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Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la

biodiversité et les services écosystémiques


La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services
écosystémiques (en anglais : Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Plateforme intergouvernementale
Services, IPBES) est un groupe international d'experts sur la biodiversité. Il est présidé pour quatre ans par sur la biodiversité et les services
Robert Watson, du Royaume-Uni, qui est représentant de la région Europe occidentale et autres États, nommé écosystémiques
à ce poste en février 2016.

Pluridisciplinaire, l'IPBES a pour premières missions d'assister les gouvernements, de renforcer les moyens
des pays émergents sur les questions de biodiversité, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies (ONU).

Ce mécanisme d'interface et de coordination sur la biodiversité résulte d'une initiative lancée en 2005 par
l'ONU.
1
Annoncé en 2010, ce « Giec de la biodiversité » a officiellement été créé le 21 avril 2012 par 94
gouvernements. Il a tenu sa première réunion début 2013.

Chaque État membre des Nations unies peut y participer et les délégués souhaitent aussi une « participation
2 3
active de la société civile » au processus . Fin 2015, 124 États en étaient membres .

Histoire
Sommaire Fondation 2012
Missions Cadre
Gouvernance Sigle (en) IPBES
La Plénière
Type Comité, organisation
Le Bureau intergouvernementale,
Le Groupe d'experts multidisciplinaire organisation pour la protection
Le Secrétariat de la nature
Histoire de la démarche Siège Bonn ( Allemagne)
Les prémices Langue anglais
Vers un mécanisme international d'expertise scientifique sur la biodiversité
Organisation
Création de la Plateforme
Fondateurs UNESCO, Programme des
Pays membres
Nations unies pour
Position et actions de la France l'environnement, Organisation
Programme de travail 2014-2018 des Nations unies pour
Groupes d'experts actuels l'alimentation et l'agriculture,
Évaluations Programme des Nations unies
pour le développement
Paris 2019
Ampleur de la destruction de la nature Président Robert Watson (depuis 2016)
Les peuples autochtones, les communautés locales, et la nature Président Robert Watson
Taxons d'animaux menacés Organisation Programme des Nations unies
Santé mère pour l'environnement
Océans et pêche Site web www.ipbes.net (https://www.ipb
Forêts es.net/)

Atelier virtuel sur la biodiversité et les pandémies


Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes

Missions
L'IPBES, sous l'égide du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), de
l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
joue un rôle d'interface et de vulgarisation scientifique entre l'expertise scientifique et les gouvernements sur les questions traitant de la biodiversité et des services
écosystémiques. Cette interface science-politique a pour objectifs la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, sous-tendant le bien-être humain sur le long
terme et le développement durable.

Elle cherche aussi à renforcer les capacités des pays, notamment dans les pays émergents et ceux en voie de développement. La Plateforme vient appuyer les activités
se déroulant dans le cadre des accords multilatéraux concernant la biodiversité comme la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) ou encore la Convention sur
le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Au-delà de l’interface science-politique, le travail scientifique de l’IPBES concerne également la société au sens large, telles les ONG et le secteur privé. La
Plateforme a ainsi développé plusieurs façons d’engager ces acteurs impliqués sur les questions de biodiversité.

La Plateforme vise également à catalyser les fonds d'aides aux évaluations de la connaissance sur la biodiversité, et à identifier les lacunes principales des
connaissances existantes. Ces travaux peuvent servir à orienter la recherche scientifique vers les besoins de connaissances identifiés par les décideurs politiques.

C'est en quelque sorte le pendant du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour la biodiversité ; Ces deux structures seront d'ailleurs
amenées à travailler conjointement, car il existe des liens structurels et fonctionnels entre biodiversité et climat, et changement climatique et puits de carbone.

Gouvernance
La structure et les procédures de l'IPBES sont largement inspirées de celles du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

La Plénière

La Plénière est l'organe décisionnel de l'IPBES. Elle est composée de l'ensemble des États membres des Nations unies qui ont rejoint la Plateforme, et d'observateurs.
Les observateurs peuvent être des représentants d'accords multilatéraux pour l'environnement (par exemple, la Convention sur la diversité biologique ou la
Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification), des organisations scientifiques, des ONG, des représentants du secteur privé ou encore des
représentants des communautés autochtones et locales, qui traitent des sujets abordés par la Plateforme.

La Plénière se réunit une fois par an.

Le Bureau

Le Bureau est composé de 10 membres (2 représentants pour chaque région des Nations-Unies), soit 1 président, 4 vice-présidents et 5 autres membres. Le Bureau
supervise les tâches administratives et financières de la Plateforme.
4
Le président de l'IPBES actuel est Robert Watson, élu lors de la quatrième plénière de l'IPBES et ancien Président du Groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat (GIEC). Il succède à Abdul Hamid Zakri.

Présidences de l'IPBES :

Président Pays Mandat


Robert Watson Royaume-Uni 2016-
Abdul Hamid Zakri Malaisie 2013-2016

Le Groupe d'experts multidisciplinaire

Le Groupe d’experts multidisciplinaire (GEM) est composé de 25 membres (5 par région des Nations unies), scientifiques issus d’une large diversité de disciplines,
des sciences biologiques aux sciences économiques et sociales. Les membres ont un mandat de 2 ans. Le GEM supervise les questions scientifiques et techniques et
5
procède également à la sélection des experts qui composent les différents groupes de travail de l'IPBES . Il joue donc un rôle central dans la mise en œuvre du
programme de travail de l'IPBES.

Du 8 janvier au 1er février 2012, une consultation menée sous l'égide des Nations unies, de l'IHDP, du gouvernement japonais et de Diversitas avait été menée afin de
définir les critères de choix des scientifiques pour le GEM (découpage régional, équilibre entre disciplines scientifiques, évitement des conflits d'intérêt, etc.). 136 pays
6
avaient répondu à cette consultation .

Selon la FRB, « la question régionale s’est invitée fermement dans les négociations : la plupart des pays s’accorde sur le fait que l’équilibre régional au sein des
organes de gouvernance devrait se baser sur un découpage prenant en compte la biogéographie. Toutefois, cette approche nécessitant une réflexion plus approfondie
prenant en compte plusieurs facteurs (nombre de pays par région, population, richesse en biodiversité), les pays se dirigeraient vers une solution provisoire basée sur
2
le découpage des Nations-Unies pour commencer le travail plus rapidement » .

Dans un premier temps, en raison du manque de dispositif mondial existant basé sur les échelles biogéographiques et écopaysagères, il avait été décidé en 2012 par les
délégués réunis à Panama City de commencer avec un Groupe d'experts multidisciplinaire intérimaire, dont les membres avaient été nommés pour la première plénière
de l’IPBES (début 2013).
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Début 2016, les membres du GEM sont :

Pour la région Afrique : Moustafa Mokhtar Ali Fouda (biologiste, Égypte), Sebsebe Demissew (botaniste, Éthiopie), Jean Bruno Mikissa
(biologiste, Gabon), Voahangy Raharimalala (biologiste, Madagascar) et Charlotte Karibuhoye (biologie, Sénégal).
Pour la région Asie-Pacifique : Yi Huang (écologue, Chine), Vinod Mathur (écologue, Inde), Rosichon Ubaidillah (biologiste, Indonésie),
Yoshihisa Shirayama (biologiste, Japon) et Leng Guan Saw (biologiste, Malaisie).
Pour la région Europe de l'Est : Ruslan Novitsky (écologue, Biélorussie), Maja Vasilijević (géographe, Croatie), Tamar Pataridze (politologue,
Géorgie), György Pataki (économiste, Hongrie) et Günay Erpul (agronome, Turquie).
Pour la région Amérique latine et Caraïbes : Sandra Myrna Diaz (écologue, Argentine), Carlos Alfredo Joly (botaniste, Brésil), Brigitte Baptiste
(écologue, Colombie), Rodrigo Medellín (écologue, Mexique) et Floyd M. Homer (écologue, Trinité-et-Tobago).
Pour la région Europe occidentale et autres États : Mark Lonsdale (écologue, Australie), Paul Leadley (écologue, France), Marie Roué
(anthropologue, France), Unai Pascual (économiste, Espagne) et Marie Stenseke (géographe, Suède).

Le Secrétariat

Le Secrétariat de l'IPBES est localisé à Bonn, en Allemagne, à la Cité des Nations unies. Il assure le fonctionnement général de l'IPBES au quotidien et apporte un
soutien technique aux groupes d'experts et équipes spéciales qui travaillent à la mise en œuvre du programme de travail. La Secrétaire exécutive actuelle est la
française Anne Larigauderie.
Histoire de la démarche

Les prémices
Dans les années 1970-1980, avec les travaux du Club de Rome notamment, il est apparu de plus en plus évident que la biodiversité était un
bien commun et un bien public vital pour l'humanité, mais qu'elle était gravement menacée et qu'elle pouvait n'être correctement restaurée,
protégée et gérée qu'à des échelles qui soient à la fois mondiales, nationales, régionales et locales.
Au Sommet de la Terre de Rio (juin 1992), sous l'égide de l'ONU, tous les pays ont décidé au travers d'une convention sur la diversité
biologique de faire une priorité de la protection et de la restauration de la diversité du vivant, considérée comme une des ressources vitales du
développement durable.

En 2005, l'évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MAES) a confirmé que 60 % environ des écosystèmes étaient de dégradés à très
dégradés et souvent surexploités. Elle a encouragé la mise en place d'une gouvernance mondiale de la biodiversité.

Vers un mécanisme international d'expertise scientifique sur la biodiversité


Dans son discours lors de la conférence internationale "Biodiversité : science et gouvernance" à l'UNESCO en 2005, Jacques Chirac a
appelé à la création de ce qui allait devenir l'IPBES : "Les travaux du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat depuis 1988 ont
permis de parvenir à un consensus scientifique sur la réalité et la portée du réchauffement climatique, que beaucoup, au départ, se refusaient
à admettre. Pour la biodiversité, nous avons besoin d’un dispositif similaire. Et je souhaite que cette conférence marque une étape décisive
dans cette direction. J’appelle en effet tous les scientifiques à se rassembler pour constituer un réseau mondial d’expertise. Et la France
proposera à ses partenaires au sein de la Convention sur la diversité biologique de créer un groupe intergouvernemental sur l’évolution de la
8
biodiversité" .
Elle s'est d'abord traduite par une consultation internationale (IMoSEB), qui visait à créer une structure équivalente au GIEC mais pour la
biodiversité. Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), sous l'égide de l'ONU, était chargé de cette consultation. Deux
ans plus tard et après la mise en place d'une stratégie de poursuite du MAES, le PNUE a officiellement annoncé le 12 novembre 2008 à Kuala
9
Lumpur) , une consultation vers la création d'un groupe intergouvernemental d'experts sur la biodiversité, nommé Intergovernmental Science-
10
Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) , sur le modèle du GIEC, le Brésil et la Chine ayant toutefois montré
quelques réticences.
Le 11 juin 2010, après 5 jours de négociations à Busan, en Corée du Sud, les délégués ont conclu (« Résultat Busan ») au besoin de créer un
ipBes intergouvernemental, géré par une ou plusieurs organisations des Nations-Unies.
11
Les États et l'ONU ont officiellement montré leur volonté de créer l'IPBES lors de la Conférence mondiale sur la biodiversité de Nagoya , en
octobre 2010. Le Résultat de Busan y est présenté, les missions et principes de fonctionnement de l'IPBES y sont approuvés par l'ensemble
des participants.

Création de la Plateforme
Le 20 décembre 2010, la 65e session de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies a approuvé, et ainsi officialisé la création
de l'IPBES.
12
Du 3 au 7 octobre 2011, une réunion préparatoire se tient à l'ONU à Nairobi (Kenya)
13
Le 21 avril 2012, l'IPBES a été officiellement créé (sur le modèle du GIEC) à Panama city ; 5 pays avaient proposé d'accueillir le secrétariat ;
2
c'est Bonn (Allemagne) qui a été retenu .
La première séance plénière s'est déroulée début 2013. Elle a validé le programme de travail et les modalités de certaines procédures
2
(évaluation par les pairs, sélection des auteurs, relations avec le PNUE, le PNUD, l'UNESCO et la FAO, etc.) . Après cinq jours de
négociations au sein des groupes régionaux, la composition du « Groupe d'experts multidisciplinaire » (GEM) de l'IPBES a été annoncée.
Une proposition non encore tranchée propose que les organisations d'intégration économique régionales, telles que l'Union européenne
2
puisse y participer à la Plateforme au même titre que les États .

Pays membres
14 Botswana Danemark Indonésie
(En janvier 2016 )
Brésil Égypte Irak
Afghanistan Burkina Faso El Salvador Iran
Afrique du Sud Burundi Émirats arabes unis Irlande
Albanie Cambodge Équateur Israël
Algérie Cameroun Espagne Japon
Allemagne Canada États-Unis Kenya
Andorre Centrafrique (République Éthiopie Kirghizistan
Antigua-et-Barbuda centrafricaine) Fidji Lettonie
Arabie Saoudite Corée (République de Finlande Liberia
Corée)
Argentine France Libye
Chili
Australie Gabon Lituanie
Chine Géorgie Luxembourg
Autriche
Colombie Ghana Madagascar
Azerbaïdjan
Comores Grèce Malawi
Bahreïn
Congo (République du Grenade Malaisie
Bangladesh
Congo)
Belgique Guatemala Maldives
Congo (République
Bénin Démocratique du Congo) Guinée-Bissau Mali
Bhoutan Costa Rica Guyana Maroc
Biélorussie Côte d'Ivoire Honduras Mauritanie
Bolivie Croatie Hongrie Mexique
Bosnie-Herzégovine Cuba Inde
Moldavie (République de Panama Slovaquie Turquie
Moldavie) Pays-Bas Soudan Ouganda
Monaco Pérou Sri Lanka Royaume-Uni
Monténégro Philippines Suède Tanzanie (République unie
Nepal Portugal Suisse de Tanzanie)
Nicaragua République dominicaine Swaziland Tchad
Niger République tchèque Tadjikistan Uruguay
Nigéria Russie Thaïlande Viet Nam
Norvège Saint-Kitts-et-Nevis Togo Yémen
Nouvelle-Zélande Sainte-Lucie Trinité-et-Tobago Zambie
Pakistan Sénégal Tunisie Zimbabwe

Position et actions de la France


La France a soutenu officiellement la création de l'IPBES depuis 2005.

Un premier soutien s'est manifesté lors de la Conférence internationale « Biodiversité : science et gouvernance » de 2005.
L'IMoSEB (processus de consultation international ) a été relayé en France par l'IFB, avec l’appui du programme DIVERSITAS.
Le 22 octobre 2009, une conférence FRB-Iddri « l’IpBes – Quel état d’avancement ? Quels enjeux ? » annonce que la 3e réunion
intergouvernementale sur l'IPBES (en Corée du Sud) conclurait ou non à la création d'un ipBes. Cette conférence propose que la 65e session
de l'Assemblée Générale de l’ONU (AGNU – 20 au 30 septembre 2010) se penche sur ces propositions. En France, la FRB et l'Iddri
continuent à soutenir le processus. En 2010, la FRB a annoncé préparer « le mécanisme de mobilisation national de l’expertise dont la France
15, 16, 17, 18
aura besoin dans le cadre de l’ipBes » .
La France s'est impliquée dans l'élaboration du premier programme de travail de l'IPBES (2014-2018). Au terme d'un processus de
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consultation impliquant scientifiques et acteurs de la société, la France a présenté six propositions à traiter pour l'IPBES :
1. Comment quantifier l'incidence des changements globaux sur la biodiversité et les services qu'elle fournit ?
2. Quels scénarios du futur de la biodiversité ?
3. Comment les différents types d'agriculture peuvent-ils interagir avec la biodiversité pour garantir durablement la sécurité alimentaire
mondiale ? Comment favoriser l'intégration biodiversité-agriculture ?
4. Comment l'érosion de la biodiversité et la dégradation des terres, notamment la désertification, interagissent-elles ? Quelles conséquences
sur les services rendus par les écosystèmes ?
5. Comment assurer la protection et l'utilisation durable des écosystèmes marins ?
6. Comment évaluer les impacts d'un produit ou d'un service sur la biodiversité et les écosystèmes dans toutes les phases de son cycle de
vie ?
La France s'est dotée d'un comité national pour l'IPBES afin de coordonner la participation du pays aux travaux de la Plateforme. C'est un
organe de consultation tripartite, composé de représentants des organismes de recherche membres de l'Alliance nationale de la recherche
pour l'environnement, des ministères impliqués et de parties prenantes de la biodiversité. Le Comité œuvre à la mobilisation des experts
français lors des appels à nominations de la Plateforme et soutient les représentants du gouvernements lors des discussions scientifiques et
techniques. Il est animé par la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité.

Programme de travail 2014-2018


Le cadre conceptuel analytique de l'IPBES a été adopté lors de la deuxième session plénière de
l'IPBES (IPBES 2), en décembre 2013. Il sert de référence aux travaux de la Plateforme,
décrivant différentes visions de la nature complexe de la biodiversité, des services
écosystémiques, du bien-être humain, et des relations entre ces différents éléments. L'adoption
d'un cadre conceptuel permet d'arrêter une terminologie commune, indispensable dans le cadre
20
de travaux d'une ampleur telle que ceux de l'IPBES .

Le programme de travail 2014-2018, adopté lui aussi lors de l'IPBES 2, comporte 4 grands
3
objectifs :

1. Renforcer les capacités et les connaissances à l'interface science-politique, y


compris en travaillant avec les systèmes de connaissances locaux et
3
autochtones ;
2. Renforcer l’interface science-politique aux niveaux sous-régional, régional et
mondial ; avec 3 sous-objectifs : a) Rédaction d'un guide sur la réalisation et
l’intégration des évaluations à tous les niveaux (mis à jour pour 2016 (http://ipbes.n
et/images/documents/plenary/fourth/information/IPBES-4-INF-9_EN.pdf)) ; b) Cadre conceptuel analytique de l'IPBES
production d'évaluations sous-régionales/régionales de la biodiversité et des
services écosystémiques (prévues pour 2018) ; c) production d'une évaluation
3
mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques (d’ici 2018) .
3. Renforcer l’interface science-politique sur des questions thématiques et méthodologiques, à propos de a) la pollinisation, les pollinisateurs et la
production alimentaire (finalisée en 2015) ; b) la dégradation et la restauration des terres (fin 2018), les espèces exotiques envahissantes, et
l’utilisation durable de la biodiversité (d’ici 2018) ; c) une analyse de scénarios et d'une modélisation de la biodiversité et des services
écosystémiques (finalisée en 2015) sur base d’une évaluation rapide et d’un guide ; d) production d'outils d'aide et conseil pour les politiques
concernant les diverses conceptualisations de la valeur de la biodiversité et des bienfaits procurés par la nature à l'Homme (d’ici 2018) sur la
3
base d’un guide préliminaire et d’une évaluation .
3
4. Faire connaître l’IPBES et évaluer son action .

Groupes d'experts actuels

3 21
3 21
À ce jour, près d'un millier d'experts ont été sélectionnés afin de former des groupes qui travaillent à la préparation des « livrables » , dont 39 français . Les experts
sont nommés par les États membres de l'IPBES et les parties prenantes (par exemple, des ONG ou des instituts de recherche), dans la limite où les experts nommés
22
par les parties prenantes ne peuvent pas représenter plus de 20 % du groupe . Les équipes spéciales travaillent sur des questions transversales (couvertes par
l'objectif 1 du programme de travail). Elles produisent des documents sur demande de la Plénière et conseillent les autres groupes pour en ce qui concerne leur champ
d'expertise. La durée de leur mandat peut varier ; il est néanmoins prévu que les 3 équipes spéciales formées à ce jour opèrent jusqu'à la fin du programme de travail
actuel. Les groupes d'experts sont formés une fois que la Plénière donne son accord pour le lancement de la préparation d'un livrable, et notamment les évaluations
IPBES. Son mandat varie selon l'ampleur du travail demandé. Les équipes et groupes d'experts actuels sont les suivants :

1. Équipe spéciale pour le renforcement des capacités. L'équipe a notamment produit une liste des besoins prioritaires en matière de renforcement
des capacités qui a été adoptée par la Plénière, développé un programme de bourses, d'échanges et de formation en cours de test et organisé
un forum sur le renforcement des capacités pour mettre en adéquation les besoins en matière de renforcement des capacités et les ressources.
2. Équipe spéciale sur l'intégration des systèmes de savoirs autochtones et locaux. L'équipe collabore étroitement avec les groupes d'experts
préparant les évaluations afin d'améliorer la prise en compte de ces savoirs dans leurs travaux, elle a également préparé des « approches et
procédures pour travailler avec les systèmes de savoirs autochtones et locaux », qui seront soumis à la Plénière pour approbation en 2016.
3. Équipe spéciale sur les connaissances et données. L'équipe travaille par exemple sur des questions de gestion des données utilisées dans les
travaux de l'IPBES ou au développement d'indicateurs communs à utiliser dans l'ensemble des évaluations IPBES.
4. Groupe d'expert pour l'élaboration d'un guide sur la réalisation et l'intégration des évaluations à tous les niveaux. Ce guide (http://ipbes.net/imag
es/documents/plenary/fourth/information/IPBES-4-INF-9_EN.pdf) aborde les aspects pratiques, méthodologiques, conceptuels et thématiques à
prendre en compte lors de la réalisation d'une évaluation. Il est amené à évoluer en fonction des leçons tirées et des bonnes pratiques
identifiées lors de la mise en œuvre du programme de travail.
5. Groupe d'expert pour la préparation du rapport de cadrage de l'évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques. Le
rapport de cadrage sera présenté à la 4e session plénière de l'IPBES pour approbation.
6. Groupes d'experts pour mener les évaluations régionales. Le lancement de quatre évaluations régionales a été approuvé par la Plénière en
2015 et quatre groupes d'experts ont été formés en conséquence : Afrique, Amériques, Asie-Pacifique et Europe et Asie centrale. Ces
évaluations sont prévues pour 2018.
7. Groupe d'experts pour l'évaluation rapide sur les pollinisateurs, la pollinisation et la production alimentaire. L'évaluation a été finalisée en 2015
et sera soumise à la Plénière pour acceptation en 2016.
8. Groupe d'experts pour l'évaluation sur la dégradation et la restauration des terres. L'évaluation a été lancée en 2015 et devrait être présentée à
la plénière en 2018.
9. Groupe d'experts pour l'élaboration d'un guide et d'une évaluation rapide sur les outils et méthodes d'aide à la décision pour l'analyse des
scénarios et la modélisation de la biodiversité et des services écosystémiques. L'évaluation a été finalisée en 2015 et sera soumise à la
Plénière pour acceptation en 2016.
10. Groupe d'experts pour l'élaboration d'un guide et d'une évaluation sur les outils et méthodes d'aide à la décision concernant les diverses
conceptualisations de la valeur de la biodiversité et des bienfaits procurés par la nature à l'homme. Le guide (http://ipbes.net/images/documents/
plenary/fourth/information/IPBES-4-INF-13_EN.pdf) a été finalisé en 2015. Le rapport de cadrage de l'évaluation sera examiné par la Plénière
en 2016, qui devra décider du lancement ou non des travaux.
11. Groupe d'experts pour l'élaboration d'un catalogue des outils et méthodes d'aide à la décision.

Évaluations

Les évaluations suivantes sont prévues dans le cadre du programme de travail 2014-2018 et feront l'objet d'appels à nomination d'experts auprès des gouvernements et
des parties prenantes concernés :

1. Évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques ;


2. Évaluation thématique sur les espèces exotiques envahissantes et leur contrôle ;
3. Évaluation thématique sur l'utilisation durable de la biodiversité ;
4. Évaluation méthodologique sur les diverses conceptualisations de la valeur de la biodiversité et des bienfaits procurés par la nature à l'homme.

Paris 2019
23
Du 29 avril au 4 mai 2019, la plateforme se réunit à Paris pour publier le premier rapport d'évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques .
24
Ce rapport basé sur 15 000 études scientifiques et rapports gouvernementaux . Publié le 6 mai 2019, il lance une alerte majeure concernant la perte de biodiversité,
affirmant que « la santé des écosystèmes dont nous dépendons, comme toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais » et que « un million d’espèces
25, 26
animales et végétales – soit une sur huit – risquent de disparaître à brève échéance » .

Ampleur de la destruction de la nature

Depuis 1970, la croissance démographique (la population mondiale est passée de 3,7 à 7,6 milliards) et le développement technologique ont poussé à la hausse la
production agricole et de bioénergie. Ceci a causé la perte d'écosystèmes intacts, principalement dans les tropiques, où se trouve la plus grande biodiversité de la
planète. Entre 1980 et 2000, environ 100 millions d'hectares de forêts tropicales ont été perdues dans le monde, principalement à cause de l'augmentation de l'élevage
du bétail en Amérique latine (environ 42 millions d'hectares) et des plantations en Asie du Sud-Est (7,5 millions d'hectares), dont 80 % sont destinées à l'huile de
palme. Ceci a causé une diminution d'au moins 20 % dans l'abondance moyenne des espèces locales depuis 1900, et aurait affecté la répartition de 47 % des
23
mammifères terrestres non volants ainsi que d'un quart des oiseaux menacés .

Même avec un changement climatique modéré (1,5 à 2 degrés Celsius d'augmentation de température) la plupart des espèces verront une diminution de la superficie
de leur habitat. Le rapport estime qu'avec une augmentation des températures de 2 °C, 5 % des espèces seront en voie d'extinction. Avec un réchauffement de 4,3 °C,
ce pourcentage augmente à 16 % des espèces.

Les peuples autochtones, les communautés locales, et la nature

Au moins un quart de la superficie terrestre mondiale (28 %) est détenu traditionnellement, géré, exploité et occupé par les peuples autochtones. Ces zones
23
comprennent environ 40 % des aires officiellement protégées et 37 % en zones dites "vierges" qui ont donc subi très peu d'interventions humaines .
La nature gérée par les peuples autochtones et les communautés locales se dégrade moins rapidement, comparativement à d'autres territoires. Cependant, 72 % des
indicateurs locaux développés et utilisés par les peuples autochtones et les communautés locales font état de la détérioration de la nature et des contributions apportées
23
par la nature qui leur permettent de subsister .

Taxons d'animaux menacés

Parmi les 8 millions d’espèces animales répertoriées (dont 5,5 millions sont des insectes), jusqu’à 1 million seraient menacées d’extinction, dont 40 % des amphibiens,
33 % des espèces des récifs coraliens, 33 % des mammifères marins, 10 % des insectes. Les races domestiques ne sont pas épargnées, puisque 560 races de
mammifères domestiques (soit 10 %) ont disparu, et 1000 supplémentaires sont menacées. Le taux actuel de disparition des espèces est des dizaines ou des centaines
23
de fois supérieur à la moyenne des 10 derniers millions d’années, faisant de la période actuelle la sixième extinction de masse de l’histoire du vivant .

Santé

L'érosion de la biodiversité est aussi un symptôme de maux qui touchent la santé humaine. Par exemple, 300 à 400 millions de tonnes de métaux lourds, solvants,
boues toxiques et autres déchets industriels sont déversés tous les ans dans les eaux mondiales. De plus, la nature inspire la recherche médicale : 70 % des
23
médicaments anticancéreux sont inspirés par la nature. La diminution de la biodiversité entraîne la perte de molécules utiles ou potentiellement utiles à l'homme .

Océans et pêche

Plus de 55 % de la zone océanique est exploitée par la pêche industrielle. 90 % des pêcheurs professionnels (30 millions de personnes) à petite échelle sont
responsables de 50 % des prises mondiales. Depuis 1870, 50 % des récifs coralliens ont disparu.

En 2015, 33 % des stocks de poissons marins en 2015 étaient exploités à un niveau biologiquement non durable ; 60 % étaient exploités au maximum et 7 % étaient
sous-exploités .

La diminution prévue de la biomasse de poissons d'ici la fin du siècle, dans les scénarios de réchauffement climatique, est estimée entre 3 et 25 % selon les prévisions
23
basses et hautes .

Forêts

L’industrie forestière emploie environ 13 millions de personnes dans le monde. Depuis les années 1990 la forêt a diminué de 50 % (excluant celles gérées pour fournir
23
du bois ou pour extraction agricole). Les forêts de mangrove ont perdu plus de 75 % de leur superficie .

Atelier virtuel sur la biodiversité et les pandémies


L'IPBES a publié (en anglais seulement (https://www.ipbes.net/sites/default/files/2020-11/201104_IPBES_Workshop_on_Diversity_and_Pandemics_Executive_Sum
mary_Digital_Version.pdf)) le 29 octobre 2020 un rapport élaboré à la suite d'un atelier en ligne, dans le contexte de la crise sanitaire mondiale. Le résumé exécutif
(en anglais seulement) de ce rapport a été traduit par des citoyens et mis en accès libre ici (https://wiki.citoyenspourleclimat.org/w/Rapport_d%27atelier_de_l%27IPB
ES_sur_la_biodiversit%C3%A9_et_les_pand%C3%A9mies).

Notes et références
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Voir aussi

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Articles connexes
Biodiversité UICN et liste rouge de l'UICN
Diversité génétique Écologie du paysage
Espèce menacée Trame verte
génie écologique Intégrité écologique
Convention sur la diversité biologique Corridor biologique
Évaluation des écosystèmes pour le millénaire Résilience écologique
Conservatoires botaniques nationaux IMoSEB
Observatoire de la biodiversité UICN

Liens externes
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(en) Site de l’IPBES (http://www.ipbes.net)
Résumé à l’intention des décideurs du rapport sur l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques (2019) (https://ipbe
s.net/system/tdf/ipbes_7_10_add.1_fr.pdf?file=1&type=node&id=36019)
(en) Liste (http://www.ipbes.net/index.php/about-ipbes/current-bureau-members) des membres du bureau
(en) Photos et documents (http://www.iisd.ca/ipbes/sop2/) sur le processus de négociation préalable à la création de l'IPBES (par IISD)
(en) Millenium Ecosystem Assessment (http://www.millenniumassessment.org)
Centre français d'échange pour la convention sur la diversité biologique (http://biodiv.mnhn.fr/) : plate-forme d'information sur les actions
entreprises par la France en matière de biodiversité
Page du Secrétariat du Comité français pour l'IPBES (http://www.fondationbiodiversite.fr/fr/societe/avec-la-societe/appui-a-la-decision/interface
s-internationales/ipbes.html)

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