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Le Champ International

Présenté pour :Elias Abou assi.


Présenté par: Marc Achkar

Sujet : La ligue des États arabes.


La Ligue des états arabes,(LEA)a été fondée sur l’idée de panarabisme qui unit les
peuples de la région.
L’idée de panarabisme se justifie par le lien de solidarité qui existe depuis de nombreux
siècles même avant l’islam, entre les peuples de la région arabe qui s’étend de l’océan
atlantique a l’ouest j’jusqu’au Golfe arabique à l’est.
Lors de son avènement, l’islam a confirmé ces valeurs et y a ajouté une nouvelle
dimension pour les expliquer. C’est l’unité de la civilisation, de la langue et la région qui
constitue la base de ces liens.
L’idée du panarabisme s’est à nouveau manifeste en réponse a la domination étrangère
des terres arabes, entrainant ainsi le développement de l’esprit de solidarité entre les
peuples arabes. C’est alors devenu urgente la création d’un espace d’organisation
regroupant tous ces peuples. De même le partage artificiel de terre impose par la
colonisation et la dislocation de la notion arabe en plusieurs états, ainsi que le refus de
cette situation par les peuples arabes, ont constitue les causes principales ayant rendue
nécessaire a nouveau le rassemblement de ces peuples sous quelque forme que ce
soit.
Dès lors la LEA a été essentiellement crée pour renforcer les nombreux rapports étroits
unissant les pays arabes, ainsi que pour affirmer leurs liens de manière a assurer leurs
biens, a améliorer leurs conditions et à garantir leurs avenir.
Les objectifs de la ligue sont différents en premier lieu défendre l’indépendance des
états arabes contre la visée expansionniste et colonialiste, empêcher l’éclatement de
guerre entre les pays arabes et favorise la bonne entente entre eux (sauvegarder la
paix et la sécurité ), la corporation entre les états arabes pour coordonner leurs plans
dans le domaine politique et une aide pour les pays arabes non indépendants a
retrouver leurs indépendance et leurs souveraineté , resserrer les relations entre les
états arabes dans les domaines économique, sociales, financiers, culturel et judiciaire
ainsi au niveaux des visas et des transports.
Tout état arabe indépendant peut à sa demande être admis à la ligue après l’accord du
conseil de la ligue , la demande d’admissions est présentée au secrétaire général qui a
son tour le propose au conseil pour l’accepter , et l’unanimité est requise .
Les principes généraux de la ligue est le faite de garantir l’égalité entre les états
membres, sauvegarder la souveraineté des États membres , le non-ingérence dans les
affaires intérieures, la ligue se propose de jouer un rôle d’arbitrage et de médiation (un
règlement pacifique des conflits et non recours à la force ou à la menace du recours à
la force).
La ligue dont le siège permanant est au Caire et il comporte trois types d’organes ,
Le conseil de la ligue est composée des représentants des états membres de chaque
état disposant d’une voix, ils se réunissent en session ordinaire deux fois par an et en
session extraordinaire toutes fois que les circonstances l’exigent sur la demande des
deux membres, pour que la session soit égale il faut la représentativité de la majorité
des états membres, on peut prendre l’exemple du Secrétaire général de la Ligue des
États arabes, M. Nabil Elaraby, et le Premier Ministre du Qatar, M. Hamad Bin Jassim
Bin Jaber Al Thani, ont demandé au Conseil de sécurité, réuni au niveau ministériel,
d’adopter un projet de résolution, présenté par le Maroc, qui reprend les grandes lignes
de la feuille de route de la Ligue visant le règlement de la crise syrienne.
« Ne laissez pas tomber le peuple syrien », a supplié M. Elaraby, après avoir présenté
l’initiative arabe et le rapport de la mission effectuée par des observateurs de la Ligue
en Syrie.  « La violence et les assassinats doivent cesser.  Nous avons besoin d’une
résolution claire qui soutient les efforts de la Ligue. »

Ce plan d’action, a expliqué M. Al Thani, est une feuille de route qui « respecte les
principes énoncés par la Charte de l’ONU » et dont le but est de trouver une solution
politique et démocratique à la crise et de réaliser une transition pacifique du pouvoir.

Le rôle des commissions spéciales ou sont représentée tous les états membres, elle
sont chargées d’assurer la collaboration entre les états membres en matière
économique, sociale, culturelle, sanitaire et dans les domaines de la communications
d’exécution des jugements de la Police…

Le conseil décida en 1946, la constitution d’un comite politique supplémentaire non


preuve par le pacte. Les commissions spéciales qui sont preuve par le pacte pose des
principes de coopération, et les rédiges sous forme de projet, propose pour étude et
délibération au conseil

Et enfin, le secrétariat général est l’organe administrative permanant de la ligue dirigée


par un secrétaire générale, il est désigné par le conseil a la majorité des 2/3, à son tour
il désigne les secrétaires adjoints, avec l’approbation du conseil ainsi que les principaux
fonctionnaires de la ligue.

Le secrétaire général est charge également de préparer les travaux de l’ordre du jour
du conseil et des commissions. Il veille aussi à la mise en exécution des décisions et
des recommandations, en outre le secrétaire général est charge de la convocation du
conseil de la ligue aux réunions. Il prépare le projet de budget de la ligue et le propose
pour le conseil pour adoption avant le début de l’année fiscale.

Les états membres doivent déposer auprès du secrétaire général, des copies de tous
les accords et conventions qu’ils signent avec d’autres états qu’ils soient membre de la
ligue ou non. Les membres du conseil et des commissions ainsi que les fonctionnaires
mentionne par le règlement intérieur du secrétariat jouissent de privilèges et de
l’immunité diplomatique dans l’exo de leurs fonctions.

Le secrétaire général comprends plusieurs directions, parmi lesquels on trouve la


direction po de l’info, le centre des archives. A cote de ces organes, on trouve un grand
nombre d’institutions spécialisées qui ont été créés par les états membres : il en ai ainsi
avec l’union postale arabe, l’union arabe de télécommunications , l’union de radio de
diffusion arabe, Le conseil de l’union économique…

La ligue poursuit une coopération économique. Le conseil a ainsi jeté les bases d’une
banque de développement arabe, d’une compagnie arabe de navigation. Une
convention du 7 septembre 1953 a été signe en vue de faciliter les échanges
commerciaux et les importations réciproques. Le principe de la coopération pour
l’exploitation des ressources nationales a été même posée.
Sur le plan culturelle, une convention du 27 novembre 1945 a prévu une coopération
marquée par l’échange d’étudiants, de professeur comme l’organisation de conférence.
Parmi les institutions de la ligue il existe depuis 1945 une commission économique et
financière qui est un organisme d’étude et de proposition.
Ultérieurement, le traite de défense communes de 1950 a prévu un conseil des
ministres de l’économie et des finances. L’action de ce conseil aboutit à la signature de
divers conventions économiques entre divers États membres de la ligue.
L’une des plus importante étant la convention sur les échanges commerciaux et le traite
signe en 1953 et regroupant (l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, et le Yémen.
Elle établit un régime préférentiel : point de départ vers libre échange).
Un projet de convention d’une union économique arabe est approuvé en 1957 par le
conseil économique. Un marché arabe a été même été créé en 1964.
La politique ou l’action de la ligue arabe,
Quiconque se penche sur l’étude du Pacte de la ligue arabe, pourrait y trouver le reflet
aussi bien des préoccupations que des distensions des États arabes. Ce qui aide à
comprendre les raisons de l’absence d’institutions solides et, d’organes efficaces
capable de mener à bien les objectifs de la ligue particulièrement dans les domaines de
l’économie et de la défense. La défaite arabe de 1948 ; ce qui a incité les États
membres à resserrer leur lien notamment dans les domaines précités. En effet,
l’efficacité a d’abord fait défaut à la ligue, comme l’ont montré malgré les opérations
entreprises au lendemain de l’État d’Israël en 1948.
C’est ainsi, après les amnisties de 1949 et, pour tenter de remédier à cette faiblesse, un
Pacte de défense collective et de coopération économique est approuvé le 13 Avril
1950. Il est complété par une annexe militaire. Le texte toutefois n’entre en vigueur que
le 23 Aout 1952 et, le Conseil de défense se réunit pour la première fois le 4 Sept 1953.
Le Pacte, établit sur le modèle de l’OTAN, ne fonctionne pas très bien. Il n’a pas joué
en 1956 (Attaque tripartite Israël, Grande Bretagne et France contre l’Égypte de
Nasser).
C’est pourquoi un nouveau Traité est conclu le 19 janvier 1957 entre Égypte, Arabie
Saoudite , Jordanie et Syrie. Par ailleurs, on tente de remettre en vigueur le Pacte de
1950 lors de la conférence des chefs d’États et de gouvernements arabes en 1965.
Mais la 3e guerre Israélo-arabe en 1967 montre l’inefficacité du système. En
1973 également, ou, après des succès initiaux sont enregistrés de graves revers.
Certains États arabes ont misé sur des accords de défenses (Égypte, Syrie, AS,
Jordanie et Yémen). Quant au deux 1 er pays, ils ont franchi un pas en avant
-même s’ils n’étaient pas concluant- vers l’unité arabe en réalisant en 1958, une
Union éphémère dans le cadre de la République Arabe Uni.
Les activités de la ligue étaient toutefois plus perceptibles dans les domaines
culturelles, juridique et dans celui de la communication :
o Affaires culturelles : Ligue a créé la direction des affaires culturelle dont le
1er objectif était de promouvoir la culture arabe et, d’unifier les
programmes d’enseignement dans le Monde arabe. La ligue collabore
d’autre part avec les OI spécialisées dont l’UNESCO.
o Les questions juridiques : Les activités de la direction juridique sont
perceptibles dans les domaines de la terminologie juridique, la
coordination des activités juridiques et l’unification des lois.
o Les problèmes de communications : La ligue a accordé un intérêt
particulier à ces problèmes afin de faciliter les contacts et les relations
entre les pays membres.

Il ne faut pas oublier que la ligue est un instrument de défense des intérêts
des pays arabes et, son action s’est manifestée dans la vie politique
internationale. C’est la raison pour laquelle elle s’est efforcée de jouer un rôle
important dans la vie politique internationale et au sein des OI auxquels
participent ses membres. Elle a ainsi manifesté à l’ONU à partir de 1950, une
très nette tendance anticolonialiste. Elle a obtenu à l’ONU le statut d’observateur.
Elle a pratiqué une politique de non alignement et, proclamé la solidarité afro-
asiatique. En effet, la ligue voit dans la coopération afro-arabe un des
fondements de la politique arabe exigée par l’histoire, la géographie et les
intérêts communs. (Ex de solidarité à l’égard du problème israélien : Sur le plan
économique, la ligue a organisé le boycott d’Israël et prévu des mesures de
rétorsion contre tout état qui ne se conformerait pas à ses mesures). En ce qui
concerne les eaux du Jourdain, la ligue à envisagée diverses réalisations tendant
à empêcher Israël d’utiliser les eaux du fleuve, ou de ses affluents.
Sur le plan politico-militaire, la conférence d’Alexandrie en 1964 à décider de
créer une organisation de la libération palestinienne et, approuver la constitution
d’une armée palestinienne. Pour tenter un renforcement des liens et une
harmonisation des politiques, la conférence d’Alexandrie a créé un comité de
contrôle comprenant les représentants personnels des chefs d’États chargés
d’établir le compte rendu mensuel de l’exécution des résolutions.

Un 1er problème, la préoccupation de la ligue reste le problème israélo-


arabe. Un progrès immense a été réalisé dans la position des pays arabes vis-à-
vis d’Israël.
L’initiative du Prince était adoptée par la conférence au Sommet des Présidents
et Rois arabes tenu à Beyrouth en 2002.
Un 2e problème qui s’est posé à l’ordre du jour vis-à-vis de l’Iran : Elle a été
examinée par le Sommet de la ligue arabe tenu en Arabie saoudite en Avril
2018.
Et récemment les traités de paix de plusieurs pays arabes avec Israël.
On peut prendre l’exemple des accords d'Abraham qui sont deux traités de
paix entre Israël et les Émirats arabes unis d'une part et entre Israël et Bahreïn d'autre
part.

Ayant été une institution d'avant-garde et, sur plus d'un point, un précurseur, die a servi
d'« organisation pilote » à l'Afrique et au Tiers-Monde. Mais elle n'a su ni évoluer ni
vaincre la méfiance de ses membres à son égard. « Héritière symbolique du pouvoir
central du Calife et du Sultan », elle demeure cependant aux yeux des Arabes la seule
institution capable de les rassembler et de les conduire vers l'unité́ . Est-il possible
d’arriver à cette unification et de pouvoir compter sur le potentiel arabe affaiblie par les
guerres ?
Bibliographie.
 Ricardo Bocco et al steps d’arabie Etats, pasteurs,agriculteurs et commercants.
Le devenir des Zones Seches,PUF,paris et cahier de l’IUED, Geneve, 1993.
 Henry Laurens, l’orient Arabe : Arabisme et Islamisme, de 1798 a 1945, A.
colim(ed)1993
 Le systeme regional Arabe sous la direction de M. Flory et P.Agate,CNecretaire
Generel de la LEA :
 Le régime des décisions dans la Ligue des États arabes — réalités et
perspectives (https://www.persee.fr/doc/afdi_0066-3085_1983_num_29_1_2568)

 https://www.un.org/press/fr/2012/CS10534.doc.htm

 https://www.aps.dz/monde/87533-la-question-palestinienne-premiere-
preoccupation-des-pays-membres-de-la-ligue-arabe

 https://www.persee.fr/docAsPDF/polit_0032-342x_1973_num_38_1_2030.pdf

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