Vous êtes sur la page 1sur 10

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET UNIVERSITAIRE


UNIVERSITE CHRETIENNE CARDINAL MALULA
« UCCM (EX. ISPL) »

Année académique
2023-2024
2

B.P.10.883 KIN I
2317, AVENUE SAÏO, C. KASA-VUBU
Kinshasa / Kasa–Vubu

FACULTE DE DROIT

TRAVAIL PRATIQUE DE RIA

SELUWA NGANDU DPI


SHOTSHA NGONGO DES
TABASENGE MUNANA DPJ
TALANKANDE MPUTU DPI
TIETIE MAYINDU DPJ

ETUDE BIBLIOGRAPHIE ET COMPORTEMENTALE DES


DIRIGEANT AFRICAINS DANS LA CONDUITE DES RELATIONS
INTERNATIONALES AFRICAINES.

CAS DU PRESIDENT ABDELMADJID TEBBOUNE DE LA


REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE.

INTRODUCTION
Les Relations Internationales désignent l'étude des interactions entre les
différents acteurs à l'échelle mondiale. Cela inclut les États, les organisations
internationales, les acteurs non-étatiques tels que les entreprises multinationales,
3

les groupes de pression et les organisations non gouvernementales. L'étude des


Relations Internationales nous permet de comprendre comment ces acteurs
interagissent, négocient, coopèrent ou entrent en conflit les uns avec les autres
sur la scène internationale.
Dans le cadre du cours de RIA qui étude particulièrement ou exception les
relations internationales africaines, ces dernières désignent les interactions et les
dynamiques politiques, économiques et sociales entre les pays africains et le
reste du monde. Ces relations sont influencées par divers facteurs tels que
l'histoire coloniale, les ressources naturelles, les conflits, l'aide internationale et
les intérêts géopolitiques.
En effet, les accords internationaux sont souvent le résultat de négociations
et de compromis entre ces acteurs. La relation internationale et le comportement
des acteurs dans les accords sont deux éléments étroitement liés dans l'étude des
relations internationales. Il est également crucial de reconnaître que le
comportement des acteurs peut évoluer en fonction des changements de
circonstances, des relations de pouvoir changeantes et des incitations externes.
Ainsi, l’étude des comportements des dirigeants africains dans la conduite
des relations internationales africaines fait recourir à la méthode du
behaviorisme ou méthode comportementale. Le béhaviorisme a connu un très
grand développement aux États-Unis et il a influencé toute la psychologie
jusqu'aux années 1950.
Aussi, pour en juger correctement, il est nécessaire de bien comprendre que
ce courant de béhaviorisme méthodologique se caractérise par le souci de
construire la psychologie sur la seule base de faits observables par tous, à
l'exclusion des expériences subjectives privées de l'individu psychologue. Sur ce
point, tous les psychologues à visée scientifique s'accordent.
Outre l’introduction et la conclusion, notre étude traite au premier titre des
généralités sur relations internationales africaines alors que le seconde le
behaviorisme du Président Abdelmadjid TEBBOUNE.

TITRE I. DES GÉNÉRALITÉS SUR RELATIONS INTERNATIONALES


AFRICAINES
Section 1 : Notions
Les relations internationales sont le résultat d’une succession des
évènements majeurs qui ont influencé la théorie et la pratique de celles-ci. Ils
ont donné lieu à de nouvelles approches et à des débats sur des questions telles
4

que la sécurité collective, la diplomatie, les droits de l'homme, le développement


économique et la coopération internationale.
Considéré comme un jalon important dans l'histoire des relations
internationales, le traité de Westphalie (1648) a établi le principe de la
souveraineté des États, reconnaissant leur indépendance et leur droit de prendre
des décisions autonomes sans ingérence extérieure. Ce principe a eu une
influence durable sur la structuration du système international.
En outre, Les Guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1945) : Ces conflits
d'envergure mondiale ont profondément modifié le paysage des relations
internationales. Les traumatismes engendrés par ces guerres ont conduit à la
création de nouvelles institutions internationales telles que la Société des
Nations (SDN) et plus tard, les Nations Unies (ONU). Les guerres mondiales ont
également entraîné des changements dans la géopolitique mondiale, l'équilibre
des pouvoirs et la compréhension de la sécurité internationale.
En mai 1963, 32 Chefs des États africains qui avaient accédé à
l’indépendance s’étaient rencontré à Addis Abeba, en Éthiopie à l’effet de signer
la Charte portant création de la première institution continentale africaine
formée au lendemain des indépendances, l’Organisation de l’Unité africaine
(OUA).
L’OUA était la manifestation de la vision panafricaine d’une Afrique unie,
libre et en pleine possession de sa propre destinée et cela a été consacré
solennellement dans la Charte de l’OUA dans laquelle les pères fondateurs
avaient reconnu que la liberté, l’égalité, la justice et la dignité étaient les
objectifs essentiels en vue de la réalisation des aspirations légitimes des peuples
africains et qu’il était nécessaire de promouvoir la compréhension entre les
peuples africains et améliorer la coopération entre les États africains en réponse
aux aspirations des Africains pour la solidarité et la fraternité, dans une unité
plus grande allant au-delà des différences ethniques et nationales différences.
La philosophie directrice était celle d’un panafricanisme centré sur le
socialisme africain et faisant la promotion de l’unité africaine, les pratiques et
caractéristiques communales des communautés africaines, et une campagne en
vue de faire siens la culture et l’héritage commun de l’Afrique.
Le 09 septembre 1999, les chefs d’État et de gouvernement de
l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) ont signé la Déclaration de Syrte
(Lybie) qui appelait de tous ses vœux la création d’une Union africaine,
envisageant l’accélération du processus d’intégration continentale qui permettra
à l’Afrique de jouer le rôle légitime qui est le sien dans l’économie mondiale,
5

tout en faisant face à des problèmes sociaux, économiques et politiques variés


qui devenaient complexes à mesure qu’étaient pris en compte certains aspects
négatifs de la mondialisation.
L’Union africaine (UA) a été officiellement créée en juillet 2002 à Durban,
en Afrique du Sud, suite à une décision prise en septembre 1999 par
l’organisation pionnière, l’OUA de mettre en place une nouvelle organisation
continentale à l’effet de consolider ses acquis. L’UA s’inscrit dans la vision «
d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et
représentant une force dynamique sur la scène internationale ».
Ainsi, la Guerre froide (1947-1991) : La confrontation idéologique et
géopolitique entre les États-Unis et l'Union soviétique a dominé les relations
internationales pendant plusieurs décennies. Cette période de tension a façonné
les stratégies de sécurité, les alliances régionales et les conflits par procuration
dans le monde entier. La Guerre froide a également donné naissance à des
concepts tels que la dissuasion nucléaire et la course aux armements.
§1. Définition
Les relations internationales africaines désignent l’ensemble de relations ou
des relations que les Etats africains entretiennent entre eux. Et cela, dans presque
tous les domaines de la vie nationale et internationale : politique, diplomatique,
économique, douanier, industriel, financier, stratégique, monétaire, militaire,
technique, transferts des technologies, sportif, social, éducatif, culturel et tant
d’autres encore.
Les relations internationales africaines ont pour vocation de promouvoir
l’unité et la solidarité africaine, sa coordination et coopération, l’indépendance
et la souveraineté, la paix et la sécurité collective voire l’intégration africaine
sous les auspices de la structure supra continentale ‘‘Union Africaine’’, la vision
panafricaine d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique.
Il convient de rappeler que les objectifs assignés ne peuvent être
satisfaisants ou atteindre son comble que lorsqu’ils sont surtout soumis
essentiellement et nécessairement aux principes.
§2. Principes des relations internationales africaines
Il convient de noter que les principes de RIA constituent une prévention
d’équilibre en vue d’atteindre les objectifs fixés dans les accords bilatéraux ou
multilatéraux selon le cas en depit de la mauvaise de foi manifeste de certains
États sur la scène internationale africaine. Ils sont donc un cadre stratégique en
vue d’une transformation socioéconomique et intégrative de l’Afrique, un appui
6

en faveur des initiatives pilotées par des Africains afin de consolider les acquis
et s’assurer des aspirations des populations africains.
Parmi ces principes, nous avons :
 Egalité souveraine et interdépendance de tous les Etats membres de
l’Union ;
 Respect des frontières existant au moment de l’accession à
l’indépendance ;
 Participation des peuples africains aux activités de l’Union ;
 Mise en place d’une politique de défense commune pour le continent
africain ;
 Règlement pacifique des conflits entre les Etats membres de l’Union par
les moyens appropriés qui peuvent être décidés par la Conférence de
l’Union ;
 Interdiction de recourir ou de menacer de recourir à l’usage de la force
entre les Etats membres de l’Union ;
 Non-ingérence d’un Etat membre dans les affaires intérieures d’un autre
Etat membre ;
 Le droit de l’Union d’intervenir dans un Etat membre sur décision de la
Conférence, dans certaines circonstances graves, à savoir : les crimes de
guerre, le génocide et les crimes contre l’humanité ;
 Coexistence pacifique entre les Etats membres de l’Union et leur droit de
vivre dans la paix et la sécurité ;
 Droit des Etats membres de solliciter l’intervention de l’Union pour
restaurer la paix et la sécurité ;
 Promotion de l’auto dépendance collective, dans le cadre de l’Union ;
 Promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes ;
 Respect des principes démocratiques, des droits de l’homme, de l’état de
droit et de la bonne gouvernance ;
 Promotion de la justice sociale pour assurer le développement
économique équilibré…
Ainsi ces principes ont pour vocation d’une Afrique intégrée, prospère et
pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique
sur la scène internationale.

TITRE II. BEHAVORISME DE PRESIDENT ABDELMADJID


TEBBOUNE DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE
ET POPULAIRE.
7

Section 1 : Notion
§1. Définition conceptuelle
Par Behaviorisme, il faut entendre une méthode psychologique qui
considère le comportement extérieur des hommes et non leurs sentiments ou
émotions. On parle donc d’une psychologie du comportement. Cette méthode
comportementale est fondée sur l’observation objective.
Dans la conduite des affaires internationales, l’examen du profit ou
comportement du gouvernement avec qui un autre Etat veut, dans le cadre des
accords bilatéraux, signer un accord s’avère très important car, il permet de
prévenir le risque d’un conflit éventuel dans l’exécution de celui-ci.
Pour le cadre de cours de RIA, le behaviorisme semble adapté et efficace à
ce jour pour étudier et catégoriser les attitudes comportementales des dirigeants
africains à la fois sur la scène africaine et sur l’échiquier mondial.
C’est notamment dans ce cadre que nous allons énumérer quelques
catégorisations comportementales des Chefs d’Etat et des gouvernements
africains. Nous avons :
 Les Chefs d’État africain à réactions épidermiques ou à réactions
spontanées (ou Chefs d’Etat réactionnaires ou très réactionnaires) ;
 Les Chefs d’État africain moins réactionnaires (mais trop souvent
conflictuels et rancuniers) ;
 Les Chefs d’État africain colériques ou sanguinaire ;
 Les Chefs d’État africain flegmatiques (trop doux ou trop adoucissants) ;
 Les Chefs d’État africain à vie (à quelques exceptions près à la dictature
économique) ;
 Les nouveaux Chefs d’État africain (dont les comportements dans les RIA
restent à élucider ou à déterminer).
§2. Etude sur le Behaviorisme du Président Abdelmadjid TEBBOUNE de
l’Algérie
2.1. Biographie
Né le 17 novembre 1945 à Mechria, dans la wilaya de Nâama. Diplômé de
l’École nationale d’administration (ENA), spécialité économie et finances
(1965-1969), il a occupé les postes de ministre délégué auprès du ministre de
l’Intérieur et des Collectivité locales, chargé des collectivités locales (1991-
1992), ministre de la Culture (1999), ministre des Collectivités locales (2000-
2001) et ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme (2001-2002).
8

En 2012, Tebboune retrouve le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme,


élargi en 2013 à la Ville. Avant sa nomination au poste de Premier ministre en
mai 2017, il a assuré l’intérim du ministère du Commerce suite à l’absence
prolongée pour maladie du défunt Bakhti Belaib. A 73 ans, il a été élu président
de la République au premier tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le
12 décembre 2019. Il succède à Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril
1999.
2.2. Comportements
Partant de l’analyse critique et objective du comportement du Président
Tebboune eu égard à ses réactions par rapport à la gestion de la chose publique,
il laisse croire que ce dernier qui était classé dans la catégorie de nouveaux
Chefs d’État africain dont les comportements dans les RIA restent à élucider ou
à déterminer, ne l’est plus.
Depuis qu’Abdelmadjid Tebboune est au pouvoir, il y a une escalade dans
la répression. Le « retour » de la répression y est mentionné, mais aussi la
dictature militaire, la fuite des intellectuels, et l’incapacité du régime qui l’a
conduit à serrer pour se donner une légitimité forcée. La nouvelle Algérie" de
Tebboune tombée dans la dictature absolue. Il relève d’« une forme de mépris
envers le peuple ».
Ainsi, Abdelmadjid Tebboune est donc subjectivement classé dans la
catégorie des Chefs d’État africain colériques ou sanguinaire. Il est le pur
produit du régime algérien d’Abdelaziz Bouteflika.
9

CENTRE AFRICAIN ET MAURICIEN DE PERFECTIONNEMENT DES


CADRES A LA GESTION DES AFFAIRES (CAMPC)
Le CAMPC est créé par la convention portant création du « Centre Africain
et de Mauricien et de Perfectionnement des Cadres d’Abidjan le 16 Décembre
1975 à Kigali plus tard devenu Le Centre Africain de Management et de
Perfectionnement des Cadres. Il regroupe à ce jour six (06) États à savoir : Le
Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger et le Togo.
C’est une institution interétatique à vocation professionnelle et jouit d’un
statut diplomatique. Son siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire). Le Centre est
présidé par un Conseil d’Administration où siège deux (02) représentants de
chacun des États membres l’un au titre du Gouvernement et l’autre au titre de
l’Organisation des Employeurs. Le Conseil d’Administration est actuellement
présidé par le Niger à travers le Ministère de la Fonction Publique et de la
Réforme Administrative.
Le CAMPC a pour mission de mettre à la disposition des entreprises et
organismes privés, parapublics et publics les outils et techniques contribuant à la
résolution de problèmes de gestion. Il a une triple mission à savoir :
 La Formation permanente et le perfectionnement des personnes en
situation d’emploi (l’identification des besoins dans différents
domaines) ;
 L’assistance-conseil ;
 La recherche.

§1. Raison de la création de cette institution


En raison d’insuffisance des cadres intellectuels ou d’élites africains après
l’accession à l’indépendance des pays africains, la lutte contre la fuite de
cerveau et le manque d’investissement dans le système éducatif voire la
mauvaise gouvernance et le maque d’opportunité économique, ont conduit les
dirigeants africains à réfléchir sur les bases de plein développement de l’élite
africaine afin de l’aider à s'adapter aux nouvelles réalités économiques,
technologiques et sociales. En fournissant des programmes de formation
pertinents et de haute qualité au travers une panoplie des institutions dans
laquelle nous avons le CAMPC qui vise à renforcer la compétitivité des
entreprises, à favoriser l'innovation et à promouvoir le développement durable,
en outre les échanges et la coopération entre les cadres africains et ceux du
monde extérieur, en créant un espace de networking et de partage d'expériences.
Cela permet aux cadres de développer un réseau professionnel solide, de
promouvoir la croissance économique, le leadership efficace, la gestion
1
0
stratégique, la résolution des problèmes dans un environnement en constante
évolution et de bénéficier de perspectives diverses, favorisant ainsi
l'apprentissage mutuel et l'enrichissement personnel.

Vous aimerez peut-être aussi