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Introduction

Depuis l’accession de la majorité des pays Africains a l’Independence politique a ce


jour, l’histoire de l’Afrique est caractériser pars deux phénomènes étroitement liés au retard
économique et sociale et l’instabilité politique.

Cependant, les nombreuses stratégies exécutées sur le continent ces dernières années
sont fini par convaincre les plus sceptiques, de la nécessité de mettre en place des structures
de sécurité collective a même d’instauré une paix durable.

Le déclenchement de la guerre civile libérienne en 1989induira la mise en place de la


première structure sous régionale de maintien de paix digne de son nom en l’occurrence
l’ECOMOG créé sous les auspices de la CEDEAO et placé sous le commandement du
Nigeria.

Les mutineries préparés en RCA amènent les chefs d’états africains réunis au cours du
sommet France-Afrique de Ouagadougou a mettre sur pied en décembre 1996 la MISAB .

On peut donc affirmer qu’il ya une quasi unanimité sur la nécessité de la mise en place
d’une force permanente de maintien de la paix pour l’Afrique.

Chapitre I : Genèse et concept d’une politique de défense et de sécurité


commune pour l’Afrique.
L’un des premiers appels a la mise en place d’une politique commune de défense et
de sécurité fut lancé par le président Kwame Nkrumah du Ghana.

Le concept envisageait la création d’une structure qui cordonnerait les politiques de


défense et de sécurité du continent, en particulier contre l’agression extérieure et qui pourrait
également fonctionner comme une force de maintien de la paix dans le règlement des conflits
a l’intérieure des pays Africains et entre les pays Africains.

En réponse au défis sécuritaires après les indépendances, l’OUA a créé la commission


de la défense, dans le mandat était d’assurer la coordination sur les questions de défense et
d’en promouvoir des politiques communes.

Les défis sécuritaires des années 80, notamment les lutes de libération dans différents
régions d’Afrique, le conflit au Sahara occidentale, ont préoccupé les dirigeants africains
dans leurs quête d’unité, de stabilité et de développement du continent.

Les années 90 qui ont vu un changement de fond de la nature de la sécurité mondiale


occasionné par la fin de la guerre froide, ont également marqué une nouvelle phase en ce qui
concerne les défis sécuritaires de l’Afrique
Chapitre II : Importance et actualité du problème posé.
1- La justification d’une politique commune de défense et de sécurité pour
l‘Afrique.

Une politique commune de défense et de sécurité est une caractéristique des cadres de
coopération avancée et des régions ou l’intégration est très poussée. La nécessité pour les
états de mettre en commun leurs ressources pour la défense et la sécurité commune du
continent est perçue comme une stratégie réfléchie pour la défense nationale.

Une politique commune de défense et de sécurité sera profitable financièrement aux


états membres, car elle éliminera les dépenses nationales de défense et de sécurité inutiles,
et permettra une réaffectation des ressources au relèvement des défis les plus graves, comme
la pauvreté et la mondialisation.

2- La politique commune.

Dans ce contexte une politique commune signifie que les états ont la même législation
et les mêmes politiques sur les questions touchants la défense et la sécurité en Afrique.

3- La nature de l’environnement internationale en matière de sécurité.

Dans la formulation d’une politique de défense et de sécurité pour l’Afrique, il


conviendra de tenir compte d’un facteur important de sécurité mondiale, a savoir
l’émergence de problème de sécurité qui nécessitent aujourd’hui une coopération plus
grande entre les déverses régions du monde.

4- La mondialisation.

Le phénomène de mondialisation couvre aujourd’hui l’extension spatiale du capitalisme


dans un monde ou la libération des échanges a diminué le poids des interventions étatiques
ou le progrès techniques a relativisé la signification des frontières nationales, le monde est
devenue un village plantaire.

Les effets de la mondialisation en Afrique sons énormes. La citation socio-économique


du continent reste précaire malgré les nombreux efforts consentis par les pays africains pris
individuellement et collectivement pour renforcer leurs économies.

5- L’Afrique doit s’unir.

Le manque d’unité rend le développement incertain. La marche vers l’union correspond


a l’une des caractéristiques de l’histoire de l’Afrique noire.

6- La sécurité collective.

La sécurité collective n’a donc de réelles chances de succès mettre sa cohésion au-
dessus de toutes les affinités entre ses membres de telles conditions ne se rencontre que dans
un milieu a fédéralisation avancée, et la collectivité universelle et en son doute encore très
loin aujourd’hui.

7- Les liens existant avec les nations unies.

L’avenir des relations entre l’union africaine et les nations unies est fondamental pour
un certain nombre de raisons. Premièrement, il ya la nécessité de partager le fardeau et de
reporter les responsabilités entre les deux organisations dans la gestion du programme
prioritaire de l’Afrique.

Deuxièmement, le rôle que les organisations des nations unies jouent en aidant l’union
africaine est important, L’avenir des relations entre l’union africaine et les autres
organisations.

8- L’établissement des liens interdépendants entre la défense nationale et la


défense continentale.

Alors que la politique de défense nationale est un prolongement de la politique intérieur


de l’état, la politique de défense continentale proposée sera un prolongement des politiques
de défense des états membres de l’Union Africaine.

Chapitre III : Conséquences des guerres, conflits et crises en Afrique.


1- Conséquences humanitaires.

Le nombre élevé des réfugies est une autre conséquence dramatique de ses conflits.
L’Afrique sub-saharienne détenait un triste record avec un peu plus de 8 millions de réfugies
entre1995 et 1999.

2- Conséquences sur le plan socio-économique.

Les richesses des pays comme le pétrole, le diamant et autres sont plus utilisées pour les
besoins de guerre plutôt que pour le bien des peuples.

3- Conséquences militaires.

A la fin du XXème siècle, les dépenses militaires dans les conflits africains totalisent
10miliards de dollars. L’Afrique du sud prévoit des dépenses de 5 milliards de dollars en
armements de haute technologie dans les 10 ans qui viennent.

4- Un véritable frein au développement.

En effet, les conséquences des guerres africaines sont désastreuses pour les populations,
90 % des victimes de ces conflits internes sont des civiles, 3 a 7 millions des personnes ont
perdu la vie dans les dix conflits majeures en Afrique subsaharienne, au cours de ce dernier
quart de siècle. Une estimation de la croix rouge internationale situe à 4 millions le nombre
de tués depuis 1990.
Chapitre IV : Autopsie des armes Africaines.
1- Historique et genese de la création des armées africaines.

Deux types d’armées se distinguent au moment des indépendances, les armées


classiques et les armées populaires. Les armées classique héritent le plus souvent d’une pars
de tradition militaire française ou britannique. Le rôle de la grande Bretagne dans la création
des armées africaines est comparable a celui de la France du point de vue de la tradition
militaire, mais il Defferre dans ses objectifs et ses aménagements politiques.

Presque autant que les armées classiques, s’érigèrent les armées populaires. Deux sortes
d’armées populaires se distinguent en Afrique. La première catégorie concerne les armées
nationales populaires issus d’une lute politique et militaire, parfois d’une guerre, comme au
Sahara occidentale et dans les anciens territoires portugais qui parviennent a l’Independence
après des dizaines d’années de lutte. La seconde catégorie est celle des armées populaires des
états d’Afrique noire francophone, qui se dotent d’armée populaire à la suite d’un
changement brusque de régime politique et d’orientation idéologique.

La distinction entre armées classique et armées populaires se maintiennent pendant


plusieurs année, au gré des lutes d’influence idéologique et stratégique entre grandes et
moyens puissances. Elle disparait avec l’effondrement du bloc soviétique, du communisme
et de leurs ramifications.

2- Mission des armées africaines.

La mission première d’une armée est la défense nationale. La seconde, celle du


maintien de l’ordre, ne lui est pas spécifique puisqu’elle relève des forces de sécurités (police
et gendarmerie). Les armées africains ne respectent les missions susmentionnées et exerce
dans la pratique des fonctions qui les éloignent de leurs raison d’être. Elles sont rapidement
réorientées par les nouveaux chefs d’états vers une fonction politique, contrairement aux
principes de neutralité.

Sur le plan de l’éthique, les notions de sacrifice, de patriotisme et d’héroïsme,


familiarise à l’institution militaire, résonne comme des mots creux, étant donné que les
généraux proche du pouvoir doivent plus leurs relations et galons a leurs relations privées
avec le chef de l’état qu’a leurs aptitudes au combat. A l’opposé, des officiers réputés pour
leurs sérieux de leurs formation et pour leurs compétences, mais originaires d’autres régions
que celle du président, se trouvent victimes de mesures d’éloignement, de purges et
d’assassinat.

3- Caractéristiques des forces armées africaines.

Les nombreuses études, colloques ou séminaires des forces armées africaines


débouchent, pour l’essentiel, sur les mêmes constats généraux. La faiblisse économique des
états affect leurs efforts de défense, notamment les dépenses consacrées aux efforts des
militaires, a l’entretien des matériels et a la logistique en général. Le personnel de carier dans
la plupart des pays africains est male payé tout au moins quand il l’est ! Ce qui peut
expliquer les dérapages constatés ici et là par les éléments de la force publique.

4- Coopération et formation des cadres.


a) France, grande Bretagne et Belgique.

Au moment des indépendances, les accords de coopération militaire sont signés entre
les nouveaux états et les ex puissances coloniales.

Des les années 1950, la France et la grande Bretagne créent sur leurs territoire et en
Afrique des écoles militaires destinées a la formation des officiers africains. Dans les pays
relevant de la couronne britannique, la situation est comparable. A partir de 1953, des
militaires africains sont admis dans des écoles militaires britanniques.

b) Etats unis et union soviétique.

Pour leur part, les Etats Unis et l’union soviétique, qui n’ont aucun passé coloniale en
Afrique, s’intéresse au continent pour des raisons politiques et économiques, ils s’y
opposent, sur fonds d’antagonismes idéologiques et géopolitiques, durant cette période de
guerre froide.

c) Chine et Cuba.

La chine semble avoir trouvé en Afrique plusieurs partenaires avec lesquels elle entend
nouer des relations durables et solides. Si elle ne dépose pas, comme la France, la grande
Bretagne, les états unis et l’URSS, de facilités aéronavales, de bases militaires ou de troupes
repositionnées, elle développe tous de même une coopération militaire bilatérale comprenant
deux volets : la formation et l’instruction des militaires africains ainsi que les ventes d’armes
et l’assistance techniques. Des coopérations militaires chinoises sont envoyées en Afrique.

La vocation de cuba, définie en 1975 par Fidel Castro, ouvre l’air de rapports
privilégies entre cuba et certains pays d’Afrique dans les domaines de la coopération civile et
militaire qui prolonge les liens tissés depuis la révolution cubaine de 1959. Cuba agit, certes,
en fonction d’une politique extérieure dynamique et tiers-mondiste, mais au aussi sous la
pression des rapports soviéto-cubaine et des principes de la solidarité socialiste
internationale.

5- L’armée face au défi démocratique.

Dés le début des années 1990, les armées africaines sont confrontées aux processus
démocratique. Dés les premiers coups d’état en Afrique, plusieurs auteurs définissent les
conditions de retour des militaires dans leurs casernes.

La démilitarisation s’avère donc être un processus complexe et hautement conditionnel.


Deux possibilités se présentent, tout d’abord, il arrive que l’armée prenne l’initiative ou
devienne un partenaire favorable au processus démocratique. Il convient en régime
démocratique de définir tout d’abord le rôle et la place de l’institution militaire dans un état
de droit et de déterminer ensuite les modalités de contrôle de l’armée par les civiles
notamment par le pouvoir exécutive, qui convoie la politique de défense, et par le pouvoir
législatif, qui vote les lois et le budget de la défense et de la sécurité.

Chapitre V : Analyse des conflits et des crises en Afrique.


1- Les causes profondes des conflits africains.

Les causes profondes des conflits africains sont :

- L’inégalité politique, socio-économique ou culturelle entre différents groupes


identitaires composant une société.
- L’absence de légitimité démocratique et de réalité de l’autorité publique.
- L’absence de mécanisme de conciliation pacifique entre les groupes identitaires
antagonistes.
- L’absence d’une société civile participant au processus décisionnel.
2- Les différents conflits en Afrique subsaharienne.

Situation de crise ou de violence pays


Pays directement impliqués dans un Angola, Burundi, Ethiopie, Maroc,
conflit international Namibie, Ouganda, Rwanda et Zimbabwe.
Pays confrontés a une guerre civile, a Angola, Comores, Congo Brazzaville,
une rebilion ou a des oppositions armées RDC, Sénégal, Sierra Léone, somalie,
Soudan et Tchad.
Pays confrotés a des mouvements Algérie, Burkina-Faso, Cameroun, cote
sociaux violents d’ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Kenya,
Nigeria, Niger, RCA, Togo et Zimbabwe.
3- Typologie des conflits.

La typologie des conflits africains permet de constater que la majorité d’entre eux sont
de type interne et ils opposent le gouvernement légal a des groupes armés. L’étude des
conflits africains depuis 1989 prouve donc que les conflits de succession au pouvoirsont plus
nombreux en Afrique que les conflits de territoires.

Chapitre VI : L’ONU, L’OUA, L’UA, et les organisations régionales.


1- L’organisation des nations unies (ONU).
a) Création de l’ONU.

L'Organisation des Nations unies (O.N.U.) naît officiellement le 26 juin 1945 avec la
signature de la charte de San Francisco, à laquelle adhèrent dans un premier temps cinquante
et un pays. Cette nouvelle institution internationale est destinée à garantir la paix et la
sécurité dans le monde issu de la Seconde Guerre mondiale
b) Vocation de l’ONU.

La vocation première de l'ONU est de maintenir la paix dans le monde. Cet objectif
général se double d'actions qui ont pour but de faciliter et d'assurer cette sécurité collective.
Il s'agit de favoriser les relations amicales entre les nations, de les aider à travailler ensemble
pour améliorer le sort des populations. Il faut permettre aux États de lutter contre les
maladies, la faim, l'analphabétisme et encourager les droits et libertés de chacun.

c) Responsabilité des grandes puissances dans la résolution des conflits.

Seuls les grands états ont la puissance politique, diplomatique, militaire, économique,
qui permit de grandir la paix ; cette situation n’exclue pas les autres états de participer a la
sécurité collective, seulement ils ne sont que des éléments secondaires de la coalition dirigée
pars les grands.

2- Les formes d’action dans l’ONU.


a) L’ONU comme forum.

Si l’on s’en tient a sa fonction apparente, l’ONU peut passer pour un lieu de débats
stériles et d’affrontements verbaux qui ne conduit pas a des décisions.

b) L’ONU comme centre de décision.

Hormis pour les décisions internes, notamment budgétaires, les organes de l’ONU n’ont
qu’exceptionnellement le pouvoir de prendre des résolutions obligatoires plutôt que des
décisions, ils émettent habituellement des simples recommandations, c'est-à-dire des
résolutions facultatives pour leurs destinataires. Toutefois, dans ses fonctions de maintien de
la paix, le conseil de sécurité dispose, si certaines conditions sont réunies, du pouvoir de
décider des mesures obligatoires pour les pays membres.

c) L’ONU comme instrument opérationnel.

On peut dire que le maintien de la paix et l’assistance au développement sont les deux
domaines ou l’opérationnel a le plus de place, tandis que l’action concernant les droit de
l’homme, la décolonisation, etc.… est plus nettement normative.

3- Procédures de traitement des conflits au niveau de l’ONU.

Les procédures preuves êtres classées selon certains caractères essentiels. Le caractère
pacifique ou non des procédures est le plus sensible, ce critère déterminant consiste a
regarder s’il ya recours a la contrainte armée ou non, et il est possible qu’il présente des cas
non douteux. Le second caractère est le recours ou l’absence de recours a des tiers, ces tiers
pouvant être des états, des personnalités indépendantes ou des organisations internationales.
Il se peut enfin que ces procédures et actions soient formellement fondées sur le droit,
comme le sont l’arbitrage ou la justice, ou qu’elle ne le soit pas, comme la médiation.

4- L’organisation de l’unité africaine (OUA).


le 25 mai 1963,Trente chefs d'Etats africains, réunis à Addis-Abeba à l'invitation de
l'empereur d'Ethiopie, adoptent le charte de l'Organisation de l'unité africaine (OUA).
Cette charte est inspirée par l'idée que l'Afrique doit pouvoir s'exprimer de façon unitaire.
Elle affirme l'égalité souveraine de tous les Etats membres, le principe de la non-ingérence et
le respect de l'intégrité territoriale. Les questions économiques et la prévention des conflits
sont depuis quelques années les deux grands thèmes de réflexion de l'OUA.

Les organes principaux de l'OUA étaient :

 La Conférence : Réunion des chefs d'État et de gouvernement une fois l'an. C'était
l'organe décisionnel de l'Union.

 Le secrétariat général de l’UA

Si la Conférence a été gardée dans l'architecture institutionnelle de l'UA, le secrétariat a


été remplacé par la Commission. Celle-ci reste l'autorité exécutive mais dispose également
d'un pouvoir d’initiative

Les principes fondamentaux de l'Organisation de l'unité africaine sont :

 le respect du tracé des frontières héritées de la période coloniale

 le respect de la souveraineté

 la non-ingérence dans les affaires intérieures.

5- L’union africaine (UA).

L'Union africaine (UA) est une organisation d'États africains créée en 2002,
à Durban en Afrique du Sud, en application de la déclaration de Syrte du9 septembre 1999.
Elle a remplacé l'Organisation de l'unité africaine1 (OUA). La mise en place de ses
institutions (Commission, Parlement panafricain et Conseil de paix et de sécurité) a eu lieu
en juillet 2003 au sommet de Maputo au Mozambique.

6- Les organisations régionales.


a) La communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
b) La communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC).
c) La communauté de développement en Afrique australe (CDAA).
d) L’autorité intergouvernementale contre la sécheresse et pour le développement
en Afrique de l’est (IGADD).
e) L’union du Maghreb arabe (U.M.A).
f) La Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD).

Chapitre VII : Le maintien de la paix.


L’ensemble des états peuvent se garantir mutuellement la sécurité par une action
collective constituent en cela deux améliorations des mécanismes d’autodéfense.
1- But du maintien de la paix.

En fonction de la situation du monde au moment de la victoire des alliés sur les


puissances de l’axe et leurs but proclamer et de préserver les générations futures du fléau de
la guerre.

Il en résulte que l’ONU constitue un prolongement institutionnel, en temps de paix, de


la coalition de la guerre, et quelle est un club fermé provisoirement aux au vaincus.

2- Conditions du maintien de la paix.


a) Les moyens directs.

Les fondateurs rejetons l’aidée que la paix peut être assurée par des alliances
géographiquement limitées, et croient au contraire a la nécessité d’une organisation qui, sans
être immédiatement universelle, aurait vocation a garantir la paix, quel que sois l’endroit du
monde ou elle est menacée.

b) Les moyens indirects.

La paix ne se garantit pas isolément, l’action pour son maintien s’intègre à une
coopération internationale globale, grâce a laquelle les peuples participent à une œuvre
commune. L’ONU doit donc être une organisation omni fonctionnelle, entourée d’autres
institutions plus spécialisées chargées d’organiser la collectivité internationale, pour en faire
une véritable communauté.

3- Le dispositif de l’ONU pour la paix (Dispositif de la charte de l’ONU).

Dans les intentions des fondateurs de l’ONU, l’intervention de l’organisation dans les
situations de nature a attenter a la paix et a la sécurité internationales pouvait prendre deux
formes, selon les chapitres VI et VII.

a) L’intervention de l’ONU (l’hypothèse du chapitre VI).


b) Réaction de l’ONU.
c) La mise en œuvre des sanctions (les hypothèses du chapitre VII).
d) Déclenchement de l’action.
e) Exclusivité du pouvoir coercitive de l’ONU.

Chapitre VIII : Les opérations de maintien de la paix.


Les opérations de maintien de-là paix sons des actions collectives de l’ONU, elles sons
décidées par l’organisation et exécutées par les contingents soumis a un état-major
international et agissant pour le compte de l’organisation, ensuite se sont des actions
opérationnelles.

L’ONU suggère aux états un certain type de règlement, sans préjuger du fond, les
invitations par exemple à régler leurs différents par des moyens pacifiques, ou leurs
proposants un moyen de règlement précis. L’invitation plus loin et touche au fond de
l’affaire, l’ONU rappel le droits excitant, ou prend position pour la thèse d’une des parties,
ou même fait une véritable proposition de fond pour sortir de l’ensemble de la crise.

Chapitre IX : Les opérations de maintien de la paix par L’ONU et


L’OUA en Afrique.

1- Historique

Des les premières indépendances africaines, l’ONU eut l’occasion d’intervenir sur le
continent. Les opérations de maintien de la paix en Afrique connurent un renouveau au
lendemain de la fin de la guerre froide, après plusieurs décennies de blocage pour cause
d’affrontements bipolaires, coïncida avec une explosion de violence dans la zone sub-
saharienne.

2- La bataillon français francophone.


Il est constitué de 500 hommes, et six pays participent notamment : le Congo, la guinée
Bissau, le Niger, le Sénégal, le Tchad, la Mauritanie. Le bataillon africain francophone est
commandé par un officier d’experience de l’armée sénégalaise, le colonel Goudjabi, secondé
par le colonel paul nzaou des forces armées congolaise. Le BATAF est placé sous le
commandement direct du général Lafoucard.
3- L’opération Turquoise.
L’opération Turquoise est une opération militaire organisée par
la France au Rwanda pendant le génocide des Tutsi avec pour mission de mettre fin aux
massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force. Elle est dirigée
par le général français Jean-Claude Lafourcade.
L’opération Turquoise est une opération de l'ONU décidée par la résolution n° 929
du Conseil de sécurité qui précise donne son accord à ce qu'une opération multinationale
puisse être mise sur pied au Rwanda à des fins humanitaires.
 Activités du BATAF (turquoise).

Les principales activités du BATAF sont :

- Protection des déplacés tutsis.


- Patrouilles et check points au niveau de kibuyé (désarmement des militaires FAR).
- Sécurisation des camps des déplacés de nyamishaba.
- Redéploiement le long de la zone humanitaire sure.
- Faciliter l’action humanitaire et la reconstruction.
- Assurer l’aide médicale aux populations.

4- La Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR).


La Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR) était
une mission de l'ONU au Rwanda créée en octobre 1993 et dissoute en mars 1996. Elle était
en phase opérationnelle au début du génocide au Rwanda.

 Activités du BATAF (MINUAR).


- Identifier les personnes déplacées.
- Coordonner les activités des ONG.
- Sécurisé les camps des déplacés.
- Reconnaitre les points de distribution de nourriture et les garder.
- Mettre en place les moyens nécessaires pour le transport des déplacés.
- Aider l’administration locale a établir l’ordre.
- Escorté les ONG.
5- Problèmes rencontrés par le BATAF.

C’est au niveau de la logistique que le BATAF a connue le plus de problème, les


commandants de détachement toujours soucieux des conditions de vie de la troupe étaient
souvent amenés a mette la main a la poche pour faire face aux problèmes inhérents aux
objets de première nécessité.

6- L’ECOMOG (ECOWAS monitoring group) dans le conflit Liberia et


sierra-léonais.

L’ECOMOG est la force d’interposition ouest africaine et la structure militaire de la


communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Elle est constituée
par des troupes issues des pays membres de la CEDEAO. Pays leader de la CEDEAO, le
Nigeria est également le plus gros pourvoyeur de l’ECOMOG en personnel et en matériels.

Mission : En tant que force d’interposition, la mission de l’ECOMOG est d’abord de


faire respecter le cesser le feu en vue de permettre le fonctionnement normal des institutions
de l’état. Ainsi au Liberia, l’ECOMOG avait pour mission le désarmement, le cantonnement
des factions et la sécurisation du pays en vue de l’organisation des élections.

7- Le conflit Sierra léonais.

Instruis par la leçon du conflit libérien, les chefs d’états de la CEDEAO décident
unanimement d’aller vite en bisonne et se prononcent en faveur du rétablissement de la paix
et de la sécurité. C’est l’ECOMOG qui est chargée de mettre en œuvre cette décision. Le
conflit libérien montre ainsi l’exemple de la résolution d’une crise par une organisation
régionale.

Conscient qu’il est grand temps que les africain prennent en main leurs destin et cessent
de compter sur les autres pur résoudre leurs conflit, les chefs d’états de la CEDEAO, au cors
d’un sommet extraordinaire a Lomé Togo le 17 décembre 1997 décident de la mise en place
d’une structure qui, en surveillant les éléments générateurs de conflits, pourrait intervenir
avant que les problèmes s’enveniment.
8- Mission de surveillance des accords de Bangui(MISAB).

En effet, mise sur pied a l’issue de la médiation des chefs d’états réunis au cours du
sommet de Ouagadougou en décembre1996, la MISAB, sous l’égide du comité international
de suivi (cis), l’organe politique garant des accords obtenus entre les mutins et l’état centre
africain, s’est distinguée en un temps record. C’est ainsi qu’une force de 750 hommes
provenant du Tchad, du Sénégal, du mali, du Togo, et du Burkina Faso, soutenue en plan
logistique par la France, et mise sur pied sous commandement africain. Le succès éclatant de
ce partenariat est souvent cité en exemple parmi possibilités d’un futur mécanisme.

Chapitre X : Les initiatives régionales dans les opérations de maintien


de la paix.
Les manœuvres et exercices appliques aux concepts RECAMP et ACRL.

a) GUIDIMAKHA 1998.

En février 1998, au Sénégal, une opération dénommée GUIDIMAKHA consacrée aux


exercices de mise en sécurité des réfugies réunit des unités maliennes, mauritaniennes, et
sénégalaises.

L’objectif visé par ces manœuvres organisées a la frontière du Sénégal, de la Mauritanie


du mali et le renforcement de la sécurité collective.

b) Gabon 2000.

L’exercice Gabon 2000 s’inscrit dans le prolongement de l’initiative tripartie visant a


aider les pays africains a disposer des moyens nécessaires pour participer réellement au
opération de maintien de la paix sur leur continent.

c) TANZANITE 2002.

Après GUIDIMAKHA 1998, organisé en Afrique de l’ouest avec les pays de la


CEDEAO et GABON 2000 qui concernait les pays de la communauté des états d’Afrique
centrale (CEEAC), TANZANITE 2002 a rassemblé les pays de la communauté de
développent de l’Afrique australe(SADC), ces tris exercices s’inscrive dans la continuité et
vise a maître en œuvre le volet entrainement du programme français de renforcement des
capacités africaine de maintien de la paix (RECAMP).

Chapitre XI : L’action humanitaire.


1- Les ONG bienfaitrices de l’humanité.

La famine et les épidémies sont d’avantage des problèmes liés a l’accès des
organisations humanitaires aux populations en détresse. Les ONG jouent aujourd’hui un rôle
cardinal dans les guerres et conflits. Les compagnies privées et les ONG sont associes au
polit tiques de maintien de la paix en Afrique.
2- Les interventions humanitaires au Rwanda (opérations turquoise et minuar
2).

En ce qui concerne l’action humanitaire au Rwanda, on peut distinguer deux périodes :

- Une période d’urgence achevée fin septembre.


- Une période de stabilisation après.

Durant la première période qui englobe l’opération turquoise et le début de la


MINUAR, la domination a été l’éradication des épidémies, l’acheminement de l’aide
alimentaire et la stabilisation des flux migratoires.

La phase de stabilisation a vu la participation des militaires s’orienter vers d’autres


prestations. Pour appuyer le retour a la normale, d’autres organismes, de plus en plus
nombreux, ouvrent leurs antennes a Kébuyé pour la gestion des aspects judiciaires de
l’humanitaire ; pour des raisons d’enquêtes sur les génocides et les violations des droits de
l’homme. Il s’agit précisément du haut commissariat des droits de l’homme et du comité
international de la croix rouge CICR.

3- L’action du CICR.

Ces dernières années, des modules de programme du DIH sont insérés dans des
programmes d’instruction des forces armées. En effet devant la multiplication des conflits
armés en Afrique, et face a l’ampleur des destructions, des massacres et des effroyables
atrocités perpétrées, il devient plus que jamais impérieux de promouvoir la diffusion du DIH
et le renforcement national et international de répression des crimes de guerre.

Chapitre XII : Historique du mécanisme de l’ONU concernant la


prévention, la gestion et la résolution (1993) des conflits et des capacités
opérationnelles existante.
Suite a la faille enregistrée par la commission de médiation, réconciliation et arbitrage,
dans le règlement pacifique des disputes qui naissent entre les états membres de OUA, les
chefs d’états plaçaient leurs confiance en un comité ad hoc pour régler leurs conflits
africains.

En pratique, l’agenda du programme de paix et de sécurité de première génération de


l’OUA comprenait des interventions pacifiques, d’une part, et des opérations de maintien de
la paix d’autre part.

L’OUA a entrepris et approuvé des missions de suivi de cessez le feu peu complexes,
telles que la commission de cessez le feu de Bamako de 1963 et l’opération de maintien de la
paix. En dehors des interventions bilatérales de maintien de la paix dans certains pays
membres, la force panafricaine de maintien de la paix qui est intervenue dans la province du
Shaba du Congo (Kinshasa) en 1978-79 était la véritable ‘première génération’ des
opérations de paix pilotées par l’OUA, suivi de l’opération tchadienne (1979-1982) qui était
également la seule véritable opération de nature complexe de l’OUA pour le maintien de la
paix.

Comme faisant partie des efforts de la deuxième génération pour la paix, le mécanisme
de l’OUA était un facteur important qui a permis a l’organisation, a travers l’organe central,
le secrétariat général et le centre de gestion des conflits (CGC) de plus promptement et
effectivement aux nouveaux et nombreux conflits existants.

Dans le domaine du maintien de la paix, le mécanisme a doté l’oua de capacité, quoique


limitée, pour piloter les missions et opérations de maintien de la paix dans cinq pays,
notamment, le Rwanda (NMOG) ; Burundi(OMIB) ; Comores (OMIC) RDC(JMC) et
Ethiopie-Erythrée(OLMEE).

1- Capacité opérationnelle existante.


a) Généralités.

En général, les pays membres prennent une large part aux opérations de paix des NU et
dans les opérations des autres forces multinationales autorisées par les nations unies. A
compter de 1999, 29 états membres avaient fourni des troupes pour plus d’une mission des
NU contrairement a une participation antérieure très faible.

b) Capacité de l’union africaine.

L’organisation a entrepris huit missions d’observation dans cinq pays, dans quelque
unes a plus d’une occasion. Il s’agit des missions suivantes :

- Groupe I observateurs militaires neutres (NMOG I, Rwanda, aout-oct 93).


- Group II observateurs militaires neutres (NMOG II Rwanda, aout oct 93).
- Mission de l’OUA au Burundi (OMIB, déc 93 juil 96).
- Mission de l’OUA au Comores I (OMIC I oct 1997 mai 98).
- Mission de l’OUA au Comores II (OMIC II déc fév 2002).
- Mission de l’OUA au Comores III (OMIC III mars- mai 2002).
- Commission conjointe de suivi (RDC, nov 99 nov 2000, 33 enquêteurs neutres et 10
membres de JMC).
- Mission de liaison en Ethiopie- Erythrée (OLMEE, aout 2000 a ce jour).
c) Capacités régionales.
- La CDEAO : la CEDEAO est la première op, et dans ce contexte, a entrepris 4
opérations au Libéria (1991-1998), Sierra Leone (1995-2000), en Guinée Bissau (1998-1999)
et actuellement en cote- d’ivoire (2002-2003).
- ANAD : l’accord de non agression d’assistance et de défense mutuelle a piloté deux
opérations au Burkina-Faso et au mali ; L’ANAD a été intégré a la CEDEAO en 2001.
- SADC : les pays membres de la coalition de la communauté de développement de
l’Afrique de sud ont entrepris deux opérations au Lesotho et en RDC en 1998, depuis 1999,
l’organisation a créé l’organe sur la politique, la défense et la sécurité.
 Les autres op :
- CEEAC : la communauté économique des états de l’Afrique centrale, a créé son
conseil pour la sécurité et la paix en Afrique centrale(COPAX) en 1999. Plus tard, le 17 juin
2002, a Lalabo, guinée équatoriale, l’organisation a adopté les règles de procédures de la
commission sur la défense et la sécurité du mécanisme d’ONALE et des forces
multinationales centrafricaines2000.
- EAC : la commission d’Afrique orientale (CAO) a signé son protocole d’accord en
matière de coopération sur la défense en 2001.
- IGAD : l’intergouvernemental autorité on développe (IGAD) a adopté le ‘conflit early
warning and response mecanism’CEWARN EN 2000. en outre, l’organisation a mis en place
une équipe de vérificateurs et de suivi VMT pour le processus de paix au soudan.
- COMESSA : depuis 1999, le marché commun pour les états de l’Afrique de l’est et du
sud s’est engager dans le processus de développement du programme de paix et de sécurité
mettant l’accent sur la prévention des conflits a travers la diplomatie, ainsi que le
renforcement des capacités de la société civile, les ONG, le secteur privé et les parlements.
- UMA : depuis la création de son conseil of common defence, l’union du Maghreb
arabe ne s’est jamais réunie ; cependant, elle entreprend des opérations humanitaires ad hoc.
d) les limites de L’OUA en matière de prévention, de gestion et de règlement
de conflits.

L’invitation de l’OUA de créer un mécanisme de prévention des conflits a incité


certaines organisations sous-régionales a suivre l’exemple. En Afrique de l’ouest, la
CDEAO, s’appuyant sur sa pratique de rétablissement de la paix par la force ECOMOG s’est
offerte un cadre de prévention, de gestion et de règlement des conflits sur le plan sous-
régional.

Ces deux mécanismes sous-régionaux ont la particularité, par rapport au mécanisme de


l’OUA, de prévoir explicitement le droit d’ingérence en cas de menace pour la région. Les
pays membres peuvent envoyer des forces d’interpositions, voire de rétablissement de la paix
si un conflit interne risque de porter atteinte a la paix ou a la stabilité sous-régionale.

2- Les perspectives en matière de prévention des conflits africains.

en étudiant de pris les conflits qui ont secoué l’Afrique au cours de cette décennie, on a
constaté qu’ils étaient en majorité, des guerres civiles dont l’enjeu pouvait être soit, en
conquête ou le maintien au pouvoir, soit la sécession de territoire. Les instruments de
prévention de conflits endogènes OUA et organisations sous-régionales ont fait défaut, ou
ont parfois paru inadaptés a la typologie particulière des conflits africains. Il fallut attendre
l’adoption du mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits en juin 1993
pour que l’OUA puisse jouer son rôle régional dans ce domaine ; mais avec des moyens
matériels et humains limitées.

Sur le plan sous-régional par contre, que ce soit en Afrique de l’ouest CEDEAO, en
Afrique australe SADC ou en Afrique centrale, se mettent en place des mécanismes efficaces
sous-régionaux de prévention et de gestion des conflits ou de certains de leurs effets indirects
comme la prolifération d’armes légers.

Chapitre XIII : Stratégie de consolidation et de dynamisation des forces


régionales et de la création de la force Africaine de paix.
1- Différentes approches antérieures a la relation d’une force continentale
permanente.
a) Nkrumah.

L’idée de mettre en commun les ressources et les politiques dans les domaines de la
défense et de la sécurité a une longue histoire en Afrique, et a toujours été ancrée dans toute
l’idée du panafricanisme.

b) General jacques mourgeon.

Le générale mourgeon propose trois scénarios :

 L’ONU confirmera son rôle permanent.


 Le retour a une politique d’influence des états européens (regroupement sous-
régional sous l’égide de l’Europe).
 Monté en puissance de l’OUA et prise en charge de règlement des problèmes
africains par le pays africains.
c) La commission de défense de l’OUA :
- Création d’un haut commandement pour l’Afrique.
- Constitution d’une force africaine de défense.
- Création d’une académie militaire africaine.
2- Création de la force africaine de paix et de son organe politique et militaire.

En transformant l’OUA en union africaine UA, les états africaines ont adopté un
protocole créant un conseil de paix et de sécurité CPS qui vise a renforcer la paix et la
sécurité sur le continent. Le protocole instituant le CPS prévoit la création d’un certain
nombre d’organes, y compris une force africaine en attente FAA et un comité d’état-major
militaire CEM.

3- Protocole relatif a la création du conseil de paix et de sécurité de l’union


africaine.
a) Création, nature et structure.
Le conseil de paix et de sécurité constitue un system de sécurité collective et d’alerte
rapide, visant a permettre une création rapide et efficace aux situations de conflit et de crise
en Afrique.

Le conseil de paix et de sécurité est appuyé par la commission, un groupe de sages,


ainsi que par un système continental d’alerte rapide, un fond spécial et une force africaine
repositionnée, cette force est composée de contingents multidisciplinaires en attente,
stationnées dans leurs pays d’origine et prêtes a être déployées rapidement, aussitôt que
requises. Elle assume des fonctions dans les domaines suivants :

- Mission d’observation et de contrôle.


- Autres types de missions d’appui a la paix.
- Intervention dans un état membre dans certaines circonstances graves.
- Déploiement préventif.
- Consolidation de la paix.
- Assistance humanitaire.
4- Les menaces éventuelles et les risques potentiels.
 Constitution d’entités vouées aux actions terroristes.
 Protection et soutien aux individus armés.
 Tous types de trafic illicite.
 Le mercenariat.
 Prolifération de l’arme légère et explosive.
 Tentatives de renversement de pouvoir par la violence.
 Recrutement d’enfants soldats.
 Violation des droits de l’home.
 Mise e cause des frontières héritées de la conférence de Berlin.
5- La doctrine.

La force africaine de paix se référa autant que possible a la doctrine, aux directives, a la
formation et aux normes des nations unies.

Il est évident qu’il existe un grand fossé entre les objectifs d’UA et sa capacité actuelle.
Les principaux points de préoccupation étant le manque de volonté politique et de
préparation ; le manque de ressources financières, l’insuffisance de l’équipement et de
capacité logistique ; et, dans certains domaines, le manque de formation.

6- Restructuration du continent, consolidation et dynamisation des forces


régionales.

Aujourd’hui, le pragmatisme nous demande d’asseoir l’ossature de la force africaine de


paix sur les organisations régionales, c’est pour cela que l’union africaine a signé des
protocoles avec les différentes communautés économiques régionales. L’objectif est de créer
des brigades dans chaque région et de mettre en place un état major permanent pour
coordonner les actions des contingents nationaux.
La coopération entre l’UA et la communauté internationale se fait dans les domaines
diplomatique, politique et économique, en plus de la mobilisation des ressources financières
et matériels. Les opérations de maintien de la paix doivent se réaliser sous mandat des
nations unies et de l’union africaine.

7- Approche de solutions en vue de la création de la force africaine de paix.

Selon les dispositions de l’article 13 du protocole portant création du CPS, la FAP sera
composée de contingents en attente, avec des composantes civiles et militaires se trouvant
dans leurs pays d’origine et prêt pour un déploiement rapide, les subdivisions de la FAP
sont : la force régionale de l’Afrique du nord, de l’Afrique orientale, de l’Afrique de l’ouest,
de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe.

8- La formation.

Les pays disposant d’académies militaires, d’écoles de guerre et autres institutions


militaires d’enseignement supérieur devront être encouragés par l’union africaine a établir
une base opérationnelle. Ceci favorisait, non seulement le développement de la capacité
intellectuelle et conceptuelle pour régenter la complexité des opérations de maintien de la
paix, mais aussi soutiendrait la formation d’officiers supérieurs africains.

Conclusion.
Les problèmes de défense surtout au niveau continental requirent beaucoup de tacte et
de doigté. C’est pourquoi il est souhaitable de les résoudre de manière progressives, en
adoptant d’abord une stratégie de consolidation, de dynamisation des forces sous régionales
et a long terme procéder a la création d’une force continentale permanente.

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