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La loi sur le marché à terme a été publiée au Bulletin officiel, complétant ainsi
l’architecture du marché financier marocain. Ce marché est à même d’apporter
dynamisme et liquidité au marché financier, qui en a bien besoin. La loi prévoit
plusieurs garde-fous pour limiter les effets de la spéculation.
Après plus de 10 années d’atermoiements, la loi 42-12 relative au marché à terme
d’instruments financiers (MAT) est enfin sortie des méandres du circuit législatif
et a été publiée au Bulletin officiel. Il s’agit de l’un des derniers jalons à mettre en
place pour compléter l’architecture du marché financier marocain, et qui suscite
beaucoup d’attentes de la part des opérateurs. En effet la diversification des
instruments et l’introduction d’outils d’anticipation à la hausse ou à la baisse est
une demande insistante des opérateurs». Aujourd’hui, précise la même étude, les
seuls instruments proposés sont les actions et les obligations, alors que l’offre est
beaucoup plus riche pour de nombreuses places émergentes. L’Afrique du Sud,
notamment, offre une large gamme de produits, en particulier les dérivés.
ces innovations financières sont «clairement positives pour le marché» car elles
contribuent à son dynamisme. Elles sont porteuses de liquidité pour un marché
marocain qui en manque cruellement.
Toutefois, il est nécessaire de traiter la liquidité du marché au préalable de
l’introduction de ces nouveaux instruments financiers. «Difficile d’imaginer des
produits dérivés avec des sous-jacents non liquides. Il faut que le marché soit
déjà liquide. Sans liquidité, les nouveaux instruments ne connaîtront pas de
succès car les coûts de transactions seront élevés»
3- Mise en place d’une nouvelle chambre de compensation
Lancé en 2018 dans le cadre du son plan stratégique ambition2021 de la Bourse
de Casablanca, te projet de mise en p[ace d’une nouvelle chambre de
Compensation est toujours en cours. Parallèlement, la Bourse a commencé à
faire tourner un Module produits dérivés sur son environnement de test en
préparation à une implémentation effective du marché à terme.
En particulier, la mise en place d’un système d’information robuste et fiable
nécessite un investissement initial et des dépenses courantes non négligeables.
Il revient à chaque marché d’évaluer soigneusement les avantages et les coûts
de cette infrastructure de marché», avait souligné le directeur des opérations
marchés, Ahmed Arharbi, dans le rapport annuel de la Bourse de Casablanca.
Cet arbitrage dépendra de facteurs tels que le volume des transactions et
l’intérêt, pour une place financière, d’avoir une contrepartie centrale en termes
de sécurité et d’efficience.