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Thème

Transmission, variation et expression du patrimoine génétique


Chap. 1 Les divisions cellulaires des eucaryotes
Comment le matériel génétique est-il transmis au cours des divisions cellulaires ?

1. Composition et structure des chromosomes

Voir Rappels génétique collège + seconde - livre p. 42,43


Correction des rappels (fiche à trous distribuée à la prérentrée et disponible en pièce
jointe)

Bilan des rappels sur la structure de l’ADN :


Dans le noyau des cellules des eucaryotes, l’information génétique est portée par
les chromosomes.
Chaque cellule d’un individu de l’espèce humaine possède 23 paires de chromosomes.
Chaque chromosome est constitué d’ADN (1 molécule s’il est simple, 2 molécules s’il est
double). Chaque chromatide d’un chromosome est donc constitué d'une longue
molécule d'ADN associée à des protéines de structure.

Chez les eucaryotes, l’ADN subit une alternance lors du cycle de vie cellulaire :
 de condensation (pendant les divisions cellulaires), il apparait alors
sous la forme de « filaments »: les chromosomes,
 de décondensation (interphase), la molécule reste juste enroulée autour
de protéines appelées histones (regroupées en nucléosomes) et
constitue la chromatine.

La molécule d’ADN est constituée très nombreuses petites unités appelées, nucléotides (un
sucre : le désoxyribose + un groupement phosphate + une base azotée).
Il en existe 4 types complémentaires deux à deux par la base azotée :
A : nucléotide à adénine complémentaire avec T : nucléotide à Thymine
C : nucléotide à cytosine complémentaire avec G : nucléotide à Guanine
Ils sont assemblés en deux chaines (ou brins) enroulées en double hélice.
Cette structure est universelle à toutes les cellules eucaryotes (organismes dont les
cellules ont un noyau).
Chaque chromosome contient de nombreux gènes qui permettent la formation de molécules
qui déterminent les caractères héréditaires. Un gène peut exister en différentes
versions :les allèles
Les gènes sont constitués de longues séquences de paires de nucléotides organisés dans
un ordre précis. Cet ordre varie d’un gène à l’autre et d’un allèle à un autre. C’est ce qui
constitue l’information génétique, on dit qu’elle est codée.

Un individu est issu d’une cellule-œuf qui a subi des divisions successives. Mais malgré
cela, les cellules qui composent un individu contiennent toutes la même information
génétique sauf les gamètes qui n’en possèdent que la moitié (23 chromosomes).
Un peu de calcul…

Elément Taille
Diamètre moyen d’un noyau de cellule 5 µm
Diamètre moyen d’une cellule humaine 0,05 mm = 50 µm
Nombre de paires de nucléotides moyen dans
65 millions
un chromosome
Ecart entre deux nucléotides 0,34 nm
5 000 milliards
Quantité totale de cellules contenant de l’ADN
(30 000 Milliards en tout avec les
dans un être humain
hématies qui n’ont pas de noyau)

.
Bilan : L’immunité adaptative met aussi en place des cellules mémoire à longue durée
de vie (LB et LT) suite à un premier contact avec un antigène.
Ces cellules permettent une réponse secondaire à l'antigène, plus rapide et
quantitativement plus importante qui assure une protection plus efficace de
l'organisme vis-à-vis de cet antigène. L’organisme pourra alors éliminer l’agent
pathogène avant qu’il ne puisse induire de symptômes.
Ainsi, au gré des rencontres avec différents pathogènes, de nouveaux clones de
cellules mémoire sont créés, enrichissant le phénotype immunitaire de l’individu tout
au long de sa vie

1. La vaccination préventive

Act. 2 Les fondements de la vaccination préventive


correction

1. Un vaccin contient un agent pathogène atténué ou tué ou un fragment de cet agent


pathogène ou un ARN qui correspond à un antigène, inoffensif, du pathogène. Donc
le vaccin active le système immunitaire de l’individu par l’injection d’antigènes mais
non pathogènes (qui ne peuvent plus rendre malade)

La vaccination provoque une réponse immunitaire : production d’anticorps spécifiques et


permet la production de lymphocytes mémoire, le vaccin est immunogène.
Certains vaccins nécessitent des rappels qui réactivent la réponse immunitaire, permettant le
renouvellement du pool de lymphocytes mémoire. Chaque rappel provoque la production de
plus en plus importante d’anticorps. La réponse immunitaire sera donc très rapide et efficace
en cas de contact avec l’agent pathogène.
La vaccination repose donc sur la mémoire immunitaire.

2. L’agent pathogène responsable de la vaccine est très proche de celui de la variole.


En inoculant le pus d’une personne atteinte de vaccine à un enfant, Jenner inocule
donc l’agent pathogène à cet enfant. Cela entraîne une réponse immunitaire chez ce
dernier (mais les symptômes sont sans gravité, la vaccine étant une maladie bénigne
chez l’Homme). L’enfant va développer des lymphocytes mémoires dirigés contre cet
agent pathogène. Lorsque 2 mois plus tard, l’enfant est mis en contact avec le virus
de la variole, ses lymphocytes mémoires « reconnaissent » les antigènes de ce virus
(puisque proche de celui de la vaccine). Ces lymphocytes s’activent donc rapidement
et entraînent la destruction du virus et donc la protection de l’enfant.

(La vaccine utilisée par Jenner pour protéger la population de la variole a donné son nom au
principe de la vaccination).

3. Les vaccins, en plus d’antigènes de l’agent pathogène, contiennent des adjuvants


comme les oxydes d’aluminium.

L’adjuvant augmente l’efficacité du vaccin en stimulant la réponse immunitaire innée


nécessaire au déclenchement de la réponse immunitaire adaptative.

Bilan
La vaccination préventive exploite la mémoire immunitaire pour induire une protection
individuelle contre certains agents pathogènes. L’injection de produits
immunogènes (capables de déclencher une réaction immunitaire adaptative) mais non
pathogènes/inoffensifs (ex : virus atténué, molécules virales…) provoque la formation
d’un réservoir de cellules mémoires spécifiques dirigées contre l’antigène injecté.
L’adjuvant du vaccin aide à déclencher la réaction innée indispensable à la réaction
adaptative et ainsi permet d’augmenter l’efficacité du vaccin.
La vaccination améliore donc les capacités de défense des individus face à des antigènes
naturels, en modifiant leur phénotype immunitaire.
Des rappels sont parfois nécessaires pour obtenir et entretenir un stock suffisant de cellules
mémoires pour rester immunisé contre l’agent pathogène.

Voir TP 1 correction

1)La rougeole est une maladie très contagieuse, un malade contamine entre 15 et 20
personnes (R0), sa contagiosité dure une dizaine de jours.
Dans 30% des cas, des complications peuvent apparaître et être responsables du décès du
malade dans 3 à 6% des cas dans les pays en voie de développement. Dans le monde, le
chiffre descend à un decès sur 10 000 infectés.
Il n’existe pas de traitement pour lutter contre le virus responsable de la rougeole mais un
vaccin a été mis au point dans les années 1960.
Cette vaccination peut entraîner quelques effets indésirables plus ou moins rares et graves
mais n’entraîne pas de décès.
Elle a permis de diminuer drastiquement le nombre d’individus infectés et la mortalité liée à
ce virus. Cependant, depuis quelques années, des épidémies de rougeoles réapparaissent
en France.

2. La vaccination est la plus efficace s’il y a un rappel. La 1ère injection du vaccin a lieu
autour des 1 an et la 2ème avant 5 ans (entre 16 et 18 mois en France). Une
3ème injection (à 6 mois) peut être nécessaire chez les enfants à risque.
3. La recrudescence des cas de rougeoles peut être dues à une diminution des
vaccinations ou à des l’absence de rappel.
Calcul du pourcentage de couverture vaccinale nécessaire pour éviter la propagation
de la maladie A partir de l’équation de la courbe de tendance
Pour éviter une épidémie, il ne faut pas d’individus infectés donc y=0 :
y = a.x + b
x = (y – b) / a
x = (0 - 93,641)/ (-0,9686)
x = 96,7 %

On constate que pour que la maladie ne se propage pas dans la population, il est nécessaire
d’avoir un pourcentage de couverture vaccinale très important, ici supérieur à 95 %.

Bilan : La propagation d’une maladie contagieuse au sein d’une population dépend


directement de la proportion de sujets qui peuvent la contracter.
Ainsi, quand le pourcentage de personnes vaccinées contre une maladie est suffisamment
élevé, le risque de propagation de cette maladie devient très faible.
Les personnes vaccinées permettent de bloquer la circulation de l’agent infectieux.
Le taux de vaccination à partir duquel l’ensemble de la population est protégé (immunité
collective) s’appelle le taux de couverture vaccinale efficace.
En plus de son intérêt individuel (qui est bien supérieur aux risques encourus), la vaccination
apporte un bénéfice collectif en permettant la protection des individus les plus vulnérables
(notamment ceux qui ne peuvent pas être vaccinés).

1. L’immunothérapie, une nouvelle arme pour lutter contre les cancers.

Act. 3- L’immunothérapie, la thérapie du futur

L’amélioration des connaissances en immunologie et les progrès biotechnologiques


permettent le développement d’immunothérapies visant à moduler le fonctionnement du
système immunitaire pour lutter contre certains cancers.

Comment des procédés d’immunothérapie permettent-ils de lutter contre un cancer ?

Ressources : documents Manuel Nathan pages 424/425.

Document 1 L’immunothérapie, des enjeux sociétaux importants.


Ces traitements innovants améliorent la survie des patients et leur état de santé. Ils sont
porteurs de grands espoirs, mais suscitent également des interrogations. En France, une
immunothérapie coûte au moins 80 000 euros par an et par patient. A cause de ces coûts
conséquents, les traitements innovants restent limités à quelques types de cancers. Par
conséquent, malgré une innovation rapide dans ce secteur, l’impact budgétaire interroge la
capacité de la société à maintenir le développement et l’accès aux meilleurs traitements pour
tous les patients.
Consigne : Pour répondre au problème, vous présenterez, sous la forme de votre choix,
les différents procédés d’immunothérapie et leur mode d’action pour lutter contre les
cancers. Vous évoquerez également les enjeux sociétaux liés au développement de ces
procédés

Procédé Exemple
Obtention/Composition Mode d’action
d’immunothérapie d’utilisation
Cellules présentatrices
d’antigènes stimulées in
vitro (présentent les
antigènes Ag tumoraux) Activation du système
Vaccination Cellules tumorales rendues immunitaire pour détruire Cancer de la
thérapeutique inoffensives spécifiquement les cellules prostate
Virus modifié pour tumorales
produire les Ag tumoraux
Ag extraits de la tumeur à
traiter
Fixation sur les cellules
Cancer du
cancéreuses empêchant
sein…
Obtenus par des leur prolifération.
hybridomes (cellules Empêche la
immortelles) qui vascularisation des Tumeurs aux
Anticorps monoclonaux
produisent une grande tumeurs (et donc leur poumons, sein…
quantité d’Anticorps croissance)
spécifiques (identiques). Empêche la multiplication
cancer du
des cellules
colon……

Bilan : L’immunothérapie utilise le système immunitaire d’un individu malade pour


agir contre les cellules cancéreuses. Il existe différents procédés. La vaccination
thérapeutique consiste à inoculer à un malade des antigènes spécifiques de ses cellules
cancéreuses par exemple ou des cellules présentatrices d’antigènes spécifiques. Son
système immunitaire met ainsi en place ou amplifie une réponse immunitaire contre ses
cellules cancéreuses.
L’injection d’anticorps monoclonaux permet de bloquer la croissance de cellules
cancéreuses, ou stimuler la réponse immunitaire notamment. L’immunothérapie est un
champ de recherche aux implications sociétales importantes.

chap. 1 génétique :
calculs
jeudi 25 janvier 2024
.
II.Etude comparative des deux types de divisions cellulaires : mitose et méiose
voir TP1 chap 1 génétique
correction question A
Les cellules somatiques humaines contiennent 23 paires de chromosomes, elles sont
diploïdes (2n =46)
les cellules reproductrices humaines ne contiennent que 23 chromosomes, elles sont
haploïdes (n=23)
.
Voir stop motion
TABLEAU BILAN
Mitose Méiose
Cellules concernées/ Cellules somatiques : Cellules germinales : formation des
rôle dans l’organisme croissance, régénération des tissus gamètes
Nombre de division Une division Deux divisions
Cellule mère
Diploïde (2n) Diploïde (2n)
haploïde/diploïde
Cellules filles diploïdes (2n), le Cellules filles haploïdes (n): un
Cellules filles même caryotype que la cellule chromosome de chaque paire. Contient
haploïdes / diploïdes mère Conservation de l’info. l’ensemble des gènes mais la moitié des
génétique allèles
Reproduction
Reproduction conforme. Mêmes Reproduction non conforme. Allèles
conforme / non
allèles dans les cellules filles. différents dans les cellules filles.
conforme
Point commun
Les divisions sont précédées d’une réplication :
nécessaire avant les
passage d’une à deux chromatides pour le chromosome
divisions

Le cycle cellulaire désigne l'ensemble des phases de la vie d'une cellule jusqu’à sa division
en deux cellules filles (Interphase : phases G1, S, G2 ; mitose /méiose).
Lors de la mitose et de la méiose, les protéines des fuseaux mitotiques/méiotiques assurent
les mouvements des chromosomes : séparation des chromatides, alignement, migration …
Bilan du II savoir dans le TP1:

 Quand une cellule est diploïde (paires de chromosomes), quand elle est
haploïde (pas de paire)
 Quand les chromosomes sont doubles ou simples
 Schématiser et décrire les étapes de la mitose, de la méiose
 Connaitre l’évolution de la quantité d’ADN dans un cycle cellulaire avec
mitose/ avec méiose. Savoir reproduire les graphiques, et les
chromosomes aux différentes étapes des graphiques.
 Connaitre des techniques qui permettent d’observer les chromosomes en
méiose ou méiose au microscope (coloration, utilisation de racine,
observation facilitée dans le bout de la racine = méristème = zone de
croissance, observation de cellules reproductrices dans des organes
reproducteurs de fleurs ou animaux)
 Avoir compris les différences entre mitose et méiose, la notion de cycle
cellulaire.

.
III. Le mécanisme qui permet le passage des chromosomes simples à double en phase
S : la réplication de l’ADN
Voir TP2 chap 1 génétique
1/ Pour chacune des hypothèses historiques de Meselson et Stahl, recopier, dans le tableau,
les schémas de l’ADN après une réplication (sans la double-hélice) puis prévoir et
schématiser les résultats à la génération G2 après deux réplications et deux mitoses.
Calculer les proportions des 3 types de molécules d’ADN (ADN léger contenant uniquement
des 14N, ADN lourd uniquement des 15N, ADN hybride à la fois des 14N et 15N, aux
générations 1 et 2. Vous présenterez les résultats attendus dans le tableau.
2/ Réalisez la simulation des résultats de centrifugation de cellules et séparation des
molécules d’ADN pour la génération de départ (G0= tube1), après un cycle cellulaire (G1 =
tube 2), après deux cycles cellulaires (G2 = tube 3) de Meselson et Stahl d’après le
protocole. Schématisez ces résultats en les interprétant avec des légendes indiquant les
types d’ADN représentés.

3/ D’après ces résultats à différentes générations, obtenus par Meselson et Stahl (vos tubes
+ p. 45), quels modèles peut-on invalider ? Valider ? Justifier votre réponse.
Après le premier cycle cellulaire dans l'azote leger, les résultats de Meselson et Stahl indique
la présence de 100% d'ADN hybride, donc l'hypothèse de réplication conservative peut être
infirmée.
Après un deuxième cycle dans l'azote léger, les résultats montrent la présence de 50%
d'ADN léger et 50% d'ADN hybride, donc l'hypothèse dispersive peut être invalidée, et
l'hypothèse conservative validée.
La réplication est donc semi-conservative.
4)
Réplication de l’ADN au microscope électronique à transmission x1000
Réplication de l’ADN au microscope électronique à transmission x1000

répliquée

5) voir animation réplication

.
Bilan : Pendant l’interphase, au cours de la phase S, le doublement de la quantité
d’ADN est permis par la réplication semi-conservative.
Dans un premier temps, la molécule d'ADN s'ouvre (œil de réplication) libérant les
deux brins matrices. Chaque coin d’un œil de réplication se nomme une fourche au
niveau de laquelle se fixe un complexe enzymatique, l’ADN-polymérase, qui va alors
synthétiser la moitié manquante (brin néoformé) en associant des nucléotides libres
selon la règle de complémentarité des bases. (A avec T , C avec G).

Ce phénomène préserve donc la séquence initiale de nucléotides, par copie conforme


de l’ADN.
La molécule d’ADN simple de départ est ainsi répliquée, il y a maintenant 2 molécules
d’ADN identiques.
Elles peuvent se condenser et former des chromosomes qui peuvent maintenant
entrer
-en mitose pour former des cellules filles qui seront des clones de la cellule mère
(même patrimoine génétique/allèles)
ou
- en divisions de méiose pour former les gamètes avec la moitié du patrimoine
génétique / moitié des allèles.

6) Exercice de calcul sur la vitesse de réplication


On cherche le temps nécessaire à la réplication du chromosome d’une bactérie E. Coli.
t=d/v
d= 4,7.106 paires de nucléotides.
La vitesse de réplication chez cette bactérie est de 1000 paires de bases par seconde.
Donc t= 4,7.106 /1000 = 4700 secondes soit environ 1h18minutes
b/
d = 65.106 paires de nucléotides
V = 100 pb
Donc t = 65.106 /100 = 650 000 soit environ 180 heures
c/ L’écart entre la valeur calculée dans la question précédente et la valeur réelle
s’explique par le fait que la réplication dans les cellules humaines a lieu à partir de
plusieurs points et non un seul comme chez la bactérie.

7) Utilisation dans les biotechnologies : PCR = clonage de l’ADN qui permet d’étudier
certains gènes (police scientifique, OGM, recherche médicale….)
Utilisation d’une ADN polymérase résistante aux hautes températures : la Taq polymérase
Après un cycle à partir d’une molécule d’ADN, on obtient 2 copies.
Qui repartent dans le cycle (2 cycles= 22), on obtient 4 copies.
Qui repartent dans le cycle (3 cycles = 23) , on obtient 8 copies.
Etc ….
Donc le nombre de copies = 2n , n étant le nombre de cycle.
Par exemple 10 cycles 210 = 1024 copies après 10 cycles
230 = 1 073 741 824 copies après 30 cycles

Exercice type 2 du bac (étude de documents/ application des connaissances)


Intro :
La réplication permet de doubler la quantité d’ADN dans la cellule. On cherche à montrer
que les résultats de l’expérience de Taylor confirment que la réplication est bien semi-
conservative.
Développement :
Les documents représentent les résultats d’une expérience de marquage radioactif de l’ADN
grâce à Thymine radioactive. L’observation des points noirs marquent la présence de la
radioactivité, donc de T*.
J’observe qu’après la première réplication dans le milieu avec T*, les 2 chromatides des
chromosomes observés sont radioactives.
Or je sais que la réplication de l’ADN, en phase S, est semi conservative. L’ADN polymérase
se fixe sur l’ADN, sépare les 2 brins et place face à chaque nucléotide, le nucléotide
complémentaire. On obtient 2 molécules d’ADN jumelles formée d’un brin « matrice » et d’un
brin «néoformé ». Ces 2 molécules constituent les 2 chromatides des chromosomes qui
entrent en mitose.

T*
Je peux donc schématiser :
On peut donc voir que les deux chromatides contiennent bien des T*, donc qu’elles sont
toutes les deux radioactives comme dans le résultat de Taylor. Pour l’instant les résultats
confirment bien une réplication semi-conservative.
Après un nouveau cycle sur un milieu avec T non radioactive, on observe que les
chromosomes sont constitués d’1 chromatide radioactive et d’1 chromatide non radioactive.
On sait qu’après la division de mitose, la cellule contient un chromosome simple (c’est-à-dire
une des chromatides du chromosome précédent) . Elle recommencera un nouveau cycle
cellulaire.
Si on schématise de nouveau, les molécules avant et après la réplication, on obtient
Il reste donc une seule chromatide contenant de la T radioactive dans le chromosome après
la réplication du deuxième cycle cellulaire comme ce qu’on observe dans les résultats de
l’expérience de Taylor. Cela confirme encore une fois que la réplication est bien semi-
conservative.
Conclusion :
Les résultats de L’expérience de Taylor permettent bien de prouver que la réplication est
semi-conservative. Les thymines radioactives étant bien intégrées dans les deux brins
néoformés lors de la première réplication, et n’étant plus présents que dans un seul lors de
la deuxième réplication, Il y a bien dans chaque nouvelle molécule d’ADN formée, un ancien
brin et un nouveau brin.

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