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Livre Prof Fr3 Chap02
Livre Prof Fr3 Chap02
Sujets de brevet p. 72
Présentation du chapitre
Place dans le cycle et dans les programmes
❱ En 5e, l’élève a étudié ce thème à travers le questionnement : « Le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ? ». Il a étudié
diverses formes de récits d’aventure, fictifs ou non, en lien avec la programmation annuelle en histoire, dont des textes portant sur
les Grandes Découvertes. Il a vu comment la découverte de l’Autre, de ce(lui) qui est différent, inconnu, étrange(r), permet de se
construire et de mieux se connaitre.
❱ En 4e, le questionnement correspondant à ce thème est « Dire l’amour ». L’élève a étudié « des poèmes lyriques de différentes
époques exprimant les variations du discours amoureux » (programmes, p. 247). Il a vu comment la relation amoureuse nous ques-
tionne, nous construit. Il s’agissait donc toujours d’étudier les façons dont le rapport avec l’Autre nous fait évoluer, mais tandis qu’en
5e il s’agissait du rapport avec celui qui est radicalement différent (les peuples indigènes d’Amérique), en 4e le questionnement invitait
à explorer les nuances des relations avec un Autre plus intime.
❱ En 3e, le programme propose d’étudier les relations avec un Autre plus intime encore, puisque le questionnement, intitulé « Se racon-
ter, se représenter », invite à découvrir « différentes formes de l’écriture de soi et de l’autoportrait » afin de « comprendre les raisons
et le sens de l’entreprise qui consiste à se raconter ou à se représenter » et de « percevoir l’effort de saisie de soi et de recherche de
la vérité, [de] s’interroger sur les raisons et les effets de la composition du récit ou du portrait de soi. » (programmes, p. 249)
❱ Dans notre manuel, ce questionnement est étudié à travers deux chapitres :
› un groupement de textes (chapitre 1) ;
› une étude d’œuvre intégrale (chapitre 2).
Présentation générale
❱ La Promesse de l’aube de Romain Gary, tout en permettant de découvrir un auteur majeur du XXe siècle, est aussi l’occasion de réflé-
chir de manière approfondie aux raisons et aux sens de la représentation de soi.
❱ Cinq extraits (sept avec les brevets blancs) permettent d’aborder divers aspects de l’œuvre.
❱ Ce roman passionnant peut être proposé au préalable en lecture intégrale aux bons lecteurs.
Progression du chapitre
❱ Le choix des extraits a été fait pour permettre aux élèves de découvrir les différentes facettes de la très riche personnalité de Romain
Gary, d’en saisir l’originalité, en ne perdant jamais de vue la thématique présente dans le titre, celle d’une promesse faite à l’aube
d’une vie.
TEXTES ET IMAGES
1. Première partie, Chapitre 4 p. 52 - 53
Ce premier extrait va permettre de comprendre le sens du titre et ses enjeux. Le choix du tableau de Jean Crotti contribuera, quant à lui,
à approfondir le sens du texte.
❱ Lexique
Les exercices de lexique de ce chapitre sont plus particulièrement dédiés à l’étude des mots clés de l’œuvre de Romain Gary : promesse,
aube, mémoire, mère, à travers des observations morphologiques et l’analyse du sens des mots.
❱ Langue
Les exercices de langue porteront sur la phrase complexe (emploi du subjonctif, propositions subordonnées, discours rapportés), mais
aussi sur les fonctions liées au nom et les chaines d’accord.
❱ Expression écrite
Les exercices d’expression écrite de ce chapitre feront alterner argumentation (exercices 1 et 2) et récit de soi, en insistant plus particu-
lièrement sur la nécessaire structuration des écrits. Le dernier exercice quant à lui est un travail de transposition.
❱ Expression orale
Les exercices d’expression orale de ce chapitre misent sur une grande variété : exposés (sujets historique ou biographique), jeux de
scènes, débat, argumentation, explication.
❱ La Promesse de l’aube se prête bien à un travail interdisciplinaire avec l’Histoire-Géographie, puisque le narrateur parcourt le monde et le
XXe siècle. Les extraits 4 (« l’assassinat d’Hitler »), 5 (la Libération) ou encore le brevet 3 (« L’appel du 18 juin ») peuvent constituer de bons
points de départ.
❱ En outre, un travail peut être mené avec les Arts plastiques à partir des illustrations de Joann Sfar.
❱ Enfin, l’œuvre abordée en Histoire des arts, Valse avec Bachir, invite naturellement à un travail avec l’Histoire-Géographie.
Propositions de corrigés
OUVERTURE
Pour entrer dans le chapitre 2. a) Un pseudonyme (du grec pseudês : menteur, et onoma : nom)
1. Le nom « passion » vient du verbe latin patior qui signifie « souf- est un nom d’emprunt choisi par quelqu’un qui veut dissimuler sa
frir ». On peut distinguer trois sens principaux. véritable identité. b) De nombreuses raisons peuvent motiver l’emploi
› Mouvement impétueux de l’être vers ce qu’il désire ; émotion d’un pseudonyme : la volonté de conserver l’anonymat pour protéger
puissante et continue qui domine la raison et qui oriente toute sa vie privée, le choix d’un nom original qui permette d’être facilement
la conduite d’un individu. Exemple : la passion du jeu. remarqué ou identifié, la création d’un nom qui identifie immédiate-
› Très vive attirance pour quelqu’un ou quelque chose, pour un ment un auteur à un univers particulier, ou l’adéquation d’un nom avec
type d’activité, qui peut mener à la réalisation de grandes une campagne marketing visant un public bien spécifique.
entreprises. Exemple : avoir la passion des mathématiques. Image d’ouverture
› Avec une majuscule : la Passion est l’ensemble des souffrances
1. L’impression générale qui se dégage de cette photographie est une
et des supplices de Jésus-Christ à la fin de sa vie et lors de sa
attitude assez détendue du personnage. Sa position, appuyé contre
mise à mort.
un arbre et les mains dans les poches, fait penser à une certaine
Le mot « passion » a donc à la fois un sens positif (sens le plus cou-
nonchalance. Sa tenue est élégante sans être toutefois apprêtée.
rant aujourd’hui) et un sens négatif. On peut remarquer que la passion
amoureuse peut conjuguer ces deux nuances : elle désigne un amour 2. Son visage dénote une certaine tristesse. Il a le regard franc,
très fort, total, mais aussi souvent un amour malheureux, impossible. direct et empreint d’une certaine mélancolie, très nettement dirigé
vers le photographe.
TEXTES ET IMAGES
› l’incompréhension du monde (« Vous passez votre temps à › le sentiment de déception impitoyable : « une promesse qu’elle
attendre ce que vous avez déjà reçu », l. 20-21). ne tient jamais »(l. 19).
8. La violence de la situation vécue est exprimée par : 9. Le narrateur semble ne pas pouvoir échapper à cette situation.
› le lexique (« gueuler ») ; La fatalité de la situation est exprimée dans le texte par :
› les comparaisons et les métaphores : « manger froid » (l. 10) ; › le lexique de la certitude (« sûr », l. 3), de l’obligation (« on
« gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien aban- est obligé », l. 9) ;
donné » (l. 12-13) ; « vous avez beau vous jeter de tous les › les adverbes et expressions de lieu et de temps exprimant le
côtés » (l. 16-17) ; haut degré, l’absolu (« partout », « jamais », « toujours »,
› l’absence de nuances : « vous jeter de tous les côtés » (l. 17) ; « il « jusqu’à la fin », « tout », « chaque fois que »...) ;
n’y a plus... », « il n’y a que... » (l. 17) ; « Partout où vous allez › les répétitions (« jamais plus, jamais plus, jamais plus », l. 13)
(l. 19), « mourir de soif auprès de chaque fontaine » (l. 24-25) ; exprimant l’enfermement, l’absence d’issue possible.
6. C’est le registre comique qui domine dans cet extrait, car on tels que nous sommes. Ici, le personnage est lâche, inconscient
trouve : des réalités, préoccupé seulement de lui-même. C’est aussi une
› la présentation d’un événement extraordinaire comme un évé- manière de ne pas céder au désespoir : il serait vraiment inssupor-
nement banal ; table d’être en permanence confronté avec une réalité abominable
› un décalage entre la réaction attendue du fils et sa réaction (ici, la guerre). L’humour est donc à ce moment de l’histoire une
effective (ses préoccupations mineures) ; manière d’évoquer la réalité en la détournant ;
› le fait que ni la mère ni le fils ne semblent conscients de l’am- › enfin, l’humour est aussi la manifestation d’un certain courage,
pleur de la tâche et du danger que cela représente ; celui qui consiste à se présenter sous un angle dérisoire, à jeter un
› la discussion sur la réduction des tarifs de chemin de fer alle- regard amusé sur soi-même. Se tourner soi-même en dérision, c’est
mand (pour un voyageur qui s’apprête à tuer Hitler). dévoiler à quel point nous pouvons parfois être ridicules, et faire
7. On peut expliquer la présence du registre comique à un moment ainsi preuve d’humilité.
si dramatique de l’histoire car : 8. On est ici en présence d’une parodie de récit épique, avec le
› l’humour est tourné vers soi-même, il permet de nous montrer héros qui part accomplir un exploit, sauver sa patrie.
4. L’isolement d’Ari est traduit par sa marche à contre-courant de la film intègre un certain nombre d’images d’archives – la dimension
foule. Dans la première image, le second plan représente la foule ; autobiographique du récit, et enfin la forme choisie (le film d’ani-
Ari est vu de dos. La seconde image est un contre-champ. Ari est mation, ou au sens propre : « dessin animé »).
vu de face. On distingue la foule marchant dans l’autre sens. Il s’agit donc pour Folman de raconter un épisode de sa vie person-
5. a) Face au défilé des veuves, Ari est isolé, abattu. b) Il fait par- nelle, mais en reprenant les codes du documentaire (pensons par
tie de l’armée israélienne, dont la responsabilité est mise en cause exemple aux passages où il interroge des amis, qui ont eux aussi
dans le massacre de Sabra et Chatila car Israël est accusé de ne vécu cette période, pour retrouver la vérité). La narration alterne
pas avoir protégé les camps de réfugiés. Il ressent de la culpabilité d’ailleurs entre le présent (temps du documentaire) et le passé
face à ces femmes en deuil. (temps de l’autobiographie), entre le moment de la réalisation du
film et celui des souvenirs qu’il fait émerger.
6. a) L’image du défilé des survivants palestiniens fait écho à la
La démarche pourrait se rapprocher de celle adoptée pour des
célèbre photographie de l’insurrection du ghetto de Varsovie. En
Mémoires : relater un épisode de sa vie personnelle en lien avec
effet, l’enfant au premier plan, les bras levés, et la foule derrière
l’Histoire ; permettre de mieux connaitre l’Histoire en racontant ce
lui sont présents dans les deux images. b) Cet écho est peut-être
que l’on a vécu. Néanmoins, elle est ici plus complexe, puisqu’il
fait pour rapprocher les deux événements d’un point de vue moral.
s’agit en même temps de retrouver des souvenirs disparus : Folman
Ainsi le réalisateur Folman a vécu la guerre au Liban comme un
a vécu cet épisode sinistre de l’Histoire, mais ses souvenirs ont
traumatisme en raison du sort injuste réservé aux populations. Ce
été effacés.
qui s’est passé à Sabra et Chatila est du même ordre que ce qui a
Enfin, la forme choisie est intéressante : le documentaire aussi bien
eu lieu dans le ghetto de Varsovie.
que l’autobiographie sont du côté de la vérité. Le film d’animation
7. L’expression « documentaire d’animation autobiographique » est au contraire traditionnellement lié à la fiction. Folman raconte
souligne la véracité des faits relatés (documentaire) – d’ailleurs le une histoire vraie avec les moyens de la fiction.
LEXIQUE
Exercice 1 : 1. a) se lève b) se lever de bonne heure c) être à son souvenirs, par exemple parce que l’on peut vouloir inconsciem-
commencement / son début d) un chant d’amour que l’on adresse ment oublier certains faits, certains événements, ou que notre
à une femme au lever du jour (généralement dans la rue, sous imagination, notre volonté, déforment ce que l’on a en mémoire,
les fenêtres de la femme aimée). Remarque : Si ce chant d’amour ou encore parce que le temps fait son œuvre et que nos souvenirs
a lieu le soir, on parle alors de sérénade (de l’italien serenata, s’estompent peu à peu.
« soir serein ») e) une robe blanche f) les fleurs sont blanches g) 2. a) La mémoire
une carence de pigmentation de la peau (qui est alors totalement › éléphant / poisson rouge
blanche) h) la partie blanche de l’œuf › de tête ou par cœur
2. a) « Aube » désigne une planche constitutive d’une roue entrai- › mémorable
née par l’eau. Le mot vient de alve qui désigne en latin une plan- › mémoriser
chette reliant les arçons d’une selle. b) homonymes › mémorial
Exercice 2 : serment, vœu, engagement, contrat, parole donnée › courte
› rafraichir
Exercice 3 : 1. Il n’est pas toujours facile de se remémorer ses
› morte / vive
LANGUE
Exercice 1 : › qu’il faille : le verbe est employé dans une propo- › les verbes sont au temps du récit (au passé) ; ils sont à
sition subordonnée dont le verbe de la principale exprime une l’imparfait (« c’était », « devais », « avait », « fusse »,
opinion employée à la forme négative. « connaissait », « était », « allaient »).
› qu’elles aient : le verbe est employé dans une proposition subor- Exercice 4 : Debout dans la jeep, ce fut seulement sur les pontons
donnée dont le verbe de la principale est à la forme impersonnelle. [du Var] (GP, CdN « pontons ») que je cessai de voir les mains et
Exercice 2 : Je savais [qu’elle était fille d’un horloger juif de la les visages, que je ne cherchai plus à reconnaître les mille coins
steppe russe] (prop. sub. conjonctive complétive) ; [qu’elle avait [familiers] (adj ; épithète de « coins »), que je ne répondis plus
été très belle] (prop. sub. conjonctive complétive), [qu’elle avait aux signes [joyeux] (dj ; épithète de « signes ») [des femmes et
quitté sa famille à l’âge de seize ans] (prop. sub. conjonctive des enfants] (GP, CdN « signes »), et que je demeurai là, debout,
complétive) ; et tout le reste, pour moi, était une joue contre la accroché au pare-brise, tendu tout entier vers la ville [qui appro-
mienne, une voix mélodieuse, [qui murmurait] (prop. sub. relative) chait] (prop. sub. relative, épithète de « ville »), vers le quartier, la
- un rire insouciant, d’une gaieté étonnante, [que je cherche en maison, la silhouette [aux bras ouverts] (GP, CdN « silhouette »)
vain, depuis, autour de moi] (prop. sub. relative) ; un parfum de [qui devait m’attendre déjà sous le drapeau [victorieux] (adj ;
muguet, une chevelure sombre [qui coule à flots sur mon visage] épithète de « drapeau »)] (prop. sub. relative, épithète de « sil-
(prop. sub. relative) et des histoires étranges d’un pays [qui, un houette »).
jour, allait être le mien] (prop. sub. relative). Exercice 5 : Dans les couloirs de l’école, sous le regard de nos
Exercice 3 : Les paroles sont rapportées au style indirect libre, camarades éblouis, nous jonglions à présent avec cinq ou six
car : oranges et, quelque part, au fond de nous, vivait la folle ambi-
› l’auteur n’emploie pas la ponctuation spécifique du dialogue (il tion de parvenir à la septième et peut-être à la huitième, comme
n’y a ni guillemets, ni tirets) ; le grand Rastelli, et même, qui sait, à la neuvième, pour devenir
› les pronoms sont à la troisième personne (« elle ») ; enfin les plus grands jongleurs de tous les temps. Nos mères méri-
› il n’y a pas de verbes de parole pour introduire le discours et taient (ou : Notre mère méritait) cela et nous passions tous nos
le relier au récit ; loisirs à nous entraîner.
EXPRESSION ÉCRITE
EXPRESSION ORALE
SUJETS DE BREVET
Dictée
Cette dictée vérifie notamment la maitrise de l’orthographe des terminaisons en [é] et [è].
Réécriture
Mes sœurs étaient outrées. Elles ne me laissaient pas une minute tranquille. [...] Je n’arrivais pas à les calmer. Elles s’enflammaient dans
chaque globule de mon sang, s’indignaient [...] et me tenaient éveillé la nuit, me harcelant, me sommant de faire quelque chose. Je
détournais les yeux de leurs visages.
Exercice de réflexion
Le sujet demande explicitement que la réponse soit nuancée et donne voix aux deux points de vue. Cela n’empêche pas l’élève de prendre
clairement parti, après avoir considéré les deux positions.
Les arguments avancés devront être illustrés par des exemples précis.
Enfin, le sujet précise que la réflexion ne fera pas nécessairement référence au contexte d’une guerre.
Exercice d’invention
Comme indiqué dans le sujet, le texte sera composé d’un court passage narratif, qui aura pour fonction d’introduire le dialogue.
On attendra bien sûr que les règles de présentation du dialogue soient respectées : au moins un tiret à chaque nouvelle réplique, l’absence
de majuscule aux verbes de paroles qui suivent les répliques, une ponctuation correcte.
Le dialogue aura une dimension argumentative, ce qui implique l’emploi de quelques arguments, exemples et connecteurs logiques.
Les sentiments des personnages seront exprimés avec nuance, à l’aide du vocabulaire approprié. Ils pourront être traduits dans les
répliques mais également à l’aide des verbes de paroles.
Enfin, la cohérence avec les caractères des personnages et le contexte historique devra être respectée.
SUJETS DE BREVET
Dictée
Cette dictée porte notamment sur les accords : sujet éloigné du verbe (« l’homme que je suis [...] se souvient »), accord du participe
passé (« Ma mère m’avait raconté »), accord du participe passé des verbes pronominaux (« Nous nous sommes tout dit » ; « nous nous
étions fait trop de promesses »).
Réécriture
Cela continuerait ainsi pendant des pages et des pages. Après chaque chapelet de noms, nous nous regarderions, et nous hocherions tous
les deux la tête. [...] Au fond, nous aurions fort bien, l’un et l’autre, les noms qu’il nous faudrait [...].
Exercice de réflexion
Pour guider les élèves dans cette réflexion, l’enseignant peut par exemple suggérer de s’inscrire dans une perspective historique. Est-ce
plus simple aujourd’hui qu’avant ? Pourquoi ? Certaines situations historiques rendent-elles l’avenir plus incertain ?
Exercice d’invention
La structure du texte est imposée : un passage de dialogue sera suivi d’un passage de réflexion à la première personne.
L’une des difficultés du sujet consiste à bien distinguer les deux « je » : celui de l’enfant, naïf, confiant, et celui de l’adolescent qui
considère ce rêve avec humour et distance (mais pas forcément avec méprise).