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UNIVERSITÉ DE LA FONDATION

BISSERETH UNIFOB

DANS LE CADRE DU COURS : Didactique

Professeur : Ladouceur

Devoir préparé par : Préval Audrinord

Niveau : Licence

Date de remise Aout 2022


Plan

1-Introduction

2-Loi sur l’éducation

3-Les lettres

4-La musique

5-Gymnastique

6-La musique sportive

7--L’éphébie

8-L’éducation des femmes

9-L’éducation des filles

10-Les études supérieures

Sujet : « La finalité de l’éducation à Athènes».

Finalité, définition : En philosophie, selon Wikipédia, la finalité est le caractère de ce qui a


une fin. (La finalité d'un couple peut par exemple être de se marier).

1-Introduction

Du point de vue éducatif, les pays européens ont chacun pour sa part la façon de concevoir
l’éducation, même s’ils ont certains points de rencontre quelque part. Ainsi à Athènes, la
Capitale de la Grèce, il y avait une éducation tout à fait particulière, un enseignement qui lui est
propre, qui se développe à des niveaux divers et franchit plusieurs étapes. Cela va susciter la
présence de grands orateurs et philosophes. A cet effet, comment peut-t-on présenter « La finalité
de l’éducation  à Athènes? » Au moyen de certains commentaires et des recherches beaucoup
plus approfondies, on espère trouver des arguments nécessaires en vue de parler de cela de façon
brève et concrète.

2-Loi sur l’éducation

Les Athéniens n'eurent pas, comme les Spartiates, un système national d'éducation réglé par la
loi dans tous ses détails. Le législateur n'avait donné que quelques préceptes généraux ; Solon
avait dit : « Les garçons doivent avant toute chose apprendre à nager et à lire ; les pauvres
doivent ensuite être exercés à l'agriculture ou à une industrie quelconque, les riches à la musique
et à l'équitation, et s’adonner à la fréquentation des gymnases, à la chasse, à la philosophie ». Le
soin d'élever les enfants était confié aux parents. Bien que, dans la démocratique Athènes, les
inégalités de fortune et de position sociale, entre les citoyens de condition libre, fussent moins
considérables que dans les Etats modernes, elles existaient néanmoins, et exerçaient leur
influence sur le degré d'instruction reçu par les enfants. Le fils d'un artisan ne dépassait guère les
connaissances les plus élémentaires en lecture, écriture et calcul ; le fils du citoyen riche, au
contraire, ayant à sa disposition tout le loisir et toutes les ressources nécessaires, pouvait remplir
dans toutes ses parties le programme d'une éducation complète, développant à la fois le corps et
l'intelligence ; lui seul devenait un véritable citoyen, réalisant dans sa plénitude le type de
l'Athénien contemporain de Périclès.

À Athènes, contrairement à Sparte, l’éducation des enfants est une affaire privée, qui relève donc
de la famille. Cependant, la loi exige que les enfants reçoivent une éducation élémentaire : ceux-
ci, chaque année, doivent passer des examens et peuvent recevoir des récompenses.
Les écoles, privées (mais surveillées par des magistrats), sont tenues par des maîtres rémunérés
par les parents. Ne recevant aucune subvention, les écoles constituent une lourde dépense pour
les familles ; cependant, la plupart des cités, même petites, avaient leur école, et l’on considérait
volontiers que l’analphabétisme était une tare insupportable pour un citoyen.
Les enfants y sont amenés par un esclave. Peu considérés, souvent pauvres, les maîtres font
régner une discipline brutale.
L’éducation athénienne comprend trois parties : les lettres, la musique et la gymnastique.

3-Les lettres
Dès l’âge de 7 ans, l’enfant est confié un grammatiste qui lui enseigne la lecture, l’écriture,
quelques éléments de calcul. Assis sur un tabouret, l’enfant tient sur ses genoux des tablettes de
bois enduites de cire ; il écrit au moyen d’un stylet, de métal ou d’ivoire, pointu d’un côté et
arrondi de l’autre pour lui permettre d’effacer.
L’étude des lettres proprement dites comprend l’apprentissage par cœur des textes d’Homère,
d’Hésiode, de Solon, des recueils de préceptes ou de sentences. À partir de l’époque
hellénistique, on étudie aussi des textes d’Euripide et de Ménandre.
À partir du IVème siècle, s’ajoutent du dessin et un peu de géométrie.
4-La musique
L’enseignement musical est donné par un cithariste : l’enfant apprend à jouer de la lyre et de la
flûte, à déclamer en s’accompagnant de la lyre, et à chanter.
5-Gymnastique
L'éducation gymnastique des enfants se faisait dans les palestres (de palê, lutte), établissements
généralement construits aux frais de la cité. Les élèves étaient groupés en plusieurs divisions,
suivant leur âge. L'un des maîtres, le paeedotribe, présidait aux exercices corporels ; un autre,
le sophroniste, exerçait la surveillance morale ; les aliptes ou « oigneurs » étaient des aides dont
les fonctions consistaient entre autres à frotter d'huile le corps des jeunes gens. Après avoir passé
par un certain nombre d'exercices préliminaires, les élèves apprenaient le pentathle ou le «
quintuple combat », qui comprenait le saut, la course, le jet du disque, le jet du javelot, et la lutte.
L'entrée des palestres était interdite aux hommes faits.

6-L’éducation sportive
Elle a lieu à la palestre, terrain à ciel ouvert entouré de portiques et dirigé par un pédotribe ; mais
l’enfant n’y accède guère avant douze ans, et ne s’entraîne sérieusement qu’à partir de 14 ans :
c’est une préparation à l’éphébie.
7- L’éphébie
Véritable institution à Athènes, l’éphébie constitue un rite de passage qui transforme le jeune
homme – les filles ne sont pas concernées – en adulte et en citoyen.
Dès l’âge de 18 ans, le jeune homme est inscrit sur le registre du dème (ou canton) ; s’il est
reconnu athénien (de père et de mère athéniens) il prête serment, et durant une année, il apprend
le maniement des armes (combat d’hoplites, armes de siège). La seconde année, il est envoyé
dans les garnisons de l’Attique, et participe à des travaux tels que fortifications, construction de
ponts…
À l’issue de cette formation, il passe un examen, la docimasie qui le déclare apte, et fait de lui un
citoyen.

8-L’éducation des femmes

L'éducation des femmes se faisait à la maison, dans le gynécée. La mère enseignait à sa fille à
filer, à tisser, à coudre, l'instruisait dans tous les travaux domestiques. Mais l'éducation
intellectuelle des jeunes filles était généralement nulle. Il y avait sans doute, à Athènes, des
femmes exercées dans la musique et dans les lettres ; mais elles appartenaient à la classe
des hétaïres, ou à celle des musiciennes esclaves, joueuses de flûte, danseuses, etc. Quant aux
femmes mariées, de condition libre, on peut juger de ce que devaient être les connaissances
qu'elles avaient à acquérir, par ce tableau que trace Xénophon des devoirs d'une maîtresse de
maison : « Recevoir et distribuer les provisions, veiller à ce qu'elles soient de bonne qualité, faire
faire les vêtements avec la laine des bestiaux, dresser au travail les femmes esclaves, activer leur
paresse, mettre de l'ordre dans la maison, serrer et conserver les bijoux, les riches tapis, les
ornements de toilette, compter, garder, vérifier les objets qui ne servent qu'aux jours de fête et de
gala, avoir l'œil sur l'unique porte de communication entre l'appartement des hommes et le
gynécée, pour éviter les relations intempestives entre les esclaves des deux sexes. » Tel était
l'idéal d'une femme athénienne.

Il n'entre pas dans le cadre de cet article de parler des destinées d'Athènes après la perte de son
indépendance, lorsqu'elle fut devenue, par les nombreuses écoles qu'y ouvrirent les philosophes
et les rhéteurs, et l'affluence des jeunes gens de tous pays, l'équivalent d'une de nos villes
modernes d'université. Ernest Renan, dans son Saint Paul, a tracé en quelques pages brillantes le
tableau de cette vie d'études qui fit d'Athènes, jusques à Constantin et à Julien, le centre le plus
lumineux de la culture antique.

9-L’éducation des filles


Tout ce qu’on disait tout au début concerne évidemment les garçons. Les filles, elles, sont
cantonnées à la maison, auprès de leur mère, qui leur enseigne à devenir des maîtresses de
maison.
10-Les études supérieures
Elles sont commencées avant l’éphébie, elles se poursuivent surtout après ; on considérera
d’ailleurs assez vite que l’éphébie est en fait le premier degré des études supérieures, et au
IIIème siècle, alors qu’elle perdra son caractère obligatoire et que les pauvres en seront exclus, on
lui adjoindra quelques rudiments d’études humanistes.
L’enseignement supérieur proprement dit consista d’abord dans celui des Sophistes :
apprentissage de la rhétorique et de l’argumentation, dispensé par des professeurs-vedettes qui
faisaient payer très cher leurs leçons.
À partir du IVème siècle, l’enseignement supérieur commence à s’organiser : des orateurs comme
Isocrate, des philosophes comme Platon créent de véritables écoles : la plus importante fut
d’abord l’Académie platonicienne ; puis la plupart des philosophes créèrent la leur : le Lycée
d’Aristote, le Jardin d’Épicure, le Portique des Stoïciens…
Ces écoles allaient constituer un embryon d’Universités, qui se développeront dans la plupart des
cités hellénistiques : Athènes bien sûr, mais aussi Pergame ou Alexandrie, avec parfois une
forme de spécialisation ; ainsi Alexandrie brilla particulièrement pour la médecine.

Définitivement, à Athènes, l’éducation entre dans plusieurs domaines et se fait de différentes


manières, selon l’âge et le sexe… Elle comprend trois parties : les lettres, la musique et la
gymnastique. Ainsi, l’enfant, à l’âge de 7 ans, il apprend la lecture, l’écriture et quelques
éléments de calcul, il apprend le sport à partir de 14 ans. A 18 ans les jeunes hommes
s’inscrivent dans un registre, sous condition, une fois sélectionnés, ils apprennent à manier des
armes. Les femmes, elles-mêmes, sont enseignées à la maison, les filles sont aussi cantonnées à
la maison auprès de leurs mères. L’enseignement supérieur proprement dit consista d’abord dans
celui des Sophistes : apprentissage de la rhétorique et de l’argumentation, dispensé par des
professeurs-vedettes qui faisaient payer très cher leurs leçons. Un peu plus tard, l’éducation des
athéniens se développera et prendra de nouvelles orientations.
Bibliographie
Sources :
Wikipédia : définition de la finalité

Coupe de Douris, musée de Berlin : loi sur l’éducation (google)

Coupe de Douris, mussée de Berlin : Les lettres, la musique, la gymnastique, éducation sportive et les études
supérieures (google)

Edition électronique : L’éducation des femmes et des filles (google)

(Voir Socrate, Platon, Xénophon. - Voir aussi Spartiates).

Auteur : James Guillaume (recherches effectuées à partir de l’internet)

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