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Chapitre IX : Régimes d’Ecoulement

Un régime d’écoulement peut être défini comme étant le mode de mouvement


des particules fluides entre elles dans un écoulement.
I. Expérience de Reynolds :
Les hydrauliciens ont remarqués depuis longtemps l’existence des régimes
d’écoulement mais c’est Osborne Reynolds qui démontra leurs existence
expérimentalement et développa des critères permettant des les différencier.
L’expérience de Reynolds schématisée ci-après consiste a envoyer à l’aide d’un
dispositif un liquide coloré au sein d’une masse liquide en mouvement dans un tube
en verre.

Colorant

Réservoir
Trop-plein

Conduite

Vanne de
réglage

Figure-1-: Appareil de Reynolds

En ouvrant plus ou moins le robinet de vidange on fait varier la vitesse de


l’écoulement dans le tube, quand la vitesse de l’écoulement est suffisamment faible le
liquide coloré forme un filet droit parfaitement net qui ne se mélange pas aux autre
filets. Ce régime tranquille est appelé Régime Laminaire, dans ce cas les filets
liquides sont tous droit et parallèles entre eux.
Puis si on augmente encore la vitesse la vitesse d’écoulement le filet coloré devient
sinueux et instable ; c’est le Régime Transitoire.
Et si on augmente encore plus la vitesse d’écoulement, le filet se rompt et se mélange
avec l’écoulement ; c’est le Régime Turbulent.
Pour différencier les régimes d’écoulement entre eux, Reynolds à développé un
nombre adimensionnel qui est le Nombre de Reynolds.
VD ρVD
Re = =
ν µ
Où V : est la vitesse moyenne d’écoulement
D : le diamètre intérieur du tube
1
ν : la viscosité cinématique.
ρ : la masse volumique.
µ : la viscosité dynamique.
Le passage d’un régime à un autre est assez imprécis, mais on adoptera les limites
suivantes :
Régime Laminaire :Re<2000,
<2000
Régime Transitoire : Re=2000,
=2000
Régime Turbulent : Re>2000

Figure
Figure-2-: Régimes d'écoulement.

Exemple :
Soit un écoulement d’eau dans une conduite de 20mm de diamètre.
diamètre
Déterminer le seuil de vitesse qui permet le passage d’un régime à l’autre.
On donne ν=10-2 Stockes.

2
II. Régime Laminaire :
Ce régime est très rare en hydraulique, on le rencontre souvent dans le domaine
industriel comme celui des lubrifiants.
On va étudier le cas d’un écoulement entre deux plaques parallèles et celui dans un
tube cylindrique.
II- 1- Ecoulement entre deux plaques parallèles :
Soit un écoulement entre deux plaques comme le montre la figure suivante :
Y

y0
X
h

Figure-3- :Ecoulement entre deux plaques parallèles.


Les équations de Navier-Stockes s’écrivent :
1 ∂P ∂u ∂u ∂u
= Fx − u − v − w + ν∇u
ρ ∂x ∂x ∂y ∂z
1 ∂P ∂v ∂v ∂v
= Fy − u − v − w + ν∇v
ρ ∂y ∂x ∂y ∂z
1 ∂P ∂w ∂w ∂w
= Fz − u −v −w + ν∇w
ρ ∂z ∂x ∂y ∂z

Si les forces extérieures sont nulles, donc Fx = Fy = Fz = 0


Et si l’écoulement se fait suivant X : v = w = 0
Le régime est supposé permanent, donc on peut introduire l’équation de continuité ;
∂u ∂v ∂w
+ + =0
∂x ∂y ∂z
Et puisque les deux composantes de vitesse suivant Y et Z sont nulles, donc ;
∂u ∂u
= 0 , et puisque l’écoulement est dans un plan perpendiculaire à Z, donc : = 0.
∂x ∂z
Les équations de Navier- Stockes deviennent :
1 ∂P d2u
=ν 2
ρ ∂x dy
∂P
=0 …………( 1)
∂y
∂P
=0
∂z
De ce fait, on constate que la vitesse ne varie que suivant Y :
dP d2u d 2 u 1 dP
= ρν , d’où : 2 = , puisque µ=νρ
dx dy dy µ dx
Donc u dépend que de y et P que de x.

3
Si on intègre cette dernière expression :
1  dP  y 2
u=   + by + c ……………..( 2)
µ  dx  2
b et c sont des constantes d’intégration déterminées suivant les conditions aux limites.
Etudiant quelques cas simples.
a- Ecoulement plan de Poiseuille :
C’est le cas où les deux parois entre lesquelles se fait l’écoulement sont immobiles,
dans ce cas on a les conditions aux limites suivantes :
u=0 pour y=y0 et y=-y0 (sur les parois)
Avec y0=h/2.
L’équation (2) donne les valeurs :
ay 02 dP
b= 0 et c = avec : = Const = −a
2µ dx
Si on remplace dans l’expression on trouve :
ay 02  y2 
u= 1 − 2  ………( 3)
2µ  y0 
La répartition des vitesses serait de ce fait parabolique sur le plan XOY, la vitesse
ay 02
maximale est atteinte au milieu, U max =

y0
Umax X
h

Figure-4- : Profile des vitesses dans un écoulement plan de Poiseuille


+y
1 0 1  ay 02  4 y 0 1  ay 02  2h 2  ay 02  2
La vitesse moyenne serait U = ∫ udy =   =   =   = U max
h _ y0 h  2µ  3 h  2µ  3 3  2µ  3
Sachant que (2y0=h)
2 2  ay 2 
D’où : U = U max =  0  …………( 4)
3 3  2µ 
Le régime ici reste laminaire tant que :
Uh 2Uy 0
Re = = reste inférieure à 1000.
ν ν

4
b- Ecoulement Plan de Couette :
C’est le cas où l’écoulement est entre de deux plaques ; une fixe et l’autre mobile
avec une vitesse V0. Y
dP
On a : = 0 (pression constante) V0
dx
u = 0, pour; y = − y 0
u = V0 , pour; y = y 0 h=2y0 X

L’équation (2) serait :


u = by + c
V0 V Figure-5- : Profile des vitesses
Avec : b = , et; c = 0
2y 0 2 d’un écoulement plan de
L’expression du profile des vitesses serait : Couette
V0  y 
u= 1 +  ………..( 5)
2  y0 
c- Ecoulement de Couette généralisé :
C’est le cas où l’écoulement est entre de deux plaques ; une fixe et l’autre mobile
dP
avec une vitesse V0, avec un gradient de pression différent de zéro.
dx
dP
= −a
dx
u = V0 ; y = y 0
u = 0; y = − y 0
L’équation (2) donne les valeurs suivantes de b et c :
V0 ay 2 V
b= et c = 0 + 0
2y 0 2µ 2

L’équation de la répartition des vitesses s’écrit :


ay 2  y 2  V0  y  dP
u= 0 1 −  + 1 +  avec a = −
2µ  y0  2  y0 
2
dx
 
Et on peut écrire : u = u 1 + u 2
ay 02  y 
2

u1 = 1− , c‘est l’écoulement plan de Poiseuille.


2µ  y 02 
V0  y 
u2 = 1 +  ; c’est l’écoulement plan de Couette.
2  y0 

dP
La répartition des vitesses est la somme des deux répartitions, donc la grandeur
dx
peut prendre des formes différentes :

5
dP 2 µV0
1- =
dx h2 Y
dP 4 µV V0
2- =− 20
dx h
dP (1)
3- = 0 (écoulement de Couette) (3)
dx h=2y0 X
Les répartitions des vitesses sont
(2)
Représentées dans le schéma suivant :

Figure-6- : Profile des vitesses


d’un écoulement plan de
d- Ecoulement de Hele- Shaw : Couette généralisé
C’est un écoulement visqueux en régime laminaire entre deux plaques parallèles, les
conditions aux limites étant quelconques.
La distance h=2y0, étant très petite, de ce fait la variation dans le sens OY est
beaucoup plus importante que celle dans les sens OX et OZ.
∂u ∂u ∂w ∂w ∂u ∂w
Donc : , , , sont négligeables devant et , les équations de Navier –
∂x ∂z ∂x ∂z ∂y ∂y
Stockes deviennent :
1 ∂P ∂ ²u

ρ ∂x ∂y²
1 ∂P
=0
ρ ∂y
1 ∂P ∂ ²w

ρ ∂z ∂y²
Le système d’équations fait état que P varie seulement suivant x et z, P=P(x,z).
∂P ∂ ²u

∂x ∂y²
…………( 6)
∂P ∂ ²w

∂z ∂y²
Les conditions aux limites imposent que sur les parois ( y = ± y 0 ) les composantes
(u=w=0).

La répartition des vitesses aura la forme suivante :


u = Hy(y − 2y 0 )u 0
w = H' y(y − 2y 0 )w 0
H et H’ sont des constantes, u0 et w0 ne dépendent que de x et z.
Si on considère que u0 et w0 sont les composantes de la vitesse moyenne.
+ y0 + y0

u 0 2y 0 = ∫ udy = Hu ∫ y(y − 2y
− y0
0
− y0
0 )dy

3
On déduit que : H = −
2y 02

6
De même :
+ y0 + y0

w 0 2y 0 = ∫
−y0
wdy = H' w 0 ∫ y(y − 2y
− y0
0 )dy

3
D’où : H = − = H'
2y 02
Les expressions des composantes des vitesses seront :
3
u=− y(y − 2y 0 )u 0
2y 02
………( 7)
3
w = − 2 y(y − 2y 0 )w 0
2y 0
Si on remplace les deux expressions précédentes dans le système (V.6), on obtient :
y 02 ∂P
u0 = −
3µ ∂x
y 02 ∂P
w0 = −
3µ ∂z
y 02
Si on pose Φ = − P(x, z)

Les composantes de la vitesse s’écrivent donc :
∂Φ
u0 =
∂x
∂Φ
w0 =
∂z
r r y 02 r
Donc : V0 = gradΦ = − gradP

C’est un écoulement à potentiel de vitesse, donc c’est un écoulement irrotationnel à
deux dimensions (x,z), c’est pour cette raison que l’analogie HELE-SHAW est utilisé
pour visualiser les écoulement à potentiel de vitesses.

Fig-7- : Ecoulement de HELE- SHAW

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II-2- Ecoulement dans un tube cylindrique :
L’écoulement laminaire dans les conduites circulaires fut étudié par l’ingénieur Allemand
HAGEN et le médecin Français Poiseuille qui s’intéressait à l’écoulement du sang dans les veines,
ces travaux furent publiés entre 1839 et 184. L’expression qui décrit l’écoulement laminaire peut
etre déduite à partir de la figure suivante :

Soit un élément cylindrique libre de rayon « y » et de longueur « ∆x », les forces agissant sur
l’élément sont :
- La pression.
- Le poids (γ étant le poids volumique).
- Les forces de frottement.


Puisque l’élément est en équilibre, et l’écoulement est supposé uniforme on peut écrire :
² − ²  + ∆ − 2∆ + ²∆ sin  = 0


1 1 
Ce qui donne :
=  sin  − 
2 2 

Et puisque : sin  = −


1 dz 1  1 dγz 1  1 ( + ) 1 ∗


= −  −  =−  −  =−  =− 
2 dx 2  2 dx 2  2  2 
"
De la loi de Newton on a :
=!


1 ∗
En remplaçant τ et après intégral on obtient :
"=− ($² − ²)
4! 
En prenant une portion de la conduite de longueur « l » comme élément cylindrique d’étude on

%∗ − &∗
obtient :
"= ($² − ²)
4!'
La vitesse suit donc une loi parabolique, et le profile des vitesses a la forme d’un paraboloïde de
révolution.
La vitesse max serait :
%∗ − &∗ +² ℎ +² ∆ℎ
()* = $² = ≅
4!' 16! ' 16! '

%∗ − &∗
Où :
∆ℎ =

Dans ce cas la vitesse moyenne n’est autre que la moitié de la vitesse maximale.
1 +² ∆ℎ
( = ()/0 = ()* =
2 32! '
Le débit véhiculé par la conduite serait donc :
+4 ∆ℎ
2 =(∗3 =
128! '
Équation de Poiseuille
∆6
7
: représente la perte de charge par unité de longueur, ou le gradient hydraulique

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III- Régime turbulent :
Une fois que le régime laminaire devient instable (régime transitoire) les particules liquides
ne suivent plus des lignes droites et parallèles, les tourbillons commencent à se former d’une

:.
manière aléatoire en taille et en direction ; c’est la naissance de la turbulence, des fluctuations de
vitesse "́ apparaissent autour de la vitesse moyenne (
En prenant en considération un seul tourbillon, on peut visualiser la fluctuation en fonction du
temps comme suit :

U(t)

:
(

t
Ces fluctuations sont dues à l’existence de tourbillons aspect principale de la turbulence.
La vitesse dans la turbulence ne varie pas dans le temps mais dans l’espace aussi comme le montre
la figure suivante :

Le mouvement de ces turbulences est aléatoire, elles peuvent être en mouvement dans une direction
pendant un certain lapse de temps puis changer de direction dans une autre région.
Cela cause aussi une action de mixture et de diffusion de la quantité de mouvement plus que
dans le cas des écoulements laminaires, donc la distribution de vitesses sera plus uniforme le long
de la section d’écoulement comme le montre la figure ci-dessus, cela provoque aussi une perte
d’énergie considérable.
A cause du caractère aléatoire de la turbulence ; il est difficile de l’étudier analytiquement, c’est
pour cela on fait toujours appel à des méthodes statistiques de traitement.
Les tourbillons sont caractérisés par leurs valeurs moyennes de la vitesse et leurs tailles, ces deux
caractéristiques sont appelées :
- L’intensité de turbulence.
- L’échelle de turbulence.
L’intensité de turbulence est définie comme étant la racine carrée de la moyenne des carrée des
fluctuations de la vitesse instantanée. Les fluctuations de vitesse et l’échelle de turbulence peuvent
être mesurées expérimentalement.
En présence de turbulence la loi de Newton diffère un peu, car il y a introduction d’un terme appelé

<
viscosité de turbulence, ce terme a été introduit par Boussinesq :
= (! + ;)

Ou

9
C<
= (A + B)

η : est la viscosité dynamique de turbulence, c’est une caractéristique de l’écoulement, tandis que la
viscosité dynamique µ est une caractéristique du fluide, fluide, de même pour (ν
( et ε) ( viscosité
cinématique), ε peut être exprimée par :
B = D' E<=:²
C : coefficient de proportionnalité.

: ² : Carré de l’intensité de turbulence.


l : échelle de turbulence.
<=
Donc ε tend vers zéro éro pour un régime laminaire. L’expression de τ peut être utilisée pour
déterminer la distribution de vitesse, mais Reynolds (1895) a développé une expression ex plus
adéquate :
= C"́ >́

?????
Pour un intervalle de temps fini, on peut prendre en moyenne :
= C" ́> ́
?????
" ́> ́ : représente la moyenne produit des fluctuations des vitesses instantanées suivant le sens
longitudinal et transversal.
PRANDLT a utilisé lisé cette équation et a supposé que le changement de vitesse d’un tourbillon en
mouvement le long d’une distance l (longueur de mélange) est proportionnel aux fluctuations de
vitesses u` et v`, de ce fait il a proposé l’équation :
< &
= C'² 

Ou :
<?
&
= C'² F G

C’est l’équation de PRANDLT.
En générale cette équation est utile en considérant que « l » est proportionnel à « y » :
' = @
L’équation de PRANDLT devient donc :
<?
&
= C@²² F G

@ : Kappa : est le coefficient de proportionnalité appelé constante universel de Von Karman, elle
est déterminée expérimentalement égale à 0,4.

IV- Répartition des vitesses et couche limite dans une section transversale :
Comme nous l’avons déjà indiqué ; la répartition des vitesses en régime turbulent a l’allure
suivante que ce soit en écoulement en charge ou à surface libre :

Figure ( ) : Ecoulement en charge Figure ( ) : Ecoulement à surface libre

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Pour les écoulements turbulents les profiles des vitesses tendent à être plus uniformes, on peut
distinguer dans les profiles deux zones distinctes :
- Une comprenant le corps de l’écoulement avec un faible gradient de vitesse.
- Une autre située au voisinage des parois, elle représente une faible portion de l’écoulement
avec un gradient de vitesse très important, c’est la couche limite.
IV-1- Notion de couche limite :
PRANDLT (1904) a distingué deux domaines dans une masse liquide en mouvement :
- Un domaine situé dans le corps de l’écoulement où les forces de viscosité sont négligeables
devant les forces d’inertie et de turbulence, le gradient de vitesse est relativement faible.
- Un domaine situé au voisinage immédiat de la paroi et qui constitue la couche limite
d’épaisseur « δ » où le gradient de vitesse est très important, ici les forces de viscosité ne
sont plus négligeables, l’écoulement dans cette couche peut être laminaire ou turbulent.
VI-1-1- Couche limite laminaire :
Soit une plaque plane très mince placée parallèle à l’écoulement, la couche limite laminaire
se forme comme suit :

δ1

H I
L’épaisseur « δ » de la couche limite est donnée par l’expression :
=
EJ
K≌5,
<
J =
A
v : vitesse loin de la paroi.

<
L’effort tangentiel est donné par la loi de Newton :
= (!)


< <
La variation de la vitesse est supposée linéaire :
=
 H
Donc :
< !<EJ 1 !C< M !C< M
=! = = L = 0,2L
H I I


Et puisque le coefficient de frottement Cf peut être exprimé par :
OP =
1
2 C<²
Donc :
! 0,4
OP = 0,4L =
C< EJ
0,4=Q (kappa) , c’est la constante universelle de Von Karman.
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VI-1-1- Couche limite Turbulente :
Soit le schéma illustré auparavant ; quand on s’éloigne du bord d’attaque, la couche limite
augmente d’épaisseur et le Reynolds Rx augmente aussi jusqu’à ce qu’il dépasse 105 à 106, là
l’écoulement dans la couche limite n’est plus laminaire ; il devient Turbulent, mais puisque la
contrainte tangentielle est toujours importante, il se développe le long de la paroi un film laminaire
ou « Sous- Couche Laminaire » au dessous de la couche limite turbulente.

Figure ( ) : Couche limite Turbulente.

H R
L’épaisseur est donnée par :
=
T
SJ TU%

β et n : sont des constantes fonction du nombre de Reynolds Rx.

V- Vitesse de Chute d’une Sphère dans un liquide au repos :


Dans ce cas on peut distinguer deux cas de figure ; le premier c’est le cas dun régime
laminaire autour de la sphère et le deuxième un régime turbulent.
V-1- Régime Laminaire :
Soit une sphère de caractéristiques suivantes ;
D : diamètre, σ : masse volumique.
Le liquide a les caractéristiques suivantes :
ρ: masse volumique, µ : viscosité dynamique, ν : viscosité cinématique.

A
Figure ( ) : chute d’une sphère dans un liquide
F F

A : poussée d’Archimède.
F : Force de frottement.
W : poids.

Si la sphère est en chute et atteint une vitesse constante, cela veut dire que :
VW = 0 XY − W − Z = 0
[\ ] [\ ] a²
Y= _`, Z = C`, W = OP C`3 &b
^ ^
[\² &4 &4e
Avec : 3 = , OP = =
4 cd a\
c’est le coefficient de trainée ou de frottement.
On obtient (équation de Stockes):
+²`(_ − C)
<=
18!

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V-1- Régime Turbulent :
Si le nombre de Reynolds dépasse 104, le coefficient de trainée devient constant , et la
vitesse peut s’écrire :
`+ _ − C
< = 2L 
3OP C
Dans ce cas il est impossible de relié la viscosité à la vitesse de chute de la sphère.

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