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Cependant, les nombreuses stratégies exécutées sur le continent ces dernières années
sont fini par convaincre les plus sceptiques, de la nécessité de mettre en place des structures
de sécurité collective a même d’instauré une paix durable.
Les mutineries préparés en RCA amènent les chefs d’états africains réunis au cours du
sommet France-Afrique de Ouagadougou a mettre sur pied en décembre 1996 la MISAB .
On peut donc affirmer qu’il ya une quasi unanimité sur la nécessité de la mise en place
d’une force permanente de maintien de la paix pour l’Afrique.
Les défis sécuritaires des années 80, notamment les lutes de libération dans différents
régions d’Afrique, le conflit au Sahara occidentale, ont préoccupé les dirigeants africains
dans leurs quête d’unité, de stabilité et de développement du continent.
Une politique commune de défense et de sécurité est une caractéristique des cadres de
coopération avancée et des régions ou l’intégration est très poussée. La nécessité pour les
états de mettre en commun leurs ressources pour la défense et la sécurité commune du
continent est perçue comme une stratégie réfléchie pour la défense nationale.
2- La politique commune.
Dans ce contexte une politique commune signifie que les états ont la même législation
et les mêmes politiques sur les questions touchants la défense et la sécurité en Afrique.
4- La mondialisation.
6- La sécurité collective.
La sécurité collective n’a donc de réelles chances de succès mettre sa cohésion au-
dessus de toutes les affinités entre ses membres de telles conditions ne se rencontre que dans
un milieu a fédéralisation avancée, et la collectivité universelle et en son doute encore très
loin aujourd’hui.
L’avenir des relations entre l’union africaine et les nations unies est fondamental pour
un certain nombre de raisons. Premièrement, il ya la nécessité de partager le fardeau et de
reporter les responsabilités entre les deux organisations dans la gestion du programme
prioritaire de l’Afrique.
Deuxièmement, le rôle que les organisations des nations unies jouent en aidant l’union
africaine est important, L’avenir des relations entre l’union africaine et les autres
organisations.
Le nombre élevé des réfugies est une autre conséquence dramatique de ses conflits.
L’Afrique sub-saharienne détenait un triste record avec un peu plus de 8 millions de réfugies
entre1995 et 1999.
Les richesses des pays comme le pétrole, le diamant et autres sont plus utilisées pour les
besoins de guerre plutôt que pour le bien des peuples.
3- Conséquences militaires.
A la fin du XXème siècle, les dépenses militaires dans les conflits africains totalisent
10miliards de dollars. L’Afrique du sud prévoit des dépenses de 5 milliards de dollars en
armements de haute technologie dans les 10 ans qui viennent.
En effet, les conséquences des guerres africaines sont désastreuses pour les populations,
90 % des victimes de ces conflits internes sont des civiles, 3 a 7 millions des personnes ont
perdu la vie dans les dix conflits majeures en Afrique subsaharienne, au cours de ce dernier
quart de siècle. Une estimation de la croix rouge internationale situe à 4 millions le nombre
de tués depuis 1990.
Chapitre IV : Autopsie des armes Africaines.
1- Historique et genese de la création des armées africaines.
Presque autant que les armées classiques, s’érigèrent les armées populaires. Deux sortes
d’armées populaires se distinguent en Afrique. La première catégorie concerne les armées
nationales populaires issus d’une lute politique et militaire, parfois d’une guerre, comme au
Sahara occidentale et dans les anciens territoires portugais qui parviennent a l’Independence
après des dizaines d’années de lutte. La seconde catégorie est celle des armées populaires des
états d’Afrique noire francophone, qui se dotent d’armée populaire à la suite d’un
changement brusque de régime politique et d’orientation idéologique.
Au moment des indépendances, les accords de coopération militaire sont signés entre
les nouveaux états et les ex puissances coloniales.
Des les années 1950, la France et la grande Bretagne créent sur leurs territoire et en
Afrique des écoles militaires destinées a la formation des officiers africains. Dans les pays
relevant de la couronne britannique, la situation est comparable. A partir de 1953, des
militaires africains sont admis dans des écoles militaires britanniques.
Pour leur part, les Etats Unis et l’union soviétique, qui n’ont aucun passé coloniale en
Afrique, s’intéresse au continent pour des raisons politiques et économiques, ils s’y
opposent, sur fonds d’antagonismes idéologiques et géopolitiques, durant cette période de
guerre froide.
c) Chine et Cuba.
La chine semble avoir trouvé en Afrique plusieurs partenaires avec lesquels elle entend
nouer des relations durables et solides. Si elle ne dépose pas, comme la France, la grande
Bretagne, les états unis et l’URSS, de facilités aéronavales, de bases militaires ou de troupes
repositionnées, elle développe tous de même une coopération militaire bilatérale comprenant
deux volets : la formation et l’instruction des militaires africains ainsi que les ventes d’armes
et l’assistance techniques. Des coopérations militaires chinoises sont envoyées en Afrique.
La vocation de cuba, définie en 1975 par Fidel Castro, ouvre l’air de rapports
privilégies entre cuba et certains pays d’Afrique dans les domaines de la coopération civile et
militaire qui prolonge les liens tissés depuis la révolution cubaine de 1959. Cuba agit, certes,
en fonction d’une politique extérieure dynamique et tiers-mondiste, mais au aussi sous la
pression des rapports soviéto-cubaine et des principes de la solidarité socialiste
internationale.
Dés le début des années 1990, les armées africaines sont confrontées aux processus
démocratique. Dés les premiers coups d’état en Afrique, plusieurs auteurs définissent les
conditions de retour des militaires dans leurs casernes.
La typologie des conflits africains permet de constater que la majorité d’entre eux sont
de type interne et ils opposent le gouvernement légal a des groupes armés. L’étude des
conflits africains depuis 1989 prouve donc que les conflits de succession au pouvoirsont plus
nombreux en Afrique que les conflits de territoires.
L'Organisation des Nations unies (O.N.U.) naît officiellement le 26 juin 1945 avec la
signature de la charte de San Francisco, à laquelle adhèrent dans un premier temps cinquante
et un pays. Cette nouvelle institution internationale est destinée à garantir la paix et la
sécurité dans le monde issu de la Seconde Guerre mondiale
b) Vocation de l’ONU.
La vocation première de l'ONU est de maintenir la paix dans le monde. Cet objectif
général se double d'actions qui ont pour but de faciliter et d'assurer cette sécurité collective.
Il s'agit de favoriser les relations amicales entre les nations, de les aider à travailler ensemble
pour améliorer le sort des populations. Il faut permettre aux États de lutter contre les
maladies, la faim, l'analphabétisme et encourager les droits et libertés de chacun.
Seuls les grands états ont la puissance politique, diplomatique, militaire, économique,
qui permit de grandir la paix ; cette situation n’exclue pas les autres états de participer a la
sécurité collective, seulement ils ne sont que des éléments secondaires de la coalition dirigée
pars les grands.
Si l’on s’en tient a sa fonction apparente, l’ONU peut passer pour un lieu de débats
stériles et d’affrontements verbaux qui ne conduit pas a des décisions.
Hormis pour les décisions internes, notamment budgétaires, les organes de l’ONU n’ont
qu’exceptionnellement le pouvoir de prendre des résolutions obligatoires plutôt que des
décisions, ils émettent habituellement des simples recommandations, c'est-à-dire des
résolutions facultatives pour leurs destinataires. Toutefois, dans ses fonctions de maintien de
la paix, le conseil de sécurité dispose, si certaines conditions sont réunies, du pouvoir de
décider des mesures obligatoires pour les pays membres.
On peut dire que le maintien de la paix et l’assistance au développement sont les deux
domaines ou l’opérationnel a le plus de place, tandis que l’action concernant les droit de
l’homme, la décolonisation, etc.… est plus nettement normative.
Les procédures preuves êtres classées selon certains caractères essentiels. Le caractère
pacifique ou non des procédures est le plus sensible, ce critère déterminant consiste a
regarder s’il ya recours a la contrainte armée ou non, et il est possible qu’il présente des cas
non douteux. Le second caractère est le recours ou l’absence de recours a des tiers, ces tiers
pouvant être des états, des personnalités indépendantes ou des organisations internationales.
Il se peut enfin que ces procédures et actions soient formellement fondées sur le droit,
comme le sont l’arbitrage ou la justice, ou qu’elle ne le soit pas, comme la médiation.
La Conférence : Réunion des chefs d'État et de gouvernement une fois l'an. C'était
l'organe décisionnel de l'Union.
le respect de la souveraineté
L'Union africaine (UA) est une organisation d'États africains créée en 2002,
à Durban en Afrique du Sud, en application de la déclaration de Syrte du9 septembre 1999.
Elle a remplacé l'Organisation de l'unité africaine1 (OUA). La mise en place de ses
institutions (Commission, Parlement panafricain et Conseil de paix et de sécurité) a eu lieu
en juillet 2003 au sommet de Maputo au Mozambique.
Les fondateurs rejetons l’aidée que la paix peut être assurée par des alliances
géographiquement limitées, et croient au contraire a la nécessité d’une organisation qui, sans
être immédiatement universelle, aurait vocation a garantir la paix, quel que sois l’endroit du
monde ou elle est menacée.
La paix ne se garantit pas isolément, l’action pour son maintien s’intègre à une
coopération internationale globale, grâce a laquelle les peuples participent à une œuvre
commune. L’ONU doit donc être une organisation omni fonctionnelle, entourée d’autres
institutions plus spécialisées chargées d’organiser la collectivité internationale, pour en faire
une véritable communauté.
Dans les intentions des fondateurs de l’ONU, l’intervention de l’organisation dans les
situations de nature a attenter a la paix et a la sécurité internationales pouvait prendre deux
formes, selon les chapitres VI et VII.
L’ONU suggère aux états un certain type de règlement, sans préjuger du fond, les
invitations par exemple à régler leurs différents par des moyens pacifiques, ou leurs
proposants un moyen de règlement précis. L’invitation plus loin et touche au fond de
l’affaire, l’ONU rappel le droits excitant, ou prend position pour la thèse d’une des parties,
ou même fait une véritable proposition de fond pour sortir de l’ensemble de la crise.
1- Historique
Des les premières indépendances africaines, l’ONU eut l’occasion d’intervenir sur le
continent. Les opérations de maintien de la paix en Afrique connurent un renouveau au
lendemain de la fin de la guerre froide, après plusieurs décennies de blocage pour cause
d’affrontements bipolaires, coïncida avec une explosion de violence dans la zone sub-
saharienne.
Instruis par la leçon du conflit libérien, les chefs d’états de la CEDEAO décident
unanimement d’aller vite en bisonne et se prononcent en faveur du rétablissement de la paix
et de la sécurité. C’est l’ECOMOG qui est chargée de mettre en œuvre cette décision. Le
conflit libérien montre ainsi l’exemple de la résolution d’une crise par une organisation
régionale.
Conscient qu’il est grand temps que les africain prennent en main leurs destin et cessent
de compter sur les autres pur résoudre leurs conflit, les chefs d’états de la CEDEAO, au cors
d’un sommet extraordinaire a Lomé Togo le 17 décembre 1997 décident de la mise en place
d’une structure qui, en surveillant les éléments générateurs de conflits, pourrait intervenir
avant que les problèmes s’enveniment.
8- Mission de surveillance des accords de Bangui(MISAB).
En effet, mise sur pied a l’issue de la médiation des chefs d’états réunis au cours du
sommet de Ouagadougou en décembre1996, la MISAB, sous l’égide du comité international
de suivi (cis), l’organe politique garant des accords obtenus entre les mutins et l’état centre
africain, s’est distinguée en un temps record. C’est ainsi qu’une force de 750 hommes
provenant du Tchad, du Sénégal, du mali, du Togo, et du Burkina Faso, soutenue en plan
logistique par la France, et mise sur pied sous commandement africain. Le succès éclatant de
ce partenariat est souvent cité en exemple parmi possibilités d’un futur mécanisme.
a) GUIDIMAKHA 1998.
b) Gabon 2000.
c) TANZANITE 2002.
La famine et les épidémies sont d’avantage des problèmes liés a l’accès des
organisations humanitaires aux populations en détresse. Les ONG jouent aujourd’hui un rôle
cardinal dans les guerres et conflits. Les compagnies privées et les ONG sont associes au
polit tiques de maintien de la paix en Afrique.
2- Les interventions humanitaires au Rwanda (opérations turquoise et minuar
2).
3- L’action du CICR.
Ces dernières années, des modules de programme du DIH sont insérés dans des
programmes d’instruction des forces armées. En effet devant la multiplication des conflits
armés en Afrique, et face a l’ampleur des destructions, des massacres et des effroyables
atrocités perpétrées, il devient plus que jamais impérieux de promouvoir la diffusion du DIH
et le renforcement national et international de répression des crimes de guerre.
L’OUA a entrepris et approuvé des missions de suivi de cessez le feu peu complexes,
telles que la commission de cessez le feu de Bamako de 1963 et l’opération de maintien de la
paix. En dehors des interventions bilatérales de maintien de la paix dans certains pays
membres, la force panafricaine de maintien de la paix qui est intervenue dans la province du
Shaba du Congo (Kinshasa) en 1978-79 était la véritable ‘première génération’ des
opérations de paix pilotées par l’OUA, suivi de l’opération tchadienne (1979-1982) qui était
également la seule véritable opération de nature complexe de l’OUA pour le maintien de la
paix.
Comme faisant partie des efforts de la deuxième génération pour la paix, le mécanisme
de l’OUA était un facteur important qui a permis a l’organisation, a travers l’organe central,
le secrétariat général et le centre de gestion des conflits (CGC) de plus promptement et
effectivement aux nouveaux et nombreux conflits existants.
En général, les pays membres prennent une large part aux opérations de paix des NU et
dans les opérations des autres forces multinationales autorisées par les nations unies. A
compter de 1999, 29 états membres avaient fourni des troupes pour plus d’une mission des
NU contrairement a une participation antérieure très faible.
L’organisation a entrepris huit missions d’observation dans cinq pays, dans quelque
unes a plus d’une occasion. Il s’agit des missions suivantes :
en étudiant de pris les conflits qui ont secoué l’Afrique au cours de cette décennie, on a
constaté qu’ils étaient en majorité, des guerres civiles dont l’enjeu pouvait être soit, en
conquête ou le maintien au pouvoir, soit la sécession de territoire. Les instruments de
prévention de conflits endogènes OUA et organisations sous-régionales ont fait défaut, ou
ont parfois paru inadaptés a la typologie particulière des conflits africains. Il fallut attendre
l’adoption du mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits en juin 1993
pour que l’OUA puisse jouer son rôle régional dans ce domaine ; mais avec des moyens
matériels et humains limitées.
Sur le plan sous-régional par contre, que ce soit en Afrique de l’ouest CEDEAO, en
Afrique australe SADC ou en Afrique centrale, se mettent en place des mécanismes efficaces
sous-régionaux de prévention et de gestion des conflits ou de certains de leurs effets indirects
comme la prolifération d’armes légers.
L’idée de mettre en commun les ressources et les politiques dans les domaines de la
défense et de la sécurité a une longue histoire en Afrique, et a toujours été ancrée dans toute
l’idée du panafricanisme.
En transformant l’OUA en union africaine UA, les états africaines ont adopté un
protocole créant un conseil de paix et de sécurité CPS qui vise a renforcer la paix et la
sécurité sur le continent. Le protocole instituant le CPS prévoit la création d’un certain
nombre d’organes, y compris une force africaine en attente FAA et un comité d’état-major
militaire CEM.
La force africaine de paix se référa autant que possible a la doctrine, aux directives, a la
formation et aux normes des nations unies.
Il est évident qu’il existe un grand fossé entre les objectifs d’UA et sa capacité actuelle.
Les principaux points de préoccupation étant le manque de volonté politique et de
préparation ; le manque de ressources financières, l’insuffisance de l’équipement et de
capacité logistique ; et, dans certains domaines, le manque de formation.
Selon les dispositions de l’article 13 du protocole portant création du CPS, la FAP sera
composée de contingents en attente, avec des composantes civiles et militaires se trouvant
dans leurs pays d’origine et prêt pour un déploiement rapide, les subdivisions de la FAP
sont : la force régionale de l’Afrique du nord, de l’Afrique orientale, de l’Afrique de l’ouest,
de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe.
8- La formation.
Conclusion.
Les problèmes de défense surtout au niveau continental requirent beaucoup de tacte et
de doigté. C’est pourquoi il est souhaitable de les résoudre de manière progressives, en
adoptant d’abord une stratégie de consolidation, de dynamisation des forces sous régionales
et a long terme procéder a la création d’une force continentale permanente.