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CESAG
AUDIT DES
APPROVISIONNEMENTS
ANNEXES
L’inventaire physique A3
La confirmation directe A4
BIBLIOGRAPHIE A7
1
2
ANNEXE - A1
MODELE DE
DIAGRAMME SOMMAIRE
ACHATS
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3
Contrôle
Commentaires Service Achats Réception Magasin Comptabilité et Informatique
factures
Liste
des services demandeurs Demande
Affectation d’un n° des
d’achat DA com
mand
es
N° 1 à 2 au
Bon de fournisseur
commande BC
BC
(BC) n° 3
n° 5
(5 ex) du fournisseur
Bon de
livraison BL
du fournisseur
BC BC
comme Accusé
de réception 2
Regis Classement
tre Attente
des
récep
tions
BC 3
(1) Pour mise à jour des oui Complète
BL
dossiers
(1)
non voir note BC 3
p 2/3 A
BL
Voir
B
page 3/3
Facture (F) Facture Traitement
3 ex informatique
F2
DA
BC2
F2
Pour suivi des Compte
F3
Source : ERNST & YOUNG commandes D Journal fournisse Grand F1 Par n° de
d’achat ur et BC3 facture
livre BL
3
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COMPLEMENT AU DIAGRAMME
DE LA FONCTION ACHATS DE MATIERE
TRAITEMENT INFORMATIQUE
Comptabilité Comptabilité
Informatique
fournisseur générale
Facture Facture
n° 1 n° 1
Saisie
Liste Fichier
des maître
fournisseurs
fact.
reçues
Compta-
bilité
générale
Fournis-
seurs
Compta-
bilité Fournis-
générale seurs
n+1 n+1
Comptes
fournis-
seurs
Journal
des
Balance ventes
fourni-
seurs
Grand
Facture livre
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ANNEXE – A2
MODELE DE
GRILLE DE SEPARATION DES TACHES
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6. Comparaison commande-facture C
8. Imputation comptable EX
(1) indiquer le nom de la personne et par une X les tâches qu'elle effectue
(2) pour plus de détail, voir grille de séparation des tâches du système Décaissements
Nature
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ANNEXE – A3
INVENTAIRE PHYSIQUE
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8
Le règlement relatif au droit comptable dans les états de l’UEMOA (Cf SYSCOA)
stipule dans son article 17 al.6 :
Parmi les critères de fiabilité d’un système de contrôle interne figure en bonne place
le triptyque suivant :
Ce sont là trois objectifs de contrôle que seul l’inventaire physique peut atteindre sans
faille.
Le proverbe ne dit-il pas « Qu’il vaut mieux voir une fois qu’entendre mille fois » ?
1. Préparation de l’inventaire
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Les instructions d’inventaire font l’objet d’une large diffusion interne et sont
également envoyés aux auditeurs externes et commissaires aux comptes qui doivent
prendre toutes dispositions pour y assister.
S’il s’agit des stocks spéciaux nécessitant une expertise particulière pour leur
évaluation, les équipes d’inventaire doivent être renforcées par des professionnels,
même extérieurs à l’entreprise.
2. Déroulement de l’inventaire
Mouvements de stocks
S’il s’agit d’un groupe de sociétés, elles sont faites concomitamment dans la société
mère et dans les filiales ou succursales.
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L’intérêt d’une telle disposition est de circonscrire les mouvements de stocks dans le
cas où les activités ne peuvent être complètement arrêtées (usine à feu continu par
exemple).
Relevés d’inventaire
Les quantités relevées sont notées sur des relevés d’inventaire (ou fiches de
comptage) signés par les participants.
Après s’être assuré de la centralisation correcte des relevés, l’auditeur n’a plus qu à
vérifier la valorisation des stocks.
3. Synthèse d’inventaire
L’auditeur interne ou le responsable désigné est tenu de collecter toutes les données
de l’inventaire en vue d’une synthèse destinée à la Direction Générale et à tous les
acteurs. L’ossature traditionnelle d’une telle synthèse est la suivante :
4. L’inventaire tournant
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ANNEXE – A4
LA CONFIRMATION DIRECTE
DES SOLDES FOURNISSEURS
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1. Principe
« La confirmation directe fournit à l’auditeur des preuves externes, peu sujettes à
détournement dans la mesure ou l’auditeur est en relation directe avec les tiers »
(Guide ERNST & YOUNG).
Le document extérieur à l’entreprise est plus probant aux yeux de l’auditeur que le
document interne produit par le système dont les acteurs ont la latitude de
falsification ou de dissimulation de certaines informations. Pour auditer le processus
Achats, l’auditeur accordera plus de crédit au relevé de compte venant du fournisseur
que celui extrait de la comptabilité de l’entité auditée.
2. Méthodologie
- des soldes les plus importants (règle des 20/80 par exemple)
- des soldes débiteurs (le compte « fournisseur » étant normalement créditeur)
- des soldes de comptes ayant enregistrés les mouvements les plus importants
durant l’exercice (un solde peut être nul à la clôture, après des mouvements
très importants tout au long de la période).
Le lot des lettres signées par le Directeur Financier est accompagné des enveloppes
d’envoi, des enveloppes-réponses et des timbres ou coupons réponse (pays étranger)
selon les tarifs postaux en vigueur.
Une copie de ces réponses est envoyée au client audité ; ce qui suppose deux
enveloppes à joindre au courrier et comportant les adresses de l’auditeur et du client
ainsi que les timbres ou coupons réponses nécessaires à leur affranchissement.
Les chances de réponse sont plus grandes si les enveloppes d’envoi portent des
adresses précises et nominatives (le Directeur Financier par exemple du fournisseur).
En effet, l’expérience a prouvé que les lettres portant uniquement la raison sociale du
fournisseur mettaient trop de temps pour arriver à la personne concernée directement
par les comptes à confirmer.
L’auditeur en procédant à l’envoi des correspondances a pris soin d’ouvrir une feuille
de suivi comportant :
- le nom du fournisseur
- le code du fournisseur
- la date d’envoi
- la date prévue pour la relance (quinze jours après l’envoi)
Cette feuille est renseignée au fur et à mesure des réponses reçues qui sont classées
en même temps en « réponses conformes » et « réponses non-conformes ».
La feuille de dépouillement (voir modèle en A 4-2) permet d’analyser les écarts dans
le cas de réponses non-conformes :
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Dans tous les cas, l’analyse doit être faite en collaboration avec le chargé de la
comptabilité « fournisseurs ».
Il peut en résulter des redressements à opérer d’un côté ou de l’autre avec l’accord du
Directeur Financier.
Synthèse et conclusion
L’auditeur, s’il considère cette proportion comme insuffisante, peut recourir à des
procédures alternatives d’analyse des soldes de fournisseurs qui n’auraient pas
répondu.
Des relevés reçus récemment par l’entreprise, les liasses factures, bons de commande
et bons de livraison sont autant d’éléments justificatifs des soldes.
Ces analyses dites compensatoires sont effectuées par sondage sur les factures les
plus importantes qui composent le solde (Voir modèle d’imprimé en A 4-3).
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A 4-1
Nom du Fournisseur
Messieurs,
(Auditeurs)
A la demande de nos (commissaires aux comptes) ………………….……
………………………(Adresse)……………………………………………………..
nous vous serions reconnaissants de bien vouloir leur adresser directement, à l’aide
de l’enveloppe timbrée ci-joint, le relevé du compte de notre société dans vos livres à
la date du ……………… ainsi qu’un relevé des effets acceptés par notre société et
non échus à cette date.
Nous vous serions également obligés de bien vouloir leur donner tous renseignements
concernant d’autres dettes ou obligations contractées par notre société envers la vôtre
et restant en vigueur à cette date.
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A 4-2
CLIENT : OBJET : DEPOUILLEMENT DES CONFIRMATIONS RÉFÉRENCE :
DIRECTES FOURNISSEURS AU
EXERCICE :
RELANCE
NOM DU FOURNISSEUR
ENVOI
ACCORD DESACCORD NON JUSTIFIE
N° COMPTE COMPTE EFFETS A FACTURES A DESACCROD
VILLE TOTAL TOTAL OU ERREUR DE LA ERREUR DU OBSERVATIONS
FOURNISSEUR PAYER RECEVOIR JUSTIFIE
PARTIEL SOCIETE FOURNISSEUR
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ANNEXE – A5
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Bien entendu, la méthode n’est efficace que si elle se déroule dans la transparence et
l’équité sans failles à toutes les étapes :
Ce seuil varie, évidemment selon la taille de l’entreprise mais il doit rester conforme
à celui défini par le code des marchés publics pour les sociétés sujettes à cette loi.
Les achats ou prestations supérieurs ou égaux au seuil défini doivent faire l’objet
d’une description précise et détaillée par le demandeur – utilisateur.
Le cahier des charges (ou termes de référence) est la traduction élaborée du besoin
émis par l’utilisateur du bien à acheter ou de la prestation à fournir.
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Spécifications techniques
Les travaux, même « en régie », doivent être décrits de façon précise dans le cahier
des charges :
Dans le cas de travaux d’une technicité très poussée, l’entreprise peut faire appel à un
bureau d’études pour la confection du cahier des charges. Bien entendu, cette étude
préalable peut être l’objet d’un appel d’offres, même restreint.
Les marchés publics, tels que définis par le nouveau code des marchés au Sénégal en
son article premier, doivent, de surcroît, faire l’objet de l’approbation de la
Commission Nationale des Contrats de l’Administration quant aux clauses
administratives et technique générales (article 24 du Code des marchés publics).
b) une visite des lieux est quelquefois indispensable pour évaluer objectivement
l’ampleur des prestations. Elle peut être, si elle est spécifiée comme obligatoire
dans le cahier des charges, un motif de rejet pour un fournisseur qui y aurait
délibérément dérogé.
c) Les fournisseurs non agrées par l’entreprise ne peuvent être consultés et le fichier
« fournisseurs » constitue la base d’une consultation faite selon la qualification et
l’importance des fournisseurs.
Une bonne politique d’agrément des fournisseurs est donc un préalable à un appel
objectif à la concurrence.
Le fournisseur est consulté pour ce qu’il sait faire et non parce qu’il sait « tout » faire.
Enfin, pour clore ce chapitre, un cahier des charges doit préciser la date et l’heure de
dépôt des offres.
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Il est précisé, à la fin du cahier des charges, la date et l’heure précises auxquelles sont
déposées les offres ainsi que le lieu précis de réception (n° du bureau par exemple).
L’article 82 du nouveau Code des marchés (chapitre IV) traite de façon précise de la
réception des offres. Il capitalise une bonne pratique déjà courante dans la gestion des
sociétés privées.
Les précautions à prendre pour rendre cette phase transparente sont essentiellement
les suivantes :
Le bureau de réception des offres ou « la station de contrôle des appels d’offres »
comme l’appelle Christian BOUVIER (1) (Audit des achats) est le destinataire
exclusif des offres envoyées par les fournisseurs.
Pour éviter que celles-ci ne soient confondues dans le courrier ordinaire, l’enveloppe
d’envoi doit porter mention du numéro de l’appel d’offres.
Le bureau de réception dispose d’un coffre ou à défaut d’un meuble muni d’une
serrure de sécurité dont la responsabilité incombe au chef du bureau.
L’offre reçue doit être transcrite sur un registre tenu au jour le jour et émargé par le
soumissionnaire ou son représentant. L’heure et la date d’arrivée y sont également
mentionnées.
La date et l’heure de dépôt des offres sont précisées au préalable dans le cahier des
charges. IL peut arriver que compte tenu de l’insuffisance des offres reçues (une
1
() Christian BOUVIER – Audit des achats – Editions d’organisation – Collection Audit.-
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seule offre par exemple) le délai d’envoi soit prorogé par un avis à tous les
soumissionnaires.
Ceux qui auraient déjà envoyé leurs offres peuvent la récupérer et profiter du laps de
temps supplémentaire pour la modifier.
En principe, une fois le délai arrivé à échéance, les offres reçues hors délai doivent
être retournées au fournisseur sans être décachetées.
Néanmoins, dans la pratique, le demandeur qui aurait reçu très peu d’offres peut,
avec une autorisation hiérarchique à un niveau assez élevé se permettre de laisser
l’offre forclose dans le lot à dépouiller. Pour éviter d’enfreindre le principe d’égalité
des fournisseurs, cette offre ne peut servir que d’élément de comparaison ou de
référence.
Elle permet de juger de la vraisemblance des autres offres et ce, d’autant plus qu’il
s’agit d’un fournisseur très qualifié et dont l’expérience est avérée. Les bases de
négociation avec le soumissionnaire pressenti sont ainsi rendues plus fiables.
Le dépouillement des offres une fois que le délai de soumission a expiré est fait par
une commission composée au moins :
- du demandeur
- de l’acheteur
- et de l’audit interne ou tout organe en tenant lieu (contrôle).
Pour une meilleure garantie de transparence dans le dépouillement des offres, les
soumissionnaires eux-mêmes peuvent être invités à y assister si l’enjeu financier est
suffisamment important.
3.1. Le paraphe
Tous les membres de la commission de dépouillement sont tenus de porter leur visa
sur les folios qui composent les différentes soumissions pour éviter toute substitution
éventuelle ultérieure.
Evidemment une telle opération peut être fastidieuse dans le cas de dossiers
volumineux !
Dans la pratique, un paraphe par « sondages » est toléré en prenant toutefois soin de
viser les folios susceptibles de contenir des informations déterminantes (cautions
bancaires, attestations administratives, brevets, procédés techniques etc…)
Il peut être demandé aux fournisseurs, à la fin du cahier des charges, de présenter
dans des enveloppes distinctes les offres techniques et les offres financières.
Il doit comporter :
L’article 86 du Code des marchés publics résume assez bien le rôle de la sous-
commission chargée de l’analyse des offres :
« …. La commission procède à une évaluation détaillée qui prend en compte des
critères spécifiques expressément mentionnés dans l’appel d’offres » (prix, qualité,
matériel, détails d’exécution, coûts de fonctionnement et d’entretien etc…).
- la présentation ;
- la qualité technique / la pertinence des procédés et méthodes
- les moyens mis en œuvre ;
- la qualification des intervenants (CV) ;
- les délais d’exécution ;
- les références du fournisseur dans le domaine concerné ;
- le prix ;
- etc
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() Si les offres techniques sont séparées des offres financières, seules les premières sont ouvertes et
paraphées. Les dernières sont conservées par l’Audit Interne en attente de l’avis technique du demandeur.
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Si en définitive le choix technique est porté sur le moins disant financièrement, celui-
ci devient incontournable.
Si par contre la meilleure offre technique s’avère être trop coûteuse en comparaison
aux autres il n’existe pas d’autre alternative que celle de la négociation qui peut être
une porte ouverte à des transactions peu orthodoxes si elles ne sont pas menées au su
de la hiérarchie ou de l’entité de contrôle (Audit Interne par exemple).
Il est loisible à une direction (ou département) d’achats d’y mettre les formes tout en
sachant à quel fournisseur le marché sera dévolu.
Parmi les pratiques contraires à l’essence même de l’appel d’offres nous pouvons
citer :
Pour éviter de procéder à un appel d’offres la Direction des achats peut scinder le
marché en plusieurs « portions » de telle sorte qu’aucune n’arrive au seuil
« fatidique » de l’appel d’offres.
Exemple :
La réfection d’un pylône prévue dans le budget nécessite des travaux successifs de
sablage, chaudronnerie et peinture.
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Quant à l’auditeur interne, dans ce cas et dans bien d’autres (hélas !) ne peut que
constater l’anomalie à posteriori.
Seul le contrôle préventif est efficace pour lutter contre le saucissonnage des
marchés.
Par contre le marché peut être scindé en lots distincts pour permettre une optimisation
de la mise en concurrence.
Le moins disant de chaque lot sera choisi, de telle sorte que trois fournisseurs
pourront travailler à tour de rôle sur le même chantier pour un prix globalement
satisfaisant.
Exemple :
Lot
Lot 1 Lot 2 Lot 3 Total
Entreprise
A 10 500 000 * 8 400 000 18 000 000 36 900 000
B 11 000 000 6 700 000 15 900 000 * 33 600 000
C 13 000 000 6 200 000 16 000 000 35 200 000
Le moins disant globalement est le fournisseur B pour FCFA 33 600 000 mais si nous
additionnons les meilleures propositions par lot nous nous retrouvons avec un
montant global de FCFA 32 600 000
La mise en concurrence peut être biaisée au départ et à dessein si l’acheteur dans son
échantillon comprend des fournisseurs très disparates quant à leurs taille et capacité
d’intervention.
Exemple :
Que faire contre la pratique de certaines entreprises intitulée « la tournante » et qui
consiste à se répartir les marchés à l’avance ?
La procédure d’appel d’offres devient dans ce cas, strictement formelle car, une fois
l’entreprise bénéficiaire « désignée » à l’avance par ses pairs, ces derniers prennent
soin de proposer des devis surestimés.
Il est même arrivé que l’entreprise « désignée » établisse les devis des supposés
concurrents.
Si l’analyse des aspects techniques de l’offre la moins disante est possible (et souvent
concluante) il est difficile de s’assurer que le montant proposé n’est pas exorbitant.
Le seul recours pour l’auditeur pourrait être l’établissement d’un devis interne pour
juger de la vraisemblance de l’offre forcément retenue.
Il est, d’ailleurs, recommandé pour l’entreprise qui lance un appel d’offres pour des
travaux importants, d’établir un devis interne comprenant la matière d’œuvre et
conforme aux normes de la profession concernée.
L’acheteur peut également éviter la procédure d’appel d’offres dans le cas de produits
ou travaux spécifiques livrables par un seul fournisseur sur la place.
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ANNEXE – A6
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L’opacité de certaines relations entre acheteurs et fournisseurs est si grande qu’il est
illusoire de les auditer réellement, notamment quant aux avantages et cadeaux
consentis aux premiers.
Il est difficile, parfois, de distinguer les cadeaux relevant des habitudes normales
(articles de publicité par exemple) et ceux relevant d’une volonté manifeste du
fournisseur d’ « acheter » l’acheteur !
1. Article de publicité
Il est de coutume en fin d’année, pour les fournisseurs, de remettre à leurs entreprises
clientes des articles de publicité comme des tee-shirts, casquettes, montres,
calendriers, cendriers etc… portant leurs logo et raison sociale.
2. Autres cadeaux
Le Directeur des Achats, ou l’acheteur qui en rentrant le soir chez lui s’entend dire
par son épouse que quelqu’un a déposé dans la journée un appareil ménager d’une
grande valeur sans facture et avec une note personnelle, doit-il le faire retourner à
l’envoyeur ?
3. Dîners d’affaires
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Un fournisseur qui invite en tête à tête un « simple » acheteur dans un des restaurants
les plus huppés de la ville pourrait être suspecté de trafic d’influence à l’inverse de
celui qui l’inviterait dans un simple fast food !
Cette dernière peut, tout au plus, envoyer une lettre officielle aux fournisseurs leur
demandant de ne pas faire des cadeaux aux acheteurs de son entreprise dans le but de
peser sur les relations d’affaires et les choix futurs.
Pour la détection, le train de vie trop élevé par rapport au niveau des revenus
mensuels d’un acheteur ou Directeur d’Achats, peut être un signe de « traitements de
faveur » venant des fournisseurs.
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BIBLIOGRAPHIE A7
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