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installations
Production
Récupérateur
de chaleur à
condensation
Brûleur Brûleur
2 allures progressif
Gaz
naturel
300 mbar
Connaissance des installations thermiques
Préambulé
La production d’eau chaude et de vapeur intervient dans de multiples domaines :
Eau chaude sanitaire (ECS) et chauffage central (Eau Chaude Basse Température (<110°C), Eau Chaude
Haute Température),
Réseaux de vapeur comme celui de la CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain) avec de la vapeur
basse, moyenne ou haute pression.
La puissance de la chaudière se détermine à partir des besoins thermiques du bâti, ces besoins étant eux-mêmes
calculés suivant la réglementation thermique en vigueur soit la RT2012 pour les bâtiments basse consommation
(BBC) soit la RT 2020 pour les bâtiments à énergie positive (BEPOS).
RT 2012 RT 2020
Bâtiments basse consommation
Types de bâtiments Bâtiments à énergie positive (BEPOS)
(BBC)
Refroidissement ;
Refroidissement ;
chauffage ;
chauffage ;
production d’ECS ;
production d’ECS ;
Usages pris en compte éclairage ;
éclairage ;
auxiliaires ;
auxiliaires.
appareils ménagers ;
appareils électroménagers.
Pour la suite du cours nous ne développerons que la technologie des réseaux fournissant de l’ECBT.
Les régimes de température n’ont cessé de décroître, nous sommes ainsi passé de réseau 90/70 [°C] (dans les
années 60 - 70) à des réseaux 80/60[°C] et dorénavant en 60/50 [°C]. On rencontre aussi des réseaux à très basse
température : 45 /35[°C], par exemple sur des installations à plancher chauffant.
Par contre, ces réseaux entraînent des surfaces d’échange plus importantes et donc des appareils plus onéreux et
plus encombrants.
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10. Le compresseur................................................................................................................................................. 20
10.1. Compresseur volumétrique ...................................................................................................................... 20
10.1.1. Compresseurs à piston(s) ..................................................................................................................... 20
10.1.2. Compresseurs spiro-orbital ou SCROLL ................................................................................................ 21
10.1.3. Compresseurs à vis ............................................................................................................................... 21
10.2. Compresseur centrifuge ........................................................................................................................... 22
11. Le condenseur .................................................................................................................................................. 22
11.1. Condenseur à air ....................................................................................................................................... 23
11.1.1. Dry......................................................................................................................................................... 23
11.1.2. Adiabatique........................................................................................................................................... 23
11.1.3. Évaporatif.............................................................................................................................................. 24
11.1.4. Hybride ................................................................................................................................................. 25
11.2. Condenseur à eau ..................................................................................................................................... 25
11.2.1. Échangeur coaxial ................................................................................................................................. 25
11.2.2. Échangeur bouteille .............................................................................................................................. 26
11.2.3. Échangeur multitubulaire ..................................................................................................................... 26
11.2.4. Échangeur à plaque .............................................................................................................................. 26
12. Le détendeur..................................................................................................................................................... 27
13. L’évaporateur ................................................................................................................................................... 28
14. La régulation ..................................................................................................................................................... 29
14.1. Régulation Tout ou Rien par tirage au vide de l’évaporateur (pump down) ........................................... 30
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2. Chaudière à condensation
Une partie de la chaleur produite par la combustion est perdue :
Par les parois du générateur (bien que celles-ci soient calorifugées),
Par les produits de combustion (pertes par les fumées de chaleur sensible et latente).
𝑃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑘𝑊
On définit le rendement thermique utile de la chaudière de la manière suivante : 𝜂 = 𝑃 [𝑘𝑊]
𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒
Pour obtenir le meilleur rendement de l’échangeur-condenseur, il Courbe B : chaudière avec brûleur à air
est important que l’évacuation des fumées se fasse dans le même soufflé
sens que l’écoulement des condensats, c’est-à-dire vers le bas. Courbe C : chaudière avec brûleur
atmosphérique
Dans le cas contraire, les fumées s’élevant risqueraient de
revaporiser les condensats, ce qui ferait perdre l’avantage de la
condensation.
2.1.Constitution
1
Température de condensation de la vapeur d’eau contenue dans les fumées dans le cas de la combustion du gaz naturel, dite température de rosée.
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Fumées venant de la
chaudière
ECBT
Récupérateur
SCHEUCH pour des
puissances
installées allant de
500 kW à 100 MW
Puissance chaudière : 10 MW
Puissance récupérée : 1,2 MW
Puissance chaudière : 15 MW
Puissance récupérée : 3,1 MW
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3.1.Règlementation
Un local spécifique appelé chaufferie est nécessaire pour abriter des appareils de production de chaleur par
combustion si la puissance installée est supérieure à 70 [kW] ou 85 [kW] (absorbée).
La chaufferie doit répondre à un grand nombre d’exigences visant à assurer la sécurité incendie et la sécurité des
personnes décrites dans l’arrêté du 23 juin 1978 et arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l'arrêté du 23 juin 1978).
Le terme mini-chaufferie est apparu avec le concept CIC (Chauffage Individuel Centralisé) développé par Gaz de
France. Il s'agit d'une production de chaleur et d'eau chaude sanitaire centralisée dont la puissance calorifique
totale est inférieure à 70 [kW] ou 85 kW (absorbée). Cette limitation de puissance permet aux locaux où sont
installés ces types de matériel de s'affranchir de la réglementation contraignante des chaufferies.
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Mise à
Mise à
l’égout
l’égout
Le tableau ci-dessous, réalisé avec les informations fournies par différents fabricants, indique la puissance
maximum que l’on peut installer pour chaque ouverture de passage et chaque pression d’ouverture.
Ouverture de passage ½” ¾” 1”
Pression d’ouverture 3 bars 4 bars 3 bars 4 bars 3 bars 4 bars
56 kW 112 kW 140 kW 224 kW 280 kW
Puissance maximum 70 kW
125 kW 200 kW 246 kW 375 kW 461 kW
Réglage de la température de
sécurité
E13 : alarme
Raccordement électrique
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Sécurité
Régulation
Montage du thermostat de sécurité
Pressostat Viessmann
Pressostat Danfoss RT 110
40 5. Bouton de réglage manuel
9. Échelle de plage 9
5
40. Molette de différentiel
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4.1.Détermination de la puissance
𝑃𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = ∑(𝑃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 ) + 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛
Prévenir une baisse de performance des générateurs due à leur vieillissement (entartrage, dépôt de
boues…),
Disposer d’une puissance supplémentaire permettant des mises en régime rapides des installations à
fonctionnement intermittent ou à régime ralenti.
Une chaudière fonctionnant à faible régime voit son rendement chuter radicalement (dû aux pertes thermiques
pendant la période d’arrêt du brûleur).
Donc, il ne faut pas appliquer un coefficient de surpuissance excessif (pour éviter cette chute du rendement
d’exploitation).
1,00 ≤ 𝐶𝑠 ≤ 1,15
4.2.Nombre de générateurs
Pour garantir la continuité de service et obtenir le meilleur rendement, il est presque impératif de disposer de
plusieurs générateurs. La puissance de chaque appareil est choisie en appliquant la règle des deux tiers :
En cas de panne d’un générateur, la production doit rester capable de fournir les deux tiers de la
puissance nécessaire.
2 2 1 1 1
𝑃 𝑃 𝑃 𝑃 𝑃
3 𝑛 3 𝑛 3 𝑛 3 𝑛 3 𝑛
4 𝑃𝑖𝑛𝑠𝑡 = 𝑃𝑛
𝑃𝑖𝑛𝑠𝑡 = 𝑃
3 𝑛
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Distributeur et collecteur : dissociation des résistances hydrauliques entre chaque branche de chaque générateur.
Robinets de réglage : ajustement de la résistance hydraulique sur chaque branche afin qu’il n’y ait pas de passage
favorisé.
Boucle de TICHELMANN : trajet identique pour le fluide quel que soit le parcours choisi. La boucle peut être sur le
retour ou bien le départ.
Solutions techniquement meilleur mais plus onéreux. L’avantage est de ne pas être dépendant d’une pompe.
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5. Régulation de la production
Les régulations employées en chauffage ont pour objectif final de réguler la
température intérieure : ti. Elles règlent l’apport de chaleur au local.
Émetteur de
chauffage ti
La valeur de consigne est généralement choisie pour assurer le confort des
personnes :
Chaleur
Cas général (locaux d’habitations, tertiaires, hôtels…) : 19 °C
Ateliers : 16 °C
Hôpitaux : 25 °C
Machines
Consigne
Régulateur Actionneur
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La régulation à température variable (et débit constant) est la plus usuelle au départ des circuits de chauffage par
radiateurs à eau chaude.
Pour faire varier la température de l’eau, on peut agir sur les cycles de fonctionnement de la chaudière ou sur des
vannes de mélange au départ des circuits de distribution. Ces vannes (vannes 3 voies et vannes 4 voies) assurent
des mélanges en proportions variables entre de l’eau chaude en provenance de la chaudière et de l’eau
« refroidie » en provenance du retour des émetteurs.
5.3.Courbe de chauffe
La loi qui relie la consigne de départ à la température extérieure est appelée courbe de chauffe ou loi d’eau.
Pour une température extérieure donnée, le régulateur calcule, grâce à la loi de chauffe, la température de départ
d’eau de chauffage nécessaire. Puis, il compare la température d’eau au départ du réseau de chauffage à celle qu’il
a calculée, et agit en conséquence sur un dispositif de réglage tel que le brûleur d’une chaudière ou une vanne de
mélange.
Température de
ti : Température intérieure [°C]
départ [°C]
te : Température extérieure [°C]
teb : Température extérieure de base [°C]
tdn tdn : Température de départ nominale du chauffage [°C]
tnc : Température de non chauffe [°C]
td
ti Température
extérieure
teb te ti
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6. Fluide frigorigène
Le fluide frigorigène (FF) est le carburant d’une installation frigorifique dans laquelle, circulant, il est vaporisé,
comprimé, liquéfié et détendu. Il assure le transfert de chaleur recevant, en dessous de la température ambiante,
la chaleur, par évaporation et en la cédant à nouveau, au-dessus de la température ambiante, par liquéfaction.
Le choix du fluide frigorigène adapté influe sur la performance, le coût de conception et la consommation
énergétique d’une installation frigorifique.
Ambiance n°2
Ambiance n°1
Chaleur
Qo est la quantité d’énergie
Abaissement de la amb > FF : transfert enlevée à la source froide.
température ambiante de chaleur de l’ambiance Qk est la quantité d’énergie
vers le FF donnée à la source chaude.
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7.1.Lecture du diagramme
Le diagramme est une mine de renseignement sillonné de courbes. Prises une à une et en enlevant leurs parallèles
voici ce qu’il reste :
p sat
Courbe de saturation
[bar] [°C]
Isentrope
Isotherme
Isotitre
Isochore
h [kJ/kg]
p : pression absolue du fluide en [bar]. Attention un manomètre indique une pression relative. Échelle
logarithmique.
sat : température de saturation en [°C]
h : enthalpie. Cela représente l’énergie emmagasiné ou restituée par une quantité de fluide. Unité en
[kJ/kg]
Isotherme : courbe d’isotempérature (ou de même température) en [°C]
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Isentrope : courbe de même entropie appelée aussi courbe de compression. Unité en [kJ/(kg.K)]
Isochore : courbe de volume massique (à volume constant) en [m3/kg].
Courbe de saturation : courbe de séparation entre la zone liquide et l’apparition de la première bulle de
vapeur ainsi que la séparation entre la zone vapeur et l’apparition de la première goutte de liquide.
Isotitre : courbe indiquant le pourcentage de vapeur dans le liquide sur la masse totale (vapeur+liquide).
Hypothèses simplificatrices
Par simplification, on suppose :
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Condenseur
Zone de pression
Liaisons frigorifiques
Compresseur
Évaporateur
Détente
Compression
p0
4 1
Vaporisation Surchauffe
h [kJ/kg]
h3 = h4 h1 h2
hévap hcomp
hcond
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8.4.Coefficient de performance
Le coefficient de performance (COP) d’une machine est le rapport entre sa puissance utile et sa puissance
consommée. Il existe donc plusieurs COP, selon la nature de la machine.
Le COPfroid est aussi appelé Coefficient d’Effet Frigorifique ou Seasonal Energy Efficiency Ratio (SEER)2.
Sous-refroidissement
Condensation Désurchauffe
p sat
[bar] [°C]
3
pk 2
Compression
Détente
Surchauffe
Vaporisation
p0
4 1
h [kJ/kg]
h3 = h4 h1 h2
2
La notion SEER date de 2013. Avant cette date seul EER était utilisé.
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Local à refroidir 9 1 9
3A
2
10
5
3 8 7 11 6
Échanger les calories du FF avec le milieu ambiant afin de faire passer le fluide de
2 Condenseur
l’état gazeux à l’état liquide et ainsi baisser sa température.
Pressostat de
10 Réguler l’installation en BP et HP.
régulation
11 Filtre déshydrateur Filtrer les impuretés (oxydation, etc…) et absorber l’humidité éventuelle.
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10. Le compresseur
10.1. Compresseur volumétrique
Pulsé de manière cyclique, le liquide est emmagasiné dans un volume. L'énergie est directement fournie sous
forme de pression. On classe les moto-compresseurs en 3 catégories :
hermétique : le compresseur et le moteur sont dans une enceinte soudée,
hermétique accessible (semi-hermétique) : le compresseur et le moteur sont dans une enceinte
démontable,
ouvert : l’axe du compresseur sort du carter, le moteur n’est pas refroidi par le FF.
Avantages Inconvénients
Simple Difficulté de régulation de
Compact puissance
Peu cher Maintenance
Bruit
Sensible aux coups de
liquide
2 1
En V 2
4 2
6 2
En W 3
12 4
En double V 8 2
4
(VV) 16 4
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Le liquide emmagasiné entre les aubes du rotor est projeté vers l'extérieur sous l'action de la force centrifuge.
roue radiale
(centrifuge)
roue semi-axiale
(hélico-centrifuge)
11. Le condenseur
Les condenseurs ont la fonction d’évacuer la chaleur produite par le système (en production frigorifique) ou de
fournir de la chaleur (en mode pompe à chaleur, PAC).
Les condenseurs sont donc des échangeurs thermiques. Ils permettent la transformation des vapeurs surchauffées
par le travail de compression en liquide sous-refroidi.
On peut distinguer les condenseurs à air et les condenseurs à eau. L’échange se fait très souvent en contre-courant
afin de limiter les écarts de températures entre le fluide frigorigène et le médium de refroidissement.
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11.1.1. Dry
Principe Condenseur à plat
Condenseur incliné
11.1.2. Adiabatique
Adiabatique signifie sans échange de chaleur. Le but ici de refroidir l’air en l’humidifiant. L’eau voulant s’évaporer,
elle puise l’énergie nécessaire dans sa propre chaleur ce qui fait que l’air se refroidit. De l’eau d’une source externe
(eau de pluie par exemple) imbibe des matelas à un débit tel que toute l’eau est entièrement évaporée dans l’air
entrant, ce qui permet de le refroidir.
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11.1.3. Évaporatif
Un condenseur évaporatif simple est équipé d’un dispositif simple d’aspersion de la batterie de condensation. Il
travaille essentiellement en « température de bulbe humide » permettant de valoriser la chaleur de vaporisation
et, par conséquent, de réduire la température de condensation de l’ordre de 4 à 5°C. C’est sur le principe physique
de l’évaporation de l’eau que le condenseur évaporatif fonctionne. Ainsi, l’eau est pulvérisée en microgouttelettes
au niveau de la batterie de condensation en assurant le refroidissement du fluide frigorigène par la combinaison :
En théorie, si l’échange était parfait (surface d’échange infinie), le fluide frigorigène refroidi atteindrait la
température humide de l’air.
Par exemple, si l’air extérieur est de 30°C, 40 % HR, sa température humide est de 20 °C 100 % HR. Mais l’eau
n’atteindra pas cette valeur. En pratique, elle sera de 3 à 8 °C au-dessus de cette valeur, suivant le
dimensionnement du bureau d’études (pour atteindre 3 °C, il faut dimensionner largement le condenseur). Cette
valeur est appelée « approche ».
Condenseur EVAPCO
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11.1.4. Hybride
1. Aspiration d'air
2. Refoulement d'air
3. Entrée de vapeur
4. Sortie de liquide
5. Surface de ruissellement
6. Bassin d’eau froide
7. Système de distribution d’eau
8. Batterie humide à surface lisse
9. Pompe de pulvérisation
10. Éliminateurs
11. Batterie sèche ailetée
12. Registres de modulation d’entrée d’air
13. Moteur de ventilateur pour ventilateur axial
14. Transmetteur de pression
15. Déflecteurs d'entrée d'air à 3 fonctions
Aéroréfrigérants à pré
Tours de refroidissement
Tours de refroidissement Condenseurs réfrigérants
à circuit fermé Produits à
refroidisse- adiabatique
stockage et
ment à À pré- Sec à
accumulation de
circuit refroidisse- prérefroidisse-
Évaporatif Hybride Sec Évaporatif Hybride glace
ouvert ment ment
adiabatique adiabatique
Températures +++ +++ +++ + ++ +++ +++ ++ ++++
de process basses
Efficacité +++ +++ ++ + ++ ++ ++ ++ +++
énergétique
Faible + ++ ++(+) ++++ +++(+) ++ ++(+) +++(+) s.o.
consommation
d'eau
Sécurité ++ ++(+) +++ ++++ +++(+) ++(+) +++ +++(+) ++++
opérationnelle
Faible ++++ +++(+) +++ + ++ +++(+) +++ ++
encombrement
Fonctionnement + ++ +++(+) ++++ ++++ ++ +++(+) ++++ s.o.
sans panache
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Des tubes sont placés en grand nombres horizontalement (acier, cuivre, inox, etc…) soudés à deux viroles
terminales, ces viroles séparant le fluide et l’eau. L’eau circule à l’intérieur des tubes tandis que le fluide se
condense autours dans un réservoir appelé la calandre. Ce condenseur présente l’avantage d’être démontable ce
qui facilite la maintenance.
Ce condenseur est composé d’un assemblage de plaques embouties entre deux plateaux au moyen de tirants dont
les alvéoles constituent le circuit emprunté par les deux fluides. L’étanchéité entre les plaques est assurée par des
joints en polymères assurant la séparation des fluides. C’est un échangeur à contre-courant.
Ce type de condenseur permet une grande surface d’échange dans un volume limité grâce à un coefficient
d’échange thermique élevé. Il est par contre très sensible à l’encrassement.
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Constitution Circulation des fluides
Plaques soudées à gauche ; échangeur assemblé au centre Étanchéité réalisée avec des joints
12. Le détendeur
Le détendeur est un dispositif qui permet de créer une perte de charge entre la HP et la BP, tout en maintenant
une surchauffe (ou une pression constante parfois) avant le compresseur en limitant, réglant ou en régulant le
débit du fluide frigorigène.
Il existe différents types de détendeurs :
Les détendeurs régulateurs
o De températures (ou thermostatiques)
o Pressostatique (l’appareil maintient une pression constante dans l’évaporateur en introduisant plus
ou moins de fluide frigorigène)
o De niveau (l’admission du fluide frigorigène n’est commandée que par le niveau du fluide dans
l’évaporateur, la surchauffe étant effectuée au-delà), nous ne nous intéresserons pas à ce matériel
qui est pour usage industriel principalement.
Égalisation interne
Sortie BP
Pointeau
Détendeur Danfoss
Entrée HP
Le bulbe contient un fluide saturant similaire à celui de l’installation. Il est fixé à la sortie de l’évaporateur. Toute
variation de température du bulbe entraîne une variation de pression au-dessus de la membrane qui déplacera plus
ou moins le pointeau est donc modifiera le débit du FF. La consigne est réglée grâce à la vis de réglage.
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13. L’évaporateur
La fonction de l’évaporateur est d’absorber la chaleur du fluide à refroidir ou d’un produit par échange de chaleur
à travers une enveloppe. C’est un échangeur de chaleur. Il « produit du froid » par évaporation du fluide
frigorigène.
On distingue plusieurs types d’évaporateur, aériens ou liquide, l’échange peut se faire par convection naturelle, ou
par convection forcée.
Pour les échangeurs à air la surface d’échange est augmentée par l’adjonction d’ailettes serties ou soudées.
Un bac à condensats permet de récupérer l’eau produite par condensation ou lors du dégivrage (pour un
évaporateur à air, si la température de surface est inférieure à la température humide de l’air).
Une résistance de chauffe est nécessaire parfois afin de dégivrer l’échangeur (dans le cas contraire une inversion
de cycle, permet de faire fondre la glace de l’évaporateur en le rendant « condenseur »).
L’échange produit dans l’évaporateur comprend une surface prévue pour l’évaporation du fluide frigorigène et
une surface pour la surchauffe du fluide avant la détente.
Les technologies sont similaires aux condenseurs. Suivant les applications, dans le tertiaire, il est possible de
rencontrer en plus :
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14. La régulation
Les équipements composant un cycle fermé sont liés les uns aux autres, c'est-à-dire que dès qu'un des éléments du
circuit modifie son régime de fonctionnement, les autres doivent y répondre presque instantanément.
L'évaporateur est soumis en permanence à la variation de puissance à évacuer par le circuit (eau glacée,
glycolée, batterie froide,…)
Le condenseur, quant à lui, doit souvent évacuer la chaleur prise par l'évaporateur au médium et la chaleur
de compression du compresseur vers l'extérieur. Très souvent l’extérieur est le milieu atmosphérique donc
soumis aux variations climatiques de températures et d’humidité. Cette chaleur est souvent appelée la
chaleur de réjection.
Sans régulation des différents équipements, le cycle frigorifique serait instable de par les variations quasi
permanentes des conditions de fonctionnement au niveau des échangeurs.
Le schéma ci-dessous illustre, de manière générale, les grands principes de la régulation des différents composants
du circuit frigorifique en fonction de la réaction de l'évaporateur et du condenseur suivant respectivement les
variations des médiums internes ou externes.
EVAPORATEUR :
Variation de :
- puissance (BF, eau glacée, glycolée, …)
- température (chambres froides)
COMPRESSEUR :
Variation de :
- puissance (débit de fluide frigorigène)
CONDENSEUR :
Variation de :
- puissance (rejet de chaleur = Pévap + P compression)
- température (atmosphère)
La régulation se fera sur les 3 éléments en fonction des caractéristiques de fonctionnement souhaitées (pression
ou/et température constante ou limite) et de leur utilisation (eau, chambre froide, air de climatisation,…). Seul une
régulation sera présentée pour le principe dans ce cours.
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14.1. Régulation Tout ou Rien par tirage au vide de l’évaporateur (pump down)
Le principe consiste à arrêter le fonctionnement du compresseur par la régulation de pressostat BP, suivant la
cascade d'événements suivants :
supposons que le niveau de froid soit atteint (température du médium) : le thermostat coupe
l'alimentation de l'électrovanne sur la ligne liquide -1-,
le fluide frigorifique ne peut plus alimenter l'évaporateur,
le peu de fluide qui s'y trouve encore s'évapore,
comme le compresseur continue d'aspirer les vapeurs, la pression chute,
le pressostat BP -2- détecte l'insuffisance de pression et arrête le compresseur.
la commande du compresseur ne se fait ici qu’en fonction de la BP
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