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• Son existence est due à la répartition des pouvoirs, durant le Haut-Empire, entre
le Sénat et l’Empereur. Par la suite, les empereurs accentuèrent leur contrôle sur
l’ensemble des finances du monde romain, et l’importance du fisc augmenta en
conséquence.
• à Rome un « fiscal » : il ne s’occupait pas des impôts, mais n’avait guère bonne
réputation puisqu’il s’agissait d’un juge qui pratiquait la torture. Le terme est
d’ailleurs resté, dans certains pays, comme l’Espagne, pour désigner les magistrats du
ministère public.
• Le mot « impôt » dérive directement d’un terme qui, déjà, supposait l’usage de la
force. L’impôt est en effet un dérivé du mot « imponere », qui veut dire, imposer.
• Aujourd’hui, imposer n’est pas seulement établir un impôt, au sens dérivé, mais, au
sens propre, c’est forcer quelqu’un à faire quelque chose, en l’occurrence à payer.
• Le mot « impôt » a d’ailleurs des dérivés évocateurs, ce qui va nous amener à parler
d’imposture. En France, le percepteur des impôts était à l’origine un « imposteur ».
Ce terme, qui n’avait rien de péjoratif, était une appellation officielle. Nous savons
qu’aujourd’hui, il désigne quelqu’un qui se comporte avec tromperie, et que
l’imposture est le mot qui désigne la tromperie elle-même.
• Définition de l’impôt
• Cela le distingue :
• – des redevances, qui sont réclamées en contrepartie d’un service public rendu et
généralement à un niveau proportionnel au montant de ce service (c’est le cas de la
redevance audiovisuelle) ;
• – des taxes qui, en principe, rémunèrent également un service mais sans lien de
proportionnalité avec le service rendu. La non-affectation des recettes fiscales
correspond à un principe budgétaire de la comptabilité publique.
• Le principe de l’égalité devant le service public, l’impôt n’en est pas le prix;
Cela implique:
La fonction de l’impôt
• Fonction financière
La fonction financière est la fonction classique de l’impôt. Elle consiste à alimenter les
caisses publiques en vue de la couverture des dépenses de l’Etat et des collectivités
territoriales (dépenses de souveraineté). Dans la conception de l’Etat providence le
rôle exclusif de l’impôt à évolué pour devenir un instrument de politique économique
et sociale.
• Fonction économique
La fonction économique de l’impôt est celle qui établi le lien entre fiscalité et
développement. En effet, dans les Etats modernes, la fiscalité est devenu un outil de
développement économique et de régulation des disparités à travers notamment
• Un encouragement à l’investissement
• Une juste redistribution des ressources
• L’incitation fiscale est faite sous forme d’avantages fiscaux contenus dans les
différents codes : code des douanes, code des impôts, code des investissements ….
• Fonction sociale
Deux critères essentiels peuvent être retenus pour la distinction entre impôt direct et
impôt indirect:
a) Critère économique
b) Critère juridique
L’impôt direct est perçu par voie de rôle nominatif (c'est-à-dire un document établi
par l’administration au nom de chaque contribuable et portant mention de la
matière imposable et de la somme due). L’impôt indirect est perçu sans rôle et
liquidé par le contribuable lui-même (cette distinction n’est pas cependant de portée
générale, puisque certains impôts directs sont perçus sans qu’il y ait émission d’un
rôle).
Définition
• La taxe sur la valeur ajoutée ou TVA est un impôt indirect sur la consommation. C'est
un impôt institué dans son principe en France par la loi du 10 avril 1954 à l'instigation
de Maurice Lauré, introduite au Maroc le 1er avril 1986.
• Selon l’article 87 du CGI La taxe sur la valeur ajoutée qui est une taxe sur le chiffre
d’affaires, s’applique :
3°- aux opérations obligatoirement imposables visées à l’article 89, effectuées par les
personnes autres que l’Etat non-entrepreneur, agissant, à titre habituel ou occasionnel
quels que soient leur statut juridique, la forme ou la nature de leur intervention.
1°- les ventes et les livraisons par les entrepreneurs de manufacture de produits
extraits, fabriqués ou conditionnés par eux, directement ou à travers un travail à
façon ;
2°- les ventes et les livraisons en l’état réalisées par :
a) les commerçants grossistes ;
b) les commerçants dont le chiffre d’affaires réalisé au cours de l’année précédente
est égal ou supérieur à deux millions (2.000.000) de dirhams.
c) les fabricants et prestataires de services dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au cours
de l’année précédente est égal ou supérieur à cinq cent mille (500.000) dirhams Abrogé par la
LF 2020
3°- les ventes et les livraisons en l’état de produits importés réalisées par les
commerçants importateurs ;
4°- les travaux immobiliers, les opérations de lotissement et de promotion
immobilière ;
5°-les opérations d'installation ou de pose, de réparation ou de façon;
6°- les livraisons visées aux 1°, 2°, et 3° ci-dessus faites à eux-mêmes par les
assujettis, à l’exclusion de celles portant sur les matières et produits consommables
utilisés dans une opération passible de la taxe ou exonérée;
7°- les livraisons à soi-même d’opérations visées au 4° ci-dessus à l’exclusion des
opérations portant sur les livraisons à soi-même de construction d’habitation
personnelle effectuées par les personnes physiques ou morales visées à l’article 274
mais qui reste redevable d’une Contribution sociale de solidarité (entre(60
et150)dhs le mètre carré pour les constructions dépassant 300 m carré sur
l’ensemble de la superficie ) sur les livraisons à soi-même de construction
d’habitation personnelle sauf exonération pour les logements n’excédant pas 300
mètres carrés couverts.
• 8°- les opérations d’échange:
• L'échange standard se présente sous deux formes : l'échange-vente et l'échange-
réparation.
1. l'échange-vente
• Quand l'échange de la pièce est effectué moyennant le paiement d'une soulte dont le
montant est fixé forfaitairement, l'opération s'analyse en une double vente:
• Dans cette hypothèse, il y a à la fois :
• - cession par le client d'une pièce usagée ;
• - cession au client d'une nouvelle pièce.
• Cette dernière cession est imposable sur la valeur de la pièce usagée augmentée de
la soulte. Mais si la nouvelle pièce est une pièce simplement réparée, le régime
d'imposition est celui des objets d'occasion,
2. l'échange-réparation.
• Quand l'échange consiste dans la reprise d'une pièce détachée normalisée en
mauvais état, et dans la vente au client d'une pièce identique rénovée, moyennant
le paiement d'une soulte dont le montant est déterminé d'après le coût des
réparations à effectuer sur la pièce en mauvais état, l'opération doit être regardée
comme une modalité de réparation, et non comme l'échange de deux objets
différents.
• Les redevables, qui pratiquent l'échange-réparation, sont imposables sur la somme
versée par le client, à l'exclusion de la valeur de la pièce usagée abandonnée par ce
dernier.
Application :
les éléments du prix hors taxe de la nouvelle camionnette sont les suivants:
Remise 3%
TAF:
Solution
• = 200.000 – 30.000
• = 170.000
• = 201.500
• 10°- les locations portant sur les locaux meublés ou garnis y compris les éléments
incorporels du fonds de commerce, les opérations de transport, de magasinage, de
courtage, les louages de choses ou de services, les cessions et les concessions
d’exploitation de brevets, de droits ou de marques et d’une manière générale toute
prestation de services ;
• 12°- les opérations effectuées, dans le cadre de leur profession, par toute personne
physique ou morale au titre des professions de :
c) vétérinaire.
• 10°- les locations portant sur les locaux meublés ou garnis y compris les éléments
incorporels du fonds de commerce, les opérations de transport, de magasinage, de
courtage, les louages de choses ou de services, les cessions et les concessions
d’exploitation de brevets, de droits ou de marques et d’une manière générale toute
prestation de services ;
• 12°- les opérations effectuées, dans le cadre de leur profession, par toute personne
physique ou morale au titre des professions de :
c) vétérinaire.
b) Opérations imposables par option
Peuvent sur leur demande, prendre la qualité d'assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée :
1°- les commerçants et les prestataires de services qui exportent directement les produits,
objets, marchandises ou services pour leur chiffre d'affaires à l'exportation;
2°- les fabricants et prestataires de services qui réalisent un chiffre d’affaires annuel
inférieur à cinq cent mille (500.000) dirhams 287;
3°- les revendeurs en l'état de produits autres que ceux énumérés à l’article91(I-A-1°, 2°, 3°
et 4°) ci-après ;
4°- Les personnes qui affectent des locaux à usage professionnel destinés à la location, autres que
ceux mentionnés à l’article 89-I-10°-a) ci-dessus
1.2 Exonérations
1 Les ventes, autrement qu’à consommer sur place, portant sur les biens de première
nécessité (pain, lait, dattes, sucre, produits de la pêche, viande fraîche ou congelée, l’huile
d’olive….
3 Les ventes et prestations réalisées par les petits fabricants et les petits prestataires qui
réalisent un chiffre d’affaires annuel égal ou inférieur à cinq cent mille (500.000) dirhams
5 Les opérations réalisées par les coopératives et leurs unions légalement constituées dont
les statuts, lorsque leurs activités:
- Ou lorsque leur chiffre d’affaires annuel est inférieur à dix millions (10.000.000) de
dirhams hors taxe sur la valeur ajoutée, si elles exercent une activité de transformation
6 Les prestations fournies par les associations à but non lucratif reconnues d’utilité
publique,,,
7 les opérations financière de l’Etat (opérations d’escompte, intérêts afférents aux avances
et aux prêts consentis à l’Etat…
8 les intérêts des prêts accordés par les établissements de crédit et organismes assimilés
aux étudiants de l’enseignement privé ou de la formation professionnelle et destinés à
financer leurs études
11 Les opérations réalisées par les centres de gestion de comptabilité agréés crées par la loi
n° 57-90 relative auxdits centres, pendant un délai de quatre ans courant à compter de la
date d’agrément
12 L’ensemble des actes, activités ou opérations réalisés par l’Office National des Oeuvres
Universitaires Sociales et Culturelles
Sont exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée avec bénéfice du droit à déduction:
1les produits livrés et les prestations de services rendues à l’exportation par les assujettis.
2°- les marchandises ou objets placés sous les régimes suspensifs en douane.
9°les activités de Bank Al-Maghrib à caractère non lucratif se rapportant aux missions qui lui
sont dévolues
10° opérations réalisées par les sociétés holding offshore et les banques offshore Abrogé par
la LF 2019
11° Les opérations de cession de logements sociaux à usage d’habitation principale dont la
superficie couverte est comprise entre cinquante (50) et quatre vingt (80) m2 et le prix de
vente n’excède pas deux cent cinquante mille (250.000) dirhams, hors TVA
12° les produits livrés et les prestations de services rendues aux zones d’accélération
industrielle ainsi que les opérations effectuées à l’intérieur ou entre lesdites zones
13° les biens et marchandises acquis à l’intérieur par les personnes physiques non
résidentes au moment de quitter le territoire marocain et ce pour tout achat égal ou
supérieur à deux mille (2.000) dirhams taxe sur la valeur ajoutée comprise.
14° autres
C) Régime suspensif
1° Les entreprises exportatrices de produits et/ou de services peuvent, sur leur demande
et dans la limite du montant du chiffre d’affaires réalisé au cours de l’année écoulée au titre
de leurs opérations d’exportation, être autorisées à recevoir en suspension de la taxe sur la
valeur ajoutée à l’intérieur, les marchandises, les matières premières, les emballages
irrécupérables et les services nécessaires auxdites opérations et susceptibles d’ouvrir droit à
déduction et au remboursement;
• 2 Règles d’assiette
Le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée est constitué par l’encaissement total ou partiel du
prix des marchandises, des travaux ou des services et sans considération de la date d’établissement
de la facture.
Les entreprises soumises à la TVA sur les débits doivent déclarer et liquider la TVA facturée
sur la période déclarative (mois) sans attendre l’encaissement des créances clients.
C) cas des importations
• Le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée est constitué, à l’importation, par le
dédouanement des marchandises.
D) cas particuliers
Faute de règlement financier, le fait générateur est constitué par la livraison des bien ou
l’exécution du service;
Pour les biens immeubles : le (F.G) se situe lorsque les conditions d’utilisation sont
réunies ( mise en service pour les équipements ou l’achèvement des travaux des
immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel)
les ventes autrement qu’à consommer sur place, portant sur les vins et les boissons
alcoolisées, sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée au tarif de cent (100)
dirhams par hectolitre.
Les livraisons et les ventes de tous ouvrages ou articles, autres que les outils,
composés en tout ou en partie d’or, de platine ou d’argent sont soumises à la taxe
sur la valeur ajoutée fixée à cinq (5) dirhams par gramme d’or et de platine et à 0,10
dirham par gramme d’argent.
1°- La taxe sur la valeur ajoutée qui a grevé les éléments du prix d’une opération imposable
est déductible de la taxe sur la valeur ajoutée applicable à cette opération.
• Les assujettis opèrent globalement l’imputation de la taxe sur la valeur ajoutée et
doivent procéder à une régularisation dans les cas de disparition de marchandise ou
lorsque l’opération n’est pas effectivement soumise à la taxe.
2°- Au cas où le volume de la taxe due au titre d’une période ne permet pas l’imputation
totale de la taxe déductible, le reliquat de taxe est reporté sur le mois ou le trimestre qui
suit.
Exemple:
Achats de MP :1.000
• Conditions de forme:
Doit être payée; toutefois, les redevables selon le régime des débits, le droit à
déduction prend naissance à l’expiration du mois suivant celui de l’acceptation de
l’effet commerce;
• Périodicité de la déclaration
- les contribuables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au cours de l’année écoulée
atteint ou dépasse un million (1.000.000) de dirhams ;
- toute personne n’ayant pas d’établissement au Maroc et y effectuant des opérations
imposables.
- les contribuables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au cours de l’année écoulée est
inférieur à un million (1.000.000) de dirhams ;
- les contribuables exploitant des établissements saisonniers, ainsi que ceux exerçant une
activité périodique ou effectuant des opérations occasionnelles ;
b) Formule de déduction
TVA due (m) = TVA facturée (m) – TVA récup/chges(m)-tva récup/immo (m) – crédit de
TVA (m-1)
Cas particuliers:
TVA due (janvier) = TVA facturée (janvier) – TVA récup/chges(janvier)- TVA récup/immo
(janvier) – crédit de TVA (décembre) – 1/5(TVA récup/chges(décembre 2013))
TVA due (janvier) = TVA facturée (janvier) – TVA récup/chges(janvier)- TVA récup/immo
(janvier) – crédit de TVA (décembre) – TVA récup/chges(décembre 2013))
Lorsque deux entreprises sont liées par un contrat pour la réalisation d’un marché clé
en mains et que le maître d’oeuvre importe en son nom tout ou partie des
fournitures prévues dans le contrat, la taxe sur la valeur ajoutée réglée en douane
ouvre droit à déduction chez l’entreprise qui a réalisé l’ouvrage.
Dans les cas de concentration, de fusion, de scission ou de transformation dans la
forme juridique d’un établissement, la taxe sur la valeur ajoutée réglée au titre des
valeurs d’exploitation est transférée sur le nouvel établissement assujetti ou sur
l’entreprise absorbante à condition que lesdites valeurs soient inscrites dans l’acte de
cession pour leurs montants initiaux
1°- les biens, produits, matières et services non utilisés pour les besoins de l’exploitation ;
3°- les véhicules de transport de personnes, à l’exclusion de ceux utilisés pour les besoins du
transport public ou du transport collectif du personnel des entreprises ;
4°- les produits pétroliers non utilisés comme combustibles, matières premières ou agents
de fabrication, à l’exclusion du :
- gasoil utilisé pour les besoins d’exploitation des véhicules de transport collectif routier des
personnes et des marchandises ainsi que le transport routier des marchandises effectué par
les assujettis pour leur compte et par leurs propres moyens ;
-gasoil utilisé pour les besoins d’exploitation des véhicules de transport ferroviaire des
personnes et des marchandises ;
8° - les livraisons et les ventes autrement qu’à consommer sur place, portant sur les vins et
les boissons alcoolisées; Abrogé par la LF 2020
9° - les achats de biens et de services non justifiés par des factures conformes aux
dispositions prévues à l’article 146.
10° N'ouvre pas droit à déduction pour les établissements de crédit et organismes assimilés,
la taxe sur la valeur ajoutée ayant grevé :
- les acquisitions de logements d’habitation destinés à la location dans le cadre du contrat
«Ijara Mountahia Bitamlik» ;
- les acquisitions destinées à être vendues dans le cadre des contrats «Mourabaha», «Salam»
et «Istisna’a»
11°la TVA n’est déductible sur les paiements en espèce que dans la limite de cinq mille (5000DHS
TTC des achats, travaux ou prestations de services par jour et par fournisseur et ce, dans la
limite de cent mille (50 000) DHS TTC desdits achats par mois et par fournisseur.
Application
• Soit une entreprise ayant effectué auprès de l’un de ses fournisseurs, des achats de
marchandises au cours du 1er trimestre 2019. Les montants de ces achats taxables
au taux de 20% sont réglés en espèces au cours du 1er trimestre 2019 comme suit :
• ü Janvier 2019
• En DHS
• Total = 52 105
• ü Février 2019
• En DHS
ü Mars 2019
• · TVA déductible :
• ü Janvier 2019 :
• · La TVA ouvrant droit à déduction dans la limite de 50 000 DHS par mois :
• ü Février 2019 :
• · La TVA ouvrant droit à déduction dans la limite de 5 000 DHS par jour :
• Le 1/2/2019 : 5 000
• Le 9/2/2019 : 5 000
• Le 10/2/2019 : 5 000
• Le 15/2/2019 : 5 000
• Le 20/2/2019 : 5 000
• Le 29/2/2019 : 5 000
• = 30.000
• · TVA ouvrant droit à déduction dans la limite de 5 000 DHS par jour :
• Un assujetti partiel est une personne assujettie à la TVA et qui réalise à la fois des
opérations imposables obligatoirement et/ou par option et des opérations sans droit
à déduction et/ou hors champ d’application, autrement dit des opérations mixtes.
• d.1 Principes:
Cas de biens ou services utilisés exclusivement pour des opérations situées hors
champ d’application de la TVA, cette dernière grevant les achats ne sera pas
déductible.
Cas de biens ou services à usage mixte – c’est-à-dire utilisés à la fois pour des
opérations imposables et non imposables à la TVA – la TVA sera déductible en
proportion de leur utilisation pour des opérations imposables
débours ;
cessions d'éléments d'actif ;
indemnités d'assurances.
Application:
L'achat par un assujetti d'une immobilisation a été grevé d'une taxe de 25.000 DH. Le
fait générateur de la déduction correspondante se situe au mois de janvier 2015.
L'entreprise qui a effectué cet achat est soumise au régime de la déclaration
mensuelle. Elle a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires HT total de 2.000.000 de
dirhams, ventilé comme suit :
Prorata = 93,67%
Prorata calculé à partir des éléments de 2014 est applicable aux taxes ayant grevé
les achats de 2015.
Ainsi, sur la déclaration du chiffre d’affaires relative au mois de janvier 2015 qui sera
déposée en février, l'assujetti pourra déduire au titre de l'achat susmentionné un
montant de : 25.000 DH x 93,67 %=23417,5
• On distingue:
Pour être qualifiée de « subvention directement liée au prix », la subvention doit remplir les
conditions cumulatives suivantes :
1ère condition - La subvention est versée par un tiers à celui qui réalise la livraison ou la
prestation: Une subvention complément de prix implique nécessairement la présence de
trois parties: • la personne qui accorde la subvention • la personne qui en bénéficie •
l'acheteur ou le preneur
3è condition - Elle permet au client de payer un prix inférieur au prix de marché ou, à
défaut, au prix de revient: Il faut donc comparer le prix pratiqué au prix du marché : c'est
lorsque la subvention permet de pratiquer des prix en dessous des prix du marché qu'elle
peut être considérée comme « directement liée au prix »
Application
• Une entreprise cède le 30 octobre 2015 une machine acquise le 1er avril 2012 pour
200.000 dhs (HT). Le prorata de déduction pratiqué en 2012 était de 85%. La durée
d’amortissement du matériel était de 10 ans et le taux de TVA de 20%
TAF:
• Solution
• Quatre années ou fraction d’années se sont écoulées entre le 1er avril 2012 et le 30
octobre 2015. soit:
Dans le cas d’acquisition d’une immobilisation, la déduction de la TVA pratiquée peut être
révisée lorsque au cours d’une période de 5 ans suivant l’année de l’achat, le prorata subit
une variation de plus de 5 points, ainsi:
Application
74% en 2011;
92% en 2012;
87% en 2013;
95% en 2014;
80% en 2015;
Et à 71% en 2016
• Solution
• En 2011, le prorata est devenu 74%, soit une baisse de 11 points, il y’a donc
reversement de TVA car la partie de l’activité ouvrant droit à déduction a baissée, le
montant du reversement est égale à:
• En 2016, la variation dépasse 5 points mais le délai de 5ans est dépassé, pas de
régularisation.
La loi de finances pour l’année 2013 a institué un régime particulier de taxation des
biens d’occasion par la modification des articles 96 et 104 et l’insertion d’un nouvel
article 125 bis au niveau du CGI régissant ce régime spécifique aux biens d’occasion.
a-Définitions
a-1-Biens d’occasion
Le bien d’occasion est un bien meuble corporel qui, sorti de son cycle de production,
suite à une vente a fait l’objet d’une utilisation, mais est encore propre à être
réemployé en l’état ou après réparation éventuelle.
a-2-Assujetti- revendeur
a-3-Assujetti –utilisateur
L’assujetti utilisateur est la personne qui utilise un bien meuble corporel pour les
besoins de son exploitation, c'est-à-dire pour les besoins de l'exercice de ses
activités économiques (ex : matériel et outillage industriels, matériel de transport,
matériel de bureau, etc). Il n'y a pas de condition de durée minimale d'affectation
aux besoins de l'exploitation.
• b-Ventes réalisées par les assujettis utilisateurs
• L’imposition concerne les opérations de vente de biens usagés faites par les
personnes qui les ont utilisés pour les besoins de leurs exploitations, c'est-à-dire les
biens meubles corporels qu’un assujetti utilise pour les besoins de l’exercice de ses
activités économiques tels que matériel et outillage, matériel de transport, matériel
de bureau….etc.
• La taxation doit être appliquée aux cessions de tous les biens mobiliers
d’investissement qui ont ouvert droit à une déduction, totale ou partielle, de la taxe
ayant grevé leur achat.
• Ainsi, le critère de taxation de la cession d’un bien d’occasion réside dans le seul fait
que ce bien ait ouvert droit à déduction de tout ou partie du montant de la TVA,
avant sa cession, que ce droit ait été effectivement exercé ou non.
• Cette possibilité est offerte à l’utilisateur assujetti lorsque la facturation de la TVA est
exigée par :
l’acquéreur des biens d’occasion en question, bénéficiant du droit à déduction;
• Les opérations de vente et de livraison des biens d’occasion effectuées par les
commerçants revendeurs, sont soumises aux règles de droit commun lorsque lesdits
biens sont acquis auprès des utilisateurs assujettis qui sont tenus de soumettre à la
taxe sur la valeur ajoutée leurs opérations de vente de biens mobiliers
d’investissement.
facturer la TVA sur le prix de vente de ces biens dès lors qu’ils ont opéré la
déduction de la taxe qui leur a été facturée ;
• a-1- Définition
des particuliers ;
des non assujettis exerçant une activité hors champ d’application de la taxe sur la
valeur ajoutée;
• Le prix unitaire du bien vendu étant connu, la base d’imposition est déterminée par
la différence entre le prix de vente et le prix d’achat d’un bien d’occasion. Cette
différence est considérée toute taxe comprise.
• Seule la marge bénéficiaire donne lieu à imposition. Lorsqu’au cours d’une période,
le montant des achats dépassent celui des ventes, l’excédent est ajouté aux achats
de la période suivante.
• Lorsque la marge brute est négative, l’assujetti revendeur ne dispose d’aucun droit à
restitution de la TVA au titre de la période concernée.
• Soit un assujetti revendeur dont le chiffre d’affaire total dépasse 2 000 000 de dirhams ;
• Cet assujetti réalise un chiffre d’affaire taxable inférieur à 1 000 000 de dirhams ;
• Il choisit d’être soumis au régime de la marge opération par opération, les prix unitaires
des biens d’occasion qu’il a acquis étant connus ;
• Marge brute HT
• Taxe due
• Marge brute HT
• Taxe due
• NB :
• - lorsque la marge brute est négative, l’assujetti revendeur ne dispose d’aucun droit à
restitution de la TVA au titre de la période concernée
• a-2-2- Globalisation
• Marge Brute = Total des Ventes du mois de janvier ou du 1er trimestre – Achat du
mois de janvier ou du 1er trimestre - Stock au 1er janvier.
• Marge brute annuelle résiduelle = (marge brute annuelle – marges brutes positives
déclarées en cours d’années)
• La marge brute annuelle est déterminée par la différence entre les ventes de l’année
et les achats annuels sortis.
• Cet assujetti réalise un chiffre d’affaire taxable inférieur à 1 000 000 de dirhams ;
• Le prix unitaire des biens d’occasion qu’il achète pour les revendre n’est pas connu ;
• • Tous les biens d’occasion qu’il a acquis sont soumis à l’état neuf au taux normal de
20% ;
• Marge brute
• NB :
• Marge brute HT
65 000 / 1,20 ........................................... = 54 170 DH
• Taxe due
• Marge brute HT
• Taxe due
A la fin du quatrième trimestre, sa déclaration doit porter sur la marge brute annuelle
résiduelle déterminée comme suit :
• Achats de l’année
• Ventes de l’année
• On aura ainsi :
• j-Régularisations
• Soit une entreprise qui procède à la cession, en date du 15/01/2013, d’un matériel de
transport acquis le 1er Mai 2010.Le prix d’achat de ce matériel est de 250.000 DH
TTC.
• Ainsi, elle est tenue de reverser au Trésor une somme égale au montant de la
déduction initialement opérée au titre dudit bien, diminuée d'un cinquième par
année ou fraction d'année écoulée depuis la date d'acquisition de ce bien.
• Cette régularisation doit intervenir dans les délais prévus aux articles 110 et 111 du
CGI.
• Toute personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée doit souscrire au service
local des impôts dont elle dépend, la déclaration d’existence prévue à l’article 148;
Déclaration mensuelle
• Toutefois, pour les contribuables qui effectuent leur déclaration par procédé
électronique prévue à l’article 155, celle-ci doit être souscrite avant l’expiration de
chaque mois.
Déclaration trimestrielle
• Toutefois, pour les contribuables qui effectuent leur déclaration par procédé
électronique prévue à l’article 155 ci-dessous, celle-ci doit être souscrite avant
l’expiration du premier mois de chaque trimestre
Butoir :
• La différence de taux;