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et terminologie implantaire
Pr R SALAH -MARS
I-Introduction
LES ETRUSQUES
D’après H.T.Loevy
III-1 Période antique(avant J-C
à1000 après J-C)
LES ARABES
ABULCASIS
Il reconstitue les dents en sculptant des
morceaux d'os de bœuf.
III-1 Période antique(avant J-C à1000
après J-C)
L'EPOQUE PRECOLOMBIENNE
ANDREWS (1883)
Signale une pierre noire remplaçant une incisive latérale
M. JEANNERET
MAGITOT ( 1865),
présente un mémoire sur la réimplantation et la greffe.
succès sur 117 cas de réimplantations).
J. YOUNGER ( 1875),
le premier ouvre un néoalvéole artificiel avec un trépan.
III-3 Période fondamentale
1800 à 1910
LES IMPLANTATIONS D'IMPLANTS
MAGGILIO (1907)
décrit l'implantation d'une dent avec l'alliage d'or à 18 carats.
HILLISCHER
fabrique des implants en platine et en or qu'il place
dans un alvéole immédiatement après
l'avulsion pour augmenter la rétention.
Maggilio
III-4 Période prémoderne
1910 à 1930
LES IMPLANTS RACINES
Payne et Greenfield
Précurseurs de l’implantologie du XXe siècle.
PAYNE ( 1901)
présente une communication sur la mise en place de
racines en or sur une prothèse complète.
HENTZE (1906),
implante pour 3 mois une racine en porcelaine et, pour 2
ans, une racine en caoutchouc.
III-4 Période prémoderne
1910 à 1930
LES IMPLANTS DÉMONTABLES
E.GREENFIELD ( 1913),
utilise une racine artificielle en forme de petite cage fenêtrée
métallique de platine la dent est ciselée dans un espace en forme
de queue d'hirondelle.
IMPLANT DE GREENFIELD E-
III-4 Période prémoderne
1910 à 1930
BRICKE ( 1920),
visse une racine d'ivoire dans un alvéole
qu'il fore lui-même.
MEISSNER ( 1928),
"enclave" des dents artificielles dans un
pertuis creusé dans l'alvéole dentaire.
III-5 Période moderne de 1930-1978
WUHRMANN (1937),
réalise un pilier de bridge ayant une forme de cage en platine.
Les frères STROCK ( 1939 )de Boston
utilisent les vis en vitallium.
III-5 Période moderne de 1930-1978
Implant de Strock
III-5 Période moderne de 1930-
1978
L’mplant endo osseux (I)
Strock et Stock (1943)
Ont mis au point l’implant endodontique avec des
résultats satisfaisants
III-5 Période moderne de 1930-1978
BERMAN ( 1950),
démontre que les vis d'ancrage ne sont pas
indispensables pour la tenue de l'implant
le matériau :
- tantale ou titane -Stellite -céramique
- Carbone-carbone,
la consistance :
- plein -creux.
selon qu'ils soient enfouis ou non .
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
M. FORMIGGINI
est le précurseur de l’implantologie moderne.
M. FORMIGGINI
crée une vis originale
en acier inoxydable vide
intérieurement.
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Raphaël CHERCHEVE
réalise une double spirale hélicoïdale dès
1962.Du tissu conjonctif se forme à l'intérieur de
l'hélice. Cet implant est d'abord en chrome
cobalt, puis en titane.
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
MURATORI
réalise en Italie un implant avec un tenon fileté à
l'intérieur qui permet de fixer une superstructure
facile à déposer.
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Jacques SCIALOM (1961)
utilise des implants très fins , autoforants. Les
implants aiguilles furent positionnés n'importe
où, dans n'importe quelles positions.
Les échecs cliniques furent très nombreux
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Léonard LINKOW
abandonne les formes d'implants ressemblant
racines dentaires et constate que la lame est ce
qui s'adapte le mieux à un os non denté
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
LAME ENDO-OSSEUSE UNIVERSELLE
TRAMONTE
Cet implant doit être découpé selon les
données anatomiques
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Jean Marc JUILLET
un implant d'une seule pièce, mais il faut
réaliser deux tranchées osseuses
future
Rappels sur les bases
fondamentales de l’anatomie et
de
la physiologie osseuse
Pr R .Salah -Mars
I- Bases anatomiques
I-1 Le maxillaire
pièce principale du massif facial
2 faces
Une face antérieure convexe marquée latéralement par le
foramen mentonnier
Face postérieure concave marquée par 2 épines sur lequel
s’insérent les muscle génio glosses et géni hyodiens
2bords
un supérieur creusé d’avéoles + les dents
un inférieur cortical très épais
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
Les branches
se détachent de l’éxtrémité post du corps. Sur la face
interne se trouve l’entrée du canal mandibulaire(nerf
alvéolaire )et la ligne mylo Hyoïdienne(muscle mylo
hyoïdien qui divise le plancher en 2)
Les bords post des branches sont marquées par :
Le processus coronoïde(M-T) et
le condyle(M-PL) séparés par
l’échancrure sigmoïde
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
Vascularisation
réseau ext périosté + réseau endo osseux
artère faciale (gagne la région
sub mandibulaire ) artère alvéolaire <
(br de l’artère max)
artère submentale (A-F)
artère sublinguale(A-L)
artère masseterine etpterygoidienne
(br de l’artère max)
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
Innervation
Nerf mandibulaire nerf alvéolaire
sort du crane par foramen ovale pénètre dans la
fosse infra temporale 3 Nx moteurs
Nx temporal profond post
// moyen
// antérieur (provient du nerf
temporo buccal)
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
Innervation
2 rameaux terminaux
Le nerf lingual
chemine appliqué contre
la face int de la mandibule
Le nerf alvéolaire(pénètre dans
Le canal mandibulaire )
Classification histologique
Lekholm, Zarb (1985)
Os de type I (os compact homogène = mandibule)
II-Anatomie microscopique et
typologie osseuse
Classification histologique
Lekholm, Zarb (1985)
Os de type II (couche épaisse d’os compact
entoure un noyau d’os trabéculaire dense)
Os type III(fine couche d’os corticale entoure un
noyau d’os trabéculaire dense
Os type IV(fine couche d’os cortical entoure un
noyau d’os trabéculaire de faible densité
II-Anatomie microscopique
et typologie osseuse
II-Anatomie microscopique et
typologie osseuse
résorption –(favorable)
Pr R.Salah-MARS
Physiologie osseuse
et concept de l’ostéo intégration
I-Physiologie osseuse
I-1 Structure osseuse:
Os compact : constitue les ¾ de la masse organique
Structures lamellaires organisées en posterons
(structure spirale grande résistance mécanique)
centrés par les canaux de havers. Il constitue
l’essentiel de la mandibule
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I-Physiologie osseuse
I-1 Structure osseuse:
Os spongieux: il est organisé de travées lamellaires
anastomosées et décrivent des mailles au sein des
quelles se trouve la moelle osseuse il représente le
1/5 de la masse osseuse . le maxillaire est plus
concerné
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
Le collagène
synthétisé par les ostéoblastes ;ces cellules
synthétisent les fibrilles de pro collagènes qui vont
s’organiser en bandes délimitant des cavités ou les sels
minéraux vont se déposer la rigidité au collagène
mou et la résistance à l’os.
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
La fraction minérale
C’est un cristal de phosphate calcique(proche de
l’hydroxiapatite qui confère à l’os sa rigidité il se fixe sur
le collagène.
Comprend ++couches ,un noyau central et
++couronnes au n° de la dernières se fond les
échanges calciques
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
La fraction minérale
à l’intérieur du cristal on trouve:
PO4,CA++,des Citrates , carbonates, MG,PL , zn ,FR
Ce tissus constitué de collagène minéralisé est recouvert
de cellules osseuses : ostéoblastes et les ostéoclastes
qui viennent de la différenciation de la moelle osseuse
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
Les caractéristiques des cellules osseuses:
Le tissu osseux est bordé et pénétré par 4 types de
cellules avec des origines différentes
Les cellules bordantes = endostes
dérivent des cellules mésenchymateuses locales
Elles assurent le contrôle ionique entre le milieux
Intra osseux et extra osseux.
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
Les caractéristiques des cellules osseuses
Les ostéoblastes : synthétiser la matrice osseuse
Calcifiée (osteoide)et procèdent à la minéralisation; ils
se transforment en ostéocytes.
Les ostéocytes : communiquent avec les cellules
bordantes et les ostéoblastes permettent les échanges
ioniques entre les milieux (cellulaire ,osseux)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
Les caractéristiques des cellules osseuses
Les ostéoclastes : proviennent des cellules du sang
C’est un macrophage spécialisé (R Baron)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
Les caractéristiques des cellules osseuses
Rôle des cellules:
Les ostéoblastes synthétisent les protéines
(minéralisation)
Les cellules bordantes régulent la croissance du
cristal(HAP)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
Les caractéristiques des cellules osseuses
Rôle des cellules:
Les ostéocytes :
jouent un rôle dans le contrôle de l’homeostasie calcique
Les ostéoclastes:
Il détruit les 2 matrices organique et minérale
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
*Organique :destruction du collagène par collagénases,
protéolase
*minérale :Ph acide ou il fait intervenir les phosphatases
acides situées en brosse sur les bordures de ces cellules.
*Destruction des travées calcifiées en décrivant des
lacunes de résorptions et permettant le remodelage
osseux .L’os est en perpétuel remaniement(apposition
résorption)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-3 Régulation cellulaire locale
Facteurs de croissance ,les ions c++
1-4 Métabolisme phosphocalcique
Ca++,phosphore,phosphatase alcaline,ostéocalcine.
1-5Régulation hormonale
Parathormone
Vitamine D
Thyrocalcitonine
II-Physiologie de la cicatrisation osseuse
III-1 Historique:
Découverte de l’ostéointégration
C’est en 1952 que BRANEMARK et son équipe ont défini le
concept de l’ostéo-intégration.
Ces recherches bien que publiées en 1977 passent inaperçues.
Ce n’est qu’en 1982 à TRONTO qu’on a présente les résultats de
15 années de recherches cliniques en implantologie. Ces
recherches ont abouti à un taux de succès très élevé (80 à 90%).
III-Concept de l’ostéointégration
III-1 Historique:
Observation faite in-vivo à l’aide d’une chambre optique
en Titane fixée dans le péroné du lapin (l’examen d’une
lame d’os vivant).
III-2 Définition
C’est une jonction anatomique et
fonctionnelle directe entre l’os vivant
remanier et la surface l’implant mis en charge
Branemark 1985
C’est une ankylose qui se traduit par une
stabilité clinique
Radiologiquement c’est une apposition
osseuse directe mise en évidence sur le
pourtour de l’implant
III-Concept de l’ostéointégration
Ostéogénèse à distance
Dans le cas ou la surface implantaire n’offre pas de rugosités les
fibres ne peuvent pas s’accrocher de la surface de l’implant les
cellules restent à distance de l’implant (implant lisse)
L’apposition osseuse se fera à partir des berges du trait de forage
Le processus continue comme précédemment
L’activité est centripète en produisant un os destiné à se remodeler
en os lamellaire puis haversien
III-4-3 Réponse osseuse de l’os spongieux
De contact
trabéculisation (surface rugeuse )
à distance
rep par corticalisation lente (surface
lisse)
III-4-4 Réponse osseuse de l’os
cortical
La réponse osseuse est différente et l’effet des surfaces sur la
réponse osseuse corticale est moindre par rapport à l’os
spongieux
Pour obtenir une ostéointégration il faut passer par une
phase de résorption locale ;cette phase prend plus de temps
qu’au niveau de l’os spongieux
III-5 Réponse osseuse et facteurs locaux
Le contact os implant est influencé par ++ facteurs:
La qualité osseuse;
L’état de surface implantaire;
Le matériaux implantaire et sa forme;
La technique chirurgicale;
Le temps de cicatrisation.
III-5-1 Réponse osseuse et qualité osseuse
La pose d’implant dans un os dense type I
Permet une bonne stabilité primaire
L’os alvéolaire de type III et IV possède un temps
de réparation + court que l’os dense de type I et II
Avec des surfaces rugueuse la réponse est rapide
et efficace
III-5-2 Réponse osseuse et stabilité primaire
La stabilité primaire est un facteur déterminant pour
l’ostéointégration .La stabilité est en grande partie obtenue
au n° des parties marginales et apicale de l’implant engagé ds
la corticale . L’os spongieux à aussi un bon support pour
l’implant
Le max présente une corticale externe fine qui contribue peu
à la stabilité
III-5-3 Réponse osseuse et stabilité primaire
1. Implant cylindrique
2. Implant transgingival
3. Implant cylindrique à col évasé
4. Implant conique
5. Implant conique à col évasé
Technique chirurgicale
Chirurgie a traumatique
irrigation abondante nécessaire (< 56° C)
utiliser des forets à diamètres croissants
III-6 Réponse osseuse consécutive à la mise
en fonction
Implant en un temps :pas de perturbation des tissus
mous lors de la connexion prothétique
Implant en 2 temps : perturbation des tissus mous
Avec perte osseuse crestale elle se stabilise dans les 3à4mois
Etat de surface de l’implant :
La réponse tissulaire péri implantaire dépend des propriétés
physiques et chimiques de l’état de surface implantaire
Implant rugueux = interface os/implant et ancrage de
l’implant ds l’os sont augmentés et l’ostéo intégration est
rapide (l’échecs primaires et secondaire sont faibles)
Implant lisse = taux d’échecs élevé lors de la
cicatrisation (primaire et secondaire)
Le traitement de surface à pour objectif d’améliorer la
rugosité et rendre la surface bioactive
Etat de surface implant
III-6 Réponse osseuse consécutive à la mise en
fonction
L’implant est immobilisé dans le site osseux le pilier
prothétique est visse dans l’implant ,ce pilier
intermédiaire reçois la couronne .
La connexion du pilier au col de l’implant va induire
des réaction s au n° des tissus osseux et mous selon
que la connexion se fait au dessus ou en dessous de
la gencive
L’implant en un temps
La perte osseuse à lieu pendant la cicatrisation elle
se poursuit après la mise en fonction mais elle est
plus faible
L’implant en deux temps
La perte osseuse est très faible durant la phase de
mise en nourrice .c’est à partir de la pose du pilier
de cicatrisation que la perte crestale débute .
C’est une réaction physiologique de la mise en fonction
de l’implant