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Véronique Nahoum-Grappe
Nous avions utilisé la notion de « violence comprendre ce que nous avions tenté de désigner
extrême » à propos de la guerre en ex-Yougosla- grâce à ce terme de « violence extrême ». À
vie (Nahoum-Grappe 1993). Après une enquête savoir une catégorie de crimes, non seulement
ethnologique effectuée auprès de réfugiés sur le particulièrement graves, mais aussi différents
terrain 1, il désignait pour nous à l’époque ce qui quant à leur sens sur le terrain des autres pra-
ne pouvait être compris seulement en termes de tiques de violence : la cruauté ici semble faire
violence politique de guerre, à savoir toutes les partie du programme que l’on désignera par la
pratiques de cruauté « exagérée » exercées à l’en- suite du terme « purification (ou nettoyage) eth-
contre de civils et non de l’armée « ennemie », nique » (« ethnic cleansing » en anglais ; tra-
qui semblaient dépasser le simple but de vouloir duction littérale du mot čišćenje, qui signifie pré-
s’emparer d’un territoire et cisément « nettoyage »).
d’un pouvoir. Véronique Nahoum-Grappe est anthro- Le crime cruel et absurde
de notre étude, il nous est apparu que les textes de concrète, factuelle : ce point de vue est celui de
grande littérature pouvaient être lus anthropologi- l’ethnographe qui traque les conditions maté-
quement et que, bien souvent, leur contenu tra- rielles, les postures des corps, les gestes en temps
gique repose sur cet écart entre violence et réel. En effet, sans ce temps de la description,
cruauté que nous tentons de cerner ici. descriptions multipliées et croisées, vérifiées par
l’historien bien sûr, qui est aussi celui du témoi-
Guerre et crime, l’évidence gnage, on ne peut toucher la « vérité » d’un
d’une différence crime.
Témoignage de Miot,
On peut lire sous la plume de Chateaubriand écri-
commissaire adjoint des guerres
vant l’histoire des campagnes napoléoniennes la
pendant la campagne d’Égypte
phrase suivante : « Le ciel punit la violation des
droits de l’humanité » (Chateaubriand, 1973, 2,
Le 20 ventôse (10 mars 1799) dans l’après-midi,
p. 101). Il faisait référence ici à un horrible mas-
les prisonniers de Jaffa furent mis en mouvement
sacre de prisonniers désarmés commis sur ordre
au milieu d’un vaste bataillon carré formé par les
de Napoléon en Syrie le 10 mars 1799. L’idée de
troupes du Général Bon. Un bruit sourd du sort
crime contre l’humanité qui était en germe dans qu’on leur préparait me détermina, ainsi que
la pensée des lumières, exprimée juridiquement beaucoup d’autres personnes, à suivre cette
par la déclaration des droits de l’homme de la colonne silencieuse de victimes pour m’assurer si
Révolution française, se retrouve dans le Projet ce qu’on m’avait dit était fondé. Les Turcs, mar-
de paix perpétuelle de Kant : « La communauté chant pêle-mêle, prévoyaient déjà leur destinée ;
plus ou moins étroite qui s’est généralisée entre ils ne versaient point de larmes […] Arrivés enfin
les peuples de la terre en est arrivée au point que dans les dunes de sable au sud-ouest de Jaffa, on
la violation d’un droit en un lieu de la terre est les arrêta auprès d’une mare d’eau jaunâtre.
ressentie en tous » (Kant (1795) 1986, 3, 353). Alors, l’officier qui commandait les troupes fit
Mais l’expression « violation des droits de l’hu-
vieillard respectable, dont le ton et les manières éviter le trépas, s’élançaient les uns dessus les
annonçaient un grade supérieur, je le vis faire autres, et recevaient dans les membres les coups
creuser froidement devant lui dans le sable mou- dirigés au cœur et qui devaient sur le champ ter-
vant, un trou assez profond pour s’y enterrer miner leur triste vie. Il se forma puisqu’il faut le
vivant : sans doute il ne voulut mourir que par la dire, une pyramide effroyable de morts et de
main des siens. Il s’étendit sur le dos dans cette mourants dégouttant le sang, et il fallut retirer les
tombe tutélaire et douloureuse, et ses camarades corps déjà expirés pour achever les malheureux
adressant à Dieu des prières suppliantes, le cou- qui, à l’abri de ce rempart affreux épouvantable,
vrirent bientôt de sable et trépignèrent ensuite sur n’avaient point été encore frappés. Ce tableau est
la terre qui lui servait de linceul, probablement exact et fidèle, et le souvenir fait trembler ma
dans l’idée d’abréger le terme de ses souffrances. main qui n’en rend point toute l’horreur. « La vie
Ce spectacle qui fait palpiter mon cœur et que je de Napoléon opposée à de telles pages explique
peins encore trop faiblement, eut lieu pendant l’éloignement que l’on ressent pour lui », ajoute
l’exécution des pelotons répartis dans les dunes. Chateaubriand. L’auteur s’est rendu sur les lieux :
Enfin, il ne restait plus de tous les prisonniers, « j’ai fait le tour de la tombe, jadis monceau de
que ceux placés près de la marre d’eau. Nos sol- cadavres, aujourd’hui pyramide d’ossements » et
dats avaient épuisé leurs cartouches, il fallut frap- quelques lignes après vient la phrase… « Le ciel
per ceux-ci à la baïonnette et à l’arme blanche. Je punit la violation des droits de l’humanité » (Cha-
teaubriand, 1973, 2, p. 99-101).
ne pus soutenir cette horrible vue, je m’enfuis
pâle et prêt à défaillir. Quelques officiers me rap- Le droit de la guerre est violé, l’ordre du
portèrent le soir que ces infortunés, cédant à ce massacre n’a pas de raison, et l’auteur précise que
mouvement irrésistible de la nature qui nous fait rien ne menaçait le futur empereur qui aurait pu
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le conduire à un tel acte, que nul désir de ven- des faits qui tient à sa description détaillée par des
geance, nul contexte sensé ne pouvait aider à la témoins oculaires dignes de foi, car c’est au creux
compréhension de la décision d’un tel massacre. de cette vérité morale inscrite dans les quelques
La gratuité du crime est un argument de sa heures de la scène que se définit la nature du
cruauté. L’inégalité du rapport de force, accrue crime commis. Nous avons vu que la cruauté ici
elle aussi par la soumission des victimes désar- est liée à sa gratuité et à son injustice, elle s’ac-
mées qui n’ont donc plus le statut de soldats croît avec l’impunité et rend le témoin amer et
ennemis, la jeunesse et la vieillesse de certaines imprécateur. La logique de la malédiction est ici
d’entre elles, leur héroïsme, leur peur, tous ces requise lorsqu’en s’ouvrant une voie d’injustice,
traits concourent à définir le crime et non la le tyran « s’ouvre en même temps une voie de
guerre. Les soldats français répugnent à cette perdition… ». Mais sa visibilité et donc sa dési-
mission, les témoins défaillent. Chateaubriand gnation dans l’espace public ne tiennent qu’à
n’est pas le seul à être indigné, déçu. Napoléon l’écoute d’un récit, facilement étouffé. Laisser du
tombe de son piédestal à cause de sa cruauté. Les champ au récit de cruauté qui prend en compte
corps des victimes, leurs postures, les définissent les détails physiques et matériels de la scène est
comme des êtres humains dans leurs faiblesses et la condition nécessaire de sa perception, de « sa
leur héroïsme : piétiner un être respecté, « trépi- vérité morale » et donc juridique.
gner » sur la terre qui recouvre le corps encore
vivant d’un vieillard vénéré, pour le sauver en le Violence et cruauté :
tuant, offre le souvenir d’une scène inimaginable. phénoménologie d’un écart
Quiconque a entendu des témoignages de survi-
vants à des massacres de masse connaît ce Nous posons ici la question d’une différence
moment effroyable du récit sans échappatoire, le entre deux gestes violents, ou deux sens possibles
contraire du film qui se termine bien. C’est l’in- d’un même geste de violence, du point de vue de
justice qui est la fin de l’histoire, c’est l’impossi-
leurs descriptions concrètes, ethnographiques,
bilité de l’accepter, alors que c’est fait. Un retour,
saisies en situation et dans leur contexte, et non
De Launay, arraché de sa cachette après avoir teur pour expliquer ses choix : « Ces têtes,
subi mille outrages, est assommé sur les marches d’autres que je rencontrai bientôt après, changè-
de l’Hôtel de Ville ; le Prévôt des marchands, rent mes dispositions politiques. J’eus horreur des
Flesselles, a la tête cassée d’un coup de pistolet festins de cannibales, et l’idée de quitter la France
[…]. Tout cet événement, si misérable ou si pour quelque pays lointain germa dans mon
odieux qu’il soit en lui-même, lorsque les cir- esprit. » (id., p. 220).
constances en sont sérieuses et qu’il fait époque, Le piège du narcissisme rétrospectif (seul
ne doit pas être traité avec légèreté : ce qu’il fal- notre auteur se dresse, criant « brigands », au
lait voir dans la prise de la Bastille (ce que l’on ne mépris de sa vie sans doute etc.) est assez banal
vit pas alors) c’était, non l’acte violent de l’éman- pour pouvoir être déjoué. Pour notre propos ici
cipation d’un peuple, mais l’émancipation même, – comparer deux souvenirs et en saisir les cadres
résultat de cet acte. » Chateaubriand ([1849] descriptifs respectifs –, le texte suffit : aux histo-
1973, I, p. 217). riens d’en travailler l’assise.
Le passage sur la prise de la Bastille articule
Pouvoir voir, réellement ou après coup, dans descriptions et considérations. Ces dernières effa-
le spectacle des événements (jugés négativement cent la réalité matérielle de la scène aux yeux du
en eux-mêmes par un auteur engagé dans la réac- souvenir (notamment l’épisode de la tête « fra-
tion) leur sens politique qui marque « l’époque », cassée » d’un coup de pistolet) pour privilégier
et pouvoir appréhender leurs « circonstances son sens historique. Et le second passage sur les
sérieuses » : voilà qui change toute l’éthique de la têtes vues de la fenêtre effectue un arrêt sur
perception. Il y a des dégâts, voire du saccage, l’image atroce, et choisit la description de l’hor-
des « excès » peut-être, mais ces violences sont reur toujours investie dans une image du corps
comme réduites et partiellement renvoyées dans martyrisé, qui empêche toute conclusion sur le
l’ombre de ce qui ne vaut pas la peine d’être sens de l’action. En effet, le sens attribué au geste
investi de significations. violent en efface partiellement la violence.
Maintenant la deuxième scène, où le spec- La différence de statut entre les deux récits
tacle physique et matériel des objets produit une
liens de parenté ou de proximité sociale avec le que le crime de cruauté touche : il est non seule-
véritable ennemi politique. Mais lorsque la culpa- ment destructible et mortel, mais il est aussi un
bilité de l’ennemi est pensée comme collective et objet privilégié du crime de profanation.
se transmet par contamination aux proches, ce qui
est perçu à l’extérieur ou plus tard comme La matière du sacré
cruauté arbitraire est posée comme juste violence
par les acteurs. On voit ici que la question de la L’expérience du rapprochement physique
cruauté dans le champ politique est liée à la avec le monde réel où se déroule la scène est par-
construction culturelle du corps de l’ennemi, plus fois nécessaire à sa compréhension. Parfois, un
ou moins collectif. Dans le souvenir de Chateau- écrit, une image, un document, produisent cet
briand, le spectacle, au travers d’une fenêtre du effet de réalité toujours lié à une modification des
masque de l’horreur, anéantit le sens historique outils de compréhension. Comme lorsque l’on
du contexte. visite un camp de concentration nazi, et que tout
L’atrocité n’offre plus de place à la moindre à coup, à cause de ce rapprochement physique
compréhension, lorsqu’elle est perçue comme avec la machinerie architecturale du crime contre
outrée et insensée, barbare, « un festin de canni- l’humanité, on découvre avec effroi ce que l’on
bales » – autant partir chez les vrais Indiens, ce savait par cœur.
que fera le jeune Chateaubriand pour d’autres rai- Le concept de « la violence » est théorique,
sons aussi.
mais la scène des violences réelles est hors d’at-
Il est évident que pour un historien ou un
teinte de cette production théorique, son « bloc
sociologue de la pensée politique, ce souvenir de
d’abîmes », selon le beau titre donné par Annie
l’auteur ne suffirait pas comme explication à sa
Lebrun à son travail sur Sade, produit un vertige
« réaction » politique ; tout au plus est-il une jus-
qui déstabilise toute posture.
tification rétrospective. Mais ce qui nous inté-
resse ici, ce sont les différentes manières de lire Lorsque l’on utilise les termes « excès »,
l’irruption de la violence collective dans la rue, « bavures », « erreurs » pour désigner certains
épisodes de grande violence produite par le poli-
lée à ne plus pouvoir se protéger de son propre du travail d’Olivier Razac sur l’histoire politique
fonctionnement organique, sont autant de voies des barbelés (Razac, 2000), outil et signe emblé-
possibles où l’inconfort extrême de la détention matique du totalitarisme du XXe siècle. Des bar-
marque le début d’une profanation. Un exemple, belés « enguirlandés de merde » barrant la
le 9 avril 1945, Georges Petit est déporté : lucarne du wagon plombé ne seraient peut-être
pas jugés représentables, même dans un théâtre à
« Au départ de Compiègne, nous avions été entas-
l’extrême pointe de l’avant-garde. Pourtant, cette
sés par cent par wagon […] Plus nous nous éloi-
image insupportable définit l’inscription du tota-
gnions de Compiègne, plus la chaleur et le
litarisme dans le réel, dans sa production de lai-
manque d’air s’accroissaient. Tout le monde vou-
deur sociale et de souffrance esthétique au sens
lait se tenir debout et, recherchant l’air frais, ten-
littéral du terme, appréhender par tous les sens.
tait de se rapprocher des lucarnes malgré les guir-
Le crime contre l’humanité vue sous l’angle de la
landes d’excréments qui garnissaient les barbelés
première scène réelle commence toujours avec
posés dans les ouvertures (car il fallait bien vider
une première agression du décor, du contexte,
de temps en temps l’unique tinette qui subvenait
qui, en touchant à la dignité de la présence phy-
à nos besoins). Ces décorations nauséabondes
sique, produit un effet de souillure. Avant l’hor-
tempéraient mes tentatives de déambulation entre
reur elle-même, il y a une aura de l’horreur, son
les corps pressés et je finis par ne plus chercher
paysage de barbelé, son « odeur de merde »…
l’air de ce côté. Avais-je le pressentiment de ren-
Mais si la question des barbelés merdeux n’a
trer dans le royaume de la merde ? En tout cas ce
aucune incidence théorique sur la pensée, pour-
premier signe reçut d’amples confirmations tout
tant, d’un point de vue de sociologie phénoméno-
au long de mon séjour en Allemagne : à Buchen-
logique, la question du confort et de son contraire
wald d’abord, dans les latrines rudimentaires ;
est une donnée centrale en tant que cadre de
dans les latrines du petit camp où m’apparut pour
l’imagination politique. Ce sont les crachats, les
la première fois le spectacle effrayant des aligne-
paroles d’injures (sur le ventre de la mère et la
ments de chiasseux atteints de prolapsus du rec-
sexualité des hommes de la famille), les objets
tum ; au “scheisse-commando”, où j’assistais
la souffrance, cette douleur purement sociolo- sacrés pour la victime : le criminel doit avoir
gique. Puis tout ce qui touche à la transmission de accès à cet espace précieux de l’ennemi, pour
cette identité entière, avec le nom, le corps phy- mieux le « toucher », atteindre en lui, au fond de
sique, l’habit, le style, les croyances, les valeurs ses yeux, ce lieu intime de ce à quoi il tient le
publiques, tout cela qui se transmet à la génération plus. La cruauté produit ce coefficient de douleur
suivante par la sexualité, qui passe dans le ventre accrue lorsque l’on porte atteinte à ce qui est
des femmes et se fige sur le dôme d’une tombe sacré pour lui, et qui permet de lui faire mal avec
respectée en temps de paix ; tous ces signes cultu- précision. La violence vise un but extérieur à elle,
rels d’appartenance que le corps humain sexué la cruauté vise la souffrance de la victime, et pour
véhicule avec son « sang » et toutes les autres y arriver avec virtuosité, use du crime de profa-
humeurs du corps, c’est tout cela qui forme les nation contre elle.
cercles concentriques du sacré autour d’une per-
sonne, qui se loge au fond de son regard, et qui est Conclusion :
pris pour cible par le crime de profanation. Le crime de profanation
Le viol d’une tombe et celui d’une femme
sont donc des crimes homologues au plan anthro- comme tentative d’extermination
pologique car ils veulent atteindre une même symbolique d’une communauté
cible, en plein cœur de cet espace du sacré per-
sonnel. L’enfant ou le vieillard qui pouvaient Les différences théoriques, juridiques et philoso-
échapper au crime de violence instrumentale phiques entre, d’une part, la volonté d’extermina-
(celle qui poursuit un but extérieur à elle), tion totale d’une communauté (dont il faut débar-
n’échappent pas au crime de profanation puis- rasser le sol) et, d’autre part, la purification
qu’ils sont tous deux, dans leur corps même, les ethnique productrice de crimes de profanations
porteurs emblématiques d’une transmission : l’un (et où le meurtre de tous ne semble pas néces-
en tant que promesse d’avenir, l’autre en tant que saire) sont évidentes. Mais le regard anthropolo-
preuve d’un enracinement dans le passé, espace gique offre une autre possibilité de penser cette
Notes
1. Cette enquête ethnologique utilisée parut dans Le Monde, guerre. Le nombre d’experts en
sur le thème « Alcool et guerre » 13 janvier 1993. mission d’observations issus
(IREB, Institut de Recherche et d’institutions internationales
d’Études sur les Boissons, 2. L’ensemble des dossiers hétérogènes (ONG, ministères
et EHESS, École des Hautes Études d’enquêtes de la Commission des variés, agences de renseignements,
en Sciences Sociales) fut effectuée Droits de l’Homme de l’ONU et les missions parlementaires, etc.), plus
de 1992 à 1995 en Bosnie et travaux d’enquêtes du Tribunal ou moins mandatées officiellement,
Croatie, à raison de quatre pénal international de La Haye venus du monde entier, n’a pas été
voyages par an d’environ un mois. confirment maintenant les dossiers encore évalué, mais on estime que
L’article où la notion et témoignages que de nombreuses ce conflit fut l’un des plus
de « violence extrême » fut ONG ont récoltés tout au long de la « expertisés » de la planète.
Références
BERNAND, A. 1999. Guerre et Public Should Know, New York, NAHOUM-GRAPPE, V. 1999.
violence dans la Grèce antique, Kenneth Anderson. « Guerre et différence des sexes,
Paris, Hachette. les viols systématiques en ex-
KANT, E. 1986. Œuvres Yougoslavie. 1991-1995 », dans
CHATEAUBRIAND, A. 1973. philosophiques, tome 3, Paris, Farge A. et Dauphin C. (dir.),
Mémoires d’outre-tombe, 3 tomes Gallimard, La Pléiade. De la violence et des femmes,
(texte de l’édition originale 1849), Paris, Albin Michel, p. 175-204.
Paris, Librairie Générale
Française. NAHOUM-GRAPPE, V. (dir.) 1993. PETIT, G. 2001. Retour à
Vukovar Sarajevo… La guerre en Langenstein. Une expérience de la