Vous êtes sur la page 1sur 13

Trois escroqueries qui pourraient vous ruiner financièrement

Ce graphique représente la progression de l'indice Dow Jones de 1895 à 2015, soit sur 120 ans.
 
Les zones grisées correspondent aux périodes de récession.

Vous pouvez voir que l'énorme krach de 1929, qui a plongé le pays dans plus de deux décennies de crise
économique, n'a été qu'un phénomène marginal, un minuscule grain de sable.

Comparativement, le Lundi noir de 1987 a semé la panique dans le monde entier mais, une nouvelle fois, il
ne s'agissait que d'un simple recul.
 
Comme vous pouvez le voir sur le graphique, à partir de cette date, l'ascension du DJIA a été rapide, avec
des alternances de krachs importants.

Depuis 2015, le marché atteint des sommets (l'indice est actuellement au-delà des 26 000).
 
La question est de savoir jusqu'où cela ira... et jusqu'où il retombera ?
 
Telle est la nature des marchés boursiers.
 
Ils connaissent des hausses puis des baisses.
 
Aujourd'hui, ces chutes pourraient être plus importantes que jamais.

Le prochain krach pourrait anéantir la classe moyenne et les pauvres.


 
Et tout ça à cause de faux billets, de faux professeurs et de faux actifs.
 
Je veux sauver autant de personnes que possible.

Les élites s'enrichissent... et vous appauvrissent avec de faux billets, de faux professeurs et de faux
actifs

Suite à la lecture d'un article dans le magazine Time, j'ai trouvé une autre raison d'écrire mon nouveau livre
Fake.
 
Le 28 mai 2018, je passais devant un kiosque à journaux, mon regard scrutait rapidement les magazines
les uns après les autres lorsque le titre de la couverture du Time m'a interpellé : "How My Generation Broke
America" ("Comment ma génération a détruit l'Amérique"), de Steven Brill.

L'article portait sur les élites universitaires, et Brill en sait long sur les élites.
 
Il en fait partie et a fréquenté la Deerfield Academy, une école préparatoire privée du Massachusetts qui
forme les élites, puis il a obtenu son diplôme à l'université Yale et à l'école de droit de Yale.

Voici ce que Steven Brill écrit dans l'article :

"Les personnes douées de ma génération (baby-boomers) obtenaient leur diplôme dans une université qui
formait les élites et entraient dans le monde professionnel, mais leurs succès personnels avaient souvent
de graves conséquences sociétales."

Traduction : les élites n'avaient plus qu'une obsession, c'est-à-dire prendre soin d'elles-mêmes aux dépens
des autres.

"Elles... ont créé une économie fondée sur des accords qui ont fait circuler les richesses au lieu d'en créer
de nouvelles."

Traduction : les élites se sont concentrées sur leur propre enrichissement plutôt que sur la création de
nouvelles entreprises, de nouveaux produits, de nouveaux emplois et sur la reconstruction de l'économie
américaine.

"Elles ont créé des instruments financiers étranges et risqués, y compris des produits dérivés et des credit
default swaps (contrats d'échange sur risque de crédit), ce qui a généré des profits immédiats élevés, mais
en créant un fossé entre ceux qui prenaient les risques et ceux qui allaient en subir les conséquences."

Traduction : les élites ont créé de fausses richesses qui les ont enrichies, elles et leurs amis, mais qui ont
arnaqué tous les autres.
 
Quand les élites ont échoué, des primes leur ont été versées.
 
Maman, papa et leurs enfants ont fait les frais des échecs des élites via l'augmentation des impôts et de
l'inflation.

Le "Gross Universal Cash Heist" (un vol flagrant et généralisé de liquidités)

Il existe une troisième raison pour laquelle j'ai écrit Fake : un des professeurs qui a le plus influencé ma vie,
le Dr R. Buckminster Fuller.
 
Un vrai professeur.

On connaît bien Fuller le futuriste, le mathématicien et l'investisseur.


 
Il a inventé le dôme géodésique, qui a été présenté dans le pavillon des États-Unis à l'expo 67.
 
Il est également l'auteur du livre Grunch of Giants. Grunch est l'abréviation de Gross Universal Cash Heist.

J'ai eu le privilège d'étudier plusieurs fois sous la houlette de Fuller de 1981 à 1983.
 
Malheureusement, il est décédé le 1er juillet 1983, environ trois semaines après m'avoir fait profiter de son
dernier cours.
 
Je me souviens avoir immédiatement acheté un exemplaire de son livre Grunch of Giants et je l'ai lu.
 
Grunch, c'est l'histoire de "l'escroquerie" mondiale perpétrée par les ultra-riches.

Alors que l'article de Brill se concentrait sur les élites universitaires qui détruisent l'Amérique avec des
billets, des enseignants et des actifs fictifs, le livre de Fuller se concentre sur ceux qui tirent les ficelles
derrière les élites.
 
Je me souviens de ce que Fuller disait lors de ses conférences et dans ses livres : les élites sont des
marionnettes, et les gens à la tête du Grunch sont les marionnettistes.
 
Comme vous le savez, on voit rarement les marionnettistes.
 
Ils préfèrent rester dans les coulisses, dans l'ombre.

La réalité est que Grunch et les élites s'enrichissent tandis que les pauvres et la classe moyenne continuent
de s'appauvrir.
 
Les élites s'en fichent.
 
Elle se gaussent tout en se rendant à la banque.

Bienvenue dans un monde CONTREFAIT

Nous vivons dans un monde que beaucoup de gens appellent actuellement "post-vérité".
 
On pourrait également le dire d'une autre façon : nous vivons dans un monde qui est faux

Le président Donald Trump a popularisé le terme "fake news" (fausses nouvelles) en référence aux médias
responsables de toute une série de questions réelles ou supposées.
 
Sur les réseaux sociaux, beaucoup de gens ont de faux followers.
 
Des millions de gens dépensent des milliards pour acheter de fausses Rolex, de faux Louis Vuitton et de
faux Versace.
 
Et il y a même des médicaments pharmaceutiques contrefaits.

Certaines choses fausses sont inoffensives.


 
Si quelqu'un veut porter une fausse montre de créateur, grand bien lui fasse.
 
Mais d'autres choses fausses sont susceptibles de nous faire beaucoup de mal, à nous et au monde entier.
 
Dans le monde d'aujourd'hui, distinguer ce qui est réel et ce qui est faux peut faire la différence entre la
richesse ou la pauvreté, la guerre ou la paix, et même la vie ou la mort.
Il existe trois faux sujets nuisibles en particulier : faux billets, faux professeurs et faux actifs.

Faux billets

Le faux argent a le pouvoir de rendre les riches plus riches tout en appauvrissant les pauvres et la classe
moyenne dans le même temps.

Les élites et Grunch créent du faux argent, à commencer par Nixon qui a cessé d'utiliser le dollar comme
étalon.
 
Je me contenterai de dire que, dans le monde d'aujourd'hui, les épargnants sont perdants précisément à
cause de la fausse monnaie.
 
Faux professeurs
 
Qu'est-ce que l'école vous a appris sur l'argent ?
 
Pour la plupart des gens, la réponse est "rien".
 
La plupart des enseignants sont des gens formidables.
 
Mais notre système éducatif est défaillant, obsolète et il ne prépare pas les élèves au monde réel.
 
Au lieu de guider les étudiants vers la lumière, notre système éducatif entraîne des millions de jeunes dans
l'obscurité financière et la pire dette qui soit : les prêts étudiants.
La dette au titre des prêts étudiants dépasse 1,2 mille milliards de dollars et constitue la principale richesse
du gouvernement des États-Unis.
 
Dans le monde des malfrats, on appelle cela de l'extorsion.

Pire encore, ces enseignants apportent des connaissances fausses et préjudiciables, comme les avantages
qu'il y a à aller dans une bonne école, obtenir un bon emploi, acheter une maison, économiser de l'argent et
investir dans un portefeuille équilibré d'actions, d'obligations et de fonds communs.
 
Uniquement des fausses vérités financières.

Une fois que ces étudiants obtiennent leur diplôme, des filières entières de gourous, de conseillers et de
courtiers renforcent ces fausses vérités financières tout en s'enrichissant au fil du temps.

Faux actifs

Premièrement, il faut définir et comprendre la différence entre un actif et un passif.


 
Les actifs vous rapportent de l'argent.

Mon père pauvre disait toujours : "Notre maison est notre plus grande richesse."
 
Mon père riche disait : "Votre maison n'est pas un actif, c'est un passif."
 
Des millions de gens pensent que leur maison est un actif.

En 2008, le marché du logement s'est effondré.


 
À l'exception de quelques villes comme San Francisco, New York et Honolulu, où les prix des logements ont
grimpé en flèche, le cours du logement dans de nombreuses villes du monde ne s'est pas encore rétabli.

Pourtant, le krach immobilier n'était pas un krach de l'immobilier. Il était le résultat de faux actifs – les
mêmes faux actifs que Brill décrit dans son article.
 
Il est bon de répéter mot pour mot ce qu'il a dit :

"Les élites ont créé une économie fondée sur des accords qui déplaçaient les actifs au lieu d'en construire
de nouveaux. Elles ont créé des instruments financiers étranges et risqués, y compris des produits dérivés
et des contrats d'échange sur risque de crédit, ce qui a généré des profits immédiats élevés, mais en créant
un fossé entre ceux qui prenaient les risques et ceux qui allaient en subir les conséquences."

Warren Buffett qualifie les produits dérivés d'"armes financières de destruction massive".
 
Il sait de quoi il parle.
 
L'une de ses sociétés évalue et assure ces produits dérivés.

En 2008, près de 700 000 milliards de dollars en dérivés ont explosé, ce qui a failli anéantir l'économie
mondiale.
 
Beaucoup de gens ont reproché à ceux qui achetaient des subprimes d'avoir provoqué la crise de
l'immobilier.
 
En réalité, comme le confirme Brill, les élites fabriquaient de faux actifs appelés produits dérivés.
 
C'était là le vrai problème.

Vous devez posséder certaines connaissances financières pour survivre dans ce monde
CONTREFAIT

Il faut éduquer les gens au monde de la finance afin qu'ils puissent réussir, que les marchés soient en
hausse ou en baisse.

Comme le dit le vieil adage : "La connaissance est la clé du pouvoir."


 
Nous sommes en train de travailler à une nouvelle lettre confidentielle dans laquelle j'espère vous apporter
les connaissances dont vous avez besoin pour combattre les pouvoirs en place, pour savoir ce qui est réel
et ce qui est faux et pour prospérer pendant que tant d'autres luttent pour survivre.

Au cours des prochaines semaines, j'approfondirai ces trois faux sujets : l'argent, les enseignants et les
actifs.
 
Alors, restez à l'écoute.

Dans ma famille, l’argent a toujours été un sujet tabou.


 
J’ai été élevé dans un milieu qu’on pourrait qualifier d’« intellectuel », qui a en tout cas toujours privilégié la
culture à l’éducation financière.

Je ne le regrette pas.
 
Bien au contraire.

Cependant, il m’a bien fallu trouver un moyen d’acquérir les connaissances de base de la gestion financière
pour ne pas risquer de me faire manger tout cru dès mon entrée dans la vie active.

Et ce n’est pas pendant mon parcours scolaire que j’aurais pu combler ces lacunes.

À l’époque, l’économie m’était alors apparue comme un concept flou, presque obscur, dont l’étude était
réservée à une élite.
 
Ses acteurs semblaient évoluer dans un milieu complexe, qu’il fallait appréhender avec précaution.

C’est ce que le mot m’évoquait. Il faut dire que la première fois qu’on m’en a parlé sur les bancs de l’école,
c’était en seconde, à mon entrée au lycée.
 
Et encore, c’était un genre d’introduction à l’économie, censé orienter notre choix lors de cette année
charnière, en révélant – ou en ne révélant pas – une vocation pour la discipline.

Car dans le système éducatif, nous parlons bien d’une discipline – d’une science, même.
 
Les sciences économiques et sociales, pour être précis, telle qu’elles étaient appelées lors de mon année
de seconde.

L’approche sémantique est révélatrice : on s’affranchit là de toute considération capitaliste, on n’évoquera


pas la finance d’entreprise.

Trop pragmatique, presque trop vulgaire.


 
On y parlerait trop d’argent, de profits.
 
L’économie est sociale, elle œuvre pour le bien de tous.

Ainsi, apprendre à bien gérer son argent – et à devenir riche – devient une démarche autodidacte, une
compétence que l’on développe constamment au gré de ses lectures, de ses fréquentations et des
informations auxquelles on a accès.

Le travail de Robert Kiyosaki s’inscrit dans cette démarche.


 
Et alors que vous le retrouverez désormais chaque semaine dans Investissements Personnels, une
présentation du personnage s’imposait.

Les vertus de l’éducation financière


 
Nul n’est censé ignorer la loi, a-t-on coutume de dire, sous peine de la subir de plein fouet.

Il en va de même pour la finance, qui sait trop bien profiter de l’ignorance des profanes.

Prenez les banquiers et les différents organismes de crédit : ils sont là pour nous vendre leurs produits,
c’est dans l’ordre des choses.
 
Notre seul recours : assimiler leur fonctionnement, comprendre leur stratégie, identifier nos besoins réels…
 
Pour ne plus avoir à regretter certaines de nos décisions.

On minimise l’importance de l’éducation financière, sa prévalence même dans la poursuite de nos objectifs
de vie.
 
C’est souvent culturel.

En 1997, Robert Kiyosaki publie ce qui deviendra un best-seller : Père riche, père pauvre (éd. Un Monde
Différent).
 
Avec 26 millions d’exemplaires vendus depuis sa parution, le succès ne s’est jamais démenti.

En se servant de sa propre histoire, l’auteur confronte :


 

 la culture scolaire et intellectuelle reçue de son père biologique (père pauvre) ;


 à la culture entrepreneuriale reçue de son père spirituel, un self-made-man qui a très tôt boudé les
études – ou qui s’en est tout du moins affranchi (père riche).

 
Si son père biologique a mené une très belle carrière au ministère de l’Éducation d’Hawaii, l’entrepreneur,
lui, a construit l’une des premières fortunes de l’archipel.

Selon Kiyosaki, le problème majeur des écoles, dont je me faisais l’écho en préambule, c’est qu’elles «
abandonnent aux parents le soin d’éclairer leurs enfants sur les questions d’argent ».
 
La finance est donc un sujet tabou, qui doit rester dans la sphère privée.
 
L’ennui, c’est qu’il arrive bien souvent qu’elle le soit également dans le cercle familial.

C’est dans ce cadre que les enfants des « papas riches », tels qu’ils sont appelés par l’auteur, apprennent à
ne pas être esclaves de l’argent, au contraire des enfants des « papas pauvres ».

Et c’est ainsi que le fossé se creuse.

Kiyosaki soutient donc que ce sont l’éducation financière et l’apprentissage de la culture entrepreneuriale
qui permettront de créer une richesse suffisante pour devenir indépendant.

Toute une culture à appréhender, puis à développer

Peut-être êtes-vous déjà doté de ce que Kiyosaki appelle l’intelligence financière – dont vous avez hérité ou
que vous avez acquise par vous-même.

Mais gardez à l’esprit que vous êtes en formation continue.

Investissements Personnels vous offre chaque semaine de développer – ou de découvrir – cette culture à


travers des personnalités singulières aux approches et aux expériences diverses dont vous pouvez choisir
de vous inspirer.

Robert Kiyosaki est l’une d’entre elles.

Avec pour règle d’or l’exigence du pragmatisme, il promet de bousculer nos convictions profondes et de
nous interroger sur les questions financières qui accompagnent notre existence, notamment celle de notre
rapport à l’argent.

Ainsi, il nous fait part de ses réflexions sur l’argent au sein du couple, il nous explique comment les gens
riches parlent d’amitié à leurs enfants ou encore quelles sont selon lui les notions financières que tous les
adolescents devraient maîtriser.

Ses nombreux succès, qui lui valurent par ailleurs de coécrire deux ouvrages avec l’actuel président des
États-Unis à l’époque où ce dernier n’était encore « que » le puissant homme d’affaires que l’on sait, et la
reconnaissance mondiale de ses idées justifient qu’on lui prête un œil attentif.

Vous nous direz ce que vous en pensez !

Yann Boutaric

Rédacteur en Chef

Différencier ces 3 catégories de revenus augmentera votre QI financier

Mon père riche passait beaucoup de temps à jouer au Monopoly avec son fils Mike et moi lorsque nous
étions enfants.
 
Nous jouions pendant des heures à échanger nos quatre maisons contre un hôtel. Une formidable leçon se
terre dans cette formule simple, et elle m'a été bien utile tout au long de ma vie d'adulte.
 
L'importance du flux de trésorerie, voilà l'une des premières et des plus importantes leçons qui m'ait été
donnée d'apprendre en matière d'éducation financière.
 
Le Monopoly est un jeu qui vous apprend à créer un flux de trésorerie positif. Vous achetez une propriété et
percevez des loyers lorsque quelqu'un "tombe chez vous". Tout comme dans la vie réelle, pour gagner de
l'argent, vous rehaussez la valeur de vos propriétés et finissez par les vendre.
 
Lorsque vous passez d'une maison individuelle (maisons vertes) à des propriétés plus grandes comme des
duplex, des quadruplex et, finalement, des immeubles (hôtels rouges), vous augmentez votre flux de
trésorerie.
 
Par chance, ce jeu m'a permis d'apprendre à un très jeune âge ce que représentait le flux de trésorerie.
Mais malheureusement pour la plupart d'entre nous, cette leçon reste lettre morte.
 
Il est important de comprendre que grâce aux leçons prodiguées par mon père riche et grâce au Monopoly,
j'ai pu gagner de l'argent d'une façon différente par rapport à la personne qui suit des conseils traditionnels.
On conseille souvent d'aller à l'école, d'obtenir un boulot correct et stable, d'investir dans un portefeuille
diversifié d'actions, d'obligations et de fonds communs de placement.
 
Dans cet article, je vais vous montrer que je suis devenu multimillionnaire en passant par des moyens non
conventionnels.
 
Et l'une des principales raisons pour lesquelles je suis devenu riche est que je suis conscient qu'il existe
trois différentes catégories de revenus.
 
Les trois catégories de revenus
 
1. Les revenus générés par le travail
 
Si vous avez un emploi et que vous obtenez un chèque de paie à la fin du mois, vous gagnez de l'argent
grâce à votre travail.
 
Pour faire référence au Quadrant du CASHFLOW, les catégories E (Employé) et S (Travailleur
indépendant), c’est-à-dire le côté gauche du Quadrant, génèrent de l’argent grâce au travail.
Lorsque vous gagnez de l'argent en recevant votre paie mensuelle, vous échangez du temps contre de
l'argent. Par exemple, lorsque vous êtes employé en tant que web designer, que vous êtes caissier dans
une épicerie ou policier, vous recevez une somme d'argent prédéterminée (X) pour effectuer un travail
pendant un certain temps (Y).
 
La somme est généralement négociée entre l'employé et l'employeur et la durée légale de travail est de 35h
par semaine.

Pour bon nombre de personnes, ce type de revenus laisse peu de marge, voire rien du tout, pour investir,
les revenus couvrant tout juste les dépenses mensuelles de base. Le statut de la plupart des personnes des
cases E et S peut se résumer dans l'adage "Vivre d'une paye à l'autre".

Pour gagner plus d'argent, il faut travailler plus longtemps, que ce soit dans le cadre d'un emploi à temps
plein, à temps partiel ou en tant que freelance.

2. Les revenus générés par le portefeuille

Les revenus de votre emploi sont générés en échangeant du temps contre de l'argent, alors que les
revenus générés par le portefeuille sont réalisés sous forme de gains en capital.

Par exemple, lorsqu'une personne achète des actions d'une société à un cours donné, elle prévoit de
vendre ces mêmes actions à un cours plus élevé ultérieurement. Donc, lorsque l'on achète une action à 10
$ aujourd'hui et que le cours passe à 40 $ lors de la revente, le gain en capital est de 30 $. Le bénéfice
correspond à ce gain en capital.
C'est généralement ainsi que les courtiers en Bourse gagnent de l'argent. Ils investissent de l'argent dans
des actions qui, selon eux, sont à un moment donné sous-évaluées dans l'espoir de pouvoir revendre ces
mêmes actions et ainsi réaliser un gain en capital lorsque les cours augmenteront.

3. Les revenus passifs

Comme je l'ai mentionné plus haut, mon père riche utilisait la formule des "quatre maisons, un hôtel" du
Monopoly pour nous expliquer comment générer un revenu passif, le troisième et dernier type de revenu.

Pour revenir au Quadrant du CASHFLOW, les personnes qui se trouvent du côté droit, c'est-à-dire dans les
catégories B (Propriétaire d'entreprise) et I (Investisseur), génèrent des revenus en acquérant des actifs.

Dans Père Riche, Père Pauvre, j'ai expliqué plus en détail ce qui définit un actif. En résumé, un actif met de
l'argent dans votre poche, que vous travailliez ou non.

[Lire aussi : Trois actifs que vous possédez déjà]

Ces mêmes personnes à qui on a dit d'aller à l'école, d'avoir un boulot correct et stable et d'investir à long
terme dans le marché boursier, ont également appris que leur maison était un actif. Il est monnaie courante
de penser qu'une maison prend toujours de la valeur.

Mais il n'y a pas si longtemps (en 2008), le monde entier a réalisé que cette théorie n'était qu'illusion.
Certaines personnes ont vu la valeur de leur maison réduite de moitié du jour au lendemain. Ces
propriétaires ont alors compris que leur maison n'était pas un actif, mais plutôt un passif.

Là où un actif met de l'argent dans votre poche, un passif vous en prend.

Une nouvelle fois, prenons l'exemple de votre maison. Même si vous êtes propriétaire de votre maison,
vous devez payer l'entretien, les impôts fonciers et les charges ordinaires. Si votre maison était un actif, elle
vous rapporterait de l'argent au lieu de vous en coûter.

Maintenant que vous connaissez les principes de base des trois catégories de revenus, vous devez
comprendre quel impact chacune d'entre elles a sur votre dépense la plus importante : les impôts.

Quel impact ont les impôts sur les trois catégories de revenus ?

La plupart des gens gagnent leur vie grâce aux revenus générés par leur emploi quotidien. C'est aussi la
raison pour laquelle la plupart des gens sont considérés comme pauvres ou faisant partie de la classe
moyenne. Mais ce classement dans la catégorie des pauvres ou de la classe moyenne n'a rien à voir avec
la somme qu'ils perçoivent, mais plutôt avec la somme qu'ils conservent.

Lorsque vous êtes du côté gauche du Quadrant du CASHFLOW, le plus gros poste de dépense n'est pas
l'hypothèque, le paiement de la voiture ou les achats par carte de crédit. Lorsque vous gagnez votre vie
grâce à un emploi, la dépense la plus importante correspond aux impôts.

Les personnes qui tirent un revenu d'un emploi dépensent environ 50% de leur argent en impôts. Les
revenus générés par un emploi sont la catégorie de revenus la plus lourdement imposée.

Les impôts vous prendront également pas mal d'argent si vous tirez vos revenus du portefeuille. Depuis
janvier 2018, un taux unique de 30% s'applique à toutes les plus-values sur actions.

Donc, pour illustrer l'exemple que je viens de donner à propos de l'achat et la vente d'actions (dans la
section portefeuille), si vous achetez 100 actions à 10 $ et que vous les vendez à 40 $, vous réaliserez 4
000 $ de bénéfices.

Achat de 100 actions à 10 $ = 1 000 $


Vente des 100 actions à 40 $ = 4 000 $

Bénéfice = 3 000 $

Cependant, une fois que vous aurez retiré 30% de votre revenu imposable, il vous restera environ 2 100 $.

Garder davantage sur l'argent gagné

Même si vous gagnez beaucoup d'argent, imaginez que vous ne payez aucun impôt – de façon tout à fait
légale.

Lorsque vous investissez dans votre éducation financière et que vous commencez à générer un revenu
passif, non seulement vous savez comment gagner de l'argent sans avoir d'emploi, mais vous payez moins
d'impôts.

Les revenus passifs sont moins imposés que les revenus classiques du travail et les revenus de
portefeuille. Je ne vais pas vous ennuyer avec les détails, cependant il est intéressant de noter que le
gouvernement verse des aides à ceux qui créent des emplois, c'est-à-dire les personnes des catégories B
et I. Plus il y a d'emplois, plus il faut de travailleurs pour combler ces postes. Plus il y a de travailleurs, plus il
y a d'impôts à percevoir.

Conclusion

Vous devez parfaitement maîtriser les trois catégories de revenus – générés par le travail, par le portefeuille
et le revenu passif – et comprendre globalement comment l'impôt influe sur chaque flux de revenus.

Je n'insinue pas que telle ou telle catégorie est meilleure que l'autre. Le but de cet article est de vous
informer sur les différentes options de revenus qui s'offrent à vous. Je ne suis pas non plus ici pour vous
dire que vous devez vous concentrer sur telle ou telle catégorie, c'est une décision personnelle.

Vous aimerez peut-être aussi