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Ce plan d’action, a expliqué M. Al Thani, est une feuille de route qui « respecte les
principes énoncés par la Charte de l’ONU » et dont le but est de trouver une solution
politique et démocratique à la crise et de réaliser une transition pacifique du pouvoir.
Le rôle des commissions spéciales ou sont représentée tous les états membres, elle
sont chargées d’assurer la collaboration entre les états membres en matière
économique, sociale, culturelle, sanitaire et dans les domaines de la communications
d’exécution des jugements de la Police…
Le secrétaire général est charge également de préparer les travaux de l’ordre du jour
du conseil et des commissions. Il veille aussi à la mise en exécution des décisions et
des recommandations, en outre le secrétaire général est charge de la convocation du
conseil de la ligue aux réunions. Il prépare le projet de budget de la ligue et le propose
pour le conseil pour adoption avant le début de l’année fiscale.
Les états membres doivent déposer auprès du secrétaire général, des copies de tous
les accords et conventions qu’ils signent avec d’autres états qu’ils soient membre de la
ligue ou non. Les membres du conseil et des commissions ainsi que les fonctionnaires
mentionne par le règlement intérieur du secrétariat jouissent de privilèges et de
l’immunité diplomatique dans l’exo de leurs fonctions.
La ligue poursuit une coopération économique. Le conseil a ainsi jeté les bases d’une
banque de développement arabe, d’une compagnie arabe de navigation. Une
convention du 7 septembre 1953 a été signe en vue de faciliter les échanges
commerciaux et les importations réciproques. Le principe de la coopération pour
l’exploitation des ressources nationales a été même posée.
Sur le plan culturelle, une convention du 27 novembre 1945 a prévu une coopération
marquée par l’échange d’étudiants, de professeur comme l’organisation de conférence.
Parmi les institutions de la ligue il existe depuis 1945 une commission économique et
financière qui est un organisme d’étude et de proposition.
Ultérieurement, le traite de défense communes de 1950 a prévu un conseil des
ministres de l’économie et des finances. L’action de ce conseil aboutit à la signature de
divers conventions économiques entre divers États membres de la ligue.
L’une des plus importante étant la convention sur les échanges commerciaux et le traite
signe en 1953 et regroupant (l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, et le Yémen.
Elle établit un régime préférentiel : point de départ vers libre échange).
Un projet de convention d’une union économique arabe est approuvé en 1957 par le
conseil économique. Un marché arabe a été même été créé en 1964.
La politique ou l’action de la ligue arabe,
Quiconque se penche sur l’étude du Pacte de la ligue arabe, pourrait y trouver le reflet
aussi bien des préoccupations que des distensions des États arabes. Ce qui aide à
comprendre les raisons de l’absence d’institutions solides et, d’organes efficaces
capable de mener à bien les objectifs de la ligue particulièrement dans les domaines de
l’économie et de la défense. La défaite arabe de 1948 ; ce qui a incité les États
membres à resserrer leur lien notamment dans les domaines précités. En effet,
l’efficacité a d’abord fait défaut à la ligue, comme l’ont montré malgré les opérations
entreprises au lendemain de l’État d’Israël en 1948.
C’est ainsi, après les amnisties de 1949 et, pour tenter de remédier à cette faiblesse, un
Pacte de défense collective et de coopération économique est approuvé le 13 Avril
1950. Il est complété par une annexe militaire. Le texte toutefois n’entre en vigueur que
le 23 Aout 1952 et, le Conseil de défense se réunit pour la première fois le 4 Sept 1953.
Le Pacte, établit sur le modèle de l’OTAN, ne fonctionne pas très bien. Il n’a pas joué
en 1956 (Attaque tripartite Israël, Grande Bretagne et France contre l’Égypte de
Nasser).
C’est pourquoi un nouveau Traité est conclu le 19 janvier 1957 entre Égypte, Arabie
Saoudite , Jordanie et Syrie. Par ailleurs, on tente de remettre en vigueur le Pacte de
1950 lors de la conférence des chefs d’États et de gouvernements arabes en 1965.
Mais la 3e guerre Israélo-arabe en 1967 montre l’inefficacité du système. En
1973 également, ou, après des succès initiaux sont enregistrés de graves revers.
Certains États arabes ont misé sur des accords de défenses (Égypte, Syrie, AS,
Jordanie et Yémen). Quant au deux 1 er pays, ils ont franchi un pas en avant
-même s’ils n’étaient pas concluant- vers l’unité arabe en réalisant en 1958, une
Union éphémère dans le cadre de la République Arabe Uni.
Les activités de la ligue étaient toutefois plus perceptibles dans les domaines
culturelles, juridique et dans celui de la communication :
o Affaires culturelles : Ligue a créé la direction des affaires culturelle dont le
1er objectif était de promouvoir la culture arabe et, d’unifier les
programmes d’enseignement dans le Monde arabe. La ligue collabore
d’autre part avec les OI spécialisées dont l’UNESCO.
o Les questions juridiques : Les activités de la direction juridique sont
perceptibles dans les domaines de la terminologie juridique, la
coordination des activités juridiques et l’unification des lois.
o Les problèmes de communications : La ligue a accordé un intérêt
particulier à ces problèmes afin de faciliter les contacts et les relations
entre les pays membres.
Il ne faut pas oublier que la ligue est un instrument de défense des intérêts
des pays arabes et, son action s’est manifestée dans la vie politique
internationale. C’est la raison pour laquelle elle s’est efforcée de jouer un rôle
important dans la vie politique internationale et au sein des OI auxquels
participent ses membres. Elle a ainsi manifesté à l’ONU à partir de 1950, une
très nette tendance anticolonialiste. Elle a obtenu à l’ONU le statut d’observateur.
Elle a pratiqué une politique de non alignement et, proclamé la solidarité afro-
asiatique. En effet, la ligue voit dans la coopération afro-arabe un des
fondements de la politique arabe exigée par l’histoire, la géographie et les
intérêts communs. (Ex de solidarité à l’égard du problème israélien : Sur le plan
économique, la ligue a organisé le boycott d’Israël et prévu des mesures de
rétorsion contre tout état qui ne se conformerait pas à ses mesures). En ce qui
concerne les eaux du Jourdain, la ligue à envisagée diverses réalisations tendant
à empêcher Israël d’utiliser les eaux du fleuve, ou de ses affluents.
Sur le plan politico-militaire, la conférence d’Alexandrie en 1964 à décider de
créer une organisation de la libération palestinienne et, approuver la constitution
d’une armée palestinienne. Pour tenter un renforcement des liens et une
harmonisation des politiques, la conférence d’Alexandrie a créé un comité de
contrôle comprenant les représentants personnels des chefs d’États chargés
d’établir le compte rendu mensuel de l’exécution des résolutions.
Ayant été une institution d'avant-garde et, sur plus d'un point, un précurseur, die a servi
d'« organisation pilote » à l'Afrique et au Tiers-Monde. Mais elle n'a su ni évoluer ni
vaincre la méfiance de ses membres à son égard. « Héritière symbolique du pouvoir
central du Calife et du Sultan », elle demeure cependant aux yeux des Arabes la seule
institution capable de les rassembler et de les conduire vers l'unité́ . Est-il possible
d’arriver à cette unification et de pouvoir compter sur le potentiel arabe affaiblie par les
guerres ?
Bibliographie.
Ricardo Bocco et al steps d’arabie Etats, pasteurs,agriculteurs et commercants.
Le devenir des Zones Seches,PUF,paris et cahier de l’IUED, Geneve, 1993.
Henry Laurens, l’orient Arabe : Arabisme et Islamisme, de 1798 a 1945, A.
colim(ed)1993
Le systeme regional Arabe sous la direction de M. Flory et P.Agate,CNecretaire
Generel de la LEA :
Le régime des décisions dans la Ligue des États arabes — réalités et
perspectives (https://www.persee.fr/doc/afdi_0066-3085_1983_num_29_1_2568)
https://www.un.org/press/fr/2012/CS10534.doc.htm
https://www.aps.dz/monde/87533-la-question-palestinienne-premiere-
preoccupation-des-pays-membres-de-la-ligue-arabe
https://www.persee.fr/docAsPDF/polit_0032-342x_1973_num_38_1_2030.pdf