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Thérapie génique-ALLAM
Thérapie génique-ALLAM
Dr Loubna Allam
Quelques Repères Historiques
Concept né en 1970 !
Rogers, New Scientist 1970; Friedmann et Roblin, Science 1972
Des médecins de l’hôpital Necker de Paris ont réussi à traiter par thérapie
génique quatre " enfants bulles " atteints de déficit immunitaire combiné sévère.
•
Une administration unique d’une version « corrigée » du gène
résulterait de façon définitive en une correction du déficit génétique et
en une correction de la maladie.
Introduire un nouveau gène pour pallier les effets d’un gène défectif (ex :
désordres héréditaires)
Selon les types de cellule affectés, on peut classer la thérapie génique en deux
grandes catégories : la thérapie de la lignée germinale et la thérapie de la lignée
somatique.
La thérapie de la lignée germinale consiste à modifier les cellules germinales
(cellules reproductrices), ce qui signifie que les modifications génétiques
subséquentes seront transmises à la descendance du patient.
Classifications
– Adénovirus,
– Rétrovirus.
Etape 2
Pour produire ces vecteurs viraux
on utilise des ¢ modifiées, les ¢
d’encapsidation.
Ces ¢ expriment, normalement, les
protéines virales formant la capside de
façon stable.
En l’absence de génome viral, elles ne
produisent que des particules virales
vides.
L’introduction dans ces ¢ d’une construction génétique : génome viral + gène thérapeutique
conduit à la formation de particules virales complètes contenant vecteur.
Quels vecteurs ?
Aujourd'hui, l'évolution de la thérapie génique repose essentiellement sur
le développement de systèmes de transfert de gènes.
Ils doivent être :
sûrs,
efficaces,
spécifiques à un type cellulaire,
capables de fonctionner dans des cellules qui ne se divisent pas en
assurant la stabilité de l'expression du gène d'intérêt thérapeutique.
De plus, leur production industrielle doit être fiable et rentable.
Quels vecteurs ?
Types :
• les vecteurs viraux = virus transformés = rétrovirus, adénovirus, et
AAV(virus associé à un adénovirus),
• les vecteurs non-viraux : il en existe deux classes principales :
l’ADN plasmidique et les vecteurs synthétiques (ADN nu, ADN
complexé à des lipides cationiques ou ADN condensé par des
polymères cationiques et inséré dans des liposomes).
• les méthodes physiques : électroporation et injection sans aiguille.
Quels vecteurs ?
• Vecteurs viraux sont particulièrement efficaces pour délivrer leur
information génétique (ADN ou ARN) dans des cellules spécifiques.
Aujourd’hui, approximativement 2/3 des protocoles cliniques des thérapies
géniques utilisent un vecteur d’origine virale.
• Pour le transfert de gènes chez l’Homme, les virus sont classés en deux
catégories :
– Lytiques : ont un cycle reproductif très court qui aboutit à la destruction
des cellules infectées
– Non Lytiques : qui sont produits par « bourgeonnement » des virions à
partir des membranes plasmiques des cellules infectées et pendant un laps
de temps prolongé.
Quels vecteurs ?
Les vecteurs non viraux :
Protection du gène
Absence de toxicité
Production aisée
Vecteur idéal
Production facile et reproductible
Concentration importante
Absence de pathogénicité liée à une potentielle insertion du vecteur
Absence d’induction d’une réponse immunitaire neutralisante
Ciblage par le virus de l’organe et/ou de la cellule adéquats.
Obtenir une expression efficace du gène d’intérêt
L’intégration est idéale pour une expression stable et une transmission
aux cellules filles
Vecteur idéal
Etape 3
Administration du vecteur
Il existe trois grands moyens d'administrer les vecteurs pour qu'ils transportent de
nouveaux gènes dans les cellules cibles.
Etape 3
Administration du vecteur
La troisième option est la thérapie de la lignée somatique in vivo, elle consiste à injecter le
vecteur portant le gène d'intérêt thérapeutique directement dans la circulation sanguine,
celui-ci devant atteindre spécifiquement les cellules cibles
Etape 3
Administration du vecteur
Le vecteur est injecté dans le courant sanguin et peut trouver
et insérer de nouveaux gènes uniquement dans les cellules pour
lesquelles il a été spécialement conçu. Bien qu'il n'existe
actuellement aucun traitement in vivo disponible, une percée
dans ce domaine rendra la thérapie génique fort attrayante. Dans
ce cas, le vecteur conçu pour traiter notre patient imaginaire
pourrait être injecté dans un vaisseau sanguin de son bras et se
rendrait jusqu'aux cellules du cerveau affectées!
Etape 4
Vérification de l’expression du gène thérapeutique
• Réversion spontanée
• Restauration d’une séquence sauvage ou moins délétère
• Thérapie génique
Bilan
Approches cliniques
Application à la thérapie génique
Les effets des anticorps sont multiples (bloquer un site fonctionnel, induire
une lyse anticorps dépendante via le complément, induire de la cytotoxicité
ADCC, induire de l’apoptose…)
Application efficace et validée dans de nombreux cancers hématologiques ou
solides
En général en association avec la chimiothérapie dont ils augmentent
l’efficacité
Ils peuvent être couplés à des isotopes radioactifs ou des toxines
Citons les anticorps anti-CD20, CD52, CD33, antiHER/neu, anti-VEGF (ne
cible pas directement la tumeur mais les vaisseaux tumoraux), anti-EGFR
Les applications cliniques : l'immunothérapie
Les applications cliniques : l'immunothérapie
Avantage principal :
-Guérir toutes maladies ayant une origine génétique( Cancer, Mucoviscidose...)
Inconvénients:
-Cette technique n'est pas encore totalement maîtrisée : l'allèle est inséré au
hasard
-L'efficacité est moindre
-Des maladies (leucémie...) sont apparus chez les patients après avoir eu affaire
à la thérapie génique.
Conclusion
Les stratégies thérapeutiques pour les maladies génétiques