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Généralités

et terminologie implantaire

Cours 4éme année

Pr R SALAH -MARS
I-Introduction

 L’implantologie orale reste le domaine du


présent, elle a apporté à l’odontologiste une
dimension nouvelle fiable et rigoureuse dans
l’élaboration du plan de traitement.
 L’idée de remplacer des dents par des corps
étrangers d’origine : minérale, animale ou
humaine remonte à l’antiquité.
I-Introduction

 Les recherches ont mis en évidence des inclusions


en ivoire en pierre en os ou dents naturelles sur
des Cranes datant de plusieurs siècles (J-c)
 Ces inclusion ne peuvent être que des précurseurs
de l’implantologie moderne
 Les dents naturelles étaient les premiers implants
utilisées mais les résultats à long termes étaient sans
succès.
 Ces échecs ont orienté les chercheurs vers d’autre
matériaux bien tolérés par le corps humain.
II-Définition

Un implant est une racine de remplacement en


titane. Il a la forme d’une petite vis et mesure
entre 7 et 15 mm de long.
 Il s'intègre progressivement dans l'os grâce au
processus d’ostéo-intégration.
 Une fois intégré à l’os, l’implant dentaire sert de
point d'ancrage pour une couronne dentaire
III- Historique de
l’implantologie orale
L’implantologie à évoluée en 6 périodes différentes:
 La période antique
 La période médiévale
 La période fondamentale
 La période prémoderne
 La période moderne
 La période contemporaine
III-1 Période antique(avant J-C à1000
après J-C)
 Les premières tentatives d’implantations datées
des dynasties de L’Egypte d’autres traces ont été
retrouvées en Afrique en Amérique et au moyen
Orient.
 Dans la culture égyptienne l’édentement des
personnes décédées était traite avant leur
momification.
III-1 Période antique(avant J-C à1000
après J-C)
LE NEOLITHIQUE
 crâne pré ou protohistorique.
 provient de Faïd Souar II, située sur la commune de
Canrobert à 70 km environ de Constantine
(1954:GLAPLACE)
III-1 Période antique(avant J-C à1000 après J-C)
L'EGYPTE
Les anciens égyptiens avaient pratiqué la ligature des dents
perdues
LA PHENICIE
En 1864, RENAN ,GAILLARDOT: deux canines réunies par des
fils d'or . Les deux incisives appartenaient à un autre individu. Cette
pièce est au musée du Louvre.

face vest face ling


L. Loynel
III-1 Période antique(avant J-C à1000
après J-C)

LES ETRUSQUES

 La dent ajustée, modelée et bloquée par un


anneau d'or retenu sur les dents naturelles,
est celle d'un veau.
musée CORNETTO,( Italie)

D’après H.T.Loevy
III-1 Période antique(avant J-C
à1000 après J-C)
LES ARABES

ABULCASIS
 Il reconstitue les dents en sculptant des
morceaux d'os de bœuf.
III-1 Période antique(avant J-C à1000
après J-C)

L'EPOQUE PRECOLOMBIENNE

ANDREWS (1883)
 Signale une pierre noire remplaçant une incisive latérale

M. JEANNERET

 souligne que cette pierre âgée de 1000 ans environ, "enchâssée«


dans l'alvéole, sans aucun élément de soutien.
"PEABODY MUSEUM" de l'Université de HARVARD.
III-2 Période médiévale 1000-1800
LE XIXE SIECLE
L'IMPLANTATION DES DENTS
J. YOUNGER ( 1856),
 réalise la première vraie implantation opération qui consiste à
creuser un alvéole dans le maxillaire Il utilise des dents
naturelles.

MAGITOT ( 1865),
 présente un mémoire sur la réimplantation et la greffe.
succès sur 117 cas de réimplantations).

J. YOUNGER ( 1875),
 le premier ouvre un néoalvéole artificiel avec un trépan.
III-3 Période fondamentale
1800 à 1910
LES IMPLANTATIONS D'IMPLANTS

MAGGILIO (1907)
 décrit l'implantation d'une dent avec l'alliage d'or à 18 carats.
HILLISCHER
 fabrique des implants en platine et en or qu'il place
dans un alvéole immédiatement après
l'avulsion pour augmenter la rétention.

Maggilio
III-4 Période prémoderne
1910 à 1930
LES IMPLANTS RACINES
Payne et Greenfield
Précurseurs de l’implantologie du XXe siècle.

PAYNE ( 1901)
 présente une communication sur la mise en place de
racines en or sur une prothèse complète.

HENTZE (1906),
 implante pour 3 mois une racine en porcelaine et, pour 2
ans, une racine en caoutchouc.
III-4 Période prémoderne
1910 à 1930
LES IMPLANTS DÉMONTABLES
E.GREENFIELD ( 1913),
 utilise une racine artificielle en forme de petite cage fenêtrée
métallique de platine la dent est ciselée dans un espace en forme
de queue d'hirondelle.

IMPLANT DE GREENFIELD E-
III-4 Période prémoderne
1910 à 1930
BRICKE ( 1920),
 visse une racine d'ivoire dans un alvéole
qu'il fore lui-même.
MEISSNER ( 1928),
 "enclave" des dents artificielles dans un
pertuis creusé dans l'alvéole dentaire.
III-5 Période moderne de 1930-1978

 Elle est caractérisée par l’étude de différents


biomatériaux ainsi que par l'innovation chirurgicale
et prothétique
 Matériaux utilisés: porcelaine ,vitallium ,titane
Zircone
 Trois types d’implant sont mis au point
1. Implant endo osseux(I)
2. Implant sous périoste
3. Implant endo osseux(II)
III-5 Période moderne de 1930-1978

L’mplant endo osseux(I)


DAG ( 1933),
 signale l'existence d'un bridge inférieur à cinq élément dont
le pilier postérieur est une racine en or à 22 carats, en
forme de vis à bois.

WUHRMANN (1937),
 réalise un pilier de bridge ayant une forme de cage en platine.
Les frères STROCK ( 1939 )de Boston
utilisent les vis en vitallium.
III-5 Période moderne de 1930-1978

Alvin E STROCK et Moses STROCK ( 1943) ,


 Etudient les divers matériaux, les forces bio-mécaniques,
ils réalisent des implantations unitaires vissées.

Implant de Strock
III-5 Période moderne de 1930-
1978
L’mplant endo osseux (I)
Strock et Stock (1943)
 Ont mis au point l’implant endodontique avec des
résultats satisfaisants
III-5 Période moderne de 1930-1978

L’implant sous périoste


 L'implantologie juxta-osseuse a connu un très grand
succès jusqu'à l'arrivée des premiers implants endo-
osseux
DAHL (1941)
 Implant sous périoste de grande étendue
DAHL en 1942
 crée le premier implant juxta-osseux .
Il s'agit d'une simple barre en Stellite avec quatre tiges
III-5 Période moderne de 1930-1978
Implant juxta osseux de DAHL
III-5 Période moderne 1de1930-1978
L’implant sous périoste
N GOLDBERG et A GERSHKOFF ( 1948),
 décrivent le premier implant juxta-osseux en vitallium.

BERMAN ( 1950),
 démontre que les vis d'ancrage ne sont pas
indispensables pour la tenue de l'implant

SABRAS MAGITTO( 1960)


 réalise la rétention des implants juxta-osseux grâce à des
vis et des encoches.
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’implant sous périoste
Maurice PELLETIER ( 1960),
 Décrit un implant juxta osseux complet en
titane, formé de deux attelles en fer à cheval
De chacune des entretoises sort une tige
perpendiculaire.
 L'os est mis à nu et quatre encoches sont
réalisées pour les quatre entretoises

implant juxta osseux complet


III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
les principaux critères de l’implant : (forme, matériau ,
consistance)
 formes :
- vis - aiguilles -cylindres - lames.

 le matériau :
- tantale ou titane -Stellite -céramique
- Carbone-carbone,

 la consistance :
- plein -creux.
 selon qu'ils soient enfouis ou non .
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
M. FORMIGGINI
est le précurseur de l’implantologie moderne.

M. FORMIGGINI
 crée une vis originale
en acier inoxydable vide
intérieurement.
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Raphaël CHERCHEVE
 réalise une double spirale hélicoïdale dès
1962.Du tissu conjonctif se forme à l'intérieur de
l'hélice. Cet implant est d'abord en chrome
cobalt, puis en titane.
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
MURATORI
 réalise en Italie un implant avec un tenon fileté à
l'intérieur qui permet de fixer une superstructure
facile à déposer.
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Jacques SCIALOM (1961)
 utilise des implants très fins , autoforants. Les
implants aiguilles furent positionnés n'importe
où, dans n'importe quelles positions.
 Les échecs cliniques furent très nombreux
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Léonard LINKOW
 abandonne les formes d'implants ressemblant
racines dentaires et constate que la lame est ce
qui s'adapte le mieux à un os non denté
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
LAME ENDO-OSSEUSE UNIVERSELLE
TRAMONTE
 Cet implant doit être découpé selon les
données anatomiques
III-5 Période moderne de 1930-1978
L’mplant endo osseux (II)
Jean Marc JUILLET
 un implant d'une seule pièce, mais il faut
réaliser deux tranchées osseuses

LAMES À INSERTION LATÉRALES

Implant est en titane ,sa mise en


place nécessite deux tranchées
perpendiculaire en forme de T.
L’mplant endo osseux (II) type ramus
 En 1970, ROBERTS utilise un implant
endo-osseux allant de la symphyse aux
branches montantes des ramus.
IMPLANTS TYPE RAMUS
II-6 Période contemporaine ou
Période Branemark

 Fin 1970 l’implant endo osseux (fixture ad


modum Branmark) est le resultat d’une
philosophie qui a évolué avec le temps.
 Les travaux de Branmark (1977)e t de la 1ére
conférence de Havard(1978)marque le début de
cette période.
II-6 Période contemporaine ou
Période Branemark
Concept de l’ostéointégration
 Les premiers travaux sont réalisés par Branmark
en Suède en 1952 sur le péroné du lapin .
 La technique consiste à meuler l’os en superficie
et observer au microscope la réparation osseuse
et la réaction de la moelle .
 Différents traumatismes sont appliqués sur les
tissus afin de déterminer les facteurs influençant
la réparation.
II-6 Période contemporaine
ou Période Branemark
 BRANEMARK a étudié chez le chien des implants en Titane.
Les fixtures étaient préalablement mises en nourrice pour
obtenir une cicatrisation osseuse de 3 à4 mois

 Le premier traitement chez l’homme a commencé en 1965


en SUEDE. En 1981, ADELE publie des résultats
satisfaisants.

 1977 BRANMARK et al introduit le concept de l’ostéo


intégration de fixture en titane. Ils sont reconnus pour avoir
mis au point les principes biologiques de l’implantologie
contemporaine.
II-6 Période contemporaine
ou Période Branemark

Définition de l’ostéo intégration :

C’est une jonction anatomique et


fonctionnelle directe entre l’os vivant remanié
et la surface de l’implant mis en charge.
 L’implantologie a connu un essor sans précédent .
 De nombreux système implantaires ont vu le jour
avec taux de succès importants (95°/°).
II-7 Période post Branemarkienne

mise en charge immediate


avec implants ostéo intégrés 1990

 1999 Branemark publie un article cliniqueavec


nouveau système implantaire destiné à la mise
en charge immédiate( titane, alliage de titane,
hydroxiapatite)
 La mise en charge immédiate
a connu un taux d échec élevé
II-7 Période post Branemarkienne

 L’implantologie selon Branemark comportait de


nombreux pré requis liés à la technique
chirurgicale et prothétique = mise en charge
différée : (mise en nourrice 3à 6mois).
 Branemark et al(1999) revient sur leur pré requis
 Le nombre d’études sur la mise en charge
immédiate (cliniques et expérimentales)
explose à partir de 2000 avec succés.
 Davarpanah et al 2007
 Del fabbro et al2006
Les implants comme ancrage en orthodontie

Plusieurs situations cliniques sont problématiques lors de


traitements orthodontiques en raison d’un manque
d’ancrage. Une alternative convaincante s’offre alors à nous
afin de contrer ces problèmes
Le zircone, matériau d'avenir

 Près de 30 ans après les premiers travaux


publiés sur l'ostéointégration par le savant suédois
Branemark, une nouvelle génération d'implants
fait son entrée dans l'hexagone : les implants
dentaires zircone. Pour la première fois une
alternative aux implants titane parait fiable
Zircone = esthétique
Matériel Implantaire
Matériel Implantaire
Kit Implantaire
Conclusion

 Il arrive qu’on hésite pour la même indication


entre le choix de la transplantation et la pose
d’un implant .
 Retenons en faveur des transplantations qu’elles
peuvent être pratiquer chez le jeune en cours de
croissance.
Conclusion
 elles permettent la mise en place d’une dent naturelle
dont l’évolution accompagnera dans le temps celle du
reste de la denture.

 L’avènement des implants ouvre une nouvelle ère dont

il est difficile d’apprécier aujourd’hui le développement

future
Rappels sur les bases
fondamentales de l’anatomie et
de
 la physiologie osseuse

Cours des 4éme année

Pr R .Salah -Mars
I- Bases anatomiques
I-1 Le maxillaire
pièce principale du massif facial

Forme pyramidale à sommet tronqué


Trois faces :
 Supérieure orbitaire(plancher)
 Postéro externe (pterygo maxillaire tubérosité)
 Antéro latérale jugale
I-Bases anatomiques
I-1 Le maxillaire
 Une base interne (porte l’apophyse palatine et
forme la paroi latérale des fosses nasales)
 Un sommet externe tronqué
I- Bases anatomiques
I-1 Le maxillaire
Vascularisation:
l’artére maxillaire
artère infra orbitaire artère alvéolaire sup et post
*Orbite, dents antérieures * face post du maxillaire
*Maxillaire antérieur *dents posterieures
anastomose
seule artère
Située entre la muqueuse du sinus et la paroi
antérieure latérale du sinus maxillaire
I- Bases anatomiques
I-1 Le maxillaire
Cette artère peut constituer un obstacle anatomique
lors du soulèvement de la membrane sinusienne.
 L’artére grande palatine assure la vx de la partie
postérieure de la muqueuse palatine
 L’artére naso palatine assure la vx de la partie ant
de la muqueuse
Palatine.
Vascularisation
I- Bases anatomiques
I-1 Le maxillaire
Innervation
V2 issu du gg trigéminal,
sort par le foramen rond
Dans la fosse pterygo palatine

 NX zygomatique (peau et la pommette)


 Nx ptérygo palatin (s’engage dans le canal palatin inx le
voile du palais et paroi post)
 Les rameaux alvéolaires sup et post(chemine appliquées à la
tubérosité Inx les molaires sup)
 // sup et moyen(descend dans la paroi du sinus)
 // sup et ant, se détache à l’extrémité du canal
infra orbitaire ,inx la paroi du sinus et les dents antérieures)
 La branche terminale = nx infra orbitaire
(traverse le canal et inx paupièr < ,joue ,lèvre et nez).
Tous traumatisme hypoesthésie
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
Os mobile s’articule à la base du crane
par ATM , au maxillaire par les dents.
Présente un corps et deux branches montantes
 Le corps incurvé en fer à cheval présente
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule

 2 faces
 Une face antérieure convexe marquée latéralement par le
foramen mentonnier
 Face postérieure concave marquée par 2 épines sur lequel
s’insérent les muscle génio glosses et géni hyodiens

 2bords
 un supérieur creusé d’avéoles + les dents
 un inférieur cortical très épais
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
 Les branches
 se détachent de l’éxtrémité post du corps. Sur la face
interne se trouve l’entrée du canal mandibulaire(nerf
alvéolaire )et la ligne mylo Hyoïdienne(muscle mylo
hyoïdien qui divise le plancher en 2)
 Les bords post des branches sont marquées par :
Le processus coronoïde(M-T) et
le condyle(M-PL) séparés par
l’échancrure sigmoïde
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
Vascularisation
réseau ext périosté + réseau endo osseux
artère faciale (gagne la région
sub mandibulaire ) artère alvéolaire <
(br de l’artère max)
artère submentale (A-F)
artère sublinguale(A-L)
artère masseterine etpterygoidienne
(br de l’artère max)
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule
Innervation
Nerf mandibulaire nerf alvéolaire
sort du crane par foramen ovale pénètre dans la
fosse infra temporale 3 Nx moteurs
 Nx temporal profond post
 // moyen
 // antérieur (provient du nerf
temporo buccal)
I- Bases anatomiques
I-2 La mandibule

Innervation
2 rameaux terminaux
Le nerf lingual
chemine appliqué contre
la face int de la mandibule
Le nerf alvéolaire(pénètre dans
Le canal mandibulaire )

Nx incisif (trajet intra osseux dans le canal incisif


Nx mentonnier(franchit le foramen mentonnier)
Innervation
2 rameaux terminaux
II-Anatomie microscopique et
typologie osseuse

La réponse osseuse est différente au contact de


l’implant selon qu’elle a lieu dans la corticale ou
dans l’os spongieux

Classification histologique
Lekholm, Zarb (1985)
 Os de type I (os compact homogène = mandibule)
II-Anatomie microscopique et
typologie osseuse
Classification histologique
Lekholm, Zarb (1985)
 Os de type II (couche épaisse d’os compact
entoure un noyau d’os trabéculaire dense)
 Os type III(fine couche d’os corticale entoure un
noyau d’os trabéculaire dense
 Os type IV(fine couche d’os cortical entoure un
noyau d’os trabéculaire de faible densité
II-Anatomie microscopique
et typologie osseuse
II-Anatomie microscopique et
typologie osseuse

Classification de Trisi et Rao(1999)


 Os dense : le praticien ne sent pas la différence
entre la corticale et l’os spongieux
 Os normal : le praticien sent la différence entre
la corticale et l’os spongieux
 Os de faible densité: la corticale et l’os
spongieux offrent peu de résistance.
III- Variations
anatomiques et implantologie
III-1 Résorption maxillaire et mandibulaire

La taille et la forme des crêtes osseuses après


éd entement une nouvelle anatomie
Impose
nouvel positionnement des implants
III- Variations
anatomiques et implantologie
III -1Résorption maxillaire et mandibulaire

 Remodelage alvéolaire âpres avulsion de la dent


associe une résorption ostèoclasique de l’os
 Résorption est activée pendant les 2 premiers
mois, elle est moindre pour l’os basal ( avec
l’age)
III- Variations
anatomiques et implantologie

III-2 Modification anatomique


induite par l’édentement

Les modifications des bases squelettiques sont à


prendre en considération lors de la technique
chirurgicale et la longueur de l’implant.
III- Variations
anatomiques et implantologie
III-2 Modification anatomique
induite par l’èdentement

 Au niveau de la mandibule la résorption crestale


antérieure est 4fois +rapide que le maxillaire, elle est
+rapide du coté lingual (centrifuge)
 La crête perd sa hauteur et sa largeur; La résorption
verticale rapproche le canal dentaire du rebord crestal.
Résorption postérieure de la mandibule

résorption –(favorable)

résorption ++( imp.7mm) atrophie(imp.4mm)


III- Variations
anatomiques et implantologie
III-2 Modification anatomique
induite par l’èdentement

 Au niveau du maxillaire la résorption verticale est


associée à une résorption ++du coté vestibulaire
(centripète) la résorption maxillaire limite le volume
osseux disponible sous les cavités sinusiennes
III- Variations
anatomiques et implantologie

III-2 Modification anatomique


induite par l’èdentement

 Le canal mandibulaire situé sous les apex des


dents se rapproche de la crête lors d’une
résorption avancée; la pose d’implant en arrière
des foraminas mentonniers est contre indiquée
III- Variations
anatomiques et implantologie
III-2 Modification anatomique
induite par l’édentement
 Le plancher buccale et la ligne mylo hoidienne se
rapprochent de la crête alvéolaire ,latéralement cette
situation entraine une superficialisation du nerf
lingual.
III-2 Modification anatomique
induite par l’édentement

 Le corps de la mandibule semble plat au n°de


la région molaire(convexité osseuse lingual)
effraction du plancher lors d’impose d’implant.
 Insertions musculaires deviennent de +en+
superficielles(limitent l’espace disponible laissé
à la prothèse)
III- Variations
anatomiques et implantologie
III-2 Modification anatomique
induite par l’édentement
 Le sinus maxillaire : après la perte des dents la
résorption crestale est associée à la pneumatisation
du sinus ce qui limite le volume osseux sous sinusien
disponible pour la pose d’implant
III- Variations
anatomiques et implantologie
III-2 Modification anatomique
induite par l’édentement
 La région tubérositaire et ptérygo maxillaire
 Le placement d’implant à ce niveau est parfois
indiqué (résorption – importante)
 Intervention à risque du faite de nombreux
obstacles(artère palatine descendante) .
III- Variations
anatomiques et implantologie
III-2 Modification anatomique
induite par l’édentement
 Dans la région antérieure du maxillaire la résorption
est verticale ;la crête est en direction de l’épine
nasale ce qui limite la longueur de l’implant
 comme elle peut être horizontale(nècessitant une
intervention chirurgicale)
Conclusion

Le praticien doit connaître :


 La structure osseuse ainsi que la forme du
maxillaire et de la mandibule;
 La localisation des nerfs et des vaisseaux qui
constituent les obstacles anatomiques;
 Les variation anatomiques liées à la perte des
dents et à l’age en particulier :
 Le sinus maxillaire
 Et le canal mandibulaire.
Physiologie osseuse et
concept de l’ostéo intégration

Cours des 4éme année

Pr R.Salah-MARS
Physiologie osseuse
et concept de l’ostéo intégration

I-Physiologie osseuse
I-1 Structure osseuse:
 Os compact : constitue les ¾ de la masse organique
Structures lamellaires organisées en posterons
(structure spirale grande résistance mécanique)
centrés par les canaux de havers. Il constitue
l’essentiel de la mandibule
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I-Physiologie osseuse
I-1 Structure osseuse:
 Os spongieux: il est organisé de travées lamellaires
anastomosées et décrivent des mailles au sein des
quelles se trouve la moelle osseuse il représente le
1/5 de la masse osseuse . le maxillaire est plus
concerné
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration

I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 Le collagène
synthétisé par les ostéoblastes ;ces cellules
synthétisent les fibrilles de pro collagènes qui vont
s’organiser en bandes délimitant des cavités ou les sels
minéraux vont se déposer la rigidité au collagène
mou et la résistance à l’os.
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration

I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 La fraction minérale
 C’est un cristal de phosphate calcique(proche de
l’hydroxiapatite qui confère à l’os sa rigidité il se fixe sur
le collagène.
 Comprend ++couches ,un noyau central et
++couronnes au n° de la dernières se fond les
échanges calciques
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 La fraction minérale
 à l’intérieur du cristal on trouve:
PO4,CA++,des Citrates , carbonates, MG,PL , zn ,FR
Ce tissus constitué de collagène minéralisé est recouvert
de cellules osseuses : ostéoblastes et les ostéoclastes
qui viennent de la différenciation de la moelle osseuse
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 Les caractéristiques des cellules osseuses:
Le tissu osseux est bordé et pénétré par 4 types de
cellules avec des origines différentes
 Les cellules bordantes = endostes
dérivent des cellules mésenchymateuses locales
Elles assurent le contrôle ionique entre le milieux
Intra osseux et extra osseux.
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration

I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 Les caractéristiques des cellules osseuses
 Les ostéoblastes : synthétiser la matrice osseuse
Calcifiée (osteoide)et procèdent à la minéralisation; ils
se transforment en ostéocytes.
 Les ostéocytes : communiquent avec les cellules
bordantes et les ostéoblastes permettent les échanges
ioniques entre les milieux (cellulaire ,osseux)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration

I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 Les caractéristiques des cellules osseuses
 Les ostéoclastes : proviennent des cellules du sang
C’est un macrophage spécialisé (R Baron)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration

I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 Les caractéristiques des cellules osseuses
Rôle des cellules:
 Les ostéoblastes synthétisent les protéines
(minéralisation)
 Les cellules bordantes régulent la croissance du
cristal(HAP)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
 Les caractéristiques des cellules osseuses
Rôle des cellules:
 Les ostéocytes :
jouent un rôle dans le contrôle de l’homeostasie calcique
 Les ostéoclastes:
Il détruit les 2 matrices organique et minérale
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration
I- Physiologie osseuse
I-2 Composition du tissu osseux
*Organique :destruction du collagène par collagénases,
protéolase
*minérale :Ph acide ou il fait intervenir les phosphatases
acides situées en brosse sur les bordures de ces cellules.
*Destruction des travées calcifiées en décrivant des
lacunes de résorptions et permettant le remodelage
osseux .L’os est en perpétuel remaniement(apposition
résorption)
Physiologie osseuse
et concept de l’osteo intégration

I- Physiologie osseuse
I-3 Régulation cellulaire locale
Facteurs de croissance ,les ions c++
1-4 Métabolisme phosphocalcique
Ca++,phosphore,phosphatase alcaline,ostéocalcine.
1-5Régulation hormonale
Parathormone
Vitamine D
Thyrocalcitonine
II-Physiologie de la cicatrisation osseuse

II-I Définition de la cicatrisation osseuse


 La cicatrisation est un phénomène naturel de
reconstruction d’une zone lésée .il fait intervenir
++mécanismes :cellulaire, moléculaire, physiologique
et biochimique.
 C’est un processus complexe ,ou se succède une
cascade d’événements favorisant l’arrivé sur le site
de cellules , leur multiplication ,leur différenciation
aboutie à l’étape cicatricielle et l’élaboration de
matrice extracellulaire spécifique du tissu lésé.
II-Physiologie de la cicatrisation osseuse

II-I Définition de la cicatrisation osseuse


 Une lésion osseuse consolide par la formation d’un
tissu osseux régénère grâce aux cellules souches
 La cicatrisation aboutit à la régénération ou à la
réparation il en résulte un tissu néoformé
II-Physiologie de la cicatrisation osseuse

II -2Differents types de cicatrisations osseuses


deux types de cicatrisation par :
*1ére intention: perte de substance faible;
accolement parfait des lèvres de la plaie
*2éme intention:
Perte de substance importante ; la phase de
détersion est trop longue ; elle s’appuie sur une
réaction inflammatoire +importante car le caillot
n’est plus protégé cette phase de détersion allonge
le temps de cicatrisation
II-Physiologie de la cicatrisation osseuse

II-3 Mécanisme de la cicatrisation osseuse


Cicatrisation après avulsion dentaire:
La résorption de l’os alvéolaire est centripète au n° du max ,elle
est centrifuge au n° de la mandibule. Elle atteint en moyenne
40°/°à 60°/° de la ht et de l’épaisseur .
II-Physiologie de la cicatrisation osseuse

II-3 Mécanisme de la cicatrisation osseuse


Cicatrisation après avulsion dentaire:
La cicatrisation de l’alvéole inclut 4phases:
*le caillot sanguin(plaquettes sanguines)
*la détersion de la plaie
*La formation tissulaire
*le modelage et le remodelage tissulaire
III-Concept de l’ostéointégration

III-1 Historique:
Découverte de l’ostéointégration
 C’est en 1952 que BRANEMARK et son équipe ont défini le
concept de l’ostéo-intégration.
Ces recherches bien que publiées en 1977 passent inaperçues.

Ce n’est qu’en 1982 à TRONTO qu’on a présente les résultats de
15 années de recherches cliniques en implantologie. Ces
recherches ont abouti à un taux de succès très élevé (80 à 90%).
III-Concept de l’ostéointégration
III-1 Historique:
Observation faite in-vivo à l’aide d’une chambre optique
en Titane fixée dans le péroné du lapin (l’examen d’une
lame d’os vivant).

BRANEMARK a étudié chez le chien des implants en


Titane.

Le premier traitement chez l’homme a commencé en 1965 en


SUEDE. En 1981, ADELE publie des résultats satisfaisants.
III-Concept de l’ostéointégration

III-2 Définition
 C’est une jonction anatomique et
fonctionnelle directe entre l’os vivant
remanier et la surface l’implant mis en charge
Branemark 1985
 C’est une ankylose qui se traduit par une
stabilité clinique
 Radiologiquement c’est une apposition
osseuse directe mise en évidence sur le
pourtour de l’implant
III-Concept de l’ostéointégration

III-3 Réponse os implant


Selon Branemark toute préparation chirurgicale aussi
atraumatique soit elle ne peut éviter la création d’une
zone de nécrose au trait du forage
Cette zone de nécrose dépend de la T°de forage et de la VX
de l’os(peut s’étendre à 1 mm)
III-Concept de l’ostéointégration

III-3 Réponse os implant


La 1ére étape de la cicatrisation commence après
élimination du tissu nécrosé Le caillot sanguin accumulé entre
les 2 espaces va se calcifier
Un os néoformé va combler l’espace libre : os immature de
faible résistance aux F de mastication
III-Concept de l’ostéointégration

III-3 Réponse os implant


 Le remaniement osseux s’étend entre 3éme-18éme mois
 La surface de l’implant se couvre d’os lamellaire qui se
différencie en os haversien
 L’équilibre apposition résorption à l’interface os implant est
atteinte
III-Concept de l’ostéointégration

III-3 Réponse os implant


Pré requis pour l’obtention del’ostéointégration
Branemark
 Protocole en 2 temps
 Mise en nourrice de 3 à 6 mois
Révision du Pré requis pour l’obtention
del’ostéointégration
III-Concept de l’ostéointégration

III-3 Réponse os implant


Révision du Pré requis pour l’obtention de
l’ostéointégration

L’école Suisse Shoreder défendait l’implantation en un


temps
Travaux menés par:Szmukler,Buser 2004 ont montré
que le forage ne s’accompagnait pas nécessairement de
nécrose ainsi l’étape d’apposition peut commencer sans
passer par le remodelage ;l’os néoformé peut faire face aux
contraintes de la mastication.
III-Concept de l’ostéointégration

III-3 Réponse os implant


Révision du Pré requis pour l’obtention de
l’ostéointégration
 L’intégration de ces nouvelles données physiologiques au
n°clinique à permis de réduire le temps réservé à la
cicatrisation osseuse
 Mise en charge de l’implant ds les heures qui suit sa mise
en place
Balshi 2005,Tavarpanah 2007
III-Concept de l’ostéointégration

III- 4 Réponse osseuse menant à l’ostéointégration


III-4-1 Facteurs communs à la réparation osseuse

La réaction osseuse n’est pas spécifique à l’implant


Elle est commune à toute effraction du tissu osseuse
Les conditions nécessaires à la réparation osseuse sont:
 Surface stable
 Présence de cellules adéquates
 Nutrition
 Environnement biomécanique appropriée
III- 4 Réponse osseuse menant à
l’ostéointégration
 Les cellules participant à la néoformation osseuse :
 Les ostéoblastes
 Les ostéoclastes
recrutées par moelle osseuse , ou à partir des cellules
mésenchymateuses indifférenciées de la circulation sanguine
dans le site osseux
Le réseaux Vx apporte la nutrition à ces cellules en train de se
différencier (un site osseux saignant = + ostéogénique)
La réparation osseuse nécessite une stimulation mécanique
maitrisée
III- 4 Réponse osseuse menant à
l’ostéointégration
III-4-2 Typologie osseuse
La réponse osseuse autour d’un implant est différente selon la
nature de l’os ; os corticale ou os spongieux
Cassification de TRISI et RAO 1999
 Os dense
 Os normal
 Os de faible densité
III- 4 Réponse osseuse menant à
l’ostéointégration

III-4-3 Réponse osseuse de l’os spongieux


 Formation du caillot:
après mise en place de l’implant un caillot de sang se forme ds
l’espace libre entre le trait de forage et le matériaux
 La partie cellulaire contient ds GR les plaquettes et ds GB
 Le fibrinogène qui provient de la partie protéique
va absorber les plaquettes qui vont se dé granuler et libérer les
facteurs de croissances ; ces derniers vont attirer les cellules
indifférencies au n° du site de la plaie
III-4-3 Réponse osseuse de l’os spongieux

 Formation d’un réseau de fibrine:


 Un réseau de fibrine et mis en place après la formation
du caillot; suivi par une angiogénése qui permettra aux
cellules mésenchymateuses indifférencies d’arriver au n°
du site ou elles vont se différencier en suivant la lignée
ostéoblastique
Cette migration s’accompagne de traction des fibres
(provoque une rétraction) l’ostéogénése se poursuit de
conctact ou à distance.
III-4-3 Réponse osseuse de l’os spongieux

 Première apposition osseuse


 Ostéogénèse de contact
Les cellules ostéogéniques arrivent au contact de l’implant
Les odontoblastes secrètent une matrice qui va se minéraliser
immédiatement(équivalente de la ligne cémentaire pour le
remodelage) elle secrètent ensuite les fibres de collagénes
minéralisées .les ostéoblastes se transforment en ostéocytes
L’apposition se poursuit afin d’immobiliser l’implant.(centrifuge
et centripete)
III-4-3 Réponse osseuse de l’os spongieux

 Ostéogénèse à distance
Dans le cas ou la surface implantaire n’offre pas de rugosités les
fibres ne peuvent pas s’accrocher de la surface de l’implant les
cellules restent à distance de l’implant (implant lisse)
L’apposition osseuse se fera à partir des berges du trait de forage
Le processus continue comme précédemment
L’activité est centripète en produisant un os destiné à se remodeler
en os lamellaire puis haversien
III-4-3 Réponse osseuse de l’os spongieux

 Apposition osseuse et ostéointégration


Après apposition l’os fibrillaire passe par toutes les phases de
maturation et de remodelage
os lamellaire avec organisation des fibres de collagènes
puis un os haversien.
L’ostéogénése de contact ou à distance détermine le type
d’ostéointégration

De contact
trabéculisation (surface rugeuse )
à distance
rep par corticalisation lente (surface
lisse)
III-4-4 Réponse osseuse de l’os
cortical
La réponse osseuse est différente et l’effet des surfaces sur la
réponse osseuse corticale est moindre par rapport à l’os
spongieux
Pour obtenir une ostéointégration il faut passer par une
phase de résorption locale ;cette phase prend plus de temps
qu’au niveau de l’os spongieux


III-5 Réponse osseuse et facteurs locaux
Le contact os implant est influencé par ++ facteurs:
 La qualité osseuse;
 L’état de surface implantaire;
 Le matériaux implantaire et sa forme;
 La technique chirurgicale;
 Le temps de cicatrisation.
III-5-1 Réponse osseuse et qualité osseuse
 La pose d’implant dans un os dense type I
Permet une bonne stabilité primaire
 L’os alvéolaire de type III et IV possède un temps
de réparation + court que l’os dense de type I et II
 Avec des surfaces rugueuse la réponse est rapide
et efficace
III-5-2 Réponse osseuse et stabilité primaire
La stabilité primaire est un facteur déterminant pour
l’ostéointégration .La stabilité est en grande partie obtenue
au n° des parties marginales et apicale de l’implant engagé ds
la corticale . L’os spongieux à aussi un bon support pour
l’implant
Le max présente une corticale externe fine qui contribue peu
à la stabilité
III-5-3 Réponse osseuse et stabilité primaire

La région tubérositaire est peu dense ; les régions canine


zygomatique et pterygoidienne permette une bonne
stabilité primaire des implants ;la zone incisive aussi si le
canal incisif n’est pas trop large.
L’os mandibulaire comprit entre les foramens mentonniers
offre une bonne stabilité des implants.
III-5-4 Réponse osseuse et température de forage
 Une élévation de la température lors du forage provoque une
nécrose du tissu osseux au voisinage du trait de forage qui induit
la formation d’un tissu fibreux péri implantaireau lieu d’une
ostéo intégration.
 Une t° à 47° pend 1mn une nécrose cellulaire(Lundskog1972
 Une t° à 50°pend +1mn perturbe la réparation osseuse de
manière irréversible
 L’utilisation de forets tranchants, des vitesses de forage
appropriées (8001500), une série graduée de forets et une
irrigation abondante préviennent l’élévation thermique
excessive
III-5-5 Réponse osseuse et implant
 Biomateriau
Les implants sont fabriqués à partir de biomatériaux
métalliques et céramiques biocompatibles liée à la couche
d’oxyde qui les recouvre résistante à la corrosion.
Les plus connus sont:
 Le titane,
 l’alliage de titane
 le nobium ,
 le tantal ,
 le zirconium
 Forme de l’implant:
La forme la plus utilisée reste la vis pour ces qualités:
 recul clinique important
 Bonne stabilité primaire
 Bonne répartition des contraintes ds le tissu osseux

1. Implant cylindrique
2. Implant transgingival
3. Implant cylindrique à col évasé
4. Implant conique
5. Implant conique à col évasé
 Technique chirurgicale
Chirurgie a traumatique
irrigation abondante nécessaire (< 56° C)
utiliser des forets à diamètres croissants
III-6 Réponse osseuse consécutive à la mise
en fonction
 Implant en un temps :pas de perturbation des tissus
mous lors de la connexion prothétique
 Implant en 2 temps : perturbation des tissus mous
Avec perte osseuse crestale elle se stabilise dans les 3à4mois
 Etat de surface de l’implant :
La réponse tissulaire péri implantaire dépend des propriétés
physiques et chimiques de l’état de surface implantaire
 Implant rugueux = interface os/implant et ancrage de
l’implant ds l’os sont augmentés et l’ostéo intégration est
rapide (l’échecs primaires et secondaire sont faibles)
 Implant lisse = taux d’échecs élevé lors de la
cicatrisation (primaire et secondaire)
 Le traitement de surface à pour objectif d’améliorer la
rugosité et rendre la surface bioactive
 Etat de surface implant
III-6 Réponse osseuse consécutive à la mise en
fonction
L’implant est immobilisé dans le site osseux le pilier
prothétique est visse dans l’implant ,ce pilier
intermédiaire reçois la couronne .
La connexion du pilier au col de l’implant va induire
des réaction s au n° des tissus osseux et mous selon
que la connexion se fait au dessus ou en dessous de
la gencive
 L’implant en un temps
La perte osseuse à lieu pendant la cicatrisation elle
se poursuit après la mise en fonction mais elle est
plus faible
 L’implant en deux temps
La perte osseuse est très faible durant la phase de
mise en nourrice .c’est à partir de la pose du pilier
de cicatrisation que la perte crestale débute .
C’est une réaction physiologique de la mise en fonction
de l’implant

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