Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ma
biographie
langagière
1. Introduction
De nationalité française et résidant majoritairement en France depuis ma naissance
j’ai eu la chance de m’initier aux voyages très jeune grâce à mes parents. Je me
rappelle encore mon premier voyage au Rwanda à l’âge de huit ans de façon très
précise mais au-delà des paysages c’est cette première rencontre avec « l’autre »
qui m’a par la suite donné le goût de continuer à voyager. Bien qu’à cet âge j’ai pu
échanger énormément grâce au non verbal j’ai eu très tôt envie d’apprendre à parler
d’autres langues que le français ma langue maternelle. Plus petite encore je faisais
toujours le même vœux : celui de savoir parler toutes les langues !
Le résultat aujourd’hui est que je ne peux malheureusement pas me targuer d’avoir
réalisé ce vœux, bien qu’il ne soit jamais trop tard pour apprendre… mais je peux
grâce à une bonne maîtrise de l’acte de communication en anglais évoluer et
échanger dans beaucoup de milieux socioculturels différents.
2. Situation langagière
Le français comme je l’indique en introduction est mon premier moyen d'expression
celui que j’ai acquis pendant l'enfance, et par lequel enfant j’ai été socialisée. C’est
aujourd’hui la langue qui me permet d’exprimer mon identité culturelle.
Cette langue donc transmise par mes parents et plus largement mon milieu familial
est porteuse de connotations sentimentales. C’est en ce sens que je peux dire que le
français est ma langue vernaculaire. Mon arrière grand-mère maternelle faisait partie
de cette première génération d’institutrice attachée au respect de la langue française,
de la tradition écrite et des livres. J’ai donc toujours évolué dans un milieu
Mais comme je le disais plus haut ma langue maternelle est celle qui me permet
avant tout d’exprimer mon identité culturelle. Parce qu’au delà d’un idiome et d’une
syntaxe grammaticale c’est l’univers cognitif dans le quel j’ai baigné qui me permet
de structurer ma pensée « à la française ».
Cependant j’ai toujours été fascinée par la langue anglaise et me suis dédiée
pendant plusieurs années à l’apprentissage de cette langue étrangère, ou plutôt
seconde langue, voire même parfois aujourd’hui langue d’appartenance comme je
l’explique dans la partie suivante de ma biographie langagière.
L’anglais est la première langue étrangère que j’ai apprise, j’avais huit ans lorsque je
me suis lancée dans l’acquisition de cette nouvelle langue.
Les langues étrangères n’étaient pas enseignées en primaire à cette époque et j’ai
donc eu la possibilité de suivre des cours en dehors de l’école à la Chambre de
C’est peut être aussi parce que cette langue est arrivée tôt dans ma vie et qu’elle
correspond à des souvenirs extra scolaires que je l’ai identifiée comme une seconde
langue plus que comme une langue étrangère qui ne serait rattachée à aucun autre
souvenir que celui des murs d’une salle de classe.
J’ai par la suite poursuivi l’apprentissage de cette seconde langue tout au long de ma
vie : au collège, puis au lycée, à l’université et continue de l’apprendre tous les jours
en l’utilisant quasiment quotidiennement dans mon travail et dans mes échanges
avec mes amis anglophones vivant en France et à l’étranger.
Mais si je considère l’anglais comme une seconde langue c’est aussi surtout parce
que j’ai pu au cours de séjours prolongés en Angleterre et au Canada faire de cette
langue une langue d’appartenance notamment en développant des liens sociaux
forts avec les personnes au contact de qui j’ai appris à parler l’anglais de façon
naturelle, un peu à la manière d’un enfant qui apprend au contact de ses parents.
Bien que je ne prétende pas avoir un niveau de maîtrise équivalent en anglais qu’en
français - et j’y reviendrai dans la partie sur les pratiques langagières et la notion de
bilinguisme – je peux revendiquer mon appartenance à un groupe de pairs
anglophones.
Apprise uniquement à l ‘école et très peu pratiquée, je n’ai pas encore eu l’occasion
de « m’attacher » à cette troisième langue de la même façon que pour les deux
premières citées précédemment : le français et l’anglais.
3 Pratiques langagières
Comme expliqué plus haut, le français est ma langue maternelle et vivant en France
je l’utilise tous les jours sous ces formes écrites et parlées dans des contextes
socioculturels d’apprentissage et d’utilisation variés tels que la sphère familiale,
amicale, universitaire et professionnelle.
Maud
Bourgeois
4
D9CM2
D9CM2
–
Approche
sociolinguistique
en
didactique
des
langues
3.2.1 Première expérience de la langue à l’université
J’ai d’abord fait le choix de l’anglais de façon pragmatique, les facteurs qui m’ont
déterminée sont que l’anglais est la langue internationale parlée partout dans le
monde (facteurs démographiques) par des pays industrialisés dont les modèles
bien que perfectibles restent dominants (facteurs sociaux) parce que je savais
qu’elle me permettrait d’être comprise et d’échanger dans pratiquement tous les pays
mais aussi parce que c’est une langue indispensable en terme d’évolution
professionnelle (facteurs d’ordre institutionnel et facteurs d’ordre économique),
notamment dans le domaine de l’informatique et du web.
4. Expériences socioculturelles
4.1 Facteurs décisifs
Lorsque j’apprends une langue, j’aime donc me concentrer sur l’acquisition des
compétences sociolinguistiques et stratégiques, notamment en voyageant et en
vivant dans le pays, mais également en liant des contacts avec les natifs de la
langue et de la culture de ces pays car c’est eux autant que la langue qui véhiculent
toutes ces composantes. Cependant je ne néglige pas l’aspect « idiome » qui est
aussi fondamental à la compréhension d’une langue dans sa dimension culturelle
(choix approprié du vocable et utilisation d’une terminologie précise et adaptée).