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Sous-projet 400-4
Conception d’un nouveau turboréacteur
Etudiants
Augsburger Germain
Friderici Stéphane
Junge Till
Müller Andres
Trono Stefano
Vonlanthen Marcel
Responsables de projet
Demierre Jonathan
Prof. D. Favrat
Dr. F. Maréchal
1 Introduction .................................................................................................................................... 4
3.3 Utilisation de la simulation avec l’application Simulink sur le logiciel Matlab ....................... 44
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Rapport final
3.4.4 Dessin de l’aubage ......................................................................................................... 58
3.4.4.1 Ecoulement à l'entrée du stator (section 1).............................................................. 59
3.4.4.2 Ecoulement à l'entrée du rotor (section 2) ............................................................... 59
3.4.4.3 Ecoulement à la sortie du rotor (section 3) .............................................................. 60
3.4.4.4 Performances de l’étage .......................................................................................... 61
3.4.4.5 Données du programme .......................................................................................... 62
3.4.4.6 Utilisation du programme ......................................................................................... 62
4 Conclusion ................................................................................................................................... 72
5 Bibliographie ................................................................................................................................ 74
6 Annexes ....................................................................................................................................... 75
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Rapport final
1 Introduction
Dès le commencement de ce projet d’envergure, réunissant l’ensemble de notre classe, la
consigne fut claire et concise: faire s’envoler l’avion SmartFish ! Le travail s’est alors partagé entre les
groupes d’étudiants, les uns se lançant sur une version de l’avion pour le mois d’octobre 2006, les
autres sur une version destinée à un futur un peu plus lointain… Et c’est cette version qui nous
intéresse ici : nous nous sommes vus confier le sous-projet intitulé «Conception d’un nouveau
turboréacteur pour le SmartFish ».
Objectifs
Pour commencer ce travail, il nous faudra définir les performances d’un turboréacteur capable de
faire voler l’avion à une altitude de 5000 [m] pour une vitesse en palier de 600 [km/h]. Nous
élaborerons ensuite une modélisation thermodynamique détaillée de toutes les étapes de
l’écoulement dans un turboréacteur. Puis nous passerons à une phase de développement et de
conception des étages avec comme spécifications :
L’outil informatique développé tout comme le prédimensionnement déjà réalisé auront l’ambition
d’apporter énormément à la conception à proprement parler du nouveau turboréacteur dans les futurs
travaux étudiants.
Convention de notation
La signification des symboles thermodynamiques employés tout au long de ce projet est expliquée
dans la référence 5, dès la page 797.
La symbolique ([x] y.yy) indique que l'équation y.yy provient de la référence x.
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Rapport final
2 Partie administrative du projet
Les deux premières tâches que nous avons effectuées pour ce projet sont un diagramme de Gantt
pour la planification ainsi qu'un schéma d'interactions avec les autres groupes du projet. Nous
commençons par traiter ce dernier. Dans ce schéma, nous avions mentionné les interactions que
nous pensions devoir effectuer lors de ce projet. Nous en donnons ci-dessous la dernière version, soit
celle datant du 30 mars 2006.
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Rapport final
Figure 2-1 Schéma d’interactions
Au début du projet, nous ne pouvions pas savoir précisément quelles allaient être les interactions
réellement utiles à l'avancement du projet, ni celles que nous arriverions à effectuer. Pour cette raison,
nous donnons ci-après les interactions que nous avons effectivement effectuées au cours de ce
projet.
En effet, comme nous le supposions au début de ce projet, les interactions planifiées initialement
ne se sont pas déroulées comme prévu. Ceci pour plusieurs raisons différentes, mais principalement
car l'avancement des différents projets n'a pas fonctionné comme prévu, ce qui fait que les
informations que nous espérions recevoir n'étaient pas disponibles, et que nous ne connaissions pas
celles que nous devions transmettre, ou alors qu'elles ne nous ont jamais été demandées. Etant
donné que nous réalisons un projet pour un futur SmartFish, les interactions que nous avons eues
avec d'autres groupes ont été assez réduites. Celles-ci sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Il est évident que notre collaboration avec d'autres groupes, et principalement le groupe 400-1
"Système propulsif", a été beaucoup plus importante tout au long du projet, mais il n'y a pas lieu de le
faire figurer dans le tableau ci-dessus.
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Rapport final
2.3 Planification
2.3.1 Diagrammes de Gantt initial et final
De la même manière que nous l'avons fait pour le schéma d'interactions, nous commençons par
donner ci-dessous le diagramme de Gantt de la planification que nous avions prévue au début de ce
projet. Ce dernier date du 30 mars 2006. Puis nous donnons aussi la planification finale, réalisée le 22
juin 2006, en fonction de l'avancement réel du projet.
A nouveau, comme pour le schéma d'interactions, nous voyons que les deux documents ne se
ressemblent pas tellement. Ces différences sont expliquées dans l'analyse qui suit.
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Rapport final
Digramme de Gantt initial Diagramme de Gantt final
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Rapport final
2.4 Travail de groupe
Après le lancement du projet en mars, Stéphane et Stefano se sont mis à faire l’évaluation des
perfomances du SmartFish. Le reste du groupe a simultanément commencé la modélisation
thermodynamique du turboréacteur. Till et Marcel se sont occupés de la combustion, Andres de la
turbine et de la tuyère et Germain du compresseur et de la prise d’air.
Dans la période qui a suivi, Germain, Till et Marcel ont utilisé et perfectionné la simulation dans
Matlab, Stéphane s’est occupé du dimensionnement du compresseur et Stefano du dessin de
l’aubage de la turbine. Andres a recherché des informations auprès des laboratoires LENI et LTT sur
les modèles de turbines qu’ils utilisent pour leurs essais.
Finalement on s’est tous assis autour d’une table pour mettre nos résultats dans la forme du
présent rapport.
Organisation du travail
Du fait que la charge de travail pouvait très bien être divisée en des sujets distincts, les différentes
parties ont été réalisées seul ou en petits groupes, indépendemment des autres, en consultant
régulièrement notre assistant responsable pour valider nos résultats et vérifier ce qui restait à faire.
Les réunions avec tout le monde étaient donc plutôt rares avant la phase finale du projet.
Notre organisation s’est avérée plutôt efficace pendant le projet. Elle était possible parce qu’on
était au clair des attentes de la part de l’assisant responsable dès le début. Il est très rassurant de
savoir exactement quel est l'objectif à atteindre à la fin des 14 semaines. Ceci nous a permis de nous
lancer dans le vif du sujet tout de suite.
Néanmoins il serait peut être judicieux d’organiser plus de séances générales pour que chaque
membre du groupe soit au courant de l’état d’avancement et que chacun soit bien intégré dans le
projet.
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Rapport final
3 Partie technique du projet
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Rapport final
La force de portance, perpendiculaire à la vitesse v et la force de traînée parallèle à la vitesse sont
données respectivement par les expressions
1
P = ⋅ ρ ⋅ v 2 ⋅ S ⋅ Cz
2
1
T = ⋅ ρ ⋅ v2 ⋅ S ⋅ Cx
2
où Cx et Cz sont des coefficients dépendants de α. Le Cz est appelé coefficient de portance, le Cx
est quant à lui appelé coefficient de traînée. Ces coefficients dépendent entre autres de la forme de
l’avion, de son incidence, du nombre de Mach et du nombre de Reynolds. Ils sont déterminés soit
expérimentalement à l’aide d’essais en soufflerie réalisés sur une maquette, soit par simulation
numérique. La polaire donne le Cz en fonction du Cx. S est une surface caractéristique, dont le Cx et
Cz dépendent. C'est-à-dire qu’il faut utiliser un couple de valeur Cx et S, ainsi que Cz et S et non pas
un Cx avec n’importe quelle surface, puisque lors de la détermination expérimentale, le Cx a été
déterminé en fonction de cette surface S.
Dans notre cas, les calculs sont basés sur la surface alaire du SmartFish, c'est-à-dire la projection
verticale de la surface réelle du SmartFish lorsque celui-ci est à incidence nulle.
1
Figure 3-2 Vue de dessus du SmartFish et surface alaire correspondante
P = mg cos γ − F sin α
P = F cos α − mg sin γ
Dans le cas du vol en palier, qui va nous intéresser dans un premier temps, la vitesse de l’avion
est horizontale, nous avons donc :
γ =0
et donc
1 2
P = mg − F sin α = ρ v SCz (1)
2
1 2
T = F cos α = ρ v SC x (2)
2
1
Source de l'image : Projet SmartFish, Essais en soufflerie - Rapport final, Frédéric Burri, SGM,
été 2005.
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Rapport final
3.1.3 Application au cas du SmartFish
Grâce à ces équations, il est possible de trouver la poussée en palier. Nous connaissons la vitesse
que le SmartFish doit atteindre dans ces conditions, soit 600 km/h. Nous avons à disposition les
courbes des Cx et Cz qui ont été déterminées de deux manières différentes. La première (dénommée
dans la suite "polaire expérimentale") a été obtenue par des tests en soufflerie lors d’un projet de 8ème
semestre, réalisé par Frédéric Burri. La seconde ("polaire calculée") a été calculée par le groupe 200-
6 "Calculs numériques & envol et atterrissage". De là on va pouvoir tirer la traînée et ainsi la poussée.
Polaire expérimentale
Coefficient de portance
0.5
0.4
0.3
0.2
Cz
0.1
-0.1
-0.2
-10 -5 0 5 10 15 20 25
alpha [deg]
Coefficient de traînée
0.14
0.12
0.1
0.08
Cx
0.06
0.04
0.02
0
-10 -5 0 5 10 15 20 25
alpha [deg]
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Rapport final
Polaire
0.5
0.4
0.3
0.2
Cz
0.1
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14
-0.1
-0.2
Cx
Polaire calculée
Coefficient de portance
0.8
0.6
0.4
0.2
Cz
0
-10 -5 0 5 10 15 20 25
-0.2
-0.4
-0.6
alpha [deg]
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Rapport final
Coefficient de traînée
0.14
0.12
0.1
0.08
Cx
0.06
0.04
0.02
0
-10 -5 0 5 10 15 20 25
alpha [deg]
Polaire
0.8
0.6
0.4
0.2
Cz
0
0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10 0.12 0.14
-0.2
-0.4
-0.6
Cx
Dans un deuxième temps nous avons tout de même vérifié si l'hypothèse faite pour alpha était
raisonnable à l'aide d'un programme Matlab de résolution d'équations. Les résultats sont totalement
concordants, car pour les mêmes conditions que ci-dessus nous obtenons une poussée nécessaire
de 56.395 N. Lorsque nous aurons besoin d'une estimation de la poussée dans la suite du projet,
nous utiliserons donc le fichier Excel, plus agréable à l'emploi.
La poussée obtenue en employant la polaire calculée vaut 44.1 N aux mêmes conditions.
Il est important de préciser que les poussées calculées par ces programmes sont des poussées
dynamiques, et non pas statiques. La différence entre ces deux poussées est expliquée au
paragraphe 3.3.1.3, dimensionnement du compresseur.
Dans un troisième temps, nous avons vérifié que la poussée obtenue permettait d'atteindre une
altitude de 5000 m en 5 minutes, soit une vitesse ascensionnelle de 16.66 m/s. Pour cela, nous avons
calculé par dichotomie les angles d'attaque α correspondants aux angles de montée γ. Puis nous
avons calculé la vitesse ainsi obtenue ainsi que ses projections horizontales et verticales en fonction
de γ. Ce qui nous donne finalement le graphe suivant :
Nous voyons donc que pour un angle de montée de 8.6 degrés, nous atteignons facilement la
vitesse de montée cherchée. Cet angle correspond à un angle d'attaque de 2.478 degrés.
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Rapport final
Pour la même poussée mais à une altitude de 5000 m, nous obtenons :
Comme prévu, puisque la masse volumique de l'air est plus faible, les vitesses sont plus élevées
pour une poussée égale. Nous voyons dans ces deux derniers graphiques que la vitesse verticale
atteint un maximum pour γ ≅ 22 − 23° . Nous obtenons les vitesses verticales suivantes :
Les angles ci-dessus sont identiques dans les deux cas, ce qui peut paraître étrange. Ceci provient
du fait que nous ne disposons que d'une seule polaire déterminée expérimentalement pour des
conditions données de l'écoulement, et non pas de plusieurs polaires pour différentes vitesses et/ou
altitudes de l'avion.
Dans les deux graphes de la page suivante, nous présentons l'évolution de l'angle d'attaque alpha
en fonction de l'angle de montée gamma voulu.
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Rapport final
Figure 3-11 Alpha en fonction de gamma pour une altitude de 500 m
En comparant ces valeurs de manière plus précise directement avec Matlab, nous voyons que la
dépendance alpha - gamma est quasiment constante avec l'altitude (donc la variation de masse
volumique de l'air).
Remarque importante
Tous nos calculs sont basés sur les Cx et Cz qui nous ont été fournis. Dans le cas de la polaire
expérimentale les valeurs ont été calculées pour des angles d'attaque entre -5 et 20 degrés, une
mesure tous les 2.5 degrés ; alors que pour nos calculs, nous employons ces Cx et Cz pour des alpha
variant entre 2.28 et 3.6 degrés. Afin de pouvoir réaliser une estimation des performances plus fiable,
il faudrait disposer de plus de valeurs des Cx et Cz dans le domaine qui nous intéresse.
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Rapport final
3.1.3.2 Accélération
Nous avons effectué une rapide estimation de l’accélération que le SmartFish allait avoir en
fonction de la poussée maximum calculée précédemment, ainsi que du temps nécessaire à atteindre
la vitesse désirée de 100 km/h. Cette vitesse de 100 km/h a été choisie, car à une telle vitesse, les
forces aérodynamiques peuvent encore être négligées, ce qui ne serait pas le cas pour une vitesse
plus élevée. De plus, cette vitesse devrait être assez proche de la vitesse de décollage, ce qui nous
permet d'estimer très grossièrement une distance de décollage.
F poussée
a= =
m masse
On a donc, en considérant une masse de 10 kg, avec la poussée de 56.5 N :
56.5 m
a= = 5.65 2
10 s
avec l’équation d’un mouvement rectiligne uniformément accéléré :
v = a ⋅ t + v0
on obtient le temps pour passer de 0 à 100 km/h (soit 27.78 m/s), avec v0 = 0 :
v 27.78
t= = = 4.92 [s ]
a 5.65
Avec v0 = 0 et x0 = 0, nous obtenons la distance de décollage approximative suivante :
1 2
x= at + v0t + x0
2
soit x = 68m .
Ceci n'est qu'une valeur très approximative, en admettant que l'accélération est constante et
surtout que le SmartFish décolle à une vitesse de 100 km/h ; le groupe 200-6 "Calculs numériques &
envol et atterrissage" a calculé des valeurs beaucoup plus précises.
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Rapport final
3.2 Modélisation du turboréacteur
3.2.1 Modélisation de chaque étape hormis la chambre de
combustion
Hypothèses de travail :
Décomposition du turboréacteur:
• le passage entre l’état 0 à l’infini devant l’avion et l’état 1 à l’entrée de la prise d’air de
l’avion Smartfish ;
• le passage dans la prise d’air entre les états 1 et 2 ;
• le passage dans le compresseur entre les états 2 et 3 ;
• le passage dans le conduit a entre le compresseur et la chambre de combustion, entre
les états 3 et 3a ;
• le passage dans la chambre de combustion entre les états 3a et 4 ;
• le passage dans le conduit c entre la chambre de combustion et la tuyère, entre les
états 4 et 5 ;
• le passage dans la tuyère entre les états 5 et 6.
Moteur
électrique
0 1 2 3 3a 4 4c 5 6
Conduit a Conduit c
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Rapport final
Nous prendrons en compte la puissance à fournir au moteur électrique placé sur le même axe
entre le compresseur et la turbine. Une solution d’évacuation de la puissance dissipée par ce même
moteur ne sera par contre pas modélisée.
Les références bibliographiques des expressions seront données à chaque première utilisation.
Signalons, avant de décrire la démarche, une redondance systématique dans les calculs : à l’état
final d’un étage, les grandeurs statiques sont déduites des grandeurs totales, puis à l’état initial de
l’étage suivant, nous recalculons les grandeurs totales à partir de ces grandeurs statiques. Cette
redondance n’est évidemment pas élégante, mais nécessaire pour la transparence de la simulation
Simulink et l’extraction des grandeurs statiques à chaque section.
Le nombre de Mach à chaque section sera calculé dans la simulation Simulink afin de contrôler
«visuellement» dans les résultats que l’on ne dépasse pas la vitesse du son locale. Mais un calcul
conditionnel pour effectivement prendre en compte le blocage sonique ne sera mis en place qu’à la
section de sortie de la tuyère, la vitesse n’atteignant, après quelques tests, jamais la vitesse du son à
d’autre section.
3.2.1.1 Transformation 0 – 1
Calcul des grandeurs de l’état 1 à l’entrée de la prise d’air connaissant celles de l’état 0 à
l’infini devant l’avion SmartFish
Ce passage est modélisé par une transformation isentrope, conservant ainsi toutes les grandeurs
totales. L’état 0, contrairement à l’état 1, n’est pas contraint par une section.
Paramètres définis :
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Rapport final
Paramètres déduits des paramètres définis:
3
ρ0 [kg/m ] : masse volumique statique à l’infini devant l’avion
Tc0 [K] : température totale à l’infini devant l’avion
Pc0 [Pa] : pression totale à l’infini devant l’avion
3
ρ c0 [kg/m ] : masse volumique totale à l’infini devant l’avion
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Rapport final
(iv) Calculs :
γ 01r01
c p01 = ([5] 2.76)
γ 01 − 1
r01
cv01 = ([5] 2.74)
γ 01 − 1
γ 01 − 1
Γ01 = ([5] 2.36)
γ 01
P0
ρ0 = ([5] 5.8)
r01T0
C02
Tc0 = T0 + ([5] 4.66)
2c p 01
1
C02 Γ01
Pc0 = P0 1 + ([5] 4.65)
2c T
p 01 0
1
C02 γ 01 −1
ρc0 = ρ0 1 + ([5] 4.64)
2c p 01T0
C12
T1 = Tc1 −
2c p 01
M
ρ1 = C
S1C1
P1 = ρ1r01T1
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Rapport final
3.2.1.2 Transformation 1 – 2
Ce passage est modélisé par un canal convergent avec dissipation, donc avec perte de charge.
Paramètres définis :
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Rapport final
Grandeurs de l’état initial déduites des grandeurs résultantes :
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
(iv) Calculs :
γ 12 r12
c p12 =
γ 12 − 1
r12
cv12 =
γ 12 − 1
γ 12 − 1
Γ12 =
γ 12
C12
Tc1 = T1 +
2c p12
1
C12 Γ12
Pc1 = P1 1 +
2c T
p12 1
1
C12 γ 12 −1
ρ c1 = ρ1 1 +
2c p12T1
C22
T2 = Tc 2 −
2c p12
M
ρ2 = C
S 2 C2
P2 = ρ 2 r12T2
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
3.2.1.3 Transformation 2 – 3
Ce passage est modélisé par un compresseur adiabate pour un gaz parfait sans négliger les
différences d’énergie cinétique.
Paramètres définis :
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
Grandeurs de l’état initial résultant de la transformation précédente :
Π CΓ23 − 1
ηCs = : définition du rendement isentrope d’un compresseur ([5] 4.236)
Tc3
−1
Tc2
Pc3
ΠC = : définition du rapport des pressions totales
Pc2
Pc3 = ρ c3r23Tc 3 : loi des gaz parfaits (parfaitement applicable aux grandeurs totales)
M C = ρ 3 S3 C3 : conservation de la masse
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Rapport final
(iv) Calculs :
γ 23r23
c p23 =
γ 23 − 1
r23
cv23 =
γ 23 − 1
γ 23 − 1
Γ23 =
γ 23
C22
Tc2 = T2 +
2c p 23
1
C22 Γ23
Pc2 = P2 1 +
2c T
p 23 2
1
C22 γ 23 −1
ρ c2 = ρ 2 1 +
2c p 23T2
Π Γ23 − 1
Tc3 = Tc2 C + 1
ηCs
Pc3 = Π C Pc2
P
ρc3 = c 3
r23T3
C32
T3 = Tc 3 −
2c p 23
M
ρ3 = C
S3C3
P3 = ρ3r23T3
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
3.2.1.4 Transformation 3 – 3a
Ce passage est modélisé par un canal divergent avec dissipation, donc avec perte de charge.
Paramètres définis :
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
Grandeurs de l’état initial déduites des grandeurs résultantes :
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
(iv) Calculs :
γ 33a r33a
c p 33a =
γ 33a − 1
r33a
cv 33a =
γ 33a − 1
γ 33a − 1
Γ33a =
γ 33a
C32
Tc3 = T3 +
2c p 33a
1
C32 Γ33 a
Pc3 = P3 1 +
2c T
p 33 a 3
1
C32 γ 33a −1
ρ c3 = ρ3 1 +
2c p 33aT3
C32a
T3a = Tc 3a −
2c p 33a
M
ρ3a = C
S3aC3a
P3a = ρ 3a r33aT3a
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
3.2.1.5 Transformation 4 – 4c
Ce passage est modélisé par un canal convergent ou divergent avec dissipation, donc avec perte
de charge.
Paramètres définis :
r44c [J/(K.kg)] : constante massique des gaz de combustion complète entre les états 4 et
4c
γ 44c [-] : rapport calorifique des gaz de combustion complète entre les états 4 et 4c
M Gc [kg/s] : débit-masse des gaz de combustion complète
S 4c [m2] : section d’entrée de la turbine
ε 44c [-] : perte de charge relative entre les états 4 et 4c
c p44c [J/(K.kg)] : chaleur spécifique isobare des gaz de combustion complète entre les
états 4 et 4c
cv44c [J/(K.kg)] : chaleur spécifique isochore des gaz de combustion complète entre les
états 4 et 4c
Γ44c [-] : facteur calorifique des gaz de combustion complète entre les états 4 et 4c
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
Grandeurs de l’état initial résultant de la transformation précédente :
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Rapport final
(iv) Calculs :
γ 44c r44c
c p 44c =
γ 44c − 1
r44c
cv 44c =
γ 44c − 1
γ 44c − 1
Γ44c =
γ 44c
C42
Tc4 = T4 +
2c p 44c
1
C42 Γ44 c
Pc4 = P4 1 +
2c T
p 44 c 4
1
C42 γ 44 c −1
ρ c4 = ρ 4 1 +
2c p 44cT4
C42c
T4c = Tc 4c −
2c p 44c
M Gc
ρ4c =
S 4 c C4 c
P4c = ρ 4c r44cT4c
_______________________________________________________________________________________
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Rapport final
3.2.1.6 Transformation 4c – 5
Ce passage est modélisé par une turbine adiabate pour un gaz parfait sans négliger les différences
d’énergie cinétique.
Paramètres définis :
r4c5 [J/(K.kg)] : constante massique des gaz de combustion complète entre les états 4c
et 5
γ 4c5 [-] : rapport calorifique des gaz de combustion complète entre les états 4c et 5
M Gc [kg/s] : débit-masse des gaz de combustion complète
S5 [m2] : section de sortie de la turbine
ηTs [-] : rendement isentrope de la turbine
η m [-] : rendement mécanique de l’arbre
EC [W] : puissance mécanique de l’arbre
E M [W] : puissance électrique du moteur électrique
c p4c5 [J/(K.kg)] : chaleur spécifique isobare des gaz de combustion complète entre les
états 4c et 5
cv4c5 [J/(K.kg)] : chaleur spécifique isochore des gaz de combustion complète entre les
états 4c et 5
Γ4c5 [-] : facteur calorifique des gaz de combustion complète entre les états 4c et 5
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 35
Rapport final
Grandeurs de l’état initial résultant de la transformation précédente :
Tc5
1−
Tc4c
ηTs = Γ4 c 5
: définition du rendement isentrope d’une turbine ([5] 4.235)
P
1 − c5c
Pc4c
Pc5 = ρ c 5 r4c5Tc 5 : loi des gaz parfaits (parfaitement applicable aux grandeurs totales)
M Gc = ρ 5 S5 C5 : conservation de la masse
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 36
Rapport final
(iv) Calculs :
γ 4 c5 r4c 5
c p 4c5 =
γ 4c 5 − 1
r4c 5
cv 4 c 5 =
γ 4c 5 − 1
γ 4c 5 − 1
Γ4c 5 =
γ 4c 5
C42c
Tc4c = T4c +
2c p 4 c 5
1
C42c Γ4 c 5
Pc4c = P4c 1 +
2c T
p 4c5 4c
1
C42c γ 4 c 5 −1
ρ c4c = ρ 4c 1 +
2c T
p 4c 5 4c
ηm E c
Tc3 = Tc4 −
c p 4c 5
1
T Γ4 c 5
ηTs − 1 + c5
Tc 4c
Pc3 = Pc4c
ηTs
P
ρc3 = c 5
r4c 5Tc 5
C52
T5 = Tc 5 −
2c p 4 c 5
M
ρ5 = Gc
S5C5
P5 = ρ5r4c 5T5
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 37
Rapport final
3.2.1.7 Transformation 5 – 6
Ce passage est modélisé par un canal avec dissipation donc perte de charge, suivi d’une tuyère
simple sans dissipation en régime subsonique ou sonique suivant le cas. L’objectif ici est de trouver
une valeur pour la section de sortie connaissant la pression statique à l’état 6.
Paramètres définis :
r56 [J/(K.kg)] : constante massique des gaz de combustion complète entre les états 5 et
6
γ 56 [-] : rapport calorifique des gaz de combustion complète entre les états 5 et 6
M Gc [kg/s] : débit-masse de gaz de combustion complète
P0 [Pa] : pression statique à l’infini derrière l’avion (identique à celle à l’infini devant
l’avion)
ε 56 [-] : perte de charge relative entre les états 5 et 6
c p56 [J/(K.kg)] : chaleur spécifique isobare des gaz de combustion complète entre les
états 5 et 6
cv56 [J/(K.kg)] : chaleur spécifique isochore des gaz de combustion complète entre les
états 5 et 6
Γ56 [-] : facteur calorifique des gaz de combustion complète entre les états 5 et 6
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 38
Rapport final
Grandeurs de l’état initial résultant de la transformation précédente :
M Gc = ρ6 S6 C6 : conservation de la masse
1
PL 2 Γ56
= : pression de Laval pour un écoulement adiabate et sans dissipation
Pc 6 γ 56 + 1
dans une tuyère simple ([5] 4.161)
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 39
Rapport final
(iv) Calculs :
γ 56r56
c p56 =
γ 56 − 1
r56
cv56 =
γ 56 − 1
γ 56 − 1
Γ56 =
γ 56
C52
Tc5 = T5 +
2c p 56
1
C52 Γ56
Pc5 = P5 1 +
2c T
p 56 5
1
C52 γ 56 −1
ρc5 = ρ5 1 +
2c p 56T5
P Γ56
C6 = 2c p 56Tc 6 1 − 6 ([5] 4.158)
Pc 6
C2
T6 = Tc 6 − 6
2c p 56
P
ρ6 = 6
r56T6
M
S6 = Gc
ρ6C6
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 40
Rapport final
3.2.2 La chambre de combustion
La modélisation de la combustion nous sert à calculer le débit de fioul nécessaire pour atteindre
une température de combustion Tcomb que nous imposons en fonction de la poussée requise et des
matériaux employés dans la turbine.
B B B
n0
C12 H 24 + 4.77 ( O2 + 3.77 ⋅ N 2 ) → c CO2 CO2 + c H2O H 2O + c N2 N 2
Et avec plus que seulement la quantité d’air stœchiométrique nous avons également de l’oxygène
à la sortie :
B B B B
n0
C12 H 24 + 4.77 ( O2 + 3.77 ⋅ N 2 ) → c CO2 CO2 + c H 2O H 2O + c O2 O2 + c N2 N 2
B B B B
⇒ c CO2 = c H 2O = 12, c O2 = 1
4.77 ⋅ n0 − 18, c N 2 = 3.77
4.77 n0
n
C12 H 24 + 4.77
0
( O2 + 3.77 ⋅ N 2 ) → 12CO2 + 12 H 2O + ( n0
4.77 )
− 18 O2 + 3.77
4.77 n0 N 2
0
3.2.2.1.2 Calcul de l’enthalpie de formation du kérosène h fB
Pour pouvoir calculer la température de combustion Tcomb nous avons besoin de l’enthalpie de
formation du kérosène que nous calculons à partir de son pouvoir énergétique isobare inférieur
0
molaire ∆ h i :
0 0 B 0 B 0
h f , B = ∆ h i , B + c CO2 h f ,CO2 + c H 2O h f , H 2O
0
( 0 0
= ∆ h i , B + 12 h f ,CO2 + h f , H 2O ) kmol
B
J
Comme nous avons de grands changements de température durant la combustion l’hypothèse des
c p constants n’est pas tenable. Nous avons donc utilisés des modèles linéaires [5] du type :
c pi (T ) = ai + T ⋅ bi kmolJ ⋅K
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 41
Rapport final
3.2.2.1.4 Calcul du débit de fioul
Pour calculer le débit de fioul on doit connaître le rapport connaître le rapport d’air µ B kg
kg
A
B
qui
est lié au débit par la relation :
M
M B = A kgs
µ B
A cette fin nous pouvons déjà calculer le rapport molaire d’air (rapport entre mols d’air et mols de
fioul) n0 à partir de l’équation de l’énergie :
h réactifs = h produits
( h )
0
h f B + n0 1
4.77 O2 ,T3 + 3.77
4.77 h N 2 ,T3
(
= 12 ⋅ h CO2 ,T4 + h H 2 0,T4 )+( 1
4.77 n0 − 18 ) h O2 ,T4 + 3.77
4.77 n0 h N 2 ,T4
0 Tj
h i ,Tj = h f + ∫ c p ,i ⋅ dT
T0
Nous avons négligé l’enthalpie liée à la température du kérosène car il entre à température froide
et proche de la température de référence T0 dans les conduites d’alimentation de la chambre de
combustion et est chauffé seulement à l’intérieur de la chambre. Il est très important de chauffer et
surtout d’évaporer le kérosène pour qu’il soit injecté à l’état gazeux. Sinon on a une mauvaise
combustion. L’erreur introduite par cette simplification est négligeable sans problème.
Maintenant on peut aisément calculer le rapport molaire d’air :
n0 =
0 0
( T4 0 T4 T4
−h fB + 12 ⋅ h fCO2 + ∫ c pCO2 dT + h f H2O + ∫ c pH2O dT − 18∫ c pO2 dT
T0 T0 ) T0
[ −]
T3 a T3 a T4 T4
1
4.77 ∫
T0
c pO2 dT + 3.77
4.77 ∫T0
c pN2 dT − 4.77
1
∫ c pO2 dT − T0
3.77
4.77 n0 ∫ c pN2 dT
T0
µB =
n0
4.77 ( m O2
N
+ 3.77 m 2 ) [ −]
B
m
Ce paragraphe explique comment nous avons calculé les nouvelles valeurs de c pGc , rGc kgJ⋅K et
de γ GC [ −] . Les étages suivants du programme en ont besoin.
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 42
Rapport final
• c pGc
pGc
c pGc = c pGc ( Tcomb −Tturb
2 ) = cm Gc
kgJ⋅K .
Dans la suite, je noterai Tr = Tcomb2−Tturb . La masse molaire des gaz de combustion se calcule très
facilement par :
∑ i = ∑
B
Gc = c iGc ⋅ m
m c i i kgGc .
⋅m
∑
B
c j kmolGc
i i
j
c pGc
c pGc =
Gc ∑
m
=
i
( c pi (Tr )
i
m ) ⋅ ∑ c
j
B
j
• rGc
R
rGc = kg J ⋅K
mGc Gc
• γ GC
c pGc
γ GC =
c pGc − rGc
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 43
Rapport final
3.3 Utilisation de la simulation avec l’application Simulink
sur le logiciel Matlab
L’utilisateur doit rentrer les paramètres suivants en double-cliquant sur les cases « Constant »:
Ces propriétés seront prises invariantes entre les états 0 et 3a, donc dans le cas éventuel ou
l’utilisateur désire les faire varier, il doit les modifier à l’intérieur de chaque sous-système de la
simulation Simulink .
Géométrie du turboréacteur :
Pertes de charges :
Caractéristiques du compresseur :
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 44
Rapport final
Caractéristiques de la chambre de combustion :
Caractéristiques de la turbine :
Caractéristique de l’arbre :
Ces résultats sont visualisables dans les cases « Display » de la simulation Simulink, après avoir
lancé les calculs en appuyant sur le bouton « Play ». Il est également possible d’exporter les données
calculées en les copiant à partir de la fenêtre de commande Matlab : chaque état, c’est-à-dire vitesse,
température statique, pression statique, et masse volumique statique, est affiché sous la forme d’un
vecteur colonne avec comme indice de ligne le numéro de section. Il est donc possible de
s’apercevoir de l’évolution de chacune de ces grandeurs au fil des étapes successives dans le
turboréacteur.
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 45
Rapport final
Poussée dynamique du turboréacteur :
Exemple d’utilisation avec les paramètres du dimensionnement du compresseur (voir tableau 3-11)
Après avoir rentré les paramètres du tableau 3-11, nous insérons les résultats dans le fichier Excel
« Visualisation des résultats » :
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 46
Rapport final
Figure 3-22 Température aux différentes parties du turboréacteur
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 47
Rapport final
Figure 3-24 Masse volumique aux différentes parties du turboréacteur
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 48
Rapport final
3.4 Dimensionnement du turboréacteur
3.4.1 Compresseur
3.4.1.1 Introduction
3.4.1.2 Contexte
Les turbocompresseurs automobiles utilisent des roues de compresseur radiales (cf. Fig. XXX) qui
possèdent plusieurs avantages pour la réalisation d’un projet comme celui-ci. En effet, un
compresseur radial permet un taux de compression élevé (max ~5) pour un seul étage d’aubes, ce qui
n’est pas le cas pour un compresseur radial (max 1.26). Ce haut taux de compression possible pour
un seul étage de compresseur réduit la longueur du compresseur, ce qui est un paramètre important
afin de réduire au maximum le risque de problème dynamique avec le rotor du turboréacteur. De plus,
les compresseurs radiaux sont disponibles en assez grand nombre sur le marché afin de s’adapter le
mieux possible à tous types de véhicules, ce qui nous offre un grand choix de possibilités afin de
déterminer la meilleure solution pour le turboréacteur.
3
Figure 3-25 Vue en coupe d’un turbocompresseur Garrett
Dans un premier temps, nous avons effectué une recherche sur le Web afin de trouver des
informations sur les différents turbocompresseurs automobiles disponibles sur le marché. Cette
recherche nous a permis d'identifier les principaux fabricants, dont une liste est donnée ci-dessous :
3
Source : http://www.turbobygarrett.com/turbobygarrett/tech_center/turbo_tech101.html
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 49
Rapport final
Tableau 3-3 Liste des fabricants de compresseurs
Fabricant Site Web
Garrett (Honeywell) http://www.turbobygarrett.com
BorgWarner Turbo Systems http://www.turbos.bwauto.com/index.asp
(Schwitzer & KKK)
Holset - Cummins http://www.holset.co.uk/files/
MEE (Mitsubishi) http://www.mhimee.nl/action/showHome
IHI http://www.ihi-turbo.com/index.htm
Cette liste n'est bien sûr pas complète, mais amplement suffisante pour rechercher les
caractéristiques des produits de chaque fabricant. En fait, il n'y a qu'une seule de ces entreprises dont
une documentation détaillée est disponible on-line ; c'est Garrett. Dans la suite nous ne retiendrons
donc que cette entreprise, dont la gamme de produit est disponible à l'adresse suivante :
http://www.turbobygarrett.com/turbobygarrett/products/catalog.html
Les deux principaux atouts de Garrett sont de disposer d'une large gamme de produits et de
mettre à disposition les cartographies des turbocompresseurs. Un exemple de cartographie
(compressor map) est donné ci-dessous.
Ce graphique donne le rapport de pression sur l'ordonnée en fonction du débit sur l'abscisse. Les
courbes en gras sont les courbes d'isovitesses et les ellipsoïdes sont les courbes d'isorendements. Le
rendement est optimal pour la courbe centrale, puis diminue lorsqu'on s'éloigne de celle-ci. La courbe
située tout à gauche représente la limite de pompage, c'est-à-dire que si le compresseur fonctionne
dans une plage à gauche de celle-ci, le flux d'air circule dans le sens opposé à celui prévu ; donc le
compresseur refoule l'air. Cette zone est donc à éviter à tout prix. Les cartographies sur lesquelles
nous nous sommes basé lors de ce projet se trouvent à l'annexe 6.2.2.
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 50
Rapport final
Dans le cas des cartographies Garrett, le débit est donné en lbs/min, ce qui correspond à :
lbs kg kg lbs
1 = 0.007559 , soit 1 = 132.277 .
min s s min
Les paramètres importants dont il faut tenir compte dans le choix d'un compresseur sont les
suivants :
• le rapport de pression
• le débit
• le rendement
• la vitesse de rotation
Comme nous l'avons dit en introduction ci-dessus, le but de cette partie est de définir, ou au moins
d'orienter, quelle roue de compresseur devra être choisie pour le programme de simulation. Pour cela,
nous nous sommes basés sur un programme existant de modélisation du cycle thermodynamique des
turbomachines, qui nous a été fourni par M. Peter Ott - LTT - EPFL. Ce programme est initialement
conçu pour les turbomachines stationnaires (production d'électricité, par exemple), mais nous l'avons
modifié afin de l'adapter à un turboréacteur d'avion.
2 3
1 4
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 51
Rapport final
Le cycle thermodynamique type est le suivant :
2000
T [K]
1500
1000 et ek
4 eu
2
500
ek
1
0
-200 0 200 400 600 800 1000 1200
s [J/(kg K)]
Rappelons les formules pour calculer le travail utile, ainsi que le rendement thermique.
Travail utile : eu = et − ec
κ −1
p κ
− 1
1
avec le travail du compresseur : ec = ⋅ c ⋅T ⋅ c2
η c pc c1 pc1
κ −1
p κ
et celui de la turbine : et = η t ⋅ c pt ⋅ Tc 3 ⋅ c4
− 1 .
pc 3
eu
Le rendement thermique est donné par : η th = , où q est la chaleur fournie au gaz dans la
q
chambre de combustion, soit : q = c pt ⋅ Tc 3 − c pc ⋅ Tc 2 .
Grâce à ce programme, nous pouvons déterminer quel est le rapport de pression idéal, de telle
sorte que le travail utile soit maximal pour des rendements de compresseur et de turbine donnés.
Nous en tirons aussi le rendement thermique correspondant. Les résultats de cette recherche sont
donnés dans les tableaux ci-dessous. La température de combustion est fixée d'après ce que des
aubes de turbines non refroidies peuvent supporter sans subir de dommages. Le rendement de la
chambre de combustion est donné par le rapport pc3/pc2 ; pour plus d'information, voir les
explications sur la modélisation Matlab / Simulink de la chambre de combustion pour laquelle nous
faisons l'hypothèse de la combustion complète. Les trois tableaux ci-dessous contiennent les valeurs
pour des rendements de compresseurs de 50, 60, 70 et 80% pour des rendements de la turbine de
respectivement 80, 85 et 90%. Le rapport de pression (pc_2/pc_1) est tel que le travail utile (e_u)
atteint son maximum. Le rendement thermique (eta_th) correspondant est aussi indiqué.
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 52
Rapport final
Tableau 3-4 Résultats pour un rendement de la turbine de 80%
Tc_3 [°C] 800 800 800 800
pc3/pc2 0.95 0.95 0.95 0.95
eta_c 0.5 0.6 0.7 0.8
eta_t 0.8 0.8 0.8 0.8
pc_2/pc_1 t.q. e_u soit max 2.5 3.4 4.6 5.9
e_u max [kJ/kg] 18 50 81 111
eta_th 0.022 0.065 0.108 0.15
De ces résultats, nous en tirons que le travail utile maximal augmente si les rendements se
rapprochent de 1, ce qui est trivial. Lorsque les rendements augmentent le rapport de pression tel que
le travail utile atteigne son maximum augmente aussi, ce qui donne un rendement thermique plus
élevé lui aussi.
Les cases vertes indiquent que les rapports de pressions sont facilement atteignables avec une
roue de compresseur de turbocompresseur automobile, tandis que les cases en orange indiquent que
ces rapports sont élevés mais possibles ; alors que les cases blanches indiquent que ces rapports ne
peuvent être atteints sur la base d'un turbocompresseur automobile.
Lors d'une deuxième étape, ce fichier nous permet de calculer la poussée dynamique que nous
pouvons obtenir en fonction des grandeurs d'entrée (rapport de pression, température à l'entrée de la
turbine, rendements). Nous donnons ci-dessous un rappel des expressions des poussées statique et
dynamique. La poussée statique ne tient compte que du débit d'air et de la vitesse d'éjection des gaz,
alors que la poussée dynamique tient compte de la différence des vitesses de l'avion et de celle
d'éjection des gaz ainsi que de la différence de pression entre l'entrée et la sortie du
turbocompresseur.
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 53
Rapport final
S
vin vout
4
Figure 3-29 Schéma d’un turboréacteur
Fstat = m
⋅ v out
Fdyn = m
⋅ (v out - v in ) + Sout ⋅ (p out - p in )
La poussée dynamique calculée par ce programme n'est qu'une valeur indicative. La modélisation
du turboréacteur avec Matlab donnera un résultat beaucoup plus représentatif. Malgré cela, prenons
comme exemple un turboréacteur existant pour modèle réduit (par exemple un modèle JetCat,
puisque c'est ce que le groupe 400-1 "Propulsion du SmartFish" a choisi), les valeurs que nous
obtenons correspondent à celles données par le fabricant. Toutefois, nous n'allongerons pas sur ce
point puisque c'est surtout le dimensionnement du compresseur qui nous intéresse.
Les paramètres importants qu'il faut déterminer pour choisir un compresseur sont les suivants : le
taux de compression et le débit, tout en respectant certaines valeurs de rendement et de taille.
Le taux de compression est l'un des paramètres importants du dimensionnement d'un
turboréacteur. En effet, le rendement thermique dépend directement de celui-ci puisque comme nous
l'avons rappelé précédemment :
eu et − ec
ηth = = et comme
q q
κ −1
1 pc2
κ
pc 2
ec = ⋅ c pc ⋅ Tc1 ⋅ − 1 lorsque le rapport de pression augmente ec diminue,
ηc pc1 pc1
mais
κ −1
p κ
− 1
pc 2
et = ηt ⋅ c pt ⋅ Tc 3 ⋅ c4
pc 3
diminue si pc3 augmente ( pc 3 est lié à ).
pc1
De plus, étant donné que nous fixons la température à l'entrée de la turbine, la quantité d'énergie à
fournir au fluide dans la chambre de combustion diminue lorsque le rapport de pression augmente,
puisque la température de l'air augmente à la sortie du compresseur. Il en résulte que
et , ec et q diminuent lorsque le rapport de pression augmente. Il faut donc trouver un compromis
entre eu et η th . Ceci est parfaitement illustré par [3] à la page 51. Nous cherchons évidemment à
4
Source de l’image : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Turbojet_operation-_centrifugal_flow.png
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 54
Rapport final
maximiser ces deux grandeurs, surtout le rendement thermique qui donne directement la qualité avec
laquelle le carburant est utilisé par le turboréacteur.
Le deuxième paramètre, qui est lié au précédent, est le débit d'air comprimé par le compresseur.
Nous voyons que celui-ci a tendance à augmenter lorsque nous choisissons un rapport de pression
plus élevé. Puisque la poussée du compresseur est directement liée au débit, c'est principalement sur
la base de ce paramètre que nous choisirons le compresseur. Nous estimons donc ce dernier sur la
base des valeurs fournies par JetCat pour leurs différents turboréacteurs. Ces valeurs sont
regroupées dans le tableau ci-dessous.
A l'aide du programme Excel déjà mentionné, nous déterminons quel serait le rapport de pression
idéal pour ces rendements. Les valeurs obtenues sont regroupées dans le tableau ci-dessous :
Nous voyons immédiatement que le rapport de pression est trop élevé pour être atteint avec un
seul compresseur. Nous pourrons soit choisir un rapport de pression moins important, soit placer
plusieurs compresseurs en série. Ces possibilités seront encore discutées dans la suite de ce rapport.
(paragraphe 3.6.2).
Choisissons un débit d'environ 0.25 kg/s, soit 33 lbs/min sur les cartes des compresseurs, et
cherchons le rapport de pression qui s'approche le plus de celui mentionné ci-dessus. Nous voyons
que les modèles GT3267 - 48 Trim, GT2056 - 55 Trim et GT2871R - 52 Trim semblent assez adaptés.
Pour ces deux derniers, les rapports de pression atteignent juste 3 pour des rendements de
respectivement 68 et 74%. Pour le GT3267, on obtient un rapport de pression de 3.5 pour un
rendement de 70%. Les tailles de ces roues de compresseurs sont raisonnables ; les diamètres
respectifs valent 67, 60 et 71 mm.
Au début de cette partie de rapport, nous avons mentionné que le taux de compression pour un
compresseur radial peut atteindre la valeur d'environ 5 au maximum. En analysant les cartographies
des compresseurs, nous nous rendons compte que les compresseurs automobiles n'atteignent pas
ces valeurs (max ~4.5), mais surtout que le débit correspondant à un rapport de pression de l'ordre de
4 est trop élevé par rapport à ce que nous désirons (cf. cartographie GT4202R - 53 Trim), c'est-à-dire
que la poussée sera trop importante, ce qui serait un surdimensionnement inutile, vu que la
consommation de carburant augmenterait elle aussi. Ces points sont repris dans la partie de
modélisation du projet, en regard des résultats obtenus par le programme Matlab / Simulink.
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 55
Rapport final
3.4.2 Dimensionnement de la chambre de combustion
Lors de la modélisation de la chambre de combustion nous avons fait les hypothèses suivantes :
Combustion complète
Combustion isobare
Pour que la combustion soit complète il y a plusieurs conditions à remplir :
La vitesse du comburant dans la chambre doit être la plus faible possible. Au maximum 10 à 15
m/s.
La diffusion du carburant doit être maximale. Pour cela il faut multiplier le nombre d’injecteurs et
garantir une bonne atomisation.
L’écoulement doit être le plus turbulent possible sans que la perte de charge ne devienne trop
importante.
Maximiser le temps de combustion, ceci est directement lié à la vitesse dans la chambre ainsi qu'à
sa longueur.
Les chambres de combustion actuelles des turboréacteurs de modélisme ont la forme suivante :
Il s’agit de deux cylindres concentriques fermés d’un coté et constellés de trous sur la périphérie.
L’air comprimé arrive dans la chambre de combustion par des trous en (1). Le kérosène est injecté en
(2). Les tubes d’alimentations, au nombre de huit, traversent toute la chambre dans le but de
préchauffer le kérosène. Finalement, les gaz chauds de combustion quittent la chambre en (3) pour se
détendre dans la turbine.
Comme il est dit dans la partie 3.3.2.1.4 le kérosène doit être sous forme gazeuse avant d’être
injecté ; pour cela il faut le préchauffer. Cela doit se faire dans la chambre de combustion. Il faut
trouver un compromis pour évaporer le plus de kérosène possible sans atteindre la température de
craquage. En effet si cette température est atteinte, des dépôts de goudron se forment et risquent de
boucher les conduits d’alimentation.
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 56
Rapport final
3.4.3 Dimensionnement de la génératrice électrique
3.4.3.1 Introduction
Actuellement, il n'est pas possible de prévoir ce que consommerait un futur SmartFish, de même
que nous ne connaissons pas précisément ce que l'actuel va consommer. Pour ces raisons, nous
nous sommes basés sur ce que peuvent fournir les batteries prévues pour les vols de cet été. Ces
informations nous ont été fournies par le groupe 100-3 "Planification de la construction de la cellule".
Les batteries utilisées sont les suivantes :
Une fois le SmartFish en vol, la génératrice ne devrait fournir l'équivalent que d'une seule batterie.
Afin d'obtenir une estimation de la puissance à fournir, admettons que cette batterie soit entièrement
utilisée en 10 minutes.
1 2 [ Ah ]
10 [ min ] = [ h] , soit I = 1 = 12 [ A]
6
[ h]
6
Donc une puissance (en admettant que la tension délivrée soit constante) :
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 57
Rapport final
Les contraintes auxquelles la génératrice sera exposée sont les suivantes :
P = 100 [W]
vitesse de rotation jusqu'à environ 150'000 tr/min
température élevée (la génératrice sera entourée par la chambre de combustion)
taille aussi réduite que possible
Nous n'avons pas eut le temps d'aller plus en avant dans ce dimensionnement ; toutefois, nous
avons pris contact avec M. Pierre-Daniel Pfister, doctorant au Laboratoire d'Actionneurs Intégrés (LAI)
- SEL - EPFL. Il nous a transmis un document traitant de micromoteurs, ce qui nous permet de penser
que l'intégration d'une génératrice sur l'arbre du turboréacteur et parfaitement possible, à condition de
proposer une solution assurant le refroidissement de la génératrice, par exemple à l'aide d'air
provenant du compresseur, ou plus simplement directement des prises d'air.
Le but de cette partie du projet était de créer un programme Excel qui calcule les triangles de
vitesses de la turbine.
Le point de départ était la géométrie du canal, que l’on peut faire varier, ainsi que l’écoulement. Et
ainsi aboutir à la géométrie des aubages.
Le programme permet donc de déterminer : α2, β3, c2, c3, Rh, ηs, et, E et les triangles de vitesses
dans les sections 1, 2 et 3.
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 58
Rapport final
3.4.4.1 Ecoulement à l'entrée du stator (section 1)
c12
T1 = Tc1 − T1
2c p
la pression statique
κ
T κ −1
p1 = pc1 1
Tc1
et la densité statique
p1
ρ1 = .
RT1
m 1 = c1n ρ1 2π r1 B1m1
κ −1
p p κ
c22 = c12 + 2c pT1 1 − 2 c1
p1 pc 2
pc 2 = (1 − ζ c ) pc1
Tc 2 = Tc1
c22
T2 = Tc 2 − T2
2c p
p2
ρ2 =
RT2
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 59
Rapport final
On applique la conservation de la masse à travers de l’étage, ce qui donne
m 2 = m 1
m 2
α 2 = arccos
c2 ρ 2 2π r2 B2
Avec les relations trigonométriques, il est possible de calculer le triangle de vitesses à la section 2
A ce stade, on peut encore calculer les conditions totales relatives dans la section 2 :
w22
hw 2 = h2 + hw2
2
w2
Tw 2 = T2 + 2
2c p
κ
T κ −1
pw 2 = p2 w 2
T2
On sait qu’à travers le rotor la rothalpie est conservée, ceci nous permet de calculer la vitesse de
l’écoulement avec pertes à la sortie du rotor :
κ −1
2 2 2 2 p3 p w3 s
κ
w3 = w2 + u3 − u2 + 2c pT2 1 −
p2 pw3
Où l’on a utilisé
u3 = ω r3
pw 3 s 1
=
pw 3 1 − ζ w
u32
Tw3 = Tw 2 +
2c p
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 60
Rapport final
La température totale relative isentrope reste constante, on a :
Tw3 s = Tw3
w32
T3 = Tw3 +
2c p
p3
ρ3 =
RT3
Par la conservation de la masse à travers la section 3, on peut déduire l’angle d’écoulement relatif β3
m 3
β3 = arccos
w3 + ρ3 2π r3 B3
c32
Tc 3 = T3 +
2c p
κ −1
T κ
pc 3 = p3 c 3
T3
et = c p (Tc 3 − Tc1 )
E = et m
Tc 3 − Tc1
ηs =
Tc 3 s − Tc1
où
κ −1
p κ
Tc 3 s = Tc1 c 3
pc1
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 61
Rapport final
3.4.4.5 Données du programme
Les données qui ont été indiquées dans le programme sont celles fournies soit par le cahier des
charges (vitesse angulaire de rotation) soit par le programme Matlab (Simulink) dans lequel la turbine
a été modélisée. Pour ce qui est de la géométrie du canal, on s’est basé sur des valeurs existantes de
la turbine du Laboratoire LTT.
Pour voir l’évolution des performances et des triangles de vitesse lorsque l’on modifie les
paramètres, il suffit d’introduire les valeurs dans le bloc « Données » et le résultat est calculé et
affiché dans le bloc « Résultats ».
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 62
Rapport final
3.5 Validation de la simulation avec une turbine existante
3.5.1 Introduction
Dans cette partie du projet on cherche à valider notre simulation avec une turbine de modélisme
existante. On choisit un modèle de l’entreprise CAGNON SA à Carouge (Suisse), qui se trouve dans
le laboratoire d’énergétique industrielle (LENI) à l’EPFL.
Pour lancer la simulation, il nous faut évidemment encore les paramètres suivants.
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 63
Rapport final
3.5.3 Entrées de notre simulation
Pour juger la qualité de notre simulation, on se concentre sur un paramètre important de la turbine,
la poussée statique. Selon le fournisseur de la turbine, celle-ci est de 80 [N]. Le résultat qui sort quand
on lance notre programme avec les entrées du chapitre précédent est de 102 [N]. La différence
s’explique principalement avec l’hypothèse de la combustion complète dans notre modélisation.
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 64
Rapport final
3.6 Synthèse du dimensionnement
3.6.1 Introduction
Voici deux dimensionnement possible d’un turboréacteur. Avec les informations du chapitre 3.3.1,
nous avons choisi deux roues de compresseur :
• GT 3267 – Trim 48
• GT 2056 – Trim 55
Ces compresseurs ont été choisis car pour un rapport de pression Π t ≥ 3 , ils présentent une
plage de débit utilisable importante.
• GT 3267 – Trim 48 :
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 65
Rapport final
• GT 2056 – Trim 55
Tableau 3-12 Caractéristiques entrées pour une roue de compresseur GT 3267 – trim 48
étage Grandeur d’entrée Valeur unité
Etat de l’air ambiant Vitesse cas statique 0 [m s]
Vitess cas dynamique 600 [ km h]
Pression 100000 [Pa]
Temperature 288 [K]
Etat de l’air 0 - 1 Débit du compresseur 0.21 [-]
Section S1 0.007 m 2
Prise d’air 1 - 2 Perte de charge relative 0.01 [-]
Section S2 0.00169 m 2
Compresseur 2 - 3 Taux de compression 3.25 [-]
Rendement isentrope 0.7 [-]
Section S3 0.00168 m 2
Conduit 3 – 3a Perte de charge relative 0.01 [-]
Section S3 a 0.005 m 2
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 66
Rapport final
Chambre de combustion 3a – 4 Température de combustion 1073 [K]
Perte de charge relative 0.05 [-]
Section S4 0.006 m 2
Conduit 4 – 4c Perte de charge relative 0.01 [-]
Section S 4 c 0.006 m 2
Turbine 4c - 5 Rendement isentrope 0.7 [-]
Rendement de l’arbre 0.9 [-]
Section S5 0.005 m 2
Tuyère 5 – 6 Perte de charge relative 0.02 [-]
Résultats obtenus Poussée statique ( C0 = 0 ) 98.04 [N]
Tableau 3-13 Caractéristiques entrées pour une roue de compresseur GT 2056 – trim 55
étage Grandeur d’entrée Valeur unité
Etat de l’air ambiant Vitesse cas statique 0 [m s]
Vitess cas dynamique 600 [ km h]
Pression 100000 [Pa]
Temperature 288 [K]
Etat de l’air 0 - 1 Débit du compresseur 0.18 [-]
Section S1 0.007 m 2
Prise d’air 1 - 2 Perte de charge relative 0.01 [-]
Section S2 0.00135 m 2
Compresseur 2 - 3 Taux de compression 3.25 [-]
Rendement isentrope 0.73 [-]
Section S3 m 2
Conduit 3 – 3a Perte de charge relative 0.01 [-]
Section S3 a 0.005 m 2
Chambre de combustion 3a – 4 Température de combustion 1073 [K]
Perte de charge relative 0.05 [-]
Section S4 0.006 m 2
Conduit 4 – 4c Perte de charge relative 0.01 [-]
Section S 4 c 0.006 m 2
Turbine 4c - 5 Rendement isentrope 0.7 [-]
Rendement de l’arbre 0.9 [-]
Section S5 0.005 m 2
Tuyère 5 – 6 Perte de charge relative 0.02 [-]
Résultats obtenus Poussée statique ( C0 = 0 ) 102.06 [N]
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Rapport final
3.6.2 Choix optimal du compresseur
Le compresseur choisi n’a pas un rapport de compression très élevé. Malheureusement pour avoir
un rapport plus élevé, il faut aussi augmenter le débit. En effet on observe sur les cartes de
compresseur de turbo que le rapport de pression augment linéairement avec le débit :
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 68
Rapport final
Les cartes ci-dessus indiquent les plages d’utilisation raisonnables ; par exemple avec la carte 3-
32 on peut monter à un rapport de pression de 4, mais au moindre changement de débit nous
risquons de toucher les lignes de pompage ou de choc. De plus les rendements aux extrémités des
cartes sont mauvais. Une idée pour résoudre en partie se problème serait de prendre un compresseur
avec un gros débit, puis de prélever un peu de l’air comprimé puis de s’en servir pour le
refroidissement. En effet, comme nous le verrons dans le chapitre 3.6.2.2 le moteur électrique, qui se
trouve ceinturé par la chambre de combustion, risque de voir des températures suffisantes pour
démagnétiser les aimants statoriques. Il y a aussi les paliers en bout d’arbre, coté turbine, qui devrons
supporter des températures très élevées.
Nous concluons qu’aucun des compresseurs sélectionnés ne nous satisfait. Nous avons le
problème que soit le rapport de pression est convenable mais le débit est trop élevé, ou alors le débit
est correct mais le rapport de pression est trop faible.
Comme il est dit dans la partie théorique, le rendement d’un turboréacteur est détérminé par le
rapport de pression. Donc si le rendement augmente, il y a une diminution de la consomation pour
une poussée équivalente. Avec le choix de roue que nous avons fait, le rapport n’est que de 3.25.
Comment serait-il possible d’augementer ce rapport de compression ?
L’une des premières idées serait de faire un compresseur à deux étages en mettant deux roues en
série.
Avec le rapport de compression de chaque étage, il est possible de connaître le rapport total :
n
Πt = ∏ Πi
i =1
Avec :
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 69
Rapport final
Imaginons le même dimensionnement que pour la roue GT 2056 – Trim55, mais avec la roue de
compresseur à double, c'est-à-dire que l’étage compresseur possède maintenant un rapport de 10.
Nous avons les valeurs caractéristiques suivantes :
La poussée statique a augmenté de 10[N] alors que la poussée dynamique n’a pratiquement pas
changé ; Par contre, la consommation de kérosène a baissé d’un tiers ! La vitesse dans la chambre
de combustion a aussi beaucoup baissé. Elle est plus basse, ce qui permet de s’assurer une meilleure
combustion. Il est donc évident que le rapport de pression est l’élément capital à augmenter.
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 70
Rapport final
Un autre point important à noter et les grandeurs thermodynamiques de l’air après le premier
compresseur sont de l’ordre de :
P = 3 [bar ]
T = 450 [ K ]
ρ = 2.8 kg / m3
Le volume massique à beaucoup baissé, donc le second compresseur ne peut pas avoir la même
taille que le premier. Sinon il va pratiquement ‘’tourner dans le vide’’ vu que le débit d’air prend moins
de place. Dans ce cas, comme ρ a doublé, le débit d’air de la seconde roue devrait être de
M a ≈ 0.1 . Mais il n’y pas de compresseur capable de fournir un débit si petit avec un rapport de
pression de 3. Une autre idée serait de prendre un compresseur de gros débit pour le premier étage
et d’en soutirer un débit de refroidissement pour le moteur électrique et les paliers.
La génératrice, qui se trouve entourée par la chambre de combustion, ainsi que le roulement
arrière risquent de voir des températures très élevées. Pour ces pièces il ne suffit pas de les isoler il
faut arriver à évacuer toute cette chaleur.
L’un des moyens pour évacuer la chaleur serait de soutirer une partie du débit du compresseur.
Suivant le rapport de compression Π t de celui-ci, il faut choisir judicieusement l’endroit de soutirage.
Par exemple pour Π t = 3 , la température de l’air est d’environ 420 K, mais si Π t = 9 elle monte à
plus de 600 K . Les capacités de refroidissement risquent de devenir trop faible.
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 71
Rapport final
4 Conclusion
Dans cette conclusion, nous passons en revue les différents points importants de notre projet, ainsi
qu'indiquer des voies de développements possibles pour de futurs travaux.
Comme on peut le voir dans le présent rapport, nous avons développé plusieurs programmes qui
permettent de fournir une aide précieuse pour le dimensionnement des différentes parties d’un
turboréacteur. Le premier programme d’étude de vol permet de calculer une poussée à partir d’un
cahier de performance et de la polaire du SmartFish. Le second programme Matlab - Simulink permet
de modéliser la thermodynamique et le troisième de calculer les triangles de vitesse d’une turbine à
partir des prestations qui lui sont demandées.
Tous ces programmes fonctionnent et donnent des résultats plausibles, de plus, ils sont fortement
modulables pour les adapter à une étude plus poussée d’un turboréacteur. Par exemple, il est facile
d’étudier l’effet d’une seconde roue de compresseur en ajoutant un bloc ‘’compresseur’’ sur le
programme Matlab – Simulink. De même qu’il est possible de transformer le programme de calcul des
triangles de vitesse et de l’adapter pour un compresseur axial s’il était décidé d'en fabriquer un, plutôt
que d'acheter un compresseur radial.
Dimensionnement et problèmes
Comme cela a été répété dans le rapport, nous nous sommes efforcés de choisir un compresseur
automobile présentant le meilleur compromis en termes de débit d’air et de rapport de compression.
Malheureusement, nous nous sommes vite rendu compte que les possibilités offertes par ce type de
produit sont difficilement compatibles avec l’aéronautique. En effet, aucun compresseur n’arrive à
fournir un rapport de compression suffisant pour que le gain de rendement soit significativement
meilleur que les turboréacteurs actuels.
Bien que nous ayons tenté de résoudre ce problème par différentes approches : deux roues de
compresseur ou une roue plus grosse avec un soutirage de refroidissement ; nous sommes arrivés à
la conclusion qu’il serait nettement plus judicieux de développer un compresseur pour satisfaire les
demandes de l’aéronautique qui sont fort différentes de celles de l’automobile.
Au vu de ses observations, il ne nous semble pas nécessaire ni possible d’utiliser l’arbre haute
vitesse développé par le LCSM. En effet, que ce soit dans l’optique de mettre deux roues radiales ou
de développer un compresseur axial, l’axe va devenir trop long, et il y aura des problèmes
dynamiques, à moins de développer un compresseur radial dont le rapport est très élevé.
Un autre cas problématique qui joue en défaveur de l’axe haute vitesse est la température du
palier arrière : ce type d’axe nécessite des paliers de haute précision ce qui est très difficilement
conciliable avec des températures de l’ordre de 800 à 1000 K. C’est pourquoi il serait plus judicieux
d’utiliser un arbre standard qui serait moins sensible dynamiquement et thermiquement.
Comme il est dit plus haut, pour améliorer un turboréacteur il faut augmenter le rapport de
compression, la qualité de la combustion et la température de combustion. C’est là qu’est le problème,
comme la chambre de combustion ceinture la génératrice, il faut donc trouver un moyen efficace de la
refroidir. Ceci est un argument de plus contre l’axe haute vitesse. En effet, la position de la génératrice
a été choisie dans le but de raccourcir l’axe pour limiter les problèmes dynamiques.
Arrivé à la fin du projet, nous pouvons faire les recommandations suivantes pour terminer le
nouveau turboréacteur : comme les principaux outils de conception ont été développés, il faudrait
créer un groupe qui puisse passer à la conception du turboréacteur : choix définitif du compresseur,
implémentation des chambres de combustions, position de la génératrice, choix de l’arbre et design
final du compresseur.
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Rapport final
Nos recommandations pour la suite sont les suivantes (par ordre d’importance décroissant) :
Le développement d’un turboréacteur est une chose complexe qui demande de nombreuses
compétences en thermodynamique, mécanique des fluides, optimisation et conception. Le cadre de
ce projet, nous nous sommes principalement intéressés au premier et troisième point et nous avons
fourni les lignes directrices pour le deuxième et surtout pour le quatrième point.
Finalement, nous pouvons conclure que ce projet d'un genre nouveau pour nous et pour la section
de Génie Mécanique, puisque nous devions collaborer avec plusieurs autres groupes, s'est révélé
enrichissant, tant sur le plan humain que technique.
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 73
Rapport final
5 Bibliographie
[1] Andersson S., Bengtsson P.-E., Leckner B., Thunman H. - Combustion Engineering,
Department of Energy Conversion, Göteborg, 2003
[6] Cumpsty N. - Jet Propulsion, 2nd Edition, Cambridge University Press, Cambridge, 2003
[9] Hünecke K. - Jet Engines, Fundamentals of theory, design and operation, Airlife Publishing,
Ramsbury, 1997
[10] Mellor A. - Design of a modern turbine combustors, Academic Press, London, 1990
[11] Zwyssig C., Kolar J.W., ETHZ & Thaler W., Vohrer M., ATE GmbH - Design of a 100 W,
500000 rpm Permanent-Magnet Generator for Mesoscale Gas Turbines
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400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 74
Rapport final
6 Annexes
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Rapport final
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Rapport final
6.2 Partie technique
6.2.1 Complément au calcul transformation 0-1
M = ρSC
1
C 2 γ −1
En multipliant par 1 + :
2c T
p
1
2 γ −1
1 + C M = ρ c SC
2c T
p
C2
Sachant que T = Tc − :
2c p
1
C2 γ −1
1 + M = ρ c SC
2c T − C 2
p c
2c pTc
M γ −1 = (ρ c SC )
γ −1
2
2c pTc − C
(
2c pTc M γ −1 − (ρ c S ) C γ −1 2c pTc − C 2 = 0
γ −1
)
Et enfin :
γ −1
M
C γ +1
− 2c pTc C γ −1
+ 2c pTc =0
ρc S
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Rapport final
6.2.2 Cartographies des compresseurs
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6.2.3 Document mini-génératrice
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Rapport final
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Rapport final
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Rapport final
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Rapport final
6.3 Annexes
6.3.1 Liste des fichiers
Les fichiers contenus dans les tableaux ci-dessous sont classés comme ils se trouvent sur le cd
contenant tous les fichiers du projet.
\Enoncé du projet
CDC - Cahier des charges – JM .doc cahier des charges pour le projet SmartFish
Fürbringer
Smartfish400-4-conception- .pdf objectifs de notre projet
turboreacteur
\Fichiers de calcul
affichage01 .m
affichage12 .m
affichage23 .m
affichage34 .m
affichage45 .m
affichage56 .m
Affichage .m
Affichageconduita .m
Affichageconduitc .m
Affichagefinal .m
Combustion .m
Creation .m
Integral .m
modelisation01grdtot .mdl
modelisation12grdtot .mdl
modelisation23grdtot .mdl
modelisation45grdtot .mdl
modelisation56grdtot .mdl
Poussee .m
transf01grdtot .m
transf12grdtot .m
transf23grdtot .m
transf44bgrdtot .m
transf45grdtot .m
transf56grdtot .m
transfconduitagrdtot .m
Transfconduitcgrdtot .m
Turboreacteur .mdl Modélisation du turboréacteur
zerotransf01grdtot .m
zerotransf12grdtot .m
zerotransf23grdtot .m
zerotransf44bgrdtot .m
zerotransf45grdtot .m
zerotransf56grdtot .m
Zerotransfconduitagrdtot .m
Zerotransfconduitcgrdtot .m
\Annexes
GT2056_751578_comp .gif
GT2871R_472560-15_comp_e .gif
GT3267_452234_comp .gif
GT2259_452214_3_comp_e .gif
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 88
Rapport final
GT2560R_466541_1_comp_e .gif
gt2860R_707160-5_comp_e .gif
GT2876R_705330_2_comp_e .gif
GT3076R_700382_12_comp_e .gif
GT3782_452159_3_comp_e .gif
GT4082_452232_5_comp_e .gif
GT4202_731376_2_comp_e .gif
GT4294_731376_1_comp_e .gif
_______________________________________________________________________________________
400-4 Conception d’un nouveau turboréacteur page 90
Rapport final