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Novembre 2020
Dédicaces
A mes parents
Remerciements
Table des matières
Introduction générale 1
3 Formulations du béton 32
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2 Méthode de Dreux-Gorisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.1 Présentation de la méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.2 Détermination du rapport C/E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.3 Détermination De C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.2.4 Détermination De E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.2.5 Détermination du mélange optimal à minimum de vides . . . . . . . . 35
3.2.6 Détermination des pourcentages en volumes absolus de matériaux : . 36
3.2.7 Détermination de la compacité du béton . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.2.8 Détermination des masses de granulats . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.3 Présentation des formulations élaborer pour notre études . . . . . . . . . . . 39
3.3.1 Determination du rapport C/E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
4 Fabrication du béton 44
Bibliographie 53
Table des figures
i
Liste des tableaux
0
3.1 Coefficient granulaire G en fonction de la qualité et de la taille maximale des
granulats Dmax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.2 Correction sur le dosage de pâte en fonction de Dmax . . . . . . . . . . . . . . 34
3.3 K, fonction de la forme des granulats, du mode de vibration et du dosage en
ciment. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.4 Compacité du béton en fonction de Dmax , de la consistance et du serrage . . 38
3.5 Composition de formulation 1 dans 1 m3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.6 Composition de formulation 2 dans 1 m3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.7 Composition de formulation 3 dans 1 m3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
ii
Listes des symboles et abréviations
iii
Mvabs :Masse volumique absolue
Aff. :Affaissement au cône d’Abrams
NF : Norme française
EN : Norme européenne
SN : Norme suisse
iv
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Problématique et objectifs
Le béton est irremplaçable dans le domaine de la construction, pour des raisons économiques
et techniques. Le compromis trouvé entre résistance mécanique, économie, esthétique et fa-
cilité de mise en oeuvre, offre à ce matériau la première place dans la construction au niveau
mondial. Au niveau régional et national le béton est le matériau de construction utilisé par
excellence au sein de tous les chantiers, aussi bien dans les secteurs du bâtiment que ceux
des travaux publics ; il n’a pas de substitut économique et performant qui possède les mêmes
qualités. La résistance à la compression projette généralement une image globale de la qualité
d’un béton puisqu’elle est directement liée à la structure de la pâte du ciment hydraté. De
plus, la résistance du béton est presque invariablement l’élément clé lors de la conception
des structures en béton et de l’établissement des spécifications de conformité.
Si le béton est un matériau purement local, ses propriétés le sont aussi et restent étroi-
tement liées aux conditions locales (constituants, fabrication, mise en oeuvre, conditions
climatiques, etc. . . ). Depuis longtemps en effet, la relation entre la composition du béton et
sa résistance à la compression a intéressé les chercheurs. Néanmoins, aucune théorie fonda-
mentale et universellement adoptée n’existe en la matière, au-delà de la notion commune de
rapport eau/ciment. Abrams (1919) a été probablement le premier à montrer l importance
de ce paramètre dont dépend la résistance à la compression, tandis que, vingt ans aupara-
vant, Féret (1892) prévoyait les résistances (en traction et en compression) en fonction de la
concentration volumique du ciment dans la pâte. Cependant, bien que le rapport eau/ciment
soit une notion de base dans la technologie du béton, il n’est pas suffisant pour une maîtrise
complète de la résistance à la compression.
La problématique de notre recherche et donc de savoir l’influence des matériaux inertes entre
autre les granulats sur la résistance à la compression et l’ouvrabilité d’un béton. C’est donc
à cette question que nous allons tenté de répondre tout au long de notre travail.
1
Ainsi ce travail aura comme objectif de montrer l’influence des granulats sur la résistance à
la compression et l’ouvrabilité d’un béton. Et aussi de déterminer quel proportion de gravier
et de sable(les granulats) faut-il avoir pour obtenir des meilleur performances mécaniques
d’un béton.
Pour atteindre cette objectifs nous avons décidé d’effectuer l’essai de résistance à la com-
pression et l’essai de résistance à la traction par flexion sur différents échantillon de béton
dont la taille de granulat varie tout en respectant le fait que le rapport G/S doit être compris
entre 1 et 3.
Plan de Travail
Hormis l’introduction, ce travail comprendra cinq chapitre.
• Le premier chapitre sera consacré à une étude bibliographique sur le béton et sur ces
propriétés. Ce chapitre comporte trois parties :
• Dans le quatrième chapitre nous parlerons de la fabrication du béton. Ici nous allons
donner le mode opératoire que nous avons suivi pour confectionner notre béton et
nous présenterons aussi les matériels que nous avons utilisés pour confectionner nos
éprouvettes de béton.
• Le dernier chapitre sera consacré premièrement à l’étude des caractéristiques des bé-
2
tons que nous avons fabriquer et cette étude sera faite sur base des résultats que nous
avons obtenu en effectuer des essais sur le béton à l’état frais et à l’état durci. Et
deuxièmement à l’interprétation de résultat que nous avons obtenus afin de détermi-
ner l’influence du rapport G/S sur les la maniabilité et la résistance à la compression.
L’issu final sera d’arriver à une formulation granulaire assurant les meilleures perfor-
mances mécaniques des bétons.
Enfin une conclusion générale relative à ces travaux, et des recommandations pour des futurs
travaux éventuels sont proposées.
3
Chapitre 1
Le béton est un mélange de plusieurs composants :ciment, eau, granulats et, le plus souvent,
adjuvants qui constituent un ensemble homogène. Les composants sont très différents : leurs
masses volumiques vont, dans les bétons courants, de 1 pour (eau) à 3 (ciment) t/m3 ; les
dimensions de leurs grains s’échelonnent de 0.5µm (grains les plus fins du ciment) à 25 mm
(gravillons)[8].
4
• Le béton fibré :
Le béton fibré est un béton dans lequel sont incorporées des fibres synthétiques ou
métalliques. Comme pour le béton armé, les fibres renforcent le béton. Il permet
une plus grande rapidité et une plus grande facilité de mise en oeuvre du fait de la
suppression de la mise en place du ferraillage et une limitation de la fissuration grâce
au grand nombre de fibres dispersées dans le béton.[3]
• Le béton précontraint :
Techniques qui consistent à tendre (comme des ressorts) les aciers constituant les ar-
matures du béton, et donc à comprimer, au repos, ce dernier.
Dans la pré-tension (le plus souvent utilisée en bâtiment), les armatures sont mises en
tension avant la prise du béton. Elles sont ensuite relâchées, mettant ainsi le béton en
compression par simple effet d’adhérence. Cette technique ne permet pas d’atteindre
des valeurs de précontrainte aussi élevées qu’en post-tension.
La post-tension consiste à disposer des câbles de précontrainte dans des gaines incor-
porées au béton. Après la prise du béton, les câbles sont tendus au moyen de vérins de
manière à comprimer l’ouvrage au repos. Cette technique, relativement complexe, est
généralement réservée aux grands ouvrages (comme les ponts) puisqu’elle nécessite la
mise en oeuvre d’encombrantes « pièces d’about » (dispositifs mis en place de part et
d’autre de l’ouvrage et permettant la mise en tension des câbles).
La précontrainte permet d’augmenter encore la résistance des pièces en béton, et
d’allonger la portée des éléments porteurs. Elle équilibre les efforts des charges ex-
térieures, et évite ainsi au béton de se fissurer. La compression initiale introduite
grâce à la précontrainte dans la partie inférieure des poutres s’oppose aux tractions
engendrées par les charges et surcharges appliquées sur la poutre[3].
• Les Bétons Hautes Performances :
Les BHP sont des bétons dits de hautes performances car ils possèdent de meilleures
caractéristiques que les bétons normaux tels que :
• Une meilleure résistance à la compression, ce qui permet une réduction des quan-
tités de béton nécessaires.
• Une grande fluidité (due aux superplastifiants) ce qui permet une meilleure mise
en oeuvre, un meilleur pompage et ne nécessite pas de vibrer le béton pour obtenir
une surface lisse.
• Des besoins en eau plus faible.
5
De plus les BHP ont une plus grande durabilité qui résulte de leur forte compacité
et de leur très faible porosité ce qui diminue la quantité d’agents agressifs pénétrant
dans le béton et donc protège les armatures de la corrosion et augmente la résistance
des bétons au cycle gel/dégel.
• Le béton projeté :
Le béton projeté est un béton qui est projeté à grande vitesse sur une surface au
moyen d’air comprimée. La force de l’impact sur la surface compacte le matériau ce
qui l’empêche de s’affaisser ou de couler. Le béton projeté a des propriétés similaires
à celles d’un béton ordinaire de composition similaire et mis en place de façon usuelle
si ce n’est en fait qu’une méthode de mise en place différente. Cette méthode permet
d’éviter l’utilisation des coffrages, elle ne nécessite qu’une seule surface de support et
peut être utilisée sur des surface courbes et irrégulières[3].
Il existe deux procédés pour faire du béton projeté, le procédé par voie sèche et celui
par voie humide :
— Le procédé par voie sèche est le plus utilisé pour les réparations. Les matériaux
secs, c’est-à-dire le ciment et les granulats, sont incorporés directement dans une
canalisation, où ils sont transportés par l’air comprimé jusqu’à la lance. L’eau
sous pression est introduite dans le mélange à la sortie de la lance. Le procédé
par voie sèche a l’avantage de pouvoir être arrêté et reparti à tout moment durant
les travaux, Car le béton étant sec dans la lance il ne risque pas de se solidifier.
Des résistances élevées peuvent être facilement obtenues avec ce procédé puisqu’il
permet d’atteindre de faibles rapports eau/liant. Le désavantage du procédé sec
est que le dosage de l’eau dans le mélange se fait directement à la lance, par le
lancier, ce qui complique le contrôle de la qualité.
— Le procédé par voie humide implique qu’un béton ou un mortier soit pompé de
façon conventionnelle et projeté à haute vitesse contre une surface réceptrice en
utilisant de l’air comprimée ajoutée à la lance. Le procédé par voie humide est
surtout utilisé lorsque les volumes à produire sont importants. Le contrôle de la
qualité est plus simple avec ce procédé, puisqu’en utilisant un béton conventionnel,
le dosage des constituants du mélange est connu [3].
• Les bétons autocompactant, autoplaçant et autonivelant :
Ce sont des bétons très fluides, homogènes et stables, mis en oeuvre sans vibration
dans le coffrage, ils se mettent en place sans serrage. Ils se caractérisent par leur
6
grande capacité d’écoulement sans altération de la stabilité, leur pompabilité et leur
long maintien de la fluidité. Ils se distinguent des bétons courants principalement par
leurs propriétés à l’état frais, compromis entre fluidité, résistance à la ségrégation. Ils
présentent à l’état durci des performances analogues à celles des bétons traditionnels
mis en oeuvre par vibration [3].
• Les bétons caverneux, drainant et poreux :
Ce sont des bétons à structure ouverte de granulométrie discontinue, avec, à l’état
durci, des vides entre les plus gros éléments granulaires. La porosité ouverte utile
(pourcentage de vides communiquant entre eux et avec l’extérieur) représente alors
plus de 10% du volume du béton compacté. Le béton devient donc suffisamment po-
reux pour être drainant[3].
• Le béton bouchardé : béton décoratif mettant en valeur les granulats. Il est réalisé
à l’aide d’une machine qui érode le béton en surface afin de faire apparaître les
granulats.
• Le béton désactivé : béton décoratif mettant en valeur les gravillons inclus dans
7
le béton. Pour obtenir ce résultat, on applique lors du coulage, un retardateur de
prise sur la surface sur béton frais juste après la mise en oeuvre. Quelques heures
après, un nettoyage au jet d’eau haute pression est réalisé, pour faire apparaître
les gravillons en relief par rapport au mortier.[3]
formulation du béton
Introduction
Formuler un béton consiste à déterminer un mélange optimal des granulats dont on dispose,
ainsi que le dosage en fines (ciment, addition) et en eau afin d’obtenir les qualités recherchées
pour la construction de l’ouvrage. De nombreuses méthodes ont été élaborées en fonction de
l’évaluation des connaissances relatives aux constituants et de leur rôle, des technologies et
de l’expérience acquise sur les chantiers. Un point commun à toutes les études de composition
consiste à rechercher conjointement deux qualités essentielles : l’ouvrabilité et la résistance
.Nous verront que les aspects relatifs à la notion de la durabilité sont abordés de façon
normalisée dépendamment de l’environnement d’exposition. Nous avons vu qu’un béton
d’abord une suspension fortement concentrée de grains (gravillon, sable, ciment, addition)
dans de l’eau. Bien que l’approche de compacité optimale puisse être faible de façon globale,
il est en pratique, commode de distinguer le squelette granulaire inerte d’une part et la
pâte d’autre part(mélange fines et l’eau) .Par suite, une notion de dosage optimal en fines
,résultant du concept de compacité, existe et ne dépend que de la dimension maximale des
granulats (D) et de la granulométrie de ces fines.la courbe granulométrique optimale des
granulats est alors indépendante du liant si le dosage en fines est d’optimal[5].
La formulation d’un béton se résume alors en quatre étapes majeures :
• Détermination de la dimension maximale des granulats ;
• Détermination de la courbe granulométrique optimale des granulats ;
• Détermination du dosage en eau et air, en fonction de l’objectif d’ouvrabilité ;
• Et de détermination du dosage optimales en fines, qui sera en fractionner en ciment
et addition, en fonction des objectifs de résistances, et en respectant les prescriptions
relatives à la durabilité.
différentes méthodes de composition des bétons :
• Méthodes de BOLOMY
• Méthodes d’ABRAMS
• Méthodes de FAURY
• Méthodes de VALETTE
8
• Méthodes de JOISELE
• Méthodes de DREUX GORISSE
La résistance à la compression du béton est essentiellement régie par les propriétés de la pâte
de ciment, du granulat et de leur adhérence.
C
fc = KR .fmc . − 0.5 (1.1)
Eef f − A
fc résistance à la compression sur cube
9
KB coefficient dépendant du type de granulat employé
C teneur en ciment(kg/m3 )
A teneur en air .
Résistance à la traction
Généralités
Sous sollicitation en traction, le béton présente une très faible résistance et un comporte-
ment fragile. Généralement, la résistance à la traction est négligée par les concepteurs dans
leurs calculs statiques. Ceci nécessite le recours à une armature reprenant intégralement les
contraintes de traction dans les zones tendues. Dans certains cas, la résistance à la traction
du béton joue cependant un rôle indispensable sur l’état limite de rupture d’un élément
structural, par exemple en ce qui concerne la résistance à l’effort tranchant ou au poinçonne-
ment de dalles dépourvues d’étriers, la transmission des efforts d’une barre droite à une autre
dans une zone de recouvrement, la diffusion de forces concentrées ainsi que la résistance du
cône d’arrachement d’un ancrage scellé dans le béton. De plus, la vérification de l’état limite
de service nécessite impérativement de quantifier la résistance à la traction du béton, afin
de déterminer l’amplitude des zones fissurées de la structure.
La résistance à la traction dépend en partie des mêmes facteurs d’influence que la résistance
à la compression, c-à-d. des propriétés de la pâte de ciment durcie et son adhérence au gra-
nulat. En conséquence la résistance à la traction augmente lorsque le rapport E/C diminue,
mais nettement moins que la résistance à la compression.[6]
Essais de résistance à la traction :
La résistance à la traction du béton peut être mesurée par des essais de traction directe ou
indirectement par des essais de fendage, respectivement de flexion voir figure 1.1
10
Figure 1.1 – Méthodes d’essais de la résistance à la traction
1. Avantages :
• Il est peu coûteux, facile à fabriquer et nécessite peu d’entretien ;
• Il épouse toutes les formes qui lui sont données. Des modifications et adaptations
du projet sur le chantier sont faciles à effectuer ;
• Il devient solide comme la pierre. Correctement utilisé, il dure des millénaires. Il
résiste bien au feu et aux actions mécaniques usuelles ;
• Associé à des armatures en acier, il acquiert des propriétés nouvelles qui en font
un matériau de construction aux possibilités immenses (béton armé, béton pré-
contraint) ;
• Il convient aux constructions similaires. Les assemblages sont faciles à réaliser
dans le cas du béton coulé sur place. Dans la plupart des cas, les dimensions
des ouvrages et éléments d’ouvrage en béton sont suffisants pour ne pas poser de
problème délicat de stabilité ;
• Les ressources nécessaires pour sa fabrication existent dans de nombreux pays en
quantités presque illimitées ;
• Il exige peu d’énergie pour sa fabrication[7].
2. inconvéniants :
11
• Son poids propre élevé (densité de 2,4 environ qui peut être réduite à 1,8 dans le
cas de bétons légers de structure et à moins de 1,0 dans le cas de bétons légers
d’isolation) ;
• Sa faible isolation thermique (elle peut être facilement améliorée en ajoutant une
couche de produit isolant ou en utilisant des bétons légers spéciaux) ;
• Le coût élevé entraîné par la destruction du béton en cas de modification d’un
ouvrage[9].
La plupart des définitions relatives aux granulats sont empruntées du texte de la norme XP
P 18-540 [2]. Un granulat est un ensemble de grains compris entre 0 et 125 mm, destiné
notamment à la confection des mortiers, des bétons, des couches de fondation et de base, de
liaison et de roulement des chaussées, des assises et ballasts de voies ferrées, des remblais[4].
Les granulats sont obtenus en exploitant des gisements de sables et de graviers d’origine
alluvionnaire terrestre ou marine, en concassant des roches massives (calcaires ou éruptives)
ou encore par le recyclage de produits tels que les matériaux de démolition. Leur nature,
leur forme et leurs caractéristiques varient en fonction des gisements et des techniques de
production. La nature minérale des granulats est un critère fondamental pour son emploi,
chaque roche possédant des caractéristiques spécifiques en terme de résistance mécanique,
de tenue au gel et des propriétés physico-chimiques. Les granulats les plus usuels pour la
fabrication des mortiers et des bétons sont élaborés à partir de roches d’origine alluvionnaire
(granulats roulés ou semi-concassés) ou à partir de roches massives (granulats concassés).
La taille d’un granulat répond à des critères granulométriques précis. Les granulats sont
classés en fonction de leur granularité (distribution dimensionnelle des grains) déterminée
par analyse granulométrique à l’aide de tamis.
Le granulat est désigné par le couple d/D avec :
d : dimension inférieure du granulat
D : dimension supérieure du granulat
12
Les granulats les plus utilisés
Familles Dimensions Caractéristiques
Fillers 0/D D < 2 mm avec 85% de passant à 1.25 et 70% de passant à 0.063 mm
Sables 0/D d=0 et D ≤ 4mm
Graves 0/D D ≥ 6.3
Gravillons d/D d ≥ 2mm et D ≤ 63mm
Ballasts d/D d=31.5 mm et D=50 ou 60 mm
Les granulats utilisés pour le béton sont d’origine naturelle, artificielle ou recyclée :
• Naturels, lorsqu’ils sont issus de roches meubles ou massives et qu’ils subissent aucun
traitement autre que mécanique (réduction de dimensions) ;
• Artificiels, lorsqu’ils proviennent de la transformation à la fois thermique et mécanique
de roches ou de minerais ;
• Recyclés, lorsqu’ils proviennent de la démolition d’ouvrages ou lorsqu’ils sont réutilisés
.
1. Granulats naturels
Les granulats naturels sont issus de roches meubles ou massives. Les roches meubles
(matériaux alluvionnaires) sont exploitées le long des fleuves et des rivières. Les roches
massives calcaires constituent les bassins sédimentaires et les chaînesrécentes ; les
roches massives éruptives constituent les massifs anciens.
Origine minéralogique
Parmi les granulats naturels, les plus utilisés pour le béton proviennent de roches sé-
dimentaires siliceuses ou calcaires, de roches métamorphiques telles que les quartz et
13
quartzites ou de roches éruptives telles que les basaltes, les granites, les porphyres[1].
• Les granulats de roche meuble, dits roulés, dont la forme a été acquise par
l’érosion. Ces granulats sont lavés pour éliminer les particules argileuses, nuisibles
à la résistance du béton et criblés pour obtenir différentes classes de dimension.
Bien qu’on puisse trouver différentes roches selon la région d’origine, les granulats
utilisés pour le béton sont le plus souvent siliceux, calcaires ou silico-calcaires. Ils
sont exploités à proximité des cours d’eau, dans la nappe ou au-dessus de la nappe
ou sur des fonds marins peu profonds. L’extraction est donc réalisée en fonction
du gisement à sec ou dans l’eau[1].
• Les granulats de roche massive sont obtenus par abattage et concassage, ce
qui leur donne des formes angulaires. Une phase de précriblage est indispensable
à l’obtention de granulats propres. Différentes phases de concassage aboutissent à
l’obtention des classes granulaires souhaitées. Les granulats concassés présentent
des caractéristiques qui dépendent d’un grand nombre de paramètres :origine de
la roche, régularité du banc, degré deconcassage[1].
2. Granulats artificiels
Des granulats artificiels peuvent être employés pour réaliser des bétons à usages spé-
cifiques.
• Sous-produits industriels, concassés ou nonLes plus employés sont le laitier
cristallisé concassé et le laitier granulé de haut fourneau obtenus par refroidisse-
ment à l’eau.
• Granulats à hautes caractéristiques Il s’agit de granulats élaborés industriel-
lement pour répondre à certains emplois, notamment granulats très durs pour
renforcer la résistance à l’usure de dallages industriels (granulats ferreux) ou gra-
nulats réfractaires.
3. Granulats recyclés
14
Le granulat recyclé est le granulat résultant de la transformation de matériaux inor-
ganiques antérieurement utilisés en construction. Dans cette catégorie se rangent des
granulats, comme le béton concassé, le fraisât d’enrobés bitumineux, etc[1].
Caractéristique de granulat
Les granulats utilisés dans les travaux de bâtiment et de génie civil doivent répondre à
des impératifs de qualité et à des caractéristiques propres à chaque usage. Les propriétés
des granulats sont liées aux caractéristiques intrinsèques des roches originales et aux carac-
téristiques de fabrication. Le prélèvement d’un échantillon pour la caractérisation doit se
faire conformément aux normes "NF P 18-553 et EN 932-1" relatives au prélèvement par
"échantillonneur" ou par "quartage". Les granulats sont considérés comme courant lorsque
leur masse volumique est supérieure à 2 t/m3 et légers si leur masse est inférieure à 2t/m3 .
Les granulats doivent répondre à des exigences et des critères de qualité et régularité qui
dépendent de leur origine et de leur procédé d’élaboration.
Les granulats sont donc spécifiés par deux types de caractéristique :
• La granularité
• La forme (aplatissement)
• La propreté des sables
sur les granulats :
1. Analyse granulométrique
L’analyse granulométrique est la distribution en poids, de particules d’un matériau
suivant ses dimensions [7]. L’essai consiste à séparer, au moyen d’une série de tamis, un
matériau en plusieurs classes granulaires de dimensions décroissantes. Les dimensions
15
de mailles et le nombre des tamis sont choisis en fonction de la nature de l’échantillon
et de la précision requise [8]. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités, soit sous
leur forme numérique, soit sous une forme graphique (courbe granulométrique). Une
bonne continuité de la courbe granulométrique est nécessaire pour obtenir un béton
maniable.
Une nouvelle méthode plus sophistiquée est aussi utilisée pour la détermination de
la granulométrie qui se base sur le traitement d’image. La granulométrie est traitée
par le logiciel vidéo granulomètre VDG40 et son utilisation est couverte par la norme
française "XP P 18- 566".
La figure ci-dessous montre des exemples de fuseaux granulaires à l’intérieur desquels
doivent se trouver les fuseaux de fabrication de granulats.
16
Figure 1.2 – Exemples des courbes granulaire de granulats pour le béton
2. Essai de propreté
Le manque de propreté d’un granulat est lié à la présence d’éléments fins qui même
en faible quantité sont indésirables pour les raisons suivantes ; ils peuvent :
17
de 2 mm et dont la proportion des éléments passant au tamis à mailles carrées de
0.08 mm a été ramenée à 10 % à l’aide d’un sable correcteur (si cette teneur en fines
est supérieure à 11 %). Il rend compte globalement de la qualité des éléments fins,
en exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments sableux qui
sédimentent et les éléments fins qui floculent. La valeur de l’équivalent de sable à
10 % de fines est le rapport, multiplié par 100, de la hauteur de la partie sableuse
sédimentée, à la hauteur totale du floculât et de la partie sableuse sédimentée.
m
F S = 100( )
M
Cet essai consiste à mesurer l’évolution granulométrique des sables produite par frag-
mentation dans un cylindre en rotation à l’aide d’une charge en présence d’eau .
18
d’essai, l’échantillon est fractionné en différents granulats élémentaires di /Di . Chacun
des granulats élémentaires di /Di est ensuite tamisé au moyen de grilles a fentes pa-
rallèles d’une largeur d’écartement Di /2.
Le coefficient d’aplatissement globale est calculé en tant que masse totale des parti-
cules passant au travers des grille à fentes, exprimé en pourcentage du totale de la
masse sèche des particules faisant l’objet de l’essai.
Si nécessaire, le coefficient d’aplatissement de chaque granulats élémentaire di /Di
correspond au passant du tamisage sur la grille à fentes correspondante, exprimé en
pourcentage de la masse de ce granulat élémentaire .
19
M1 − M0
AB = ( )100
M1
M0 :masse de l’échantillon sec après passage à l’étuve à 1050 C
M1 : masse de l’échantillon imbibé
m
M DE = ( M )100 Où :
1.2.2 Le ciment
1. Introduction
Le ciment est un liant hydraulique. On entend par là une substance qui, mélangée à
l’eau dite de gâchage, est capable de durcir aussi bien à l’air que sous l’eau. La pâte
20
de ciment durcie présente une résistance mécanique élevée et ne se dissout pas dans
l’eau.
2. Fabrication
De manière schématique, la fabrication du ciment Portland consiste à préparer un
mélange de calcaire, marnes ou argiles de granulométrie et de composition chimique
définies, puis à le cuire jusqu’au seuil de fusion à 1450o C et enfin, à broyer le produit
de cette cuisson en une poudre de ciment fine, miscible et réactive. En principe, on
distingue trois étapes dans la fabrication du ciment(voir fig.1.3)
21
Figure 1.3 – illustration graphique de la production de ciment.
22
constituants de chaque type de ciment sont fixées. La norme contient des exigences
auxquelles les constituants doivent satisfaire ainsi que des exigences concernant les
propriétés mécaniques, physiques et chimiques des ciments. En outre la norme règle
les critères de conformité et les exigences de durabilité.
Résisrance à la compression[N/mm2 ]
Classe de résistance Résistance à court terme Résistance courante Début de prise[min]
2 jours 7 jours 28 jours
32.5 L - ≥ 12.0
32.5 N - ≥ 16.0 ≥ 32.5 ≤ 52.5 ≥ 75
32.5 R ≥ 10.0 -
42.5 L - ≥ 16.0
42.5 N ≥ 10.0 - ≥ 42.5 ≤ 62.5 ≥ 60
42.5 R ≥ 20.0 -
52.5 L ≥ 10.0 -
52.5 N ≥ 20.0 - ≥ 52.5 - ≥ 45
52.5 R ≥ 30.0 -
Table 1.3 – Exigences relatives aux résistances du ciment et aux temps de début de prise
selon la norme SN EN 197-1.
23
L’influence de la résistance du ciment sur la résistance à la compression du béton n’est
pas linéaire, puisque celle-ci dépend essentiellement de la valeur eau/ciment (valeur
E/C), des granulats, du compactage et de la cure du béton.
1.2.3 L’eau
Introduction
L’eau joue un double rôle dans la technologie du béton. D’une part, elle est nécessaire au
durcissement du ciment, puisque la réaction chimique du ciment (hydratation) est induite
par l’eau. D’autre part, elle est indispensable pour assurer l’ouvrabilité et une mise en place
correcte du béton frais.
24
par les adjuvants et les additions ainsi que de l’eau adsorbée à la surface des granulats et
l’eau absorbée par les granulats. On entend par eau efficace la somme de l’eau de gâchage,
l’eau apportée par les adjuvants et les additions ainsi que l’eau adsorbée à la surface des
granulats .
Exigences normatives
La norme SN EN 1008 règle les exigences à l’égard de l’eau de gâchage. L’eau potable peut
être utilisée sans contrôle comme eau de gâchage. Tous les autres types d’eau comme les
eaux récupérées dans les centrales à béton, l’eau de la nappe phréatique, les eaux superfi-
cielles naturelles ainsi que les eaux à usage industriel doivent au contraire être soumises à
des analyses en conformité avec la norme SN EN 1008. Pour être utilisées comme eau de
gâchage, elles ne doivent pas contenir une quantité trop importante de substances nuisibles
susceptibles d’engendrer les phénomènes suivants :
Les adjuvants sont ajoutés au béton en général sous forme liquide. Ils influent par leurs effets
chimiques et/ou physiques sur les propriétés du béton. Selon le type d’adjuvant utilisé, il
est possible de modifier de manière ciblée tant les propriétés du béton frais, par exemple. le
temps de prise et l’ouvrabilité, que les caractéristiques du béton durci, telles que la résistance
à la compression et la durabilité.
25
L’emploi d’adjuvants est motivé par des considérations technologiques et économiques. L’ad-
dition de petites quantités de fluidifiants permet de réduire une partie de l’eau de gâchage.
Il est ainsi possible de fabriquer un béton de bonne ouvrabilité, très dense, à faible poro-
sité capillaire et à durabilité améliorée, en réduisant de cette manière le rapport E/C. Une
multitude de substances organiques et inorganiques sont utilisées comme agents actifs des
adjuvants. Pour produire un maximum d’efficaciter, ils doivent être ajustés au ciment. L’effi-
cacité des adjuvants pour béton est aussi influencée par la teneur en eau, le sable, l’intensité
et la durée de malaxage ainsi que la température.
Exigences normatives
26
Chapitre 2
2.1 Introduction
les propriétés d’un béton dépendent essentiellement de la qualité des matériaux utilise. voila
pourquoi avant de formuler ou des fabriquer un béton il est nécessaire de vérifier les propriétés
et caractéristiques de matériaux qui le composes entre autre le ciment, l’eau, les granulats
et aussi les adjuvants. ces propriétés sont obtenus par des essais normalise présenté dans le
chapitre précédent.
2.2 Le ciment
Le ciment utilisé pour ce travail est un ciment composé de type CEM II A-L 42.5R de
classe de résistance 42.5 MPa fabriqué par l’entreprise Dangote ciment. les composition
minéralogique , chimique ainsi que les caractéristiques physiques de ce ciment sont présentés
dans les tableaux suivant[10] :
• Caractéristiques chimiques :
CaO (%) SiO2 (%) Al2 O3 (%) F e2 O3 (%) SO3 (%) MgO (%) LOI (%) IR (%)
51.67 18.02 1.25 10.5 1.40 1.45 3.27 2.03
C3 S C2 S C3 A C4 AF
33.33 26.47 14.33 4.77
27
caractéristique Unité Valeur
Masse volumique apparente kg/m3 1100
Masse volumique absolue kg/m3 3100
Consistance % 31.15
Temps de prise mimutes 11.34
Résistance à la compression MPa 22
2.4 le sable
le sable utilisé provient d’une des carrières de l’entreprise général malta Forrest situé à
Kilobélobé.
28
Figure 2.1 – courbe granulometrique du sable 0/6
29
Figure 2.2 – courbe granulometrique du granulat 10/15
• Granulat 6/10
30
Figure 2.3 – courbe granulometrique du granulat 6/10
31
Chapitre 3
Formulations du béton
3.1 Introduction
Avant la confection d’un béton il y a la formulation. Cette étape permet de quantifier les
différents matériaux utilisé pour confectionner le béton.
Dans ce chapitre nous allons présenter la formulation que nous avons utilisé dans notre travail
à savoir celle de Dreux Gorisse et nous allons donner les quantités de chaque matériaux selon
la formulation .
0 0 0
σ28 = G σc (C/E − 0.5) (3.1)
32
Avec :
0
σ28 = Résistance moyenne en compression du béton à 28 jours en MPa
0
σc = Classe vraie du ciment à 28 jours en MPa
C = Dosage en ciment en kg par m3 de béton
E = Dosage en eau total sur matériau sec en litre par m3 de béton
0
G = Coefficient granulaire (3.1) fonction de la qualité et de la dimension maximale des
granulats.
Ces valeurs supposent que le serrage du béton sera effectué dans de bonnes conditions (par
vibration en principe)
3.2.3 Détermination De C
La valeur de C est déterminée grâce à l’abaque de la figure 1 en fonction des valeurs de C/E
et de l’affaissement au cône d’Abrams.
33
Figure 3.1 – Abaque permettant la détermination de Copt .
Pour cela il suffit de positionner sur l’abaque les valeurs de C/E et de l’affaissement au cône
recherchées. Le point ainsi obtenu doit être ramené parallèlement aux courbes de l’abaque
pour déterminer la valeur optimale de Copt . Au delà de 400 kg de ciment par m3 de béton,
on préférera à un surdosage en ciment et l’usage d’un fluidifiant (Fluid.).
3.2.4 Détermination De E
La quantité d’eau E nécessaire à la confection du béton se calcule grâce aux valeurs de C/E
et de C.
Corrections sur le dosage en ciment C et le dosage en eau E.
Lorsque la dimension maximale des granulats Dmax est différente de 20 mm, une correction
sur la quantité de pâte est nécessaire à l’obtention de la maniabilité souhaitée. Les corrections
(3.2) sont à apporter sur les quantités d’eau et de ciment (le rapport C/E reste inchangé).
34
3.2.5 Détermination du mélange optimal à minimum de vides
Il s’agit de déterminer les pourcentages de sable, de gravillons et de cailloux qui vont per-
mettre la réalisation d’un squelette granulaire à minimum de vides. Les quantités des maté-
riaux de chaque classe granulaire doivent être judicieuses pour que les plus petits éléments
viennent combler les vides laissés par les plus gros. La courbe granulométrique théorique
d’un matériau à minimum de vides peut être schématisée par une droite brisée. La démarche
proposée par Dreux pour déterminer le mélange optimum à minimum de vides est la sui-
vante :
Tracé de la droite brisée de référence
Détermination des pourcentages en volumes absolus de matériaux
Tracé de la droite de référence de Dreux : La droite de référence de Dreux représente la
courbe idéale d’un matériau à minimum de vides. C’est une droite brisée dont le point de
brisure est défini par son abscisse X et son ordonnée Y :
En abscisse :
Si Dmax ≤ 20 mm X = Dmax /2
Si Dmax > 20 mm Module(X) = (Module(Dmax ) + 38)/2
En ordonnée :
√
YA = 50 − D + K + Ks + Kp
Y est donné en pourcentage de passants cumulés
K est un coefficient donné dans la table 3.3, Ks et Kp étant des coefficients correctifs définis
par :
Ks (correction supplémentaire fonction de la granularité du sable) :
Ks = (6 Mfs– 15) avec Mfs le module de finesse du sable.
Kp (correction supplémentaire si le béton est pompable) :
Kp = +5 à +10 selon le degré de plasticité désiré.
35
Vibration Faible Normale Puissante
Forme des granulats (du Roulé Concassé Roulé Concassé Roulé Concassé
sable en particulier)
400 + Fluide -2 0 -4 -2 -6 -4
400 0 +2 -2 0 -4 -2
Dosage en ciment
350 +2 +4 0 +2 -2 0
300 +4 +6 +2 +4 0 +2
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 + 10 +6 +8 +4 +6
36
Figure 3.2 – Détermination des pourcentages en volumes absolus de matériau.
Pour déterminer les masses de granulats entrant dans la composition de béton, il est néces-
saire de déterminer la compacité du béton qui correspond au volume absolu en m3 de solide
contenu dans un mètre cube de béton (volumes absolus de ciment, de sable, de gravette et
de gravier). Sa valeur de base c0 est fonction de la taille des granulats, de la consistance
du mélange et des moyens de vibration mis en œuvre (3.4). Des corrections (c1 , c2 et c3 )
fonctions de la forme des granulats, de la masse volumique des granulats et du dosage en
ciment, doivent être apportées (3.4) : c = c0 + c1 + c2 + c3 .
La valeur de la compacité c du béton permet de déterminer le volume total absolu V de
granulats intervenant dans la formulation du béton : V = (c − Vc ) où Vc est le volume de
ciment défini par Vc = C/ρs(c) où ρs(c) est la masse volumique absolue du ciment utilisé.
37
Compacité(c0 )
Consistance Serrage
Dmax =5 Dmax =8 Dmax =12.5 Dmax =20 Dmax =31.5 Dmax =50 Dmax =80
Note :
• Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon il conviendra d’apporter
les corrections suivantes :
Sable roulé et gravier concassé (c1 = - 0.01)
Sable et gravier concassé (c1 = - 0.03)
• Pour les granulats légers on pourra diminuer de 0.03 les valeurs de c : (c2 = -0.03)
• Pour un dosage en ciment C6= 350 kg/m3 on apportera le terme correctif suivant :
(c3 = (C − 350)/5000)
Connaissant le volume total absolu des granulats (V) et les pourcentages en volume absolue
de sable (S %), de gravillon (g %) et de gravier (G %), il est alors possible de déterminer les
volumes de sable (Vs) de gravillon (Vg ) et de gravier (VG ) ainsi que leurs masses respectives
(S, g et G) :
Vs=V ∗S% S = V ∗ S % ∗ ρs(S)
Vg = V ∗g% g = V ∗ g % ∗ ρs(g)
V G = V ∗ G% G = V ∗ G % ∗ ρs(G)
A défaut de renseignements précis concernant les masses volumiques absolues des matériaux,
38
on peut en première approximation utiliser les valeurs suivantes : ρs(c) = 3.1 t/m3 , ρs(S) =
2.6 t/m3 , ρs(g) = 2.6 t/m3 et ρs(G) = 2.6 t/m3 .
Obtention de la formulation théorique de béton
La formulation théorique de béton recherchée est définie par les quantités d’eau E, de sable
S, de gravillon g et de gravier G. La masse totale d’un mètre cube de béton ∆o = (E + C +
S + g + G) est pour un béton courant comprise entre 2.3 t/m3 et 2.5 t/m3 . La formulation
obtenue reste théorique et il convient de la tester et de la corriger par des essais de laboratoire
avant d’être utilisée.
0
C σ
= 028 0 + 0.5
E G σc
0
σ28 = Résistance moyenne en compression du béton à 28 jours en MPa
Par sécurité, la résistance visée, représente une majoration de 15 à 20 % de la résistance
désirée. Ainsi, la résistance visée.
0 0 0
D’où σ28 = σn + 20%σn = 25 + 0.2x25 = 30
39
0
σc = Classe vraie du ciment à 28 jours en MPa
Pour un ciment de 43.5 R, la classe est ' = 51 MPa . C = Dosage en ciment en kg par m3
de béton
E = Dosage en eau total sur matériau sec en litre par m3 de béton
0
G = Coefficient granulaire (3.1) fonction de la qualité et de la dimension maximale des
granulats.
C
D’où on obtient un rapport E
= 1.71
Dosage du ciment
Le dosage du ciment est obtenu en lisant l’abaque ci-dessous, celui ci est fonction du rapport
C/E et de l’affaissement .
40
Formulation une
Formulation deux
41
En remplacant [2] dans [1] on obtient 2.7 S = 682.42 l ←→ S = 252.75 l et G = 429.67 l
Formulation trois
S + G = 682.42 l [1]
42
3.4 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les trois formulation que nous avons élaborer avec la
méthode de Dreux-Gorisse et et la différence entre ces trois formulation ce situe au niveau
du rapport G/S.
43
Chapitre 4
Fabrication du béton
Dans cette section nous allons présenter la procédure utilisé pour la fabrication de notre
béton. la fabrication ou la confection du béton doit être fait avec précision afin d’obtenir un
bon mélange des différents matériaux.
Voila pourquoi nous avons utilisé un malaxeur .
Ainsi après avoir déterminé les quantités de chaque matériaux, le mode opératoire suivi pour
la confection du béton était le suivant :
• Vérifier l’état des moules et huilés les moules pour faciliter le décoffrage.
44
• Préparer les différentes quantités des constituants.
• Préparer les matériels pour les essais sur le béton à l’état frais.
• Humidifier l’intérieur du malaxeur pour éviter une diminution de l’eau de gâchage.
• Verser les constituants dans le malaxeur suivant un ordre décroissant : gravier 10/15,
gravier 6/10, sable 0/6 et le ciment pendant une minute pour un malaxage à sec.
• Ajouter progressivement l’eau de gâchage.
• Après le malaxage, remplir les moules en deux ou trois couches en vibrant le béton
à l’aide d’une table vibrante. Les moules doivent être bien fixé sur la table vibrante
pendant la vibration.
45
Figure 4.3 – Éprouvettes après vibration
46
Chapitre 5
L’essai d’affaissement au cône d’Abrams appelé aussi Slump test en anglais est un essai qui
permet de déterminé la consistante d’un béton .
Formulation Affaisssement en cm
Formulation 1 8
Formulation 2 6.5
Formulation 3 4
47
5.2 Caractéristiques du béton à l’état durci
Ici nous allons présenter les différents essais effectué sur notre béton, les résultats obtenus et
en suite nous allons comparer et commenter les résultats obtenus au laboratoire par rapport
aux hypothèses émises. L’essai de résistance mécanique à la compression est utilisé pour
mesurer la résistance à la rupture par compression axial des éprouvettes.
Cette essai peut être réaliser sur des éprouvettes cylindrique tout comme sur des éprouvettes
cubique. Pour ce travail nous avons utilisé des éprouvettes cubique de 15x15x15 cm.
48
Poids Poids moyens Densité Résistances Résistances
en MPa moyennes
Éprouvette 1 7.8 25.3
Formulation 1 7.75 2296.3 24.2
Éprouvette 2 7.7 23.1
49
Figure 5.3 – Courbes des résistances à la compression
50
5.3 Interprétation des résultats
Au vue des résultats obtenu, nous pouvons déduire ceci :
L’augmentation de rapport G/S a pour conséquence :
• La diminution de la maniabilité du béton. En effet avec un rapport G/S élevé, il y a
une diminution des matériaux fin au profit matériaux grossier ce qui en accord avec
la théorie entraine une perte de maniabilité.
• L’augmentation de la résistance du béton du fait que le béton devient plus compacte.
51
Conclusion générale
Pour conclure nous Dans la conclusion nous allons revenir brièvement sur les différentes
partie du travaille , sur l’ objectif et l’importance de ce travaille et nous présenterons les
résultats que nous avons obtenus. L’objectif de ce travail était d’étudier l’influence des maté-
riaux inertes qui ne sont d’autre que les granulats sur les propriétés mécaniques d’un béton
. les propriétés que nous avons étudier sont la maniabilité et la résistance à la compression
de béton .
Pour ce faire nous avons confectionner plusieurs éprouvettes basé sur trois formulation diffé-
rentes. Ces différences était basé dur le rapport G/S(gravier/sable) que nous avons fait varié
de 1.5 à 2. Après avoir obtenu les différentes quantités des matériaux selon les formulation
Ainsi après avoir effectuer les essais prévus pour ce travail et sur base des résultats obtenues,
nous pouvons conclure ceci :
Les propriétés mécaniques d’un béton dépendent certes en grande partie du ciment et de
l’eau entre autre du rapport C/E, cependant les matériaux inertes ou encore les granulats
ont aussi une influence sur ces propriétés, départ leur quantités dans un béton et aussi leurs
propriétés ou leurs qualités. C’est pourquoi en vue d’obtenir une maniabilité adéquate et
une bonne résistance nous recommandons un l’usage d’un rapport G/S = 1.7. Cependant
nous pouvons aussi avoir G/S = 2 si l’on désire obtenir un béton avec une grande résistance
et dont la mise en œuvre ne nécessite pas une grande maniabilité .
52
Bibliographie
[3] Auteur Ailleurs. Fiches techniques, tome II : Les bétons : formulation, fabrication et
mise en oeuvre. CIMBÉTON, janvier 2013.
[6] Dr. Peter Lunk, Cathleen Ho’mann, Erich Ritschard, Dr. JeanGabriel, Hammerschlag,
Kerstin Wassmann, and Dr. Thomas Schmidt. Guide pratique du béton, concevoir et
mettre en oeuvre des bétons durables, 2015.
[7] J. M. Sganzin. Programme ou résumé des leçons d’un cours de constructions : avec des
applications tirées spécialement de l’art de l’ingénieur des ponts et chaussées., 2014.
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