Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
GRAMMAIRE
FRANÇAISE
FONDÉESUR L'HISTOIRE DE LA
LANGUE
PAR
OUVRAGE
adopté pour les Écoles communales de la Ville de Paris
PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
1875
Tous droits réservés
0! , ;'fI
V
, "; »•
,.:,'
* e,
PETITE
GRAMMAIRE
FRANÇAISE
OUVRAGES DE M. BRACHET
A.BRACIIET J. DUSSOUCIIET
Lauréat de l'Académie française Agrégé des classes de grammaire
Ancien Examinateur et Professeur Professeur de cinquième
à l'École Polytechnique au Lycée de Tours
OUVRAGE
adopté pour les Écoles communales de la Ville de Paris
PARIS^
LIBRAIRIE HACHETTEET cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
1875
Totu droits roiarrac
@
PRÉFACE,
excellemment M. Fréd.Baudry
:
par la grammaire. Ils possèdent déjà la langue fran-
çaise en entrant à l'école il ne s'agit, comme l'a dit
1,
que de convertir cette
possession confuse et inconsciente en un savoir ana-
lytique et réfléchi. « Le pronom personnel, lisons-
« nous par exemple dans la plupart des grammaires,
:
« comme complément. Il faut dire
« non
:il
« doit être placé avant le verbe, quand il est employé
nousaregardés,
:
il a regardé nous; le chien l'a mordu, non le
« chien amordu lui.) L'enfant n'a que faire des règles
:
de ce genre, qui devraient être réservées aux seuls
livres à l'usage des étrangers il connaît sa langue
le maître doit seulement en perfectionner l'emploi,
et indiquer à l'élève les règles de la langue écrite
;
1. Qwstions scolaires, p. 20. 1873.
que l'usage oral n'apprend point. C'est en allé-
geant de la sorte notre syntaxe, que nous avons pu
exposer en détail ces règles vraiment essentielles :
l'accord des participes l'emploi des temps, l'accord
des adjectifs indéfinis (tout, quelque, même, etc.),—
règles conventionnelles, parfois arbitrairement im-
posées par les grammairiens, mais qui n'en restent
pas moins et avec raison la véritable pierre de tou-
che des examens de grammaire dans nos écoles.
Tout en donnant à la syntaxe une place prépondé-
rante, nous n'avons point sacrifié l'étude des parties
du discours. Nous y avons même introduit les règles
,
de formation des mots, soit composés, soit dérivés,
comme le recommande M. le vice-recteur de l'Acadé-
mie de Paris, dans sa Circulaire du 5 avril dernier.
:
Rien n'est plus utile, pour donner à l'élève le sens
précis des mots et des nuances qui les séparent, que
cette étude des dérivés et des composés comment d'un
mot simple, tel que chanson, peut-on tirer toute une
famille de mots nouveaux tels que chansonnier, chan-
sonnette, chansonner, et quel changement chacune
de ces terminaisons apporte-t-elle au sens primitif du
radical? Cette recherche constituera pour le maître et
pour l'élève un exercice utile et attrayant qui, sous
le
nom d'analyse étymologique, prendra place dans
nos écoles à la suite de l'analyse grammaticale et de
l'analyse logique.
Telles sont les principales innovations qu'apporte
:
au public scolaire cette petite Grammaire. Il faut y
joindre celle qu'indique notre titre l'introduction
de la méthode historique, qui fait servir l'histoire de
la langue à l'enseignement pratique du français, en
donnant à l'élève l'explication et la raison d'être de
chaque règle, en lui demandant, en un mot, au lieu
d'une docilité machinale, une obéissance raisonna-
ble; la grammaire, ainsi comprise, cesse d'être une
charge indigeste de la mémoire, pour devenir, dans
la limite du possible, un exercice de la raison.
L'usage présent, dans toute langue, dépend de
l'usage ancien et ne s'explique que parlui; dès lors
quoi de plus naturel que de faire servir l'histoire de
la langue à l'explication des règles grammaticales, en
remontant depuis l'usage actuel jusqu'au moment où
elles ont pris naissance? Outre l'avantage d'être ra-
tionnelle, la méthode historique en possède un autre:
la mémoire retient toujours plus nettement ce dont
notre esprit s'est rendu compte, et l'élève se rap-
pellera d'autant mieux les règles de la grammaire
qu'elles auront déjà un point d'appui dans son intel-
ligence. C'est cette méthode que les Allemands, tou-
jours attentifs à éveiller le jugement de l'enfant,
emploient depuis longtemps dans leurs écoles pour
l'enseignement de leur langue nationale. C'est la
méthode inverse qui avait été suivie en France jus-
qu'à ce jour. Au lieu d'intéresser l'enfant en lui don-
nant la raison de chaque règle, et l'explication de
tous ces faits grammaticaux, si souvent en apparence
bizarres ou incohérents, on lui avait présenté la
grammaire française comme les articles indiscutables
d'un code pénal, qu'il devait appliquer sans les rai-
sonner ni les comprendre. En réduisant ainsi la
grammaire au rôle d'un insipide procès-verbal de
l'usage, en ne faisant appel dans cet enseignement,
tout mécanique et passif, qu'à la mémoire de l'élève,
au détriment de son intelligence, on avait fait d'une
étude attrayante et curieuse un objet de dégoût et
d'ennui.
On ne peut assurément se rendre un compte précis
du français que par la connaissance du latin, mais ce
secours nous manque pour les élèves des écoles primai-
res. Aussi n'avons-nous donné, pour être vraiment
utiles, que les explications à la portée de très-jeunes
enfants, celles que l'on peut tirer de l'histoire même
du français, et qui ne demandent, pour être com-
prises, aucune connaissance des langues anciennes.
Pour les définitions, nous avions suivi, dans la
grammaire complète, la méthode naturelle, celle qui
fait naître la règle de l'explication, celle qui apprend
en un mot, la grammaire par la langue, non la
langue par la grammaire. Malgré la clarté très-réelle
qu'appdrtë cette méthode, nous avons dû l'abandon-
ner sur le désir réitéré des maîtres, qui réclament,
pout leur ëflsèigtiément collectif et pour la récitation,
une formule mnémonique précise, et dans ce cas Une
;
explication
définition il faut bien l'avouer, ne peut tétiir Itéll dé
Pour ne point contrarier de vieilles habitudes geo-
laites qui ont d'ailleurs leur raisoh d'être, iioufe
avons admis également, avec tontes les grammaires
élémentaires, l'introduction des premières règles dde-
cord dans l'étude des parties du discbute1.
Enfin, comme dans la grammaire complète, nous
avons soigneusement donrié l'explication de chaque
Lerme.grammatical. L'enfaht comprendra mieiix ces
mots trop.abstraits, si on à sdiri de lui donnerleur
sens poptilairè; conjonction bu élision, par exèrrlple;
ne soilt Pout lui que des termes à peu près inintelli-
gibles : il les retiendra mieux quand on lui afira dit
que conjonction signifiait chez les Romains union; et
qu'élisiÇJn voulait dire écrasement, parce que dans l'é-
lision; là voyelle élidée est en effetécrasée et tëmplâfeée
par l'apostrophe. -
A. BfcAciffcT.
30 août 1875.
INTRODUCTION.
NOTIONS PRÉLIMINAIRES
SUR
GÉOGRAPHIE.
— La langue française comprend tout le domaine de
la France actuelle, à l'exception d'une seule province, la Bretagne,
où un million d'habitants sur 1800(JOO parlent une langue connue sous
;
où 120000 habitants parlent le basque, idiome fort ancien, dont
l'origine est inconnue enfin le département des Pyrénées-Orientales
(ancienne province du Roussillon),où130000 habitants parlent la
langue catalane, qui est dérivée du latin.
Si le domaine de la langue française ne s'étend pas sur tout le ter-
ritoire actuel de la France, en revanche il comprend à l'étranger
:
plusieurs territoiresimportants,représentant unpeu plus de3 600 000 ha-
bitants, ainsi répartis pour la Belgique 1600000 habitants; pour
l'empire d'Allemagne 1000000; pour la Suisse française 400000;
enfin 60000 pour les Iles Normandes qui appartiennent à l'Angleterre.
A ces chiffres il faut ajouter, hors d'Europe, les colonies anglaises
du Canada et de l'île Maurice, qui ont conservé l'usage du français,
sans parler de nos propres colonies (Algérie, Guyane, Sénégal, etc.).
C'est un appoint d'un peu plus de 1500000 habitants à joindre au
domaine de la langue française.
;
Au point de vue de la langue, la France se partage en deux ré-
gions, celle du nord et celle du sud on peut les figurer en traçant
sur la carte une ligne qui irait de la Rochelle à Grenoble.
Au nord de cette ligne tous les gens cultivés parlent français; tous
les paysans comprennent le français, mais parlent des patois qui sont
très-rapprochés du français. Ces patois sont au nombre de quatre à:
l'ouest, le patois normand; au nord-ouest, le picard; à l'est, le lor-
rain; au centre et au sud-est de la région, le patois bourguignon.
A cause de leur analogie avec le français, ces quatre patois sont dé-
signés parle nom collectif depatois français.
:
Au sud de cette ligne, dans la région du Midi, le spectacle est
tout différent les gens cultivés comprennent et écrivent le français,
mais emploient plus volontiers entreeux (même dans les grandes villes)
;
leur patois, qui est un idiome à part et aussi différent du français que
l'est l'italien ou l'espagnol quant aux paysans (malgré les efforts
nombre de quatre :
des instituteurs primaires), ils ne parlent guère que ces patois, au
le patois gascon, le patois limousin, le patois
languedocien ette patois provençal, dont les noms indiquent assez
dans quelles provinces ces idiomessont respectivement employés. —
On a donné à ces quatre patois le nom commun de patois provençaux,
par opposition aux patois français parlés au nord de la Loire.
HISTOIRE. — Chacun sait que les premiers habitants de la Gaule (à
notre connaissance) furent les Gallois, qui parlaient- une langue de
la famille critique, c'est-à-dire parente des idiomes que nous enten-
dons aujourd'hui en France, dans la bouche des Bas-Bretons, — en
Angleterre dans l'Ecosse, l'Irlande et le pays de Galles-.
Dans: le premier siècle avant l'ère chrétienne, les Romains, sous la
conduite (ie César, conquirent la Gaule et la réduisirent en province
romaine. Sien supérieurs aux Gauloi-s par la science et la civilisa-
tion, les Romains, quoique moins nombreux, imposèrent aux vain-
cus la langue latine avec le joug romain, de même que nous avons
imposé le français aux Arabes d'Algérie.
Mais à Rome, comme en France aujourd'hui, il y avait deux langues
en présence : celle du peupleet des paysans, le latin populaire en un
ou provençal:
langued'oïl ou français; au sud de la Loire, il donna la langue d'oc
ces noms bizarres proviennent de l'habitude, fréquente
:
au moyen âge, de désigner les langues par le signe de l'affirmation
oui les termes de langue d'oïl et de langue d'oc viennent de ce que
oui était oïl au nord, oc au midi.
:
aucune notoriété. Mais dès le douzième siècle les petits rois de France
commencent à s'agrandir aux dépens de leurs voisins ils s'annexent
successivement le Berry (1101), la Picardie (1200), la Touraine (1203),
la Normandie (1204), la Champagne (1361), et apportent avec eux,
dans ces nouvelles provinces, le dialecte de Flle-de-France, le fran-
çais, qui remplace alors dans chacune d'elles les dialectes indigènes,
et ne tarde point, étant la langue du roi, à être adopté comme
un modèle de bon ton. Rebelle à cette invasion, le peuple seul, dans
chaque province, garde son ancien dialecte et refuse d'accepter fe
français. Cessant alors de s'écrire, les idiomes picards, bourgui-
gnons et normands tombent aussitôt du rang de dialecte (c'est-à-
dire de langue littéraire écrite et parlée) à l'humble état de patois
(c'est-à-dire d'idiome non écrit et seulement parlé). A cette date (le
quatorzième siècle) où les dialectes des provinces tombent à l'état de
patois, tandis que le dialecte de l'Ile-de-France devient la langue
commune du royaume, la langue d'oïl est morte, et la langue fran-
çaise naît à l'histoire.„
Les patois que nous trouvons aujourd'hui dans les campagnes de
la Normandie, de la Picardie, de la Bourgogne, ne sont donc point,
;
comme on le croit communément, du français littéraire corrompu
dans la bouche des paysans ce sont les débris des anciens dialectes
provinciaux que les événements politiques ont fait déchoir du rang
de langues écrites à celui de patois.
:
La langue d'oïl avait disparu pour faire place au français
de la Loire, la langue d'oc s'éteignit aussi
: au sud
la sanglante rivalité des
Méridionaux et des hommes du Nord, qui se termine par la guerre des
Albigeois et la défaite du Midi, porta le coup de mort à la langue d'oc.
En 1272, le Languedoc passe à la France, et l'introduction du français
suit de près cette annexion. On cesse d'écrire la langue d'oc, elle
tombe du rang de langue littéraire à celle de patois, et les patois li-
mousins, provençaux, languedociens et gascons qui persistent
aujourd'hui dans nos campagnes du Midi, ne sont que les débris de
cette langue d'oc qui, au temps des troubadours, brilla d'un si vif
éclat.
bris du celtique, et l'on peut ainsi résumer son histoire :
En somme, on voit que le français n'est nullement formé des dé-
Le latin
populaire transporté en Gaule par les soldats de César étouffe promp-
tement la langue indigène, le celtique, et donne naissance, par de
lentes et insensibles transformations, à un idiome nouveau, la langue
1
romane, auquel les Barbares ajoutent un certain nombre de mots
allemands (tels que fief, maréchal, baron, guerre, flèche, héron, etc.),
:
sont venus s'adjoindre, du douzième au dix-neuvième siècle, deux
catégories de mots nouveaux
:
1° Les mots étrangers, importés par diverses circonstances poli-
tiques, dont les principales sont au treizième siècle, les croisades et
le commerce avec l'Orient qui ont introduit chez nous un petit nombre
;
de mots arabes ou orientaux (caravane, sultan, derviche, alcool, se-
quin, etc.) au seizième, nos guerres d'Italie et l'influence de la
Renaissance nous ont apporté plus de cinq cents termes d'origine ita-
;
lienne (surtout de guerre et d'art, spadassin, brave, gabion, para-
pet, — costume, torse, galbe, etc.) — au dix-septième, l'influence de
l'Espagne sur la cour de Louis XIII nous donna quelques mots espa-
gnols (mantille, duègne, matamore, hâbler, etc.), tandis que les
guerres d'Allemagne avec la France importèrent quelques termes mi-
litaires spéciaux (vaguemestre,schlague, bivouac, blockhaus, etc.) ;—
enfin dans notre siècle, les relations d'industrie, de commerce, de
société, furent la cause première d'une invasion de mots anglais qui
se continue tous les jours, tels que whist, spleen, tunnel, wagon,rail,
coke, express, fashionable, budget, jury, etc.
2° A côté du français populaire, qui est l'œuvre du peuple, — et
des mots étrangers importés en France par les circonstances poli-
tiques, il faut distinguer une troisième couche de mots,celle qui a
été créée par les savants depuis le onzième siècle et qui s'augmente
tous les jours. Ce français des savants se compose de mots empruntés
directement par eux soit au grec (comme autopsie, aristocratie, mi-
croscope, cosmographie), soit au latin (comme relation, proportion,
préméditation, précession, coordination, etc.).
En terminant ces courtes notions sur l'histoire de notre langue,
montrons par quelques chiffres dans quelles proportions ces trois élé-
ments : français populaire, — mots d'origine étrangère, — mots
d'origine savante ou artificielle, — se sont réunis pour former la
;
langue française. Nous prendrons pour base de ce calcul le Diction-
naire de l'Académie française, qui contient environ 27000 mots sur
ces 27 000 mots, 600 sont d'origine tout à fait inconnue; — 1000 sont
des mots d'origine étrangère empruntés aux langues modernes (ita-
lien, espagnol, anglais, etc.), et 14000 mots sont d'origine savante,
forgés par les érudits à l'aide du grec ou du latin. Tout cela fait un
total de 15 6CO mots; restent donc un peu moins de 12 000 mots qui
composent ce que nous appelons le français d'origine populaire. Sur
ces 12000 mots, 8000 environ, tels que pauvrette, faiblir, maigrir,
sont des mots créés directement par le français à l'aide des mots
simples pauvre, faible, maigre, etc. Les mots simples qui sont le vrai
,
noyau de la langue se réduisentdonc à 4200 environ, dont 3 800 sont
d'origine latine, et 400 sont des mots allemands apportés par les Ger-
, mains avec l'invasion barbare.
t
•
GRAMMAIRE FRANCAISE.
LIVRE I.
CHAPITRE I.
DE L'ALPHABET.
1. Nous parlons à l'aide de mots qui servent à expri-
mer nos pensées. Ces mots sont formés d'un ou de plu-
sieurs sons, qu'on représente dans l'écriture par dei
signes appelés lettres.
La réunion de toutes les lettres d'une même langue
s'appelle alphabet.
De même que nous disons en français l'ABC peur dire l'alphabet
(« Il ne sait pas lire, il faut le mettre à l'ABC »), les Grecs disaient
l'AB pour l'alphabet, c'est-à-dire l'aèpha et le bêta qui désignent en
grec les deux premières lettres, d'où les Romains ont tiré le mot oï-
phabetum, qui est devenu en français alphabet.
:
2. L'alphabet français est composé de vingt-cinq let-
tres, rangées dans cet ordre a, b, c, d, e, f, g, h, i;
k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, x, y, z.
j,
?
Pourquoi notre alphabet suit-il cet ordre bizarre où les consonnes
et les voyelles sont jetées pêle-mêle Parce que notre alphabet vient
du latin, langue dont l'alphabet était déjà disposé dans le même or-
dre. Les Romains tenaient leur alphabet des Grecs; les Grecs avaient
reçu le leur des Phéniciens.
:
3. Tous les sons de la langue française sont divisés
en deux classes les voyelles et les consonnes.
SECTION I.
VOYELLES.
: -
Guttural vient du latin guttur (gosier.). C et 9 ont un double
son dur devant-les voyelles a, o, u, comme dans camarade, corri-
dor, cumuler, — gamin, gobelet, guttural; — doux devant les
voyelles e, i, comme dans cerveau, cirer, germer, gibier.
13. T, d, s, z, qui se prononcent à l'aide des dents,
sontpour cette raison appelées dentales.
S entredeux voyelles a le son du %: poison, raison, bise.
1k. P, f, b, v, qui sont produites
appelées à l'aide des lèvres,
sont pour cette raison labiales.
Labial vient du latin labia (lèvres).
15. L, r} sont appelées liquides, parce que ces deux
lettres se joignent facilement aux autres consonnes, telles
que p, b, c, p, comme dans plaine, blanche, clameur,
gloire, — premier, bruit, croire, grandir.'
Liquide vient du latin liquidus (coulant).
16. M, n, suivies d'une autre consonne, comme dans
tomber, conter, donnent un son nasal à la voyelle qui pré-
cède et sont appelées pour cette raison consonnes nasales.
Nasal vient du latin nasus (nez).
La liquide l et la nasale n se mouillent dans certains cas, c'est-à-
dire qu'elles sont alors suivies, dans la prononciation, d'un i très-
faiblo, que l'on entend, par exemple, dans campaguard, travailler,
X est une consonne double, qui se prononce tantôt
17.
comme es [luxueux), tantôt comme gz (examen).
16. La consonne h est muette ou aspirée. 1° Elle est
muette lorsqu'elle ne se fait pas sentir dans la pronon-
ciation. Exemple : l'homme, l'habitude, qu'on prononce
comme s'il y avait l'omme, Yabitude. — 2° La consonne
h est aspirée lorsqu'elle empêche l'élision, comme dans
ki haine (ne prononcez pas Vhaine),ou la liaison, comme
dans les héros (ne prononcez pas les-zhéros).
QUESTIONNAIRE.
Aquoi servent les mots ? Quelle remarque à faire sur y?
Comment représente-t-on les sons ? Qu'appelle-t-ondiphthongue?
Qu'appelle-t-on alphabet? Quelles sont les principales diph-
Combien y a-t-il de lettres dans thongues?
l'alphabet? Combien y a-t-il de consonnes en
D'où vient notre alphabet? français?
Qu'est-ce que les voyelles? Quelles sont les gutturales? — les
Quelles sont les voyelles?
Qu'est ce qu'une voyelle brève?- des? — les nasales?
?
dentales? —les labiales —les liqui-
une voyelle longue? ?
Dans quel cas l et n sont-ils mouillés
Qu'est-ce que l'e muet? —l'e fermé? Dans quel cas h est-elle muette?-
— l'e ouvert? aspirée?
CHAPITRE II.
; :
d'autres lettres qui se prononcent par une seule émission
de voix. Ainsi bon-té a deux syllabes bon et té; a-pâ-tre
en a trois ré-si-den-ce en a quatre.
On appelle syllabe muette pelle qui est terajuiée pa; un e Jpuet,
comme me dans j'aime. -
:
22. La cédille (4) se place sous le c devant a, o, u,
pour lui donner le son doux façade, façon, reçu.
23. Le
:
trait d'union (-), sert à.réunir plusieurs mots
en un seul arc-en-ciel, vis-à-vis, ou à indiquer, à la
fin d'une ligne, que le mot n'est pas fini et qu'il conti-
nue à la lignesuivante.
Tous ces signes orthographiques ont été introduits dans notre langue
par les grammairiens du seizième siècle. — Nos accents viennent du
grec; mais ils servaient en grec à un usage tout différent. — Tréma
est un mot grec qui veut dire trou ou point. — Apostrophe (autre
mot grec) signifie qui détourne, parce que l'élision détourne, empê-
che le choc de deux voyelles. — La cédille, qui date du seizième siè-
cle, a été empruntée aux imprimeurs italiens, qui désignaient par ze-
diglia un petit crochet en.forme de que l'on plaçait sous le c pour
lui donner le son de s et l'empêcher de prendre celui du k.
24. Il ne faut pas confondre les accents dont nous ve-
nons de parler avec l'accent tonique (du latin tonus,
ton).
On appelle accent tonique l'élévation de la voix
syllabe dans chaque mot. Cette syllabe s'appellesur
une
accentuée ou tonique.
:
En français, la syllabe accentuée est toujours la der-
nière du mot mouftm, cheval; excepté quand le mot
dernière :
est terminé par un e muet; dans ce cas, c'est l'avant-
aimable,lisible.
QUESTIONNAIRE.
Qu'appelle-t-on syllabe?—Combien Où se place le tréma?
résidence a-t-il de syllabes? Que marque l'apostrophe?
Qu'est-ce qu'une syllabe muette? Quel est l'usage de la cédille? — du
Qu'appelle-t-on signes orthographi- trait d'union?
?
ques Quelle est l'origine de ces différentg
Quels sont-ils? signes?
Oùseplace l'accent atgu?-l'accent Qu'appelle-t-on accent tonique?
grave?- Qu'indique l'accent circon- En français quelle est la syllabe
flexe? accentuée ?
LIVRE II.
25. Il
l'article, Y a dix espèces de mots en français le nom,
l'adjectif, le pronom, le verbe, le participe,
l'adverbe, la préposition, la conjonction, l'interjection.
: -
SECTION I.
:
30. Les noms féminins se forment ordinairement en
ajoutant un emuet au masculin marquis fait marquise,
ours fait ourse.
Quand le nom est terminé par un n, cet n se redouble
au féminin : baron, baronne; bion, lionne.
EXCEPTIONS. —
en ajoutant esse au masculin :-
Une vingtaine de substantifs forment leur féminin
nègre, négresse; tigre, tigresse; pro-
phète, prophétesse; hôte, hôtesse. Chasseur, pècheur affaiblissent
en outre en e muet la diphthongue eu, et font chasseresse, pécheresse
(et non pas chasseuresse, pécheuresse).
Quelques noms masculins en eur ont le féminin en ice, tels sont
acteur, ambassadeur, etc., qui font actrice, ambassadrice, etc. —
Chariteyp, voyageur, etc., font au féminin chanteuse,voyageuse.
SECTION II.
DU NOMBRE DANS LES NOMS.
QUESTIONNAIRE.
?
nomcomposé? —
Que faut-il considérer dans les noms terminés par au et par eu?
noms? Comment forme-t-on le pluriel des
Qu'est-ce que le genre? — Combien noms terminés par ou? j
y en a-t-il? Quelle est l'origine de cette irré-
aux
Comment se forment les noms fé- gularité?
minins ? Comment forme-t-on le pluriel des
mots en ai? — Comment forme-t-on
Donnez le féminin de chien? — de
-
le pluriel des noms en ait? Quelles
i
?
teur —de pécheur?
Qu'est-ce que le nombre?
bien yen a-t-il?
-
traitre'! — de lecteur? — de chan-
Com-
Comment forme-t-on le pluriel des
sont les exceptions?
Quelle est l'origine du pluriel en
Comment font au pluriel aïeul, ciel,
ï
'
J
1
noms? wil,ait? J
SECTION III. j
{
FORMATION DES SUBSTANTIFS.
:
37. Le français forme des substantifs nouveaux, en j
réunissant
1° Soit deux noms : ::
un chat-tigre.
2° Soit un nom et un adjectif une basse-taille.
3° Soit un nom et un verbe
30
:
: : un tire-bouchon.
4° Soit un nom et une préposition
5° Soit un verbe et un adverbe
un sous-préfet.
un passe-partout.
;
">
-- bille-
marquis
billanl. at. marquis
- comte-
bouche
é. —
comt
bouch ée.
--
—
-
horloge
-
—
er. horlog
boucherie.
pommier.
pomme
-
-- âneânesse.
boucher h er i e.
:
Le suffixe eau fait au féminin elle, parce que notre ancienne langue
disait au masculin el pour eau ainsi chapel, ancienne forme de
chapeau, est resté dans chapelier.
6° ot : île, îlot.
— brouill-er — brouillon.
— li-er — li-aison.
— guér-ir — guérison.
bless-er blessure.
— —
QUESTIONNAIRE.
Al'aide de quels mots le français Formez des substantifs avec les suf-
fixe?
-
forme-t-il des substantifs nouveaux? fixes as, — eau, — on,— ol, — etc.
Qu'est-cequ'unI)reftze? unsuf- Comment tire-t-on des substantifs
nouveaux des adjectifs?
Formez des substantifs avec les Quels temps des verbes sont parfois
l'
préfixes contre, sous, sans
Quel est le sens de m-i? — de bis?
employés comme substantifs?
- device?
Quels suffixes servent à, tirer du
CHAPITRE II.
DE L'ARTICLE.
9
:
47. L'article défini est le pour le masculin, le livre;
:
— la pour le féminin, la rose; — les pour le pluriel
des deux genres les livres, les roses.
48. Il y a deux remarques à faire sur l'article drfini :
1° Quand le, la, précèdent un.mot commençant par une
voyelle ou une h muette, l'article perd sa voyelle, qui est
remplacée par une apostrophe. Ex. : L'enfant, l'envie,
l'honneur, l'humeur. On dit alors que l'article est élidé.
Élidervientdu latin elidere, qui veut dire écraser: lavoyelle élidée
est en effet écrasée et remplacée par l'apostrophe.
20 Devant un nom masculin singulier commençant
par une consonne ou une h aspirée on metau pour à le;
au pour de le. Ex. : Au père, au héros; du père, du
héros.
Au pluriel, devant tous les noms, de les se change en
des; à les se change en aux. Ex. : Despères, aux pères.
On dit alors que l'article est contracté.
Contracté vient du latin contractum, resserré.
genres :
L'article indéfini est des pour le pluriel des deuy
des hommes, des femmes.
QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce que l'article? Dans quel cas l'article est-il élidé?
Combien y-a-t-il de sortes d'arti- Que signifie ce terme?
cles? Dans quel cas est-il contracté?
Quel est l'article défini? Quelestl'articleindéfini?
CHAPITRE III.
DEL'ADJECTIF.
50. L'adjectif est un mot que l'on ajoute au nom pour
exprimer la qualité d'une personne ou d'une chose, c'est-à-
chose:
dire pour marquer comment est cette personne ou cette
ainsi,quand on dit cheval noir, noir fait connaî-
tre comment est le cheval; noir est un adjectif.
Adjectif vient du latin adjectivus et signifie qui s'ajoute à.
SECTION I.
féminin :
57. Les adjectifs terminés par x changent
heureux, heureuse; jaloux, jalouse.
en se au x
Faux, roux, doux, font au féminin fausse, rousse,
douce.
faux, roux, s'écrivaient autrefois fauS, rou
Les adjectifs s,
d'où
le féminin fausse, rousse, etc., comme gras fait grasse; gros,
grosse.
58. Les adjectifs terminés par f, comme craintif, bref,
neuf, forment leur féminin en changeant f en ve
craintive, brève, neuve.
:
59. Blanc, franc, sec, frais, font au féminin blanche,
franche, sèche, fraîche.
Turc, public, caduc changent c en que au féminin
turque, publique, caduque. — Grec fait grecque.
:
Long fait longue; oblong, oblongue.
Si l'on n'avait ajouté que l'e muet à turc, public, caduc, on au-
rait eu turce, publi ce, etc., qui auraient perdu le son dur du c;
pour le conserver, on a remplacé c par son équivalent que. C'est pour
la même raison que long fait longue et non long e.
féminin :
61. Les adj ectifs bénin, malin, favori, tiers, font au
bénigne, maligne, favorite., tierce.
SECTION II.
FORMATION DU PLURIEL DANS LES ADJECTIFS.
s au singulier :
forme comme celui des noms, c'est-à-dire en ajoutant un
grand, grands, — sainte, sainte
savant, savants.
s, -
: - x,
64. EXCEPTIONS. I. Les adjectifs en eau prennent
x au pluriel beau, beau — nouveau, nouveaux.
II. Les adjectifs terminés en al ont le pluriel en aux:
loyal, loyaux, — légal, légaux, — égal,égaux.
Les adjectifs fatal, final, natal, et quelques autres que l'usage ap-
:
prendra, forment leur pluriel en ajoutant un s fatals, finals, etc.
QUESTIONNAIRE.
SECTION III.
DEGRÉS DE SIGNIFICATION DANS LES ADJECTIFS.
:
tifs le positif, le comparatif et le superlatif.
Le positif est l'adjectif même Mon cheval est noir
[noir, qui énonce simplement une qualité, est aupositif).
66. L'adjectif est au comparatif quand il exprime la
qualité avec une idée de comparaison. Le comparatif se
forme en ajoutant plus à l'adjectif, quand on veut mar-
quer la supériorité : Mon cheval est plus noir que le
vôtre; —moins, quand on veut marquer l'infériorité
Mon chevalest moins noir que le votre; — aussi, quand
:
on veut marquer l'égalité: Mon cheval est aussi noir
que le vôtre.
De là trois sortes de comparatifs :
le comparatif de su-
périorité, le comparatif d'infériorité et le comparatif
d'égalité.
67. EXCEPTION. — Les trois adjectifs petit, bon,
:
mauvais (ou mal) forment irrégulièrement leur compa-
ratif petit, comparatif moindre; — bon, comparatif
meilleur; —mauvais, comparatif pire.
68. L'adjectif est au superlatif quand il exprime la
:
qualité au plus haut degré Mon cheval est très-noir;
— Voici le plus noir de vos chevaux.
69. Le premiersuperlatif (très-noir) est dit superlatif
absolu, parce qu'il n'y a pas comparaison avec d'autres
second
chevaux. — Le (le plus noir) est dit superlatif
relatif, parce qu'il y a comparaison, relation avec d'au-
tres chevaux.
bien, extrêmement
moins.
;
On forme le superlatif absolu en
et le superlatif
ajoutant à l'adjectif très, fort,
relatif en ajoutant le plus, le
QUESTIONNAIRE.
paratif? — le superlatif?
-
Qu'est-ce que le positif? le com- Quel est le comparatif de bon? —
de mauvais? — de petit?
Combien y a-t-il de sortes de com- Comment forme-t-on le superlatif?
?
p,iratifs
t-on?
— Comment les forme- Combien y a-t-il de sortes de super-
latifs?
SECTION IV.
Al'aide de quels mots le français Formez des adjectifs avec les suf-
forme-t-il des adjectifs nouveaux? fixes âtre, — elet, etc.
Quel est le temps du verbe qui sert Comment fdrme-t-on des adjectifs
àformer des adjectifs? nouveaux des substantifs?
Formez des adjectifs aveâ les pré- Quels sont les suffixes qu'on ajoute
fixes bien, — sous. au verbe?
SECTION V.
:
75. L'adjectif se met au même genre et au même nom-
bre que le nom auquel il se rapporte Dieu est clément,
— mamère est bonne, — les hommes sont mortels.
:
76. L'adjectif qui se rapporte à plusieurs noms au sin-
le
gulier se met au pluriel Le riche et pauvresont égaux
devant Dieu.
:
77. Si les noms sont de différents genres, l'adjectif se
met au masculin pluriel Le roi et la reine sont pru-
dents.
SECTION VI.
ADJECTIFS DÉTERMINATIFS.
: :
prime,tiers,quint. On retrouve encore ces anciennes formes dans quel-
ques rares locutions de prime abord, le tiers état, Charles-Quint
(c'est-à-dire au premier abord, le troisième état, Charles cinq).
82. Aux adjectifs numéraux il faut rattacher 1° les :
:
noms de nombre qui marquent une certaine quantité,
:
tels que dizaine, centaine, douzaine, etc. 2° les mots
qui servent à multiplier, tels que le double, le triple,
;
le décuple, le centuple.
::
Les adjectifs démonstratifs sont :
Ce pour le masculin ce livre;
Cette pour le féminin cette table;
Ces pour le pluriel des deux genres
tables.
: ces livres, ces
SECTION VII.
ADJECTIFS INDÉFINIS.
QUESTIONNAIRE.
DU PRONOM.
:
86. Le pronom est un mot qui tient la place du nom.
Dans cette phrase Paul est espiègle, mais il deviendra
raisonnable, il, que l'on met à la place de Paul, est
un pronom.
Pronom vient du latin pronomen (qui se met à la place du
nom)
SECTION I.
PRONOMS PERSONNELS.
;
91. REMARQUE. — 1° Les pronoms il, ils, eux, le, rem-
;
plaeent les noms masculins elle, elles, la, remplacent
es noms féminins les autres servent pour les deux
genres.
un nom
heureux.
4°
:
prends-la. — Le, la, les, articles, accompagnent toujours
Ni Yor ni la grandeur ne nous rendent
Leur est pronom lorsqu'il signifie à eux, à elles; il
accompagne alors le verbe et ne prend jamais de s. Ex. :
Je leur ai donné un livre. Il est adjectiflorsqu'il signi-
:
fie d'eux, d'elles, et peut alors prendre la marque du
pluriel J'ai donné leurs livres à ces enfants.
En est pronom lorsqu'il est mis pour de lui, d'elle,
:
5°
d'eux, etc. Ex. : J'aime cet enfant et j'en suis aimé.
Autrement il est adverbe J'en viens, ou préposition
Je suis en France.
:
:
6° Y est pronom quand il signifie à cette chose, à ces
choses, à cela. Ex. L'affaire est importante,
rai tous mes soins. Autrement il est adverbe Tu y
j'y
donne-
:
cours.
7° Pour donner plus de force à l'expression, on joint
aux pronoms personnels l'adjectif même; on a alors les
pronoms composés: moi-mème, toi-même, lui-même,
nous-mêmes, etc. Ex. : Il a lu lui-même ma lettre;
je viendrai moi-même.
SECTION II.
PRONOMS DÉMONSTRATIFS.
SECTION III.
PRONOMS POSSESSIFS.
2e —
: le
lr* pers. le nôtre,
vôtre,
la nôtre,
la
vôtre,
les nôtres, les nôtres.
les vôtres, les vôtres.
3* — le leur, la leur, les leurs, les leurs.
ip Au moyen
âge, mien, tien, sien, pouvaient être employés comme
adjectifs: le vieux français disait indifféremment mon frère, ton
vassal, ou le mien frère, le tienvassal. De cette règle, qui ne tarda
point à disparaître, il est resté quelques traces dans : immien cousin
(pour mon cousin), la maison est tienne, le sien propre.
SECTION IV.
PRONOMS RELATIFS.
-
99. Les pronoms relatifs sont: qui, que, quoi, dont
(invariables), et lequel, qui varie en genre et en nom-
bre :
lequel,
SINGULIER
Masculin: Féminin:
laquelle,
:
Masculin
lesquels,
PLURIEL
:
Féminin
lesquelles.
duquel, de laquelle, desquels, desquelles.
auquel,
100. REMARQUE, -
à laquelle, auxquels, auxquelles.
Il ne faut pas confondre que pronom
avec que adverbe ou conjonction. Que est pronom, lors-
qu'il peut être remplacé par lequel, laquelle, lesquelles.
Ex. Voici la rose que j'ai cueillie[c'est-à-dire laquelle
:
-Il
j'ai cueillie).
!
est adverbe, lorsqu il signifie combien:
que de belles roses j'ai cueillies — Il est conjonction
lorsqu'il ne signifie ni lequel, ni combien: Je crois que
tu lis. — Je pense que vous êtes heureux.
101. Les pronoms relatifs servent également à inter-
roger; on les appelle alors pronoms interrogatifs.
Ex. : Qui êtes-vous? — Que dema,ndez-vous — A quoi
êtes-vous bon? — Voici deux accusés, lequel est cou-
?
pable?
REMARQUE. — Les pronoms interrogatifs n'ont point d'antécédent.
102. Outre les pronoms interrogatifs proprement dits,
qui s'emploient seuls et servent à remplacer le nom, il
existe un adjectif interrogatif,
Ex. quel, qui s'emploie avec
un nom ou un pronom. : Quel âge avez-vous?
Quel est-il? — Quelles sont-elles?
-
103. Quel varie en genre et en nombre :
Sing. fém. ;
Sing. masc. : quel.
quelle.
Plur. masc. : quels.
Plur. fém. : quelles,
SECTION V.
PRONOMS INDÉFINIS.
QUESTIONNAIRE.
CHAPITRE V.
DU VERBE.
107. Le
:
verbe est un mot qui exprime que l'on est ou
que l'on faitquelque chose le cheval est docile; le loup
mange l'agneau.
108. Dans cette phrase : le loup mange l'agneau, le mot
mange, qui
;
indique l'action accomplie le
par loup, s'ap-
pelle verbe le mot loup, qui indique celui qui fait l'ac-
tion, s'appelle sujet; le mot agneau, qui indique celui
qui supporte cette action, s'appelle complément.
109. Le mot agneau est dit complément, parce qu'il
complète, qu'il achève d'exprimer l'idée commencée
par le verbe mange, en indiquant quel animal le loup a
mangé. Il y a deux sortes de compléments
ment direct et le complément indirect.
:
le complé-
:
signification du verbe directement, c'est-à-dire sans le
secours d'un autre mot Il aime son père. Son père est
un complément direct.
111. Le complément indirect est celui qui complète la
signification du verbe par un moyen indirect, c'est-à-
qu'on
de :
dire avec le secours de certains mots, tels que à, de, etc.,
appelle prépositions Il obéit à son père; il dépend
son père. A son père, de son père, sont des complé-
ments indirects.
;
Il n'y a qu'un verbe proprement dit, le verbe être, qui marque
l'existence et qu'on appelle verbe substantif tous les autres verbes
:
sont dits verbes adjectifs, parce qu'outre l'existence, ils marquent
une qualité, une manière d'être du sujet ainsi je dors est mis pour
je suis (qui marque l'existence) dormant (qui marque la manière
d'être).
112. Il faut considérer dans les verbes leradical, la
la
terminaison, le nombre, personne, le mode, le
temps.
1° Radical. Terminaison.
; :
tinctes : 1° une partie fixe, qui ne change pas, dite le
radical du verbe 2° une partie changeante et variable,
qu'on nomme la terminaison ainsi dans je march-e,
nous march- ons, vous marcll- erez, le radical estmarch.,
et les syllabes e, ons, erez, qui suivent le ra-
dical, sont les terminaisons.
2° Nombres.
114. Les verbes comme les noms ont deux nombres le
singulier, quand il s'agit d'un seul: je marche, tu lis, il
mange; le pluriel quand il s'agit de plusieurs: nous
:
lisons, vous marchez, ils finissent.
3° Personnes.
115. L'action qu'exprime le verbe peut être faite soit
: : :
par la personne qui parle je marche, nous marchons;
marchez
marchent.
;
soit par la personne à qui l'on parle tu marches, vous
soit par la personne dont on parle il lit, ils
Ces différentes terminaisons par lesquelles le français
marque les changements de personnes s'appellent les
personnes du verbe.
4° Modes.
116. Le mode est la manière dont le verbe présente
l'état ou l'action qu'il exprime,
Mode est le mot
:
latin modus (manière).
Il y a cinq modes en français l'indicatif, l'impératif,
le conditionnel, le subjonctif et l'infinitif.
:
1° Le mode indicatif indique simplement que l'action
commandement
3°
,lieu si
Le mode
:
a lieu Je marche, tu Us.
2° Le mode impératif s'emploie pour exprimer le
Marchez Usons.
conditionnel
:
indique que l'action aurait
une certaine condition était remplie Je sortirais
s'il faisait beau.
4° Le mode subjonctif présente l'action d'une manière
douteuse, parce qu'elle dépend toujours d'une autre ac-
tion : Je veux que tu viennes. Que tu viennes est sou-
mis au verbe je veux, et en dépend.
50 Le mode infinitif présente simplement l'action
REMARQUE.
— Le mode
:;
d'une manière vague, indéfinie, sans distinction de nom-
bres ni de personnes Lire, faire, remplir.
infinitif, qui n'indique point les personnes,
est dit mode impersonnel les autres modes, qui indiquent les per-
sonnes, sont dits modes personnels.
5° Temps,
117. Le temps est la forme que prend le verbe
marquer à quel moment se fait la chose dont on
y :
Il a donc trois temps principaux le présent, le
passé et le futur.
pour
parle.
:
époque déterminée,définie, complètement passée au mo-
ment où l'on parle Je lus hier toute la journée.
:
3° Le parfait indéfini exprime une action faite à une
époque vague, indéfinie J'ai lu ce Ii re autrefois.
médiatement avant une autre également passée Quand
j'eus lu ce livre, je sortis.
:
4° Le parfait antérieur exprime une action faite im-
:
5° Le plus-que-parfait exprime une action faite avant
une autre également passée J'avais lu ce livre quand
je sortis.
: futur antérieur
1°Le futur simple marque simplement que l'action
se fera Je lirai ce livre.
20Le
:
marque que l'action se fera
avant une autre qui est à faire J'aurai lu ce livre quand
vous viendrez.
6° Auxiliaires.
122. On appelle auxiliaires les verbes être
: et avoir,
parce qu'ils aident à conjuguer les autres verbes Je suis
venu, j'ai dormi.
123. On appelle temps simples les temps conjugués
sans l'auxiliaire être ou avoir
j'aime.
: J'aime, j'aimais, que
7° Conjugaison.
SECTION I.
VERBES AUXILIAIRES.
Avoir et être ne sont auxiliaires que lorsqu'ils
127.
servent à conjuguer un autre verbe; on ne peut leur
dans :
donner ce nom lorsqu'ils sont employés seuls, comme
J'ai un cheval, je suis roi.
CONJUGAISON DU VERBE AUXILIAIRE AVOIR.
INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI.
J'ai. J'ai eu.
Tu as. Tu as eu.
Il ou elle a. Il ou elle a eu.
Nousavons. Nous avons eu.
Vous avez. Vous avez eu.
Ils ou elles ont. Ils ou elles ont eu.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J'avais. J'avais eu.
Tuavais. Tu avais eu.
Il ou elle avait. Il ouelleavaiteu.
Nous avions. Nous avions eu.
Vous aviez. Vous aviez eu.
Ils ou elles avaient. Ils ou elles avaient eu.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
J'eus. J'eus eu.
Tu eus. Tu eus eu.
Il ou elle eut. Il ou elle eut eu.
Nous eûmes. Nous eûmes eu.
Vous eûtes. Vous eûtes eu.
Ils ou elles eurent. Ils ou elles eurent eu.
t
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
J'aurai. J'aurai eu.
Tu auras. Tu auras eu.
Il ou elle aura. Il ou elle aura eu.
Nous aurons. Nousauronseu.
Vous aurez. Vous aurez eu.
Ils ou elles auront. Ils ou elles auront eu.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
J'aurais. J'aurais eu.
Tu aurais. Tuauraiseu.
Il ou elle aurait. Il ouelle aurait eu.
Nousaurions. Nous aurions eu.
Vous auriez. Vous auriez eu.
Ils ou elles auraient. Ils ou elles auraient eu.
Aie.*
Ayons.
Ayez.
, * * *
PRÉSENT,
e.
IMPERATIF.
Aie eu.
Ayons eu.
Ayez eu.
PARFAIT.
SUBJONCTIF.
PRESENT.
PARFAIT.
Que j'aie. Que j'aie eu.
Que tu aies. Que tu aies eu.
Qu'il ou qu'elle ait. Qu'il ou qu'elle ait eu.
Que nous ayons. Que nous ayons eu.
Quevousayez. Que vous avez eu.
Qu'ils ou qu'elles aient. Qu'ils ou qu'elles aient eu.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que j'eusse. Que j'eusse eu.
tu
Que eusses. Que tu eusses eu.
Qu'il ou qu'elle eût. Qu'il ou qu'elle eût eu.
Que nous eussions. Que neus eussions eu.
Que vous eussiez. Que vous eussiez eu.
Qu'ilsouqu'elleseussent. Qu'ils ou qu'elles eussent eu.
INFINITIF.
PRÉSENT.
PARFAIT.
Avoir. Avoir eu.
PARTICIPE.
PRÉSENT.
Ayant. PARFAIT.
Ayant eu.
PARTICIPÉ PASSÉ INVARIABLE.
Eu.
fém.eue.
PARTICIPEPASSÉ VARIABLE.
Eu; i
CONJUGAISON DU
VERBE AUXILIAIRE ÊTRE.
INDICATIF.
PRÉSENT.
PARFAIT INDÉFINI.
Je suis. J'aiété.
Tues. Tu as été.
Ilouelleest. Ilouelleaété.
Nous sommes. Nous avons été.
Vous êtes. Vous avez été.
Ils ou elles sont. Ilsouellesontété.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J'étais. J'avais été.
Tu étais. Tu avais été.
Il ou elle était.
Nous étions.
Il ouelleavaitété.
Nous avions été.
Vous étiez. Vous aviez été.
Ils ou elles étaient. Ils ou elles avaient été.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Je fus. J'eus été.
Tu fus. Tueusété.
Ilou elle fut.
Nous fûmes.
Il ouelleeutété.
Nous eûmes été.
Vous fûtes. Vous eûtes été.
Ils ou elles furent. Ils ou elles eurent été.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Je serai. J'aurai été.
Tu seras. Tu auras été.
Ilouellesera. Il ou elle aura été.
Nous serons. Nous aurons été.
Vous serez. Vous aurez été.
Ils ou elles seront. Ils ou elles auront été.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSIt
Je serais. J'aurais été.
Tu serais. Tu aurais été.
Il ou elle serait. Il ou elle aurait été.
Nous serions. Nous aurions été.
Vous seriez. Vous auriez été.
Ils ou elles seraient. Ils ou elles auraient été.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
SUBJONCTIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Que jesois. Que j'aie été.
Quetusois.
Qu'il ou qu'elle soit.
Que tu aies été.
Qu'il ou qu'elle ait été.
Quenoussoyons. Que nous ayons été.
Que vous soyez. Que vous ayez été.
Qu'ils ou qu'elles soient. Qu'ils ou qu'elles aient été.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je fusse. Que j'eusse été.
Que tu fusses. Que tu eusses été.
Qu'il ou qu'elle fût. Qu'il ouqu'elleeûtété.
Que nous fussions. Quenouseussionsété.
Que vous fussiez. Que vous eussiez été.
Qu'ils ou qu'elles fussent. Qu'ils ou qu'elles eussent été.
INFINITIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Etre.
Ê~
tre. Avoir été.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Etant. Ayantété.
PARTICIPE PASSÉ INVARIABLE.
Été.
QUESTIONNAIRE.
VERBES ACTIFS.
:
Il y a cinq sortes de verbes le verbe actif, le
128.
verbe passif, le verbe neutre, le verbe réfléchi, le verbe
impersonnel.
129. Le verbe actif est celui qui exprime une action
faite par le sujet et qui a un complément direct J'aime
votre frère.
:
verbe est aussi appelé transitif (du latin transire, passer), parce
Ce
que l'action faite par le sujet passe sur le complément. Ex. : Le toup
mange l'agneau; je récompense cet enfant.
VERBE AIMER.
Radical aim. — Terminaison er.
INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI.
J' aime. J'ai aim é.
Tu aimes. as
Tu aim é.
Il aime. a
Il aim é.
Nous aimons. Nous avons aim é.
Vous aimez. Vous avez aim é.
Ils aiment. Ilsont aim é.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J' aimais. J'avais aimé.
Tu aimais. Tu avais aimé.
il aimait. Il avait aimé.
Nous aimions. Nous avions aim é.
Vous aimiez. Vous aviez aimé.
Ils aimaient. Ils avaient aimé.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
J' aimai. J'eus é. aim
Tu aimas. Tu eus aim é.
Il aima. Il eut aimé.
Nous aimâmes. Nous eûmes aimé.
Vous aimâtes. Vous eûtes aimé.
Ils aimèrent. Ilseurent aimé.
FUTUR. FUTURANTÉRIEUR.
J' aimerai. J'aurai aimé.
Tu aimeras. Tuauras aimé.
Il aimera. Ilaura aimé.
Nous aimerons. Nous aurons aim é.
Vous aimerez. Vous aurez aimé.
Ils aimeront. Ilsauront aim é.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT.
PASSÉ.
J' aimerais.
aimerais.
Jauraisou j'eusse aim é.
Tu Tuauraisoutueusses aimé.
il aimerait.
Nous aimerions.
IIauraitou eut il
Nousaurionsou nouseussionsaimo
aimé.
Vous aimeriez. Vous auriez ou vous eussiez aim é.
Ils aimeraient. Ilsauraientouilseussent aimé.
IMPERATIF.
PRESENT.
PARFAIT.
Aililu. Aie é.
aim
Aimons. Ayons aimé.
Aimez. Ayez aimé.
SUBJONCTIF.
Que
Que
j'
tu
aime.
aim es.
PRÉSENT.
Que j'aie
Que tuaies
PARFAIT.
aimé.
aimé.
Qu'il aim e. Qu'il ait aimé.
Que nous aimicns. Quenousayons
Que vous aimiez. aimé.
Quevousayez aimé.
Qu'ils aiment. Qu'ilsaient aimé.
Que
Que
j'
tu
IMPARFAIT.
aimasse.
aimasses.
PLUS-QUE-PARFAIT.
Que j'eusse
Que tu eusses
aimé.
Qu'il aimât. aimé.
Qu'ileût aimé.
Que nous aimassions. Que nous eussions aim é.
Que vous aim assiez. Que vous eussiez aim é.
Qu'ils aimassent; Qu'ils eussent aimé.
t
4:
INFINITIF.
PRESENT.
Airaer. Avoiraimé.
PARFAIT,
PARTICIPE.
PRÉSENT, PARFAIT.
ant.
Aim Ayantaim é.
1: PARTICIPE PASSÉ.
Aimé; fém. aimée.
SUBJONCTIF.
PRESENT.
Que jefiniss e. Que j'aie
PARFAIT.
fini.
Que tu finisses. Que tuaies fini.
Qu'il finisse. Qu'il ait fini.
Que nous fin iss ions. Quenousayons fini.
Que vous fin issiez. Quevousayez fini.
Qu'ils finissent. Qu'ilsaient fini.
IMPARFAIT.
Que je isse.
fin PLUS-QUE-PARFAIT.
Que j'eusse fin i.
Que tu finisses.
finit.
Quetu eusses fin i.
Qu'il Qu'ileût fin i.
Que nous finissions. Quenouseussions fin i.
Que vous fin iss iez.
Qu'ils finissent.
Que vous eussiez fin i.
Qu'ilseussent fin i.
INFINITIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Finir. „
Avoirfini.
PARTICIPE.
PRÉSENT.
Finissant. Ayantfin i. PARFAIT.
PARFAIT
PARTICIPE PASSÉ.
Fini; fém. finie.
TROISIÈME CONJUGAISON OIR.
EN
VERBE RECEVOIR.
SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Que je reçoive. Que j'aie
PARFAIT.
reç u.
Que tu reçoives. Que tuaies reçu.
Qu'il reçoive. Qu'il ait reçu.
Que nous recevions. Que nous ayons reçu.
Que vous receviez. Quevousayez reçu.
Qu'ils reçoivent. Qu'ilsaient reçu.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je reç usse. Que j'eusse reçu.
Que tu reçusses. tu
Que eusses reçu.
Qu'il reçût Qu'ileût reçu.
Que nous reçussions. Que nous eussions reçu.
Que vous reç ussiez. Quevouseussiez reçu.
Qu'ils reçussent. Qu'ilseussent reçu.
INFINITIF.
PRÉSENT* PARFAIT.
Recevoir. Avoirreçu.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Recevant. Ayant reçu.
PARTICIPE PASSÉ.
Reçu;fém. reçue.
SUBJONCTIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Que je
Que tu
romp e.
rompes.
Que j'aie
Que tu ares
romp u
romp u'.
Qu'il rompe. Qu'il ait l'ofnpu.
Que nous romp ions. Que nous ayons romp u.
Que vous
Qu'ils
romp iez.
rompeut.
Que vous ayez romp
Qu'ils aient
u.
romp u,
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PAEFAIT.
Que je rompisse. Que j'eusse rompu.
Quetu
Qu'il
rompisses.
romp ît. Quetueusses
Qu'ileût
rompu.
rompu.
Que nous rompissions. Que nous eussions rompu.
Que vous rompissiez. Que vous eussiez romp u.
Qu'ils rompissent. Qu'ils eussent rompu.
INFINITIF.
PRÉSENT PARFAIT.
Rompre. Avoir rompu.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Rompant. Ayant rompu.
PARTICIPE PASSÉ.
Rompu; fém. rompue.
SECTION III.
simples :
gative on met le pronom après le verbe dans les temps
Aiment-ils? Recevez-vous?
On met le pronom entre l'auxiliaire et le participe
dans les temps composés : Ai-jeaimé? Aurai-jereçu ?
132. Quand le verbe est terminé par un e muet àla
première personne du singulier, on remplace cet e muet
par l'é fermé : Aimé -je?
Puissé-je?
133.. Quand le verbe est terminé à la troisième per-
le verbe et le pronom :
sonne du singulier par une voyelle, on met un t entre
Aime-t-il? A-t-il? Aimera-t-il?
Le vieux français avait toujours un t à la 3e personne et disait il
aimet, il vat, sans faire sonner le t. Cette lettre disparut dans la con-
jugaison directe, parce qu'elle était muette; mais elle persista dans
la forme interrogative, à cause de la voyelle qui suit. Ce t, qu'on
appelle t euphonique et qui est uni au verbe par un trait d'union, fai-
sit donc autrefois réellement partie du verbe.
SECTION IV.
REMARQUES SUR LA FORMATION DES TEMPS.
mais,chantais,etc.) ;
L'imparfait, avant Voltaire, s'écrivait toujours par ois (j'aimois, je
chantois, etc.), au lieu de ais. C'est lui qui le premier écrivit ai-
mais ce changement, opéré malgré l'Acadé-
mie, ne fut sanctionné par elle qu'en 1835. Un siècle avant Voltaire,
en 1675, un avocat obscur; Nicolas Bérain, avait déjà demandé cette
réforme.
136. Le futur se forme dans toutes les conjugaisons
de la même manière, c'est-à-dire en ajoutant à l'infinitif
du verbe le présent de l'indicatif du verbe avoir (ai, as,
a, etc.).
ai,
aimer :
Je chanterai équivaut donc littéralement à j'ai à chanter. D'où
as, a; mais au pluriel on retranche av aimer-(av) ons,
:
aimer-(av)ez, aimeT-ont.
Le conditionnel présent est formé de même de l'imparfait (av)ais
en supprimant av : aimer-(av)ais.
137. Toutes les personnes de l'impératif sont emprun-
tées aux personnes correspondantes du présent de l'in-
dicatif. Il n'y a qu'une exception pour la première con-
jugaison, qui dit chants sans s, tandis que fini romps, s,
reçois ont l's de l'indicatif (tufinis, tu romps). Mais
l's de chante se retrouve exprimé, et reparaît lorsque
l'impératif est placé devant un mot commençant par une
voyelle, tel que y ou en ; chantes-en une partie;
vas-y, etc.
QUESTIONNAIRE.
Combien y a-t il de sortes ciav,rbei? Que remarqpezryous sur la pre
Qnvsl ce que le verbe ac/if? — Quel miere personne de l'indicatif pré-
est son autre nom ? sent ?
Donnez le lutiir simple d'aimer, de Que remarquez-voys sur l'impar-
ifnir,de re
evoir, etc.—Le subjonctif
présent. — L'impératif, etc.
?
fait — sur le futur? — sur le con-
ditionnel?
Comment cunju¡,;ue-l.on un verbe Que ramarquez-vous sur l'impéra-
gous la forme inierrugaltvç? tif?
SECTION V.
VERBES PASSIFS,
138, Le verbe
:
passif est celui qui exprime une action
sou/ferle, supportée par le sujet L'agneau a été mangé.
parleloup.
Tout verbe actif peut devenir passif, c'est-à-dire qu'il
dans :
peut être employé sous la forme passive. Manger est actif
le chat mange lasouris; il devient passif dans
la souris est mangee par le chat.
:
139. Il n'y a qu'une conjugaison pour le verbe passif;
elle se compose de l'auxiliaire être suivi (à tous ses
:
modes, temps et personnes) du participe passé du verbe
que l'on veut conjuguer Je suis aimé, j'ai été aimé, je
serai aimé, etc.
'Il
140 REMARQUE. - faut avoir soin de faire toujours
accorder le participe avec le sujet du verbe Il est aimé,
elle est aimée, ils sAit aimés, etc,
:
CONJUGAISON DU VERBE PASSIF ÊTRE AIMÉ.
INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI,
Je suis airné. J'aiété aimé.
Tues aimé. Tuas été aim é.
Ilest aimé. Ila été aimé.
Nous sommes aim és. Nous avons été aimés,
Vousêtes aimés. Vousavez été aiûiés.
Ilssont aimés. Ilsontété aimés.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J'étais aimé. J'avais été aim é.
Tuétais aimé. Tu avais été aim é.
Ilétait aimé. Ilavaitété aimé.
Nous étions aim és. Nous avions été aimés.
Vous étiez aimés. Vous aviez été aimés.
Ils étaient aim és. Ilsavaientété aimés.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Jefus é. aim J'eusété aim é.
Tufus é. aim Tueusété aimé.
Ilfut é. aim Il eutété aimé.
Nousfûmes
Vousfûtesaimés.
aimés. Nous eûmes étéaimés.
Vous eûtes été aim és.
Ilsfurent aimés. Ilseurent été aimés.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Jeserai aim é. J'aurai été aim é.
Tuseras aim é. Tuaurasété aim é,
Ilsera aim é. 11 aura été aim é,
Nous serons aimés. Nous aurons été aim és.
Vous serez atmés. Vous aurez été aim és.
Ilsseront aimés. lisaurontété aimés.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Jeserais aimé. J'aurais été aimé.
Tuserais aim é. Tuauraisété aim é.
Ilserait aim é. Ilauraitété aim é.
Nous serions aim és. Nous aurions été aim és.
Vous seriez aim és. Vous auriez été aim és.
Ilsseraient aimés. Ils auraient été aimés.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT.
PARFAIT.
SUBJONCTIF.
PRÉSENT. PASSÉ.
Que jesois aim é. Quej'aie été aimé.
Quetusois aimé. tu
Que aies été aim é.
Qu'ilsoit aim é. Qu'ilaitété aim é.
Que nous soyons aim és. Que nous ayons été aim és.
Quevoussoyez aimés. Que vous ayez été aim és.
Qu'ilssoient aimés Qu'ilsaientété aimés.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que jefusse aimé. Que j'eusse été aimé.
Que tu fusses aimé. Que tu eusses été aimé.
Qu'ilfût aim é. Qu'ileûtété aimé.
Que nous fussions aim és. Que nous eussions été aim és.
Que vous fussiez aimés. Quevouseussiezété aimés.
Qu'ils fussent aimés. Qu'ils eussent été aimés.
INFINITIF.
Êtreaimé. PRÉSENT.
Avoir
PARFAIT.
étéaimé.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Etant
, aimé. Ayantétéaim é.
PARTICIPE PASSÉ VARIABLE.
é;fém.
Aim aimée.
QUESTIONNAIS.
Qu'est-ce que le verbe pa,qsi(? Quelle remarque faites-vous sur le
Comment forme-t-on un verbe pas- participe des verbes passifs?
sifd'unverbe actif? Donnez le subjonctif présent, — le
Combien y a-t-il de conjugaisons parfait défini, — l'impératif, etc., du
pour le verbe passif? verbe être aimé.
SECTION VI.
VERBES NEUTRES.
141. Le verbe neutre est celui qui exprime l'état
l'action du sujet, mais sans avoir de complément direct
Je tombe, nous languissons.
:
ou
1
du verbe :
rivés,etc.
Il est arrivé, elle est arrivée, ils sont ar-
INDICATIF.
PRESENT. PARFAIT INPÉFINI.
Je tomb e. Jesuis tomb é.
Tu tombes. Tu es tomb é.
Il tomb e. Ilest tomb é.
Nous tomb ons. Nous sommestomb és.
Vous tomb ez. Vous êtes tomb és.
Ils tombent. Ilssont tombés.
IMPARFAIT.
Je tombais. J'étais
PLUS-QUE-PARFAIT.
tomb é.
Tu tomb ais.
tombait.
Tu étais tomb é.
Il
Nous tomb ions.
Il était tomb
Nous étions tombés.
é.
Vous tomb iez. Vousétiez tombés.
Ils tombaient. Ilsétaient tombés.
PARFAIT DÉFINI. PARFAITANTÉRIEUR.
Je tombai. Je fus tomb é.
Tu tombas. Tufus tomb é.
Il tomba. Ilfut tomb é.
Nous tomb âmes. Nous fûmes tomb és.
Vous tombâtes. Vous fûtes tombés.
Ils tombèrent. Ilsfurent tombés.
FUTUR.
Je tomberai. Je serai
FUTUR ANTÉRIEUR.
tomb é.
Tu er
tomb as. Tu seras é.
Il tombera. Ilsera
tomb
tomb é.
Nous tomb er ons. Nousserons tombés.
Vous tomb er ez. Vousserez tombés.
er
Ils tomb ont. Ilsseront tombés.
CONDITfONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Je tomberais. Je serais tomb é.
Tu tomberais. Tu serais tomb é.
Il tomberait. Ilserait tomb é.
Nous tomb er ions. Nous serions tomb és.
Vous tomb er iez. Vous seriez tomb és.
Ils tomberaient. Ils seraient tomb és.
IMPERATIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
TomJj e. Sois tomb é.
Tombons, Soyons tombés.
Tomb ez. Soyez tombés.
SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Que je PARFAIT.
Que tu
tombe.
tombes.
Que je sois
Quetu sois
tombé.
Qu'il e. tombé.
tomb Qu'il soit tombé.
Que nous tombions Que nous soyons tombés.
Que vous tomb iez. Que vous soyez
Qu'ils tombent,
tombés.
Qu'ilssoient tombés.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je tombasse.
Que tu tombasses.
Que je fusse
Que tu fusses
é.
tomb
tombé.
Qu'il tombât. Qu'illut tombé.
Que nous tombassions. Que nous fussions tombés.
Être
Que vous tombassiez. Que vous fussiez
Qu'ils tombassent. tombés.
Qu'ils fussent tombas
Tomber.
PRÉSENT.
INFINITIF.
tomb é.
PARFAIT.
PARTICIPE.
PRÉSFIT.
PRÉSENT.
Tombant. Étant
, PARFAIT
PABFAIT.
tombé.
PARTICIPE PASSÉ INVARIABLE.
Tombé; jém.tombée.
QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce que le verbe 'neutre? Que remarquez-vous sur le participe
Quel autre nom lui donne-t-on? passé des verbes neutres conjugués
Comment se conjuguent les temps avecêtre?
composés? Donnez le futur simple,
Quels sont les verbes neutres qui se — le futur
conjuguentavecêtre? passe, — le parfait du subjonctif, etc.,
du verbe tomber.
SECTION VII.
VERBES RÉFLÉCHIS.
144. Le verbe réfléchi est celui dont le sujet fait et
supporte l'action. Ex. : Il se frappe; — nous nous re-
pentons.
Ce verbe est appelé réfléchi, parce que l'action faite par le sujet
retombe aussitôt sur lui, s'y réfléchit..
On appelle aussi ces verbes verbes pronominaux; parce qu'ils se
conj uguent avec deux pronoms.
évanouie.
verb eâréfléchis
Les verbes régéch par nature ne peuvent se
conjuguer qu'avec deux pronoms: Je me repens;—elle;
s'est
147. Lesverbes employés comme réfléchis sont des
deux pronoms :
verbes actifs ou neutres gue l'on conjugue alors avec
Je me suis lavé; - elle s'est nui.
148. Les verbes réfléchis forment toujours leurs temps
composés avec l'auxiliaire être : Nous nous sommes re-
pentis; — elles se seront blâmées.
INDICATIF,
PRÉSENT. PARFAITINDÉFINI.
Jeme
te repens. Je me suis
t'es repenti.
i.
repent
Tu
Ilse
repen
repen
s.
t.
Tu
Il s'est repenti.
Nousnous repentons. Nous nous sommes repentis.
Vousvous repentez. Vous yous êtes repent is,
Ilsse repentent, Ilssesont repentis.
IMPARFAIT. PLUS-QIjE-PÀIIFÀIT.
Jemal repentais. Je m'étais repenti.
Tu te repentais, Tut'étais
Ils'était
repenti.
Ilse repentait. repent i.
Nousnous repentions, Nousnousétions repentis.
Vousvous repentiez. Vousyousétiez repentis.
Ilsse repentaient. Uss'étaiejit repentis.
PARFAIT LilÎFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Jeme
Tu te
Ilse
Nous nous
Vous vous
repentis.
repentis.
repentit.
repent îmés.
repent îtes.
Jemefus
Tutefus
Ilse fut repent
Nousnousfûmes
i.
repentis.
Vous vous fûtes
i.
repenti.
repent
repentis.
Ilsse repentirent. Ilsse furent repentis.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Jeme repentirai. Jemeserai repenti.
Tu te repentiras. Tuteseras repenti.
Ilse
Nous nous
repentira.
repentirons.
Ilsesera
Nous nous serons
i.
repent
repentis.
Vous vous
Ilsse
repent irez. Vous vous serez repentis.
repentiront. Ilsseseront repentis.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Jeme repentirais. Jemeserais repenti.
Tu te repentirais. Tu teserais repenti.
Ilse
Nousnous
repentirait. Il se serait repenti.
repentirions. Nous nous serions repentis.
Vousvous repentiriez, Vous vous seriez
Ilsse repentis
repentiraient. Ilsseseraient reDentis
IMPÉRATIF.
PRÉSENT.
PARFAIT.
Repens-toi.
Repentons-nous. (Inusité).
Repent ez-vous.
SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Que jeme repente. Que je me sois
PARFAIT.
Quetu te
Qu'ilse
repentes. Que tu te sois
repenti.
repenti.
repente. Qu'ilsesoit repenti.
Quenousnous repentions. Que nous nous soyons repentis.
Quevousvous repentiez. Quevous vous soyez repentis.
Qu'ilsse repentent. Qu'ilssesoient repentis.
IMPARFAIT.
PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je me repentisse. je
Que mefusse
tute repenti.
Que
Qu'il se repentisses.
repentît.
Que tu te fusses
Qu'ilsefût i.
repent
Quevousvous
Qu'ilsse
-
Que nous nous repent ission:s
repentissiez.
repentissent.
repenti,
Que nous n. fussions repentis.
Que vous v. fussiez Repentis.
Qu'ils se fussent repent is.
INFINITIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Se repent ir. S'être repenti.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Se repentant. S'étant repent i.
PARTICIPE PASSÉ VARIABLE.
Repenti; fém. repentie.
QUESTIONNAIRE.
SECTION VIII.
VERBES IMPERSONNELS.
SECTION IX,
VERBES IRRÉGULIERS ET VERBES DÉFECTÏFS.
1. — PREMIÈRE CONJUGAISON
verbes irréguliers :
157. La première conjugaison n'a proprement que deux
aller et envoyer.
Aller. — Ind. prés. je vais, tu vas, il va. nous allons, Vous allez,
ils vont; Imparf. j'allais, etc., nous allions; Parf. déf. j'allai, etc.,
nous allâmes, ils allèrent; Fut. j'irai, nous irons, vous irez, ils iront.
'— Cond. prés. j'irais, nous irions, vous iriez, ils iraient. — Impér.
va, allons, allez. — Subj. prés, que j'aille, etc.; que nous allions,
que vous alliez, qu'ils aillent; Imparf. que j'allasse, etc.; que nous
-
allassions, etc. Part. allant, allé.
Envoyer: — Ind. prés. j'envoie, il envoie, nous envoyons, ils en-
-
voient; Parf. déf. j'envoyai; Fut. j'enverrai. Condit. j'enverrais.
158.
: :
Bénir a deux participes, béni, bénie, et bénit, bénite ce der-
nier usité seulement quand il s'agit des choses religieuses pain bénit,
eaubénite.
Fleurir a deux formes, l'une régulière, fleurissais, fleurissant;
l'autre irrégulière, florissais, florissant.
Florissais, jlorissant sont un reste de l'ancien verbe florir.
:
Haïr fait à l'ïnd. prés. sans tréma je hais, tu hais, il hait.
158 bis. Nous avons vu (S 126) qu'il y a deux conju-
:
gaisonsrégulières en ir l'une (composée de plus de trois
cents verbes), qui intercale iss entre le radical et la ter-
minaison (finissais); l'autre (composée seulement d'une
vingtaine de verbes), qui se borne à ajouter directement
au radical la terminaison simple (je sentais) Nous avons
laissé celle-ci de côté dans l'étude des conjugaisons régu-
lières; nous étudierons ici en détail chacun des verbes
qui la composent.
Acquérir. — Ind. prés, j'acquiers, il acquiert,nous acquérons,
ils acquièrent; ImpaTr. j'acquérais, etc., nous acquérions; Parf. déf.
j'acquis, etc., nous acquîmes; Fut. j'acquerrai, nous acquerrons,
ils acquerront. — Cond. prés. j'acquerrais, etc.,nous acquerrions.—
acquièrent; Imparf. que j'acquisse, que nous acquissions. PaTt.
acquérant, acquis.
-
Subj. prés, que j'acquière, qu'il acquière, que nous acquérions, qu'ils
—
tmpér.
Parf. ;
faillais, tufaillais, il faillait, nous faillions, vous failliez, ils faillaient;
déf. je faillis, etc. nous faillîmes, etc Fut. je faudrai, etc.
faille, faillez. — Subj. prés. que je faille, etc., que nous
faillions; Part. faillant, failli.
:
Les trois premières personnes du singulier, je faux, tu faux, il faut, sont
presque tombées en désuétude on les retrouve cependant dans la locution:
le coeur me faut (me manque).
Férir (frapper) n'a conservé que le participe féru.
Il est resté dans l'expression sans coup férir: « d'Harcourt prit Turin sans
coup férir. »
Fuir. — Ind. prés. je fuis, tu fuis, il fuit, nous fuyons, vous fuyez,
* ils fuient; Imparf. je fuyais, etc., nous fuyions, etc.; Parf. déf. je
fuis, etc., nous fuîmes, etc.; Fut. je fuirai, etc. — Cond. prés. je fui-
j
-
rais, etc. Impér. fuis, fuyons, fuyez. — Subj. prés. que je fuie, etc.,
que nous fuyions, qu'ils fuient; Imparf. que je fuisse, etc., que nous
-:
fuissions, etc. — Part. fuyant, fui.
Gésir (être couché). Ce verbe n'est plus en usage à l'infinitif;
on emploie seulement il gît, nous gisons, ils gisent; il gisait;
gisant.
Ci-git veut donc dire — ici est coucM.
Mentir. Ind. prés, je mens, etc., nous mentons, etc. Imparf.
— ;
-
je mentais, etc.;Parf. déf. je mentis, etc., nous mentîmes, etc.; Fut.
je mentirai, etc. Cond. prés, je mentirais, été. — lmpér. mens,
mentons, mentez. — Subj. prés. que je mente, etc., que nous then-
-
tions, etc.; Imparf. que je mentisse, etc. Part. mentant, menti.
Mourir. — Ind. prés, je meurs, il meurt, nous mourons, ils meu-
rent; ImpaTf. je mourais, etc., nous mourions; etc.; Parf. déf. je
mourus, etc., nous mourûmes, etc.; Fut. je mourrai, etc.; nous
mourrons, etc. — Cond. près, je mourrais, été., nous mourrions, etc.
Impér. Subj. prés., que je meure, etc.; que nous
— meurs, etc. —
-
mourions, qu'ils meurent; Itnparf. que je mourusse. Part., mou-
rant, mort.
Pour le futur mourrai, voy. Acquérir.
Offrir. — Ind. prés. j'offre, etc., nous offrons, etc.; Imparf. j'of-
frais, etc.; Parf. drf. j'offris, etc., nous offrîmes, etc. — Fut. j'offri-
rai, etc. — Cond. prés, j'offrirais. — Impér. offre, offrons, offrez. —
Subj prés, quej'offre, etc., que nous offrions; Imparf. que j'offrisse.
— Pari, offrant, offert.
Ouïr (entendre). — Ce verbe n'est usité qu'à l'infin.prés. ouïr; au
à
part. passé ouï; au parf. déf. j'ouïs, tu ouïs, etc.; l'imparf. du
subj. que j'ouïsse, que tu duïssos, etc.
Le participe passé subsiste dans la langue judiciaire: ouïe la lecture de
l'arrêt, c'est-à-dire la lecture de l'arrêt entendue.
Ouvrir. — Voy. Offrir.
Partir. — Voy. Mentir.
le sens de sauter, fait au futur je saillirai; dans le
Saillir, dans
:
sens de s'avancer en dehors, être en saillie, il fait il saillera.
Sentir. — Voy. Mentir.
Sortir.
— Voy. Mentir.
Souffrir. — Voy. Offrir,
;
Tenir. — Ind. prés. je tiens, tu tiens, il tient, nous tenons, vous
tenez, ils tiennent; Imparf. je tenais, etc. nous tenions; Parf. déf.
je tins, tu tins, il tint, nous tînmes, vous tîntes, ils tinrent; Fut.
je tiendrai, etc. — Condit. je tiendrais, etc. — Subj. prés. que je
tienne, qu'il tienne, que nous tenions, qu'ils tiennent; Imparf. que je
tinsse, qu'il tint, que nous tinssions, qu'ils tinssent; Part, tenant,
tenu.
;
Tressaillir. — Ind. prés. je tressaille, tu tressailles, il tressaille,
nous tressaillons, vous tressaillez, ils tressaillent lmpaTf. je tres-
saillais, etc., nous tressaillions, etc.; Prétérit, je tressaillis, etc.;
nous tressaillîmes, etc.; Fut. je tres-aillirai, etc.; nous tressailli-
rions, etc.; — Cond. prés je tressaillirais, etc.; nous tressaillirions,
etc.; — Itnpér. tressaille, tressaillons, tressaillez. — Subj. prés, que
je tressaille, etc.; que nous tressaillions, etc.; Impar f. que je tres-
saillissel etc.; que nous tressaillissions, etc.— Part. tressaillait,
tressailli.
Venir. — Voy. Tenir.
;
Vêtir. — Indic. prés. je vêls, tu vêts, il vêt, nous vêtons, vous vê-
tez, ils vêtent Imparf. je vêtais, etc., nous vêtions, etc.; Prétérit.
-
je vêtis, etc.; nous vêtîmes, etc.; Fut. je vêtirai, etc.; nous vêtirons,
etc. Cond prés, je vêtirais, etc. ; nous vêtirions, etc. — Impér.
vêts, vêtons, vêtez. — Subj. prés. que je vête, etc. que nousvêtions,
etc. Imparf. que je vêtisse. — Part, vêtant, vêtu.
::
159. On peut diviser les verbes irréguliers de la
deuxième conjugaison (imparfait ais sentir, sentais) en
trois classes d'après leur parfait défini la lre classe a
le parfait enis (dormir, je dormis) ; la 2e classe a le par-
fait en us (courir, je courus); la 3e classe forme son par-
fait à l'aide du radical du verbe (tenir, je tins).
; ;
Asseoir. — Ind. prés. j'assieds, il assied, nous asseyons, vous
asseyez, ils asseyent Imparf. j'asseyais, etc. nous asseyions; Parf.
: : -
déf. j'assis, etc., nous assîmes, etc.; Fut. j'assiérai, etc., nous assié-
rons (on dit aussi j'asseyerai, etc., nous asseyerons, etc.). Cond.
prés, j'assiérais, etc., nous assiérions, etc. (on dit aussi j'asseyerais,
-
nous asseyerions,etc.) — Subj. prés. que j'asseye, etc., que nous as-
seyions, qu'ils asseyent; Imparf. que j'assisse. Part. asseyant,
assis.
Ceverbe se conjugue aussi de la manière suivante*. Ind. prés, j'assois.
nous assoyons, ils assoient;Imparf. j'assoyais, etc.
Choir (tomber). — Ce verbe ne s'emploie qu'à l'infinitif et dans
un petit nombre de cas.
L'ancienne langue le conjuguait en entier (chois, chéais, cherrai, chus,
chéant, chu). Le dix-septième
« Tirez la chevillette et
la siècle employait encore le futur cherrai :
bobinette cherm - (Perrault), Le participe passé
chu, chute (tombée), a donné le substantif la chute, comme les participes
Iffltrée, revue, battue ont donné les substantifs une entrée, une revue, une
battue.
Déchoir. — Ind. prés. je déchois, nous déchoyons, ils déchoient;
Imparf. déchoyais; Parf. déf. je déchus, etc., nous déchûmes, etc.;
-
Fut. je décherrai, nous décherrons. Subj.prés.que je déchoie,
etc., que nous déchoyions, qu'ils déchoient; Imparf. que je dé-
-
chusse, etc., que nous déchussions, etc. Part. passé déchu. Point
de part. prés.
Échoir. — Ce verbe se conjugue sur déchoir. Il n'est usité qu'au
;
part. prés. éehéant; au part. pass. échu; à la 3e personne du prés.
de l'indic. il échoit; au parf. déf. j'échus au fut. j'écherrai;aucond.
prés. j'écherrais ; à l'imparf. du subj. que j'échusse.
Du partie. échéant est venu le substantif échéance, comme vengeant, sur-
veillant ont formé vengeance, surveillance.
; - ;
Falloir. — Ind. prés. il faut Imparf. il fallait Parf. déf. il
fallut: Parf. indéf. il a fallu; Fut. il faudra. Cond. prés. il fau-
- -
drait. Sitbj. prés, qu'il faille; Imparf. qu'il fallût. Part. fallu.
:
vent Imparf. je mouvais ;
Mouvoir. — Ind. prés, je meus, il meut, nous mouvons, ils meu-
Parf. déf. je mus, etc., nous mûmes, etc.
Fllt. je mouvrai, etc., nous mouvrons, etc.-
;
Cond. prés. je mouvrais,
etc., nous mouvrions, etc. — Subj. prés. que je meuve, etc., qu'ils
meuvent; Imparf. que je musse. — Part. mouvant, mû.
pleuve
il -
Pleuvoir. — Indic. prés. il pleut; Imparf. il pleuvait, Parf. déf. il
;
plut; Fat. pleuvra. Cond. prés. il pleuvrait. — Subj. prés. qu'il
Imparf. qu'il plût. — Part. pleuvant, plu.
Pouvoir. — Ind. prés. je peux ou je puis, tu peux, il peut, nous
;
pouvons, ils peuvent; Imparf. je pouvais; Parf. déf. je pus, etc.,
nous pûmes, etc. Fut. je pourrai, etc., nous pourrons, etc. — Cond.
;
prés. je pourrais, etc., nous pourrions, etc. — Impér. inusité. —
Subj. prés. que je puisse, etc., que nous puissions, etc. Imparf.
'que je pusse. — Part. pouvant, pu.
Savoir. — Ind. prés. je sais, il sait, nous savons, ils savent;
Imparf. je savais; Parf. déf. je sus, etc., nous sûmes, etc. Fut. je
;
saurai, etc., nous saurons, etc. — Cond. prés. je saurais, etc., nous
saurions, etc. Impér. sache, sachons, sachez. - Subj. prés. que je
-
sache, etc., que nous sachions, etc.; Imparf. que je susse. Part. sa-
chant, su.
De même que recjvoir, devoir font recevrai, devrai, les verbes savoir,
avoir, sont devenus en vieux français savrai, avrai, qui ont plus tard
changé le v en u, d'où saurai, aurai.
Seoir. — Ce verbe, dans le sens d'être assis, n'est plus en usage.
On l'emploie quelquefois au participe présent séant, et au participe
passé sis, sise. Dans le sens d'être convenable, il s'emploie encore à
:-
certains temps et toujours à la troisième personne du singulier ou du
pluriel il sied, ils siéent, il seyait, il siéra.
Valoir. Ind. prés. je vaux, il vaut, nous valons, ils valent;
Imparf. je valais; Parf. déf. je valus, etc., nous valûmes, etc.; Fut.
je vaudrai, etc., nous vaudrons, etc. — Cond. prés. je
vaudrais, etc.,
-
nous vaudrions, etc. Imper. vaux, valons, valez. — Subj. prés. que
je vaille, etc., que nous valions, qu'ils vaillent; Imparf. que je va-
lusse. — Part. prés. valant, valu.
-
Voir Ind. prés. je vois, il voit, nous voyons, ils voient; Imparf.
je voyais, etc., nous voyions, etc.; Parf. déf. je vis, etc., nousvî-
mes, etc.; Fut. je verrai, etc., nous verrons, etc.; Cond, prés. je
verrais, etc., nous verrions, etc. — Subj. prés. que je voie, etc., que
nous voyions, etc.; Imparf. que je visse.- Part. voyant, vu.
Voir fait au futur je verrai (et non je voirai), comme échoir, déchoir, as-
seoir font j'écherrai, je décherrai, j'assiérai.
Vouloir. — Ind. prés. je veux, il veut, nous voulons, ils veulent;
ImpaTf. je voulais; Parf. déf. je voulus, etc., nous voulûmes, etc.;
-
Fut. je voudrai, etc., nous voudrons, etc.— Cond. prés. je voudrais,
etc., nous voudrions, etc. Imper, veux, veuillons, veuillez.- Subj.
-
prés, que je veuille, etc., que nous voulions, qu'ils veuillent; Imparf.
que je voulusse. Part. voulant, voulu.
161. On peut diviser les verbes irréguliers de la troi-
:
sième conjugaison en deux classes d'après la forme du
parfait détini la lreclasse a le parfait en us (je valus,
je reçus, je sus) ; la 2e classe a le parfait en is (je vis,
j'assis)
4. - QUATRIÈME CONJUGAISON: re.
irréguliers de la conjugaison en re
162. Les verbes
sont les suivants :
Absoudre. — Verbe défectif, n'a ni parf. déf. ni imparf. du subj.
Il fait au part. passé absous, absoute; pour le reste de la conjugai
son voy. résoudre.
-
boivent; ;
Boire. — Ind. prés. je bois, il boit, nous buvons, vous buvez, ils
Imparf. je buvais Parf. déf. je bus, etc., nous bûmes, etc.
Impér. bois, buvons, buvez. — Subj. prés. que je boive, etc., que
nous buvions, que vous buviez, qu'ils boivent; Imparf. que je busse.
-Braire.
Part. buvant, bu.
— Ce verbe ne s'emploie (dit l'Académie) qu'à l'infinitif,
:
et aux troisièmes personnes de l'indicatif, du futur et du condition-
nel braire, il brait, ils braient, il braira, ils brairont, il brairait, ils
brairaient.
Braire avait dans notre ancienne langue le sens général de crier, s'appli-
quant aussi bien à l'homme qu'aux animaux, et c'est tardivement que ce
sens s'est limité au cri de l'âne.
:
Bruire. — Ce verbe n'a que les formes suivantes bruire, il bruit,
il bruyait, ils bruyaient. Bruyant (formé de bruire, comme fuyant de
fuir) est plutôt aujourd'hui un adjectif qu'un participe présent.
Clore. — Ce verbe n'a que le part. pass. clos; les trois personnes
; ;
du singulier du prés. de l'ind. je clos, tu clos, il clôt; le fut. je
clôrai, etc. le cond. prés. je clorais, etc. l'impér. sing. clos, et les
temps composés.
-
Conclure. Ind. prés. je conclus, nous concluons; Imparf. je
;
concluais, nous_ concluions Parf. déf. je conclus, nous conclûmes;
Fut. je conclurai. — Cond. prés. je conclurais. — Impér. conclus,
concluons, concluez. — Subj. prés. que je conclue, etc., que nous
concluions, qu'ils concluent; Imparf. que je conclusse, etc., que
nous conclussions, etc. — Part. concluant, conclu.
Conduire. — Voyez Nuire.
Confire. — Ind. prés. je confis, nous confisons; Imparf. je con-
,;
sais, etc nous confisions, etc.; Parf. déf. je confis, etc., nous con-
fîmes, etc. Fut. je confirai, etc., nous confirons, etc. — Cond.
prés. je confirais, etc., nous confirions, etc. — lmpér. confis, confi-
sons, confisez.-Subj. prés. que je confise, etc., que nous confisions.
etc.; Imparf. inusité. Part. confisant, confit.
—
Connaître. — Ind. prés. je connais, tu connais, il connaît, nous
;
connaissons, vous connaissez, ils connaissent; Imparr. je connaissais,
etc., nous connaissions, etc. Parf. déf. je connus, etc., nous connû-
mes, etc.; Fut. je connaîtrai, etc., nous connaîtrons, etc. — Cond.
prés. je connaîtrais, etc., nous connaîtrions, etc. — Impér. connais,
-
connaissons, connaissez. Stibj.prés. que je connaisse, etc., que nous
connaissions, etc.; Imparf.que je connusse, etc., que nous connus-
sions, etc. — Part. connaissant, connu.
;
Coudre. — Ind. prés. je couds, tu couds, il coud, nous cousons,
vous cousez, ils cousent Imparf. je cousais, etc., nous cousions, etc.;
Parf. déf. je cousis, etc., nous cousîmes, etc.: Fut. je coudrai, etc.,
nous coudrons, etc. — Cond. prés. je coudrais, etc., nous coudrions,
;
etc. — Impér. couds, cousons, causez. — Subj. prés. que je couse,
que nous cousions, etc. Imparf. que je cousisse, etc., que nous cou-
sissions, etc. — Part. cousant, cousu.
-
Craindre. Ind. prés. je crains, tu crains, il craint, nous crai-
gnons, vous craignez, ils craignent; Imparf. je craignais, etc., nous
craignions, etc.; Parf. déf. je craignis, etc., nous craignîmes, etc.;
Fut. je craindrai, etc., nous craindrons, etc. — Cond. prés, je crain-
drais, etc., nous craindrions, etc. — Impér. crains, craignons, crai-
-
gnez. Subj. prés. que je craigne, etc., que nous craignions, etc.;
Imparf. que je craignisse, etc., que nous craignissions, etc. — Part.
craignant, crain'
*
Croire. — Ind:prés, je crois, tu crois, il croit, nous croyons, vous
croyez, ils croient; Imparf. je croyais, etc., nous croyions, etc.;
;
Parf. déf. je crus, etc., nous crûmes, etc. Fut. je croirai, etc., nous
croirons, etc. — Cond. prés, je croirais, etc., nous croirions, etc. —
Impér. crois, croyons, croyez. — Subj. prés. que je ctoie, etc., que
nous croyions, que vous croyiez, qu'ils croient; Imparf. que je
crusse, etc., que nous crussions, etc. — Part. croyant, cru.
-
Croître. Ind.prés. je croîs, tu croîs, il croît, nous croissons,
;
vous croissez, ils croissent; Imparf., je croissais, etc., nous crois-
sions, etc. Parf. déf. je crûs, etc., nous crûmes, etc.; Fut. je croî-
trai, etc.,nous croîtrons, etc. — Cond. prés. je croîtrais, etc., nous
croîtrions, etc. — Impér. croîs, croissons, croissez. — Subj. prés.
;
que je croisse, etc., que nous croissions, etc. Tmparr., que je crûsse,
etc., que nous crûssions, etc. — Part., croissant, crû.
Dire. — Ind. prés. je dis, tu dis, il dit, nous disons, vous dites,
ils disent; Imparf. je disais, etc., nous disions, etc.; Parf. déf. je
dis, etc., nous dîmes, etc.; Fut. je dirai, etc., nous dirons, etc. —
;
Cond. prés, je dirais, etc., nous dirions, etc. — Impér. dis, disons,
dites. — Subi. prés, que je dise, etc., que nous disions, etc. Imparf.
:
que je disse, etc., que nous dissions, etc. — Part, disant, dit.
Éclore. Ce verbe n'a que les formes suivantes Ind. prés. il
—
éclôt, ils éclosent; Fut. il éclôra, ils écloront. — Cond prés, il éciô-
rait, ils éclôraient. — Subj. prés. qu'il éclose, qu'ils éclosent.—
Part. pass. éclos.
Écrire. Ind. prés. j'écris, tu écris, il écrit, nous écrivons, vous
écrivez, ils—écrivent, Imparf. j'écrivais, etc., nous écrivions,
; @
Parf. déf. j'écrivis, etc., nous écrivîmes, etc. Fut. j'écrirai, etc.,
;
etc.
nous écrirons,
, etc. — Cond. prés. j'écrirais, etc., nous écririons, etc.
que nous écrivions,
@ ;
— Impér. écris, écrivons, écrivez. — Subj. prés, que j'écrive, etc.,
etc. Imparf. que j'écrivisse, que nous écrivis-
sions, etc. — Part. écrivant, écrit.
Faire. — Ind. prés. je fais, tu fais, il fait, nous faisons, vous
-
faites, ils font; Imparf. je faisais, etc., nous faisions, etc.; Parf. déf.
je fis, nous fîmes, Fut. je ferai, etc., nous ferons, etc. Cond. prés.
je ferais, nous ferions. — Impér. fais, faisons, faites. — Subj. prés.
que je fasse, etc., que nous fassions, etc.; Imparf., que je fisse, etc.,
que nous fissions, etc. — Part. faisant, fait.
Frire. — Ce verbe, outre le prés. de l'inr., a aussi les trois person-
; ;
nes du sing. du prés. de l'ind. je fris, tu fris, il frit; le fut. je fri-
;
rai, etc. le cond. prés, je frirais, etc. la seconde pers. du sing.
de Vimp. fris le part. passé frit, frite. On supplée aux temps qui
manquent en plaçant le verbe faire devant l'infinitiffrire : nous fai-
sons frire, vous faites frire.
Joindre. — Voyez Craindre.
Lire. — Ind. prés. je lis, tu lis, nous lisons, vous lisez, ils lisent;
Imparf. je lisais, etc., nous lisions, etc. ; Parf. déf. je lus,etc., nous
lûmes, etc.; Fut. je lirai, etc., nous lirons, etc. — Cond. prés. je
lirais, etc., nous lirions, etc. — Impér. lis, lisons, lisez. — Subj. prés.
que je lise, etc., que nous lisions, etc. ; Imparf. que je lusse, etc., que
nous lussions, etc. — Part. lisant, lu.
Luire. — Ce verbe et son composé Reluire, font au part,
passé lui, relui. Ils n'ont ni parf. déf., ni impérat., ni impar. du
subj.
Mettre. Ind. pr4. je mets, tu mets, il met, nous mettons, vous
—
;
mettez, ils mettent; Imparf. je mettais, etc., nous mettions, etc.;
Parf. déf. je mis, etc., nous mimes, etc. Fut. je mettrai, etc., nous
mettrons, etc. — Cond. prés. je mettrais, etc., nous mettrions, etc.
-Impér. mets, mettons, mettez. — Subj.prés. que je mette, etc.,
que nous mettions, etc. ; ImpaTf. que je misse, etc., que nous mis-
sions, etc. — Port. mettant, mis.
Moudre. — Ind. prés. je mouds, tu mouds, il moud, nous mou-
lons, vous moulez, ils moulent; Imparr. je moulais, etc., nous mou-
;
lions, etc. Parf. déf. je moulus, etc., nous moulûmes, etc.; Fut. je
moudrai, etc., nous moudrons, etc. — Cond. prés. je moudrais, etc.,
;
nous moudrions, etc. — Impér. mouds, moulons, moulez. — Subj.
prés. que je moule, etc., que nous moulions, etc. Imparf. que je
moulusse, etc. — Part. moulant, moulu.
-
Naître. Ind.prés. j nais,tu nais, ilnaît, nous naissons, vousnais-
sez, ils naissent; Imparr. je naissais, etc., nous naissions, etc. ; Parf.
déf. je naquis, etc., nous naquîmes, etc.; Fut. je naîtrai, etc., nous
naîtrons, etc. — Cond. prés. je naîtrais, etc., nous naîtrions, etc. —
Impér. nais, naissons, naissez. — Subj. prés. que je naisse, etc.,
que nous naissions, etc.; Imparf. que je naquisse, que nous naquis-
sions, etc. — Part. naissant, né.
;
Prendre. — Ind. prés. je prends, tu prends, il prend, nous pre-
; ;
nons, vous prenez, ils prennent Imparf. je prenais, etc., nous pre-
nions Parf. déf. je pris, etc., nous prîmes, etc. Fut. je prendrai,
etc., nous prendrons, etc. — Cond. prés. je prendrais, etc., nous
prendrions, etc. - Impér. prends, prenons, prenez. — Subj. prés.
que je prenne, etc., que nous prenions, que vous preniez, qu'ils pren-
nent; lmparf. que je prisse, etc., que nous prissions, etc. — Part.
prenant, pris.
Résoudre. Ind. prés, je résous, tu résous, il résout, nous ré-
—
;
solvons, vous résolvez, ils résolvent; Imparf. je résolvais, etc., nous
résolvions, etc. ; Parf. déf. je résolus, nous résolûmes, etc Fut. je
résoudrai, etc., nous résoudrons, etc. — Cond. prés. je résoudrais,
etc., nous résoudrions, etc. — Impér. résous, résolvons, résolvez.
— Subj. prés. que je résolve, etc., que nous résolvions, etc.; Im-
parf. que je résolusse, etc., que nous résolussions, etc. — Part.
résolvant, résolu ou résous (on dit encore brouillard résous enpluie).
-
Rire. Ind. prés. je ris, tu ris, il rit, nous rions, vous riez, ils
rient; Imparf. je riais, etc., nous riions, etc. ; Parf. déf. je ris, etc.,
nous rîmes, etc.; Fut. je rirai, etc., nous rirons, etc. — Cond. prés.
je rirais, etc., nous ririons, etc. — Impér. ris, rions, riez. — Subj.
prés, que je rie, que tu ries, qu'il rie, que nous riions, que vous
riiez, qu'ils rient; Imparf. que je risse, etc., que nous rissions, etc.
- Part. riant, ri.
Suivre. — Ind. prés. je suis, tu suis, il suit, nous suivons, vous
suivez, ils suivent; Imparf. je suivais, etc.; Parf. déf.je suivis,
-
nous suivîmes, etc.; Fut. je suivrai, etc. Gond. prés. je suivrais,
etc.;
etc. — Impér. suis, suivons, suivez. — Subj. prés. que je suive,
Imparf. que je suivisse, etc., que nous suivissions, etc. —
Part, suivant, suivi.
Taire. — Voyez Plaire.
-
ils traient; Imparf. je
Traire. Ind. prés, je trais,
;
il trait, nous trayons, vous trayez,
- trairions, etc.-Impér.
trayais, etc., nous trayions, etc. Fut. je
trairai, etc. Cond. je trairais, etc., nous
trais, trayons, trayez — Subj. prés. que je traie, etc., que nous
trayions, que vous trayiez, qu'ils traient. — Part. trayant, trait. —
Ce verbe n'a point de parf. déf. ni d'imparf. du subjonctif.
Vaincre. — Ind. prés. je vaincs, tu vaincs, il vainc, nous vain-
quons, ils vainquent; Imparf. je vainquais, etc., nous vainquions,
Parf. déf. je vainquis, etc., nous vainquîmes; Fut. je vaincrai, etc.,
nous vaincrons, etc. — Cond. prés. je vaincrais, etc., nous vain-
-
crions, etc. — lmpér. vaincs, vainquons, vainquez. Subj. prés.
que je vainque, etc., que nous vainquions, etc.; ImpaTf. que je
vainquisse, etc., que nous vainquissions, etc.; Part. vainquent,
vaincu.
Vivre. — Ind. prés. je vis, tu vis, il vit, nous vivons, vous vivez,
ils vivent; ImpaTf. je vivais, etc., nous vivions, etc. Parf. déf. je
vécus, etc., nous vécûmes, etc.; Fut. je vivrai, etc., nous vivrons,
etc. — Cond. prés, je vivrais, etc., nous vivrions, etc. — Tmpér. vis,
vivons, vivez. — Subj. prés. que je vive, etc., que nous vivions, etc.;
Imp. que je vécusse, etc., que nous vécussions, etc. — Part. vi-
vant, vécu.
163. On peut diviser les verbes irréguliers de la qua-
trième conjugaison en deux classes d'après la forme du
parfait déhni. La première classe a le parfait défini en
is (craindre, je craignis), la deuxième classe a le parfait
défini en us [connaître, je connus),
QUESTIONNAIRE.
SECTION X.
:
164. Le français forme des verbes tantôt en faisant
précéder le verbe, soit d'un nom maintenir (proprement
tenir avec la main)- — soit d'un adverbe ma/traiter :
:
(traiter mal) ; tantôt en faisant précéder le verbe d'un
préfixe défaire (dé et faire), surmonter (suretmonter).
sens de dépréciation :
suffixes diminutifs ot, on, asse qui ajoutent aux mots un
cligner, clignoter trembler,
trembloter; chanter, chantonner; griffer, griffonner;
;
êver, rêvasser.
:
169. Quand un verbe a deux sujets du singulier, il se
met au pluriel Paul et Marie lisent.
170. Si les sujets sont de différentes personnes, le
verbe se met à la première personne, s'il y en a une
vous, lui etmoi, nous sommes heureux. n'y a pas -S'il: :
lui, vous êtes
t
sages..
>.depremière personne, il se met à la seconde vous et
QUESTIONNAIRE.
:
Le participe présent est verbe quand il marque l'ac-
tion; alors il est invariable Il est doux de voir des
fants aimant; leur mère et lui obéissant avec empres- en-
scment.
Le participe présent est adjectif quand il exprime
:
la qualité d'une personne ou d'une chose; alors il est
variable Ces enfantssont aimants et obéissants.
QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce que le participe? Dans quel cas est-il variable?
Que signifie cé mot? Quelle est la règle d'accord du
Combien y a-t-il de sortes de par- participe présent employé
ticipes? adjectif? comme
Dans quel cas le participe présent Quelle est la règle d'accord du par-
est-il invariable? ticipe passé?
CHAPITRE VII.
DE L'ADVERBE.
Ces adverbes sont composés d'un seul mot, comme hier, lors,
quand, puis — ou de deux mots, comme longtemps (de long et de
temps), aussitôt (de aussi et de tôt), ensuite (de en et de suite.)
179. Les adverbes de manière se forment à l'aide d'un
adjectif féminin auquel on joint la terminaison ment Il
mourut courageusement (c'est-à-dire d'une manière
courageuse); il vécut sagement (c'est-à-dire d'une ma-
:
nière sage).
-
Les adjectifs terminés en ent, ant, font leurs adverbes en emment,
amment: prudent, prudemment, obligeant, obligeamment.
180. Le français forme encore des adverbes de manière
en employant dans certains cas Yadjectifsimple
juste, voir clair, parler bas, etc.
: chanter
Oui était oïl dans le vieux français (voy. Introduction, page 3).
Cet oïl avait pour correspondant nvnil (non) devenu en français
moderne nenni, comme oïl est devenu oui.
185. Les principaux adverbes de négation sont non,
ne, pas, point, goutte, personne, rien. Ex. : Non, je ne
veux pas.
Nous n'avons réellement en français que deUx adverbes de néga-
tion, non etne; les autres mots, tels que pas, point, goutte, etc. ne
sont que des substantifs (un pas, un point, une goutte) empldyés
adverbialement, comme termes de comparaison.
Chacun sait que, pour donner plus de force à l'expression de nos
jugements, nous les accompagnons volontiers d'une comparaison (pau-
vre comme Job, fort comme un lion, féroce comce un tigre, etc.), ou
d'une estimation (cet objet ne vaut pas un sou). De même, pas,
point, etc.,lurent employés à l'origine d'une manière sensible, c'est-à-
dire placés dans une comparaison où ils avaient une valeur propre: je
ne marche pas (c'est-à-dire je ne fais pas un pas), — je ne vois point,
(je ne vois pas même un point), — je ne bois goutte (je ne bois pas
line goutte).
186. Les principaux
:
adverbes de doute sont peut-
être, probablement. Ex. Il sera probablement ici
demain.
Peut-être est une ellipse pour cela peut être, ce qui nous explique
pourquoi i'on peut tnettre que après cet adverbe. (Peut-être que je
viendrai, c'est-à-dire cela peut être que je, etc.)
187. On appelle locution
mots équivalant à un adverbe :adverbiale une réunion de
tels sont à l'envi, au delà,
en deçà, tout à fait, point du tout, etc.
QUESTIONNAIRE.
CHAPITRE VIII.
DE LA PRÉPOSITION.
grave :
verbe avoir; à, préposition, est marqué d'un accent
Il monte à cheval; — a, verbe, n'a pas d'accent:
Il a un livre.
2° Dès, préposition, prend un accent grave
d'accent :
Il se
lève dès l'aurore; — des, articlecontracté, n'a point
Les feuilles des arbres.
:
SECTION I.
FORMATION DES PRÉPOSITIONS SIMPLES.
:
Ces mots sont composés des adverbes ci et là, et de voi, ancien im-
pératif du verbe voir. Voici le loup signifie donc proprement voyez
4° Des
vu. Ex. : Altendu
:
ici le loup, ou le loup est ici, voyez-le.
participes passés attendu, excepté, passé,
sa faiblesse; excepté cette femme, etc.
Il faut y ajouter hormis, qui était dans le vieux français hor-mis,
:
c'est-à-dire mis hors. Dans cette locution, le participe mis était va-
riable; on disait au treizième siècle « Cet homme a perdu tous ses
enfants, hors mise sa fille. » Au quinzième siècle, le participe mis
s'est soudé à l'adverbe hors, et la locution hors mis est devenue à son
tour une préposition. 1
i
1
5° Des participes présents :
durant, pendant, sui-
vant, touchant (part. présents des verbes durer, pen-
dre, etc.). Ex. Durant le jour; — pendant le procès;
:
c'est-à-dire lejour durant, leprocès étant pendant.
SECTION II.
FORMATION DES LOCUTIONS PRÉPOSITIVES.
;
REMARQUE. Vis-à-vis est formé du vieux substantif français vit
(visage) cette locution équivaut donc à face à face. On retrouve en-
core ce vieux motvis dans le dérivévisière (la visière était à l'origine
la partie du casque servant à protéger le vis, le visage).
QUESTIONNAIRE.
CHAPITRE IX.
DE LA CONJONCTION.
193. La conjonction est un mot invariable qui sert à
;
réunir deux mots ou deux membres de phrase. Ex. :
-
Pierre et Paul sont frères aimons Dieu puisqu'il est
bon. Et, puisque, sont des conjonctions.
Conjonction vient du latin conjunctionem (union).
194. Les conjonctions formées d'un seul mot comme
et, ou, ni,mais, sont dites conjonctionssimples. Les
ebnjonctions formées, de deux ou de plusieurs mots,
comme tandis que, bien que, parce que, sont dites lo-
cutions conjonctives.
195. Les principales conjonctions simples sont: car,
comme, donc, et, quand, que, mais7 nib or, si, qui ne
sont réellement formées que d'un seul mot.
Il faut y joindre les conjonctions telles que cependant, lorsque
néanttlOins, plutôt, puisque, qui s'écrivaient autrefois en deux mots
(ce-pendant, lors-que, néant-moins, plus-tôt, puis-que), mais que
l'orthographe moderne a réunis en un seul. Toutefois lorsque est en-
core séparable dans certaines locutions telles que: «Lorà même qu'il
: »
irait, je n'irais pas. — Ce pendant signifie littéralement pendant
cela «nous travaillons, et cependant la nuit vient.»
QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce
quela
Qu'est-ceque la conjonction?
coMJOttc/ton? Dans quel cas où esl-il adverbe? —
Qu'est-ce que les conjonctions sim- conjonction?
¡des? — les locutions conjonctives? Dans quel cas si est-ii adverbe?; —
Dans quel cas que est-il adverbe? cottjûncttoh ?
CHAPITRE X.
DE L'INTERJECTION.
encourager:Allons!
l'aversion
Ah! eh! oh!
Fi! fi donc!
Pour
Pour appeler: Holà! hé!
çà! courage!
QUESTIONNAIRE.
?
Qu'est-ce que Interjection Comment sont formées les interjec-
Citez les principales interjections? tions?
LIVRE 111.
SYNTAXE.
:
sée sans faire ce qu'on appelle une proposition. Toute
proposition renferme trois termes le sujet, le verbe,
l'attribut. Quand nous disons, par exemple, l'homme
est bon, nous attribuons à l'être appelé homme la qua-
lité de bon; nous affirmons que l homme possède cette
qualité. Le mot bon, qui désigne la qualité que nous
attribuons à l'homme, est dit pour cette raison attribut;
le mot est, qui nous sert à affirmer que cettp 1 quaUté
qualité
de bon existe dans l'homme, est dit verbe; pnfin
me, dont nous avons affirmé qu'il possédait la qualité
marquée par'l'attribut, est appelé sujet.
Ainsi le sujet de la proposition est ce dont on affirme
quelque chose, le verbe est le mot qui marque cette affir-
mation, et l'attribut est ce que l'on affirme exister dans
le sujet.
Dans toute proposition, le verbe et l'attribut s'accordent avec
le sujet, c'est-à-dire qu ils prennent le nombre, le genre ou la per-
sonne du sujet auquel ils se rapportent. Quand nous disons t'herbe
est verte, est est à la troisième personne du singulier et verte au fémi-
minin du même nombre, parce queles deux mots estet vertese rap-
portent à un même objet, l'herbe, qui est du genre féminin et du
singulier. Si l'on compare la proposition à une petite troupe de sol-
dats, on peut dire que le sujet en est le chef, et que le verbe et l'at-
tribut reconnaissent son autorité et portent un costume à ses cou-
leurs. Nous devons donc commencer la syntaxe par l'étude des règles
suivant lesquelles a lieu cet accord des différents mots entre eux,
quand on veut les réunir pour en former une proposition.
:
Quand nous disons l'herbe est verte, le mot herbe n'inqique en-
core qu'une idée très-vague nous savons que ce qui est vert, c'est
CHAPITRE I.
SYNTAXE DU SUBSTANTIF-
SECTION I.
ACCORD DU SUBSTANTIF.
masculin ::
211. Chose dans la locution quelque chose
Il m'a dit quelque chose de fâcheux.
de. est
Mais on dira Quelque chose que je lui aie dite, je n'ai pu le con-
vaincre, parce qu'ici quelque chose signifie quelle que soit la chose
que, etc.
212. Foudre, feu du ciel, est du féminin La foudre :
sillonne les nues.
Ce mot est du masculin dans les expressions figurées
Un foudre de guerre; —un foudre d éloquence.
:
:
213. Hymne est du féminin lorsqu'il signifie chant
d'église Les anciennes hymnes de l'Eglise ont le mé-
:
rite de la simplicité. — Quand il désigne tout autre
chant, il est du masculin Chaque peuple a son hymne
national.
:
214. Orge est du féminin De belle orge. Ce mot
n'est masculin que dans les expressions : Orge perlé,
-
orge mondé.
: ;
hommes, et reste féminin quand le précède :
Les bonnes gens mais il devient masculin quand l'adjec-
tif le suit Les gens de ce pays sont bons.
:
Sauf pour le mot tout qui est toujours masculin, soit
:
précède gens Tous les gens que j'ai vus, — soit
qu'il le
qu'il suive Ces bonnes gens sont tous ennuyeux.
Gent est féminin et signifia nation, peuple. La Fontaine a dit la
gent trotte-menu pour « le peuple des souris». Puis il perdit au pluriel
cette signification (que toutefois nous retrouvons encore dans le droit
des gens pour le droit des nations), et la remplaça par la significa-
tion d'hommes, d'individus (les gens de ce pays, les gens de mer, etc.).
Alors on abandonna le féminin, qui était le genre propre de ce mot,
pour le remplacer par le masculin, genre de l'idée nouvelle (homme,
individu) que ce mot exprimait. C'est cette lutte entre les deux gen-
res qui a donné au mot gens la double règle que nous venons d'expli-
quer.
QUESTIONNAIRE.
Quelle est la règle d'accord des
substantifs?
Quelestle
Quel est le
genre d'orge?
de période?
genre
Quel est le genre d'aigle?
?-
Le genre d'amour
d'orgue?
-
de délice?
Quelle remarque faites-vous sur
aide?—critique?—garde?— ma-
nœuvre? — statuaire2
Quel est le genre de la locution Quel est le genre de gent?
quelquechose?
Quel est le genre de foudre?
?
d'hymiie
- Quel genre prend l'adjectif qui pré-
?
cède gens — qui suit gens?
Quel adjectif fait exception?
SECTION II.
DU NOMBRE.
aïeux :
'218. Aïeul, dans le sens d'ancêtres, a pour pluriel
Les Francs sont nos aïeux. Mais, pour désigner
:
le grand-père paternel et le grand-père maternel, il fait
aïeuls Cet enfant a encoreses deux aïeuls.
:;
219. Ciel fait au pluriel deux Notrepère, qui êtes
aux cieux. Il fait ciels 1° en termes de peinture Ce
peintre fait bien les ciels dans le sens de climat Nice ::
est sousun desplus beaux ciels de VEurope; et dans
ciels de lit, ciels de carrière.
220. Œil fait yeux: J'ai mal aux yeux. Mais on
emploie œils, et non yeux, pour désigner de petites lu-
carnes appelées œils-de-bœuf, ainsi que quelques plantes
(oeils-de-chèvre) et certaines pierres précieuses (œils-de-
serpent, œils-de-chat).
221. Témoin ne prend pas la marque du pluriel au
:
commencement d'une phrase et dans l'expression
moin
à té-
Témoin les blessures qu'il reçues. Jevousa
:-
prends tous à témoin.
Prendre à témoin signifie proprement prendre pour témoin. C'est
un débris de notre vieille langue qui disait élire un chevalier à roi,
prendre un baron à mari (élire un chevalier pour roi, prendre un
baron pour mari).
:
223. Les noms propres de pays prennent la marque
du pluriel Les deux Guinées, les deux Amériques.
«
III. Pluriel des noms composés.
-
)
226. Nous avons vu (§ 37 comment le français forme
des noms composés.
227. Quand les noms composés sont écrits en un seul
mot, comme portemanteau (qui sert à porter le man-
vent la règle du pluriel des noms simples
manteaux, des contrevents.
:
teau), contrevent (qui protège contre le vent), ils sui-
des porte-
:
232. Si le nom est composé d'un nom et d'un verbe,
le nom seul prend la marque du pluriel un passe-port,
des passe-ports. Il résulte de cette règle, que les noms
composés qui ont déjà s au singulier ne changent pas au
pluriel: un porte-clefs (celui qui porte les clefs), des
porte-clefs.
Font exception les mots composés avec le verbe garder, tels que
garde-chasse, garde-meuble, etc. Garde prend un s, lorsque le
mot désigne une personne, un gardien : un garde-chasse, des gardes-
:
chasse; mais il reste invariable quand il désigne un instrument, un
objet un garde-manger, des garde-manger.
233. Si le nom composé est formé d'un nom et d'une
:
préposition ou d'un nom et d'un adverbe, le nom seul
)
prend la marque du pluriel un contre-coup, des con-
tre-coups — un (tvant-coureur, des avant-coureurs.
234. Si le nom composé n'est formé ni d'un nom, ni
pluriel :
d'un adjectif, aucune des parties ne prend la marque du
des in-douze, des ouï-dire, des passe-partout.
En résumé, pour former le pluriel des noms composés, il faut avant
J
;
tout examiner le sens qu'ils expriment. Ainsi l'on écrira des serre-tête, 1
-
parce qu'on n'y serre qu'une tête mais un couvre-pieds, parce que la 1
couverture sert à couvrir les pieds; des abat-jour, parce qu'ils
abattent le jour; mais un porte-clefs, parce qu'il porte plusieurs
clefs, etc.
SECTION III.
COMPLÉMENT DU SUBSTANTIF.
QUESTIONNAIRE.
?
ciel — d'ail?
?
Quel est le pluriel d'aïeul — de Comment les noms composés de
deux noms forment-ils leur pluriel?
Dans quel cas témoin est-il inva- Quelle est la règle des noms unis
riable? parunepréposition?
Dans quels cas les noms de person- Quelestleplurield'hôtel-Dieu?—
nes prennent-ils la marque du plu- de fête-Dieu?
riel? Quelle est la régla des noms com-
Quelle est la règle pour les noms de posés formés d'un nom et d'un adjec-
pays? tif?
Quelle est la règle pour les noms Donnez le pluriel de passe-port.
dérivés des langues étrangères? Quelle remarque faites-vous sur le
Quel est le pluriel de carbonaro?
— de lazzarone ?
Quel est le pluriel d'alteluia? —
d'ave? — de credo?
motgarde?
etc. ?
Quelle est la règle d'in-douze —
de passe-partout?
Quelle remarque faites-vous sur
- ??
Quel est le pluriel d'ex-,voto — de
(acosimile? de post-icriptum etc.
Donnez le pluriel d'allegro, — de
serre-tête? — couvre-pieds?
Dans quel cas deux noms peuvent-
ils avoir le même complément? — A
crescendo, etc. quel nombre se met ce complément?
CHAPITRE II.
SYNTAXE DE L'ARTICLE.
ARTICLE DÉFINI.
237. Nous avons vu que l'article défini se place devant
les noms communs pris dans un sens détermine. Ex. : Le
chant du rossignol est beau.
i
238,"Mais on ne met pas d'article devant les noms
pris dans un sens indéterminé. Ex. : tJne table de mar-
bre, un homme sans talent, une page d'histoire. J;
239. Quand l'article se rapporte à deux noms au sin-
:
gulier, il doit être répété devant chacun d'eux le père
et la mère, et non pas les père et mère.
:
240. Quand plusieurs adjectifs unis par feit se rltpp()r-
tent à un seul et même nom, il faut répéter l'article, si
choses différentes :
les adjectifs serveht à qualifier des personnes ou des
l'histoire ancienne et là moêeWie,
non l'histoire ancienne et moderne.
:
241. Mais l'on dira correctement le brave et illustre
Tu/renne, parce que les deux adjectifs qualifient la même
*
j
personne. 1
11 faut soigneusement distinguer le cas où le nom et son complé-
::
ment sont unis par l'article du de celui où ils le sont par la préposi-
tion de un palais de roi et te palais du roi n'expriment point la
même idée la première phrase est générale et qualifie unpalais qui
roi).
est d'aspect vrâimeiït royal (Cette maison etft uii vrai palais de roi) ;
la seconde phrase au contraire est très-précise et détermine à qui
appartient le palais (Cette maison est lepalais du
242. Du, de la, des, s'emploient avant les noms pl'iH
pommeè. :
dans un sens partitif, t'est-à-diredésignant une partie
d'un tout Donnez-moi du pain. J'ai mangé des
:
Le est encore invariable devant plus, mieux, moins, lorsque ces
mots sont suivis d'un autre adverbe ou employés seuls C'est elle qui
a répondu le plus adroitement. — Cest la rose quej'âifne lé mieux.
QUESTIONNAIRE.
Devant quels noms se place l'arti- Dans quel cas ces articles sont-ils
cle défini? remplacés par de?
Dans quels cas répète-t-on l'ar- Dans quel cas emploie-t-on le, la"
ticle? les devant plus, moins, etc.?
Devant quels noms s'emploient du, Dans quel cas emploie-t-on le inva-
de la,des. riable?
CHAPITRE III.
SYNTAXE DE L'ADJECTIF.
SECTION I.
ACCORD DE L'ADJECTIF QUALIFICATIF.
ce dernier nom :
le dernier, on donne à 1 adjectif le genre et le nombre de
Condé montra à Rocroy un courage,
un sang-froid, une audace étonnante.
248. Lorsqu'un adjectif est composé de deux adjectifs
(ou d'un adjectif et d'un participe) réunis par un trait
d'union, les deux parties s'accordent avec le nom Des
poires aigres-douces.
:
tifs composés :
Il faut excepter mort, qui reste toujours invariable dans les adjec-
une brebis mort-née.
249. Mais si le premier de ces adj ectifs est employé
:
adverbialement, il ne varie point, étant dès lors un vé-
ritable adverbe L'herbe est très-clair-semée (c'est-à-
dire très-clairement semée); ces personnages étaient.
court-vêtus (c'est-à-dire courtement vêtus); une fille
nouveau-née (c'est-à-dire nouvellement née).
:
Les adjectifs employés adverbialement ne peuvent point s'accorder
avec le nom Elles chantent juste; cette fleur sent bon, etc.
:
250. L'adjectif nu placé avant le nom est invariable et
:
s'unit avec lui par un trait d'union nu-pieds, nu-tête.
Placé après le nom, il s'accorde avec lui en genre et en
nombre Les pieds nus; la tête nue.
QUESTIONNAIRE.
SECTION II.
ADJECTIFS NUMÉRAUX.
:
Ils sont encore invariables lorsqu'ils sont employés comme adjectifs
numéraux ordinaux Page quatre-vingt, l'an huit cent (c'est-à-dire
:
page qaaive-vinyttètne, l'an huit-centième).
261. Mille est invariable La retraite des dix-mille.
: :
Mais il change de forme quand il exprime la date de l'an-
née, le millésime on l'écrit alors mil L'an mil huit
cent soixante-quinze.
:
On écrit mille en parlant des années qui ont précédé l'ère
tienne Saül mourut l'an mille quarante avant Jésus-Christ.
chré-
:
Mille, mesure de chemin, est substantif et prend la
marque du pluriel Deux milles d'Angleterre font un
peu plus de trois kilomètres.
:
262. Les adjectifs ordinaux s'accordent en genre et en
nombre avec le nom qu'ils déterminent Les premières
maisons; la seconde ville; la trentième année du
règne de Louis XIV.
:
Par exception, on emploie les nombres cardinaux pour désigner le
rang d'un souverain dans une dynastie et les jours du mois le deux
;
avril, le trois juillet (non le deuxième avril, le troisième juillet)
Charles doute (non Charles le douzième).
SECTION III.
ADJECTIFS POSSESSIFS.
peutdire également
cheveux.
:
Quand le possesseur est indiqué par le pronom réfléchi se, l'ar-
ticle est de rigueur à la place de l'adjectif possessif. Ainsi l'on
Il arrache ses cheveux, ou il s'arrache les
:
tantôt au singulier, tantôt au pluriel, selon que le nom
contient l'idée de singulier ou de pluriel. Ex. Ces deux
jeunes gens ontperdu leur père (ils sont frères, autre-
ment on écrirait leurs pères). — Les villageois sortent
de leurs maisons [lesmaisons d'eux). — Monpère et
ma mère sortent de leur maison (la maison d'eux).
SECTION IV,
ADJECTIFS INDÉFINIS.
:
pronom, on ne doit point employer chat/ue sans le faire
suivre d'un nom Chaque pays a ses usages.
:
Il ne faut donc pas dire Ces fruits valent un franc chaque mais
un franc chacun.
268. Même est adjectif ou adverbe. Il est adjectif, et
ou à un pronom
mêmes.
:
par conséquent variable, lorsqu'il se rapporte à un nom
Les mêmes hommes, les hommes eux-
Même est adverbe et par conséquent invariable quand
il modifie un verbe ou un adjectif : Les mères aiment
même les défauts de leurs enfants. — Le citoyen doit
obéir aux lois, même injustes.
:
Même est encore adverbe quand il est placé après plusieurs sub-
stantifs Les vieillards, les femmes, les enfants même furent égorgés.
autre).,
honteuses.
:
Tout, suivi de l'adjectif autre, varie quand il se rapporte à un
substantif exprimé ou sous-entendu Demandez-moi toute autre
chose; toute autre cat été effrayée (c'est-à-dire toute chose autre,.
toute femme
:
Mais il reste invariable quand il se rapporte à l'adjectif autre et
qu'il est précédé ou suivi de tin, une Londres est tout auire chose
que Paris (c'est-à-dire une chose tout à fait autre); donnez-moi une
tout autre réponse; vous méritez tout une autre fortune. Dans ces
trois cas, tout signifie tout à fait.
SECTION V.
COMPLÉMENT DE L'ADJECTIF.
QUESTIONNAIRE.
Les noms de nombre sont-ils va- Quelle est la règle d'accord de même
riables? employé comme adjectif?
Dans quel cas vingt et cent pren- Dans quel cas même est-il adverbe?
nent-ils un s? Quelle est la règle de quelque em-
Quand sont-ils invariables? ploie comme adjectif?
Comments'écritmille pourindiquer
la date des années?
Dans quel cas quelqueest-il adverbe ?
Quelle différence y a-t-il entre quel-
?
Dans quel cas mille est-il variable que en un mot, et quel que eh deux
Quelle est la règle d'accord des ad- mots?
jectifs numéraux ordinaux ?
Quelle remarque faites-vous sur les que?
Quelle est la règle d'accord de quel
adjectifs numéraux cardinaux ? Quelle est la règle d'accord de tout?
Dans quels cas répète-t-on les ad- Quelle est la règle de tout devant
jectifs possessifs? un adjectif?
Dans quel cas l'adjectif possessif Qu'arrive-t-il si l'adjectif commence
est-il remplacé par l'article? par une consonne ou par un h aspirée ?
Quel est le pronom qui sert aussi à Quelle remarque faites-vous sur tout
marquer la possession? suivi de l'adjectif autre?
Quel doit être le nombre des sub- Deux adjectifs peuvent-ils avoir le
stantifs précédé de leur?
Quelle remarque faites-vous sur
même complément ?
Que faut-il faire lorsque les adjectifs
chaque? demandent un complément différent?
CHAPITRE IV.
SYNTAXE DU PRONOM.
SECTION I.
PRONOMS PERSONNELS.
:
273. Quand le pronom le représente un nom, il s'ac^
corde toujours avec ce nom Êtes-vous la reine? Je lai
suis..- Etes-vous la malade? Je la suis. — Etes-vousi
les soldats nui ont battu l'ennemi? Nous les sommes.,
Le pronom le reste invariable lorsqu'il représente ua
adjectif ou un nom pris adjectivement. Ex. :
Êtes-vouJj
malade? JeJe suis. — Etes-vousreine? Je le suis. —j
Etes-vous mères? Nous le sommes. ]
SECTION II.
j PRONOMS DÉMONSTRATIFS.
276. Dans celui-ci, celui-là, ceux-ci, etc., ci mar-
que le rapprochement, là marque l'éloignement. Ex. : Ci-
céron et Démosthène furent deux grands orateurs; ce-
lui-ci était Grec, celui-là était Romain. Dans cette
phrase celui-là désigne le premier nom exprimé, Cicé-
ron; celui-ci désigne le second, Démosthène.
277. Lorsque ceci, cela, sont mis en opposition, ceci
désigne l'objet qui est le plus près de nous, et cela
l'objet qui en est plus éloigné. Ex. : Prenez ceci, laissez
cela.
- «
:
Ceci s'applique à ce qui va suivre, cela à ce qui précède, dans les
phrases telles que « N'oubliez pas ceci : aide-toi, le ciel t'aidera. »
L'orgueil est un grand défaut, retenez bien cela. »
SECTION III.
PRONOMS RELATIFS.
SECTION IV.
PRONOMS INDÉFINIS.
;
et prend les deux genres et les deux nombres. Ex. Ils
s'aimaient les uns les autres elles se nuisent les
:
unes aux autres.
L'un et l'autre n'expriment point la réciprocité, mais simplement
l'idée de deux ou de plusieurs personnes, de deux ou de plusieurs
nom:
choses. Placés devant un nom, ils sont adjectifs et s'accordent avec le
J'ai parcouru l'une et l'autre région.
286. Tel employé comme pronom a le sens de celui.
rit
Ex.: Tel qui vendredi,dimanchepleurera,
QUESTIONNAIRE.
Quel est le genre du pronomon? faut employer son, sa, ses ou leur,
Dans quel cas est-il féminin? leurs?
Quand met-on l'on au lieu de on? Qu'exprime l'un, l'autre?
Dans quel cas le pronom chacun Dans quel cas l'un et l'autre est-il
veut-il après lui son, sa, ses? adjectif?
Dans quel cas veut-il leur, leurs? Dans quel cas est-il pronom ?
Comment peut-on reconnaître s'il Que remarquez-vous sur let?
CHAPITRE V.
SYNTAXE DU VERBE.
SECTION I.
ACCORD DU VERBE.
:
Mais si l'idée qu'exprime le verbe ne peut être attribuée qu'à l'un
des deux sujets, le verbe se met au singulier. Ex. Ni Pierre ni Paul
ne sera premier dans cette composition. — Corneille ou Racine est
rauteur de ces vers.
292. Le verbe être précédé de ce (c'est, c'était, etc.)
reste au singulier quand il est suivi d'un ou de plusieurs
noms au singulier, ou bien d'un pronom de la première
ou de la seconde personne du pluriel. C'est la
pluie et le
brouillard qui attristent VAngleterre. — C'est nous
qui sommes les vrais coupables. — C'est vous qui au-
riez dû venir.
Quand ces noms sont au pluriel, ou quand ces pro-
noms sont à la 3e personne du pluriel, le verbe être se
met au pluriel. Ce sont les Romains qui ont conquis le
monde. — Ce sont eux qui ont bâti ces aqueducs.
Cependant le verbe être, quoique suivi d'un pronom de la 3e per-
sonne du pluriel, se met au singulier : ;
1° lorsqu'on veut éviter cer-
: :
taines formes désagréables, telles que sont-ce, seront-ce, furent-ce
ainsi l'on dira Sera-ce vosamisquivoustireront d'affaire? 2° dans
la locution si ce n'est Si ce n'est eux, quels hommes eussent osé
l'entreprendre?
293. Les verbes impersonnels (ou employés comme
tels) restent invariables, lors même qu'ils sont suivis
d'un nom au pluriel: Il tomba des milliers de grêlons;
il vint plusieurs personnes.
:
294. L'un et l'autre employé comme sujet veut le
verbe au pluriel l'un et l'autre sont morts; mais l'un
: ;
ou l'autre, ni l'un ni l'autre veulent le verbe au singu-
lier L'un ou l'autre araison ni l'un ni l'autre ne rem-
portera la victoire.
295. Lorsqu'un verbe a pour sujet le pronom qui, il
s'accorde en nombre et en personne avec ce pronom, qui
técédent
tuteur.
:
prend lui-même le nombre et la personne de son an-
C'est moi qui vous le dis, qui suis votre
SECTION II.
COMPLÉMENT DU VERBE.
:
ne pourrait employer parents comme complément com-
mun. Ainsi l'on ne dira pas L'enfant doit obéir et res-
:
pecter ses parents; il est alors nécessaire d'exprimer
les deux compléments en disant L'enfant doit respecter
ses parents et leur obéir.
298. Quand un verbe a deux ou plusieurs compléments,
:
ces compléments doivent être de même nature on dira : il
correctement Il aime à chanter et à dessiner, ou aime.
le chant et le dessin; mais on ne peut dire Il aime le
chant et à dessiner.
:
299. Un verbe ne peut avoir deux compléments indi-
:
rects, quand le second ne fait que répéter le premier.
Il ne faut donc pas dire C'est à vous à qui parle;
:
c'est de vous dont il s'agit, — mais bien C'est à vous
je
que je parle, c'est de vous qu'il s'agit, ou c'est vous à
qui jeparle, c'est vous dont il s'agit.
Même remarque pour l'adverbe de lieu où : on ne dit pas c'est ici
où it demeure, c'est là où jevais; mais c'est ici qu'il demeure, c'est
là que je vais.
SECTION 111.
(Pour l'emploi des temps et des modes, voyez la Syntaxe des pro-
positions.)
QUESTIONNAIRE.
CHAPITRE VI.
SYNTAXE DU PARTICIPE.
;
être
2° Quand cet adjectif verbal est précédé d'un adverbe:
Une fille bien obéissante des esprits toujours agissants.
Quand la forme en .ant est suivie d'un complément indirect ou
: :
circonstanciel, le sens peut seul indiquer s'il doit y avoir accord. Ainsi
l'on écrira Voyez-vous ces débris flottant vers la côte ? mais Ca-
:
lypso vit des cordages flottants sur la côte. Dans le premier cas, flot-
tant est invariable, parce qu'il est participe et marque l'action ces
débris flottent, se dirigent vers la côte. Dans le second cas, flottant
s'accorde, parce qu'il est adjectif et marque l'état de ces débris, qui
sont abandonnés depuis longtemps aux flots.
:
309. Nous avons vu (au § 45) que le français crée des
noms nouveaux à l'aide du participe présent de croyant,
tranchant, débitant, participes de croire, trancher, dé-
biter, il forme un croyant, le tranchant, un débitant,
naire
débitants.
substantifs :
des naturellement suivent au pluriel la règle ordi-
mots qui
des croyants, des tranchants, des
QUESTIONNAIRE.
Comment tient-il du
?
Qu'est-ce que le participe?
verbe
— Com-
Dans quels cas y a-t-il action?
Dans quels cas y a t-il état?
ment tient-il de l'adjectif? Qu'arrive-t-il quand cette forme
Combien y a-t-il de sortes de par- verbale est employée substantive-
ticipes?
Qu'est-ce que l'adjectifilerbal?
?
ment
Quelle remarque faites-vous sur
Quelle différence y a-t-il entre lé l'orthographe de quelques adjectifs
participe présent et l'adjectifverbal? verbaux?
SECTION II
ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ.
I. Principes généraux.
310. Quand le participe passé est joint au substantif
verbe,
sans l'aide
:
d'un il est traité comme un adjectif,
c'est-à-dire qu'il s'accorde toujours avec le nom en genre
et en nombre
passés.
Les mérites récompensés, les bonheurs
nombre :
311. Quand le participe passé est précédé du verbe
ètve, il s'accorde toujours avec le sujet en genre et en
Il est venu; elle est [venue; ils sont venus;
elles sont venues.
312. Quand le participe passé est précédé du verbe:
avoir et
:
n'est accompagné d'aucun complément, il est tou-
jours invariable II a chanté, elle a chanté, ils ont..
chanté, elles ontchanté.
II. Participe avec l'auxiliaire ÈTHE.
a
:
ment direct, le participe passé de ces verbes conjugués
avec avoir est par suite toujours invariable Cette mau-
vaise action nous nui; les mères ont gémi de tous ces
malheurs.
320. Nous avons vu que quelques verbes sont em-
ployés tantôt comme neutres, tantôt comme actifs. Lors-
qu'ils
du sont employés comme actifs, ils suivent les règles
avec accord :
participe passé conjugué avec avoir. Ainsi l'on écrira
Cet homme nous a fidèlement servis (c'est-
à-dire a servi nous).
lorsqu'ils sont employés comme neutres, ils n'ont
Mais,complément
pas de
:
direct, et leur participe reste inva-
riable. Ainsi l'on dira sans accord Ces livres nous ont
beaucoup servi (c'est-à-dire ont servi à nous).
valu sont invariables quand ils sont em-
]° Les participes coûté,
:
ployés au sens propre, c'est-à-dire quand ils expriment l'idée de prix,
de valeur. Ex. Je regrette les dix mille
coûté, parce qu'elle ne les a jamais
valu.
francs que cette maison m'a
— Ces participes varient
quand ils sont employés au sens figuré, c'est-à-dire quand ils signifient
causer, procurer. Ex. : N'oubliez jamais les peines que vous avez
coûtées à vos mères. — Voilà les chagrins que vous a valus votre
paresse.
participe passé des verbes vivre, dormir, régner est toujours
2° Le
invariable. Ex. : Les jours qu'on a vécu dans l'oisivetésontperdus.
- Les heures qu'elle a dormi Vont reposée, etc. (comme s'il y avait:
pendantlesquels on a vécu., pendant lesquelles elle a dormi).
321. Les verbes impersonnels conjugués avec avoir
:
n'ayant point de complément direct, leur participe passé
est nécessairement invariable Il a neigé, il a plu, il a
tonné.
:
rent.
Par analogie, on a étendu cette règle au participe des verbes actifs
employés comme verbes impersonnels Les grandes chaleurs qu'il
a fait. — Les inondations qu'il y a eu.
322. Les verbes réfléchis, comme nous l'avons vu (au
145), peuvent être soit des verbes réfléchisparnature
5(s'écrouler),
soit des verbes actifs ou neutres que l'on
emploie comme verbes réfléchis (se laver, se nuire). Sui-
vant ces trois cas, le sort du participe passé est diffé-
323. Les verbes réfléchis par nature, tels que s'écrou-
ler, s'évanouir, se cabrer, etc., ont toujoursleur parti-
cipe passé variable et s'accordent avec le
pronom se qui
représente le sujet : Lajument s'est cabrée; la malade
;
s'est évanouie; la maison s'est écroulée, c'est-à-dire la
jument a cabré elle la malade a évanoui elle, etc.
(l'auxiliaire être dans ces verbes étant mis pour avoir,
d'où l'accord, puisque le complément direct précède).
1°
:
S'arroger est le seul verbe réfléchi parnalurè qui n'ait pas pour
complément direct le pronom qui le précède. On écrira donc Elles se
sont arrogé certains droits qu'elles n'araienf pas (se signifie à soi et
est complément indirect). — Ellesn'avaientpas les droitsqu'ellesse
sont arrogés [arrogés s'accorde avec que, mis pour lesquels droits,
complément direct et précédant le verbe).
2" On range parmi les verbes réfléchis ar nature certains verbes,
tels que apercewir, attaquer, attendre, d uter, plaindre, prévaloir,
saisir, taire, etc., qui changent de sens en devenant réfléchis : s'a-
percevoir, se douter, SJ taire, etc. Ex. : Elles se sont prévalues de
leur faiblesse. Elles se sont tues.
:
324. Les verbes actifs employés comme réfléchis font
toujours accorder leur participe Je me suis lavée, ils se
sont lavés (c'est-à-dire j'ai lavé moi, ils ont lavé eux).
:
Quand le complément direct suit, le participe du verbe
réfléchi reste naturellement invariable Elle s'est brûlé
le doigt (se est ici complément indirect, elle a brûlé le
à
doigt elle).—Elle s'est
brûlée au doigt (c'est-à-dire elle
a brûlé elle au doigt; se étant ici complément direct).
325. Le participe des verbes neutres employés comme
réfléchis reste toujours invariable, parce que ces verbes
ne peuvent avoir de complément direct. Ex. : Bien des
rois se sont succédé sur le trône. Elles sesont ri denos
menaces. Ils se sont plu à mal faire.
Les participes dû, pu, voulu, sont invariables lorsqu'on peut sous-
entendre un verbe après eux. Ex. : Je lui airendu tous les services que
s
liin qu'il a voulu (sous-entendu, queje lusse). Mais on écrira J'ai
payé les sommes quej'ai dues.
:
j'ai pu et que j'ai dû (sous-entendu, lui rendre). — Je lui ai lu tous les
:
329. Quand /e, signifiant cela, précède le participe,
celui-ci est toujours invariable Satranquillité estpas
aussi assurée qu'il l'aurait désiré (c'est-à-dire il aurait
n'
désiré cela, à savoirque sa tranquillité fût assurée).
:
330. Le participe passé précédé de la locution le peu
varie selon le sens de cette locution
Lorsque le peu signifie une petite quantité, le parti-
:
cipe s'accorde avec le nom. Le peu de nourriture qu'il
a prise l'a sauvé (c'est-à-dire cette quantité de nourri-
ture., si petite qu'elle fût, a suflipour le sauver).
:
Lorsque le peu signifie l'insuffisance, le manque, le
participe reste invariable Ex. : C'est le peu de nourri-
tare qu'il a pris qui a causé sa mort (c'est-à-dire c'est
la troppetite quantité de nourriture qui, etc.).
QUESTIONNAIRE.
Quelle règle suit le participe passé Quelleest la règlepour les verbes
employé comme adjectif? réfléchis par nature?
Quelle règle suit le participe passé Quelle remarque faites-vous sur
conjugué avec être? — conjugué avec s'arroger? — sur s'apercevoir, s'atta-
avoir? quer,etc.?
Quelle règle suit le participe passé Quelle est la règle des verbes actifs
des verbes passifs?—des verbes neu- employés comme réfléchis?— des ver-
treâ — des verbes impersonnels? besneutresemployéscommeréfléchis?
Quelle remarque faites-vous surat- Donnez la règle du participe passé
tendu, passé, supposé, etc.? suivi d'un infinitif.
Dans quel cas le participe passé Donnez la règle du participe fait
conjugué avec avoir prend-il l'ac- suivi d'un infinitif.
cord ? Quelle pst la règle dedû,pu,voulu ?
Dans quel cas ne le prend-il pas? Qu'arrive-t-il quand le participe est
Quelle est la règle des participes placé entre deux que? — quand le
passés neutres conjugués avec avoir? participe est précédé de en? — pré-
Quelle est la règle de caillé, valu? cédédele?
- la règle de vivrf, dormir, etc.?
Quelle est la règle des participes
Dansquelcas le
de-t-il aveclepeu?
participe s'accor-
passés des verbes impersonnels con- Dans quel cas s'accorde-t-il avec le
jugués avec tnwr? complément de la peu?
CHAPITRE VII.
SYNTAXE DE L'ADVERBE, DE LAPRÉPOSITION
ET DE LA CONJONCTION.
: Il
de phrase, on le supprime dans le second. Il faut donc
dire Il n'a-
n'agit pas autrement qu'il parle (et non
git pas autrement qu'il ne parle). — 2° Quand ne manque
:
au premier membre de phrase, on le met dans le second-:
Je crains qu'il ne vienne.
334. On emploie ne devant le second verbe
1° Après les mots qui marquent l'appréhension ou la
:
crainte, tels que les verbes appréhender, avoir peur,
;
prendre garde, craindre,empêcher, etc. Ex. : Craignez
qu'on ne lui parle prends garde qu'il ne sorte, ou
les locutions conjonctives de crainte que, de peur que, etc.
-:
Taisez-vous, de peur qu'on ne vous entende.
2° Après un comparatif d'infériorité ou de supériorité:
Il est plus savant quevous nepensez; il est moins riche
qu'on ne croit.
335. On supprime ne devant le second verbe :
2° Après défendre
entrât dans la ville.
:
1° Après un verbe accompagné d'une négation. Ex. :
Je ne crains pas qu'il vienne.
Il défendit qu'aucun étranger
3° Après les locutions avant que, sans que : J'irai
le voir avant qu'il parte; je ne puis parler sans qu'on
m'interrompe.
Après empêcher, douter, nier, disconvenir, contester, pris négative-
ment, on peut employer ne. Ex. : On ne peut douter que lespôles ne
soient couverts de glaces.
:
soumise, ou comme on dit subordonnée, et on obtient alors une pro-
position composée de deux propositions simples, l'une principale,
l'autre dépendante L'homme sait que l'dme est immortelle est une
proposition composée de deux propositions simples (l'homme sait, et
l'dme estintmortelle); mais la seconde dépend de la première, qui est
dite proposition principale.
:
342. Nous avons vu (S 206) que toute proposition ren-
ferme trois termes lesujet, le verbe, l'attribut.
343. On compte ordinairement dans une phrase autant de
propositions qu'il y a de verbes. Dans cette phrase
Quand il arriva, — son fils se jeta dans ses bras, —
:
cc
en pleurant;
trois verbes.
» il y a trois propositions, parce qu'il y a
Mais dans certaines phrases qui ne renferment qu'un
verbe au subjonctif (Que Dieu vous assiste!), ou à l'impé-
ratif (allez), ou sous forme interrogative(Quia dit
cela?),
il y a toujours un indicatif sous-entendu (je désire que
Dieu vous assiste, je veux que vous alliez, je demande
quiaditcela).
Dans ce cas la proposition est dite elliptique, c'est-à-dire présente
une ellipse (suppression d'un ou plusieurs mots).
344. Il en est de même quand, pour rendre le discours
composée :
plus rapide, on supprime l'un des verbes de la proposition
Je l'aime comme mon frère (c'est-à-dire comme
j'aime mon frère), et quelquefois même tous les deux :
ainsi, au feu! signifie proprement allons au feu! c'est-à-
dire « il est nécessaire que nous allions au feu. » Dans
cette phrase sans verbe exprimé, il y a néanmoins deux
propositions.
345. Nous avons dit (§ 341) que les propositions sont
ou principales ou dépendantes.
346. Le verbe de la proposition principale est toujours
au mode indicatif, parce que l'indicatif est le mode qui
:
affirme et que touleproposition. principale a pour but
d'affirmer quelque chose. Ex. Je doute que vous veniez
(je doute, proposition principale, est à l'indicatif).
347. Tout verbe à un autre mode que l'indicatif ap-
partient
Dans à une proposition dépendante ou subordonnée.
cette phrase : Je doute que vous veniez, que vous
veniez, qui est au mode subjonctif, forme la proposition
dépendante.
QUESTIONNAIRE,
Combien la proposition renferme- Combien y a-t-il de propositions
t-elle de termes? dans une phrase?
Qu'appelle-t-on proposition dépen- A quel mode est le verbe de la pro-
dante? position principale?
SECTION I.
conjonction :
je lis pendant que je marche); — 2° soit à l'aide d'un
infinitif: J'aime à travailler; — 30 soit à l'aide d'une
l'aide d'un pronom
tége.
relatif :
Je sais que Dieu est bon; — 4°. soit à
Aimez Dieu qui vouspro-
349. On a donc réparti en quatre classes les proposi-
donnant
tions dépendantes ou subordonnées, en leur
respectivement les noms depropositionsparticipes,pro-
positions infinitives, propositions conjonctives, pro-
positions relatives.
350. On appelle proposition participe toute propo-
présent :
sition dépendante dont le verbe est au participe, soit
Je lis en marchant; soit passé L'homme
poussé par la faim devient criminel. En marchant,
:
poussé par la faim, sont des propositions participes.
Quand la proposition participe se rapporte au sujet et
que celui-ci précède, on ne doit pas répéter le sujet
devant le verbe. Il ne faut donc pas aire: L enfant, ayant
mais :
mangé des mets empoisonnés, il mourut sur-le-champ;
L'enfant, ayant mangé des mets empoisonnés,
mourut sur-le-champ.
351. On appelle proposition infinitive toute proposi-
tion dépendante dont le verbe est à l'infinitif Il aspire
à régner; il aime à travailler.
:
On appelle proposition conjonctive toute
352.
: pro-
position dépendante unie à la proposition principale par
une conjonction J'espère que vous viendrez. Que vous
viendrez, uni à j'espère par la conjonction que, est une
proposition conjonctive.
QUESTIONNAIRE.
les distingue-t-on?
-
Combien y a-t-il de sortes de pro-
SECTION II.
:
353. Les locutions conjonctives qui suivent veulent tou-
jours après elles l'indicatif A mesure que, ainsi que,
attendu que, aussitbien que, aussitôt que, autant que,
de même que, depuis que, dès que, durant que, non
plus que, outre que, parce que, pendant que, tandis
que, tant que, vu que. Ex. : Il avance à mesure que
vous reculez; il partira aussitôt que vous serez parti;
:
ie l'ai reconnu dès que je l'ai aperçu, etc.
354. Les six locutions conjonctives de manière que,
de sorte que, en sorte que, si ce n'est que, sinon que,
tellement que, se construisent tantôt avec l'indicatif,
tantôt avec le subjonctif.
:
1° Elles se construisent avec l'indicatif quand la
phrase exprime un fait positif, certain Cet enfant s'est
conduit de telle sorte que tous ses parents sont con-
sente.
2° Elles se construisent avec le subjonctif quand la
phrase exprime un fait douteux et qui pourrait bien ne
vous.
pas avoir lieu. Ex. : Faites en sorte qu'ilvienne; con-
duisez-vous de telle sorte que tout le monde soit con-
tent de
QUESTIONNAIRE.
Quelles sont les locutions conjonc- bes qui expriment le doute, le dé-
tives qui veulent après elles l'indica- sir, etc.? — après les verbes employés
tif? interrogativemenl ou négativement?
Quelles sont celles qui veulent tan- — après les verbes il faut, il con-
tôt l'indicatif, tantôt le subjonctif? vient, etc.?
Quand se construisent-elles avec Dans quels cas emploie-t-on l'indi-
l'indicatif? -le subjonctif? catif après les verbes qui expriment
Quelles sont celles qui veulent tou- la supposition, la volonté? — après
jours le subjonctif? les verbes employés interrogative-
Dans quel cas que veut-il le sub- ment ou négativement ?
jonctif? Dans quels casles verbes imperson-
A quel mode se met le verbe de la nels veulent-ils l'indicatif? —le sub-
proposition subordonnée après lesver- jonctif?
SECTION III.
EMPLOI DES TEMPS DU SUBJONCTIF.
PROPOSITIONS RELATIVES.
SECTION V.
DE LA PONCTUATION.
DU
:
380. Le deux-points annonce :
DEUX-POINTS CO-
1° Une citation.
Ex. : Pythagore disait Mon ami est un autre moi-
même.
REMARQUE. — Le mot qui commence une citation prend toujours
2°
monde :
une grande lettre.
Une énumération. Ex.
l'Océanie.
Voici les cinq parties du
:
l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique et
3° Le développement de l'idée contenue dans la pro-
position précédente. Ex. :
Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un pluspetit que soi.
DU POINT (.).
381. Le point se met à la fin d'une phrase.- Ex. :
L'oisiveté est la mère de tous les viceè.
REMARQUE. — Après un point la phrase qui suit doit toujours eoîn-
mencer par une majuscule ou grande lettre.
DE LA PARENTHÈSE ( ).
QUESTIONNAIRE.
la
Quel est. l'usage de ponctuation? le le
Oùsemet point?— pointd'in-
Quels sont les signes de ponctua- teJ't'ogatilln? — Dans quei cm em-
tion?
Dans quel cas deux propositions ne
?
ploie-t-on le point d'exclamation
Qu'indiquent les points de suspen-
sont-elles pas séparees par une vir- sion ?
gule? la
Aquoisert parenthèse?
A quoi sert le point-virgule? — A Où se mettent les guillel"el.s?
quoi sertle deux-points? A quoi sert le ii-ret?
APPENDICE.
ANALYSE.
3. :
EXEMPLE
1° ANALYSE GRAMMATICALE.
2° ANALYSE LOGIQUE.
termes :
5. Nous avons vu (§ 206) que toute proposition renferme trois
:
le sujet, le verbe, l'attribut.
6. Le sujet est dit
est mortel); 2°multiple, quand
;
1° simple, quand il n'y en
a qu'un (l'homme
il y en a plusieurs (le loup et le chien
ont une origine commune) 3° complexe, quand il a un complément
(l'herbe du jardin est verte); 4° incomplexe, quand il n'a pas de
:
complément (l'herbe est verte).
;
7. L'atLribut est dit 1° simple, quand il n'yen a qu'un (l'homme
est mortel) 2°multiple, quand il y en a plusieurs (il est grand et
fort); 3" complexe quand il a un complément (il est incapable de
marcher); 4° incomplexe, quand il n'a pas de complément (il est
incapable).
8. Voici un exemple d'analyse logique. Nous avons soin de placer
les propositions subordonnées après la proposition principale dont
elles dépendent.
:
Le lézard gris aime à recevoir la chaleur du soleil ayant besoin
d'une température douce, il cherche les abris; et, lorsqu'une lumière
pure éclaire vivement un gazon en pente ou une muraille, on le voit
s'étendre sur ce mur, ou sur l'herbe nouvelle, avec un plaisir qui se
devine aisément.
: :
Dans cette phrase il y a huit propositions, savoir trois propositions
principales
1° Le lézard gris aime;
2° Il cherche les abris;
voit,
3° On le
et cinq propositions dépendantes
1° A recevoir la chaleur du soleil;
:
2° Ayant besoin d'unetempérature douce;
3° Lorsqu'une lumière pure éclaire vivement un gazon en pente ou
une muraille;
4° S'étendre sur ce mur ou sur l'herbe nouvelle avec un plaisir;
5* Qui se devine aisément.
3° ANALYSE ÉTYMOLOGIQUE.
PRÉFACE.
'grammaire.
INTRODUCTION.
I.-ÉTUDE
But et définition de 7
CHAPITRE
LIVRE
I.-De
Section r,
l'alphabet.
- Voyelles.
Sectioh ir.- Consonnes
DES LETTRES.
8
7
CHAPITRE II.-Syllabes.Signesorthographiques.1f
10
Section
CHAPITRE
I. — Du nom ou
III.-
—
verbe..,.
Section II. — Du nombre dans les noms
Formationdessubsta!ltifs.
d'adjectifs.
l'article.
2. Substantifs tirés
3. Substantifstirésdu
II. — De
à
1. Substantifs tirés de substantifs déj existants
14
14
15
17
18
19
19
20
CHAPITRE III. —De l'adjectif
Section i. — Formation du féminin dans les adjectifs.
:¡djectifs.:.
22
22
- adjectifs.
Section II. — Formation du pluriel dans les
adjectifs.,
Section m. — Degrés de signification dans les
Section IV. Formationcies
24
25
26
Section vi. — Adjectifs déterminatifs.,28
Section v. — Accord de l'adjectif
nombre.
27
démonstratifs.
1. Adjectifs numéraux ou noms de 28
-pronom.
2. Adjectifs
indéfinis,.
3. Adjectifs possessifs
Section vii. Adjutifs
- personnels.
28
29
30
»
CHAPITRE IV. — Du 31
Section!.
-
section iri.
Section IV;
Section V. -
possessif.
démonstrutifs.
Pronoms
relatifs;.,;.
Section n. — Pronoms
indéfinis
Pronoms
Pronoms
Pronoms
31
33
33
34
35
CHAPITRE
Section
Section
-
V. Du verbe
i.
n.
Verbes
Verbes
auxiliaires.
-- actifs. ",.,," 36
41
45
Section
Section
Section
Section
Section
Section
v.
- Verbes neutres.
III. —Verbes conjugués sous la forme Interrogative.
la
VIII.-Verbes impersonnels.
vi.
vii. Verbes
ix.-Verbes irréguliers
temps.,.
iv. —Remarques sur formationdes
-- réfléchis
Verbes passifs
défectifs.,.,
52
53
54
56
58
61
Section
Section
Section
x. -Formation verbes
des
et verbes
xi. — Règles d'accord du verbe avec son sujet.
62
74
75
- préposition.
CHAPITRE VII. — De 77
CHAPITRE VIII. Dela 79
prépositives.
Section i. — Formation des prépositions simples 80
CHAPITRE
CHAPITRE
IX,-
-
X. De
conjonction.
Section II. — Formation des locutions
De la
lînterjection.,
81
81
83
-
LIVRE III. SYNTAXE.
CHAPITRE I. —
J.-
Syntaxe du
Accord du
substantif.
PREMIÈRE PARTIE. — SYNTAXE DES MOTS.
nombre.
substantif. 87
Section
Section II. - Du
87
89
1.
2.
composés.
Pluriel des noms propres
Plurieldesnomsdérivésdeslanguesétrangères
dusubstantif.
90
90
l'article.
3. Pluriel des noms 91
Sectionm.—Complément 92
II.-Syntaxede
CHAPITRE
CHAPITRE -
III.
I.-
Syntaxe de l'adjectif.
Accorddel'adjectif qualificatif.,
93
95
Section
adjectifs.
numéraux
Remarques surl'accorddequelques
95
Section
SectIOn
ii.
III.- -
Adjectifs
Adjectifs possessifs.
indéfinis.
96
97
98
"Seetion iv. — Adjectifs
CHAPITREIV. Syntaxedu
SectionI.- Pronoms
pronom.
Section v. — Complément de l'adjectif
-
personnels.
99
101
102
102
pronoms.
Section III.-
Section n. — Pronoms
-
Pronoms
Section IV. Pronoms
relatifs.,
démonstratifs.
Observations sur l'emploi de certains
indéfinis.
102
103
104
105
CHAPITRE V. —
Section -
i. -
Syntaxe du verbe.
Accord duverbe
Section II. Complément du
Section m. — Emploi des
verbe.
auxiliaires.;.,
106
106
108
109
généraux.
Section I. — Accord du participe présent
Accordduparticipe
1. Principes
ËTJ\E.,
2. Participe avec l'auxiliaire
110
111
112
112
jonction.
113
AVOIR.
3. Participe avec l'auxiliaire 113
participes.
Remarques particulières sur l'accord des 115
adverbes.,
117
Emploi de quelques
conjonctions.
Emploi de quelques prépositiods
Emploi de quelques
117
118
119
ponctuation. relatives.
subjonctif.
Section m. — Emploi des temps du
123
Analyse133
126
Section iv. — Propositions 128
Section v. — De la 128
APPENDICE.—
EXERCICES
DES
SUR LA
CHAPITRE Il.
DU NOM OU SUBSTANTIF.
N*261.
1er Exercice.
Lire ou copier cet exercice en signalant les substantifs.
Les anciens Germains plongeaient leurs jeunes en-
fants dans l'eau froide.
Les planètes sont des corps célestes qui tournent au-
tour du soleil.
Les Indiens font sécher le corps de leurs enfants sur
les branches d'un arbre, afin de l'emporter ensuite au
tombeau de leurs pères.
Les étoiles sont des soleils qui paraissent petits à
cause de l'éloignement.
L'amour de la patrie est si grand chez les Français
qu'ils quittent rarement leur pays; ou s'ils partent, c'est
pour revenir bientôt.
Les numéros renvoient au paragraphe de la grammaire.
Les livres de géographie, enrichis de mille détails pit-
toresques, sont maintenant pleins d'attraits pour les élèves
studieux.
Le bœuf ne convient pas autant que le cheval, l'âne, le
chameau et le mulet pour porter des fardeaux.
N°26 (suite).
l
2e Exercice.
Copier cet exercice en soulignant d'un trait les noms communs
et en mettant une grande lettre aux noms propres.
Sous le règne de henri IV, les tuileries s'achevèrent;
on construisit le château de saint-germain, le pont-neuf,
la place l'hôpital saint-louis, œuvres d'art et
monuments d'utilité publique.
Le pavé des rues depompéi porte encore la trace des
chars qui les ont parcourues.
Jean racinenaquit à la ferté-milon, petit village du
département de l'aisne.
La france est arrosée par quatre grands fleuves la
seine, la loire, la garonne et le rhône.
:
Descartes, grand philosophe français, est né à lahaye,
petit village de la touraine.
Les sources du nil, que les anciens ne connaissaient
pas, ont été découvertes de nos jours par de hardis explo-
rateurs anglais.
Le vésuve en éruption domine et éclaire la rade de
naples.
Au sud de l'île de terre-neuve se trouvent les petites
îles de saint-pierre et miquelon, qui sont la propriété de
la france.
Nous avons possédé les plus belles colonies du monde
l'inde, bourbon, l'île-de-france, haïti. le canada.
:
C'est l'incomparable honneur de la gascogne d'avoir
donné à la france montaigne et henri IV.
Le prince noir mettait un genou en terre devant jean
le bon, son prisonnier.
Brémontier a fixé les sables des landes en y semant le
pin maritime.
Joinville a été l'historien fidèle de son ami, le roi saint
louis.
DICTÉE.
Le roi d'Angleterre
:
s'embarquait à Harfleur, quand un homme de
Normandie, Thomas, fils d'Etienne, vint le trouver et lui dit « Mon
père a servi le vôtre sur mer toute sa vie, seigneur roi, accordez-moi
la même faveur; j'ai pour votre royal service un vaisseau bien équipé
que l'on appelle la Blanche-Nef. » Henri lui confia ses deux fils, sa
fille et tout leurcortège, en tout, pfès de trois centspersonnes. Toute
cette brillante jeunesse se préparait joyeusement au voyage. Ils
firent donner du vin aux cinquante rameurs, et partirent par une nuit
magnifique. Les jeunes princes pressaient le patron Thomas de rejoindre
le vaisseau du roi qui était déjà loin. L'équipage, animé par le vni,
obéit avec ardeur, et afin de couper au plus court, le patron prit par
le ras deGatteville, qui est bordé d'écueils à fleur d'eau. La.Blanche-
Nef vint frapper violemment contre l'un d'eux et s'entrouvrit aussitôt.
On entendit un cri affreux, immense, unique, pour ainsi dire, poussé
par tout l'équipage, mais l'eau monta encore, et tout rentra dans le
silence. Un boucher de Rouen, nommé Hérold, resta cramponné à la
grande vergue. Il aperçut le pilote Thomas, qui après avoir plongé
dans les flots, remontait à la surface. « Qu'est devenu le fils du roi?
lui demanda-t-il. — Il n'a point reparu, ni lui, ni son frère, ni aucun
des leurs. — Malheur à moi! » s'écria Thomas; et il replongea dans
la mer. Hérold, recueilli le lendemain par des pêcheurs. raconta le
désastre.
N°29.
3e Exercice.
Copier bet exercice en soulignant d'un trait les noms masculins,
de deux traits les noms féminins.
L'hirondelle donne à manger à ses petits en volant.
L'exorde est le commencement d'un discours; la péro-
raison en est la fin.
On a trouvé en Bourgogne des vestiges d'Alésia, an-
cienne cité gauloise.
L'Océan a, comme la terre, ses forêts et ses jardins
ornés d'arbres gigantesques et de fleurs aux couleurs
brillantes.
Pendant longtemps les villes, même dans l'intérieur de
la France, étaient entourées de remparts et de fossés
rèmplis d'une eau croupissante.
Ce fut en 1200 que Philippe-Auguste accorda aux di-
verses écoles de Paris des priviléges qui en firent une
corporation ou université.
Les Gaulois n'avaient que des armes grossières, des
flèches, des haches souvent en pierre et des épées qui ne
tardaient pas à s'émousser ou à se briser.
Au moyen âge, les bourgeois tendaient, au coin des
rues, des chaînes scellées dans des bornes ou des po-
teaux.
Le nom de bastille s'appliquait primitivement à toutes
les fortifications élevées hors des murs d'une place de
guerre.
L'hospice du grand Saint-Bernard fut fondé vers 982,
sur l'emplacement d'un autel de Jupiter, par saint Ber-
nard de Menthon.
La herse était une lourde grille en fer qui glissàit dans
des rainures pratiquées aux parois des murailles.
DICTÉE.
Souligner les noms du genre masculin avec un trait, les noms du genre
féminin avec deux traits.
L'ÎLE DE TERRE -
NEUVE.
: :
mois de juillet et d'août, et le brouillard les obscurcit souvent. Le
caractère du pays s'harmonise d'ailleurs avec le ciel qui l'éclairé les
horizons sont pâles et sévères le soleil n'est pas fait pour eux. D'oc-
tobre en avril, la terre se couvre de neige et les baies sont prises par
les glaces.
N°30.
4e Exercice.
Mettre au féminin les noms suivants :
1° en ajoutant un e muet. 20Tn simple. 3° n redoublé.
marquis lapin gardien
Louis cousin comédien
mercier orphelin magicien
portier châtelain Prussien
jardinier coquin Italien
filleul Romain fripon
rentier Germain patron
N°30 (suite).
5e Exercice.
Mettre au féminin les noms suivants en ajoutant esse et en affaiblissant
la finale des substantifs en eur :
paire chasseur maître Suisse
traître prophète prêtre diable
tigre druide défendeur demandeur
prince comte nègre chanoine
hôte pécheur vendeur enchanteur
N"30(suite).
6e Exercice.
Mettre au féminin les substantifs suivants :
baigneur cardeur voyageur piqueur fileur
chanteur fraudeur buveur plaideur veilleur
vendangeur nageur valseur coiffeur tailleur
voleur plongeur faucheur logeur parfumeur
N"30 (suite).
7e Exercice.
Mettre au féminin les noms en italique.
Sainte Madeleine fut d'abord une grande pécheur.
Les anciens appelaient les Furies les dieux vengeurs
du crime.
L'île de Sein, sur les côtes de la Bretagne, était le sé-
jour des prêtres gauloises nommées druides.
La pieuse Antigone était la compagnon de son père
aveugle.
Pendant la traite des nègres, les nègres étaient souvent
séparées
Le de leur mari et de leurs enfants.
lait de chameau est fort estimé par les Arabes.
Les canards sauvages pondent dans les joncs des
étangs, loin des habitations.
On représente Diane chasseur avec un arc et un car-
quois.
La lion n'a que deux ou trois petits, tandis que la
lapin en a dix au moins.
DlcTÍlB.
Mettre au féminin les noms en italique dans cette dictée.
Il est étonnant que l'homme, en tant de siècles, ait su forcer aussi
i.
DICTÉE.
LA FRÉGATE.
N° 34. 'r
ge Exercice.
Former le pluriel des noms en italique.
;
Ce fut Philippe-Auguste qui, pour la première fois, fit
paver Paris on se servit d'abord de gros caillou carrés,
comme on en voit encore dans quelques hameau de la
France, et spécialement dans les bourg du midi.
;
Au quinzième siècle, on commença à paver Paris avec
du grès la plupart des ville ont suivi cet usage.
Les bijou des Gaulois se réduisaient à quelques an-
neau d'or ou d'argent que l'on retrouve encore dans
leurs tombeau.
Les hibou sont des oiseau nocturnes qui se cachent
pendant le jour dans des trou.
Cornélie disait que ses enfant étaient ses plus beaux
bijou.
La Crau est une vaste plaine couverte de caillou et
située dans le département des Bouches-du-Rhône.
Louis XIII ayant pris un pou sur l'habit du maréchal
:
de Bassompierre, voulait le montrer à tous ses courti-
san « N'en faites rien, sire, dit le maréchal; chacun
dirait qu'on ne gagne que des pou à votre service. »
Les Romains avaient importé dans la Gaule les chou
verts et rouges, mais les chou blancs viennent des pays
du Nord.
Les Gaulois cultivaient les grosses fève, les pois, les
navet, les poireau.
Les genou des chevaliers étaient protégés par des ge-
nouillère en fer.
Les enfant préfèrent les joujou à tous les joyau du
monde.
Les bambou sont des espèce de roseau qui servent
dans l'Inde à construire des villa.
N°35.
10e Exercice.
Mettre au plurielles noms suivants en prenant garde aux exceptions.
maréchal cristal soupirail sérail
cheval végétal attirail corail
bocal régal bercail poitrail
signal journal camail émail
amiral bal détail gouvernail
mal carnaval éventail rail
canal vassal bail vitrail
arsenal chacal vantail travail
RÉCAPITULATION.
DICTÉE.
Mettez les noms en italique au pluriel d'après les règles.
BERNARD DE PALISSY.
LE PAPIER.
N° 37.
il* Exercice.
Avec les noms suivants et les préfixes indiqués dans la grammaire, former
des substantifs composés.@
N"41.
12e Exerèlee.
1° Avec le suffixe ade, former des substantifs dérivés des mots suivants:
aube' limon colonne poivre
arc peuple Henri face
galop recul estoc arquebuse
rodomont
bourg régal balustre
orange taille bourre Jérémie
2" Avec le suffixe at, former des substantifs dérivés des noms suivants :
solde consul assassin
syndic proconsul externe
relique général interne
Auvergne forme tribun
cardinal économe marquis
3° Avec
et
exprimant î
le suffixe age, former des substantifs dérivés des mots suivants
4° Avec le suffixe
etdésignant :
ain, former des substantifs dérivés des mots suivants
5° Avec le suffixe ard, former des substantifs dérivés des mots suivants :
campagne épine tête
montagne grenouille poule
bille buse bombe
mouche housse moût
comte doigt
parent prévôt
70 Avec le suffixe ie, former des substantifs dérivés des noms suivants :
assiette soir
rang matin
niche écuelle
charrette girofle.
jatte table
cuiller plume
pâte vin
bouche train
le suffixefer, former des substantifs dérivés des noms suivants
8°Avec
et désignant :
1°LESVÉGÉTAUX. 20LESMÉTIERS. 3°UNRÉCEPTACLE.
cerise ferme carrosse colombe
amande cabaret tapis cendre
gomme aumône cheval poivre
grenade douane école
balance sucre
pomme mulet sable
poire barbe âne bourbe
châtaigne botte cuisine herbe
groseille plomb serrure salade
corme guerre porte hune
arbouse bourse taverne
écluse encre
prune boutique bague
poivre vitre armure médaille
café
nèfle brigade voiture dame
contrebande bonnet huile
rose corde sabot guêpe
9° Avec le suffixe er, former des substantifs dérivés des mots suivants:
bûche planche
cloche orange
porche message
coche roche potage
ruche vache
pêche passage
horloge
10° Avec le suffixe erie, former des substantifs dérivés des mots
suivants:
acier argent ébéniste
berger bois
boulanger concierge gendarme
horloger corde pirate
âne dupe grimace
11° Former le féminin des noms suivants :
paire mulâtre comte
traître nègre âne
tigre prophète maître
prince druide suisse
hôte prêtre diable
DE
LIVRES ÉLÉMENTAIRES
AL'USAGE
PARIS ;
LIBRAIRIE RACLIETTEET Cin
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
Avril 1875 -
ans.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
1° Méthodes d'enseignement, Pédagogie, Législation.
2° Cours d'éducation et d'instruction primaire pour les enfants des
Ecriture.
14
I
deux sexes de 5 à
courante.
3° Instruction morale et religieuse, Livres d'offices
1
4° Méthodes de lecture
française
5° Livres de lecture
6°
80 Géographie
7° Étuùe de la langue
9° Histoire
livres.
Musique.
1
Hygiènecivil
21
12° Agriculture, Histoire naturelle, Physique,
SPÉCIAL
15° Gymnastique,
ENSEIGNEMENT
PUBLICATION PÉRIODIQUE relative à l'enseignement primaire. 2
t
On adressera franco aux personnes qui en feront la demande i
Le
Le
Catalogue des livres d'éducation et d'enseignement ;
catalogue des livres de littérature générale et de connaissances utiles;
Le catalogue des livres reliés pour les distributions de prix;
Le catalogue des livres reçus en dépôt;
Le catalogue de livres à l'usage des bibliothèques populaires;
Le catalogue des livres d'étrennes;
Le catalogue des fournitures de classes,
Le eatalogue du matériel nécessaire pour l'enseignement pratique des sciences
1
ENSEIGNEMENT DANS LES SALLES D'ASILE
t
Coloriés.
ARTS ETMÉTIERS,10sujets
le menuisier, le serrurier,
:le
le
5fr.
maçon,
charron, le
- Enseignement de la lecture à l'aidfi!
procédé phonomimique de M. Grossd
1 vol. gr. in-18, cartonné, M
cordonnier, le tisserand, le vannier, le
potier, l'imprimeur typographe, l'im-
primeurlithographe. En noir. 5 fr.
- Tableaux reproduisant la méthode.
tableaux de 50 centimètres de hauteur1
Coloriés. 10fr. 35 cent. de largeur, 31
•i
le Catalogue spécial.
Voir pour les objets qui composent le matériel des salles d'a%
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
écolesprimaires ;
tion élémentaire.
fouard et Defodon. Inspection des
destiné aux
Mariotti, directeur de l'école normale de
Versailles. Conférences de pédagogie
2eédition.1vol.in-12, br. 3fr.
;
ouvrage
aspirants aux fonctions d'inspecteur
maire, aux inspecteurs primaires, aux dé-
légués cantonaux et généralement aux per-
sonnes chargées de la direction et de la
pri-
primaire ;
Pichard. Nouveau code de l'instruction
4e édition, donnant l'état de la
législation au 1er avril 1874. In-18 bro-
ché. 2fi".
broché.
2
surveillancedes écoles; édit. 1 vol. iri-12, Regnard (Mme). Manuel des travaux à
3 fr. l'aiguille. 1 vol. in-12, avec 20 vignettes
runel. Les pensions de retraite des ins- dansletexte,br. 2fr.
tituteurs, dispositions légales et régle- Ouvrage couronné par la Société pour l'instruc-
mentaires. 1vol.in-18,br. 75 c. tion élémentaire.
onférences pédagogiques faites à la Rendu (Eugène), inspecteur général de
Sorbonne aux instituteurs primaires venus l'instruction primaire. L'obligation légale
de l'enseignement. Brochure in-8. 1 fr.
à Paris pour l'exposition universelle de
186". 3 vol. in-12, br.
Chaque volume se vend séparément fr.
et comprend :
i
3 fr.
notions de grammaire,
;
Premières notions d'arithmétique,
50c.
Tableaux (30) reproduisantla méthode.3 fr.
Petites lectures morales premières
50 c.
toires à l'étude de l'hygiène. 1 f
Période élémentaire.
Manuel de l'instituteur, guide prl
»
tique de la période élémentaire.
de géométrie et du système mé- Grammaire avec exercices, lectures
trique. 50 c. dictées. i 1 fr. 5#
Élisabeth (sœur) du tiers ordre de Saint- Fleury. Petit catéchisme historique, etcl
tenant en abrégé l'Histoire sainte
François. Histoire de la Sainte-Vierge
Marie, racontée à l'aide des tableaux des
grands maîtres, pour l'usage desécoles et
des familles. 1 vol. grand in-18,contenant-
20 vignettes, cartonné,
Ouvrage recommandépar S.Em.lecardinal Don-
fr.
Cambrai.
les réponses. In-18, cart.
1
doctrine chréticnne, avec les demandej
Édition approuvés par Mgr l'archevêque'
Le même ouvrage, avec les questi_on^
res, sans les réponses. In-18 de
al
j
nel, archevêque de Bordeaux, par Mgrblerajil- pages, broché, 20 c. ; cartonné,
lod, évêque d'Hébron, et approuve par Mgr chrétia
— Mœurs des israélites et des
l'évêque de Beauvais. - Nouv. édit. revue et annotée parM.l'ai
Épîtres et Évangiles des dimanches Legravercng.In-12,cart. 1fr.21
et fêtes de l'année. Nouvelle édition ÉdiliolllecÓmmandée par Mgr l'évêque de 4
accompagnée deprières pendant la messe, tances.
listoire abrégée de l'Ancien Testa- tion moderne et dans un diapason moyen,
ment, avec celle de N. S. Jésus- par M.F.Clément. 1 vol. in-18. 2 fr.50c.
Christ, où sont contenues ses principales La reliure, en basane gaufrée, tranche marbrée,
actions. Nouvelle édition revue et annotée se paye en sus 1 Cr.; avec tranche dorée, 1 f. 75;
par M. l'abbé Legravereng. In-12, car- la rehure, en chagrin, tranche dorée, 4 fr. 50.
tonné. 90 c. ApprouvéparNN.SS. les archevêques de Paris
et (f Aignon, et l'évêque de Nevers.
Édition recommandée par Mgr l'évêque de Cou-
lances. Pensées chrétienr;es, pour tous les jours
ihomond. Doctrine chrétienne en forme du mois, extraites uos œuvres du R. ï.
de leptures del'abbé
piété. Nouvelle édition,
Delacoutuie. In-12,
; :
Bouhours ; nouvelle édition à laquelle ont
été ajoutés Iodes conseils à un enfant
revue par M.
eartonné. lfr. 10 c.
- Histoire abrégée de la religion avant la
venue de Jésus-Christ. Nouvelle édition
chrétien
tion à saint Joseph ;
20 une instruction sur la dévo-
30 une instruction
sur la dévotion aux anges gardiens, par
revuepar M.l'abbé Doubet. In-12, carton- M. l'abbé Doubet. 1 vol. in-18, cart. 40 c.
né. 1 fr. 10 c. Ouvrage divisé par syllabes et destiné à servir de
Histoire abrégée de l'Église. Nouvelle livre de lecture aux commençants.
-édition Rendu, membre honoraire du Conseil de
né.
revue et continuée jusqu'à nos
jours par M,l'abbé Doubet. In-12, carton-
1 fr.10c.
4° Méthodes de Leeture.
Alphabet et premier livre de lec- Pape-Carpantier (Mme). Enseignement
ture, à l'usage des écoles primaires. de la lecture à l'aide du procédé phono-
Grand in-18, avec figures, broché. 30 c. 1
mimique de M. Grosseliij. vol. gr.in-18,
Cartonné. 35c. cartonné. 50 c.
L'Alphabet seul. Grand in-18, broché,
;
10 c. cartonné.
Le premier livre de lecture seul. Grand
15 c. - Tableaux reproduisantla méthode, 30 ta-
bleaux. 3 fr.
in-18, broché, 20 c. : cartonné. 25 c. Le collage sur 18 cartons se paye en sus, 3 fr.75.
Blanchon, instituteur communal à Ver- Régimbeau, ancien instituteur, chevalier
delaLégion d'honneur. Nouvelle méthode
sailles. Auxiliaire alphabétique en feuil- simplifiant l'enseignement de la lecture
les, avec une instruction. 1 fr. 50
Le curseur et trois petites cartes ardoisées se par la décomposition du langage en sous
payent en sus, 1 fr. Le collage sur toile avec purs et en sons articulés.
gorge et rouleau se paye en sus 3 fr. 50. Cette méthode a: été couronnée par la Société
Mignon, instituteur du degré supérieur. pourl'Instruclion élémentaire et mentionnée
honorablement à l'Exposition universellede
Méthode de lecture, rédigée couCormé-
ment à l'instruction
, ministérielle du 18
novembre 1871. 1 vol. in-12, cart. 60 c. -Syllabaire-atlas
1867.
pourl'enseignement col-
lectif, à l'usage des écoles et des salles
La même, en 20 tableaux. 4 fr. d'asile, 12 tableaux imprimés en carac-
Le collage des tableaux sur 10 cartons se paye en tères de grande dimension, les pour être
sus, 2 fr. 50. lus à longue distance par tous élèves
— Tableau mural, en feuilles. 2 fr.
d'une même classe. Lesdits tableaux
Le collage sur toile avec le curseur et trois al-
phabets mobiles 8 fr. réunis et cartonnés. 10 fr.
Le même, en feuilles, permettant d'appli- vers éléments de la lêcturèj grouj
quer lesdits' tableaux de lecture à
l'enseignement par groupes dans les
écoles et les salles d'asile. 6 fr.
Le collage sur 36 cartons se paye en susr 9 fr.
dans un ordre gradue, pour facili
l'enseignement de la lecture dans
classes nombreuses. Dimension
60 c. de hauteur sur 2 m. 40 c. de 1
:
1 i
1j 5
o hauteur sur 1 mètre 80 c~ de la
maître. Le petit syllabaire est disposé de telle geur. 2 fr.
sorte que l'élève peut toujours suivre des yeux
'-
etiiidi.jner du doigt, sur son propre livre, les Le collage sur toile .veo gorge et rouleau
différentes parties de la leçon, au fur et à me- en sus 6îr.
paye
- sure que Le maître les explique lui-même et Tableaux de lecture avec ou sansép
les montre avec sa baguette sur le Syllabaire-
atlas. latioif par MM. Lamotte, Perrier, Me
-3 --
Tableaux
tinés à de lecture spécialement des-
l'enseignement par groupes
'38 tableaux contenant des exercices plus
, sas et Michelot. 50 tableaux.
Les mêmes, 'augmentés de 16 tableau
supplémentaires. 66 tableaux. 4n
1
'nombreux et plus-variés que ceux des ta- Les 16 tableaux supplémentaires.
bleaux précédents, mais imprimés en
-
-
caractères plus fins. 3 fr. Manueldestableaux de lecture, à l'osas
des maîtres. 1 vol., br. fl
,Le collage sur 19 carions se paye en sus, 4 f. 75. 1
Syllabaire des écoles, 3*1images Le même, à l'usage des élèves. Grand
avec
—
.intercalées dans le texte. 1 vol. in-12
de 96 pages, cartonné. 60 e. tableanietles
;
18, broché, 25 c. cart. 30 (j
Les manuels sont autorisés par f
Ce syllabaire, divisé en trois livrets qui se Conseil de l'Instruction publique. 1
vendent séparément. chacun 20 cent., est ainsi
à la portée des plus petites écoles. Tableaux de lecture, de l'Ai
extraitslectu-re
-sentanttableautrès-gros
Grand muralméthodique.repré-
en caractères les di-
phabet et premier livre de
24 tableaux. fl l
5° Livres de Lecture courante.
§ ter. Ecôles primaires de garçons et de filles.
choix.d]
Altemont (Louis d'). Choix de poésies —Livre de morale pratique, ou
propres à être apprises par cœur, extraites préceptes et de beaux exemples. In-12 q
-de divers, auteurs et accompagnées de près de 500 pages, avec gravures, carton
vol,in-18,
-ilotes. 1 75 c. né. 1 fr. 50 4
Aulard, inspecteur
lecture d'académie: Premières Autorisé par le Conseil de l'Instructionpubliqid
''leçons de courante. In-18. 60 o. ,iflurles
approuvé par un écoles
grandcommunales prélatsj
nombrede delavAl
adopté
Couronné par la Sooiété pour l'Instruction élé- de Paris. 1
mentaire.
-In-18,
Deuxièmes leçons de lecture courante.
- La patrie,description
>
et histoire -de
France. In-12, avec grav.,cart. 1 fr.60 a
cartonné. 60 c-. Ouvragedont l'introduction dans les écoles el
autorisée par le Conseil de l'Instruction p
— Nouvelles leçons de lecture courante.
In-18, cartonné. 1 fr.
j
des manuscrits, ire édition. 4 cahiers Le no 2.Lettreshistoriques etlittérllires.
in-8, et contenant
Le cahier no
:1.
composés chacun de 32 pages grand
Préceptesde -
conduite
Le no 3. Lettres badines et familières.
Le no 4. Lettres degenres etde styles
divers.
pour les enfants, et anecdotes instruc- Les 4 cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c.
tives. Chaque cahier. La douzaine. fr. 90 c.
Le cahier no 2.Principaux événements 3
de l'histoire ancienne et de l'histoire Calemard deLaFayette,député l'As-
semblée nationale. Petit Pierre
à le bon
moderne. ou
Le cahier no 3. Modèles d'actes et de cultivateur, 1 vol. iu-12, avec gravures
factures. Notions industrielles. cart. 1 fr. 10 c.
Le no 4. Modèles de style épistolaire. Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
autorisée par>ie ministre de l'Instr. publique.
"Les-I cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c. Carraud (Mme £.). Contes et historiettes
Chaque cahier. La douzaine, 3 fr. 90 c. à l'usage des jeunes enfants qui commen-
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique. cent à savoir lire. i vol. in-12, avec gra-,
Le même ouvrage. Nouvelle édition re- vurescart. 1 fr. 10 c.
fondue par M. Barrau. 4 cahiers com- Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
autorisée par le ministre de l'instr. publique.
posés chacun de 32 pages, grand in-8. in-U, avec
Cartouné, — Maurice ou le travail. 1 vol.
1 fr. 30 c. gravures, cart. 1 fr. 10 o.
Chaque cahier. La douzaine, 3 fr. 90 c. Ouvrage dontl'introduotiondan®lesécules pu-
bliques esl autorisée par le ministre de l in-,
Ouvrage adopté pour les écoles communales de
la ville de Paris. struction -Paris
chevêque et
LUblique, les
approuvé
évéquesdeNN.
par Versailles,
SS. l'ar-
Pour faciliter aux maîtres l'emploi de cette de Sées et de Quimper.
nouvelle édition, le texte des écritures a été
reproduit page pour page en caractères typo- — La petite Jeanne ou le devoir, livre de
graphiques très-lisibles, et forme un volume lecture courante, à l'usage des écoles pri-
2e PARTIE :
in-8 quise vend. 1 fr. 60 c.
Premières notions d'histoire
naturelle et 'd'économie domestique,
4 cahiers ornés de 40 dessins ou vignet-
maires de filles. In-12, avec gravures,
cart.
Ouvrage
1 fr. 10 c.
dont l'introduction dans les écoles est
autorisée
par le ministre de l'Instruction pu-
blique, couronné par l'Académie française et
etcardinal lesPont,
:
tes, composés chacun de 32 pages grand
in-8, et contenant
Le no 1. Culture et emploi du blé.
ap prouvé de
chevêque parBourges,
S. Ein. le NN.SS.Du évêques
ar-
de Dijon, de Limoges, de Versailles, de Sées et
de Quimper.
Le no 2. Plantes, arbres et arbustes.
Le no 3. Animaux sauvages. Choix de fables de la Fontaine, Florian
Le no 4. Animaux domestiques. et autres auteurs. Nouvelle édition,
4
Les cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c.
augmentée et annotée, par A. Desportes.
In-18 de 144 pages, cart. 50 c.
Chaque cahier. La douzaine. 3 fr. 90 c. Choix de fables tirées de la Fontaine,
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique. de Florian et d'autres fabulistes, par
Se PARTIE : Histoire sainte et histoire de M. DelaPalme. Grandin-18 de 36 pages,
Notre Seigneur Jésus-Christ, par M. H. broché,15 c.;cart. 20 c.
Wallon, membre de l'institut,4 cahiers, Civilité chrétienne (petite), ou règles
ornés de vignettes, composés chacun de
32 pages grand in-8, et contenant
Le no 1. Histoire sainte, ire partie.
: de la bienséance, imprimée en caracterell.
gradués. In-18 de 72 pages, broché 20 c.j-
cart. - 25 c.
Le no 2. Histoire sainte, 2e partie. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
Le no 3. Histoire sainte, 3e partie. Corne (11.), ancien magistrat, député à
Leno 4. Histoire de Notre Seigneur Jé- l'Assemblée nationale, Education intel-
sus-Christ. lectuelle;maximes et proverbes expliqués.
1 vol. grand in-18, cart. 1 fr. 25 c.
Les 4 cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c.
4e PARTIE :
Chaque cahier. La douzaine. 3 fr. 90 c.
Manuel épistolaire, ou let-
:
tres choisies de grands écrivains et de
Ouvrage couronné par la Société pour l'instruc-
tion élémentaire.
Cortambert (E. et R.). Les troisrègnes
de la nature, simples lectures sur l'his-
toire naturelle; nouvelle édition avec un
-
personnages célèbres 4 cahiers com-
posés chacun de 32 pages in-8, et con- grand nombre de vignettes intercalées
tenant :
Le no 1. Lettres morales et instruc-
dans le texte. 1 vol. in-t2,cart. 1 fr. 50c. -
Cuir (A. F.), instituteur. Les petits éco-
tives. liers, lectures courantes sur les qualités
dans le texte. 1 fort volume in-12 av
et les défauts des enfants. Grand in-18, avec vignettes,cart. 1fr.80<
38 vignettes dans le texte, cart. 90 c.
Ouvrage approuvépar Mgr l'évêque de Versailles Guillon (Mme). La mère Justin, protei
et couronné par la Société pour l'Instruction trice des animaux. 1 vol. in-18, .ave
60
élémenlairè.
Daniel (Mgr), ancien évoque de Coutances.
Choix de lectures en prose et en vers,
extraites desauteurs classiques, ou leçons
-
gravures,cart.
;
Après la guerre les travailleurs che
lamèreJustin. 1vol. in-t2,carl. 90 c
Humbert. Jean le dénicheur ou misère e
abrégées de littérature et de morale. Nou-
velle édition avec gravures. 1 vol. in-t8,
richesse,in-t8, carl. 50
parlaSociété protectrice ae
Ouvrage couronné
cart.. 1 fr. GO c.
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
animaux et par la Société pour l'Instructio
élémentaire. un
De laPalme. Premières lectures dans les La Fontaine. Choix de fables, avec
manuscrits. Grandin-18 de 36 pages, bro- notice bibliographique et des notes tirée
ché, 15c.; cart. 20 c. de l'édition classique publiée par M. Ge.
- Le premier livre des petits enfants. 1vol.
in-18, avec des gravures, cart. 50 c.
ruzez. In-18, cart.
Lebrun (Th.), ancien inspecteur des
i "d
écoa
- Premier livre de l'enfance, ou exercices
de lecture et leçons de morale, à l'usage
les primaires de la Seine. Livre de lecture
courante, en quatre parties, contenant la la
des très-jeunes enfants. 1 vol. in-18, im- plupart des notions utiles qui sont à
primé en très-gros caractères. cart. 60 c. portée des enfants de huit à douze ans,
Autorisépar leConseildel'instruelion publique 4 vol. in-18, avec gravures, cartonnés:
- t
et adoplé pour les écoles de la ville de Paris.
Premier livre de adolescence, ou exer-
cices de lecture et leçons de morale. 1 vol.
Ouvrage dont l'introduction dans les écoles es'
autorisée
blique
par le ministre de l'Instruction pu
ekadoptépour les écoles communalei
in-18, imprimé en caractères gradués, car- de à ville de Paris.
tonné. 60 c. Chaque volume se vend séparément con.et
tient une lecture pour chacun des jour
;
Autorisé par le Conseil de l'Instruction publique
et adopté pour les écoles de la ville de Paris.
Delon. Lectures expliquées tableaux et
récits accompagnés de développements et
commentaires. 1 vol. in-12 avec gravures,
de classe du trimestre.
ire partie (janv., fév., mars), 1
2e partie (avril, mai, juin),
1 fr.
fr. 10
10
1 fr. 10 c
c,e
3epartie (juil.,août,sept.),
1 fr.
cartonné. 4epartie (octob.,nov.,déc.), 1fr.10Oi
Du Bos d'Elbhecq (Mme).'Ze père Far-
geau, ou la famille du peigneur de Monternault Mme ( ), inspectrice
écoles de filles de l'Académie de Douai
d
chanvre, précédé d'uue préface Pa- par
M. l'abbé Faudet, curé de St-Roch, à Les saisons, ou simples causeries pom
ris. 1 vol. in-12. cart. 1 fr. 25 c. les petites filles de 1 à 10ans, 3e édition
Ouvrage dont l'introduction dansles écoles est 1 vol. gr. in-18, avec de
nombreuses grav.,
autorisée par le ministre de l'Instrilction pu- cart. 90 o.
blique, approuvé ou recommandé par S. Em. le
cardinal archevêque de Lyon et par NN. SS.
Ouvrageapprouvé parNN.SS. les archevêque)
de Camb rai, de Besançon et de Reims, NN,
les
Mans, d'Arras, de Beauvais,de Gap, du
de Moulins,
évêques SS. les évêques d'Arras, d'Amiens, deSoissoni
de Troyes et de Versailles.
Fénelon.
In-12,cart.
Les Aventures de Télémaque.
1fr. - et de Gap.
I
Simples récits sur Ancien et le Nouveau
1 fr. 58
Testament. 1 vol. gr. in-18, cart.
— Fables, par M. Ad. Regnier. 1 vol. petit
in-16, avec vignettes, cart. 75 c.
de
Ouvrage et
ap prouvé de
Cambrai par NN. SS. les
archevêquel
et
Besançon, lesévêqud
d'Arras et de la Guadeloupe.
— Morceaux choisis, à l'usage des enfants, d'Amiens et
Pape-Carpantier, inspectrice général
publiés par M. Ad. Regnier. t vol. in-18,
cartonné. 80 c. des salles d'asile. Lectures et-trava
Figuier. Les grandes inventions mo- pour les enfants et les mères, in-12 ca
toné. 1 fr. 25 c
dernes dans les sciences, l'industrie et les
arts. 1 vol. in-12 avec 138 figures dans le Ouvrage couronné par la Société pour l'instruc.
texte, cart. lion élémentaire. - 1
1 fr. 50 c.
Florian. Fables, suivies des poëmes de — Histoire du blé. 1 vol. grand in-18, aveq
To'bie et de Ruth, avec des notes de vignettes dans le texte, cart. i fr,
inspecteur de l'instruction pri
M. Geruzez. 1 vol. petit in-16, avec vi-
gnettes cart.
Garrigues et Boutet de Monvel. Sim-
ples
75 c.
1 *
§ 2. Classes d'adultes.
:
Chaque volume, format in-12, se vend broché, 1fr.25c.;
cartonné, en percaline gaufrée, avec titre doré, 1 fr. 75 o.
m
Agassiz (M. et Mme). Voyage au Brésil. Deherrypon. La boutique de la mal'.
I1vol. chandedepoissons.
Dela Palme. Le premier livre du citoyen.
-Aunet (Mme d'). Voyage dune femme au
I Spitzberg. 1 vol. 1vol.
Badin (Ad.).Duguay-Trouin, 1 vol. Duval (Jules). Notrepays. 1 voL
-Baines.
- Jeall Bart. vol. 1
Voyage dans le sud-ouest dq
Ernouf (le baron). Histoire de trois ouvriers
français: Richard Lenoir, Bréguet, Bré-
l'Afrique. 1 vol. zin. 1 vol.
Baker. Le lac Albert, nouveau voyage aux — Deux inventeurs célèbres. Philippe de
sources du Nil. 1 vol. Girard, Jacquart, 1 vol.
Baldwin. Du Natal au Zambèse, 1 vol. — Denis Papin, sa vie et son œuvre. 1 vol.
Barrau. Conseils aux ouvriers. 1 vol. Franck (Ad.;. Morale pour tous. 1 vol.
Bernard (Fr.). Vie d'Oberlin, 1 vol. Franklin. Œuvres, traduites dè l'anglais
Bonnechose (Émile de). Bertrand du et annotées'par M. Ed. Lahoulaye, mem-
Guesclin. 1 vol. bre de l'Institut, 5 vol.
Mémoires. 1 vol.
— Le général Hoche, 1 vol. Correrpondance, 3 vol.
Burton. Voyage à la Mecque, aux grands
lacs d'Afrique et chez les Mormons. 1 vol. Essais de morale. 4 vol.
Calemard de La Fayette. La prime Guillemin (Amédée). La lune. 1 volume
d'honneur, 1 vol. illustré.
— L'Agriculture progressitle, 1 vol. — Le soleil. 1 vol. illustré.
Carraud (Mme Z.). Une servante d'autre- — La lumière et les couleurs. 1 vol. illusté,
{ois.. vol. Hauréau (B.). Charlemagne etsa cour.
- Les veillées de maître Patrigeon, entre-
tiens familiers sur l'impôt, le travail, la
Hayes. La mer libre du pâle. 1 vol.
Homère. Les beautés de l'Iliade et de
richesse, la propriété, l'agriculture, la l'Odyssée, par M. Giguet. 1 vol.
famille, la tempérance, etc. 1 vol. Joinville (sire de).Histoire de saintLouis,
Charton (Ed.). Histoire de trois enfants texte rapproché du français moderne, par
pauvres. 1 vol. Natalis de Wailly, 1 vol.
Corne (H.). Le cardinal Masarin. 1 vol. Jonveaux(E.).Histoire de quatre ouvriers
— Le cardinal de Richelieu. 1 vol. anglais: Henri Maudslay, G. Stephenson,
Corneille (P.). Chefs-d'œuvre. 1 vol. W. Fairbair, James Nasmyth. 1 vol,
- : i
Histoire de trois potiers célèbres Ber- Müller (Eug.). La boutique du marchant
nard Palissy, Wedgwood, Bôttger. 1 vol. denouveautés, vol.
Labouchère (Alf.). Oberkampf. 1 vol. Palgrave. Uneannée dansl'Arabie. vol.' 1
Lacombe. Petite histcire du peuple fran- Perron D'Arc. Aventures d'un voyageur
cais. 1 vol. en Australie, 1 vol.
1vol.
La Fontaine. Choix de fables. 1 vol. Pfeiffer(Mme). Voyage autour du monde.
Lanoye (de). Le Nil et ses sources. 1 vol. 1 vol.
Le loyal serviteur. Histoire du gentil Piotrowski. Souvenirs d'un Sibérien.
seigneur de Bayart, abrégée par A. Feil- 1 vol. '-iH
let. 1 vol. Poirson. Guide manuel de l'orphéoniste.
Livingstone. Explorations dans l'Afri-
que australe. 1 vol.
Mage. Voyage dans le Soudan occidental. Racine (Jean). Chefs-d'œuvre, 2 vol. W
1 vol.
Reclus (E.). Les phénomènes terrestres,
Meunier (Mme). Entretiens familiers sur 2 vol.
l'hygiène. 1 Vol. Rendu (Victor). Principes d'agriculture.
Entretiens familiers la botanique. 2vol. "1
sur
.,..
1 vol.
— Mœurs pittoresques des insectes. 1 vol.
Milton et Cheadle; Voyage de VAtlan- Shakspeare. Chefs-d'œuvre. 3 vol.
tique au Pacifique. 1 vol. Speke (le capitaine).Découverte des sour.
Molière. Chefs-d'œuvre, 2 vol. cesdu.Nil.1vol.
Siam. 1 Yot..
6°Écriture.t
Mouhot. Voyage dans le royaume de Vambéry. Voyages d'un faux derviche
Go
dans l'Asie centrale. 1
Ëc."Uure.
vol..
;
ronde et gothique pour apprendre à
écrire avec ou sans maître 6 cahiers in.8
oblong (2 cahiers- de ehaque sorte). Prix
30 Ecriture bâtarde, ronde et gothique,
1 tableau.
in-12,cart.1fr.10c.
circonstances ordinaires de la vie. 1 vol. Modèles de lettres, à l'usage des maîtres.
1vol. 2fr.
-
Defodon, rédacteur en chef du Manuel Manuel de style, ou préceptes et exer-
général de l'instruction primaire. Cours —
cices sur l'art de composer et d'écrire le
de dictées; 6e édition considérablement français, contenant des morceaux écrits
augmentée.In-12cart. 2fr.
en vieux style à rajeunir, des vers à
Lhomond. Eléments de la grammaire mettre en prose, des exercices sur les ho-
française. In-12, cart. 80 c. monymes et les synonymes, des sujets de
— Abrégé de la grammaire française. fables, lettres, narrations et discours ; 76
Grand in-18 de 36 pages, br., 15 c. car-
tonné,
; 20c.
édition. 2 vol. grand ill-18, br.
On vend séparément : 3 fr.
1fr.50c.
10 c. —
;
Petit dictionnaire des synonymes fran-
cais, avec 1° leur définition 20 de nom-
breux exemples tirés des meilleurs écri-
Corrigé des mêmes. In-12, cart. 2 fr. JOc. vains; 30 1explication des principaux
—
—Exercices
—Abrégé la
de grammaire. 111-12, cart.90 c.
élémentaires adaptés à l'a-
homonymes français. 1vol. in-18, car-
tonné. 1fr.80c.
brégé de la grammaire. In-12, carton- Soulice (Th.). Petit dictionnaire de la
né. 1 fr.10c. langue française, à l'usage des écoles
primaires. Nouvelle édition entièrement
Regnard (Mme). Cours de dictées à l'u- refondue. 1 vol. in-18, 'cart. 1 fr. 50 c.-
sage des jeunes filles. In-12. 1 fr. 80 c.
Le même-ouvrage, suivi d'un complément
Couronné par la Société pour l'instruction été. historique et géographique, par M. Sou-
mentaire. -
— Compositions françaises, à l'usage des
licefils. 1fr.80c.
Le complément historique et géographi-
jeunes filles.1vol.in-12,cart.1fr.50c. que, seul. 1 vol. in-18, cart. 50 Cr
Sardou. Traité de la conjugaison des Soulice et Sardou. Petit dictionnaire
verbes. In-12, cart. 50 c. raisonné des difficultés et exceptions de
Sommer, agrégé de l'Université, docteur lalanguefrançaise. In-18,cart. 2fr.
ès lettres. Grammaire des écoles primai- Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique, —
8° Géographie.
§ 1er. Livres, Atlas.
Loir-e
Seine-eu1
-Petit atlas élémentaire de géographie
moderne, à l'usage des écoles et des fa-
Marne; Somme. 1
1 fr. 15 c. Aisne;
:
En vente
Bouches-du-
AllierAube;
j
;
;
j
Le même, accompagné d'un texte explica- Rhâne; Cantal; Cote-d'Or; Deux*
à
tif en regard de chaque carte. 1 vol.
in-4, br. 1 fr. 10 c.
; ;
Loire; Loire-Inférieure;
;
Maine-et-Loire
Inférieure.
Saône-et-Loire
Nord
Loireq
Pas-de-CalaisA
Seine-et-oee
Seinm
—
ment demandé.
Petite géographie à l'usage
1 fr. 35 c.
des écoles
primaires. 1 vol. in-18, avec gravures,
cartonné. 60 c.
: Vienne.-
;
En préparation Aude;.Corrèze Jurc1â
Oise; Puy-de-Dôme;
Couronné par la Société pour l'instruction élé- - Dictionnaire géographique, administrai
1
mentaire. tif,postal, statistique, archéologique, etc.J
- Petit atlas géographique du premier
âge, contenant 9 cartes coloriées, et pré-
de la France, de l'lllgérie et des colo-j
nies; 2e édition entièrement révisée ol
cédé d'un texte explicatif. Grand in-18, considérablement augmentée. 1 vol. gr
cartonné. 80 c. in-8 imprimé sur 2 colonnes (2700 paces
Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est Broché. 25 frl
autorisée par M. le ministre de l'Instruction
publique. Le cartonnage en percaline gaufrée se paye e
eh
;
— Petit cours de géographie moderne, con-
tenant de nombreux exercices nouvelle
édition avec de nombreuses gravures dans -
sus 3 fr. 25 c., et la demi-reliure en
5 fr.
grin,
Atlas de la France, contenant 95 statisti-
avec notices géographiques et
cartes
letexte.In-12, cartonné. 1fr.50c. quesrIn-folio cartonné. 40 fr
l'Instr.publique.
Autorisé par le Conseil de
Chaque carte se vend séparément
moderne. 50 c.
— Petit atlas de géographie
Nouvelle édition gravée sur acier. Grand Meissas et Michelot. Petifatlas été
in 8, contenant 20 cartes imprimées en mentaire de géographie moderne (Atla
couleurs,cartonné. 2fr.50c. A), huit cartes coloriées, grand in-8, car
tonné. 2 fr. 50 a
;
— Petite géographie générale. Grand in-18
de.36 pages,broché,15c; cartonné,20 c. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
— Le globe illustré,géographie générale à
familles. Le même (atlas B), avec" les 8 carte
l'usage des écoles et des 1 vol. muettes. Cartonné. 3 fr. 50 q
in-40, contenant de nombreuses gravures
et 16 cartes tirées en couleur, cart. 4 fr. — Petite géographie méthodique, à l'usag
desjeunes enfants. In-18, cartonné. 60 c
'Fillias. Géographie de l'Algérie. 1 vol. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
in-12, avec une carte, cartonné. 1 fr. 25 c.
Joanne (A.). Géographies des départe-
ments de la France, contenant la liste
- Géographiesacrée.In-18,cart. 1fr;25 o
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
complète des communes du département
et un dictionnaire alphabétique des loca- — Tableaux de géographie. 28 ta;
lités les plus remarquables. bleaux in-folio 3 if)
In-18,cart. 75 «
Chaque département, accompagné de vi- — Manuel de géographie.
gnettes intercalées dans le texte et d'une Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
§ 2. Cartes muralespar MM. Meissas et Michelot.
haque carte est accompagnée d'un questionnaire qui est donné gratuitement aux acquéreurs
de lacarteàlaquelle ilse
réfère. Chaque questionnaire sevendenoutre séparément30 c.
GRANDES CARTES MURAXESMUETTES par départements,indiquant le relief du
OUÉCRITES. terrain, tirée en couleurs par la chro-
tes cartes en 16 feuilles ont 1 mètre 80 centi- molithographie sur 12 feuilles jésus
-
mètres de hauteur sur 2 mètres 30 ctllll. de mesurant 1 mètre 95 de hauteur sur 2
largeur. Celles en 20 feuilles ont 1 mètre 80 mètres de largeur. 15 fr.
cent-de hauteur sur? mètres 80 cent.de largeur. La même carte, muette. 15 fr.
- :
Le collage sur tope, avec gorge et rouleau et le
m vernissage se paient en sus 1° pour les cartes
en16feuilles, 12 fr. ; iO pour les cartes en
Le collage sur toile avec gorge et rouleau etle
vernissage se payent en sus, 12 fr.
S0feuilles,14fr.
Géographie ancienne. PETITES CARTES MURALES
ÉCRITES.
Empire romain écrit. 16 feuilles. 10 fr.
Italie et Grèce anciennes écrites. 16 Les petites cartes murales conviennent aux écoles
feuilles.. 10fr. dans lesquelles les grandes cartes ne peuvent
être placees à cause de leur dimension.
Afrique écrite.
Amériques 16 feuilles.10 fr.
Géographie moderne.
septentrionale
La France, l'Europe, l'Asie l'Afrique et la Pa-
lestinp. ont 1 mètre de hauteur suri mètre 30 c.
de largeur: laMappemonde a 1 mètre 10 centi-
et méridionale mètres de hauteursur 1 mètre 70 cent. de lar-
écrites. 20 feuilles. 12 fr.
LtÀmir. septentrionale, séparément, 12 Pics. 8 fi'.
1geur;
mètreY95 centimètres
Amérique delargeur.
a 1 mètre de hauteur sur
VÀmér. méridionale, séparément, 8 file., 6fr. Le collage sur toile, avec gorge et rouleau et le
Asieécrite. 16 feuilles. 10fr. vernissage se payent en sus: 1° pour la France,
Europe écrite. 16feuilles. 9fr. VEurope,\'AsieyVAfrique et la Palestine 5 fr.;
Europe muette, 16 feuilles. 7 fr. 50 c. 20 pour la Mappemonde et l'Amérique, 7 fr.
France écrite par départements, Belgique Afrique, 4 feuilles jésus. 5 fr.
et Suisse; nouvelle édition, où l'on a et
Amériques septentrionale méridionale,
- ajouté ladivisiondelaFrance en bassins 6 feuilles jésus. 6 fr.
etla division en gouvernements avant Asie, 4 feuilles jésus. 5 fr.
1789.16feuilles. 9fr. France, en 89 départements, Belgique
Mappemonde écrite. 20 feuilles. 12 fr. et Suisse, 4 feuilles jésus. 4 fr. 50 c.
Mappemondemuette. 20 feuilles. 10 fr. Europe, 4 feuilles jésus. 4 fr.50 c.
NOUVELLE CARTEMURALE. Mappemonde, 8 feuill. grand raisin. 6 fr.
Nouvelle carte murale écrite de laFrance Palestine, 4 feuilles jésus » a
90 Histoire.
Daniel (Mgr), ancien évêque de Coutances. nos jours par M. Ch. Marie, professeur
Abrégé. chronologique de l'histoire uni- au lycée de Caen. 1 fort vol. in-12, car-
verselle.Nouvelle édition publiée sous la tonné. 3fr.50c.
direction de l'auteur, et continuée jusqu'à Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
autorisée par M. le ministre de l'instruction Petite histoire modernei Grand in-181
publique. —
36pages,broché,15c.;cart.20j
Duooudray. Première, leçon* d'histoire
Les rois de France et la chronologie 4
de France, à l'usagedes écoles primaire.. —
principaux événements de leur règJ
Ouvrage rédigé conformément aux pro- Grandin-18de36pages,br.15c.,cart.fOj
grammes de la ville de l'avis et du minis-
-Petite mythologie. Grand in-18 30-j de
tère de l'instruction publique (premier
degré). 1 vol. in-18, avec vignettes, car-
tonné.
;
pages, broché,25c. cartonné.
Meissaset Michelot. Tableaux d'histoû
60 c.
Ouvrage adopté pour les écoles communales de de France. 36 tableaux in-folio. 3fr.50 j
- la ville de Paris.
Nouvelles leçons d'histoire de France
(2e degré). 1 vol. in-18 avec vignettes. 1 fr.
-Saint-Ouen
d'histoire
Manuel
In-18.751
de France.
(Mme L. de). Histoire à
Duruy (Y.). Petit cours d'histoire uni- France, depuis l'établissement des Frai
verselle,format in-18,cartonné :.' dans les Gaules jusqu'à toe jours, avi
Petite histoire sainte. u c.
80 les portraits des rois et une carte de
à
France l'époqueactuelle.In-18,cart.
80!
Vie de N. S. Jésus-Christ. 60 o.
Petitehistoireancienne. 1fr. Autorisé par le Conseil de l'Iastr. publîqua.
Petite histoire grecque. 1 fr.
Simon, adjoint d'école normale primairj
Petite histoire romaine, 1 fr.
Petite histoire du moyen dge. 1 fr.
Histoire sainte abrégée (Ancien et Nol
Petitehistoiredestempsmodernes.1 fr. veau Testament), présentant,ladans ul
suite de récits emprtintés à Bible,
Petite histoire de France, depuislestemps
les plus reculés, jusqu'ànos jours. 1 fI'. résumé complet de l'histoire sainte. Of
Petitehistoiregénérale. 1fr. vrage rédigé conformément àl'instructif
ministérielle
du 18 novembre 1871, rei
l'Ancien et le NouveauTestament ;8e
Ferté. Petite histoiresainte, comprenant
édi-
vignettes,cart. 70c.
par M., l'abbé Manuel, missionnaire apa
tolique, et accompagné d'une carte. 1 Ta
tion. 1 vol.in-12
Ouvrage
approuvéavec
par NN.SS.lesévêques de in-12,cart. 1fr.85I
Rodez, de Ceauvais et de Versailles. Wallon, membre de l'Institut._Ahrégi c
Geruzez. Petit cours de mythologie. Nou- l'Histoire sainte (Ancien et Nouveau Tes
velle édition. In-12, cart. 90 c. tament).1vol.in-18,cart. 7S i
-
Autorisé par le Conseil de l'lnstr. publique. Ouvrage approuvé par Mgr l'archevêque de P
Lesieur. Petite histoire sainte. Grand ris, recommandé par un grand nombre d'autr
in-18 de36pages, broché,16c.;cart. 20 c. prélats et adopté pour les écoles communal
- ;
Petite histoire ancienne. Grand in-18 de
-
de la ville de Patis.
;
20 c.
Petite histoire romaine. Grand in-18 de
36pages,broché,15o. cart. 20c.
Petite histoire sainte, extraite de la pri
cédente; avec questionnaire. i vol. im-fi
cart. -
501
4
(arrigues, vérificateur des poids et me- — Tableau despoids et mesuresdu système
sures. Le système métrique, avec figures métrique, contenant les mesures fonda-
dans le texte. 1 vol. in-18, cartonné. 15 o.
br..
mentales, les mesures dérivées et les ap-
amotte. Système légal des poids et me- plications,avec30ifguresenluminées
sures. In-18, 30 c. représentant le mètre, les poids, les mon-
Autorisé parle Conseil de l'Instr. publique. naies, les mesures de capacité, etc. 3
itt, ancien inspecteur général de l'instruc- feuilles ayant ensemble 1 mètre de hau-
teur sur 1mètre49 centimètres de lar-
tion primaire. Nouvelle arithmétique des
écoles primaires, divisée en deux parties
lo-Théorie et pratique du calcul: Nom-
: geur. 1fr.50c.
Le collage sur toile avec gorge et rouleau et le
bres entiers, Fractions, Système métrique, vernissage se payent en sus. 5fr.
Nombres complexes, Rapports,— 2o Ap- Tarnier, inspecteur primaire à Paris.
;
plications : Applications arithmétiques,
puissances et racines des nombres, Appli-
cations géométriques et contenant envi-
;
Nouvelle arithmétique théorique et pra-
tique 6e édition. 1 vol. in-12, cart. 2fr.
-
Applications de l'arithmétique aux opé-
ron 1200 exercices et problèmes. In-12, rationspratiques.RecueildelOOOquestions
cartonné. 1 fr. 50 c. modèles pour l'enseignementélémentaire ;
Ouvrage adoptépour les écoles communales de 6e édition. 1 vol. in-12, cart. 2 fr.
la ville de Par i s,
— Réponses et solutions raisonnées des
-
Solutions raisonnées des exercices com-
pris dans le précédent ouvrage. 3e édit.
exercices de calcul et problèmes c'ontenus 1vol.in-12,cart-. 2fr.50c.
dans la Nouvelle Arithmétique des écoles
primaires. In-12, broché. Prix. 1 fr. 50 c. -
Petite arithmétique des écoles primaires,
7e édition. In-18, cartonné. 75 c.
— Premières notions d'arithmétique et de Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
calcul mental. In-18, cartonné. 75 c. autoriséeadopté le
par ministre del'instruclionpuhli-
Saigey. Problèmes d'arithmétique et que et pour les écoles communale? Ile
laville deParis.
exercices de calcul du premier degré, Carte murale système métrique.Mesures.
servant de complément à tous les traités —
légales,effectives et de grandeur naturelle.
d'arithmétique. In-18, contenant plus de 6 feuilles colombier coloriées avant en-
-1300 problèmes. Broché. 75 c. semble 1 metre 60 cent de hauteur sur 2
Autorisé par le Conseil de llnstr. publique. mètres 15 dp largeur. En feuilles. 10 fr.-
— Solutions raisonnées des problèmes d'a-
rithmétique du premier degré. In-18, Le collage sur toile avec gorge et rouleau et le
vernissage se payent en sas. 12 fr.
broché. 1 fr. 50 c. --Petit manuel raisonné du système légal
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
- Problèmes d'arithmétique et exercices
de calcul du second degré, avec leurs so-
des poids et mesures, complémentde toutes
les arithmétiques et de toutes les cartes mu-
rales-da système métrique. 1 v.in-12, » »
lutions raisonnées. In-t8, br. Prix. 50 c.
Les poids et mesures du système métri- Tarnier et Bos. Problèmes d'arithmé-
— tique à l'usage des commençants (Enon-
que dans leur simplicité primitive et sans cés).1vol. in-12,cartonné. 2fr.
comparaison avec les anciennes mesures. Solutions
;
Grand in-18, broché, 15 c. cari. 20c.
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
raisonnées desdits problèmell.
1vol.in-12,cart. 3fr.
-
atlas de 15 planches, gr. in-4, et d'un
vol.in-8detexte.Br. 4'fr.
Le dessin linéaire des demoiselles, con-
tenant les applications à l'ornement et à
»
;
l'architecture,- au levé desvolumes
pentage,etc. 9e édition. 2
texte et planches.
plans, à l'ar-
in-12,
2 fr. 50 c.
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
la composition, à la broderie, au dessin
deschoies, aux fleurs et au paysage. In-8, — Cours'élémentaire de topographie. 1 vol.
ip-12 avec 69 figures, cart. 2 fr.
br. ,
Boutet de Monvel. Notions de physi-
que. 8e édition. 1 vol. in-12 avec des
Région de l'ouest.. Vendée, Loire-Infé-
rieure, Cotes-du-Nord, Ille-et-Vilaine,
- figures dans le texte,
Notions de chimie.10eédition. 1 vol.
2
3 fr. 50 c.
50 c.
Delafosse, membre de l'Institut. Notions Neveu-Derotrie. Veillées villageoises,
élémentaires d'histoire naturelle.3 vol.in- ou entretiens sur l'agriculture moderne,
18, avec figures dans le texte,cart. 3 fr 75. à l'usage des écoles primaires rurales.
Autorisé ar le Conseil de l'instr. publique. Nouvelle édition comprenant toutes les
On vend séoarément: matières indiquées par le programme
Lazoologie. 1fr.25c. d'enseignement pour les écoles normales
La botanique. 1 fr. 25 c. primaires. In-12, cart. 1 fr. 25 o.
La minéralogie. 1 fr. 25 c. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
Heuzé, adjoint a l'inspection générale de Périer (Mlle). Simples entretiens sur la
1
l'agriculture. Carte murale de la France physique et la cosmographie. 1 vol. in-12,
agricole, imprimée en chromolithogra- avec gravures, cart. 1 fr. 25 o.
phie sur quatre feuilles colombier, ayant Rendu (Victor), inspecteur général de l'a-
ensemble 1 mèt. 10 c. de hauteur sur griculture.Principes d'agriculture desti-
1 mèt. 45 delargeur. 6 fr. nés à l'enseignement agricole; 2e édition.
Le collage sur toile, avec gorge et rouleau etle 2vol.in-12, br. 2fr.50c.
-La, Franceagricole,
*
vernissage, se payent en sus.
notions générales
7 fr. On vend séparément :
Culture du sol, avec des vignettes dans
sur le sol, le climat, les engrais, les in-
struments, les cultures, les plantes, les
le texte, 1 vol.
Culture des plantes. 1 vol.
1 fr. 25 c.
1 fr. 25 c.
assolements, les animaux, les agricul-
Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
teurs célèbres,les concours et les fermes-
, écoles des différentes régions agricoles de - autorisée parle minisire de l'Instr. publique.
Notions élémentaires d'agriculture, à
l'usage des écolesprimaires, 1 vol. grand
in-18avecÉgures, cart. 75c.
- La basse-cour.
gnettes,br.
1 vol. in 32, avec vi-
50c.
culture.
Ouvrage couronné par la Société centrale d'agri-
-Petittraité-de culture maraîchère, -trie,
-Les abeilles, leurs mœurs, leur indu5
in-32, avecvignettes, br.
1 vol.
50 c. gnettes, br..
leur culture, 1 vol. ÏP--32 avec vi-
50 c.
13° Musique.
Clément (Félix). Le paroissien romain,
avec les plains-chants en notation mo-
derne et dans un diapason moyen. i vol.
qui se vendent séparément
1
Chaquepartie, vol.in-8,broché,
:
des écoles. Ouvrage divisé en trois parties
ifr.
in'-18,br. 2fr.50c. Il existe deux éditions de la première partie,
— Méthode complète de plain-chant, d'a- l'une transcrite en clef de fa pour les voix
près les règles du chant grégorien, à l'u- graves, l'autre en clefde sol pour lès voix aiguës.
Avoir soin de désigner dans les demandes l'édi-
sage des séminaires, des chantres, des tion spéciale que l'on désire recevoir.
écoles normales primaires et des maîtri-
ses. 1 vol. in-12, br.
Relié en basane.
2 fr. 50 c.
3 fr. 50 c.
- Lessolfègesclassiques. Recueil de leçons
de grands maîtres italiens et français,
disposé à deux parties, voix égales, à l'u-
-Tablea!flC deplain-chant,avecl'indication sage des orphéons et des écoles. Cet ou-
des procédés à suivre dans l'enseignement vrage, complément de la méthode du
simultané. 16 tableaux.
Manuel des tableaux de plain-chant.
In-12, broché.
4 fr.
75 c.
qui se vendent séparément
Chaque
:
même auteur, est divisé en deux parties
partie.1vol.in-8,br. -1fr.
Méthode d'orgue, d'harmonie et d'ac- Roques (Léon). L'accompagnement du
compagnement,comprenanttoutes lés con- plain-chant, mis à la portée de tout le
naissances nécessaires pour devenir un or- monde. 1 vol. in-12, broché. 60 c.
ganiste habile. 1 vol. in-4, br. 12 fr. Savard (Augustin), professeur au Conser-
ôuicherat (L.). Traité élémentairedemu- vatoire national de musique de Paris.
sique, contenant 180 exemples imprimés Principes de la musique et méthode de
aans le texte. In-12 broché _1 fr. 50 c. transposition.1vol.in-8, br.. 4fr.
Autorisépar lè ministre de l'Instr. publique.
Papin, professeur et maître de chapelle au etadopté
Ouvra le
par Conservatoire
g e approuvé demusique.
par l'Académie des beaux-arts
.lycée Saint-Louis. Méthode pratique de
musique vocale, à l'usage des orphéons et - Premières notions de musique, extraites
de l'ouvrage précédent. In-12, br. 50 c.
140 Notions de droit, Tenue des Actes
de l'état civil.
Delacourtie,
br.
avocat ,
docteur en droit.
Eléments de législation usuelle. 1 vol.
2fr.
daction des actes de l'état civil et des
procès-verbaux, aertificats, déclarations
in-1-2. et actes divers, à l'usage des secrétaires
— Eléments de législation commerciale de mairie', des instituteurs; 4e édition.
•
etindustrielle. 1 vol. in-12, br. 3 fr. Grandin-18, br. 1fr.50c.
et
Grün, Guide formylaire pour ré- -là Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
*
aux sciences appliquées, etc. 2 vol. in-8,
ARITHMETIQUE ET APPLICATIONS, TENUE brochés. 5 fr.
On vend séparément!
DES LIVRES, CORRESPONDANCE COMMER-
CIALE.
Bovier-Lapierre, professeur de mathé-
:
ire partie: Enoncés. 1 vol.
lume.
2e partie
2
Solutions raisonnées. 1 vo-
3 fr.
fr.
:
lité (ire, 2e, 3e et 4e années). 4 vol. in-12,
cartonnés chaque vol. se vend séparé-
ment. fr. 50 e
1
Briot et Vacquant. Arpentage, levé des
plans, nivellement ; 4e édition, 1 vol. in-
12, avec figures intercalées dans le texte
et des planches, broché. 3 fr.
Depuis (J.), deproviseur du lycée de Bour-
Ouvragedontl'introduction dans les écoles est au-
• ges. Tables logarithmes à cinq déci-
males, d'après J. de Lalande. Edition torisée par le ministre de l'Instruction publique.
stéréotype disposée à double entrée et Saint-Loup, Besançon.
professeur à la Faculté des
contenant les logarithmes de 1 à 10 000, sciences de Géométrie plane
les logarithmes des sinus et des tangentes (année préparatoire), 4e édition. 1 vol.
des ares, calculés de minute en minute
dans la supposition de R =
1, et un très-
-in-12, cartonné.
Géométrieplane (lre année). 2e édition,
1 fr.
,
l'École 4 vol. in-12, avec des figures intercalées
Collignon, répétiteur à polytech- dans le texte, cartonnés
nique. Cours élémentaire de mécanique: Première année. 1 vol.
Troisième année (ire partie, cinémati- i fr. 50 c.
que).1vol.in-i2. 1fr.80c. Deuxième année. 1 vol. 2 fr. 50 c.
1vol.in-12.
,
Troisième année (2e partie statique).
2fr.20 c.
Troisièmeannée. 1vol..
Quatrième année. 1 vol.
3fr.
2 fr. 50 c.
Quatrième année (dynamique), 1 vol. Gervais, membre de l'Institut. Eléments
(sous presse). de zoologie, avec des figures intercalées
Dessins muraux pour l'enseignement de
la mécanique dans les lycées et colléges Année préparatoire :
dans le texte. 5 vol. in-12 cartonnés:
Notions prélimi-
d'enseignement spécial
du 27 octobre 1867)
imprimés
(arrêté ministériel
en couleur
naires, 1 vol.
Première année : 1 fr. 25 c.
Mammifères, 1 vo-
sur 4 feuilles colombier mesurant ensem-
ble 1 mètre 45 de longueur sur 1 mètre
lume.
: 3 fr. 50 c.
Deuxième année -Vertébrés, ovipares,
de hauteur.
Prixdechaquedessinmural. 6fr. :
animauxsans vertèbres. 1 v.2 fr. 50 c.
Troisième année Anatomie physiolo- et
Le
en
collage sur toile avec gorge et rouleau et le
vernissage se payent en sus.
; ;
Roue en dessous; roue de côté; roue
dessus turbine Fontaine
7 ft.
turbine l'agriculture,
:
gie des animaux. 1 vol.
à l'industrie
2 fr. 50 c.
Quatrième année -Zoologie appliquée à
et à thy-
Jonval;bélier hydraulique; locomobile; giène. 1 vol. (sous presse).
Gervais, Marchand et Raulin. No-
locomotive.
Morin (le général)- membre de l'Institut. tions élémentaires
(Académie des sciences). Aide-mémoire de
d'histoire naturelle
Zoologie, Botanique, Géologie. 5 volumes
:
mécaniquepratique; 6e édition. 1 vol. in- in-12 avec fig. dans le texte, cartonnés:
8,broché. 9fr. Année préparatoire. 1 vol. 3 fr.
— Notions géométriques sur les mouvements Première année. 1 vol. 3 fr.
et leurs transformations, ou éléments de Deuxième, troisième et quatrième an-
cinématique; 4e édition, t vol. in-8, bro- née. 3 vol. en préparation.
ché. 5fr. Gossin, proviseur du lycée de Toulon.
- Notions fondamentales de mécanique
et données d'expérience; Se édition. 1 vol.
Cours élémentaire de physique, avec
figures, 4 vol. in-12 cartonnés:
in-8 avec des figures dans le texte et des Première année. 1 vol. 3 fr.
planches, broché. 7 fr. 50 c. Deuxième année. 1vol. 3 fr.
et
Morin Tresca.Dessins coloriés pour Troisième année. 1 vol. 3 fr.
Venseignement de la mécanique publiés Quatrième année. 1 vo 3 fr.
j
MANUEL GÉNÉRAL
DE L'INSTRUCTION PRIMAIRJ
JOURNAL HEBDOMADAIRE
j
mais les abonnements peuvent se prendre du 1er de chaque mois.
Le Manuel général paraît, chaque semaine, par numéro de i6 pages in-8, et se composi
de deux parties distinctes, l'une générale, l'autre scolaire. ;
LaPartie générale (huit pages) contient les actes officiels relatifs à l'instruction primaire"
; ;
une revue hebdomadaire des faits concernant l'enseignement des écoles en France et àyéi
tranger des articles sur les questions à l'ordre du jour relatives à l'administration de l'ini
struction primaire des articles de pédagogiepratique, notamment des sujets de composition
qui sont proposés aux instituteurs sous forme de concours volontaires et le compte rendf
anonyme d'un grandnombrede compositions (tousles mémoires sont renvoyés àleursauteurj
d'enseignement; ;
avec des annotations); des articles de variétés, surtout de variétés pédagogiques; un coud
;
suivi de langue allemande à l'usage des instituteurs des comptes rendus de livres et procédé!
une correspondance avec les abonnés sur les questions administratives qui
peuvent les intéresser les comptes rendus in extenso de celles des séances de l'Assemblé!
nationale qui ont rapport aux intérêts de l'instruction primaire, comptes rendus qui ne! a
trouvent guère, sous cette forme, que dans le Journal officiel; le texte officiel des lois ej
des actes les plusimportantsdugouvernement."
;
La Partie scolaire comprend des leçons familières de morale appliquée à nos devoirl
envers la patrie un cours complet de langue française sous forme de déuloppements
l'usage des maîtres; des dictées et exercices pour les trois cours d'une école primaire, avei
lj
explications et corrigés selon le besoin, des exercices gradués de calcul mental pour le courj
;
élémentaire et pour le cours moyen; des exercices et problèmes divers d'arithmétique £
l'usage de ces mêmes cours des sujets de composition française avec le corrigé; des
j
problèmes d'arithmétique, d'arpentage, de géométrie, s'adressant aux cours supérieurs ou
aux maîtres eux-mêmes (la plus grande partie de ces problèmes, ainsi que les exerciœsou
problèmes pour le cours élémentaire et le cours moyen, soui empruntés aux divers examens
et concours pour le brevet ou entre les écoles) ; des leçons de sciences physiques et natu
relies, d'histoire et de géographie à l'usage des maitres ; des leçons et des lectures pour les
;
écoles des sujets de compositions donnés dans les examens ou concours pour le ccrtifica
d'études, pour les écoles normales, pour le brevet de capacité d'instruction primaire, pou
le volontariat d'un an. J
Moyennant un supplément de 4 fr. par an, les abonnés peuvent recevoir vingt-quafrq
modèles de dessins gradués, formant un Cours rationnel de dessin à l'usage spécial des
écoles primaires; ces modèles sont tirés hors texte; le texte du cours de dessin, ave
vignettes à l'appui, est inséré dans la partie générale. Dans les années précédentes, le
principes généraux du dessin ont été développés; l'année courante comprend l'application
de ces principes au DESSIN LINÉAIRE, notamment à la topographie, ainsi qu'au DESSIN OR p
: 1
NEMENT. La première partie du Cours dedessin publié par le Manuel général a été réuriia
en volume sous le titre de Cours rationnel de dessin, par M. L. D'HENRIET. Prix texte-et
album, 8 fr.
A LA MÊME LIBRAIRIE
EXERCICES
SUR LA PETITE GRAMMAIRE FRANÇAISE
DE MM. BRACHET ET DUSSOUCHET
Par III. DUSSOUCHET
1
volumein-12
f
NOUVELLE
GRAMMAIRE FRANCAISE
FONDÉE SUR L'HISTOIRE DE LA LANGUE
Par M. Auguste BRACHET
ROISIÈME ÉDITION, COMPLÈTEMENT REFONDUE
1 yolume in-12, cartonné, t. fr. 58
EXERCICES
SURLA
NOUVELLE GRAMMAIRE FRANÇAISE
DE M. AUGUSTE BRACHET
A L'DPAGE DBS ÉTABLISSEMENTS D'INSTRUCTION SECONDAIRE
Par JI. DUSSOUCHET
1 volume in-]2
MORCEAUX CHOISIS
DES GRANDS ÉCRIVAINS FRANÇAIS
DU SEIZIÈME SIÈCLE
PRÉCÉDÉS D'UNE GRAMMAIRE ET D'UN DICTIONNAIRE
DE LA LANGUE
DU SEIZIÈME SIÈCLE
Par M. Auguste BRACHET
3e édition. 1 vol. iri-12, cartonné, 3 fr. 50