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La newsletter pour décideurs
[ 3 MARS 2011 – N° 8 ]

Actions contre l'AIP

Une erreur historique !
Le projet d'Accord interprofessionnel (AIP) a
été paraphé le 18 janvier 2011 par tous les
membres du Groupe des 10, syndicats et
employeurs. Ce faisant, ils ont indiqué que ce
texte constituait pour eux un bon compromis.
Depuis, le destin de cet AIP nous est connu :
deux syndicats l'ont rejeté. Le gouvernement a
ensuite formulé une proposition de médiation
sur laquelle un accord n'a pas davantage pu
être trouvé de sorte que, en toute logique, il
est revenu au gouvernement de trancher. Bien
entendu, nous aurions préféré que le gouverne-
ment applique ce projet d'AIP dans son inté-
gralité et sans modifications, mais la situation
politique en a décidé autrement.
Malgré tout, certains syndicats persistent dans
leur volonté de faire grève. Manque total de
sens des responsabilités ou réitération d'une
erreur historique ? Les deux à la fois.
Tout d'abord parce qu'on remet ainsi en ques-
tion le modèle social tellement porté aux nues
par ces mêmes syndicats qui, aujourd'hui,
engagent des actions. Cela revient en quelque
sorte à scier la branche sur laquelle on est
assis. Nous devrions pourtant avoir tiré les
leçons de l'Histoire. Dans les années 1970 et
1990, nous avons connu le même phénomène :
des syndicats en grève ont provoqué l’accéléra-
tion du dérapage salarial pour voir ensuite la
réalité économique leur revenir en pleine face
comme un boomerang, sous la forme d’un chô-
mage massif et d’un dérapage des finances
publiques. Nous en payons encore la facture
aujourd’hui !
Deuxièmement, une affirmation est fondamen-
talement fausse pour ce qui a trait aux
salaires. J'entends les militants clamer : 0,3%,
c'est beaucoup trop peu. C'est étrange, car
l'augmentation exacte des salaires s'élève à
4,2%, en l'occurrence l'indexation de 3,9%
prévue par le CCE (dépassée entre-temps), à
laquelle vient s'ajouter 0,3% supplémentaire
en 2012. Les travailleurs de Volkswagen en
Allemagne, pour leur part, ont accepté, à la
satisfaction générale et sans grève, un accord
de 3,2% (inflation comprise). Chez nous, les
indexations ne comptent manifestement plus
comme augmentations salariales… Comme si,
lors de chaque saut d'index, l'employeur rece-
vait du Père Noël une petite bourse destinée à
financer l’adaptation des salaires. Mais le Père
Noël n'existe pas. Pour couvrir le coût de l'in-
dexation, les entreprises doivent d'abord
gagner l'argent nécessaire en produisant et en
vendant davantage.
En troisième lieu, j'ai eu affaire à une définition
pour le moins curieuse du terme 'compromis', en
l'occurrence 'tout recevoir mais ne rien céder'.
Les employés, dont le statut, à l'aune euro-
péenne, s'apparente à un premier grand cru
classé, refusent de lâcher le moindre lest, mais
exigent que des améliorations soient négociées
pour tous les travailleurs.
Les militants qui s'élèvent contre
l'AIP menacent de mettre en péril
la compétitivité de nos entreprises
et, partant, l'emploi.
Désolé, mais ce n'est pas ce que le Petit Robert
entend par 'compromis'. Si l'on s'en tient à ce
qu'édicte cet éminent dictionnaire, un compro-
mis entre le statut ouvrier et le statut employé
est 'un arrangement dans lequel on se fait des
concessions mutuelles' – en somme, c'est une
convention en vertu de laquelle chacun renonce
à une partie de ses principes.
Bref, les militants qui s'élèvent contre l'AIP
optent pour l'instabilité, portent préjudice à
l'image de notre pays en cette période où il est
essentiel d'attirer le moindre investisseur. Et ils
menacent de mettre en péril la compétitivité de
nos entreprises, avec toutes les conséquences
que cela aura pour l'emploi. Personne ne peut
trouver son compte dans un tel scénario !
PIETER TIMMERMANS,
ADMINISTRATEUR – DIRECTEUR GÉNÉRAL

À ÉPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

RANDSTAD AWARD 2011> L’employeur le plus attractif
peine à trouver du personnel La Belgique, pays le plus mondialisé
> LES PME ET L'EUROPE > Le Small Business Act révisé
donne un nouvel élan aux PME
> Une nouvelle directive européenne
DÉLAIS DE PAIEMENT
combat les mauvais payeurs
re
1place La Belgique est encore toujours le pays le plus mondialisé
du monde, selon le 'KOF Index of Globalization' de l’école
polytechnique de Zurich. Cette excellente nouvelle montre
l’importance, pour un pays aussi ouvert, de rester attractif
pour les investissements étrangers.

HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959 www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 8 — 3 MARS 2011 ]
> LES PME ET L'EUROPE
Le Small Business Act révisé donne un nouvel
élan aux PME
Le Commissaire européen en charge de
l’Industrie et de l’Entrepreneuriat, Antonio
Tajani, vient de procéder à la révision du Small
Business Act (SBA), la stratégie européenne
qui, par le biais d’un grand nombre d’initia-
tives, vise à renforcer les PME pour leur per-
mettre de se développer et de créer des
emplois.
Depuis son adoption en 2008, d’importantes
avancées ont été réalisées au travers d’actions
concrètes, telles que l’adoption de la directive
sur les retards de paiement, la réduction des
coûts et du temps nécessaires à la création
d’une entreprise ou encore l’ouverture d’un
ACTION FEB
> À la Commission des
sociétés cotées
Lors de sa dernière réunion, la Commission
des sociétés cotées de la FEB a entendu
Vincent Van Dessel, CEO et président
d’Euronext Brussels, sur la fusion prochaine
entre la Deutsche Boerse et Nyse Euronext.
L’objectif de l’opération est de créer le plus
grand marché mondial, de réaliser des écono-
mies de près de 300 millions EUR, tout en
maintenant les ancrages nationaux, comme la
place de Bruxelles. Par ailleurs, Thierry Lhoest
et Sonja D’Hollander, respectivement directeur
adjoint et conseiller à la Commission bancai-
re, financière et des assurances (CBFA), ont
présenté deux études récentes. La première a
trait au respect, par les sociétés cotées, des
nouvelles obligations de publication imposées
par le Code belge de gouvernance d’entreprise
nouveau Centre pour les PME de l’UE en
Chine.
L’analyse démontre, cependant, que les résul-
tats obtenus varient considérablement d’un
État membre à l’autre. De nouvelles mesures
sont, dès lors, proposées afin de donner un
nouvel élan au SBA. Il s’agit, par exemple,
d’améliorer l’accès au financement pour les
PME et de mettre en place un 'test PME' lors
de l’évaluation des propositions législatives (*).
On épinglera encore plusieurs mesures visant
à encourager l’internationalisation des PME
ainsi que la nomination d’un 'Monsieur PME' :
Daniel Crespo, directeur général adjoint à la
DG Industrie et Entreprise, qui veillera à la
mise en œuvre concrète du SBA dans les 27
pays de l’UE. Un 'Monsieur PME national'
devrait également être nommé dans chaque
État membre.
La FEB se félicite de ce soutien impor-
tant au développement des PME. Au sein de
l’UE, 23 millions de PME représentent 67% de
la main-d’œuvre du secteur privé. L’économie
européenne dans son ensemble est, dès lors,
tributaire de la capacité des PME à récréer les
emplois perdus durant la crise.
Arnaud Thysen – at@vbo-feb.be
(*) Voir
http://ec.europa.eu/enterprise/policies/sme/
small-business-act/index_fr.htm
2009 et la seconde concerne les transactions
effectuées sur les titres des sociétés cotées
par leurs dirigeants ('dealing codes'). Près de
90% d’entre elles ont un 'dealing code'.
Toutefois, 53% des codes ne contiennent pas
d’informations sur l’interdiction d’effectuer des
transactions à court terme.
Christine Darville – cda@vbo-feb.be
> Les avocats face à la
‘class action’
L’Ordre des Barreaux francophones et germa-
nophone de Belgique (OBFG) organisait le 17
février dernier son congrès sur le thème ‘La
valeur ajoutée de l’avocat’. Le congrès propo-
sait une réflexion sur l’extension du périmètre
de la profession d’avocat au travers de ses nou-
veaux domaines d’intervention et missions nou-
velles. La FEB participait au débat sur le rôle
> DÉLAIS DE PAIEMENT
Une nouvelle directive
européenne combat les
mauvais payeurs
La nouvelle directive du 16 février 2011 rela-
tive à la lutte contre le retard de paiement
dans les transactions commerciales a été
publiée le 23 février 2011. Pour la première
fois, un cadre légal européen est instauré, qui
définit les délais de paiement à respecter par
les entreprises et les autorités publiques. Ainsi,
les entreprises doivent s’acquitter de leurs fac-
tures dans les 30 jours si le contrat ne stipule
rien. Elles peuvent, d’un commun accord,
convenir d’un délai allant jusque maximum 60
jours, pouvant encore être prolongé si cette
possibilité est prévue contractuellement et si
ce n’est pas 'manifestement inéquitable' pour
le créancier. En ce qui concerne les pouvoirs
publics, le paiement dans les 30 jours est la
règle générale. Ce délai peut néanmoins être
prolongé par une disposition expresse dans le
contrat, pour autant que cela se justifie objec-
tivement, mais il ne peut jamais excéder 60
jours. Cette directive doit être transposée en
droit belge au plus tard le 16 mars 2011.
La FEB juge positive cette nouvelle
réglementation. Un encadrement légal des
délais de paiement est en effet nécessaire et
il est opportun que cela se fasse à l’échelle
européenne en vue de favoriser l’harmonie plu-
tôt que la concurrence entre États membres.
Des mesures doivent également être prises au >
de l’avocat dans le cadre des 'actions grou-
pées' et des 'actions de groupe'. Les récents
débats liés à l’introduction, en droit belge,
d’une voie de recours collectif ont souvent mis
en avant le rôle nuisible que les avocats joue-
raient dans ce type de procédures, en rappe-
lant les pratiques abusives des avocats
américains dans les procédures de 'class
action'. Sans stigmatiser le rôle de l’avocat, il
faut oser dire qu’il existe, à tout le moins, un
sérieux conflit d’intérêts dans le chef de l’avo-
cat lorsque ce dernier plaide pour l’introduc-
tion d’un système d’actions collectives qui,
comme on le sait, risque de multiplier le
nombre de recours en justice.
Charles Gheur – cg@vbo-feb.be
 [ INFOR FEB 8 — 3 MARS 2011 ]
> RANDSTAD AWARD 2011

L’employeur le plus attractif peine à trouver du personnel

Le 24 février dernier, Techspace Aero, le constructeur aéronautique et cours de l’année écoulée par manque de candidats. Dans certains sec-
spatial liégeois, a été élu l’employeur le plus attractif de Belgique. Une teurs, ce phénomène touche même une entreprise sur deux (voir gra-
enquête réalisée par Randstad auprès de 12.000 personnes révèle que phique). Les entreprises se profilent dès lors en proposant toute une
près de 57% des répondants qui connaissent l’entreprise aimeraient y gamme d’incitants financiers, tels que le deuxième pilier et une assu-
travailler. La bonne marque d’employeur de Techspace Aero, mais aus- rance hospitalisation, mais aussi des incitants qualitatifs tels que des
si de Deme et de GlaxoSmithKline, est due entre autres à la sécurité horaires flexibles et le télétravail. Elles s’intéressent particulièrement
d’emploi, à la santé financière et à la bonne ambiance de travail qui y aux salariés de plus de 50 ans. 6 entreprises sur 10 essaient de les
sont offertes. La FEB, partenaire depuis quelques années du Randstad maintenir au travail en ayant recours au travail à temps partiel, ainsi qu’à
Award, souligne l’intérêt d’une marque d’employeur forte et est d'avis une charge de travail et à des conditions de travail adaptées.
que celle-ci gagnera encore en importance au cours des prochaines Le lauréat du Randstad Award 2011 est le premier à reconnaître
années. Une enquête qu'elle a récemment menée auprès de 560 la difficulté de trouver des candidats appropriés. Techspace Aero doit
employeurs laisse apparaître l’imminence d’une âpre guerre des talents. même recruter à l’étranger. Il est manifeste que les nombreuses diffi-
Ainsi, une entreprise sur quatre a dû retirer ses offres d’emploi au cultés qu’éprouvent les entreprises belges à pourvoir à leurs emplois
vacants freinent la croissan-
Au cours de l'année écoulée, votre entreprise a-t-elle dû retirer des offres
ce. La FEB plaide donc pour
d'emploi par manque de candidats ?
(Source : enquête FEB, 2011) la poursuite de l’activation
Une entreprise sur du marché du travail et pour
une correction fondamenta-
quatre a dû retirer ses
le du Pacte de solidarité
offres d’emploi au entre les générations.
49%
cours de l’année
Klaas Soens – ks@vbo-feb.be
écoulée par manque
29%
23%
17%
21% 24% de candidats.

Production Construction Commerce de détail Commerce de gros Services Toutes entreprises

> niveau national contre les mauvais payeurs.
Ainsi, la FEB plaide pour l’introduction, en
droit belge, d’une injonction de payer les
dettes incontestées et pour la mise en place
d’un guichet national auquel les entreprises
peuvent s’adresser en cas de problèmes
concernant les délais de paiement.
Stefaan Verhamme – sv@vbo-feb.be
> ASSURANCE-CRÉDIT
l’assurance-crédit et du 'credit management',
de réduire la marge inutilisée des limites de
crédit et, enfin, de garantir la pérennité de la
relation entre l’assureur et l’assuré. Pour y par-
venir, le code de conduite prévoit, entre autres,
que les entreprises assurées transmettent acti-
vement des informations à leur assureur-crédit
(utilisation des limites de crédit, information
sur le client, etc.) et mènent une politique de
crédit saine. Les assureurs-crédit sont encou-
ragés à communiquer le rating des débiteurs
(et la motivation de celui-ci), à accroître la
transparence du mode de fixation des prix et à
définir une stratégie précise pour modifier les
limites de crédit, sur la base de critères objec-
tifs et de dispositions contractuelles
Au cours de la crise, de nombreuses
entreprises ont subi des réductions significa-
tives de leurs limites d’assurance-crédit, voire
des annulations. La FEB a dès lors rapidement >

Plaidoyer pour un code

de conduite en
assurance-crédit
Le Credit Management Think Tank 2015 a pré-
senté ses travaux le 16 février dernier. Créé à
l’initiative du courtier spécialisé en assurance-
crédit – Crion –, ce groupe de réflexion regrou-
pe des 'credit managers', des CFO, des
professeurs et d’autres parties prenantes. Les
résultats de ses travaux ont été consignés dans
un code de conduite dont l’ambition est entre
autres d’encourager la concurrence dans le
secteur de l’assurance-crédit, d’accroître la
transparence, de souligner l’importance de
Ce mois-ci dans Forward, le magazine de la FEB
• 100e Journée internationale de la femme.
Toujours pas d'équilibre
• Colette Dierick (ING) : une nouvelle architecture pour
un meilleur service
• Warning! Women only edition
• Patricia Klein : 'L'ancrage social est dans l'ADN
de Danone'
• Spécial : Bioplastiques et chimie verte
Plus d’info : www.feb.be (publications > Forward)
[ INFOR FEB 8 — 3 MARS 2011 ]

AGENDA Specialised Study Programme (LL.M.) in Competition Dates and theme : Venue : FEB, Brussels
Law and Economics 11, 18, 25 March: Information & Inscription :
The Procedural and www.brusselsschoolofcompetition.eu,
This course is divided into 12 'learning blocks': with 15 hours of taught Institutional Framework of EU info@brusselsschoolofcompetition.eu
seminar for each learning block, this programme seeks to offer the Competition Enforcement
strongest possible training in the various disciplines of competition From 12.30 p.m. to 6.30 p.m.
policy. From October 2010 to June 2011.

Éco-chèques et bonus collectif simplifiés Dates et lieux : Contact : Laurent Sempot,

28 mars 2011– 9h à 12h30 – T 02 515 09 83, F 02 515 09 15,
La FEB, en collaboration avec le CRFRT, organise deux séances Leonardo Hotels, Wavre ls@vbo-feb.be
d'information autour de ces deux thèmes. 29 mars 2011 – 9h à 12h30 –
FEB, Bruxelles

Date et thème : Lieu : FEB, Bruxelles

3e édition de la Social Academy
29 mars – 14 h : Intérêt Contact : Nathalie Petit, T 02 515 09 64,
La 3e édition de la Social Academy, ce cycle de formation de 7 après- stratégique de la sécurité F 02 515 09 15, np@vbo-feb.be
midis sur différents aspects de la concertation sociale, poursuit sa et du bien-être au travail Info & Inscription : www.feb.be, rubrique
route. Les sessions ont lieu d’octobre 2010 à mai 2011. Social Academy

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> œuvré pour une amélioration de l’accès à l’as- 50+ en crédit-temps et interruption de carrière vs. prépension (Source : Onem)
surance-crédit. Elle a ainsi plaidé pour la sup-
18.000
pression de la taxe sur l’assurance-crédit et
16.000
pour le système Belgacap, deux requêtes qui
14.000
ont abouti. Les événements des dernières
12.000
années devront être évalués en temps utile et
10.000
il faudra identifier les leçons que les parties
8.000
peuvent en tirer. Cette nouvelle initiative don-
6.000
ne une impulsion décisive en ce sens.
4.000
Frederic Teerlynck – ft@vbo-feb.be 2.000
0
50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 ans

> FIN DE CARRIÈRE Crédit-temps/interruption de carrière 50+ (2009) Prépension (2010)

Stabilisation de la pré-
pension, mais beaucoup
de crédit-temps en plus
Le Service public fédéral Sécurité sociale a
révélé la semaine dernière des chiffres dont il
ressort que l’âge de la prépension augmente
lentement. Alors qu’on comptait 48.000 quin-
quagénaires prépensionnés en 2006, ils ne
sont plus aujourd’hui que 39.000. En
légal de la pension des femmes. Le Pacte de
solidarité entre les générations de 2005 a
donc entraîné une stabilisation de la prépen-
sion, mais pas une baisse. Dans le même
temps, le crédit-temps partiel a connu une
explosion parmi les plus de 50 ans grâce à son
attrait accru. Ce serait une bonne chose si
ces travailleurs à temps partiel étaient moins
nombreux à prendre leur prépension ou quit-
taient le marché du travail plus tard, mais ce
L’objectif principal du Pacte de soli-
darité entre les générations était l’allonge-
ment de la carrière, en vue d’assurer un
meilleur équilibre entre le nombre d’actifs et
d’inactifs. À ce jour, on constate que le taux
d’emploi des plus de 55 ans est passé de
32% à 35%, tandis que la facture de la sécu-
rité sociale s’est fortement alourdie : de 1,6
milliard EUR de prépension et de crédit-temps
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

pour les plus de 50 ans en 2005 à 2,1 mil-

revanche, chez les sexagénaires, on note une n’est pas le cas. Entre 56 et 60 ans, le recours liards EUR en 2010. Le crédit-temps ne s’est
augmentation de 64.000 à 78.000, en raison au crédit-temps diminue de 75%, tandis que donc pas substitué à la prépension, il s’y est
notamment du relèvement progressif de l’âge la prépension triple ! ajouté. Des adaptations doivent dès lors être
apportées d’urgence tant à la prépension
qu’aux crédits-temps.
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15 Klaas Soens – ks@vbo-feb.be
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L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de l'écosystè-
me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue économique.