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NOTIONS D’HYGIENE

INDUSTRIELLE ET
PROFESSIONNELLE
Dr. A. TIBERGUENT
HYGIENNE PROFESSIONNELLE
I. QUELQUES DEFINITIONS

II. LES FACTEURS DE RISQUE PROFESSIONNEL

III. LE MESURAGE

IV. LA POLLUTION ET QUALITE DE L’AIR

V. LES AMBIANCES PHYSIQUES : BRUIT,


ECLAIRAGE, CHALEUR, FROID

VI. LE CONTRÔLE ET GESTION

Dr. A. TIBERGUENT
I. QUELQUES DEFINITIONS
L’HYGIENE
INDUSTRIELLE ET PROFESSIONNELLE
A POUR BUT :
- D’IDENTIFIER ET D’EVALUER LES FACTEURS DE RISQUES
PROFESSIONNELS

- DE PROCEDER A DES METROLOGIES DES CONTRAINTES


ET DES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS

- DE PROPOSER ET DE METTRE EN ŒUVRE DES ACTIONS


DE PREVENTION TECHNIQUE

- DE CONTROLER LA CONFORMITE DES EQUIPEMENTS


ET DE GERER LES LES RISQUES PROFESSIONNELS
1. Situations de travail & Facteurs de
Contraintes
Une situation de travail est caractérisée par un ensemble
de déterminants dans laquelle les opérateurs
interviennent pour réaliser leurs tâches:
 Organisation
 Equipement
 Travail/Actions
 Environnement
2. LES CONTRAINTES

CE SONT LES ELEMENTS OBJECTIFS DE LA TACHE


QUI SOLLICITENT L’OPERATEUR
 Contraintes liées aux moyens techniques
 Contraintes liées à l’espace de travail
 Contraintes dues aux ambiances physiques, chimiques,
biologiques…
 Contraintes liées à la manutention de charges lourdes
 Contraintes liées à l’organisation temporelle
 Contraintes de sécurité ou liées à des situations dangereuses
2. LES FACTEURS DE CONTRAINTES

Contraintes
Facteurs psychosociaux
organisationnelles

Produits Facteurs
toxiques physiques

Agents Contraintes
biologiques biomécaniques

ASTREINTES, ATTEINTES SOMATIQUES, STRESS…


3. LES FACTEURS DE RISQUE POUR LA SANTE

FACTEURS PHYSIQUES
BRUIT FACTEURS DE RISQUE
VIBRATIONS CHIMIQUE
RAYONNEMENTS

FACTEURS DE RISQUE
FACTEURS DE RISQUE
ORGANISATIONNEL
BIOLOGIQUE

FACTEURS DE RISQUE FACTEURS DE RISQUE


MECANQUE LIE A LA SECURITE DES
EQUIPEMENTS

ASTREINTES, ATTEINTES SOMATIQUES, STRESS…


4. DANGER- RISQUE PROFESSIONNEL- EFFETS SUR LA SANTE

Danger Risque/Effets
sur la santé
SITUATION DE TRAVAIL

ENVIRONNEMENT ORGANISATION

EQUIPEMENTS
Danger
TACHES/ACTIVITES
4. DANGER-ACTIVITE-CONTRAINTES-EFFETS SUR
LA SANTE ET LA SECURITE AU TRAVAIL

ASTREINTES

EFFETS
DANGER ACTIVITE CONTRAINTE SUR LA SANTE

MALADIES
DU TRAVAIL
AT
II. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL : METROLOGIE

QUALITE DE L’AIR
POLLUTION CHIMIQUE,
BIOLOGIQUE

LUMIERE NATURELLE
& ARTIFICIELLE

L’AMBIANCE SONORE
VIBRATIONS,
CHALEUR…
II. METROLOGIE DES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS
(1)

 FACTEURS PHYSIQUES
 POLLUANTS ATMOSPHERIQUES
 AEROCONTAMINANTS BILOGIQUES
 SECURITE DES EQUIPEMENTS, CONFORMITE DES
MACHINES ET DES INSTALATIONS TECHNIQUES
 CONFORMITE DES EQUIPEMENTS DE PROTECTION
COLLECTIVE (EPC) et EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE
METROLOGIE DES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS
(2)

 SURVEILLANCE DES FACTEURS DE RISQUE


PROFESSIONNEL
 SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
 METROLOGIE DES FACTEURS DE RISQUE
 CONFORMITE ET RESPECT DES SEUILS OU NIVEAUX
LIMITES DES FACTEURS DE RISQUE PROFESSIONNEL
 ACTIONS DE PREVENTION A METTRE EN ŒUVRE POUR
PROTEGER LA SANTE ET LA SECURITE DES PERSONNELS
L’HYGIENE PROFESSIONNELLE

METROLOGIE DES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS


(3)
METROLOGIE DES FACTEURS DE RISQUE
 Métrologie d’ambiance générale
 Métrologie au poste de travail : active, passive,
individuelle, collective
 ECHANTILLONNAGE : Stratégie, sites, personnes…
 MESURAGE : méthodes, outils, réglementation, normes,
 Analyse et traçabilité
 ORGANISMES AGREES
LA MESURE (4)

DES CONTRAINTES
 LIEES A LA TACHE
 LIEES AUX FACTEURS DE L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
LA MESURE (5)

3. LA MESURE DES CONTRAINTES


 LIEES A LA TACHE

Déplacements ; distances parcourues


Hauteurs de pose/dépose de charges ou d’atteinte
d’un produit
Poids de charge à manipuler, à manutentionner
…

 LIEES AUX FACTEURS DE L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

Bruit
Chaleur
Eclairage
Vibrations
…
LA MESURE DES INDICATEURS DE CONTRAINTES (6)

 ELLE DOIT ETRE INTEGREE AUX OBSERVATIONS ET A


L’ANALYSE DE LA SITUATION DE TRAVAIL

 ELLE EST INTERPRETEE SELON L’ANALYSE DE LA SITUATION


DE TRAVAIL EN TENANT COMPTE DE :
 DU TRAVAIL REEL : organisation, activité…
 DES OPERATEURS (des personnes : homme, femme,
horaires, âge…)
 DES FACTEURS DE JUGEMENT (réglementation, valeurs
limites, normes ou indices choisis)
LE FACTEUR DE JUGEMENT (7)

 LES FACTEURS DE JUGEMENT PRESCRITS :


REGLEMENTATION
 RECOMMANDATIONS
 NORMES

 FACTEURS DE JUGEMENT CONFRONTES A LA


SITUATION ET AU COLLECTIF DE TRAVAIL
 SUBJECTIF
 ENTRETIEN
 QUESTIONNAIRE
LES FACTEURS DE JUGEMENT PRESCRITS eT
SITUATIONS REELLES (8)

 VALEUR LIMITE D’EXPOSITION


 COMPROMIS ECONOMIQUE, POLITIQUE ET SOCIAL
 SEUILS-LIMITES : prévention, réparation…
 VARIABILITE INDIVIDUELLE ET INTER- INDIVIDUELLE
 EXEMPLES :
 BRUIT
 PRODUIT CHIMIQUE
 POUSSIERES
 ACTIVITE PHYSIQUE, MANUTENTION…
IV. POLLUTION CHIMIQUE ET QUALITE DE
L’AIR
POLLUTION

QUALITE DE L’AIR

VENTILATION &
QUALITE DE L’AIR
AEROCONTAMINANTS PROFESSIONNELS
ET QUALITE DE L’AIR (1)
AEROCONTAMINANTS PROFESSIONNELS ET
QUALITE DE L’AIR (2)

LES PRODUITS ET SUBSTANCES DANGEREUSES


LES INTOXICATIONS EN MILIEU DU TRAVAIL
☛ Poussières
☛ Fibres
☛ Fumées
☛ Aérosols
☛ Gaz
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (3)

AEROSOL

En milieu de travail, un aérosol est un ensemble de


particules, solides ou liquides, en suspension dans un
milieu gazeux.

Issus de l’utilisation et de transformation de produits et


de substances au cours de processus de production et de
l’activité professionnelle, et également des moyens de
manutention mécaniques et transport

ils interviennent dans les phénomènes de pollution de l'air


et de la dégradation de la qualité de l’air des lieux de
travail..
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (4)

LES COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS

- Les aérosols émettent des particules de petite taille qui


sont facilement inhalées.
- Les aérosols peuvent émettre, selon la composition des
produits contenus, des composés organiques volatils (COV).

- Les COV émis comprennent par exemple des


hydrocarbures.

- Les composés organiques volatils sont des polluants qui


ont un effet nocif pour la santé.
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (5)

LES DIFFÉRENTS TYPES D'AÉROSOLS


EXEMPLES
- Pulvérisation de pesticides
- Gaz d’échappement
- Peinture par pulvérisation
- Dégraffitage par hydrogommage
- Soudage à l’arc
- Sablage
- Désamiantage
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (6)

FUMEE
- Ensemble visible des particules solides et
liquides en suspension dans les gaz résultant
d'une combustion ou d'une pyrolyse.
- La fumée correspond donc à des produits de
combustion qui se voient.
- Ils comprennent souvent des produits de
combustion incomplète comme des suies.
GAZ
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (7)
FUMEE ET GAZ
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR
LES POUSSIERES (8)
La poussière est constituée de fibres et débris fins, assez légers pour
être mis en suspension dans l'air, ou plus généralement, de matériaux
particulaires d'un diamètre inférieur à 500 micromètres.
Elle peut poser des problèmes graves pour la santé des personnels
exposés.

Les poussières sont le support de nombreux microbes et


autres agents pathogènes qui ne peuvent vivre longtemps en
suspension dans l'air, mais subsistent dans la poussière.
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (9)
LES POUSSIERES

Les poussières sont le support de nombreux microbes et


autres agents pathogènes qui ne peuvent vivre longtemps en
suspension dans l'air, mais subsistent dans la poussière.
SITE 3 MARCHES : Les tâches : chambre de vannes (10)

Entretien et remplacement des filtres de ventilation


LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (11)

POUSSIERES
- Les poussières spécifiques : silice, amiante,
kaolin, terres de diatomée, bois…fibrose,
pneumoconioses, cancers pulmonaires
- Les poussières métalliques : Cd, Pb :
intoxications
- Les poussières organiques : déjections des
oiseaux (pigeons) : allergies
- Les poussières végétales : coton : fibrose,
alvéolites
- Les poussières support de micro-organismes :
bactéries, agents pathogènes,allergènes…
LA POLLUTION DES LIEUX DE TRAVAIL ET
DEGRADATION DE LA QUALITE DE L’AIR (12)

POUSSIERES
LES PRODUITS ET SUBSTANCES DANGEREUSES
LES INTOXICATIONS EN MILIEU DU TRAVAIL(13)

INTOXICATIONS INTOXICATIONS
AIGUES SUB-AIGUES

INTOXICATIONS
CHRONIQUES
POLLUTION EN MILIEU DE TRAVAIL
LES EFFETS SUR LA SANTE (14)

FIBROSE ALLERGIE TOXIQUE CANCER


LA REGLEMENTATION
ET LES LIMITES CONTRAIGNANTES (15)

EXPOSITION AU PLONB METALLIQUE,


AMIANTE, POUSSIERES DE BOIS…

VME
VLE
POLLUTION EN MILIEU DE TRAVAIL
LES NORMES : VME & VLE (16)

VLE
= Valeur Limite d’Exposition : à court terme représente la
valeur plafond mesurée sur une durée maximale de 15
minutes, en fonction de la nature du risque, des conditions
de travail et des possibilités techniques de mesurage. Son
respect permet d’éviter le risque d’effets toxiques
immédiats ou à court terme.
POLLUTION EN MILIEU DE TRAVAIL
LES NORMES : VME & VLE (17)

VME
= Valeur Moyenne d’Exposition : mesurée ou estimée sur
la durée d’un poste de travail de 8 heures, Son respect
permet de protéger les travailleurs risque des effets
toxiques à long terme.
POLLUTION EN MILIEU DE TRAVAIL (18)

LES EFFETS SUR LA SANTE sont liés à :

 La concentration du toxique dans l’air


 L’intensité de la charge de travail
 La nature chimique et l’état physique du polluant
 La granulométrie des particules
 L’existence de différentes voies de pénétration dans
l’organisme
 L’exposition simultanée à plusieurs polluants
 L’exposition simultanée à d’autres contraintes (T°, humidité)
 Les moyens de protection
 L’hygiène individuelle
POLLUTION EN MILIEU DE TRAVAIL (19)

POLLUTION NON POLLUTION


SPECIFIQUE (liée à SPECIFIQUE
la seule présence (Art R 232-5-5 )
humaine, hors locaux
sanitaire)
(Art R 232-5-5 )
LOCAUX A POLLUTION NON SPECIFIQUE (20)

LOCAUX A POLLUTION NON SPECIFIQUE


Bureaux, locaux travail physique : 25 m3/h/p d’air neuf

Locaux de réunion, vente : 30 m3/h/p d’air neuf

Atelier et locaux avec travail


physique léger : 45 m3/h/p d’air neuf

Autres locaux et ateliers : 60 m3/h/p d’air neuf


POLLUTION EN MILIEU DE TRAVAIL (21)

POLLUTION SPECIFIQUE

 Locaux dans lesquels des substances


dangereuses ou gênantes sont émises sous
forme de gaz, vapeurs, aérosols solides ou
liquides autres que celles qui sont liées à la
seule présence humaine,
 locaux pouvant contenir des sources de
micro-organismes potentiellement pathogènes
 et locaux sanitaires.
MESURE DE LA POLLUTION EN MILIEU DE
TRAVAIL ET QUALITE DE L’AIR (22)

- DETECTEURS DE GAZ ET ALARMES


- TUBES REACTIFS DE DETECTION
- CAPTEURS DE POUSSIERES
- CAPTEURS INDIVIDUELS PASSIFS
OU ACTIFS
- ANALYSEURS PORTATIFS
- APPAREILS DE PRELEVEMENTS
- ANLYSE EN LABORATOIRE

-…
V. LES FACTEURS PHYSIQUES
V.1. LES FACTEURS PHYSIQUES :
LE BRUIT
Selon la relation entre le niveau sonore du bruit gênant
et la qualité de la communication orale avec des supports
acoustiques (par exemple le téléphone) : ISO 9921- 1

(1)

Niveau de bruit Qualité de la communication verbale


Laeq dB
< 40  Parfaite
40 à 45  Très bonne
45 à 50  Bonne
50 à 55  Satisfaisante
55 à 65  Légèrement restreinte

65 à 80  Difficile
> 80  Insatisfaisante
RISQUES LIES
A L’EXPOSITION AU BRUIT
Les mesures du bruit (2)
BRUIT ET RISQUES PROFESSIONNELS
MESURES DU BRUIT (3)

Métrologie d’ambiance sonore :

 Sonomètre simple et conforme, Leqmètre, sans


analyse spectrale

 Sonomètre intégrateur, Leqmètre, pondération


dB Lin, dB A, dB C, filtres passe bandes (analyse
spectrale)

 Dosimètre

 Sonomètre intégrateur, enregistreur, analyseur


BRUIT ET RISQUES PROFESSIONNELS
MESURES DU BRUIT (4)

5.5. SONOMETRIE
Les mesures se font principalement à l'aide de
sonomètres.

Le sonomètre doit
être utilisé à
hauteur d'oreille
BRUIT ET RISQUES PROFESSIONNELS
MESURES DU BRUIT (5)

Cartographie
BRUIT ET RISQUES PROFESSIONNELS
MESURES DU BRUIT (6)

Cartographie
BRUIT ET RISQUES PROFESSIONNELS
REGLEMENTATION
(7)

1. Réduire le bruit des CdT : R. 233-84 ---- 89/392 CE


machines
2. Insonoriser les locaux CdT : R. 232-11 ---- 86/188 CE

3. Evaluer les risques CdT : L. 230-2; D du 5/11/2001

4. Protéger les CdT : R.232-8 ---- 86/188 CE


travailleurs Modifié en 2006 ---- 2003/10 CE

Nouvelle réglementation A PARTIR DE FEVRIER 2006


V. 2. LES FACTEURS PHYSIQUES :
L’AMBIANCE LUMINEUSE
L’ECLAIRAGE (1)

 Assurer un niveau d’éclairement suffisant,


 Assurer un niveau d’éclairement homogène et un
équilibre entre les différents niveaux d’éclairement ,
 Harmoniser les luminances et assurer un équilibre
des niveaux des luminances,
 Assurer un contraste satisfaisant,
 Réduire les éblouissements,
 Réduire les réflexions parasites.
AMBIANCE DE TRAVAIL LUMINEUSE :
METROLOGIE (4)

LE MATERIEL DE MESURE

- LE LUXMETRE

- LE LUMINANCEMETRE
AMBIANCE DE TRAVAIL LUMINEUSE :
METROLOGIE (4)

ENVIRONNEMENT LUMINEUX
Eclairage artificiel : Janvier :

 Niveau d’éclairement de 550 à 700 lux en moyenne


sur les postes de travail.

 Eclairage naturel : Juin – juillet :


1300 Lux 1200 Lux 1100 Lux
Fenêtre

Milieu 400 Lux 350 Lux 300 Lux

Côté 200 Lux 150 Lux 180 Lux


armoires
ESTIMATION DE LA CONTRAINTE
THERMIQUE (1)

Elle nécessite l'acquisition:


de données relatives aux caractéristiques
physiques de l'environnement:
Température de l'air
Température moyenne de rayonnement
Humidité
Vitesse de l'air
LES FACTEURS PHYSIQUES :
L’AMBIANCE THERMIQUE (2)

Elle nécessite l'acquisition du matériel :


Température de l'air : thermomètre
Température moyenne de rayonnement :
température du globe noir :
Humidité : hygromètre ou psychromètre
Vitesse de l'air : anémomètre
ENVIRONNEMENT THERMO-HYGROMETRIQUE :
Métrologie (3)
Janvier :

Ta Th HR % Ts Tg Va Facteur
vêtement
23° C 15°C 32% 24.8°c 20C 0.1 m/s 0.4
Juillet

Ta Th HR % Ts Tg Va Facteur
vêtement
27° C 23°C 72% 27.1°C 30°C 0.1m/s 0.4
WBGT (6)

WBGT = 0.7thn + 0.3 t g WBGT= 0.7thn+0.2 t g +0.1t a


ESTIMATION DE LA CONTRAINTE
THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE (7)

Il s'agit d'un indice empirique.


WBGT = Wet Bulb Globe Température
(Norme NF X35 - 201)
WBGT = 0,7 t hn + 0,3 tg (mesurée en ° C)
thn = Température humide naturelle
tg = température du globe noir
LE BILAN THERMIQUE (8)

TRAVAIL A LA CHALEUR

BILAN THERMIQUE
Q = M +/- C +/- R - E
LE BILAN THERMIQSUE (9)

TRAVAIL A LA CHALEUR

BILAN THERMIQUE
Evaporation Sudation
Requise Requise
(Ereq) (Sudreq)
Température du corps
LES INDICES (10)
Gêne/Inconfort thermo-hygrométrique

ACTIVITES MODEREES

PMV
PPD
(11)
VI. LE CONTRÔLE ET CONFORMITE DES EQUIPEMENTS

 SECURITE DES EQUIPEMENTS, CONFORMITE DES


MACHINES ET DES INSTALATIONS TECHNIQUES
 CONFORMITE DES EQUIPEMENTS DE PROTECTION
COLLECTIVE (EPC) et EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE
VI. LE CONTRÔLE
ET CONFORMITE DES EQUIPEMENTS
CONTRÔLE ET CONFORMITE DES EQUIPEMENTS
‘1)ET GESTION DU RISQUE PROFESSIONNEL (1)
LA GESTION DU RISQUE PROFESSIONNEL
 DOCUMENTS REGLEMENTAIRES ET LEUR GESTION :
 GTB (Gestion Technique du Bâtiment)
 REGISTRE SECURITE INCENDIE
 REGISTRE DE CONTRÔLE OBLIGATOIRE PERIODIQUE
DES INSTALLATIONS REGLEMENTEES (
 DTA : Document Technique Amiante
TRACABILITE
ORGANISMES AGREES
CONTROLES PERIODIQUES OBLIGATOIRES (2)
Les chefs d’établissement ont obligation d’aménager les locaux,
équipements de travail et installations conformément à la
réglementation pour assurer la santé, la salubrité et la sécurité du
personnel.

Ils doivent également les maintenir en état (article R 232-1-12


du Code du Travail). Il importe donc d’effectuer régulièrement
des vérifications et contrôles, pour s’assurer du maintien en
conformité des équipements de travail, des installations
(électricité...), des équipements de protection individuelle et
collective, et d’intervenir en cas de défectuosité de ceux-ci.
VÉRIFICATIONS ET CONTRÔLES (3)
IL EN EXISTE DIFFÉRENTS TYPES :

• vérification de l’état de conformité d’un équipement par


rapport aux règles de conception,

• lors d’une première mise en service et après une remise


en service (arrêt prolongé, déplacement d’appareil...),

• après une modification importante,

• après un accident,

• suite à une mise en demeure,

• pour s’assurer du maintien en conformité (contrôles


périodiques).
AGENTS CHARGÉS DU CONTRÔLE (4)

Les vérifications et contrôles peuvent être effectués soit :

• par du personnel de l’établissement, compétent et


qualifié, désigné par l’employeur ou le chef d’établissement
et sous sa responsabilité, Dans ce cas un document doit être
établi précisant les méthodes et procédures appliquées,

• par des personnes ou organismes agréés pour certaines


installations ou équipements (certains appareils sous
pression et de levage, installations électriques lors d’une
vérification initiale, agents cancérogènes : amiante,
benzène, …).
REGISTRE DE SÉCURITÉ (5)

Les résultats des vérifications et contrôles doivent être


consignés sur un registre particulier auquel sont annexés
les rapports.

Ils sont à la disposition des Comités d’Hygiène et de


Sécurité et des agents chargés de l’inspection.

Une inscription (étiquette, autocollante, poinçon)


indiquant la date du dernier contrôle doit être apposée
sur l’équipement.
PÉRIODICITÉS (6)

Elles sont en général prévues par la réglementation et


variables selon les équipements ou installations
(semestrielles ou annuelles mais parfois moins fréquentes
: de 3 à 10 ans).

Elles peuvent être différentes, selon le statut


réglementaire du site, du bâtiment, de l’installation :
établissement soumis au Code du Travail, Etablissement
Recevant du Public, Installations Classées pour la
Protection de l’Environnement…

Quand elles ne sont pas imposées, il incombe au chef


d’établissement de les déterminer en fonction des
conditions particulières d’utilisation, des
recommandations des constructeurs, du fabricant, de
l’installateur ou de l’obligation faite par l’inspecteur du
travail ou tout autre organisme de contrôle (DRIRE…).
PRINCIPALES INTERVENTIONS (7)
PÉRIODIQUES OBLIGATOIRES
Installations électriques
vérification initiale à la mise en service de nouvelles installations ou
en cas de modifications d’installations existantes.
vérification périodique annuelle.

Appareils à pression
contrôle préalable à la mise en service par un organisme habilité.
inspections périodiques : tous les 12, 18 ou 40 mois selon le type
d’équipement, à l’occasion de toute mise à nu partielle ou complète
de la paroi d’un équipement. requalifications périodiques : tous les 2,
3, 5 ou 10 ans selon le type d’équipement.

Installations de gaz dans les ERP (Etablissement Recevant


du Public)
vérification des appareils et installations avant mise en service.
en cours d’exploitation : au moins une fois par an.
AÉRATION – ASSAINISSEMENT (8)

• Pour les locaux à pollution non spécifique : 1 an


• Pour les locaux à pollution spécifique avec :

Installations sans système de recyclage : 1 an

Installations avec système de recyclage : 6 mois


ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE(9)
VÉRIFICATION INITIALE :
Procédure d’auto certification ou procédure d’examen CE de type
(marquage obligatoire de l’équipement dans tous les cas).

VÉRIFICATION PÉRIODIQUE :
Depuis moins de 12 mois au moment de leur utilisation pour les
appareils de protection respiratoire autonome destinés à l’évacuation,
les appareils de protection respiratoire et équipements complets
destinés à des interventions accidentelles en milieu hostile, les
systèmes de protection individuelle contre les chutes de hauteur, les
stocks de cartouches filtrantes antigaz pour appareils de protection
respiratoire.
PRÉVENTION INCENDIE (10)

VÉRIFICATION PÉRIODIQUE ET ESSAI DU MATÉRIEL :

6 mois minimum.

VÉRIFICATION DU BON FONCTIONNEMENT ET DE LA


RÉELLE EFFICACITÉ DES SYSTÈMES D’ALARME :

Avant la mise en service puis semestriellement.


ÉQUIPEMENTS D’ALARME ET DE SIGNALISATION
(SONORE ET LUMINEUSE) AUTRE QU’INCENDIE(11)

Vérification du bon fonctionnement et de l’efficacité des


systèmes d’alarme :

- avant la mise en service puis semestriellement,

Vérification des alimentations de secours :

- au moins une fois par an.


MACHINES
DES VÉRIFICATIONS SONT OBLIGATOIRES (12)

NOTAMMENT:

- Avant la mise en service d’une machine neuve ou d’occasion,

- Après le démontage des protecteurs et des dispositifs de protection


d’une machine.

- La périodicité des vérifications varie selon le type de machines


(exemples : avant utilisation pour une meule, tous les trois mois pour
un massicot, tous les ans pour les centrifugeuses).
APPAREILS ET ACCESSOIRES DE LEVAGE(13)

- Vérification à la mise en service et lors d’une remise en


service après démontage, remontage ou remplacement,
réparation ou transformation importante des organes essentiels de
l’appareil,

- Vérifications périodiques :
• Annuelle : appareils fixes,

• Semestrielle : appareils mobiles mus mécaniquement (chariots


automoteurs à conducteur porté), appareils conçus pour le
transport des personnes ou aménagés pour déplacer en élévation
le poste de travail s’ils sont mus mécaniquement, câbles
d’ascenseur.
PORTES ET PORTAILS AUTOMATIQUES
Vérification semestrielle (14)

EXPOSITION À L’AMIANTE DANS LES IMMEUBLES BÂTIS

- Selon les résultats de l’évaluation de l’état de conservation des


matériaux contenant de l’amiante,

- Surveillance du niveau d’empoussièrement, contrôle périodique


de l’état de conservation tous les trois ans.

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