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PETITE

GRAMMAIRE
FRANÇAISE
FONDÉESUR L'HISTOIRE DE LA
LANGUE

PAR

A. BRACHET < J. DUSSOUCHET


Lauréat de l'Académie française Agrégé des classes de nramniaire
Anden Examinateur et Professeur Professeur de cinquième
à l'École Polytechnique
au Lycée de Tours

OUVRAGE
adopté pour les Écoles communales de la Ville de Paris

PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79

1875
Tous droits réservés
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PETITE

GRAMMAIRE
FRANÇAISE
OUVRAGES DE M. BRACHET

Recueil de morceaux choisis des grands écrivains français du sei-


zième siècle, accompagnés d'une grammaire et d'un dictionnaire
de la langue du seizième siècle. Paris, Hachette. In-12, 1875, 3eédi-
tion, 3 fr. 50 c.
Recueil de morceaux choisis des écrivains français du neuvième siè-
cleà lalin du quinzième. Paris, Hachette. In-12,1875. (Souspresse.)

Nouvelle Grammaire française, fondée sur l'histoire de la lan-


gue, à l'usage de l'enseignement secondaire; ..3e
« édition retondue.
Paris, Hachette. ln-12, 1875, 1 fr. 50 c.
Dictionnaire étymologique de la langue française, avec une pré-
face par E. EGGER, membre de l'Institut; 6e édition, Hetzel. 1 fort
volume in-12 de 700 pages à 2 colonnes, broché, 8 francs; car-
tonné Bradel, 8 fr. 50 c.
Ouvrage couronné en 1870 et 1872 par l'Académie française, par l'Acadé-
mie des Inscriptions et par la Société pour l'instruction élémentaire
(grande médaille d'argent). Ce livre forme avec la Grammaire histo-
rique un cours complet d'histoire de la langue française.
Grammaire historique de la langue française; 11e édition, Hetzel.
1 volume in-12. Prix, broché, 3 fr.; cartonné, 3 fr. 25.
Ouvrage couronné en 1869 et 1872 par l'Académie française, l'Académie
des Inscriptions et la Société pour l'instruction élémentaire (grande
médaille d'argent).
A historical Grammar OF THE FRENCH TONGUE, by AUG. BRACHET,
translated by W. KITCHIN, M. A. Oxford, at the Clarendon Press,
-
1868. In-12, 3 sh. 6d.
Dictionnaire des doublets ou doubles formes de la langue fran-
çaise. Paris, Franck, 1868. ln-8. 2 fr. 50.
Ouvrage couronné par l'Académie des Inscriptions.
Du rôle des voyelles latines atones dans les langues romanes.
Leipzig, Brockhaus, 1866. ln-8.
Étude sur Bruneau de Tours, trouvère du treizième siècle. Paris,
Franck, 1865. In-8.
Grammaire comparée des langues romanes, par Frédéric DIEZ,
traduite par A. BRACHET et G. PARIS, tome I, 1873. 1 vol. in-8.
PETITE
GRAMMAIRE

A.BRACIIET J. DUSSOUCIIET
Lauréat de l'Académie française Agrégé des classes de grammaire
Ancien Examinateur et Professeur Professeur de cinquième
à l'École Polytechnique au Lycée de Tours

OUVRAGE
adopté pour les Écoles communales de la Ville de Paris

PARIS^
LIBRAIRIE HACHETTEET cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79

1875
Totu droits roiarrac
@
PRÉFACE,

La grammaire que nous publions aujourd'hui s'a-


dresse à la fois aux trois degrés des écoles primaires
et aux classes élémentaires des colléges et des lycées
c'est dire que ce petit livre, dépouillé de tout appa-
:
reil savant, est une œuvre nouvelle et non point un
simple extrait ou une réduction de la Grammaire
française publiée l'an dernier à l'usage des élèves
qui étudient les langues anciennes.
Pour faire entrer dans ce mince volume toutes les
règles essentielles de la langue, nous avons dû pros-
crire les remplissages grammaticaux qui encombrent
encore aujourd'hui certains manuels. Nos enfants,
on l'a trop oublié, ne sont point des étrangers
qui ne savent rien du français et doivent y pénétrer

excellemment M. Fréd.Baudry
:
par la grammaire. Ils possèdent déjà la langue fran-
çaise en entrant à l'école il ne s'agit, comme l'a dit
1,
que de convertir cette
possession confuse et inconsciente en un savoir ana-
lytique et réfléchi. « Le pronom personnel, lisons-
« nous par exemple dans la plupart des grammaires,

:
« comme complément. Il faut dire
« non
:il
« doit être placé avant le verbe, quand il est employé
nousaregardés,
:
il a regardé nous; le chien l'a mordu, non le
« chien amordu lui.) L'enfant n'a que faire des règles

:
de ce genre, qui devraient être réservées aux seuls
livres à l'usage des étrangers il connaît sa langue
le maître doit seulement en perfectionner l'emploi,
et indiquer à l'élève les règles de la langue écrite
;
1. Qwstions scolaires, p. 20. 1873.
que l'usage oral n'apprend point. C'est en allé-
geant de la sorte notre syntaxe, que nous avons pu
exposer en détail ces règles vraiment essentielles :
l'accord des participes l'emploi des temps, l'accord
des adjectifs indéfinis (tout, quelque, même, etc.),—
règles conventionnelles, parfois arbitrairement im-
posées par les grammairiens, mais qui n'en restent
pas moins et avec raison la véritable pierre de tou-
che des examens de grammaire dans nos écoles.
Tout en donnant à la syntaxe une place prépondé-
rante, nous n'avons point sacrifié l'étude des parties
du discours. Nous y avons même introduit les règles
,
de formation des mots, soit composés, soit dérivés,
comme le recommande M. le vice-recteur de l'Acadé-
mie de Paris, dans sa Circulaire du 5 avril dernier.

:
Rien n'est plus utile, pour donner à l'élève le sens
précis des mots et des nuances qui les séparent, que
cette étude des dérivés et des composés comment d'un
mot simple, tel que chanson, peut-on tirer toute une
famille de mots nouveaux tels que chansonnier, chan-
sonnette, chansonner, et quel changement chacune
de ces terminaisons apporte-t-elle au sens primitif du
radical? Cette recherche constituera pour le maître et
pour l'élève un exercice utile et attrayant qui, sous
le
nom d'analyse étymologique, prendra place dans
nos écoles à la suite de l'analyse grammaticale et de
l'analyse logique.
Telles sont les principales innovations qu'apporte
:
au public scolaire cette petite Grammaire. Il faut y
joindre celle qu'indique notre titre l'introduction
de la méthode historique, qui fait servir l'histoire de
la langue à l'enseignement pratique du français, en
donnant à l'élève l'explication et la raison d'être de
chaque règle, en lui demandant, en un mot, au lieu
d'une docilité machinale, une obéissance raisonna-
ble; la grammaire, ainsi comprise, cesse d'être une
charge indigeste de la mémoire, pour devenir, dans
la limite du possible, un exercice de la raison.
L'usage présent, dans toute langue, dépend de
l'usage ancien et ne s'explique que parlui; dès lors
quoi de plus naturel que de faire servir l'histoire de
la langue à l'explication des règles grammaticales, en
remontant depuis l'usage actuel jusqu'au moment où
elles ont pris naissance? Outre l'avantage d'être ra-
tionnelle, la méthode historique en possède un autre:
la mémoire retient toujours plus nettement ce dont
notre esprit s'est rendu compte, et l'élève se rap-
pellera d'autant mieux les règles de la grammaire
qu'elles auront déjà un point d'appui dans son intel-
ligence. C'est cette méthode que les Allemands, tou-
jours attentifs à éveiller le jugement de l'enfant,
emploient depuis longtemps dans leurs écoles pour
l'enseignement de leur langue nationale. C'est la
méthode inverse qui avait été suivie en France jus-
qu'à ce jour. Au lieu d'intéresser l'enfant en lui don-
nant la raison de chaque règle, et l'explication de
tous ces faits grammaticaux, si souvent en apparence
bizarres ou incohérents, on lui avait présenté la
grammaire française comme les articles indiscutables
d'un code pénal, qu'il devait appliquer sans les rai-
sonner ni les comprendre. En réduisant ainsi la
grammaire au rôle d'un insipide procès-verbal de
l'usage, en ne faisant appel dans cet enseignement,
tout mécanique et passif, qu'à la mémoire de l'élève,
au détriment de son intelligence, on avait fait d'une
étude attrayante et curieuse un objet de dégoût et
d'ennui.
On ne peut assurément se rendre un compte précis
du français que par la connaissance du latin, mais ce
secours nous manque pour les élèves des écoles primai-
res. Aussi n'avons-nous donné, pour être vraiment
utiles, que les explications à la portée de très-jeunes
enfants, celles que l'on peut tirer de l'histoire même
du français, et qui ne demandent, pour être com-
prises, aucune connaissance des langues anciennes.
Pour les définitions, nous avions suivi, dans la
grammaire complète, la méthode naturelle, celle qui
fait naître la règle de l'explication, celle qui apprend
en un mot, la grammaire par la langue, non la
langue par la grammaire. Malgré la clarté très-réelle
qu'appdrtë cette méthode, nous avons dû l'abandon-
ner sur le désir réitéré des maîtres, qui réclament,
pout leur ëflsèigtiément collectif et pour la récitation,
une formule mnémonique précise, et dans ce cas Une
;
explication
définition il faut bien l'avouer, ne peut tétiir Itéll dé
Pour ne point contrarier de vieilles habitudes geo-
laites qui ont d'ailleurs leur raisoh d'être, iioufe
avons admis également, avec tontes les grammaires
élémentaires, l'introduction des premières règles dde-
cord dans l'étude des parties du discbute1.
Enfin, comme dans la grammaire complète, nous
avons soigneusement donrié l'explication de chaque
Lerme.grammatical. L'enfaht comprendra mieiix ces
mots trop.abstraits, si on à sdiri de lui donnerleur
sens poptilairè; conjonction bu élision, par exèrrlple;
ne soilt Pout lui que des termes à peu près inintelli-
gibles : il les retiendra mieux quand on lui afira dit
que conjonction signifiait chez les Romains union; et
qu'élisiÇJn voulait dire écrasement, parce que dans l'é-
lision; là voyelle élidée est en effetécrasée et tëmplâfeée
par l'apostrophe. -

Un questionnaire termine chacun des chapitfeS, et


des Éxercices adaptés à la grammaire paraîtront in-
cessamment.
1. Pour ne point dérouter les enfants) nous avons laissé de mêmd,
à la syntaxe, les exceptions au genre et au nombre des substantifs,
bien que leur place soit ailleurs.

A. BfcAciffcT.

30 août 1875.
INTRODUCTION.

NOTIONS PRÉLIMINAIRES
SUR

L'HISTOIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE.

GÉOGRAPHIE.
— La langue française comprend tout le domaine de
la France actuelle, à l'exception d'une seule province, la Bretagne,
où un million d'habitants sur 1800(JOO parlent une langue connue sous

importante on peut ajouter trois petits groupes :


le nom de bas-breton et qui est d'origine celtique. A cette exception
le département du
Nord, où 200000 habitants (sur 1800000) parlent la langue flamande,
qui est d'origine allemande; — le département des Basses-Pyrénées,

;
où 120000 habitants parlent le basque, idiome fort ancien, dont
l'origine est inconnue enfin le département des Pyrénées-Orientales
(ancienne province du Roussillon),où130000 habitants parlent la
langue catalane, qui est dérivée du latin.
Si le domaine de la langue française ne s'étend pas sur tout le ter-
ritoire actuel de la France, en revanche il comprend à l'étranger
:
plusieurs territoiresimportants,représentant unpeu plus de3 600 000 ha-
bitants, ainsi répartis pour la Belgique 1600000 habitants; pour
l'empire d'Allemagne 1000000; pour la Suisse française 400000;
enfin 60000 pour les Iles Normandes qui appartiennent à l'Angleterre.
A ces chiffres il faut ajouter, hors d'Europe, les colonies anglaises
du Canada et de l'île Maurice, qui ont conservé l'usage du français,
sans parler de nos propres colonies (Algérie, Guyane, Sénégal, etc.).
C'est un appoint d'un peu plus de 1500000 habitants à joindre au
domaine de la langue française.

;
Au point de vue de la langue, la France se partage en deux ré-
gions, celle du nord et celle du sud on peut les figurer en traçant
sur la carte une ligne qui irait de la Rochelle à Grenoble.
Au nord de cette ligne tous les gens cultivés parlent français; tous
les paysans comprennent le français, mais parlent des patois qui sont
très-rapprochés du français. Ces patois sont au nombre de quatre à:
l'ouest, le patois normand; au nord-ouest, le picard; à l'est, le lor-
rain; au centre et au sud-est de la région, le patois bourguignon.
A cause de leur analogie avec le français, ces quatre patois sont dé-
signés parle nom collectif depatois français.

:
Au sud de cette ligne, dans la région du Midi, le spectacle est
tout différent les gens cultivés comprennent et écrivent le français,
mais emploient plus volontiers entreeux (même dans les grandes villes)
;
leur patois, qui est un idiome à part et aussi différent du français que
l'est l'italien ou l'espagnol quant aux paysans (malgré les efforts
nombre de quatre :
des instituteurs primaires), ils ne parlent guère que ces patois, au
le patois gascon, le patois limousin, le patois
languedocien ette patois provençal, dont les noms indiquent assez
dans quelles provinces ces idiomessont respectivement employés. —
On a donné à ces quatre patois le nom commun de patois provençaux,
par opposition aux patois français parlés au nord de la Loire.
HISTOIRE. — Chacun sait que les premiers habitants de la Gaule (à
notre connaissance) furent les Gallois, qui parlaient- une langue de
la famille critique, c'est-à-dire parente des idiomes que nous enten-
dons aujourd'hui en France, dans la bouche des Bas-Bretons, — en
Angleterre dans l'Ecosse, l'Irlande et le pays de Galles-.
Dans: le premier siècle avant l'ère chrétienne, les Romains, sous la
conduite (ie César, conquirent la Gaule et la réduisirent en province
romaine. Sien supérieurs aux Gauloi-s par la science et la civilisa-
tion, les Romains, quoique moins nombreux, imposèrent aux vain-
cus la langue latine avec le joug romain, de même que nous avons
imposé le français aux Arabes d'Algérie.
Mais à Rome, comme en France aujourd'hui, il y avait deux langues
en présence : celle du peupleet des paysans, le latin populaire en un

sous le. nom. de latin classique ou latin littéraire ;


mot;moelle dessavants, des écrivains-.etdes lettrés, quel'on désigne
tandis que le
latin, classique, par exemple, disait equus pour signifier un cheval, *
le lAtilli populaire disait cabalius, d'où nous avons fait le français
cheval,.
G'esfc natureM«ï&e«4) Le fcatitt popuiaire quia
les soldats romains ap-
portèrent aux paysans gaulois, qui le transformèrent à leur tour en
français, à force d'en altérer la prononciation. Il suffit de voir com-
ment les Anglais qui parlent notre langue altèrent tousde la même
façon la prononciation du français, pour comprendre comment le latin,
mis dans la bouche des Gaulois, fut altéré par eux tous d'une seule
et même façon; et c'est précisément ce latin altéré que nous appelons
français. C'est à peu près vers le cinquième siècle, à la chute de
Pempire romain,
que le latin populaire ainsi transformé par la pro-
nonciation gauloise commenceà,apparaître comme une langue dis-
tincte que les savants du temps appellent dédaigneusement lingua i-o-
mana rustica(c'est-à-dire le latin des paysans), d'où nous avons fai t
:
langue romane pour désigner ce nouvel idiome. A ce moment, l'in-
vasion des Barbares renversaitl'empire romain dans cette tourmente,
l'administration, les écoles, la justice, l'aristocratie, les lettres ro-
maines, disparurent, et avec elles périt le latin littéraire qui en était
l'organe et qui avait été créé par elles.
De même que le latin des paysans ou langue romane donna en
Gaule le français, en Italie il devint l'italien, en Espagne l'espa-
gnol. En France même, il se partagea en deux grandes langues selon
les deux races du nord et du midi. Au nord de la Loire, il donna la

ou provençal:
langued'oïl ou français; au sud de la Loire, il donna la langue d'oc
ces noms bizarres proviennent de l'habitude, fréquente

:
au moyen âge, de désigner les langues par le signe de l'affirmation
oui les termes de langue d'oïl et de langue d'oc viennent de ce que
oui était oïl au nord, oc au midi.

onzième siècle en quatre dialectes principaux :


La langue du nord, la langue d'oïl, était à son tour partagée au
le dialecte normand,
le picard, le bourguignon, et enfin le dialecte français, qui n'était
à l'origine que le dialecte de la province appelée Ile-de-France. (Au
moyen âge on entendait spécialement par Français les habitants de
PIle-de-France.) Ces quatre dialectes étaient égaux en pouvoir et en in-
fluence, parce qu'il n'y avait point comme aujourd'hui un centre
unique, une capitale du royaume qui pût imposer au pays le modèle
du beau langage. Les ducs, soit de Normandie, soit de Bourgogne,
égaux des ducs de France (c'est-à-dire de l'Ile-de-France), se ser-
vaient respectivement du dialecte de leur province, normand ou
bourguignon.
Comment ces cpiatre langues se sont-elles réduites à une seule, et
pourquoi le dialecte de l'Ile-de-France, le français, a-t-il plus tard
bourguignon?
été adopté comme langue commune plutôt que le normand ou le
Tant que les rois capétiens, humbles seigneurs de
l'Ile-de-France et de l'Orléanais, restent dépourvus de toute influence
hors de leur domaine royal (c'est-à-dire depuis le dixième siècle jus-
qu'audouzième), le dialecte français n'a, hors de ces deux provinces,

:
aucune notoriété. Mais dès le douzième siècle les petits rois de France
commencent à s'agrandir aux dépens de leurs voisins ils s'annexent
successivement le Berry (1101), la Picardie (1200), la Touraine (1203),
la Normandie (1204), la Champagne (1361), et apportent avec eux,
dans ces nouvelles provinces, le dialecte de Flle-de-France, le fran-
çais, qui remplace alors dans chacune d'elles les dialectes indigènes,
et ne tarde point, étant la langue du roi, à être adopté comme
un modèle de bon ton. Rebelle à cette invasion, le peuple seul, dans
chaque province, garde son ancien dialecte et refuse d'accepter fe
français. Cessant alors de s'écrire, les idiomes picards, bourgui-
gnons et normands tombent aussitôt du rang de dialecte (c'est-à-
dire de langue littéraire écrite et parlée) à l'humble état de patois
(c'est-à-dire d'idiome non écrit et seulement parlé). A cette date (le
quatorzième siècle) où les dialectes des provinces tombent à l'état de
patois, tandis que le dialecte de l'Ile-de-France devient la langue
commune du royaume, la langue d'oïl est morte, et la langue fran-
çaise naît à l'histoire.„
Les patois que nous trouvons aujourd'hui dans les campagnes de
la Normandie, de la Picardie, de la Bourgogne, ne sont donc point,

;
comme on le croit communément, du français littéraire corrompu
dans la bouche des paysans ce sont les débris des anciens dialectes
provinciaux que les événements politiques ont fait déchoir du rang
de langues écrites à celui de patois.

:
La langue d'oïl avait disparu pour faire place au français
de la Loire, la langue d'oc s'éteignit aussi
: au sud
la sanglante rivalité des
Méridionaux et des hommes du Nord, qui se termine par la guerre des
Albigeois et la défaite du Midi, porta le coup de mort à la langue d'oc.
En 1272, le Languedoc passe à la France, et l'introduction du français
suit de près cette annexion. On cesse d'écrire la langue d'oc, elle
tombe du rang de langue littéraire à celle de patois, et les patois li-
mousins, provençaux, languedociens et gascons qui persistent
aujourd'hui dans nos campagnes du Midi, ne sont que les débris de
cette langue d'oc qui, au temps des troubadours, brilla d'un si vif
éclat.
bris du celtique, et l'on peut ainsi résumer son histoire :
En somme, on voit que le français n'est nullement formé des dé-
Le latin
populaire transporté en Gaule par les soldats de César étouffe promp-
tement la langue indigène, le celtique, et donne naissance, par de
lentes et insensibles transformations, à un idiome nouveau, la langue
1
romane, auquel les Barbares ajoutent un certain nombre de mots
allemands (tels que fief, maréchal, baron, guerre, flèche, héron, etc.),

mane se divise vers le huitième siècle en deux branches :


relatifs au régime féodal, à la guerre, à la chasse. Cette langue ro-
la langue
d'oc au sud de la Loire, et au nord la langue d'oïl, dont un des quatre
dialectes, celui de l'Ile-de-France, supplanta peu à peu tous les
autres et devint au quatorzième siècle la langue française.
A ce fonds ancien de la langue qu'on appelle le français populaire,

:
sont venus s'adjoindre, du douzième au dix-neuvième siècle, deux
catégories de mots nouveaux

:
1° Les mots étrangers, importés par diverses circonstances poli-
tiques, dont les principales sont au treizième siècle, les croisades et
le commerce avec l'Orient qui ont introduit chez nous un petit nombre

;
de mots arabes ou orientaux (caravane, sultan, derviche, alcool, se-
quin, etc.) au seizième, nos guerres d'Italie et l'influence de la
Renaissance nous ont apporté plus de cinq cents termes d'origine ita-
;
lienne (surtout de guerre et d'art, spadassin, brave, gabion, para-
pet, — costume, torse, galbe, etc.) — au dix-septième, l'influence de
l'Espagne sur la cour de Louis XIII nous donna quelques mots espa-
gnols (mantille, duègne, matamore, hâbler, etc.), tandis que les
guerres d'Allemagne avec la France importèrent quelques termes mi-
litaires spéciaux (vaguemestre,schlague, bivouac, blockhaus, etc.) ;—
enfin dans notre siècle, les relations d'industrie, de commerce, de
société, furent la cause première d'une invasion de mots anglais qui
se continue tous les jours, tels que whist, spleen, tunnel, wagon,rail,
coke, express, fashionable, budget, jury, etc.
2° A côté du français populaire, qui est l'œuvre du peuple, — et
des mots étrangers importés en France par les circonstances poli-
tiques, il faut distinguer une troisième couche de mots,celle qui a
été créée par les savants depuis le onzième siècle et qui s'augmente
tous les jours. Ce français des savants se compose de mots empruntés
directement par eux soit au grec (comme autopsie, aristocratie, mi-
croscope, cosmographie), soit au latin (comme relation, proportion,
préméditation, précession, coordination, etc.).
En terminant ces courtes notions sur l'histoire de notre langue,
montrons par quelques chiffres dans quelles proportions ces trois élé-
ments : français populaire, — mots d'origine étrangère, — mots
d'origine savante ou artificielle, — se sont réunis pour former la

;
langue française. Nous prendrons pour base de ce calcul le Diction-
naire de l'Académie française, qui contient environ 27000 mots sur
ces 27 000 mots, 600 sont d'origine tout à fait inconnue; — 1000 sont
des mots d'origine étrangère empruntés aux langues modernes (ita-
lien, espagnol, anglais, etc.), et 14000 mots sont d'origine savante,
forgés par les érudits à l'aide du grec ou du latin. Tout cela fait un
total de 15 6CO mots; restent donc un peu moins de 12 000 mots qui
composent ce que nous appelons le français d'origine populaire. Sur
ces 12000 mots, 8000 environ, tels que pauvrette, faiblir, maigrir,
sont des mots créés directement par le français à l'aide des mots
simples pauvre, faible, maigre, etc. Les mots simples qui sont le vrai
,
noyau de la langue se réduisentdonc à 4200 environ, dont 3 800 sont
d'origine latine, et 400 sont des mots allemands apportés par les Ger-
, mains avec l'invasion barbare.

t

GRAMMAIRE FRANCAISE.

BUT ET DÉFINITION DE LA GRAMMAIRE.

Nous parlons à l'aide de phrases qui sont composées


de mots, et les mots à leur tour sont composés de lettres.
La grammaire française est la réunion des règlessui-

trois parties dans la grammaire


l'étude des mots,l'étude des phrases.
:
vies par la langue française pour assembler les lettres
en mots, et pour réunir les mots en phrases. De là
l'étude des lettres,

LIVRE I.

ÉTUDE DES LETTRES.

CHAPITRE I.
DE L'ALPHABET.
1. Nous parlons à l'aide de mots qui servent à expri-
mer nos pensées. Ces mots sont formés d'un ou de plu-
sieurs sons, qu'on représente dans l'écriture par dei
signes appelés lettres.
La réunion de toutes les lettres d'une même langue
s'appelle alphabet.
De même que nous disons en français l'ABC peur dire l'alphabet
(« Il ne sait pas lire, il faut le mettre à l'ABC »), les Grecs disaient
l'AB pour l'alphabet, c'est-à-dire l'aèpha et le bêta qui désignent en
grec les deux premières lettres, d'où les Romains ont tiré le mot oï-
phabetum, qui est devenu en français alphabet.

:
2. L'alphabet français est composé de vingt-cinq let-
tres, rangées dans cet ordre a, b, c, d, e, f, g, h, i;
k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, x, y, z.
j,

?
Pourquoi notre alphabet suit-il cet ordre bizarre où les consonnes
et les voyelles sont jetées pêle-mêle Parce que notre alphabet vient
du latin, langue dont l'alphabet était déjà disposé dans le même or-
dre. Les Romains tenaient leur alphabet des Grecs; les Grecs avaient
reçu le leur des Phéniciens.

:
3. Tous les sons de la langue française sont divisés
en deux classes les voyelles et les consonnes.

SECTION I.
VOYELLES.

4. Onappelle voyelle un son produit par la simple


émission de la voix. Il y a sept voyelles en français a,
e, i (ou y), o, u, eu, ou. Toutes les voyelles peuvent se
:
prononcer seules, sans le secours d'aucun autre son.
5. Toutes les voyelles peuvent être brèves ou longues,
selon qu'on les prononce vite ou lentement; ainsi a est
bref dans patte, et il est long dans pâte. De même
e est long dans bête et bref dans jette.
:
-- gtte -
petite.
o
u
eu

côte —
flûte
heure
--- dévote.
butte.
jeu.
— —
ou — voûte — toute.
Des sept voyelles a, e, i (y), o, u, eu,ou, les cinq premières sont re-
présentées en français par une seule lettre; notre langue n'a pu ex-
primer les deux dernières (eu, ou) qu'en composant un groupe formé
:
de deux lettres e et u, — o et u ces voyelles ne sont composées
qu'en apparence, pour les yeux, mais non pour l'oreille, à laquelle,
elles offrent un son unique, eu,-ou, aussi simple que celui de a ou
de o.
6. II. n'y a rien à remarquer sur a et i, mais e, eu
et ynécessitent quelques observations.
La lettre e sert à marquer en français trois sons tout
à fait différents:
1° Un son très-sourd, que l'on appelle e muet, comme
dans : homme, venir.

dans :
Un son aigu, que l'on appelle e fermé, comme
aimé, bonté. Cet e est ordinairement marqué par
le petit signe (') que l'on appelle accent aigu.
L'e est encore fermé dans tous les mots terminés en r lorsque r y
est muet: verger, rocher, aimer.
3° Un son très-ouvert, que l'on entend dans terre,
mer, enfer, procès, succès. Onappelle cetel'e ouvertet
on le distingue ordinairement par le petit signe (*) que
l'on appelle accent grave.
On ne met pas d'accent quand l'e ouvert est suivi de deux con-
sonnes (comme dans peste, reste) ou qu'il termine le mot etest suivi
:
d'unr sonore (comme dans fer, ver, amer). — Ce son de e ouvert
-
est aussi rendu tantôt par ai (comme dans clair, éclair qui se
prononcent réellementclère, éclère), tantôt par ei (comme dans :
peine, Seine, que l'on prononce pene, scène).
7. Le son eu est rendu en français par eu, œ, ceM,Me
Ex. heure, œil, bœuf, accueil.
8. Y, dans le corps d'un mot et précédé d'une voyelle,
se prononce comme deux i : pays, moyen, joyeux, qui
se prononcent pai-is, moi-ien, joi-ieux.
Dans tous les autres, cas il se prononce comme i :
yeux, analyse, jury.
f 9. On appelle diphthongue la réunion de deux voyelles
qui se prononcent par une seule émission de voix,
comme ui dans huileux. Ui, composé des deux voyelles
u et i, est une diphthongue.
Diphthongue vient du mot latin diphthongus, qui a été emprunté
au grec et qui signifie : deux sons.
i 10. Les principales diphthongues sont ia, ie, io,oi,
ue,ui, oua,oue, oui. Ex. : piano, pied, pioche, roi, etc.
SECTION II.
CONSONNES.
11. Nous avons dix-neuf consonnes en français b, c,
d, f,g, h, j, le, l, m, n, p, q, r, s, t, v, x, z, auxquelles
:
il faut ajouter la consonne composée ch.
:
Plusieurs de ces consonnes expriment un même son ainsi k, c, q,
rendent tousles trois le son dur duc: kakatoès, cavalier, qualifier;-
set c ont le même son dans servir et cervelle; — j et g dans j'ai et
-
qeai,joli et geôlier; Z et s dans zéro et déserteur (que l'on pro-
nonce déserteur).
On appelle ces lettres consonnes, du mot latin consona (qui se pro-
nonce avec, à l'aide de), parce que les grammairiens romains croyaient
que l'on ne pouvait jamais prononcer une consonne sans le secours
d'une voyelle.
12. Les consonnes sont produites par trois organes dif-
férents : le gosier, les dents, les lèvres. Les six conson-
nes c, k, q, g, j, eh, qui sont produites par le gosier,
sont pour cette raison appelées gutturales.

: -
Guttural vient du latin guttur (gosier.). C et 9 ont un double
son dur devant-les voyelles a, o, u, comme dans camarade, corri-
dor, cumuler, — gamin, gobelet, guttural; — doux devant les
voyelles e, i, comme dans cerveau, cirer, germer, gibier.
13. T, d, s, z, qui se prononcent à l'aide des dents,
sontpour cette raison appelées dentales.
S entredeux voyelles a le son du %: poison, raison, bise.
1k. P, f, b, v, qui sont produites
appelées à l'aide des lèvres,
sont pour cette raison labiales.
Labial vient du latin labia (lèvres).
15. L, r} sont appelées liquides, parce que ces deux
lettres se joignent facilement aux autres consonnes, telles
que p, b, c, p, comme dans plaine, blanche, clameur,
gloire, — premier, bruit, croire, grandir.'
Liquide vient du latin liquidus (coulant).
16. M, n, suivies d'une autre consonne, comme dans
tomber, conter, donnent un son nasal à la voyelle qui pré-
cède et sont appelées pour cette raison consonnes nasales.
Nasal vient du latin nasus (nez).
La liquide l et la nasale n se mouillent dans certains cas, c'est-à-
dire qu'elles sont alors suivies, dans la prononciation, d'un i très-
faiblo, que l'on entend, par exemple, dans campaguard, travailler,
X est une consonne double, qui se prononce tantôt
17.
comme es [luxueux), tantôt comme gz (examen).
16. La consonne h est muette ou aspirée. 1° Elle est
muette lorsqu'elle ne se fait pas sentir dans la pronon-
ciation. Exemple : l'homme, l'habitude, qu'on prononce
comme s'il y avait l'omme, Yabitude. — 2° La consonne
h est aspirée lorsqu'elle empêche l'élision, comme dans
ki haine (ne prononcez pas Vhaine),ou la liaison, comme
dans les héros (ne prononcez pas les-zhéros).

QUESTIONNAIRE.
Aquoi servent les mots ? Quelle remarque à faire sur y?
Comment représente-t-on les sons ? Qu'appelle-t-ondiphthongue?
Qu'appelle-t-on alphabet? Quelles sont les principales diph-
Combien y a-t-il de lettres dans thongues?
l'alphabet? Combien y a-t-il de consonnes en
D'où vient notre alphabet? français?
Qu'est-ce que les voyelles? Quelles sont les gutturales? — les
Quelles sont les voyelles?
Qu'est ce qu'une voyelle brève?- des? — les nasales?
?
dentales? —les labiales —les liqui-
une voyelle longue? ?
Dans quel cas l et n sont-ils mouillés
Qu'est-ce que l'e muet? —l'e fermé? Dans quel cas h est-elle muette?-
— l'e ouvert? aspirée?

CHAPITRE II.

SYLLABES. SIGIUS ORTHOGRAPHIQUES.

19. On appelle syllabe une voyelle seule ou jointe à

; :
d'autres lettres qui se prononcent par une seule émission
de voix. Ainsi bon-té a deux syllabes bon et té; a-pâ-tre
en a trois ré-si-den-ce en a quatre.
On appelle syllabe muette pelle qui est terajuiée pa; un e Jpuet,
comme me dans j'aime. -

20. On appelle signes orthographiques certains signes


employés dans l'écriture leur
pour modifier la prononciatypn
des voyelles ou indiquer suppression.
11 y a quatre espèces de signes orthographiques les
accents, le tréma, l'apostrophe et la cédille.
:
Les accents sont au nombre de trois l'accent aigu ( ),
:
l'accent grave ( ), l'accent circonflexe (A).
:
L'accent aigu se met sur les é fermés bonté, santé.
L'accent grave se met sur les è ouverts: procès,
succes, et sur à, là, où, dès, pour qu'on ne les confonde
pas avec a, la, ou, des.
L'accent circonflexe se met sur les voyelles longues
cote, gite.
:
L'accent circonflexe indique ordinairement la suppression d'une
lettre. Ainsi les mots tête, fête, bête, étaient à l'origine teste, feste,
beste, que l'on écrivit ainsi jusqu'au milieu du dix-huitième siècle.
Ce n'est qu'en 1740 que l'Académie française a remplacé l's dans ces
mots par un accent circonflexe.
21. Le tréma (") se place sur les voyelles i, ur
lorsqu'elles doivent être prononcées séparément haïr,
Saül, ciguë (qui sans cela eût été prononcé cigue, comme
figue, ligue).
:
L'apostrophe ( ) marque la suppression des voyelles
:
a, e, i l'épée, j'arrive, s'il vient.

:
22. La cédille (4) se place sous le c devant a, o, u,
pour lui donner le son doux façade, façon, reçu.
23. Le
:
trait d'union (-), sert à.réunir plusieurs mots
en un seul arc-en-ciel, vis-à-vis, ou à indiquer, à la
fin d'une ligne, que le mot n'est pas fini et qu'il conti-
nue à la lignesuivante.
Tous ces signes orthographiques ont été introduits dans notre langue
par les grammairiens du seizième siècle. — Nos accents viennent du
grec; mais ils servaient en grec à un usage tout différent. — Tréma
est un mot grec qui veut dire trou ou point. — Apostrophe (autre
mot grec) signifie qui détourne, parce que l'élision détourne, empê-
che le choc de deux voyelles. — La cédille, qui date du seizième siè-
cle, a été empruntée aux imprimeurs italiens, qui désignaient par ze-
diglia un petit crochet en.forme de que l'on plaçait sous le c pour
lui donner le son de s et l'empêcher de prendre celui du k.
24. Il ne faut pas confondre les accents dont nous ve-
nons de parler avec l'accent tonique (du latin tonus,
ton).
On appelle accent tonique l'élévation de la voix
syllabe dans chaque mot. Cette syllabe s'appellesur
une
accentuée ou tonique.
:
En français, la syllabe accentuée est toujours la der-
nière du mot mouftm, cheval; excepté quand le mot
dernière :
est terminé par un e muet; dans ce cas, c'est l'avant-
aimable,lisible.

QUESTIONNAIRE.
Qu'appelle-t-on syllabe?—Combien Où se place le tréma?
résidence a-t-il de syllabes? Que marque l'apostrophe?
Qu'est-ce qu'une syllabe muette? Quel est l'usage de la cédille? — du
Qu'appelle-t-on signes orthographi- trait d'union?
?
ques Quelle est l'origine de ces différentg
Quels sont-ils? signes?
Oùseplace l'accent atgu?-l'accent Qu'appelle-t-on accent tonique?
grave?- Qu'indique l'accent circon- En français quelle est la syllabe
flexe? accentuée ?

LIVRE II.

ÉTUDE DES MOTS.

25. Il
l'article, Y a dix espèces de mots en français le nom,
l'adjectif, le pronom, le verbe, le participe,
l'adverbe, la préposition, la conjonction, l'interjection.
: -

Ces dix espèces de mots se nomment les parties du dis-


cours, c'est-à-dire les parties de la langue.
Sauf l'article que les Romains ne connaissaient
du latin pas, nous avons
reçu toutes nos autres parties du discours.
CHAPITRE I.
DU NOM OU SUBSTANTIF.
26. Le nom ou substantif est un mot qui sert à nom-
mer les personnes, les animaux ou les choses.
Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom
propre.
Le nom commun est celui qui convient à toutes les
personnes semblables, comme marchand, soldat, ou à
toutes les choses de la même espèce, comme maison,
jardin.
Le nom propre est celui qui ne convient, qui n'est
propre qu'à une seute personne ou à une seulechose,
comme Pierre, Paul, Paris, la Loire.
REMARQUE. — La première lettre d'un nom propre est toujours une
majuscule ou grande lettre.
27. On appelle noms collectifs ceux qui expriment un
assemblage, une collection de personnes ou de choses,
comme foule, troupe, multitude.
On appelle noms composés des noms formés de plu-
sieurs mots qui ne désignent qu'une seule et même chose,
comme chef-d'œuvre, arrière-pensée.
28. Dans les noms, il faut considérer le genre et le
nombre.

SECTION I.

DU GENRE DANS LES NOMS.

29. Le genre est la diff-érenoe, la distinction que l'on


fait entre les êtres mâles ou femelles.
Il y a en français deux genres, le masculin et le fé-
minin.
Les hommes et les animaux mâles sont du genre mas-
culin,comme le père, le lion. Les femmes et les animaux
femelles sont du genre féminin, comme la mère, la lionne.
On a donné, par imitation, le genre masculin ou fémi-
nin à des noms de choses qui ne sont ni mâles ni fe-
melles : ainsi, le château, lepays, le bois, sont du genre
masculin, tandis que la lune, la cour, la grille, sont du
genre féminin.

:
30. Les noms féminins se forment ordinairement en
ajoutant un emuet au masculin marquis fait marquise,
ours fait ourse.
Quand le nom est terminé par un n, cet n se redouble
au féminin : baron, baronne; bion, lionne.
EXCEPTIONS. —
en ajoutant esse au masculin :-
Une vingtaine de substantifs forment leur féminin
nègre, négresse; tigre, tigresse; pro-
phète, prophétesse; hôte, hôtesse. Chasseur, pècheur affaiblissent
en outre en e muet la diphthongue eu, et font chasseresse, pécheresse
(et non pas chasseuresse, pécheuresse).
Quelques noms masculins en eur ont le féminin en ice, tels sont
acteur, ambassadeur, etc., qui font actrice, ambassadrice, etc. —
Chariteyp, voyageur, etc., font au féminin chanteuse,voyageuse.

SECTION II.
DU NOMBRE DANS LES NOMS.

Il y a en français deux nombres :


31. Le nombre est la différence, la distinction que l'on
fait entre une chose seule et plusieurs choses réunies.
le singulier, qui dé-
signe une seule personne ou une seule chose, comme la
femme, le livre; — le pluriel, qui désigne plusieurs
personnes ou plusieurs choses, comme les femmes, les
livres.

noms, on ajoute s au singulier. Ex. l'homme, les


hommes; le livre, les livres.
:
32. RÈGLE GÉNÉRALE, — Pour former le pluriel des.

Pourquoi le français forme-t-il son pluriel en s, et non pas en b ou


en m par exemple? Parce que le français a emprunté au latin son sin-
gulier et son pluriel, et qu'en latin s était le plus souvent la marque
du pluriel.

X, z, ils ne changent pas au pluriel.Ex.


la voix, les voix; le nez, les nez.
:
33. Quand les noms sont terminés au singulier par s,
le fils, les fils;
34. EXCEPTIONS. — Les noms terminés au singulier
par au ou par eu prennent x au pluriel. Ex. : un ba-
teau, des bateaux; un feu, des feux.
Les sept noms suivants terminés en ou : bijou, caillou,
pluriel:
chou,genou, hibou,joujou,pou, prennent aussi un x au
:
des bijoux, des cailloux, etc. Les autres noms
en ou prennent s au pluriel un clou, des clous; un ver-
rou, des verrous.
Cette singularité est un reste de la vieille langue. Notre s du
pluriel est toujours muet à la fin des mots, comme dans roses, fleurs;
cet s s'écrivait au moyen âge indifféremment par s, x ou z : on
trouve, par exemple, le mot voix écrit vois ou voix, et nez écrit nes
ou nez.
Un reste de cette liberté persiste dans les mots bijou, genou, etc.,
que nous écrivons bijoux, genoux, tandis que nous écrivons clous et
verrous.
::
35. La plupart des noms terminés en al font leur plu-
riel en aux le cheval, les chevaux; le mal, les maux.
Bal, carnaval, chacal, pal, régal, et quelques autres,
font au pluriel bals,carnavals, etc.
La plupart des noms terminés en ail forment réguliè-
rement leur pluriel avec un s : un gouvernail, des gou-
: -
vernails; un portail, desportails. Excepté les sept
:
noms suivants bail, corail, émail, soupirail, travail,
vantail, vitrail, qui font au pluriel baux, coraux,
émaux, soupiraux, travaux, vantaux, vitraux. Bétail a
pour pluriel bestiaux.
Au temps de Hugues Capet, al faisait régulièrement als au pluriel :
;
un cheval, des chevals; un mal, des mals. — Plus tard, au temps
de saint Louis environ, al devint au devant une consonne la trace
de ce changement est restée dans chevau-légpr, Vaugirard, pour
cheval-léger,Valgirard (le vallon de Girard). Chevals devint alors
chevaus, puis chevaux (voir §34).

36. Aïeul, ciel, œil, font au pluriel


il
yeux. — A fait ail8 ou aulx.
: aïeux, cieux,

QUESTIONNAIRE.

Combien y a-t-il d'espèces de mots Que signifie l'expression parles lu


en français? discours?
leQu'est-ce que le nom commun
nompropre?
?- Quelle est l'origine de s comme mar-
quedu pluriel?
?

Qu'appelle-t-on nom collectif? - Commentforme-t-on lepluriel


noms terminés par s,x,z? des
des

?
nomcomposé? —
Que faut-il considérer dans les noms terminés par au et par eu?
noms? Comment forme-t-on le pluriel des
Qu'est-ce que le genre? — Combien noms terminés par ou? j
y en a-t-il? Quelle est l'origine de cette irré-

aux
Comment se forment les noms fé- gularité?
minins ? Comment forme-t-on le pluriel des
mots en ai? — Comment forme-t-on
Donnez le féminin de chien? — de
-
le pluriel des noms en ait? Quelles
i

?
teur —de pécheur?
Qu'est-ce que le nombre?
bien yen a-t-il?
-
traitre'! — de lecteur? — de chan-
Com-
Comment forme-t-on le pluriel des
sont les exceptions?
Quelle est l'origine du pluriel en
Comment font au pluriel aïeul, ciel,
ï

'
J

1
noms? wil,ait? J

SECTION III. j

{
FORMATION DES SUBSTANTIFS.

:
37. Le français forme des substantifs nouveaux, en j

réunissant
1° Soit deux noms : ::
un chat-tigre.
2° Soit un nom et un adjectif une basse-taille.
3° Soit un nom et un verbe
30
:
: : un tire-bouchon.
4° Soit un nom et une préposition
5° Soit un verbe et un adverbe
un sous-préfet.
un passe-partout.
;
">

6° Soit deux noms unis par une préposition tête-à-tête.


38. Le français crée en outre des substantifs nou-
veaux, tantôt en plaçant devant les substantifs déjà
existants un mot nommé préfixe, tantôt en ajoutant :
à certains mots une terminaison nouvelle nommée suf-
fixe. Ainsi dans arrière-boutique, arrière est un pré-
fixe, et dans boutiqu-ier, ier est un suffixe. On appelle
composés les noms formés à l'aide d'un préfixe, et dé-
rivés les noms formés à l'aide d'un suffixe.
Préfixe vient du latin prœfixus (fixé devant) — Suffixe vient du
latin suffixus (fixé après).
39. Les principaux préfixes sont : après,arrière,
:
avant, contre, entre, non, sans, sous; de là les com-
posés
Après-midi, arrière-boutique, avant-coureur, contre-
ordre, entre-côte, non-sens, sans-façon, sows-officipr.
On :
peut ajouter à ces préfixes mi (la moitié de), bis (deux fois ou
double), vice (d la placede) : mi-carême,bissac, vice-roi.

40. Le français crée des substantifs nouveaux à l'aide


des suffixes en les ajoutant soit à un nom, soit à un ad-
jectif, soit à un verbe. Ex. : plume, plum-age,—faible,
faibl-esse, — promener, promen-ade.

I. Substantifs tirés de substantifs déjà existants.

41. Le français forme des substantifs nouveaux en


ajoutant aux substantifs déjà existants les suffixes ade.
age, ain,ard, at, é, ee, er lier),erie} esse, iste.
:
Ainsi de colonne on forme colonnade.
-- chapelle--chapelain.
plume plum ée.

-- bille-
marquis
billanl. at. marquis
- comte-
bouche
é. —
comt
bouch ée.
--

-
horloge
-

er. horlog
boucherie.
pommier.
pomme
-
-- âneânesse.
boucher h er i e.

- journal - journal isle.


42. On appelle suffixes diminutifs des suffixes qui
marquent la diminution, par
exemple illon dans négrillon
(petit nègre), ou eau dans chevreau (petite chèvre).
Quelques-uns de ces suffixes ajoutent au nom une idée de dépré-
ciation ou de mépris, comme aille dans ferraille (de fer),valetaille
(de valet).

43. Les suffixes diminutifs sont au nombre de six :


1° aille :valet, valetaille.
2° as : plâtre, plâtras (au féminin asse : paille, pail-
lasse).
3° et : livre, livret (au féminin ette chanson, chan-
sonnette, d'où le composé elette : goutte-gouttelette).
:
4° on :
âne, ânon (d'où les composés illon: carpe,
carpillon; et eron, mouche, moucheron).
5° eau: prune, pruneau (au féminin elle: prunelle).

:
Le suffixe eau fait au féminin elle, parce que notre ancienne langue
disait au masculin el pour eau ainsi chapel, ancienne forme de
chapeau, est resté dans chapelier.
6° ot : île, îlot.

II. Substantifs tirés d'adjectifs.

44, Le français forme des substantifs nouveaux en


ajoutant aux adjectifs les cinq suffixes esse, ise, ie, té,
ure.
Ainsi de faible on forme faiblesse.
-

friand
malade —
-
friandise.
malad ie.
--- pauvre — pauvre té.
— courbe — courbure.

III. Substantifs tirés du verbe.

bes, de trois manières :


45. Le français forme des substantifs à l'aide des ver-

lo En employant comme noms l'infinitif, le participe


présent,leparticipepassé.Ex. : lemanger, letranchant,
le reçu.
2° En retranchant aux verbes de la première conju-
gaison la terminaison er : ainsi de replier, débuter, ga-
loper, on tire repli, début, galop.
3° En ajoutant les suffixes ade, age, ance, eur (ovi
isseur), is, ment, oir, ou, aison (ou isori), ure.
Ainsi de loromen-er on forme nromenade.
lav-er - lavage. -- -.-.
— —
— sttrveill-ant -,- surveillance.
— chass-er — chasseur.
Ainsi de réq-ir on forme régisseur.

hâch-er
hurl-er
- hachis.
hurlement.


parl-er—parloir*. —

— brouill-er — brouillon.
— li-er — li-aison.
— guér-ir — guérison.
bless-er blessure.
— —

QUESTIONNAIRE.

Al'aide de quels mots le français Formez des substantifs avec les suf-

fixe?
-
forme-t-il des substantifs nouveaux? fixes as, — eau, — on,— ol, — etc.
Qu'est-cequ'unI)reftze? unsuf- Comment tire-t-on des substantifs
nouveaux des adjectifs?
Formez des substantifs avec les Quels temps des verbes sont parfois
l'
préfixes contre, sous, sans
Quel est le sens de m-i? — de bis?
employés comme substantifs?
- device?
Quels suffixes servent à, tirer du

» - - - verbe des substantifs nouveaux? For-


Formez des substantifs avec les suf- mez des substantifs nouveaux des
fixesade, ard, er,-isie, eLc. verbes nettoyer, abreuver, épancher,
Qu'appelle-t-oii suffixes diminutifs? frémir, sentir.

CHAPITRE II.

DE L'ARTICLE.

46. L'article est un mot que l'on met ordinairement


devant le substantif et qui en prend le genre et le nom-
,
bre.
Il y a deux sortes d'articles :
L'article défini, qui se
:
"-

met devant les noms dont le sens est bien déterminé,
comme le cheval dans cette phrase le cheval de mon
père est noir. De mon père, qui accompagne le mot
cheval, sert à le déterminer.
2° L'article indéfini, qui se met devant les noms dont

comme un cheval dans cette phrase


abattu.
:
le sens est indéterminé, c'est-à-dire vague, peu précis,
Un cheval s'est

9
:
47. L'article défini est le pour le masculin, le livre;

:
— la pour le féminin, la rose; — les pour le pluriel
des deux genres les livres, les roses.
48. Il y a deux remarques à faire sur l'article drfini :
1° Quand le, la, précèdent un.mot commençant par une
voyelle ou une h muette, l'article perd sa voyelle, qui est
remplacée par une apostrophe. Ex. : L'enfant, l'envie,
l'honneur, l'humeur. On dit alors que l'article est élidé.
Élidervientdu latin elidere, qui veut dire écraser: lavoyelle élidée
est en effet écrasée et remplacée par l'apostrophe.
20 Devant un nom masculin singulier commençant
par une consonne ou une h aspirée on metau pour à le;
au pour de le. Ex. : Au père, au héros; du père, du
héros.
Au pluriel, devant tous les noms, de les se change en
des; à les se change en aux. Ex. : Despères, aux pères.
On dit alors que l'article est contracté.
Contracté vient du latin contractum, resserré.

49. L'article indéfini est un pour le masculin


homme.
L'article indéfini est une pour le féminin
:: un
une
femme.

genres :
L'article indéfini est des pour le pluriel des deuy
des hommes, des femmes.

QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce que l'article? Dans quel cas l'article est-il élidé?
Combien y-a-t-il de sortes d'arti- Que signifie ce terme?
cles? Dans quel cas est-il contracté?
Quel est l'article défini? Quelestl'articleindéfini?
CHAPITRE III.
DEL'ADJECTIF.
50. L'adjectif est un mot que l'on ajoute au nom pour
exprimer la qualité d'une personne ou d'une chose, c'est-à-
chose:
dire pour marquer comment est cette personne ou cette
ainsi,quand on dit cheval noir, noir fait connaî-
tre comment est le cheval; noir est un adjectif.
Adjectif vient du latin adjectivus et signifie qui s'ajoute à.

51. On distingue trois sortes d'adjectifs les adjec-


tifs qualificatifs, les adjectifs déterminatifs, et les adjec-
tifs indéfinis.
Les adjectifs qualificatifs expriment seulement la
qualité. Ëx. : Les grands hommes.
Les adjectifs déterminatifs précisent l'objet désigné
par le nom auquel ils se rapportent. Ex. : Mon cha-
peau, ce cheval.
Les adjectifs indéfinis marquent que le nom est em-
ployé d'une manière vague et générale. Ex.
pays a ses coutumes; — plusieurs hommes sont venus.
:
Chaque

52. Les adjectifs prennent les deux genres et les deux


nombres.

SECTION I.

FORMATION DU FÉMININ DANS LES ADJECTIFS.

53. RÈGLE GÉNÉRALE. — Pour former le féminin des


adjectifs, on ajoute un e muet au masculin
méchante; saint, mainte.
: méchant,

54. Quand le masculin est déjà terminé par e (comme


dans sage,maigre, large), l'adjectif ne change pas au
féminin (sage, maigre, large).
55. Les adjectifs en el, eil, en, on, et, ot, et les adjec-
tifs terminés par s, doublent en outre au féminin la
consonne finale l, n, t, s avant de prendre l'e muet
Cru el cruelle muet muette
:
pareilpareille sot sotte
anci en anci enne gras grasse
bon bonne épais épaisse
55 bis. Les adjectifs en ier, er, et les six adjectifs com-
plet, concreti discret, inquiet, replet, secret, ne redou-
blent pas la consonne finale, mais prennent un accent
grave sur l'e qui précède le r ou le t:
Altier Uère al discret
inquiet
diserète
inquiète
étranger étrangère
complète
complet replet replète
concret concrète secret secrète
56. Les adjectifs beau, jumeau, nouveau, fou,
mou, vieux font au féminin belle, jumelle, nouvelle,
folle, molle, vieille.
Ces adjectifs s'écrivaient autrefois au masculin bel,jumel,nouvel,
fol, mol, vieil; de là leur féminin en elle (belle,jumelle, etc.). Les
devant les noms qui commencent par une voyelle ou une h muette
belhomme,nouvel an, fol orgueil, mol édredon, vieil ami.
:
masculins bel, nouvel, fol, mol, vieil, s'emploient encore aujourd'hui

féminin :
57. Les adjectifs terminés par x changent
heureux, heureuse; jaloux, jalouse.
en se au x
Faux, roux, doux, font au féminin fausse, rousse,
douce.
faux, roux, s'écrivaient autrefois fauS, rou
Les adjectifs s,
d'où
le féminin fausse, rousse, etc., comme gras fait grasse; gros,
grosse.
58. Les adjectifs terminés par f, comme craintif, bref,
neuf, forment leur féminin en changeant f en ve
craintive, brève, neuve.
:
59. Blanc, franc, sec, frais, font au féminin blanche,
franche, sèche, fraîche.
Turc, public, caduc changent c en que au féminin
turque, publique, caduque. — Grec fait grecque.
:
Long fait longue; oblong, oblongue.
Si l'on n'avait ajouté que l'e muet à turc, public, caduc, on au-
rait eu turce, publi ce, etc., qui auraient perdu le son dur du c;
pour le conserver, on a remplacé c par son équivalent que. C'est pour
la même raison que long fait longue et non long e.

60. Les adjectifs en eur font ordinairement leur fémi-


nin en euse: trompeur,tromp euse; menteur, menteuse.
Excepté meilleur, majeur, mineur et quelques autres
qui forment leur féminin suivant la règle générale, en
ajoutant un e : meilleure, majeure, rnineure, supé-
rieure, etc.
Accusateur, délateur, protecteur et quelques autres, font ac-
cusatrice, délatrice, protectrice, etc.
:
-
Pécheur, enchanteur, vengeur, font: pécheresse, enchanteresse,
tengeresse. Nous avons déjà vu (§ 30) que eresse n'est que l'adou-
cissement de euresse.

féminin :
61. Les adj ectifs bénin, malin, favori, tiers, font au
bénigne, maligne, favorite., tierce.

SECTION II.
FORMATION DU PLURIEL DANS LES ADJECTIFS.

62. RÈGLE GÉNÉRALE. — Le pluriel des adjectifs se

s au singulier :
forme comme celui des noms, c'est-à-dire en ajoutant un
grand, grands, — sainte, sainte
savant, savants.
s, -

ou x, il ne change pas au pluriel


hommes heureux.
:
63. Quand l'adjectif est déjà terminé au singulier par s
des arbres gros, des

: - x,
64. EXCEPTIONS. I. Les adjectifs en eau prennent
x au pluriel beau, beau — nouveau, nouveaux.
II. Les adjectifs terminés en al ont le pluriel en aux:
loyal, loyaux, — légal, légaux, — égal,égaux.
Les adjectifs fatal, final, natal, et quelques autres que l'usage ap-
:
prendra, forment leur pluriel en ajoutant un s fatals, finals, etc.
QUESTIONNAIRE.

Qu'est-ce que l'adjectif? Quel est le féminin des adjectifs


Combien y a-t-il de sortes d'adjec- terminés par f?
tifs?
-de -de
Quel est le féminin de blanc?—de
Qu'est-ce que l'adjectif qualificatif? Turc?
— déterminatif? — indéfini?
Grec? long?
Quel est le féminin de trompeur?
Comment forme-t-on le féminin — de meilleur? — de protecteur?—
dans les adjectifs? devengeur?
Comment font au féminin les ad- Quel est le féminin de bénin, fa-
jectifs cruel, pareil, etc. ? — Comment vori, etc.?
font complet, concret, etc. ? — Com- Comment se forme le pluriel dans
?
ment font beau, nouveau, etc. — les adjectifs?
Quelle est l'origine de celte forme? Quel est le pluriel de beau?
Quel est le féminin des adjectifs
-
Quel est le pluriel des adjectifs
terminés par x? — Quelle est l'ori- en al? Quelles sont les excep-
gine de cette forme? tions?

SECTION III.
DEGRÉS DE SIGNIFICATION DANS LES ADJECTIFS.

:65. Il y a trois degrés de signification dans les adjec-

:
tifs le positif, le comparatif et le superlatif.
Le positif est l'adjectif même Mon cheval est noir
[noir, qui énonce simplement une qualité, est aupositif).
66. L'adjectif est au comparatif quand il exprime la
qualité avec une idée de comparaison. Le comparatif se
forme en ajoutant plus à l'adjectif, quand on veut mar-
quer la supériorité : Mon cheval est plus noir que le
vôtre; —moins, quand on veut marquer l'infériorité
Mon chevalest moins noir que le votre; — aussi, quand
:
on veut marquer l'égalité: Mon cheval est aussi noir
que le vôtre.
De là trois sortes de comparatifs :
le comparatif de su-
périorité, le comparatif d'infériorité et le comparatif
d'égalité.
67. EXCEPTION. — Les trois adjectifs petit, bon,
:
mauvais (ou mal) forment irrégulièrement leur compa-
ratif petit, comparatif moindre; — bon, comparatif
meilleur; —mauvais, comparatif pire.
68. L'adjectif est au superlatif quand il exprime la
:
qualité au plus haut degré Mon cheval est très-noir;
— Voici le plus noir de vos chevaux.
69. Le premiersuperlatif (très-noir) est dit superlatif
absolu, parce qu'il n'y a pas comparaison avec d'autres
second
chevaux. — Le (le plus noir) est dit superlatif
relatif, parce qu'il y a comparaison, relation avec d'au-
tres chevaux.
bien, extrêmement
moins.
;
On forme le superlatif absolu en
et le superlatif
ajoutant à l'adjectif très, fort,
relatif en ajoutant le plus, le

QUESTIONNAIRE.

paratif? — le superlatif?
-
Qu'est-ce que le positif? le com- Quel est le comparatif de bon? —
de mauvais? — de petit?
Combien y a-t-il de sortes de com- Comment forme-t-on le superlatif?
?
p,iratifs
t-on?
— Comment les forme- Combien y a-t-il de sortes de super-
latifs?

SECTION IV.

FORMATION DES ADJECTIFS.

70. Le français forme des adjectifs nouveaux soit en


réunissant deux adjectifs simples, ex. : aigre-doux; —
soit en employant comme adjectifs le participe présent et
le participe passé, ex. : charmant, connu, poli; — soit
enfin enplaçant devant l'adjectif simpleunpréfixe
(voy. § 38), tel que bien, mal, sous, sur, in, etc. Ex.
bien-heureux,
mal-heureux, sous-marin, sur-humain,
:
in-constant.
71. Le français forme en outre des adjectifs nouveaux
en ajoutant un suffixe soit à l'adjectif, soit au substan-
-
tif, soit au verbe. Ex. : bleuâtre de bleu; — courageux
de courage; pensifdepenser.
72. Le français forme des adjectifs nouveaux en ajou-
tant aux adjectifs déjà existants les suffixes âtre, et, elet,
aud, ot. Ex. gris, grisâtre;
: long, longuet; —

maigre,maigrelet; — lourd, lourdaud; — vieil,
vieillot.
73. Le français forme des adjectifs nouveaux en ajou-
tant aux substantifs les suffixes eux, ain, in, é, er, M.
Ainsi, de courage on forme courageux.
de monde — mondain.
d'enfant — enfantin.
d'âge — âgé.
de mensonge mensonger.

de fourche fourchu.

7'i. Le français tire du verbe des adjectifs nouveaux à
l'aide des suffixes able, ard, if.
Ainsi, de
compar-er on forme comparable.
de pill-er
de pens-er

-
pillard.
pensif.
QUESTIONNAIRE.

Al'aide de quels mots le français Formez des adjectifs avec les suf-
forme-t-il des adjectifs nouveaux? fixes âtre, — elet, etc.
Quel est le temps du verbe qui sert Comment fdrme-t-on des adjectifs
àformer des adjectifs? nouveaux des substantifs?
Formez des adjectifs aveâ les pré- Quels sont les suffixes qu'on ajoute
fixes bien, — sous. au verbe?

SECTION V.

ACCORD DE L'ADJECTIF AVEC LE NOM.

:
75. L'adjectif se met au même genre et au même nom-
bre que le nom auquel il se rapporte Dieu est clément,
— mamère est bonne, — les hommes sont mortels.

:
76. L'adjectif qui se rapporte à plusieurs noms au sin-
le
gulier se met au pluriel Le riche et pauvresont égaux
devant Dieu.

:
77. Si les noms sont de différents genres, l'adjectif se
met au masculin pluriel Le roi et la reine sont pru-
dents.
SECTION VI.

ADJECTIFS DÉTERMINATIFS.

78. On distingue trois sortes d'adjectifs déterminatifs


les adjectifs numéraux, les adjectifs démonstratifs,
: les
adjectifs possessifs.

I. Adjectifs numéraux ou noms de nombre.

79. Les adjectifs


le nombre, l'ordre ou le rang.
Il y a deux sortes. d'adjectifs numéraux :
numéraux sont ceux qui marquent
les adjectifs
numéraux cardinaux, les adjectifs numéraux ordinaux.
80. Les adjectifs numéraux cardinaux sont ceux qui
expriment le nombre ou la quantité, comme un, deux,
trois, quatre, cinq, zéro, dix, vingt, quarante, cent,
mille, million, milliard.
Excepté zéro, qui nous vient des Arabes, tous les autres adjectifs nu-
méraux sont empruntés au latin, puisque c'est aux Romains que nous
devons notre système de numération. — On disait autrefois aussi
septante pour soixante-dix, octante pour quatre-vingts, nonante pour
quatre-vingt-dix. — Quatre-vingts signifie quatre fois vingt, et nos
pères disaient de même trois vingts pour 60, six vingts pour 120, etc.
Cette manière de compter part1ingt a laissé des traces dans quelques
locutions, telles que: l'hôpital des Quinze-Vingts (c'est-à-dire 15 fois
20 ou 300, cette maison ayant été fondée par saint Louis pour recueil-
lir 300 chevaliers aveugles, au retour de la croisade). — Million,
milliard sont dérivés de mille à l'aide des suffixes on et ard.
REMARQUE.— Il ne faut pas confondre un, article indé-
fini, avec un, adjectif numéral.
81. Les adjectifs numéraux ordinaux sont ceux qui
marquent l'ordre, le rang, comme premier, second ou
deuxième, troisième, quatrième,cinquième, dixième,
centième, etc.
Autrefois, à côté de premier, troisième, cinquième, on disait aussi

: :
prime,tiers,quint. On retrouve encore ces anciennes formes dans quel-
ques rares locutions de prime abord, le tiers état, Charles-Quint
(c'est-à-dire au premier abord, le troisième état, Charles cinq).
82. Aux adjectifs numéraux il faut rattacher 1° les :
:
noms de nombre qui marquent une certaine quantité,
:
tels que dizaine, centaine, douzaine, etc. 2° les mots
qui servent à multiplier, tels que le double, le triple,
;
le décuple, le centuple.

II. Adjectifs démonstratifs.

83. Les adjectifs démonstratifs sont ceux qui servent


à montrer la personne ou la chose dont on parle
château, ce héros.
: ce

::
Les adjectifs démonstratifs sont :
Ce pour le masculin ce livre;
Cette pour le féminin cette table;
Ces pour le pluriel des deux genres
tables.
: ces livres, ces

REMARQUE. — On met cet au lieu de ce devant les


mots qui commencent par une voyelle ou une h muette
cet enfant, cet homme.
:
III. Adjectifs possessifs.

84. Les adjectifs possessifs sont ceux que l'on met


devant le nom pour indiquer à qui appartient tel objet
cheval, ton livre (c'est-à-dire le cheval qui est à
:
:mon
¡
Sin» gu l ier
mgu 1er !j F' Féminin
::
moi, le livre qui est à toi).
Les adiectifs possessifs sont
Singulier Masculin
:
mon, ton, son.
t sa.
ma, ta,
Singulier (des deux genres) : notre, votre, leur.
Pluriel (des deux genres) : mes, tes, ses.
Pluriel (des deux genres) nos, vos, leurs.
:

REMARQUE. Mon, ton, son, s'emploient au féminin



:
au lieu de ma, ta, sa, devant un mot qui commence
:par une voyelle ou une h muette mon âme, ton épée,
:son humeur.
Onemploie dans ce cas mon, ton, son, pour éviter le choc que
produirait la rencontre des deux voyelles, si l'on disait ma ame, ma
épée, etc. Le français du temps 'de saint Louis réservait au con-
traire mon pour le masculin et ma pour le féminin, mais traitait
ma, ta, sa comme nous traitons la, c'est-à-dire qu'il élidait l'a
@ etdi-
,
sait m'dme, t'épée, s'amie (pour ma-dme, ta-épée, etc.), comme nous
disons l'âme, l'épée, l'amie (pour la-dme, la-épée, la-amie). C'est vers
le quatorzième siècle que cet usage de l'élision fut remplacé par l'u-
sage moderne qui substitua mon, ton,son à ma, la, sa. — Mais une
trace du vieux français persiste encore dans l'expression m'amie (pour
ma amie), qui s'est plus tard corrompu en ma mie, d'où ta mie,
sa mie, etc.

SECTION VII.

ADJECTIFS INDÉFINIS.

85. Les adjectifs indéfinis sont ceux qui marquent


que le nom est employé d'une manière vague et générale.
Ex. : aucune lettre n'est arrivée; quelque malheur
nous menace.
Ces adjectifs sont :
aucun, autre, certain, chaque,
maint, même, nul, plusieurs, quelconque, quelque, tel,
tout.
REMARQUE. Certain est adjectif indéfini quand il

signifie un, quelque, comme dans certain homme, cer-
tain renard gascon. Lorsqu'il signifie sur, assuré, il est
adjectif qualificatif, comme dans j'ensuis certain.

QUESTIONNAIRE.

Combien y a-t-il de sortes d'adjec-


tifs déterminatifs?
Qu'est-ce que les adjectifs numé-
-
Qu'est-ce que les adjectifs démons-
iratifs? Citez-les.
Quelle remarque y a-t-il à faire sur
raux? ce?
?y
Qu'est-ce que les adjectifs numé-
raux cardinaux — Citez-les.
Quelle différence a-t-il entre un
Qu'est-ce que les adjectifs posses-
sifs? — Citez-les.
Que remarquez-vous sur mon, ton,
article et un adjectif? soit?
Qu'est-ce que les adjectifs numé- Quel était l'ancien usage?
raux ordinaux ? Qu'est-ce que les adjectifs indéfi-
Quels sont les noms de nombre qui nis? — Citez-les.
à
servent multiplier ? Que remarquez-vous sur certain ?
CHAPITRE IV.

DU PRONOM.

:
86. Le pronom est un mot qui tient la place du nom.
Dans cette phrase Paul est espiègle, mais il deviendra
raisonnable, il, que l'on met à la place de Paul, est
un pronom.
Pronom vient du latin pronomen (qui se met à la place du
nom)

87. Le pronom prend le genre et le nombre du nom


dont il tient la place. Ex. : les hirondelles partent
elles vont dans les pays chauds. Elles est du féminin
;
et du pluriel, parce que hirondelles est du féminin et
du pluriel. Votre maison est grande; la mienne est

comme le mot remplacé :


plus petite. La mienne est du féminin et du singulier
maison.
88. :
Il y a cinq espèces de pronoms les pronoms per-
sonnels, démonstratifs, possessifs, relatifs et indéfinis.

SECTION I.

PRONOMS PERSONNELS.

89. Les pronoms personnels sont ceux qui désignent


les personnes, en indiquant le rôle que ces personnes
jouent dans le discours.
Dans cette phrase : :
«Je devine que tu viens de chez lui, » on
distingue trois personnages différents je, tu et lui, qui sont les trois
:
acteurs de ce petit drame. Ces acteurs ont des rôles différents, que
nous trouvons marqués ici par trois mots distincts le premier rôle
(je) est celui de l'acteur qui parle de lui-même; le second (tu) celui
de l'acteur à qui l'on parle; le troisième (lui) celui de l'acteur dont
on parle.
En termes de grammaire on appelle ces trois rôles, des personnes
(du latin persona, rôle, personnage de théâtre).
90. Les pronoms personnels sont :
Singulier:
lre personne : Je, me, moi.
2e — Tu,te,foi.
3e — Il, elle, lui, le) la, se, soi, en, y.

lre personne Nous.


:
Pluriel
:
2e — Vous.
3e — Ils, elles, eux, les, leur.

;
91. REMARQUE. — 1° Les pronoms il, ils, eux, le, rem-
;
plaeent les noms masculins elle, elles, la, remplacent
es noms féminins les autres servent pour les deux
genres.

3° Le, la, les,


:
20 Vous s'emploie par politesse au lieu de tu et l'ad-
jectif reste au singulier Paul vous êtes sage.
pronoms, ne
doivent
pas être confondus
:
avec le, la, les, articles. — Le, la, les, pronoms, sont
toujours placés avant ou après un verbe Je te la donne,

un nom
heureux.

:
prends-la. — Le, la, les, articles, accompagnent toujours
Ni Yor ni la grandeur ne nous rendent
Leur est pronom lorsqu'il signifie à eux, à elles; il
accompagne alors le verbe et ne prend jamais de s. Ex. :
Je leur ai donné un livre. Il est adjectiflorsqu'il signi-
:
fie d'eux, d'elles, et peut alors prendre la marque du
pluriel J'ai donné leurs livres à ces enfants.
En est pronom lorsqu'il est mis pour de lui, d'elle,
:

d'eux, etc. Ex. : J'aime cet enfant et j'en suis aimé.
Autrement il est adverbe J'en viens, ou préposition
Je suis en France.
:
:
6° Y est pronom quand il signifie à cette chose, à ces
choses, à cela. Ex. L'affaire est importante,
rai tous mes soins. Autrement il est adverbe Tu y
j'y
donne-
:
cours.
7° Pour donner plus de force à l'expression, on joint
aux pronoms personnels l'adjectif même; on a alors les
pronoms composés: moi-mème, toi-même, lui-même,
nous-mêmes, etc. Ex. : Il a lu lui-même ma lettre;
je viendrai moi-même.
SECTION II.
PRONOMS DÉMONSTRATIFS.

92. Les pronoms démonstratifs sont des mots qui


la
servent à montrer personne ou la chose dont parle.
on
Ex. : Mon cheval est moins beau que celui-ci.
93. Les pronoms démonstratifs sont:
Singulier:
Ce,celui,celle.
:
Pluriel
Ceux, celles.
94. En ajoutant les adverbes ci et là à ces pronoms,
on forme de nouveaux pronoms démonstratifs, qui sont :
Singulier:
Ceci,cela,
Pluriel:
Celui-ci, celui-là, Ceux-ci, ceux-là,
Celle-ci,celle-là,
95. REMARQUE. — Ce est pronom
compagne un verbe. Ex.
?
: :
Celles-ci,celles-là.
Lorsqu'il ac-

ce doit être son frère. Est-ce
:
lui — 2° Lorsqu'il est placé devant les pronoms qui,
que, quoi, dont. Ex. J'irai voir ce qui est arrivé; je
ferai ce que vous demandez. Mais, placé devant un nom,
ce est adjectif: ce livre, ce chapeau. »

SECTION III.
PRONOMS POSSESSIFS.

96. Les pronoms possessifs remplacent le nom en


marquant la possession. Ex. : Ce livre est plus beau que
le vôtre; ton cheval estplus noir que sien. le
Les pronoms possessifs sont :
: letien,
lre pers.
Sing. masc. :
le mien,
Sing. fem. :
la mienne,
Plur.mase.: Plur.fém.
les miens, les miennes.
:
2e — latienne, lestiens, lestiennes.
3e — le sien, la sienne, les siens, les siennes.

2e —
: le
lr* pers. le nôtre,
vôtre,
la nôtre,
la
vôtre,
les nôtres, les nôtres.
les vôtres, les vôtres.
3* — le leur, la leur, les leurs, les leurs.
ip Au moyen
âge, mien, tien, sien, pouvaient être employés comme
adjectifs: le vieux français disait indifféremment mon frère, ton
vassal, ou le mien frère, le tienvassal. De cette règle, qui ne tarda
point à disparaître, il est resté quelques traces dans : immien cousin
(pour mon cousin), la maison est tienne, le sien propre.

SECTION IV.

PRONOMS RELATIFS.

97. Les pronoms relatifs sont ceux qui unissent le


nom ou le pronom dont ils tiennent la place avec le
membre de phrase qui les suit. Ex. : Le Cllène qui om-
brage notre cour est vert. — Le livre que j'ai lu est in.
téressant.
98. Le mot que le pronom relatif représente est appelé
son antécédent. Dans les exemples qui précèdent, chêne
est l'antécedent de qui, livre est l'antécedent de que.
Le mot antécédent vient du latin antecerlentem (qui marche avant),
parce que ce mot se place avant le pronom relatif.

-
99. Les pronoms relatifs sont: qui, que, quoi, dont
(invariables), et lequel, qui varie en genre et en nom-
bre :

lequel,
SINGULIER
Masculin: Féminin:
laquelle,
:
Masculin
lesquels,
PLURIEL
:
Féminin
lesquelles.
duquel, de laquelle, desquels, desquelles.
auquel,
100. REMARQUE, -
à laquelle, auxquels, auxquelles.
Il ne faut pas confondre que pronom
avec que adverbe ou conjonction. Que est pronom, lors-
qu'il peut être remplacé par lequel, laquelle, lesquelles.
Ex. Voici la rose que j'ai cueillie[c'est-à-dire laquelle
:
-Il
j'ai cueillie).
!
est adverbe, lorsqu il signifie combien:
que de belles roses j'ai cueillies — Il est conjonction
lorsqu'il ne signifie ni lequel, ni combien: Je crois que
tu lis. — Je pense que vous êtes heureux.
101. Les pronoms relatifs servent également à inter-
roger; on les appelle alors pronoms interrogatifs.
Ex. : Qui êtes-vous? — Que dema,ndez-vous — A quoi
êtes-vous bon? — Voici deux accusés, lequel est cou-
?
pable?
REMARQUE. — Les pronoms interrogatifs n'ont point d'antécédent.
102. Outre les pronoms interrogatifs proprement dits,
qui s'emploient seuls et servent à remplacer le nom, il
existe un adjectif interrogatif,
Ex. quel, qui s'emploie avec
un nom ou un pronom. : Quel âge avez-vous?
Quel est-il? — Quelles sont-elles?
-
103. Quel varie en genre et en nombre :
Sing. fém. ;
Sing. masc. : quel.
quelle.
Plur. masc. : quels.
Plur. fém. : quelles,

SECTION V.

PRONOMS INDÉFINIS.

104. Les pronoms indéfinis sont ceux qui désignent


:
une personne ou une chose d'une manière vague, géné-
rale et indéfinie. Ex. Quelqu'un est venu. On nous l'a
dit.Respectez le bien d'autrui.
:
Ces pronoms sont on ou l'on, chacun, autrui, per-
sonne, rien, quelqu'un, quiconque, l'un, l'autre.
105. REMARQUES. — I. Le mot personne est pronom
lorsqu'il n'est accompagné ni de l'article ni d'aucun ad-
jectii : personne n'est venu; personne a-t-il jamais
il est un nom féminin :
parlé comme vous? Dans le cas contraire, personne
Ces personnes sont obligeantes.
:
II. Le mot rien est pronom lorsqu'iln'est accompagné
:
ni de l'article ni d'aucun adjectif Je n'ai rien vu.—
Dans le cas contraire c'est un nom masculin Un songe,
un rien, tout lui faitpeur.
106. Quelques adjectifs indéfinis peuvent s'employer
sans être suivis d'un nom et deviennent alors pronoms
indéfinis. Ex. :f nuln'estirréprochable; plusieurs ont
pleuré; tout est perdu; etc.
Ces adjectifs sont
certains, etc.
: autre, nul, tel, tout, plusieurs,

REMARQUE. —Certain est pronom indéfini au pluriel, quand il si-


gnifie quelques-uns. Ex. : certains l'affirment.

QUESTIONNAIRE.

Qu'est-ce que le pronom? — Que Quels sont-ils?


signifie le mot pronom ? Dans quel cas ce est-il pronom? —
Quelle est la règle d'accord du pro- Dans quel cas est-il adjectif?
nom ? Qu'est-ce que les pronoms posses-
Combienya-t-il de sortes depro- sifs? — Citez-les.
noms? Qu'est-ce que les pronoms relatifs?
Qu'est-ce que les pronoms person- — Citez-les.
nels? Qu'est-ce que l'antécédent?
Quels sont-ils? Quelle remarque faites-vous sur
Dansquelcasemploie-t-onvous
la place de tu?
à que?
Qu'est-ce que les pronoms interro-
Quelledifférenceya-t-il entrele, gatifs?
la, les, articles, etle,la,les, pronoms? Qu'est-cequequel ?
-entre leur, adjectif, et leur, pronom? Qu'est-ce que les pronoms indéfi-
- et
entre en, pronom, en,adverbe? iiis? Citez-le
y,
—entre pronom, ety,
- s.
Citez un pronom composé.
adverbe?
?-
Quelle remarque faites-vous surper-
sonne surrien?
Quels sont les adjectifs indéfinis em-
Qu'est-ce que les pronoms démons-
tratifs? ployés comme pronoms?

CHAPITRE V.
DU VERBE.

107. Le
:
verbe est un mot qui exprime que l'on est ou
que l'on faitquelque chose le cheval est docile; le loup
mange l'agneau.
108. Dans cette phrase : le loup mange l'agneau, le mot
mange, qui
;
indique l'action accomplie le
par loup, s'ap-
pelle verbe le mot loup, qui indique celui qui fait l'ac-
tion, s'appelle sujet; le mot agneau, qui indique celui
qui supporte cette action, s'appelle complément.
109. Le mot agneau est dit complément, parce qu'il
complète, qu'il achève d'exprimer l'idée commencée
par le verbe mange, en indiquant quel animal le loup a
mangé. Il y a deux sortes de compléments
ment direct et le complément indirect.
:
le complé-

110. Le complément direct est celui qui complète la

:
signification du verbe directement, c'est-à-dire sans le
secours d'un autre mot Il aime son père. Son père est
un complément direct.
111. Le complément indirect est celui qui complète la
signification du verbe par un moyen indirect, c'est-à-
qu'on
de :
dire avec le secours de certains mots, tels que à, de, etc.,
appelle prépositions Il obéit à son père; il dépend
son père. A son père, de son père, sont des complé-
ments indirects.

;
Il n'y a qu'un verbe proprement dit, le verbe être, qui marque
l'existence et qu'on appelle verbe substantif tous les autres verbes
:
sont dits verbes adjectifs, parce qu'outre l'existence, ils marquent
une qualité, une manière d'être du sujet ainsi je dors est mis pour
je suis (qui marque l'existence) dormant (qui marque la manière
d'être).
112. Il faut considérer dans les verbes leradical, la
la
terminaison, le nombre, personne, le mode, le
temps.
1° Radical. Terminaison.

113. Le verbe est toujours formé de deux parties dis-

; :
tinctes : 1° une partie fixe, qui ne change pas, dite le
radical du verbe 2° une partie changeante et variable,
qu'on nomme la terminaison ainsi dans je march-e,
nous march- ons, vous marcll- erez, le radical estmarch.,
et les syllabes e, ons, erez, qui suivent le ra-
dical, sont les terminaisons.
2° Nombres.
114. Les verbes comme les noms ont deux nombres le
singulier, quand il s'agit d'un seul: je marche, tu lis, il
mange; le pluriel quand il s'agit de plusieurs: nous
:
lisons, vous marchez, ils finissent.
3° Personnes.
115. L'action qu'exprime le verbe peut être faite soit
: : :
par la personne qui parle je marche, nous marchons;
marchez
marchent.
;
soit par la personne à qui l'on parle tu marches, vous
soit par la personne dont on parle il lit, ils
Ces différentes terminaisons par lesquelles le français
marque les changements de personnes s'appellent les
personnes du verbe.
4° Modes.
116. Le mode est la manière dont le verbe présente
l'état ou l'action qu'il exprime,
Mode est le mot

:
latin modus (manière).
Il y a cinq modes en français l'indicatif, l'impératif,
le conditionnel, le subjonctif et l'infinitif.

:
1° Le mode indicatif indique simplement que l'action

commandement

,lieu si
Le mode
:
a lieu Je marche, tu Us.
2° Le mode impératif s'emploie pour exprimer le
Marchez Usons.
conditionnel
:
indique que l'action aurait
une certaine condition était remplie Je sortirais
s'il faisait beau.
4° Le mode subjonctif présente l'action d'une manière
douteuse, parce qu'elle dépend toujours d'une autre ac-
tion : Je veux que tu viennes. Que tu viennes est sou-
mis au verbe je veux, et en dépend.
50 Le mode infinitif présente simplement l'action

REMARQUE.
— Le mode
:;
d'une manière vague, indéfinie, sans distinction de nom-
bres ni de personnes Lire, faire, remplir.
infinitif, qui n'indique point les personnes,
est dit mode impersonnel les autres modes, qui indiquent les per-
sonnes, sont dits modes personnels.

5° Temps,
117. Le temps est la forme que prend le verbe
marquer à quel moment se fait la chose dont on
y :
Il a donc trois temps principaux le présent, le
passé et le futur.
pour
parle.

118. Le présent marque que l'action se fait au moment


où l'on parle, comme Je marche; le passé marque que
faction a étéfaite, comme j'ai marché; le futur que l'ac -
tion se fera, comme Jemarchera'
119. Il n'y a qu'un seul présent, mais il y a plusieurs
passés et plusieurs futurs, parce que toute action peut
être plus ou moins passée, plus ou moins future.

120. On distingue cinq sortes depassés ou pmfaits:


l'imparfait, le parfait défini, le parfait indéfini, le
parfait antérieur et leplus-que-parfait.
1° L'imparfait exprime une action actuellement pas-
sée, mais qui ne l'était pas encore quand une autre s'est
faite-: Je lisais quandvous êtes entré.
20 Le parfait défini exprime une action faite à une

:
époque déterminée,définie, complètement passée au mo-
ment où l'on parle Je lus hier toute la journée.
:
3° Le parfait indéfini exprime une action faite à une
époque vague, indéfinie J'ai lu ce Ii re autrefois.
médiatement avant une autre également passée Quand
j'eus lu ce livre, je sortis.
:
4° Le parfait antérieur exprime une action faite im-

:
5° Le plus-que-parfait exprime une action faite avant
une autre également passée J'avais lu ce livre quand
je sortis.

121. On distingue deux sortes de futurs


ple et le futur alltédeur.
: le futur sim-

: futur antérieur
1°Le futur simple marque simplement que l'action
se fera Je lirai ce livre.
20Le
:
marque que l'action se fera
avant une autre qui est à faire J'aurai lu ce livre quand
vous viendrez.
6° Auxiliaires.
122. On appelle auxiliaires les verbes être
: et avoir,
parce qu'ils aident à conjuguer les autres verbes Je suis
venu, j'ai dormi.
123. On appelle temps simples les temps conjugués
sans l'auxiliaire être ou avoir
j'aime.
: J'aime, j'aimais, que

Les temps simples se forment en ajoutant simplement une termi-


naison au radical du verbe.

avec l'auxiliaire être ou avoir


aimé, que j'eusse aimé.
:
124. On appelle temps composés les temps conjugués
J'ai aimé, j'aurais

7° Conjugaison.

125."La réunion de tous les temps d'un même verbe,


à tous leurs nombres et à toutes leurs personnes, s'ap-
pelle conjugaison.
126. Il y a en français quatre conjugaisons, que l'on
distingue par la terminaison de l'infinitif :
La première conjugaison a l'infinitif terminé en er,
comme aimer.
La deuxièmeconjugaison a l'infinitif terminé en ir,
comme finir (et l'imparfait de l'indicatif en iss-ais,
comme je fin-iss-ais).
:
Les verbes en ir comprennent en réalité deux conjugaisons l'une
comme finir, qui a son imparfait en issais, comme je finissais, —
l'autre comme sentir, qui a son imparfait en ais, comme jesentais.
Nous donnons ici la première de ces conj ugaisons, qui comprend
plus de trois cents verbes français, mais-nous renvoyons au chapitre
des verbes irréguliers la seconde conjugaison en ir, qui ne com-
prend guère qu'une vingtaine de verbes.
La troisième conjugaison a l'infinitif terminé en oir,
commerecevoir.
La quatrième conjugaison a l'infinitif terminé en re,
comme rompre.
Le français comprend (si l'on prend pour base le Dictionnaire de
l'Académie) environ 4000 verbes simples (nous laissons de côté les
composés), dont 3600 se terminent en er; — 330 en ir (avec l'im-
parfait en issaÙ); — 28 en ir (avec l'imparfait en ais); — 10 verbes
en oir; — et 50 verbes en re. La première conj ugaison en er com-
prend donc à- elle seule les quatre cinquièmes des verbes français.
Comme on le verra, notre langue crée des verbes nouveaux à l'aide
des substantifs et des adjectifs, en ajoutant aux premiers la terminai-
son er : fête, fêter, — gant, ganter, — lard, larder, — camp,
camper; — en ajoutant aux seconds la terminaison ir : maigre,
maigrir, — cher, chér ir,- bleu, bleuir. — pâle, pâlir. La première
:
conjugaison en er forme des verbes nouveaux avec les substantifs, la
seconde conjugaison en ir avec les adjectifs ce sont donc des conju-
gaisons vivantes, puisqu'elles servent encore chaque jour à de nou-
velles formations.
Les conjugaisons en oir et en re (et la 2e en ir) sont au contraire
incapables de servir à former des verbes nouveaux, et depuis l'origine
de la langue, le français n'a pas ajouté un seul verbe en oir ou en re
au petit nombre de ceux que le latin lui avait légués. Ces deux conju-
gaisons, qui sont restées stériles, peuvent à bon droit être appelées
des conjugaisons mortes.
Cette simple distinction des conjugaisons en mortes et en vivantes
nous explique aussitôt pourquoi 3900 verbes français (sur 4000) sont
en er et en ir, tandis que les trois autres conjugaisons réunies ne
comprennent guère plus de 80 verbes.

SECTION I.
VERBES AUXILIAIRES.
Avoir et être ne sont auxiliaires que lorsqu'ils
127.
servent à conjuguer un autre verbe; on ne peut leur
dans :
donner ce nom lorsqu'ils sont employés seuls, comme
J'ai un cheval, je suis roi.
CONJUGAISON DU VERBE AUXILIAIRE AVOIR.
INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI.
J'ai. J'ai eu.
Tu as. Tu as eu.
Il ou elle a. Il ou elle a eu.
Nousavons. Nous avons eu.
Vous avez. Vous avez eu.
Ils ou elles ont. Ils ou elles ont eu.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J'avais. J'avais eu.
Tuavais. Tu avais eu.
Il ou elle avait. Il ouelleavaiteu.
Nous avions. Nous avions eu.
Vous aviez. Vous aviez eu.
Ils ou elles avaient. Ils ou elles avaient eu.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
J'eus. J'eus eu.
Tu eus. Tu eus eu.
Il ou elle eut. Il ou elle eut eu.
Nous eûmes. Nous eûmes eu.
Vous eûtes. Vous eûtes eu.
Ils ou elles eurent. Ils ou elles eurent eu.

t
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
J'aurai. J'aurai eu.
Tu auras. Tu auras eu.
Il ou elle aura. Il ou elle aura eu.
Nous aurons. Nousauronseu.
Vous aurez. Vous aurez eu.
Ils ou elles auront. Ils ou elles auront eu.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
J'aurais. J'aurais eu.
Tu aurais. Tuauraiseu.
Il ou elle aurait. Il ouelle aurait eu.
Nousaurions. Nous aurions eu.
Vous auriez. Vous auriez eu.
Ils ou elles auraient. Ils ou elles auraient eu.

Aie.*
Ayons.
Ayez.
, * * *
PRÉSENT,
e.
IMPERATIF.

Aie eu.

Ayons eu.
Ayez eu.
PARFAIT.

SUBJONCTIF.
PRESENT.
PARFAIT.
Que j'aie. Que j'aie eu.
Que tu aies. Que tu aies eu.
Qu'il ou qu'elle ait. Qu'il ou qu'elle ait eu.
Que nous ayons. Que nous ayons eu.
Quevousayez. Que vous avez eu.
Qu'ils ou qu'elles aient. Qu'ils ou qu'elles aient eu.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que j'eusse. Que j'eusse eu.
tu
Que eusses. Que tu eusses eu.
Qu'il ou qu'elle eût. Qu'il ou qu'elle eût eu.
Que nous eussions. Que neus eussions eu.
Que vous eussiez. Que vous eussiez eu.
Qu'ilsouqu'elleseussent. Qu'ils ou qu'elles eussent eu.
INFINITIF.
PRÉSENT.
PARFAIT.
Avoir. Avoir eu.
PARTICIPE.
PRÉSENT.
Ayant. PARFAIT.
Ayant eu.
PARTICIPÉ PASSÉ INVARIABLE.
Eu.

fém.eue.
PARTICIPEPASSÉ VARIABLE.
Eu; i
CONJUGAISON DU
VERBE AUXILIAIRE ÊTRE.

INDICATIF.
PRÉSENT.
PARFAIT INDÉFINI.
Je suis. J'aiété.
Tues. Tu as été.
Ilouelleest. Ilouelleaété.
Nous sommes. Nous avons été.
Vous êtes. Vous avez été.
Ils ou elles sont. Ilsouellesontété.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J'étais. J'avais été.
Tu étais. Tu avais été.
Il ou elle était.
Nous étions.
Il ouelleavaitété.
Nous avions été.
Vous étiez. Vous aviez été.
Ils ou elles étaient. Ils ou elles avaient été.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Je fus. J'eus été.
Tu fus. Tueusété.
Ilou elle fut.
Nous fûmes.
Il ouelleeutété.
Nous eûmes été.
Vous fûtes. Vous eûtes été.
Ils ou elles furent. Ils ou elles eurent été.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Je serai. J'aurai été.
Tu seras. Tu auras été.
Ilouellesera. Il ou elle aura été.
Nous serons. Nous aurons été.
Vous serez. Vous aurez été.
Ils ou elles seront. Ils ou elles auront été.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSIt
Je serais. J'aurais été.
Tu serais. Tu aurais été.
Il ou elle serait. Il ou elle aurait été.
Nous serions. Nous aurions été.
Vous seriez. Vous auriez été.
Ils ou elles seraient. Ils ou elles auraient été.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT. PARFAIT.

Sois. Aie été.


Soyons. Ayons été.
Soyez. Ayez été.

SUBJONCTIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Que jesois. Que j'aie été.
Quetusois.
Qu'il ou qu'elle soit.
Que tu aies été.
Qu'il ou qu'elle ait été.
Quenoussoyons. Que nous ayons été.
Que vous soyez. Que vous ayez été.
Qu'ils ou qu'elles soient. Qu'ils ou qu'elles aient été.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je fusse. Que j'eusse été.
Que tu fusses. Que tu eusses été.
Qu'il ou qu'elle fût. Qu'il ouqu'elleeûtété.
Que nous fussions. Quenouseussionsété.
Que vous fussiez. Que vous eussiez été.
Qu'ils ou qu'elles fussent. Qu'ils ou qu'elles eussent été.
INFINITIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Etre.
Ê~
tre. Avoir été.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Etant. Ayantété.
PARTICIPE PASSÉ INVARIABLE.
Été.

QUESTIONNAIRE.

Qu'est-ce que leverbe? — Qu'est-ce Qu'appelle-t-on mode impersonnel?


-indirect??
que le sujet —le complément direct? — Quelssontces modes?
Qu'est-ce que le verbe substantif?
-les verbes adjectifs?
-
le parfait défini? etc.
-
Combien y a-t-.il de sortes de par-
faits? Qu'exprime l'imparfait?
Qu'est-ce le radical?
que la
— ter- Combien y a-t-il de futurs?
minaisolî,? Qu'est-ce qu'un temps simple?-
Dans quel cas le verbe est-il au sin- un temps composé?
gulier ?-aupluriel? Qu'est-ce que la conjugaison?
Combien y a-t-il de personnes
Combien y a-t-il de modes?—
? Combien y a-t-il de conjugaisons en
français?
Qu'indique le mode indicatif? — im- Comment les distingue-t-on?
pératif?etc. Dans quel cas être et avoir sont-ils
Qu'est-ce qu'un mode personnel? auxiliaires?
SECTION II.

VERBES ACTIFS.

:
Il y a cinq sortes de verbes le verbe actif, le
128.
verbe passif, le verbe neutre, le verbe réfléchi, le verbe
impersonnel.
129. Le verbe actif est celui qui exprime une action
faite par le sujet et qui a un complément direct J'aime
votre frère.
:
verbe est aussi appelé transitif (du latin transire, passer), parce
Ce
que l'action faite par le sujet passe sur le complément. Ex. : Le toup
mange l'agneau; je récompense cet enfant.

130. Nous donnons dans les quatre tableaux suivants


verbes
la conjugaison complète des actifs en ayant soin
de séparer le radical de la terminaison.

PREMIÈRE CONJUGAISON ER.


EN

VERBE AIMER.
Radical aim. — Terminaison er.

INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI.
J' aime. J'ai aim é.
Tu aimes. as
Tu aim é.
Il aime. a
Il aim é.
Nous aimons. Nous avons aim é.
Vous aimez. Vous avez aim é.
Ils aiment. Ilsont aim é.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J' aimais. J'avais aimé.
Tu aimais. Tu avais aimé.
il aimait. Il avait aimé.
Nous aimions. Nous avions aim é.
Vous aimiez. Vous aviez aimé.
Ils aimaient. Ils avaient aimé.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
J' aimai. J'eus é. aim
Tu aimas. Tu eus aim é.
Il aima. Il eut aimé.
Nous aimâmes. Nous eûmes aimé.
Vous aimâtes. Vous eûtes aimé.
Ils aimèrent. Ilseurent aimé.
FUTUR. FUTURANTÉRIEUR.
J' aimerai. J'aurai aimé.
Tu aimeras. Tuauras aimé.
Il aimera. Ilaura aimé.
Nous aimerons. Nous aurons aim é.
Vous aimerez. Vous aurez aimé.
Ils aimeront. Ilsauront aim é.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT.
PASSÉ.
J' aimerais.
aimerais.
Jauraisou j'eusse aim é.
Tu Tuauraisoutueusses aimé.
il aimerait.
Nous aimerions.
IIauraitou eut il
Nousaurionsou nouseussionsaimo
aimé.
Vous aimeriez. Vous auriez ou vous eussiez aim é.
Ils aimeraient. Ilsauraientouilseussent aimé.
IMPERATIF.
PRESENT.
PARFAIT.
Aililu. Aie é.
aim
Aimons. Ayons aimé.
Aimez. Ayez aimé.

SUBJONCTIF.
Que
Que
j'
tu
aime.
aim es.
PRÉSENT.
Que j'aie
Que tuaies
PARFAIT.
aimé.
aimé.
Qu'il aim e. Qu'il ait aimé.
Que nous aimicns. Quenousayons
Que vous aimiez. aimé.
Quevousayez aimé.
Qu'ils aiment. Qu'ilsaient aimé.
Que
Que
j'
tu
IMPARFAIT.
aimasse.
aimasses.
PLUS-QUE-PARFAIT.
Que j'eusse
Que tu eusses
aimé.
Qu'il aimât. aimé.
Qu'ileût aimé.
Que nous aimassions. Que nous eussions aim é.
Que vous aim assiez. Que vous eussiez aim é.
Qu'ils aimassent; Qu'ils eussent aimé.

t
4:
INFINITIF.
PRESENT.
Airaer. Avoiraimé.
PARFAIT,

PARTICIPE.
PRÉSENT, PARFAIT.
ant.
Aim Ayantaim é.
1: PARTICIPE PASSÉ.
Aimé; fém. aimée.

DEUXIÈME CONJUGAISON EN IR.


VERBE FINIR.
Radical — fin. Terminaison — ir.
INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI.
Je finis. J'ai fini.
Tu finis. Tu as fin i.
Il finit. Ila fin i.
Nous fin issons. Nous avons fini.
Vous finissez. Vous avez fini.
Ils finissent. Ilsont fin i.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Je finissais. J'avais fini.
Tu fin iss ais. Tuavais fini.
Il finissait. 11avait fini.
Nous finiss ions. Nous avions fin i.
Vous finissiez. Vous aviez fini.
Ils finissaient. Ilsavaient fini.
Je
Tu finis.
finis.o
PARFAIT DÉFINI.
J'eus
Tueus
PARFAIT ANTÉRIEUR.
fini.
fin i.
Il finit. Ileut fini.
Nous fin îmes. Nouseûmesfini.
Vous finttes. Vous eûtes fini.
Ils fin irent. Useurent fini.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Je finirai.
Tu finiras.
J'aurai fin i.
Tuauras fini.
Il finira.
Nous finirons.
Il aura fin i.
Nous aurons fini.
Vous finirez. Vous aurez fini.
Ils fin ir ont. Ils auront fini.
i,
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Je finirais.
Tu finirais.
J'auraisou j'eusse
Tu aurais ou tu eusses
fin
fin
ii
Il finirait.
Nous fin irions.
Ilauraitou eùt il fin i
Nous aurions ou nous eussions fin i
Vous finiriez. Vous auriez ouvous eussiez fini
Ils finiraient. Ils auraient ou ils eussent fin i
IMPÉRATIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
I
Finis. Aie fini.
Finissons. Ayons fini.
Finissez. Ayez fini.

SUBJONCTIF.
PRESENT.
Que jefiniss e. Que j'aie
PARFAIT.
fini.
Que tu finisses. Que tuaies fini.
Qu'il finisse. Qu'il ait fini.
Que nous fin iss ions. Quenousayons fini.
Que vous fin issiez. Quevousayez fini.
Qu'ils finissent. Qu'ilsaient fini.
IMPARFAIT.
Que je isse.
fin PLUS-QUE-PARFAIT.
Que j'eusse fin i.
Que tu finisses.
finit.
Quetu eusses fin i.
Qu'il Qu'ileût fin i.
Que nous finissions. Quenouseussions fin i.
Que vous fin iss iez.
Qu'ils finissent.
Que vous eussiez fin i.
Qu'ilseussent fin i.
INFINITIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Finir. „
Avoirfini.
PARTICIPE.
PRÉSENT.
Finissant. Ayantfin i. PARFAIT.
PARFAIT

PARTICIPE PASSÉ.
Fini; fém. finie.
TROISIÈME CONJUGAISON OIR.
EN

VERBE RECEVOIR.

Radical - recev. 1 Terminaison - oir.


INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI,
Je reçois.
rec
Tu reçois, J'ai reçu.
il Tuas reçu.
reçoit.' Ila
Nous recevons. reçu.
Vous recevez. Nous avons reçu.
Ils Vousavez reçu.
reçoivent. Ilsont recu.
IMPARFAIT.
Je recevais. J'avaisï
PLUS-QUE-PARFAIT.
Tu recevais. reçu.
Il Tuavais reçu.
rece vait. Il avait
Nous recevions. reçu.
Nous avions reçu.
Vous receviez.
Ils Vousaviez recu.
recevaient. Ils avaient reçu.
PARFAIT DÉFINI.
Je reçus. J'eus
PARFAIT ANTÉRIEUR.
Tu reçus. recu.
Il Tueus reçu.
reçut. Ileut
Nous reçûmes. reçu.
Vous reç ùtes. Nous eûmes reçu.
Ils reçurent. Vouseûtes reçu.
Ilseurent reçu
FUTUR.
Je recevrai. J'aurai
FUTUR ANTÉhIEUR.
Tu recevr as. Tuauras
reçu.
Il recevra. Ilaura recu.
Nous recevrons. Nous aurons reçu.
reçu.
Vous recevrez.
Ils Vous aurez reçu.
recevront. Ils auront reçu.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT.
Je recevrais. PASSÉ.
J'auraisouj'eusse
Tu recevrais. Tu aurais ou tu eusses reçu.
Il
Nous
recevrait.
recevrions.
Ilauraitou eût il u.
recu.
reç
Nousaurionsounouseussionsreç u.
Vous recevriez. Vous auriez ou vous eussiez
Ils recevraient. ils
Ilsauraientou eussent reç u. recu.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
F.eçois. Aie reç
Aie u.
reç u.
Recevons. Ayons reçu.
Recevez.
-
Ayez reçu.

SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Que je reçoive. Que j'aie
PARFAIT.
reç u.
Que tu reçoives. Que tuaies reçu.
Qu'il reçoive. Qu'il ait reçu.
Que nous recevions. Que nous ayons reçu.
Que vous receviez. Quevousayez reçu.
Qu'ils reçoivent. Qu'ilsaient reçu.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je reç usse. Que j'eusse reçu.
Que tu reçusses. tu
Que eusses reçu.
Qu'il reçût Qu'ileût reçu.
Que nous reçussions. Que nous eussions reçu.
Que vous reç ussiez. Quevouseussiez reçu.
Qu'ils reçussent. Qu'ilseussent reçu.
INFINITIF.
PRÉSENT* PARFAIT.
Recevoir. Avoirreçu.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Recevant. Ayant reçu.
PARTICIPE PASSÉ.
Reçu;fém. reçue.

QUATRIÈME CONJUGAISON EN RE.


VERBE ROMPRE.
Radical — romp. Terminaison — re.
INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI.
Je romps. J'ai rompu.
Tu s.
romp Tuas rompu.
Il rompt. Ila rompu.
Nous rompons. Nousavons romp u.
Vous romp ez. Vous avez rompu.
Ils rompent. Ils ont rompu.
IMPARFAIT. PLUS-Qt'E-PARFAIT.
Je rompais. J'avais rompu.
Tu rompais. Tu avais rompu.
Il rompait. Ilavait romp u.
Nous romp ions. Nous avions rompu.
Vous rompiez. Vous aviez rompu.
Ils rompaient. Ils avaient romp u.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Je rompis. J'eus rompu.
Tu rompis. Tueus
Il rompit.
Nous rompîmes.
Vous rompîtes.
Ils romp iront.
Ileut
Nouseûmes
Vouseûtes
Ils eurent
rompu.
romp
rompu.
rompu.
romp u.
u.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Je romprai. J'aurai rompu.
Tu rompras. Tuauras rompu.
Il rompra. naura rompu.
Nous romprons.
Vous romprez.
Nous aurons romp
Vous aurez rompu.
u.
Ils rompront. Ilsauront romp u.
COODrTIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Je rompFais. J'aurais Ou j'eusse rompu.
Tu romprais. Tu aurais ou tu eusses rompu.
Il rompr ait. Il aurait ou il eût rompu.
Nous romprions. Nousaurionsoueussionsrompu.
Vous rompriez. Vousauriezoweussiez rompu.
Ils rompraient. Ils auraient-ot#eussent rompu.
IMPÉRATIF,
PRÉSENT.
PARFAIT.
Romp s. Aie ..-
rompu.
Romp ons. Ayons romp u.
Romp ez. Ayez rompu.

SUBJONCTIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Que je
Que tu
romp e.
rompes.
Que j'aie
Que tu ares
romp u
romp u'.
Qu'il rompe. Qu'il ait l'ofnpu.
Que nous romp ions. Que nous ayons romp u.
Que vous
Qu'ils
romp iez.
rompeut.
Que vous ayez romp
Qu'ils aient
u.
romp u,
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PAEFAIT.
Que je rompisse. Que j'eusse rompu.
Quetu
Qu'il
rompisses.
romp ît. Quetueusses
Qu'ileût
rompu.
rompu.
Que nous rompissions. Que nous eussions rompu.
Que vous rompissiez. Que vous eussiez romp u.
Qu'ils rompissent. Qu'ils eussent rompu.
INFINITIF.
PRÉSENT PARFAIT.
Rompre. Avoir rompu.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Rompant. Ayant rompu.
PARTICIPE PASSÉ.
Rompu; fém. rompue.

SECTION III.

VERBES CONJUGUÉS SOUS LA FORME INTERROGATIVE.

Pour conjuguer un verbe sous la forme interro-


131.

simples :
gative on met le pronom après le verbe dans les temps
Aiment-ils? Recevez-vous?
On met le pronom entre l'auxiliaire et le participe
dans les temps composés : Ai-jeaimé? Aurai-jereçu ?
132. Quand le verbe est terminé par un e muet àla
première personne du singulier, on remplace cet e muet
par l'é fermé : Aimé -je?
Puissé-je?
133.. Quand le verbe est terminé à la troisième per-
le verbe et le pronom :
sonne du singulier par une voyelle, on met un t entre
Aime-t-il? A-t-il? Aimera-t-il?
Le vieux français avait toujours un t à la 3e personne et disait il
aimet, il vat, sans faire sonner le t. Cette lettre disparut dans la con-
jugaison directe, parce qu'elle était muette; mais elle persista dans
la forme interrogative, à cause de la voyelle qui suit. Ce t, qu'on
appelle t euphonique et qui est uni au verbe par un trait d'union, fai-
sit donc autrefois réellement partie du verbe.
SECTION IV.
REMARQUES SUR LA FORMATION DES TEMPS.

134. A la première personne du présent de l'indicatif


les verbes en er n'ont pas d's (je chante), tandis que les
autres conjugaisons ont un s (je finis, je romps).
:
Cette exception est un vestige de notre vieille langue; dans l'an-
cien français, la première personne n'avait jamais d's on disait
j'aime, je voi, je rend; vers le seizième siècle, on ajouta un s, par
analogie avec l's de la 2e personne (tu chantes, tu lis, tu vois) ; mais
la première conjugaison échappa à ce changement, et même pour
les autres conjugaisons les formes sans s persistèrent longtemps
après chez les poëtes : on trouve encore au dix-septième siècle je
voi, Je li, je croi, dans la Fontaine, Molière et Corneille.

135. L'imparfait de l'indicatif est le même pour toutes


les conjugaisons (ais, ait, etc.), toujours avec cette re-
marque que la conjugaison en ir intercale iss entre le
radical et la terminaison (fin-iss-ais).

mais,chantais,etc.) ;
L'imparfait, avant Voltaire, s'écrivait toujours par ois (j'aimois, je
chantois, etc.), au lieu de ais. C'est lui qui le premier écrivit ai-
mais ce changement, opéré malgré l'Acadé-
mie, ne fut sanctionné par elle qu'en 1835. Un siècle avant Voltaire,
en 1675, un avocat obscur; Nicolas Bérain, avait déjà demandé cette
réforme.
136. Le futur se forme dans toutes les conjugaisons
de la même manière, c'est-à-dire en ajoutant à l'infinitif
du verbe le présent de l'indicatif du verbe avoir (ai, as,
a, etc.).
ai,
aimer :
Je chanterai équivaut donc littéralement à j'ai à chanter. D'où
as, a; mais au pluriel on retranche av aimer-(av) ons,
:
aimer-(av)ez, aimeT-ont.
Le conditionnel présent est formé de même de l'imparfait (av)ais
en supprimant av : aimer-(av)ais.
137. Toutes les personnes de l'impératif sont emprun-
tées aux personnes correspondantes du présent de l'in-
dicatif. Il n'y a qu'une exception pour la première con-
jugaison, qui dit chants sans s, tandis que fini romps, s,
reçois ont l's de l'indicatif (tufinis, tu romps). Mais
l's de chante se retrouve exprimé, et reparaît lorsque
l'impératif est placé devant un mot commençant par une
voyelle, tel que y ou en ; chantes-en une partie;
vas-y, etc.
QUESTIONNAIRE.
Combien y a-t il de sortes ciav,rbei? Que remarqpezryous sur la pre
Qnvsl ce que le verbe ac/if? — Quel miere personne de l'indicatif pré-
est son autre nom ? sent ?
Donnez le lutiir simple d'aimer, de Que remarquez-voys sur l'impar-
ifnir,de re
evoir, etc.—Le subjonctif
présent. — L'impératif, etc.
?
fait — sur le futur? — sur le con-
ditionnel?
Comment cunju¡,;ue-l.on un verbe Que ramarquez-vous sur l'impéra-
gous la forme inierrugaltvç? tif?

SECTION V.
VERBES PASSIFS,
138, Le verbe
:
passif est celui qui exprime une action
sou/ferle, supportée par le sujet L'agneau a été mangé.
parleloup.
Tout verbe actif peut devenir passif, c'est-à-dire qu'il
dans :
peut être employé sous la forme passive. Manger est actif
le chat mange lasouris; il devient passif dans
la souris est mangee par le chat.
:
139. Il n'y a qu'une conjugaison pour le verbe passif;
elle se compose de l'auxiliaire être suivi (à tous ses

:
modes, temps et personnes) du participe passé du verbe
que l'on veut conjuguer Je suis aimé, j'ai été aimé, je
serai aimé, etc.
'Il
140 REMARQUE. - faut avoir soin de faire toujours
accorder le participe avec le sujet du verbe Il est aimé,
elle est aimée, ils sAit aimés, etc,
:
CONJUGAISON DU VERBE PASSIF ÊTRE AIMÉ.
INDICATIF.
PRÉSENT. PARFAIT INDÉFINI,
Je suis airné. J'aiété aimé.
Tues aimé. Tuas été aim é.
Ilest aimé. Ila été aimé.
Nous sommes aim és. Nous avons été aimés,
Vousêtes aimés. Vousavez été aiûiés.
Ilssont aimés. Ilsontété aimés.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
J'étais aimé. J'avais été aim é.
Tuétais aimé. Tu avais été aim é.
Ilétait aimé. Ilavaitété aimé.
Nous étions aim és. Nous avions été aimés.
Vous étiez aimés. Vous aviez été aimés.
Ils étaient aim és. Ilsavaientété aimés.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Jefus é. aim J'eusété aim é.
Tufus é. aim Tueusété aimé.
Ilfut é. aim Il eutété aimé.
Nousfûmes
Vousfûtesaimés.
aimés. Nous eûmes étéaimés.
Vous eûtes été aim és.
Ilsfurent aimés. Ilseurent été aimés.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Jeserai aim é. J'aurai été aim é.
Tuseras aim é. Tuaurasété aim é,
Ilsera aim é. 11 aura été aim é,
Nous serons aimés. Nous aurons été aim és.
Vous serez atmés. Vous aurez été aim és.
Ilsseront aimés. lisaurontété aimés.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Jeserais aimé. J'aurais été aimé.
Tuserais aim é. Tuauraisété aim é.
Ilserait aim é. Ilauraitété aim é.
Nous serions aim és. Nous aurions été aim és.
Vous seriez aim és. Vous auriez été aim és.
Ilsseraient aimés. Ils auraient été aimés.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT.
PARFAIT.

Sois aimé. Aie été aim é.


Soyons aimés. Ayons été aimés.
Soyez aimés. Ayez été aimés.

SUBJONCTIF.
PRÉSENT. PASSÉ.
Que jesois aim é. Quej'aie été aimé.
Quetusois aimé. tu
Que aies été aim é.
Qu'ilsoit aim é. Qu'ilaitété aim é.
Que nous soyons aim és. Que nous ayons été aim és.
Quevoussoyez aimés. Que vous ayez été aim és.
Qu'ilssoient aimés Qu'ilsaientété aimés.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que jefusse aimé. Que j'eusse été aimé.
Que tu fusses aimé. Que tu eusses été aimé.
Qu'ilfût aim é. Qu'ileûtété aimé.
Que nous fussions aim és. Que nous eussions été aim és.
Que vous fussiez aimés. Quevouseussiezété aimés.
Qu'ils fussent aimés. Qu'ils eussent été aimés.
INFINITIF.
Êtreaimé. PRÉSENT.
Avoir
PARFAIT.
étéaimé.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Etant
, aimé. Ayantétéaim é.
PARTICIPE PASSÉ VARIABLE.
é;fém.
Aim aimée.

QUESTIONNAIS.
Qu'est-ce que le verbe pa,qsi(? Quelle remarque faites-vous sur le
Comment forme-t-on un verbe pas- participe des verbes passifs?
sifd'unverbe actif? Donnez le subjonctif présent, — le
Combien y a-t-il de conjugaisons parfait défini, — l'impératif, etc., du
pour le verbe passif? verbe être aimé.

SECTION VI.
VERBES NEUTRES.
141. Le verbe neutre est celui qui exprime l'état
l'action du sujet, mais sans avoir de complément direct
Je tombe, nous languissons.
:
ou

On appelle aussi ce verbe intransitif, parce que l'action reste tout


entière dans le sujet et ne passe pas sur le complément. Ex. : je d'ors,
je pars.
142. Les temps simples des verbes neutres sont les
mêmes que ceux des verbes actifs. Les temps composés
sont formés, tantôt avec l'auxiliaire être, tantôt avec
l'auxiliaire avoir. Ex. :
Je suis arrivé, j'ai dormi.

Ce sont les suivants :


Il n'y a que douze verbes neutres conjugués avec l'auxiliaire être.
aller, arriver, échoir, décéder, éclore, entrer,
mourir, naître, partir, sortir, tomber, venir.
143. REMARQUE. — Dans les verbes neutres conjugués
avec être, le participe s'accorde toujours avec le sujet

1
du verbe :
rivés,etc.
Il est arrivé, elle est arrivée, ils sont ar-

CONJUGAISON DU VERBE TOMBER.


NEUTRE
Radical tomb. — Terminaison er.

INDICATIF.
PRESENT. PARFAIT INPÉFINI.
Je tomb e. Jesuis tomb é.
Tu tombes. Tu es tomb é.
Il tomb e. Ilest tomb é.
Nous tomb ons. Nous sommestomb és.
Vous tomb ez. Vous êtes tomb és.
Ils tombent. Ilssont tombés.
IMPARFAIT.
Je tombais. J'étais
PLUS-QUE-PARFAIT.
tomb é.
Tu tomb ais.
tombait.
Tu étais tomb é.
Il
Nous tomb ions.
Il était tomb
Nous étions tombés.
é.
Vous tomb iez. Vousétiez tombés.
Ils tombaient. Ilsétaient tombés.
PARFAIT DÉFINI. PARFAITANTÉRIEUR.
Je tombai. Je fus tomb é.
Tu tombas. Tufus tomb é.
Il tomba. Ilfut tomb é.
Nous tomb âmes. Nous fûmes tomb és.
Vous tombâtes. Vous fûtes tombés.
Ils tombèrent. Ilsfurent tombés.
FUTUR.
Je tomberai. Je serai
FUTUR ANTÉRIEUR.
tomb é.
Tu er
tomb as. Tu seras é.
Il tombera. Ilsera
tomb
tomb é.
Nous tomb er ons. Nousserons tombés.
Vous tomb er ez. Vousserez tombés.
er
Ils tomb ont. Ilsseront tombés.
CONDITfONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Je tomberais. Je serais tomb é.
Tu tomberais. Tu serais tomb é.
Il tomberait. Ilserait tomb é.
Nous tomb er ions. Nous serions tomb és.
Vous tomb er iez. Vous seriez tomb és.
Ils tomberaient. Ils seraient tomb és.
IMPERATIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
TomJj e. Sois tomb é.
Tombons, Soyons tombés.
Tomb ez. Soyez tombés.

SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Que je PARFAIT.
Que tu
tombe.
tombes.
Que je sois
Quetu sois
tombé.
Qu'il e. tombé.
tomb Qu'il soit tombé.
Que nous tombions Que nous soyons tombés.
Que vous tomb iez. Que vous soyez
Qu'ils tombent,
tombés.
Qu'ilssoient tombés.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je tombasse.
Que tu tombasses.
Que je fusse
Que tu fusses
é.
tomb
tombé.
Qu'il tombât. Qu'illut tombé.
Que nous tombassions. Que nous fussions tombés.

Être
Que vous tombassiez. Que vous fussiez
Qu'ils tombassent. tombés.
Qu'ils fussent tombas

Tomber.
PRÉSENT.
INFINITIF.
tomb é.
PARFAIT.

PARTICIPE.
PRÉSFIT.
PRÉSENT.
Tombant. Étant
, PARFAIT
PABFAIT.
tombé.
PARTICIPE PASSÉ INVARIABLE.
Tombé; jém.tombée.

QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce que le verbe 'neutre? Que remarquez-vous sur le participe
Quel autre nom lui donne-t-on? passé des verbes neutres conjugués
Comment se conjuguent les temps avecêtre?
composés? Donnez le futur simple,
Quels sont les verbes neutres qui se — le futur
conjuguentavecêtre? passe, — le parfait du subjonctif, etc.,
du verbe tomber.

SECTION VII.
VERBES RÉFLÉCHIS.
144. Le verbe réfléchi est celui dont le sujet fait et
supporte l'action. Ex. : Il se frappe; — nous nous re-
pentons.
Ce verbe est appelé réfléchi, parce que l'action faite par le sujet
retombe aussitôt sur lui, s'y réfléchit..
On appelle aussi ces verbes verbes pronominaux; parce qu'ils se
conj uguent avec deux pronoms.

145. Il faut distinguer deux sortes de verbes réfléchis


les verbes réfléchis par nature et les verbes actifs ou
:
neutres employés comme réfléchis.
146.
146, Les

évanouie.
verb eâréfléchis
Les verbes régéch par nature ne peuvent se
conjuguer qu'avec deux pronoms: Je me repens;—elle;
s'est
147. Lesverbes employés comme réfléchis sont des
deux pronoms :
verbes actifs ou neutres gue l'on conjugue alors avec
Je me suis lavé; - elle s'est nui.
148. Les verbes réfléchis forment toujours leurs temps
composés avec l'auxiliaire être : Nous nous sommes re-
pentis; — elles se seront blâmées.

VERBE RÉFLÉCHI SE REPENTIR.


Radical repent. — Terminaison ir.

INDICATIF,
PRÉSENT. PARFAITINDÉFINI.
Jeme
te repens. Je me suis
t'es repenti.
i.
repent
Tu
Ilse
repen
repen
s.
t.
Tu
Il s'est repenti.
Nousnous repentons. Nous nous sommes repentis.
Vousvous repentez. Vous yous êtes repent is,
Ilsse repentent, Ilssesont repentis.
IMPARFAIT. PLUS-QIjE-PÀIIFÀIT.
Jemal repentais. Je m'étais repenti.
Tu te repentais, Tut'étais
Ils'était
repenti.
Ilse repentait. repent i.
Nousnous repentions, Nousnousétions repentis.
Vousvous repentiez. Vousyousétiez repentis.
Ilsse repentaient. Uss'étaiejit repentis.
PARFAIT LilÎFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Jeme
Tu te
Ilse
Nous nous
Vous vous
repentis.
repentis.
repentit.
repent îmés.
repent îtes.
Jemefus
Tutefus
Ilse fut repent
Nousnousfûmes
i.
repentis.
Vous vous fûtes
i.
repenti.
repent

repentis.
Ilsse repentirent. Ilsse furent repentis.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Jeme repentirai. Jemeserai repenti.
Tu te repentiras. Tuteseras repenti.
Ilse
Nous nous
repentira.
repentirons.
Ilsesera
Nous nous serons
i.
repent
repentis.
Vous vous
Ilsse
repent irez. Vous vous serez repentis.
repentiront. Ilsseseront repentis.
CONDITIONNEL.
PRÉSENT. PASSÉ.
Jeme repentirais. Jemeserais repenti.
Tu te repentirais. Tu teserais repenti.
Ilse
Nousnous
repentirait. Il se serait repenti.
repentirions. Nous nous serions repentis.
Vousvous repentiriez, Vous vous seriez
Ilsse repentis
repentiraient. Ilsseseraient reDentis
IMPÉRATIF.
PRÉSENT.
PARFAIT.
Repens-toi.

Repentons-nous. (Inusité).
Repent ez-vous.

SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Que jeme repente. Que je me sois
PARFAIT.
Quetu te
Qu'ilse
repentes. Que tu te sois
repenti.
repenti.
repente. Qu'ilsesoit repenti.
Quenousnous repentions. Que nous nous soyons repentis.
Quevousvous repentiez. Quevous vous soyez repentis.
Qu'ilsse repentent. Qu'ilssesoient repentis.
IMPARFAIT.
PLUS-QUE-PARFAIT.
Que je me repentisse. je
Que mefusse
tute repenti.
Que
Qu'il se repentisses.
repentît.
Que tu te fusses
Qu'ilsefût i.
repent

Quevousvous
Qu'ilsse
-
Que nous nous repent ission:s
repentissiez.
repentissent.
repenti,
Que nous n. fussions repentis.
Que vous v. fussiez Repentis.
Qu'ils se fussent repent is.
INFINITIF.
PRÉSENT. PARFAIT.
Se repent ir. S'être repenti.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PARFAIT.
Se repentant. S'étant repent i.
PARTICIPE PASSÉ VARIABLE.
Repenti; fém. repentie.

QUESTIONNAIRE.

Qu'est-ce que le verbe réfléchi? Avec quel auxiliaire se conjuguent


Quel autre nom luidonne-t-on ? les verbes réfléchis?
Combien y a-t-il de sortes de ver- Donnez le futur antérieur, — le
bes réfléchis? parfait indéfini, —l'impératif présent,
Qu'est-ce queleverberéfléchi par l'imparfait du subjonctif, le plus-que-
nature? — Qu'est-ce que le verbe parfait du subjonctif, etc., du verbe
employé comme réfléchi? se repentir.

SECTION VIII.

VERBES IMPERSONNELS.

impersonnels sont ceux qui expri-


149. Les verbes
ment une action qu'on ne peut attribuer à aucun sujet, à
aucune personne déterminée. Ex. : Il neige, — il pleut.
150. Les verbes impersonnels ne s'emploient qu'à la
troisième personne du singulier, et sont toujours précé-
dés du pronom il.
Il ne faut pas confondre il sujet des verbes impersonnels, avec il
sujet des verbes actifs; le premier n'a qu'un sens vague et indéter-
miné et signifie cela.; le second remplace au contraire une personne
déterminée.
151. REMARQUE. — Outre les verbes impersonnels par
nature, comme il pleut, il neige,
actifs on peut
les employer im-
personnellement les verbes et verbes neutres,
comme il fait beau, il convient d'obéir.
On appelle aussi ces verbes verbes unipersonnels parce qu'ils n'ont
qu'une seule personne.
VERBE IMPERSONNEL TONNER,
Radical tonn. — Terminaison er.
INDICATIF.
PRÉSENT.
Il tonne. PARFAIT INDÉFINI.
Il a tonné.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Il tonnait. Il avait tonné.
PARFAIT DÉFINI. PARFAIT ANTÉRIEUR.
Il tonna. Il eut tonné.
FUTUR. FUTUR ANTÉRIEUR.
Il toflner a. Il aura tonné.
CONDITIONNEL.
PRÉSEPfT. PASSÉ.
Il tonner ait. Il aurait tonné.
SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Qu'il tonne. PARFAIT.
Qu'il ait tonné.
IMPARFAIT. PLUS-QUE-PARFAIT.
Qu'il tonnât. Qu'il eût tonné.
INFINITIF.
PRÉSENT.
Tonnert
Tonn PARFAIT.
er. Avoir tonaé.
PARTICIPE.
PRÉSENT. PAsst.
'l'onnant.
Tonn ant. Tonn é.

SECTION IX,
VERBES IRRÉGULIERS ET VERBES DÉFECTÏFS.

152.Tout verbe qui ne se conforme point aux modèles


verbe irrégulier. -
de conjugaison donnés ci-dessus (pages 45-52)
est dit

153. Le verbe irrégulier peut l'être de deux manières :


verbeaéfectif ;
ou il peut manquer d'un plusieurs modes,
ou
personnes desverbes réguliers, et il est dit d'ans ce cas
— ou il possède tous ces modes, temps
ou personnes, mais en s'écartant, pour leur formation,
temps ou
des règles prescrites, et il est alors verbe vrrégulier pro-
prement dit.
Ce qui distingue essentiellement les verbes réguliers des verbes
irréguliers, c'est que dans les premiers le radical reste invariable et
que les terminaisons seules changent avec les temps, les modes etles
personnes (chanter, chantons, chanterai), tandis que dans les verbes
irréguliers le radical ne s'écrit point de la même manière à tous les
temps de ta conjugaison (tenir, jetiens; — vouloir,veuillez, jeveux;
— savoir, sus, sache, etc.).
Défectifvient du latin defectivw, défectueux, imparfait.

1. — PREMIÈRE CONJUGAISON

154. Les verbes comme mener lever, qui ont un e


: er.

à l'avant-dernière syllabe de l'infinitif, changent


muet
muette :
cet e muet en e ouvert lorsqu'il est suivi d'une syllabe
je
mener, lever font mène, je lèverai.
155. Les verbes en eler, eter, comme appeler, jeter.,.
redoublent la consonne l ou t devant un e muet : ap-
pellerj& jiGtïjerai.
f
Bourreter, celer, écarteler, geler, haroeter, modeler, peler, acheter,
èpousseter, étiquete.1'; etc., font exceptioDJ à la règla,et se bornent à
:
prendre un accent grave sar l'e je cèle, ilgèle, nous achèterons.
156. Les verbes commepercer, effacer, tracer, etc.
prennent une cédille sous le c toutes les- fois qne cette-
lettre est devant un a ou un o : je perçais, nous effa-*
ç ons.
Les verbes comme venger, manderr loger, etc.
prennent un e muet après le g toutes les fois que cette
lettre
:
est devant un a ou un 0. je ven geais, nous
mangeons.
On place, dans ces verbes, ç ou ge devant a et 0 pour conserver au
c et au g le son doux qu'ils possédant dans percer,,, venger.

verbes irréguliers :
157. La première conjugaison n'a proprement que deux
aller et envoyer.
Aller. — Ind. prés. je vais, tu vas, il va. nous allons, Vous allez,
ils vont; Imparf. j'allais, etc., nous allions; Parf. déf. j'allai, etc.,
nous allâmes, ils allèrent; Fut. j'irai, nous irons, vous irez, ils iront.
'— Cond. prés. j'irais, nous irions, vous iriez, ils iraient. — Impér.
va, allons, allez. — Subj. prés, que j'aille, etc.; que nous allions,
que vous alliez, qu'ils aillent; Imparf. que j'allasse, etc.; que nous
-
allassions, etc. Part. allant, allé.
Envoyer: — Ind. prés. j'envoie, il envoie, nous envoyons, ils en-
-
voient; Parf. déf. j'envoyai; Fut. j'enverrai. Condit. j'enverrais.

2. — DEUXIÈME CONJUGAISON : ir (avec imparfait enissais).

158.
: :
Bénir a deux participes, béni, bénie, et bénit, bénite ce der-
nier usité seulement quand il s'agit des choses religieuses pain bénit,
eaubénite.
Fleurir a deux formes, l'une régulière, fleurissais, fleurissant;
l'autre irrégulière, florissais, florissant.
Florissais, jlorissant sont un reste de l'ancien verbe florir.
:
Haïr fait à l'ïnd. prés. sans tréma je hais, tu hais, il hait.
158 bis. Nous avons vu (S 126) qu'il y a deux conju-
:
gaisonsrégulières en ir l'une (composée de plus de trois
cents verbes), qui intercale iss entre le radical et la ter-
minaison (finissais); l'autre (composée seulement d'une
vingtaine de verbes), qui se borne à ajouter directement
au radical la terminaison simple (je sentais) Nous avons
laissé celle-ci de côté dans l'étude des conjugaisons régu-
lières; nous étudierons ici en détail chacun des verbes
qui la composent.
Acquérir. — Ind. prés, j'acquiers, il acquiert,nous acquérons,
ils acquièrent; ImpaTr. j'acquérais, etc., nous acquérions; Parf. déf.
j'acquis, etc., nous acquîmes; Fut. j'acquerrai, nous acquerrons,
ils acquerront. — Cond. prés. j'acquerrais, etc.,nous acquerrions.—
acquièrent; Imparf. que j'acquisse, que nous acquissions. PaTt.
acquérant, acquis.
-
Subj. prés, que j'acquière, qu'il acquière, que nous acquérions, qu'ils

Acquérir ainsi que courir et mourir font au futur acquerrai, courrai,


mourrai. De même que saillir fait au futur il saillera à côté de il saillira,
acquérir, courir, mourir, au lieu de acquérir ai,
courirai, mourirai ont été
acquererai, courerai, mourerai; puisse muet venant à disparaître, ces mots
se sont contractés en acquerrai, courrai, mourrai.
-
vous bouillez, ils bouillent ;
Bouillir. lnd. prés. je bous, tu bous, il bout, nous bouillons,
Imparf. je bouillais, etc., nous bouil-
lions, etc.; Parf. déf. je bouillis, etc., nous bouillîmes, etc.; Fut.
je bouillirai, etc., nous bouillirons, etc. — Cond. prris. je bouilli-
rais, etc., nous bouillirions. — Impér. bous, bouillons, bouillez. —
Subi. prés. que je bouille, que tu bouilles, qu'il bouille, que nous
bouillions, que vous bouilliez, qu'ils bouillent; Imparf. que je bouil-
lisse, etc., que nous bouillissions, etc.; Part. bouillant, bouilli.
Courir. — Ind. prés. je cours, tu cours, il court, nous courons,
vous courez, ils courent; Imparf. je courais; Parf. déf. je courus, etc.,
;
nous courûmes, etc. Fut. je courrai, nous courrons, ils courront. —
Cond. prés. je courrais, etc., nous courrions, etc. — lmp. cours,
courons, courez. — Subj. prés. que je coure, que tu coures, qu'il
coure, que nous courions, que vous couriez, qu'ils courent; Imp. que
je courusse. — Part. courant, couru.
Outre courir, notre vieille langue avait aussi la forme courre, qu'on re-
trouve encore dans chasse à courre (chasse à courir). Pour le futur courrai
voy. acquérir.
Cueillir. — Ind. prés. je cueille, nous cueillons, ils cueillent;
Imp. je cueillais; Parf. déf. je cueillis, etc., nous cueillîmes, etc.;
Fut. je cueillerai, etc., nous cueillerons, etc. — Cond. prés. je cueil-
-
lerais, etc., nous cueillerions, etc. Imp. cueille, etc. — Subj. prés.
que je cueille; Imp. que je cueillisse. — Part. cueillant, cueilli.
Dormir. — Ind. prés, je dors, tu dors, il dort, nous dormons, vous
dormez, ils dorment; Imparf. je dormais, etc.
Faillir. - Plusieurs temps de ce verbe, tels que le présent de l'in-
;
dicatif, l'imparfait et le futur, sont peu usités. — Ind. prés. je faux,
tu faux, il faut, nous faillons, vous faillez, ils failient Imparf. je


tmpér.
Parf. ;
faillais, tufaillais, il faillait, nous faillions, vous failliez, ils faillaient;
déf. je faillis, etc. nous faillîmes, etc Fut. je faudrai, etc.
faille, faillez. — Subj. prés. que je faille, etc., que nous
faillions; Part. faillant, failli.

:
Les trois premières personnes du singulier, je faux, tu faux, il faut, sont
presque tombées en désuétude on les retrouve cependant dans la locution:
le coeur me faut (me manque).
Férir (frapper) n'a conservé que le participe féru.
Il est resté dans l'expression sans coup férir: « d'Harcourt prit Turin sans
coup férir. »
Fuir. — Ind. prés. je fuis, tu fuis, il fuit, nous fuyons, vous fuyez,
* ils fuient; Imparf. je fuyais, etc., nous fuyions, etc.; Parf. déf. je
fuis, etc., nous fuîmes, etc.; Fut. je fuirai, etc. — Cond. prés. je fui-
j
-
rais, etc. Impér. fuis, fuyons, fuyez. — Subj. prés. que je fuie, etc.,
que nous fuyions, qu'ils fuient; Imparf. que je fuisse, etc., que nous

-:
fuissions, etc. — Part. fuyant, fui.
Gésir (être couché). Ce verbe n'est plus en usage à l'infinitif;
on emploie seulement il gît, nous gisons, ils gisent; il gisait;
gisant.
Ci-git veut donc dire — ici est coucM.
Mentir. Ind. prés, je mens, etc., nous mentons, etc. Imparf.
— ;
-
je mentais, etc.;Parf. déf. je mentis, etc., nous mentîmes, etc.; Fut.
je mentirai, etc. Cond. prés, je mentirais, été. — lmpér. mens,
mentons, mentez. — Subj. prés. que je mente, etc., que nous then-
-
tions, etc.; Imparf. que je mentisse, etc. Part. mentant, menti.
Mourir. — Ind. prés, je meurs, il meurt, nous mourons, ils meu-
rent; ImpaTf. je mourais, etc., nous mourions; etc.; Parf. déf. je
mourus, etc., nous mourûmes, etc.; Fut. je mourrai, etc.; nous
mourrons, etc. — Cond. près, je mourrais, été., nous mourrions, etc.
Impér. Subj. prés., que je meure, etc.; que nous
— meurs, etc. —
-
mourions, qu'ils meurent; Itnparf. que je mourusse. Part., mou-
rant, mort.
Pour le futur mourrai, voy. Acquérir.
Offrir. — Ind. prés. j'offre, etc., nous offrons, etc.; Imparf. j'of-
frais, etc.; Parf. drf. j'offris, etc., nous offrîmes, etc. — Fut. j'offri-
rai, etc. — Cond. prés, j'offrirais. — Impér. offre, offrons, offrez. —
Subj prés, quej'offre, etc., que nous offrions; Imparf. que j'offrisse.
— Pari, offrant, offert.
Ouïr (entendre). — Ce verbe n'est usité qu'à l'infin.prés. ouïr; au
à
part. passé ouï; au parf. déf. j'ouïs, tu ouïs, etc.; l'imparf. du
subj. que j'ouïsse, que tu duïssos, etc.
Le participe passé subsiste dans la langue judiciaire: ouïe la lecture de
l'arrêt, c'est-à-dire la lecture de l'arrêt entendue.
Ouvrir. — Voy. Offrir.
Partir. — Voy. Mentir.
le sens de sauter, fait au futur je saillirai; dans le
Saillir, dans
:
sens de s'avancer en dehors, être en saillie, il fait il saillera.
Sentir. — Voy. Mentir.
Sortir.
— Voy. Mentir.
Souffrir. — Voy. Offrir,

;
Tenir. — Ind. prés. je tiens, tu tiens, il tient, nous tenons, vous
tenez, ils tiennent; Imparf. je tenais, etc. nous tenions; Parf. déf.
je tins, tu tins, il tint, nous tînmes, vous tîntes, ils tinrent; Fut.
je tiendrai, etc. — Condit. je tiendrais, etc. — Subj. prés. que je
tienne, qu'il tienne, que nous tenions, qu'ils tiennent; Imparf. que je
tinsse, qu'il tint, que nous tinssions, qu'ils tinssent; Part, tenant,
tenu.

;
Tressaillir. — Ind. prés. je tressaille, tu tressailles, il tressaille,
nous tressaillons, vous tressaillez, ils tressaillent lmpaTf. je tres-
saillais, etc., nous tressaillions, etc.; Prétérit, je tressaillis, etc.;
nous tressaillîmes, etc.; Fut. je tres-aillirai, etc.; nous tressailli-
rions, etc.; — Cond. prés je tressaillirais, etc.; nous tressaillirions,
etc.; — Itnpér. tressaille, tressaillons, tressaillez. — Subj. prés, que
je tressaille, etc.; que nous tressaillions, etc.; Impar f. que je tres-
saillissel etc.; que nous tressaillissions, etc.— Part. tressaillait,
tressailli.
Venir. — Voy. Tenir.

;
Vêtir. — Indic. prés. je vêls, tu vêts, il vêt, nous vêtons, vous vê-
tez, ils vêtent Imparf. je vêtais, etc., nous vêtions, etc.; Prétérit.
-
je vêtis, etc.; nous vêtîmes, etc.; Fut. je vêtirai, etc.; nous vêtirons,
etc. Cond prés, je vêtirais, etc. ; nous vêtirions, etc. — Impér.
vêts, vêtons, vêtez. — Subj. prés. que je vête, etc. que nousvêtions,
etc. Imparf. que je vêtisse. — Part, vêtant, vêtu.

::
159. On peut diviser les verbes irréguliers de la
deuxième conjugaison (imparfait ais sentir, sentais) en
trois classes d'après leur parfait défini la lre classe a
le parfait enis (dormir, je dormis) ; la 2e classe a le par-
fait en us (courir, je courus); la 3e classe forme son par-
fait à l'aide du radical du verbe (tenir, je tins).

3. — TROISIÈME CONJUGAISON : oir.

sont les suivants :


160. Les verbes irréguliers de la conjugaison en oir

; ;
Asseoir. — Ind. prés. j'assieds, il assied, nous asseyons, vous
asseyez, ils asseyent Imparf. j'asseyais, etc. nous asseyions; Parf.
: : -
déf. j'assis, etc., nous assîmes, etc.; Fut. j'assiérai, etc., nous assié-
rons (on dit aussi j'asseyerai, etc., nous asseyerons, etc.). Cond.
prés, j'assiérais, etc., nous assiérions, etc. (on dit aussi j'asseyerais,
-
nous asseyerions,etc.) — Subj. prés. que j'asseye, etc., que nous as-
seyions, qu'ils asseyent; Imparf. que j'assisse. Part. asseyant,
assis.
Ceverbe se conjugue aussi de la manière suivante*. Ind. prés, j'assois.
nous assoyons, ils assoient;Imparf. j'assoyais, etc.
Choir (tomber). — Ce verbe ne s'emploie qu'à l'infinitif et dans
un petit nombre de cas.
L'ancienne langue le conjuguait en entier (chois, chéais, cherrai, chus,
chéant, chu). Le dix-septième
« Tirez la chevillette et
la siècle employait encore le futur cherrai :
bobinette cherm - (Perrault), Le participe passé
chu, chute (tombée), a donné le substantif la chute, comme les participes
Iffltrée, revue, battue ont donné les substantifs une entrée, une revue, une
battue.
Déchoir. — Ind. prés. je déchois, nous déchoyons, ils déchoient;
Imparf. déchoyais; Parf. déf. je déchus, etc., nous déchûmes, etc.;
-
Fut. je décherrai, nous décherrons. Subj.prés.que je déchoie,
etc., que nous déchoyions, qu'ils déchoient; Imparf. que je dé-
-
chusse, etc., que nous déchussions, etc. Part. passé déchu. Point
de part. prés.
Échoir. — Ce verbe se conjugue sur déchoir. Il n'est usité qu'au
;
part. prés. éehéant; au part. pass. échu; à la 3e personne du prés.
de l'indic. il échoit; au parf. déf. j'échus au fut. j'écherrai;aucond.
prés. j'écherrais ; à l'imparf. du subj. que j'échusse.
Du partie. échéant est venu le substantif échéance, comme vengeant, sur-
veillant ont formé vengeance, surveillance.
; - ;
Falloir. — Ind. prés. il faut Imparf. il fallait Parf. déf. il
fallut: Parf. indéf. il a fallu; Fut. il faudra. Cond. prés. il fau-
- -
drait. Sitbj. prés, qu'il faille; Imparf. qu'il fallût. Part. fallu.

:
vent Imparf. je mouvais ;
Mouvoir. — Ind. prés, je meus, il meut, nous mouvons, ils meu-
Parf. déf. je mus, etc., nous mûmes, etc.
Fllt. je mouvrai, etc., nous mouvrons, etc.-
;
Cond. prés. je mouvrais,
etc., nous mouvrions, etc. — Subj. prés. que je meuve, etc., qu'ils
meuvent; Imparf. que je musse. — Part. mouvant, mû.

pleuve
il -
Pleuvoir. — Indic. prés. il pleut; Imparf. il pleuvait, Parf. déf. il
;
plut; Fat. pleuvra. Cond. prés. il pleuvrait. — Subj. prés. qu'il
Imparf. qu'il plût. — Part. pleuvant, plu.
Pouvoir. — Ind. prés. je peux ou je puis, tu peux, il peut, nous
;
pouvons, ils peuvent; Imparf. je pouvais; Parf. déf. je pus, etc.,
nous pûmes, etc. Fut. je pourrai, etc., nous pourrons, etc. — Cond.
;
prés. je pourrais, etc., nous pourrions, etc. — Impér. inusité. —
Subj. prés. que je puisse, etc., que nous puissions, etc. Imparf.
'que je pusse. — Part. pouvant, pu.
Savoir. — Ind. prés. je sais, il sait, nous savons, ils savent;
Imparf. je savais; Parf. déf. je sus, etc., nous sûmes, etc. Fut. je
;
saurai, etc., nous saurons, etc. — Cond. prés. je saurais, etc., nous
saurions, etc. Impér. sache, sachons, sachez. - Subj. prés. que je
-
sache, etc., que nous sachions, etc.; Imparf. que je susse. Part. sa-
chant, su.
De même que recjvoir, devoir font recevrai, devrai, les verbes savoir,
avoir, sont devenus en vieux français savrai, avrai, qui ont plus tard
changé le v en u, d'où saurai, aurai.
Seoir. — Ce verbe, dans le sens d'être assis, n'est plus en usage.
On l'emploie quelquefois au participe présent séant, et au participe
passé sis, sise. Dans le sens d'être convenable, il s'emploie encore à
:-
certains temps et toujours à la troisième personne du singulier ou du
pluriel il sied, ils siéent, il seyait, il siéra.
Valoir. Ind. prés. je vaux, il vaut, nous valons, ils valent;
Imparf. je valais; Parf. déf. je valus, etc., nous valûmes, etc.; Fut.
je vaudrai, etc., nous vaudrons, etc. — Cond. prés. je
vaudrais, etc.,
-
nous vaudrions, etc. Imper. vaux, valons, valez. — Subj. prés. que
je vaille, etc., que nous valions, qu'ils vaillent; Imparf. que je va-
lusse. — Part. prés. valant, valu.
-
Voir Ind. prés. je vois, il voit, nous voyons, ils voient; Imparf.
je voyais, etc., nous voyions, etc.; Parf. déf. je vis, etc., nousvî-
mes, etc.; Fut. je verrai, etc., nous verrons, etc.; Cond, prés. je
verrais, etc., nous verrions, etc. — Subj. prés. que je voie, etc., que
nous voyions, etc.; Imparf. que je visse.- Part. voyant, vu.
Voir fait au futur je verrai (et non je voirai), comme échoir, déchoir, as-
seoir font j'écherrai, je décherrai, j'assiérai.
Vouloir. — Ind. prés. je veux, il veut, nous voulons, ils veulent;
ImpaTf. je voulais; Parf. déf. je voulus, etc., nous voulûmes, etc.;

-
Fut. je voudrai, etc., nous voudrons, etc.— Cond. prés. je voudrais,
etc., nous voudrions, etc. Imper, veux, veuillons, veuillez.- Subj.
-
prés, que je veuille, etc., que nous voulions, qu'ils veuillent; Imparf.
que je voulusse. Part. voulant, voulu.
161. On peut diviser les verbes irréguliers de la troi-
:
sième conjugaison en deux classes d'après la forme du
parfait détini la lreclasse a le parfait en us (je valus,
je reçus, je sus) ; la 2e classe a le parfait en is (je vis,
j'assis)
4. - QUATRIÈME CONJUGAISON: re.
irréguliers de la conjugaison en re
162. Les verbes
sont les suivants :
Absoudre. — Verbe défectif, n'a ni parf. déf. ni imparf. du subj.
Il fait au part. passé absous, absoute; pour le reste de la conjugai
son voy. résoudre.

-
boivent; ;
Boire. — Ind. prés. je bois, il boit, nous buvons, vous buvez, ils
Imparf. je buvais Parf. déf. je bus, etc., nous bûmes, etc.
Impér. bois, buvons, buvez. — Subj. prés. que je boive, etc., que
nous buvions, que vous buviez, qu'ils boivent; Imparf. que je busse.
-Braire.
Part. buvant, bu.
— Ce verbe ne s'emploie (dit l'Académie) qu'à l'infinitif,
:
et aux troisièmes personnes de l'indicatif, du futur et du condition-
nel braire, il brait, ils braient, il braira, ils brairont, il brairait, ils
brairaient.
Braire avait dans notre ancienne langue le sens général de crier, s'appli-
quant aussi bien à l'homme qu'aux animaux, et c'est tardivement que ce
sens s'est limité au cri de l'âne.
:
Bruire. — Ce verbe n'a que les formes suivantes bruire, il bruit,
il bruyait, ils bruyaient. Bruyant (formé de bruire, comme fuyant de
fuir) est plutôt aujourd'hui un adjectif qu'un participe présent.
Clore. — Ce verbe n'a que le part. pass. clos; les trois personnes
; ;
du singulier du prés. de l'ind. je clos, tu clos, il clôt; le fut. je
clôrai, etc. le cond. prés. je clorais, etc. l'impér. sing. clos, et les
temps composés.
-
Conclure. Ind. prés. je conclus, nous concluons; Imparf. je
;
concluais, nous_ concluions Parf. déf. je conclus, nous conclûmes;
Fut. je conclurai. — Cond. prés. je conclurais. — Impér. conclus,
concluons, concluez. — Subj. prés. que je conclue, etc., que nous
concluions, qu'ils concluent; Imparf. que je conclusse, etc., que
nous conclussions, etc. — Part. concluant, conclu.
Conduire. — Voyez Nuire.
Confire. — Ind. prés. je confis, nous confisons; Imparf. je con-
,;
sais, etc nous confisions, etc.; Parf. déf. je confis, etc., nous con-
fîmes, etc. Fut. je confirai, etc., nous confirons, etc. — Cond.
prés. je confirais, etc., nous confirions, etc. — lmpér. confis, confi-
sons, confisez.-Subj. prés. que je confise, etc., que nous confisions.
etc.; Imparf. inusité. Part. confisant, confit.

Connaître. — Ind. prés. je connais, tu connais, il connaît, nous
;
connaissons, vous connaissez, ils connaissent; Imparr. je connaissais,
etc., nous connaissions, etc. Parf. déf. je connus, etc., nous connû-
mes, etc.; Fut. je connaîtrai, etc., nous connaîtrons, etc. — Cond.
prés. je connaîtrais, etc., nous connaîtrions, etc. — Impér. connais,
-
connaissons, connaissez. Stibj.prés. que je connaisse, etc., que nous
connaissions, etc.; Imparf.que je connusse, etc., que nous connus-
sions, etc. — Part. connaissant, connu.

;
Coudre. — Ind. prés. je couds, tu couds, il coud, nous cousons,
vous cousez, ils cousent Imparf. je cousais, etc., nous cousions, etc.;
Parf. déf. je cousis, etc., nous cousîmes, etc.: Fut. je coudrai, etc.,
nous coudrons, etc. — Cond. prés. je coudrais, etc., nous coudrions,
;
etc. — Impér. couds, cousons, causez. — Subj. prés. que je couse,
que nous cousions, etc. Imparf. que je cousisse, etc., que nous cou-
sissions, etc. — Part. cousant, cousu.
-
Craindre. Ind. prés. je crains, tu crains, il craint, nous crai-
gnons, vous craignez, ils craignent; Imparf. je craignais, etc., nous
craignions, etc.; Parf. déf. je craignis, etc., nous craignîmes, etc.;
Fut. je craindrai, etc., nous craindrons, etc. — Cond. prés, je crain-
drais, etc., nous craindrions, etc. — Impér. crains, craignons, crai-
-
gnez. Subj. prés. que je craigne, etc., que nous craignions, etc.;
Imparf. que je craignisse, etc., que nous craignissions, etc. — Part.
craignant, crain'
*
Croire. — Ind:prés, je crois, tu crois, il croit, nous croyons, vous
croyez, ils croient; Imparf. je croyais, etc., nous croyions, etc.;
;
Parf. déf. je crus, etc., nous crûmes, etc. Fut. je croirai, etc., nous
croirons, etc. — Cond. prés, je croirais, etc., nous croirions, etc. —
Impér. crois, croyons, croyez. — Subj. prés. que je ctoie, etc., que
nous croyions, que vous croyiez, qu'ils croient; Imparf. que je
crusse, etc., que nous crussions, etc. — Part. croyant, cru.
-
Croître. Ind.prés. je croîs, tu croîs, il croît, nous croissons,
;
vous croissez, ils croissent; Imparf., je croissais, etc., nous crois-
sions, etc. Parf. déf. je crûs, etc., nous crûmes, etc.; Fut. je croî-
trai, etc.,nous croîtrons, etc. — Cond. prés. je croîtrais, etc., nous
croîtrions, etc. — Impér. croîs, croissons, croissez. — Subj. prés.
;
que je croisse, etc., que nous croissions, etc. Tmparr., que je crûsse,
etc., que nous crûssions, etc. — Part., croissant, crû.
Dire. — Ind. prés. je dis, tu dis, il dit, nous disons, vous dites,
ils disent; Imparf. je disais, etc., nous disions, etc.; Parf. déf. je
dis, etc., nous dîmes, etc.; Fut. je dirai, etc., nous dirons, etc. —
;
Cond. prés, je dirais, etc., nous dirions, etc. — Impér. dis, disons,
dites. — Subi. prés, que je dise, etc., que nous disions, etc. Imparf.

:
que je disse, etc., que nous dissions, etc. — Part, disant, dit.
Éclore. Ce verbe n'a que les formes suivantes Ind. prés. il

éclôt, ils éclosent; Fut. il éclôra, ils écloront. — Cond prés, il éciô-
rait, ils éclôraient. — Subj. prés. qu'il éclose, qu'ils éclosent.—
Part. pass. éclos.
Écrire. Ind. prés. j'écris, tu écris, il écrit, nous écrivons, vous
écrivez, ils—écrivent, Imparf. j'écrivais, etc., nous écrivions,
; @

Parf. déf. j'écrivis, etc., nous écrivîmes, etc. Fut. j'écrirai, etc.,
;
etc.
nous écrirons,
, etc. — Cond. prés. j'écrirais, etc., nous écririons, etc.
que nous écrivions,
@ ;
— Impér. écris, écrivons, écrivez. — Subj. prés, que j'écrive, etc.,
etc. Imparf. que j'écrivisse, que nous écrivis-
sions, etc. — Part. écrivant, écrit.
Faire. — Ind. prés. je fais, tu fais, il fait, nous faisons, vous
-
faites, ils font; Imparf. je faisais, etc., nous faisions, etc.; Parf. déf.
je fis, nous fîmes, Fut. je ferai, etc., nous ferons, etc. Cond. prés.
je ferais, nous ferions. — Impér. fais, faisons, faites. — Subj. prés.
que je fasse, etc., que nous fassions, etc.; Imparf., que je fisse, etc.,
que nous fissions, etc. — Part. faisant, fait.
Frire. — Ce verbe, outre le prés. de l'inr., a aussi les trois person-
; ;
nes du sing. du prés. de l'ind. je fris, tu fris, il frit; le fut. je fri-
;
rai, etc. le cond. prés, je frirais, etc. la seconde pers. du sing.
de Vimp. fris le part. passé frit, frite. On supplée aux temps qui
manquent en plaçant le verbe faire devant l'infinitiffrire : nous fai-
sons frire, vous faites frire.
Joindre. — Voyez Craindre.
Lire. — Ind. prés. je lis, tu lis, nous lisons, vous lisez, ils lisent;
Imparf. je lisais, etc., nous lisions, etc. ; Parf. déf. je lus,etc., nous
lûmes, etc.; Fut. je lirai, etc., nous lirons, etc. — Cond. prés. je
lirais, etc., nous lirions, etc. — Impér. lis, lisons, lisez. — Subj. prés.
que je lise, etc., que nous lisions, etc. ; Imparf. que je lusse, etc., que
nous lussions, etc. — Part. lisant, lu.
Luire. — Ce verbe et son composé Reluire, font au part,
passé lui, relui. Ils n'ont ni parf. déf., ni impérat., ni impar. du
subj.
Mettre. Ind. pr4. je mets, tu mets, il met, nous mettons, vous

;
mettez, ils mettent; Imparf. je mettais, etc., nous mettions, etc.;
Parf. déf. je mis, etc., nous mimes, etc. Fut. je mettrai, etc., nous
mettrons, etc. — Cond. prés. je mettrais, etc., nous mettrions, etc.
-Impér. mets, mettons, mettez. — Subj.prés. que je mette, etc.,
que nous mettions, etc. ; ImpaTf. que je misse, etc., que nous mis-
sions, etc. — Port. mettant, mis.
Moudre. — Ind. prés. je mouds, tu mouds, il moud, nous mou-
lons, vous moulez, ils moulent; Imparr. je moulais, etc., nous mou-
;
lions, etc. Parf. déf. je moulus, etc., nous moulûmes, etc.; Fut. je
moudrai, etc., nous moudrons, etc. — Cond. prés. je moudrais, etc.,
;
nous moudrions, etc. — Impér. mouds, moulons, moulez. — Subj.
prés. que je moule, etc., que nous moulions, etc. Imparf. que je
moulusse, etc. — Part. moulant, moulu.
-
Naître. Ind.prés. j nais,tu nais, ilnaît, nous naissons, vousnais-
sez, ils naissent; Imparr. je naissais, etc., nous naissions, etc. ; Parf.
déf. je naquis, etc., nous naquîmes, etc.; Fut. je naîtrai, etc., nous
naîtrons, etc. — Cond. prés. je naîtrais, etc., nous naîtrions, etc. —
Impér. nais, naissons, naissez. — Subj. prés. que je naisse, etc.,
que nous naissions, etc.; Imparf. que je naquisse, que nous naquis-
sions, etc. — Part. naissant, né.

nuisez, ils nuisent; Imp. ;


Nuire. — Ind. prés. je nuis, tu nuis, il nuit, nous nuisons, vous
je nuisais,etc.,nous nuisions, etc. Parf.
déf. nous nuisîmes, etc.; Fut. je nuirai, etc., nous nuirons, etc.
- Gond. prés. je nuirais, etc., nous nuirions, etc. — Impér. nuis,
nuisons, nuisez. — Subj. prés, que je nuise, etc., que nous nuisions,
;
etc. lmparf. que je nuisisse, etc., que nous nuisissions, etc. —
Part. nuisant, nui.
Paître. —Ind. prés. je pais, tu pais, il paît, nous paissons, ils
paissent;Impai f. je paissais, etc., nous paissions, etc.; Fut. je
paîtrai, nous paîtrons, etc. — Cond. prés. je paîtrais, etc., nous paî-
trions, etc. — Impér. pais, paissons, paissez. — Subj. prés. que je
paisse, etc., que nous paissions. — Part. paissant. — Ce verbe n'a
point de parf. déf. ni d'imp. du subj.
Repaître se conjugue comme Paître, et a déplusun parf.déf.
je repus, et un part. passé repu.
Paraître. — Voyez Connaître.
Peindre. — Voyez Craindre.
Plaire. — Ind. prés. je plais, tu plais, il plaît, nous plaisons, vous
;
plaisez, ils plaisent; Imparf. je plaisais, etc.; Parf. déf. je plus,
etc., nous plumes, etc. Fut., je plairai, etc
rais, etc. — Impér. plais, plaisons, plaisez.
-
- Gond prés. je plai-
Subj. prés. que je
plaise, etc.; lmparf. que je plusse, etc. — Part. plaisant, plu.

;
Prendre. — Ind. prés. je prends, tu prends, il prend, nous pre-
; ;
nons, vous prenez, ils prennent Imparf. je prenais, etc., nous pre-
nions Parf. déf. je pris, etc., nous prîmes, etc. Fut. je prendrai,
etc., nous prendrons, etc. — Cond. prés. je prendrais, etc., nous
prendrions, etc. - Impér. prends, prenons, prenez. — Subj. prés.
que je prenne, etc., que nous prenions, que vous preniez, qu'ils pren-
nent; lmparf. que je prisse, etc., que nous prissions, etc. — Part.
prenant, pris.
Résoudre. Ind. prés, je résous, tu résous, il résout, nous ré-

;
solvons, vous résolvez, ils résolvent; Imparf. je résolvais, etc., nous
résolvions, etc. ; Parf. déf. je résolus, nous résolûmes, etc Fut. je
résoudrai, etc., nous résoudrons, etc. — Cond. prés. je résoudrais,
etc., nous résoudrions, etc. — Impér. résous, résolvons, résolvez.
— Subj. prés. que je résolve, etc., que nous résolvions, etc.; Im-
parf. que je résolusse, etc., que nous résolussions, etc. — Part.
résolvant, résolu ou résous (on dit encore brouillard résous enpluie).
-
Rire. Ind. prés. je ris, tu ris, il rit, nous rions, vous riez, ils
rient; Imparf. je riais, etc., nous riions, etc. ; Parf. déf. je ris, etc.,
nous rîmes, etc.; Fut. je rirai, etc., nous rirons, etc. — Cond. prés.
je rirais, etc., nous ririons, etc. — Impér. ris, rions, riez. — Subj.
prés, que je rie, que tu ries, qu'il rie, que nous riions, que vous
riiez, qu'ils rient; Imparf. que je risse, etc., que nous rissions, etc.
- Part. riant, ri.
Suivre. — Ind. prés. je suis, tu suis, il suit, nous suivons, vous
suivez, ils suivent; Imparf. je suivais, etc.; Parf. déf.je suivis,
-
nous suivîmes, etc.; Fut. je suivrai, etc. Gond. prés. je suivrais,
etc.;
etc. — Impér. suis, suivons, suivez. — Subj. prés. que je suive,
Imparf. que je suivisse, etc., que nous suivissions, etc. —
Part, suivant, suivi.
Taire. — Voyez Plaire.
-
ils traient; Imparf. je
Traire. Ind. prés, je trais,
;
il trait, nous trayons, vous trayez,

- trairions, etc.-Impér.
trayais, etc., nous trayions, etc. Fut. je
trairai, etc. Cond. je trairais, etc., nous
trais, trayons, trayez — Subj. prés. que je traie, etc., que nous
trayions, que vous trayiez, qu'ils traient. — Part. trayant, trait. —
Ce verbe n'a point de parf. déf. ni d'imparf. du subjonctif.
Vaincre. — Ind. prés. je vaincs, tu vaincs, il vainc, nous vain-
quons, ils vainquent; Imparf. je vainquais, etc., nous vainquions,
Parf. déf. je vainquis, etc., nous vainquîmes; Fut. je vaincrai, etc.,
nous vaincrons, etc. — Cond. prés. je vaincrais, etc., nous vain-
-
crions, etc. — lmpér. vaincs, vainquons, vainquez. Subj. prés.
que je vainque, etc., que nous vainquions, etc.; ImpaTf. que je
vainquisse, etc., que nous vainquissions, etc.; Part. vainquent,
vaincu.
Vivre. — Ind. prés. je vis, tu vis, il vit, nous vivons, vous vivez,
ils vivent; ImpaTf. je vivais, etc., nous vivions, etc. Parf. déf. je
vécus, etc., nous vécûmes, etc.; Fut. je vivrai, etc., nous vivrons,
etc. — Cond. prés, je vivrais, etc., nous vivrions, etc. — Tmpér. vis,
vivons, vivez. — Subj. prés. que je vive, etc., que nous vivions, etc.;
Imp. que je vécusse, etc., que nous vécussions, etc. — Part. vi-
vant, vécu.
163. On peut diviser les verbes irréguliers de la qua-
trième conjugaison en deux classes d'après la forme du
parfait déhni. La première classe a le parfait défini en
is (craindre, je craignis), la deuxième classe a le parfait
défini en us [connaître, je connus),

QUESTIONNAIRE.

Qu'est-ce qu'un verbe irrégulier? Donnez le futur de mourir, de sail-


- Un verbe défectif?
Comment s'écritmener au futur? - lir, — de tenir, — de venir.
Donnez le futur d'asseoir, — de
appeler au présent de l'indicatif? choir, — d'échoir, — de falloir, — de
Que remarquez-vous sur le c de mouvoir, — de pleuvoir, — de pou-
percer, effacer? voir, — de sa"oir, — de 8eoir, — çle
Comment s'écrit venger à l'impar- valoir, — de voir, — de vouloir.
fait! Donnez le subjonctif présent d'ab-
Donnez le futur d'aller, d'envnyer. soudre. — de boire.
Donnez le participe passé de bénir. Donnez le futur de braire.
-
querir, — de bouillir, de courir,
de cueillir.
-
Donnez le subjonctif présent d'ac- Donnez le parfait défini de coudre;
— l'indicatif présent de dire, — d'e-
clore, — de faire, — de frire, — de
Donnez l'indicatif présent de dor- paflre, — de prendre, —de résoudre,
mir — de faillir, — de gésir. — de traire, — de vaincre.

SECTION X.

FORMATION DES VERBES.

:
164. Le français forme des verbes tantôt en faisant
précéder le verbe, soit d'un nom maintenir (proprement
tenir avec la main)- — soit d'un adverbe ma/traiter :
:
(traiter mal) ; tantôt en faisant précéder le verbe d'un
préfixe défaire (dé et faire), surmonter (suretmonter).

mal, re, sur, etc. Ex. :


165. Les principaux préfixes sont :contre, entre,
Dire, contredire; voir, entre
voir; traiter, maltraiter;changer, réchanger; monter,
surmonter.
Le français crée en outre des verbes nouveaux en
ajoutant aux substantifs la terminaison de la première
:
conjugaison er barricade, fourrage, chemin donnent
barricader, fourrager, cheminer.
166. Le français crée des verbes nouveaux en les tirant
des adjectifs, — tantôt à l'aide de la terminaison ir
(jaune, bleu, gros donnent jaunir, bleuir, grossir), -
tantôt à l'aide de là terminaison zr et du préfixe a (grand,
agrandir;mince, amincir; maigre, maigr ir, etc.). a
167. Le français crée enfin des verbes nouveaux à
l'aide de verbes déjà existants, en employant les trois

sens de dépréciation :
suffixes diminutifs ot, on, asse qui ajoutent aux mots un
cligner, clignoter trembler,
trembloter; chanter, chantonner; griffer, griffonner;
;
êver, rêvasser.

--. SECTION XI.


RÈGLES D'ACCORD DU VERBE AVEC SON SUJET.

168. Tout verbe doit être du même nombre et de la


même personne que son sujet :
Je lis; vous chantez.
Lis est à la 1" personne du singulier, parce que son sujet jeest la
- à
[
"lre personne du singulier. Chantez est à la 2* personne du pluriel,
arce que son sujet vous est à la 2° personne du pluriel.

:
169. Quand un verbe a deux sujets du singulier, il se
met au pluriel Paul et Marie lisent.
170. Si les sujets sont de différentes personnes, le
verbe se met à la première personne, s'il y en a une
vous, lui etmoi, nous sommes heureux. n'y a pas -S'il: :
lui, vous êtes
t
sages..
>.depremière personne, il se met à la seconde vous et

QUESTIONNAIRE.

Comment le français forme-t-il des leverbes'accorde-t-ilavec


Comment
verbesnouveaux? son sujet?
Quels sont les préfixes qui se pla-
cent devant le verbe?
le
Quelnombreprend verbequand
il a deux sujets?
Quels sont les suffixes que l'on ajoute A quelle personne se met le verbe
au substantif? — à l'adjectif? lorsque les sujets sont de différentes
Citez des verbes diminutifs? personnes?
CHAPITRE VI.
DUPARTICIPE.

171. Le participe est un mot qui tient à la fois du


verbe et de l'adjectif.
Participe vient du latin participem (qui prend part, qui parti-
cipe à).
172. Il y a deux sortes de participes
sent et leparticipe passé.
: le participepré-

:
Le participe présent est verbe quand il marque l'ac-
tion; alors il est invariable Il est doux de voir des
fants aimant; leur mère et lui obéissant avec empres- en-
scment.
Le participe présent est adjectif quand il exprime
:
la qualité d'une personne ou d'une chose; alors il est
variable Ces enfantssont aimants et obéissants.

173. Le participe présent employé comme adjectif


prend le genre et le nombre du nom auquel il
porte. Ex.: se
Un homme aimant; des eaux courantes.rap-
174. La règle est la même pour le participe passé
Ex. : Un roi honoré, une aïeule respectée, des
:
champs
ensemencés.

QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce que le participe? Dans quel cas est-il variable?
Que signifie cé mot? Quelle est la règle d'accord du
Combien y a-t-il de sortes de par- participe présent employé
ticipes? adjectif? comme
Dans quel cas le participe présent Quelle est la règle d'accord du par-
est-il invariable? ticipe passé?
CHAPITRE VII.
DE L'ADVERBE.

175. L'adverbe Pst un mot qui sert à modifier la signi-


lication du verbe, de l'adjectif ou d'un autre adverbe.
Ex. : Le cheval court vite; cette rose est très-belle; cet
enfant marche très-lentement.
Adverbe vient du latin adverbium, qui signifie auprès du verbe,
parce que ce mot se place d'ordinaire auprès du verbe.
176. On distingue huit espèces d'adverbes :
ce sont les
adverbes de lieu, de temps, de manière, de quantité,
d'interrogation, d'affirmation, de négation, de doute.
177. Les principaux adverbes de lieu sont ici, là,
y, où, en, loin,ailleurs, deçà, delà, partout, çà, dessus,
:
dedans, dehors, etc.
Ex. : Je partirai d'ici pour aller partout où tu vou-
dras; restez là; allons ailleurs.
Les adverbes de lieu sont composés d'un seul mot, comme là, y,
où, en ou de deux mots, comme dedans (de de et de dans), partout
(de par et de tout), dessous (de de et de sous).
178. Les principaux adverbes de temps sont quand,
depuis, souvent, toujours, maintenant, jamais,aujour-
:
d'hui,demain,hier,jadis,alors, longtemps, enfin, etc.
Ex. J'irai demain; il lit toujours.
:

Ces adverbes sont composés d'un seul mot, comme hier, lors,
quand, puis — ou de deux mots, comme longtemps (de long et de
temps), aussitôt (de aussi et de tôt), ensuite (de en et de suite.)
179. Les adverbes de manière se forment à l'aide d'un
adjectif féminin auquel on joint la terminaison ment Il
mourut courageusement (c'est-à-dire d'une manière
courageuse); il vécut sagement (c'est-à-dire d'une ma-
:
nière sage).
-
Les adjectifs terminés en ent, ant, font leurs adverbes en emment,
amment: prudent, prudemment, obligeant, obligeamment.
180. Le français forme encore des adverbes de manière
en employant dans certains cas Yadjectifsimple
juste, voir clair, parler bas, etc.
: chanter

181. Les adverbes de manière en ment ont, comme les


adjectifs dont ils dérivent, les trois degrés designification:
clairement, plus clairement,très-clairement.
:
Les adjectifsemployés comme adverbes ont également
les trois degrés de signification chanterjuste, plusjuste,
très-juste.
Les adverbes bien et mal forment leurs degrés de signification irré-
le
gulièrement: bien fait au comparatif mieux, au superlatif mieux;
— mal faitpis ou plus mal, — le pis, ou leplus mal.
182. Les principaux adverbes de quantité sont: assez,
trop,peu, beaucoup, très, tant, etc. Ex. : Ilparle peu;
— il récite trop vite.
183. Les principaux adverbes d'interrogation sont
pourquoi?comment?combien? quand? etc. Ex. Pour- : :
quoi parlez-vous? — Quand viendrez-vous?
184. Les principaux
certes, vraiment, etc. Ex. : Viendrez-vous
Cette pensée est vraiment belle.
? -
adverbes d'affirmation sont oui,
Oui.

Oui était oïl dans le vieux français (voy. Introduction, page 3).
Cet oïl avait pour correspondant nvnil (non) devenu en français
moderne nenni, comme oïl est devenu oui.
185. Les principaux adverbes de négation sont non,
ne, pas, point, goutte, personne, rien. Ex. : Non, je ne
veux pas.
Nous n'avons réellement en français que deUx adverbes de néga-
tion, non etne; les autres mots, tels que pas, point, goutte, etc. ne
sont que des substantifs (un pas, un point, une goutte) empldyés
adverbialement, comme termes de comparaison.
Chacun sait que, pour donner plus de force à l'expression de nos
jugements, nous les accompagnons volontiers d'une comparaison (pau-
vre comme Job, fort comme un lion, féroce comce un tigre, etc.), ou
d'une estimation (cet objet ne vaut pas un sou). De même, pas,
point, etc.,lurent employés à l'origine d'une manière sensible, c'est-à-
dire placés dans une comparaison où ils avaient une valeur propre: je
ne marche pas (c'est-à-dire je ne fais pas un pas), — je ne vois point,
(je ne vois pas même un point), — je ne bois goutte (je ne bois pas
line goutte).
186. Les principaux
:
adverbes de doute sont peut-
être, probablement. Ex. Il sera probablement ici
demain.
Peut-être est une ellipse pour cela peut être, ce qui nous explique
pourquoi i'on peut tnettre que après cet adverbe. (Peut-être que je
viendrai, c'est-à-dire cela peut être que je, etc.)
187. On appelle locution
mots équivalant à un adverbe :adverbiale une réunion de
tels sont à l'envi, au delà,
en deçà, tout à fait, point du tout, etc.

QUESTIONNAIRE.

Qu'est-ce que l'adverbe? — Que si- tâtti? — d'interrogation? -d'affirma-


gnifiecemot? tioh — de négation? — de doute?
Combienya-t-il d'espèces d'adver- Qu'est-ce qu'une locution adver-
be!:;! biale ?
Quels sont les adverbes de lieu?
detemps?
- Comment se forment les adverbes
de manière ?
le
Quelest comparatifdebien? Citez des adjectifs employés adver-
Quels sont les adverbes dequan- bialement.

CHAPITRE VIII.
DE LA PRÉPOSITION.

188. La préposition est un mot invariable qui sert à


unir deux mots en marquant le rapport qu'ils ont entre
eux. Ex. Le livre de Paul; — utile à l'homme. De et
:
à sont des prépositions.
Préposition vient du latin prxpositionem (pret, en avant; position
nem, position).

au nombre de cinq. Ce sont les rapports


1°De tendance ou d'éloignement :
189. Les rapports exprimés par les prépositions sont
:
à, de, envers,
pour.
2" De
3° De :
cause, de propriété, d'origine: de, par, pour.
manière, de moyen avec, tle,par,seloit, sans,
hors, hormis, outre, malgré.
4° De temps
5° De lieu
::
avant, après, dès, depuis.
à, dans, en, de, chez, devant, derrière,
sur, sous, vers, entre, parmi, voici, voilà.
Les prépositions formées d'un seul mot, comme à, de,
dans, etc., sont dites prépositions simples. Les pré-
positions formées de deux ou de plusieurs mots, comme
quant à, à cause de, au-dessus de, etc., sont dites locu-
tions prépositives.
190. REMARQUE.— 1° Il ne faut pas confondre à, pré-
position, avec a, troisième personne du singulier du

grave :
verbe avoir; à, préposition, est marqué d'un accent
Il monte à cheval; — a, verbe, n'a pas d'accent:
Il a un livre.
2° Dès, préposition, prend un accent grave

d'accent :
Il se
lève dès l'aurore; — des, articlecontracté, n'a point
Les feuilles des arbres.
:
SECTION I.
FORMATION DES PRÉPOSITIONS SIMPLES.

191. Le français a formé des prépositions simples à


l'aide

:Du substantif::
malgré (composé de l'ancien adjec-
tif mal mauvais, et du substantif gré, volonté)dans
:
2° De l'adjectif sauf (que nous retrouvons sain
et sauf). Ex. Saufmes intérêts (c'est-à-dire mes intérêts
étant saufs) ;
3° De l'impératif :voici, voilà J(pourvois-ici,vois-là).

:
Ces mots sont composés des adverbes ci et là, et de voi, ancien im-
pératif du verbe voir. Voici le loup signifie donc proprement voyez

4° Des
vu. Ex. : Altendu
:
ici le loup, ou le loup est ici, voyez-le.
participes passés attendu, excepté, passé,
sa faiblesse; excepté cette femme, etc.
Il faut y ajouter hormis, qui était dans le vieux français hor-mis,
:
c'est-à-dire mis hors. Dans cette locution, le participe mis était va-
riable; on disait au treizième siècle « Cet homme a perdu tous ses
enfants, hors mise sa fille. » Au quinzième siècle, le participe mis
s'est soudé à l'adverbe hors, et la locution hors mis est devenue à son
tour une préposition. 1

i
1
5° Des participes présents :
durant, pendant, sui-
vant, touchant (part. présents des verbes durer, pen-
dre, etc.). Ex. Durant le jour; — pendant le procès;
:
c'est-à-dire lejour durant, leprocès étant pendant.

SECTION II.
FORMATION DES LOCUTIONS PRÉPOSITIVES.

192. Les locutions prépositives sont formées, pour la


plupart, soit à l'aide de substantifs, soit à l'aide d adver-
bes suivis de la préposition de : ainsi les noms tels
que face, force, faute, ont donné les locutions en face de,
;
à force de, faute de et les adverbes tels que loin, au-
tour, etc., ont formé loin de, autour de, au-devant de,
vis-à-vis de, etc.

;
REMARQUE. Vis-à-vis est formé du vieux substantif français vit
(visage) cette locution équivaut donc à face à face. On retrouve en-
core ce vieux motvis dans le dérivévisière (la visière était à l'origine
la partie du casque servant à protéger le vis, le visage).

QUESTIONNAIRE.

Qu'est-ce que lapréposition? Quels sont les participes présents,


verbe -?
Quelle différence y a-t-il entre a
età préposition? Entre des
article et dès préposition
les participes passés qui servent de
prépositions?
Comment sont formées les locu.
Qu'est-ce qu'une préposition sim- tionsprépositives,soit avec des noms,
?
ple — une locution prépositive ? soit avec des adverbes?

CHAPITRE IX.
DE LA CONJONCTION.
193. La conjonction est un mot invariable qui sert à
;
réunir deux mots ou deux membres de phrase. Ex. :
-
Pierre et Paul sont frères aimons Dieu puisqu'il est
bon. Et, puisque, sont des conjonctions.
Conjonction vient du latin conjunctionem (union).
194. Les conjonctions formées d'un seul mot comme
et, ou, ni,mais, sont dites conjonctionssimples. Les
ebnjonctions formées, de deux ou de plusieurs mots,
comme tandis que, bien que, parce que, sont dites lo-
cutions conjonctives.
195. Les principales conjonctions simples sont: car,
comme, donc, et, quand, que, mais7 nib or, si, qui ne
sont réellement formées que d'un seul mot.
Il faut y joindre les conjonctions telles que cependant, lorsque
néanttlOins, plutôt, puisque, qui s'écrivaient autrefois en deux mots
(ce-pendant, lors-que, néant-moins, plus-tôt, puis-que), mais que
l'orthographe moderne a réunis en un seul. Toutefois lorsque est en-
core séparable dans certaines locutions telles que: «Lorà même qu'il
: »
irait, je n'irais pas. — Ce pendant signifie littéralement pendant
cela «nous travaillons, et cependant la nuit vient.»

196. Les principales locutions conjonctives sont:parcè


que, afin que, tandis que, alors que, sans qUiZ, dès qüe;
avant que, après que, etc.
197. REMARQUE. — 1°Que est pronom relatif quand
il signifielequel, laquelle; il est adverbe lorsqu'il signifie
combien; il est conjonction lorsqu'il sert à joindre deux
membres de phrase, comme dans Je crois que Dieu est
saint.
2° Où, adverbe, marque le lieu et prend un accent
d'accent :
grave; ou, conjonction, signifie ou bien et ne prend pas
Mon frère ou moi.

dans les autres cas il est conjonction


temps est beau,
:
3° Si est adverbe lorsqu'il signifie tant, tellement;
Je Sortirai si le

QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce
quela
Qu'est-ceque la conjonction?
coMJOttc/ton? Dans quel cas où esl-il adverbe? —
Qu'est-ce que les conjonctions sim- conjonction?
¡des? — les locutions conjonctives? Dans quel cas si est-ii adverbe?; —
Dans quel cas que est-il adverbe? cottjûncttoh ?
CHAPITRE X.

DE L'INTERJECTION.

198.t'interjection est un cri, une exclamation qui


exprime les mouvements subits de l'âme :
ah! oh! fi!
hélas!
Interjection vient du latin interjectionem, proprement
jeter au milieu (de la phrase).
: action de

199. Les principales interjections sont :


Pour exprimer la joie :: Ah! bon!


la douleur
la crainte:: Aïe! ah! hélas!
Ha! hé! ho!

— :
l'admiration

encourager:Allons!
l'aversion
Ah! eh! oh!
Fi! fi donc!
Pour
Pour appeler: Holà! hé!
çà! courage!

200. Les interjections sont formées :


soit à l'aide de
;
noms (paix! courage! patience!); soit à l'aide de ver-
bes (soit! allons! sufflt!) soit par de simples exclama-
tions (ah! oh! etc.).
1
Hélas :
que nos aïeux écrivaient en deux mots hé! las! est com-
:
posé de l'interjection hé! de l'adjectif tas, qui signifiait malheureux
et
dans notre vieille langue. On disait au treizième siècle Cette mère
!
est lasse de la mort de son fils; Hé! las que je suis — Ce n'est qu'au
quinzième siècle que les deux mots se soudèrent et qu'hélas devint
inséparable. — En même temps ia« perdait toute son énergie primi-
tive et passait du sens de douleur à celui de fatigue, comme cela est
arrivé pourles mots gêne et ennui, qui signifiaient à l'origine tour-
ment et haine.
!
L'interjection dame (qu'il ne faut pas confondre avec le substan-
!
tif féminin dame) est l'abréviation de Dame-Dieu, exclamation de
:
l'ancien français, qui signifie Seigneur-Dieu On trouve à chaque
page dans les textes du moyen âge « Que Dame-Dieu nous aide! »
Dame-Dieu, et simplement dame (c'est-à-dire Seigneur-Dieu), s'em-
ployait comme interjection; et l'exclamation Ah! dame, qui pour
nous a perdu aujourd'hui toute signification, revient à dire ah!
Seigneur. — Nous retrouvons encore ce mot Dame dans les
noms
géographiques Dammartin, Dampierre
Martin, le sire Pierre.
etc.
qui signifient le sire

QUESTIONNAIRE.

?
Qu'est-ce que Interjection Comment sont formées les interjec-
Citez les principales interjections? tions?
LIVRE 111.

SYNTAXE.

.201 Nous venons d'étudier successivement les dix


espèces de mots dont se compose la langue française; il
nous reste à montrer comment on peut assembler ces
mots pour en former des phrases.
Cette partie de la grammaire qui étudie la manière
d'assembler les mots en phrases se nomme syntaxe.
Syntaxe vient d'un mot grec qui veut dire arrangement.
202. Nous ne pouvons exprimer une pensée ou énon-
sition. Quand nous disons :
cer un jugement sans faire ce qu'on appelle une propo-
Dieu est tout-puissant;
L'enfant aime ses parents, chacune de ces phrases forme
une proposition.
203. La proposition peut être simple, comme dans
Dieu aime les hommes, ou composée, comme dans
Dieu, qui est clément, aime les hommes. Cette proposi-
tion est dite composée, parce qu'à la proposition princi-
pale (Dieu aimeteshommes) vient s'ajouter une propo-
1

sition secondaire (qui estclément).


204. La syntaxe se divise donc en deux parties la
première apprend à assembler deux ou plusieurs mots
:
pour en former une proposition simple; la seconde à
assembler deux ou plusieurs propositions simples pour
en former une proposition composée.
205. Ces deux parties de la syntaxe sont appelées, la
première, syntaxe des mots; la seconde, syntaxe des
propositions.
PREMIÈRE PARTIE,

SYNTAXE DES MOTS.


206. Nous avons dit qu'on ne peut exprimer une pen-

:
sée sans faire ce qu'on appelle une proposition. Toute
proposition renferme trois termes le sujet, le verbe,
l'attribut. Quand nous disons, par exemple, l'homme
est bon, nous attribuons à l'être appelé homme la qua-
lité de bon; nous affirmons que l homme possède cette
qualité. Le mot bon, qui désigne la qualité que nous
attribuons à l'homme, est dit pour cette raison attribut;
le mot est, qui nous sert à affirmer que cettp 1 quaUté
qualité
de bon existe dans l'homme, est dit verbe; pnfin
me, dont nous avons affirmé qu'il possédait la qualité
marquée par'l'attribut, est appelé sujet.
Ainsi le sujet de la proposition est ce dont on affirme
quelque chose, le verbe est le mot qui marque cette affir-
mation, et l'attribut est ce que l'on affirme exister dans
le sujet.
Dans toute proposition, le verbe et l'attribut s'accordent avec
le sujet, c'est-à-dire qu ils prennent le nombre, le genre ou la per-
sonne du sujet auquel ils se rapportent. Quand nous disons t'herbe
est verte, est est à la troisième personne du singulier et verte au fémi-
minin du même nombre, parce queles deux mots estet vertese rap-
portent à un même objet, l'herbe, qui est du genre féminin et du
singulier. Si l'on compare la proposition à une petite troupe de sol-
dats, on peut dire que le sujet en est le chef, et que le verbe et l'at-
tribut reconnaissent son autorité et portent un costume à ses cou-
leurs. Nous devons donc commencer la syntaxe par l'étude des règles
suivant lesquelles a lieu cet accord des différents mots entre eux,
quand on veut les réunir pour en former une proposition.
:
Quand nous disons l'herbe est verte, le mot herbe n'inqique en-
core qu'une idée très-vague nous savons que ce qui est vert, c'est

générale, nous disons


vient compléter,
e
l'herbe, non l'eau ou la terre, mais nous ne savons pas si c'est telle
outelle herbe qui est verLe, si c'est l'herbe du jardin, par exemple,
ou l'herbe de la prairie. Si, pour rendre plus précise cette idép trop
éclaircir
dy jqfcHn esf i'er{e, le paotjardin qui
le mot herbe auquel il se rapporte, est
pour cette raison son complément. Pour exprimer une idée à l'aide de
dit
mots réunis en proposition, il faut donc savoir comment on peut ren-
dre cette idée plus ou moins nette en ajoutant à la proposition un ou
plusieurs compléments qui l'éclaircissent ou la précisent.
207. La syntaxe des mots a donc pour double but
de fixer pour chacune des dix parties du discours toutes
les règles qui concernent l'accord et le complément.

CHAPITRE I.
SYNTAXE DU SUBSTANTIF-

SECTION I.
ACCORD DU SUBSTANTIF.

208. Quand deux substantifs désignent la même per-


:
sonne ou la même chose, le second s'accorde avec le
premier en genre et en nombre La reine mère. Les sol-
dats laboureurs. Turenne est un héros. Jeanne cl'Arc
est une héroïne.

J.-Remarques sur le genre de quelques noms.


209. Aigle, au propre et au figuré, est masculin
L'aigle est fier et courageux. — Le grand aigle de la
:
Légipn d'honneur. — Cet homme est un aigle.
Dans le sens d'enseigne militaire il est féminin Les
aigles romaines.
:
210. Amour, délice et orgue sont masculins au sin-
:
gulier : un bel amour, — un délice enivrant, un
grand orgue; et féminins au pluriel de belles amours -
de joyeuses délices, de grandes orgues.

masculin ::
211. Chose dans la locution quelque chose
Il m'a dit quelque chose de fâcheux.
de. est
Mais on dira Quelque chose que je lui aie dite, je n'ai pu le con-
vaincre, parce qu'ici quelque chose signifie quelle que soit la chose
que, etc.
212. Foudre, feu du ciel, est du féminin La foudre :
sillonne les nues.
Ce mot est du masculin dans les expressions figurées
Un foudre de guerre; —un foudre d éloquence.
:
:
213. Hymne est du féminin lorsqu'il signifie chant
d'église Les anciennes hymnes de l'Eglise ont le mé-

:
rite de la simplicité. — Quand il désigne tout autre
chant, il est du masculin Chaque peuple a son hymne
national.
:
214. Orge est du féminin De belle orge. Ce mot
n'est masculin que dans les expressions : Orge perlé,
-
orge mondé.

nées est du féminin


- :
215. Période signifiant un nombre déterminé d'an-
Lapériode des temps modernes.
Quand il signifie le plus haut point, il est masculin.
Ex. : Démosthène et Cicéron ont porté Véloquence à son
plus haut période.
216. Les substantifs aide, critique,garde, manœuvre,
statuaire, sont du féminin quand ils marquent l'action
;
d'aider, de critiquer, de garder, de manœuvrer, de
faire des statues et du masculin lorsqu'ils désignent
celui qui accomplit ces divers actes. Ex. : Votre aide a
été opportune.
tique est bonne.
--
C'est un aide excellent. — La cri-
C'est un bon critique. — Lamanœu-
vre des troupes. — Le manœuvre est un ouvrier, etc.
217. Gent est féminin au singulier (laaent criarde) et
signifie la race, la foule; — au pluriel,
l'adjectifil signifie les

: ;
hommes, et reste féminin quand le précède :
Les bonnes gens mais il devient masculin quand l'adjec-
tif le suit Les gens de ce pays sont bons.

:
Sauf pour le mot tout qui est toujours masculin, soit
:
précède gens Tous les gens que j'ai vus, — soit
qu'il le
qu'il suive Ces bonnes gens sont tous ennuyeux.
Gent est féminin et signifia nation, peuple. La Fontaine a dit la
gent trotte-menu pour « le peuple des souris». Puis il perdit au pluriel
cette signification (que toutefois nous retrouvons encore dans le droit
des gens pour le droit des nations), et la remplaça par la significa-
tion d'hommes, d'individus (les gens de ce pays, les gens de mer, etc.).
Alors on abandonna le féminin, qui était le genre propre de ce mot,
pour le remplacer par le masculin, genre de l'idée nouvelle (homme,
individu) que ce mot exprimait. C'est cette lutte entre les deux gen-
res qui a donné au mot gens la double règle que nous venons d'expli-
quer.
QUESTIONNAIRE.
Quelle est la règle d'accord des
substantifs?
Quelestle
Quel est le
genre d'orge?
de période?
genre
Quel est le genre d'aigle?
?-
Le genre d'amour
d'orgue?
-
de délice?
Quelle remarque faites-vous sur
aide?—critique?—garde?— ma-
nœuvre? — statuaire2
Quel est le genre de la locution Quel est le genre de gent?
quelquechose?
Quel est le genre de foudre?
?
d'hymiie
- Quel genre prend l'adjectif qui pré-
?
cède gens — qui suit gens?
Quel adjectif fait exception?

SECTION II.
DU NOMBRE.

aïeux :
'218. Aïeul, dans le sens d'ancêtres, a pour pluriel
Les Francs sont nos aïeux. Mais, pour désigner
:
le grand-père paternel et le grand-père maternel, il fait
aïeuls Cet enfant a encoreses deux aïeuls.

:;
219. Ciel fait au pluriel deux Notrepère, qui êtes
aux cieux. Il fait ciels 1° en termes de peinture Ce
peintre fait bien les ciels dans le sens de climat Nice ::
est sousun desplus beaux ciels de VEurope; et dans
ciels de lit, ciels de carrière.
220. Œil fait yeux: J'ai mal aux yeux. Mais on
emploie œils, et non yeux, pour désigner de petites lu-
carnes appelées œils-de-bœuf, ainsi que quelques plantes
(oeils-de-chèvre) et certaines pierres précieuses (œils-de-
serpent, œils-de-chat).
221. Témoin ne prend pas la marque du pluriel au
:
commencement d'une phrase et dans l'expression
moin
à té-
Témoin les blessures qu'il reçues. Jevousa
:-
prends tous à témoin.
Prendre à témoin signifie proprement prendre pour témoin. C'est
un débris de notre vieille langue qui disait élire un chevalier à roi,
prendre un baron à mari (élire un chevalier pour roi, prendre un
baron pour mari).

I. Pluriel des nopis propres.

222. Les noms propres de personnes ne prennent


point la marque du pluriel.
Ex. : Les deux Corneille étaient frères. Les Cor-
neille, les Molière, les Racine ont illustré le siècle de
-
Louis XIV.
Mais ils prennent la marque du pluriel
1° Quand ils sont employés comme noms communs,
:
c'est-à-dire lorsqu'ils désignent des personnes ressem-
blant à ceux dont on cite le nom. Ex. : UnAuguste aisé-
ment peut faire des Virgiles(c'est-à-dire des poëtes
comme Virgile).
2° Quand ils sont communs à une famille, à une race
les Bourbons, les Guises, les Condés, etc. ;
:
3° Quand on emploie le nom 4e l'auteur pour dé-
signer ses ouvrages : J'ai plusieurs Virgiles dans ma
bibliothèque (c'est-à-dire plusieurs exemplaires des œu-
res de Virgile).—Le musée possède des Paph^ëls (des
tableaux de Raphaël), des Poussins.

:
223. Les noms propres de pays prennent la marque
du pluriel Les deux Guinées, les deux Amériques.

II. Pluriel des noms dérivés des langues étrangères.

224. Les substantifs tirés des langues étrangères


fait du pluriel, lorsqu'un long usage les
prennent la marque
a rendus tout à français. Ainsi 1 on écrit au pluriel :
des albums, des accessits, des pensums, des spéci-
mens, etc.
: etc. :
Carbonaro, lazzarone, et quelques autres, conservent en français ig
pluriel qu'ils ont en italien carbonari, lazzaroni,
225. On écrit sans s : 1° les noms latins des prières
desAlléluia, des Ave, des Benedicite, desStabat, des
Crçqo, des Pater, etc.

des in-folio, des
:
in-octavo,des ex-voto, des fac-similé,
Les mots composés
des post-scriptum, etc.
:
3° Les termes de musique empruntés à l'italien des
çbllegro, des crescendo, etc.

«
III. Pluriel des noms composés.
-

)
226. Nous avons vu (§ 37 comment le français forme
des noms composés.
227. Quand les noms composés sont écrits en un seul
mot, comme portemanteau (qui sert à porter le man-
vent la règle du pluriel des noms simples
manteaux, des contrevents.
:
teau), contrevent (qui protège contre le vent), ils sui-
des porte-

228. Quand les noms composés sont écrits en deux


mots, comme coffre-fort,porte-drapeau,serre-tête,etc.,
le nom et l'adjectif peuvent seuls prendre la marque du
pluriel; tout autre mot, verbe, adverbe,préposition,
reste invariable. Les règles qui fixent le'pluriel des noms
composés sont au nombre de six :
229. Si le nom composé est formé de deux noms, ils
prennent tous deux la marque du pluriel une reine- :
marguerite., des reines-rqarguerites, — up chQ/t-tigrç,
des chats-tigres.
230. Si les deux noms sont unis par une préposition,
le premier seul prend la marque du pluriel un chef-
d'œuvre, des chefs-d'œuvre; — un arc-en-ciel, des
:
arcs-en-ciel.
Quand la préposition est sous-entendue, la règle reste la même :
un hôtel-l)ieu,des hôtels-Dieu (c'est-à-dire de Dieu); une fête-Dieu,
des fêtes-Diçu (fête de Pieu).
231. Si le nom composé est formé d'un nom et d'un
:
coffres-forts.
une basse-taille,desbasses-tailles; uncoffre-fort, des
adjectif, ils prennent tous deux la marque du pluriel

Il faut en excepter quelques locutions formées de vieux fliots fran-


:
çais, telles que terre-plein (du vieil adjectif français plein, plain,
plat, uni),chevau-léger (proprement cheval léger), blanc-seing (si-
gnature en blanc, du vieux français seing, signature). Dans tous ces
mots, le pluriel se forme comme pour les noms composés écrits en
:
un seul mot, c'est-à-dire que le dernier mot prend seul la marque du
pluriel des terre-pleins, des chevau-légers, des blanc-seings.

:
232. Si le nom est composé d'un nom et d'un verbe,
le nom seul prend la marque du pluriel un passe-port,
des passe-ports. Il résulte de cette règle, que les noms
composés qui ont déjà s au singulier ne changent pas au
pluriel: un porte-clefs (celui qui porte les clefs), des
porte-clefs.
Font exception les mots composés avec le verbe garder, tels que
garde-chasse, garde-meuble, etc. Garde prend un s, lorsque le
mot désigne une personne, un gardien : un garde-chasse, des gardes-
:
chasse; mais il reste invariable quand il désigne un instrument, un
objet un garde-manger, des garde-manger.
233. Si le nom composé est formé d'un nom et d'une
:
préposition ou d'un nom et d'un adverbe, le nom seul
)
prend la marque du pluriel un contre-coup, des con-
tre-coups — un (tvant-coureur, des avant-coureurs.
234. Si le nom composé n'est formé ni d'un nom, ni
pluriel :
d'un adjectif, aucune des parties ne prend la marque du
des in-douze, des ouï-dire, des passe-partout.
En résumé, pour former le pluriel des noms composés, il faut avant
J

;
tout examiner le sens qu'ils expriment. Ainsi l'on écrira des serre-tête, 1
-
parce qu'on n'y serre qu'une tête mais un couvre-pieds, parce que la 1
couverture sert à couvrir les pieds; des abat-jour, parce qu'ils
abattent le jour; mais un porte-clefs, parce qu'il porte plusieurs
clefs, etc.

SECTION III.
COMPLÉMENT DU SUBSTANTIF.

235. Lorsque deux noms demandent après eux la


même préposition, ils peuvent avoir le même complé-
ment. Ex. : Sonardeur et son application au travail
(parce que ardeur et application demandent également
la préposition à).
:
Mais on ne dira pas Son dévouement et son obéis-
sance pour son maître. Il faut donner à chaque mot le
complément qui lui convient et dire Son dévouement
pour son maître et son obéissance envers lui.
:
236. L'emploi d'un nom au singulier ou au pluriel
après une préposition dépend uniquement de la pensée.
II faut donc examiner si le complément du substantif
:
de pommes (qui vend des pommes) — un fruit à noyau;
renferme oui ou non l'idée du pluriel. Ainsi l'on dira
marchand de lait (qui vend du lait), mais marchand
(qui a un noyau), mais un fruit à pepins (qui a despe-
pins)-, — un peintre rempli de talent (qui a un grand
talent), mais unejeunefille remplie de talents (qui pos-
sède plusieurs talents d'agrément, etc.).

QUESTIONNAIRE.

?
ciel — d'ail?
?
Quel est le pluriel d'aïeul — de Comment les noms composés de
deux noms forment-ils leur pluriel?
Dans quel cas témoin est-il inva- Quelle est la règle des noms unis
riable? parunepréposition?
Dans quels cas les noms de person- Quelestleplurield'hôtel-Dieu?—
nes prennent-ils la marque du plu- de fête-Dieu?
riel? Quelle est la régla des noms com-
Quelle est la règle pour les noms de posés formés d'un nom et d'un adjec-
pays? tif?
Quelle est la règle pour les noms Donnez le pluriel de passe-port.
dérivés des langues étrangères? Quelle remarque faites-vous sur le
Quel est le pluriel de carbonaro?
— de lazzarone ?
Quel est le pluriel d'alteluia? —
d'ave? — de credo?
motgarde?
etc. ?
Quelle est la règle d'in-douze —
de passe-partout?
Quelle remarque faites-vous sur
- ??
Quel est le pluriel d'ex-,voto — de
(acosimile? de post-icriptum etc.
Donnez le pluriel d'allegro, — de
serre-tête? — couvre-pieds?
Dans quel cas deux noms peuvent-
ils avoir le même complément? — A
crescendo, etc. quel nombre se met ce complément?

CHAPITRE II.
SYNTAXE DE L'ARTICLE.

ARTICLE DÉFINI.
237. Nous avons vu que l'article défini se place devant
les noms communs pris dans un sens détermine. Ex. : Le
chant du rossignol est beau.
i
238,"Mais on ne met pas d'article devant les noms
pris dans un sens indéterminé. Ex. : tJne table de mar-
bre, un homme sans talent, une page d'histoire. J;
239. Quand l'article se rapporte à deux noms au sin-

:
gulier, il doit être répété devant chacun d'eux le père
et la mère, et non pas les père et mère.
:
240. Quand plusieurs adjectifs unis par feit se rltpp()r-
tent à un seul et même nom, il faut répéter l'article, si
choses différentes :
les adjectifs serveht à qualifier des personnes ou des
l'histoire ancienne et là moêeWie,
non l'histoire ancienne et moderne.
:
241. Mais l'on dira correctement le brave et illustre
Tu/renne, parce que les deux adjectifs qualifient la même
*

j
personne. 1
11 faut soigneusement distinguer le cas où le nom et son complé-
::
ment sont unis par l'article du de celui où ils le sont par la préposi-
tion de un palais de roi et te palais du roi n'expriment point la
même idée la première phrase est générale et qualifie unpalais qui

roi).
est d'aspect vrâimeiït royal (Cette maison etft uii vrai palais de roi) ;
la seconde phrase au contraire est très-précise et détermine à qui
appartient le palais (Cette maison est lepalais du
242. Du, de la, des, s'emploient avant les noms pl'iH

pommeè. :
dans un sens partitif, t'est-à-diredésignant une partie
d'un tout Donnez-moi du pain. J'ai mangé des

243. Quand le nom


: est
précédé d'un adjectif, l'article se
remplace par la préposition de Je mange de bon pain.
:
244. Quand l'adjectif suit le nom, l'article persiste
Ex. : Je mange du pain excellent.

ARTICLE DEVANT plus, moins ET


mieux. I 1

245. Devant les adverbes plus,moins etmieux, on em-


ploie le, la, les, quand il y a comparaison. Ex. : La rose
plus agiles des cfUadrupèdes.
est la plus belle des fleurs. — Les gazelles sont les

246. Mais le reste invariable, lorsqu'on veut exprimer


une qualité portée au plus haut degré, sans aucune idée
1
de comparaison
le plus hautes.
: C'est en Asie que les montagnes sont

:
Le est encore invariable devant plus, mieux, moins, lorsque ces
mots sont suivis d'un autre adverbe ou employés seuls C'est elle qui
a répondu le plus adroitement. — Cest la rose quej'âifne lé mieux.
QUESTIONNAIRE.
Devant quels noms se place l'arti- Dans quel cas ces articles sont-ils
cle défini? remplacés par de?
Dans quels cas répète-t-on l'ar- Dans quel cas emploie-t-on le, la"
ticle? les devant plus, moins, etc.?
Devant quels noms s'emploient du, Dans quel cas emploie-t-on le inva-
de la,des. riable?

CHAPITRE III.
SYNTAXE DE L'ADJECTIF.
SECTION I.
ACCORD DE L'ADJECTIF QUALIFICATIF.

247.Nous avons vu (§ 77) que l'adjectif qui se rap-


;
porte à deux ou plusieurs noms de différents genres se
met au masculin pluriel cette règle souffre quelques ex-
ceptions.
1°Après deuxnoms séparés par la conjonction ou, l'ad-
jectif s'accorde avec le dernier nom quand il ne qualifie
réellement que ce dernier. Ex. : Les colonneS se con-
struisent en bois ou en pierre très-dure.
20 Quand deux ou plusieurs noms marquent une gra-
dation et qu'on veut spécialement fixer l'attention sur

ce dernier nom :
le dernier, on donne à 1 adjectif le genre et le nombre de
Condé montra à Rocroy un courage,
un sang-froid, une audace étonnante.
248. Lorsqu'un adjectif est composé de deux adjectifs
(ou d'un adjectif et d'un participe) réunis par un trait
d'union, les deux parties s'accordent avec le nom Des
poires aigres-douces.
:
tifs composés :
Il faut excepter mort, qui reste toujours invariable dans les adjec-
une brebis mort-née.
249. Mais si le premier de ces adj ectifs est employé
:
adverbialement, il ne varie point, étant dès lors un vé-
ritable adverbe L'herbe est très-clair-semée (c'est-à-
dire très-clairement semée); ces personnages étaient.
court-vêtus (c'est-à-dire courtement vêtus); une fille
nouveau-née (c'est-à-dire nouvellement née).

:
Les adjectifs employés adverbialement ne peuvent point s'accorder
avec le nom Elles chantent juste; cette fleur sent bon, etc.

Remarques sur l'accord de quelques adjectifs.

:
250. L'adjectif nu placé avant le nom est invariable et

:
s'unit avec lui par un trait d'union nu-pieds, nu-tête.
Placé après le nom, il s'accorde avec lui en genre et en
nombre Les pieds nus; la tête nue.

et s'unit avec lui par un trait d'union :


251. L'adjectif demi placé devant le nom est invariable
Une demi-livre,
une demi-heure. Placé après le nom, il s'accorde en
genre, mais garde toujours le singulier Une livre et :
demie; deux heures et demie.
REMARQUE. — Demi employé comme nom est du masculin Deux
:
demis valent un entier; mais quand ce mot signifie la moitié de
l'heure, il est du féminin Cette horloge sonne les demies.
:
:
252. L'adjectif feu (défunt) placé avant l'article est
invariable
:
Feu la reine. Placé après l'article, il s'accorde
en genre et en nombre avec le nom La feue reine.
253. Ci-joint, ci-inclus restent invariables
1° Au commencement de la phrase :
Ci-joint la lettre
:
devotrepère; ci-inclus lespiècesdu contrat.
2° Au milieu de la phrase, quand le nom qui suit est
employé sans article ou sans adjectif déterminatif
trouverez ci-joint copie de sa lettre.
Vous :
Dans tout autre cas, il y aaccord : Lespièces ci-jointes
sont précieuses. — Voits trouverez ci-jointe la copie
du traité.
254. Franc, dans.franc deçort, est invariable lorsqu'il
précède le substantif : Vous recevrez franc de port la
lettre que je vous envoie. :
Placé après le substantif, il s'accorde Cette lettre est
franche deport.
255. Grand reste invariable dans quelques locutions
telles que grand'mère, grand'route, grand'messe,
grand' chose, mèregrand.
En vieux français grand était toujours invariable au singulier. Plus
tard il prit les deux genres, comme bon et bonne, mais quelques
traces de l'ancien usage persistèrent néanmoins dans un certain
nombre de locutions consacrées.
256. Possible,précédé de leplus, lemoins, lemieux, etc.,
forme une locution adverbiale et reste invariable
rassemblé le plus de livres possible.
: Il a

257 Lessubstantifs employés accidentellement comme


adjectifs pour désigner la couleur restent invariables
Des étoffes noisette; des robes olive.
:
invariables
foncé.
:
Deux adjectifs réunis pour désigner la couleur,restent
Des cheveux châtain clair, des yeux bleu-

QUESTIONNAIRE.

Quel genre et quel nombre prend Quelle remarque faites-vous surles


à
l'adjectifqui se rapporte deuxnoms? adjectifs employés adyerbialement?
Qu'arrive-t-il quand les deux noms Quelle remarque faites-vous sur
sont séparés par la conjonction ou? nu?
Qu'arrive t-il quand les noms mar- Donnez la règle dedemi.
quent une gradation? Quelle remarque faites-vous sur
? ?-
Quelle est la règle d'accord des ad- feu — sur ci-joillt, ci-inclus sur
ectifs composés? franc? — sur grand? —sur possible?
Donnez le féminin de mort-né? — Quelle est la règle pourles noms
denouveau-né? employés comme adjectifs?

SECTION II.
ADJECTIFS NUMÉRAUX.

258. Les noms de nombre cardinaux sont invariables:


Le valet des onze: la commission des trente. Il faut en
Vingt et cent ne varient point comme genre, mais ils
,
peuvent, dans certains cas varier comme nom re.
b

cédés d'un autre nombre


hommes, deux cents
soldats. :
259. Vingt et cent prennent un s lorsqu'ils sont pré-
qui les multiplie quatre-vingts

mêmes suivis d'un autre nom de nombre


trois, deux cent trente.
:
260. Mais ils sont invariables quand ils sont eux-
quatre-vingt-

:
Ils sont encore invariables lorsqu'ils sont employés comme adjectifs
numéraux ordinaux Page quatre-vingt, l'an huit cent (c'est-à-dire

:
page qaaive-vinyttètne, l'an huit-centième).
261. Mille est invariable La retraite des dix-mille.
: :
Mais il change de forme quand il exprime la date de l'an-
née, le millésime on l'écrit alors mil L'an mil huit
cent soixante-quinze.
:
On écrit mille en parlant des années qui ont précédé l'ère
tienne Saül mourut l'an mille quarante avant Jésus-Christ.
chré-

:
Mille, mesure de chemin, est substantif et prend la
marque du pluriel Deux milles d'Angleterre font un
peu plus de trois kilomètres.

:
262. Les adjectifs ordinaux s'accordent en genre et en
nombre avec le nom qu'ils déterminent Les premières
maisons; la seconde ville; la trentième année du
règne de Louis XIV.
:
Par exception, on emploie les nombres cardinaux pour désigner le
rang d'un souverain dans une dynastie et les jours du mois le deux
;
avril, le trois juillet (non le deuxième avril, le troisième juillet)
Charles doute (non Charles le douzième).

SECTION III.

ADJECTIFS POSSESSIFS.

les noms qu'ils déterminent


semblait être affermi.
:
263. Les adjectifs possessifs se répètent devant tous
Mon repos, mon bonheur
J-

264. Les adjectifs possessifs mon ton, son, etc., se ]


remplacent par l'article quand il s'agit d'une chose in-
séparable de la personne, et quand le sens de la phrase
indique clairement le possesseur. Ex. : J'ai lajambe en-
:
flée, j'ai mal à la tète (et non pas ma jambe, ma tête).
Mais il faut dire Il a perdu sa fortune, parce que
fortune n'exprime point une chose inséparable de la
personne.

peutdire également
cheveux.
:
Quand le possesseur est indiqué par le pronom réfléchi se, l'ar-
ticle est de rigueur à la place de l'adjectif possessif. Ainsi l'on
Il arrache ses cheveux, ou il s'arrache les

265. Quand l'objet possédé appartient à une personne,


et non à un être inanimé, on emploie son, set, ses
J'aime Henri, mais je connais ses défauts. — Dans
:
:
tous les autres cas, on emploie ordinairement en suivi
de l'article défini Si je vous parle de ces fruits, c'est
que j'en connais la saveur.
,
266. Le nom de l'objet possédé précédé de leur se met

:
tantôt au singulier, tantôt au pluriel, selon que le nom
contient l'idée de singulier ou de pluriel. Ex. Ces deux
jeunes gens ontperdu leur père (ils sont frères, autre-
ment on écrirait leurs pères). — Les villageois sortent
de leurs maisons [lesmaisons d'eux). — Monpère et
ma mère sortent de leur maison (la maison d'eux).

SECTION IV,
ADJECTIFS INDÉFINIS.

267. Chaque étant un adjectif et chacun étant un

:
pronom, on ne doit point employer chat/ue sans le faire
suivre d'un nom Chaque pays a ses usages.
:
Il ne faut donc pas dire Ces fruits valent un franc chaque mais
un franc chacun.
268. Même est adjectif ou adverbe. Il est adjectif, et

ou à un pronom
mêmes.
:
par conséquent variable, lorsqu'il se rapporte à un nom
Les mêmes hommes, les hommes eux-
Même est adverbe et par conséquent invariable quand
il modifie un verbe ou un adjectif : Les mères aiment
même les défauts de leurs enfants. — Le citoyen doit
obéir aux lois, même injustes.
:
Même est encore adverbe quand il est placé après plusieurs sub-
stantifs Les vieillards, les femmes, les enfants même furent égorgés.

le nom auquel il se rapporte


ques femmes.
:
269. Quelque, employé comme adjectif, s'accorde avec
quelques hommes, quel-
Quelque, suivi d'un adjectif, d'un participe ou d'un
le
adverbe, a sens de l'adverbe si et reste invariable
Quelque puissants que soient vos ennemis; quelque
:
grands que vous soyez (c'est-à-dire si puissants que,. si
grands que.).
Quelque, suivid'un nom de nombre et signifiant en-
viron, à peu près, est encore aclvcrhe, et par conséquent
invariable : J'ai rencontré quelque vingt personnes;
il vivait quelque cent ans avant J. C. (c'est-à-dire envi-
ron vingt personnes, àpeuprès cent ans).
Il ne faut pas confondre quelque avec la locution quel que, qui
:
s'écrit en deux mots et est toujours suivie d'un verbe au subjonctif
Quel que soit votre bonheur; quelles qu'aient été vos infortunes.
Quel s'accorde, dans ce cas, avec le nom auquel il se rapporte.

nom ou pronom auquel il se rapporte


toute femme; je les ai tous vus.
:
270. Tout, employé comme adjectif, s'accorde avec le
tout homme;
Tout, suivi d'un adjectif, d'un participe ou d'un ad-
verbe, a le sens de tout à fait, quelque, est alors em-
ployé comme adverbe et reste par conséquent invariable
Cette mère est tout heureuse du succès de son fils ces ; :
mères sont tout heureuses des succès de leurs fils (c'est-
à-dire tout à fait heureuses).
Cependant, devant un adjectif ou un participe com-
l'accord :
mençant par une consonne ou une h aspirée, tout prend
Elle est toute surprise; elles étaient toutes

autre).,
honteuses.
:
Tout, suivi de l'adjectif autre, varie quand il se rapporte à un
substantif exprimé ou sous-entendu Demandez-moi toute autre
chose; toute autre cat été effrayée (c'est-à-dire toute chose autre,.
toute femme
:
Mais il reste invariable quand il se rapporte à l'adjectif autre et
qu'il est précédé ou suivi de tin, une Londres est tout auire chose
que Paris (c'est-à-dire une chose tout à fait autre); donnez-moi une
tout autre réponse; vous méritez tout une autre fortune. Dans ces
trois cas, tout signifie tout à fait.

SECTION V.
COMPLÉMENT DE L'ADJECTIF.

271. Quand deux adjectifs veulent après eux la même


:
préposition, ils peuvent avoir le même complément;
ainsi l'on peut dire Ce fils est utile et cher à sa mère,
:
parce qu'on dit être utile à quelqu'un, être cher à quel-
qu'un. Mais on ne pourrait dire Ce fils est utile et
chéri de sa mère, dans
parce qu'on ne dit pas être utile de
;
quelqu'un. Il faut ce cas développer la proposition
et dire Ce fils est utile à samère et il en est chéri.

QUESTIONNAIRE.

Les noms de nombre sont-ils va- Quelle est la règle d'accord de même
riables? employé comme adjectif?
Dans quel cas vingt et cent pren- Dans quel cas même est-il adverbe?
nent-ils un s? Quelle est la règle de quelque em-
Quand sont-ils invariables? ploie comme adjectif?
Comments'écritmille pourindiquer
la date des années?
Dans quel cas quelqueest-il adverbe ?
Quelle différence y a-t-il entre quel-
?
Dans quel cas mille est-il variable que en un mot, et quel que eh deux
Quelle est la règle d'accord des ad- mots?
jectifs numéraux ordinaux ?
Quelle remarque faites-vous sur les que?
Quelle est la règle d'accord de quel
adjectifs numéraux cardinaux ? Quelle est la règle d'accord de tout?
Dans quels cas répète-t-on les ad- Quelle est la règle de tout devant
jectifs possessifs? un adjectif?
Dans quel cas l'adjectif possessif Qu'arrive-t-il si l'adjectif commence
est-il remplacé par l'article? par une consonne ou par un h aspirée ?
Quel est le pronom qui sert aussi à Quelle remarque faites-vous sur tout
marquer la possession? suivi de l'adjectif autre?
Quel doit être le nombre des sub- Deux adjectifs peuvent-ils avoir le
stantifs précédé de leur?
Quelle remarque faites-vous sur
même complément ?
Que faut-il faire lorsque les adjectifs
chaque? demandent un complément différent?
CHAPITRE IV.

SYNTAXE DU PRONOM.

SECTION I.
PRONOMS PERSONNELS.

Quand le pronom remplace deux ou plusieurs noms de


personnes grammaticalement différentes, il se met à la
: ;
premièrepersonne s'il y en a une sinon il semet à la
deuxième Vous, lui et moi, nous sommes for-t âgés; —
toi et lui, vous êtes malheureux.

Observations sur l'emploi de certains pronoms. <

272. Nous employé pour je, vous employé pour tîÀ


:
veulent le verbe au pluriel, mais le participe et l'adjec-
tif qui s'y rapportent se mettent au singulier Nous som-
mes sûr, dit te roi, de votre fidélité,- vous êtes enclin on
la paresse.

:
273. Quand le pronom le représente un nom, il s'ac^
corde toujours avec ce nom Êtes-vous la reine? Je lai
suis..- Etes-vous la malade? Je la suis. — Etes-vousi
les soldats nui ont battu l'ennemi? Nous les sommes.,
Le pronom le reste invariable lorsqu'il représente ua
adjectif ou un nom pris adjectivement. Ex. :
Êtes-vouJj
malade? JeJe suis. — Etes-vousreine? Je le suis. —j
Etes-vous mères? Nous le sommes. ]

Dans ce dernier cas, le signifie cela. — Êtes-vous malade? je le suii


(c'est-à-dire je suis cela, malade). 1

peut se résumer de la manière suivante :


L'explication de cette règle réside dans le sens du mot employé e£
quand le représente un
qualité (comme mère), ou un état (comme malade), il est invariable
?je
«
Êles-vous-inère
:
le suis; » mais il est variable quand il reprà
sente la personne qui possède cet état ou cette qualité « Êtes-vau
la mère de cet enfant? — Je la suis. »
274. Lorsqu'on parle des animaux ou des choses, i
faut se servir de préférence des pronoms en, y, et no
1
des pronoms de lui, d'elle, d'eux; à lui, à elle Cet ar-
bre est grand, on en ferait un mât; — celle chaise est
:
cassée, j'y ferai remettre un pied (et non jelui ferai
remettre un pied).
275. On appelle se, soi, pronom réfléchi parce qu'il
rappelle toujours le sujet de la proposition. SOI s'emploie
au lieu de lui, elle :
1° Après un pronom indéfini [on, chacun, per-
).
sonne, etc Ex. : On ne doitjamais parler de soi cha-
cun vit pour soi.
;
2° Après un verbe impersonnel ou un infinitif. Ex. : Il
faut penser à soi. — Etre toujours content de soi est
une sottise.
3° Avec un nom de chose au singulier :
Cette faute
entraîne après soi des regrets. Si le nom est au plu-
riel, on ne peut employer soi. Ces fautes entraînent après
elles des regrets (et non entraînent après soi).
REMARQUE. — Soi s'emploie même avec un sujet déterminé, lors-
qu'on veut éviter une équivoque. Ex. : L'avare qui a un fils pro-
digue n'amasse ni pour soi ni pour lui. (Le pronom lui répété ren-
drait le sens très-obscur.)
QUESTIONNAIRE.

Que remarquez-vous sur nous


survous?
?- Que signifie en? —
des exemples.
y? — Donnez
Quand le s'accorde-t-il avec h "om? Dans quels cas soi s'emploie-t-il
Quand le reste-t-il invariable: pourlui,elle?

SECTION II.
j PRONOMS DÉMONSTRATIFS.
276. Dans celui-ci, celui-là, ceux-ci, etc., ci mar-
que le rapprochement, là marque l'éloignement. Ex. : Ci-
céron et Démosthène furent deux grands orateurs; ce-
lui-ci était Grec, celui-là était Romain. Dans cette
phrase celui-là désigne le premier nom exprimé, Cicé-
ron; celui-ci désigne le second, Démosthène.
277. Lorsque ceci, cela, sont mis en opposition, ceci
désigne l'objet qui est le plus près de nous, et cela
l'objet qui en est plus éloigné. Ex. : Prenez ceci, laissez
cela.

- «
:
Ceci s'applique à ce qui va suivre, cela à ce qui précède, dans les
phrases telles que « N'oubliez pas ceci : aide-toi, le ciel t'aidera. »
L'orgueil est un grand défaut, retenez bien cela. »

SECTION III.

PRONOMS RELATIFS.

sonnes ou des choses personnifiées. Ex. L'enfant:


278. Qui précédé d'une préposition se dit des per-
qui
tout cède est le plus malheureux (et non l'enfant au-
à
quel.). -0 rochers escarpés! c'est à vous quejeme
plains, car je n'ai que vous à qui je puisse me
plaindre.
279. Lequel, laquelle, etc., précédés d'une prépo-
sition se disent des animaux et des choses. Ex. : Les
sciences auxquelles je m'applique. — Les Lapons ont
un chat noir auquel ils confient tous leurs secrets (et
non les sciences à qui,.
unchatnoir à qui).
280. Qui peut s'employer sans antécédent comme
sujet ou comme complément. Dans ce cas, il ne s'appli-
que qu'aux personnes et est toujours du masculin singu-
lier. Ex. : Qui sert bien son pays n'a pas besoind'aïeux. @

— A qui venge son père il n'est rien d'impossible. —


Choisis qui tu voudras,

se dit que des personnes ::


281. Dont marquant l'origine, l'extraction, la sortie, ne
La famille illustre dont il
descend. Avec les noms de choses, on emploie d'où
Le pays d'où je viens (non le pays dont je viens).
:
:
D'où s'emploie aussi au lieu de dont pour marquer une conclusion
c'est un fait d'où je conclus (et non pas dont je conclus).
:
QUESTIONNAIRE.
Quemarqueet?—là? rapporte celui-ci? — à quel nom se
Dans une phrase, à quel nom se rapporte ce.ui-là?
Que désigne ceci?-que désigne cela? Qui peut-il s'employer sans anté-
Que remarquez-vous sur qui? cédent?
Que remarquez-vous sur l'emploi de a-t-il
Quelledifférencey entre dont
?
lequel, laquelle et d'où?

SECTION IV.
PRONOMS INDÉFINIS.

282. Le pronom on est ordinairement du masculin


singulier; mais lorsqu'il désigne une femm.e, l'adjectif
qui s'y rapporte se met au féminin. Ex. : A votre âge,
ma fille, on est bien curieuse.
REMARQUE. — L'on se met fréquemment par euphonie au lieu de
on après les conjonctions et, si, où. Ex. : Si l'on savait tout. Parlez
et l'on écoutera. Saches où l'on va. Mais quand on est suivi du pro-
nom le, la, les, il vaut mieux conserver on. Ex. : Qu'il parle et on
l'écoutera. Si on le savait.Saches où on la conduit, et non si l'on
le savait, où t'on la conduit.
283. Le pronom chacun veut après lui tantôt son, sa,
ses, tantôt leur, leurs. Chacun s emploie avec son, sa,
ses:
1° Lorsqu'il est sujet du verbe. Ex. : Chacun doit
parler à son tour.
2° Lorsqu'il est placé après le complément du verbe
ou lorsqu'il n'y a point de complément. Ex. : Remettez
ces livres-là chacun à sa place.
vêtus chacun selon ses besoins.
-
Les animaux sont

284. Chacun s'emploie avec leur, leurs, quand il est


:
placé avant le complément direct. Ex. Les abeilles bâ-
tissent chacune leur cellule. — Les langues ont chacune
leurs bizarreries. — Les juges ont donné chacun leur
avis.
285. La locution l'un l'autre exprime la réciprocité

;
et prend les deux genres et les deux nombres. Ex. Ils
s'aimaient les uns les autres elles se nuisent les
:
unes aux autres.
L'un et l'autre n'expriment point la réciprocité, mais simplement
l'idée de deux ou de plusieurs personnes, de deux ou de plusieurs
nom:
choses. Placés devant un nom, ils sont adjectifs et s'accordent avec le
J'ai parcouru l'une et l'autre région.
286. Tel employé comme pronom a le sens de celui.
rit
Ex.: Tel qui vendredi,dimanchepleurera,

QUESTIONNAIRE.

Quel est le genre du pronomon? faut employer son, sa, ses ou leur,
Dans quel cas est-il féminin? leurs?
Quand met-on l'on au lieu de on? Qu'exprime l'un, l'autre?
Dans quel cas le pronom chacun Dans quel cas l'un et l'autre est-il
veut-il après lui son, sa, ses? adjectif?
Dans quel cas veut-il leur, leurs? Dans quel cas est-il pronom ?
Comment peut-on reconnaître s'il Que remarquez-vous sur let?

CHAPITRE V.
SYNTAXE DU VERBE.

SECTION I.
ACCORD DU VERBE.

287. Tout verbe s'accorde en nombre et en personne


avec son sujet: Les hommes sont mortels; les enfants
sont ignorants; le courage est une vertu.
Il en est de même quand le sujet vient après
hirondelles.
: Alors partent les

288. Quand le sujet est un nom collectif, le verbe se


tif, par exemple nuée, dans :
met au singulier si l'on adopte pour sujet le nom collec-
Une nuée de sauterelles
obscurcit l'air. Il se met au contraire au pluriel si l'on
:
adopte pour sujet le complément du nom collectif; par
exemple barbares, dans Une nuée de barbares déso-
lèrent lepays.
de, laplupart,
289.Après plus grand nombre, une
le
infinité etc., le verbe s'accorde toujours avec le
complément de ces collectifs, que ce complément soit
exprimé ou sous-entendu. Ex. : La plupart des gens ne
font réflexion sur rien. — La plupart écrivent ce nom
de telle manière.
Après les adverbes de quantité beaucoup, peu, moins,
assez, trop, etc., suivis d'un pluriel, le verbe ne s'ac-
corde jamais avec l'adverbe, mais toujours
Beaucoup de personnes ignorent
ta avec le nom
gravité de cette
:
affaire. — Peu de gens supportent la contradiction.
Plus d'un veut le verbe au singulier, bien que ce mot éveille l'idée
du pluriel. Ex. : Plus d'un brave mordait la poussière.

290. Le verbe se met au singulier après plusieurs


sujets:
gradation :
1° Lorsque les sujets forment une énumération ou une
Un regard, une parole, un serrement de
main suffit pour relever courage du malheureux.
le
2° Lorsque l'énumération est résuméepar un mot, tel
que chacun, rien, tout, etc. Ex. : Unsouffle, une ombre,
un rien, tout lui donnait la fièvre.
3° Lorsque les sujets sont unis par comme, ainsique,
de même que, etc. Ex. : La vérité, comme la lumière,
est inaltérable.
291. Le verbe se met ordinairement au pluriel après
deux sujets unis par ni ou par ou. Ex. : Ni l'or ni la
grandeur ne nous rendent heureux. — Le courage ou
le bonheur ont pu faire des héros.

:
Mais si l'idée qu'exprime le verbe ne peut être attribuée qu'à l'un
des deux sujets, le verbe se met au singulier. Ex. Ni Pierre ni Paul
ne sera premier dans cette composition. — Corneille ou Racine est
rauteur de ces vers.
292. Le verbe être précédé de ce (c'est, c'était, etc.)
reste au singulier quand il est suivi d'un ou de plusieurs
noms au singulier, ou bien d'un pronom de la première
ou de la seconde personne du pluriel. C'est la
pluie et le
brouillard qui attristent VAngleterre. — C'est nous
qui sommes les vrais coupables. — C'est vous qui au-
riez dû venir.
Quand ces noms sont au pluriel, ou quand ces pro-
noms sont à la 3e personne du pluriel, le verbe être se
met au pluriel. Ce sont les Romains qui ont conquis le
monde. — Ce sont eux qui ont bâti ces aqueducs.
Cependant le verbe être, quoique suivi d'un pronom de la 3e per-
sonne du pluriel, se met au singulier : ;
1° lorsqu'on veut éviter cer-

: :
taines formes désagréables, telles que sont-ce, seront-ce, furent-ce
ainsi l'on dira Sera-ce vosamisquivoustireront d'affaire? 2° dans
la locution si ce n'est Si ce n'est eux, quels hommes eussent osé
l'entreprendre?
293. Les verbes impersonnels (ou employés comme
tels) restent invariables, lors même qu'ils sont suivis
d'un nom au pluriel: Il tomba des milliers de grêlons;
il vint plusieurs personnes.

:
294. L'un et l'autre employé comme sujet veut le
verbe au pluriel l'un et l'autre sont morts; mais l'un
: ;
ou l'autre, ni l'un ni l'autre veulent le verbe au singu-
lier L'un ou l'autre araison ni l'un ni l'autre ne rem-
portera la victoire.
295. Lorsqu'un verbe a pour sujet le pronom qui, il
s'accorde en nombre et en personne avec ce pronom, qui
técédent
tuteur.
:
prend lui-même le nombre et la personne de son an-
C'est moi qui vous le dis, qui suis votre

SECTION II.
COMPLÉMENT DU VERBE.

296. Deux ou plusieurs verbes peuvent avoir un com-


:
plément commun, si ces verbes n'exigent pas des com-
pléments de nature différente L'enfant doit chérir et
respecter sesparents.
Dans cette phrase, parents peut servir de complément à la fois aux
deux verbes chérir et respecter, parce qu'on dit chérir quelqu'un,
respecter quelqu'un.
297. Mais avec un verbe tel qu'obéir, par exemple,
qui veut un complément indirect (obéir à quelqu'un), on

:
ne pourrait employer parents comme complément com-
mun. Ainsi l'on ne dira pas L'enfant doit obéir et res-
:
pecter ses parents; il est alors nécessaire d'exprimer
les deux compléments en disant L'enfant doit respecter
ses parents et leur obéir.
298. Quand un verbe a deux ou plusieurs compléments,

:
ces compléments doivent être de même nature on dira : il
correctement Il aime à chanter et à dessiner, ou aime.
le chant et le dessin; mais on ne peut dire Il aime le
chant et à dessiner.
:
299. Un verbe ne peut avoir deux compléments indi-
:
rects, quand le second ne fait que répéter le premier.
Il ne faut donc pas dire C'est à vous à qui parle;
:
c'est de vous dont il s'agit, — mais bien C'est à vous
je
que je parle, c'est de vous qu'il s'agit, ou c'est vous à
qui jeparle, c'est vous dont il s'agit.
Même remarque pour l'adverbe de lieu où : on ne dit pas c'est ici
où it demeure, c'est là où jevais; mais c'est ici qu'il demeure, c'est
là que je vais.

SECTION 111.

EMPLOI DES AUXILIAIRES.

300. Nous avons vu que douze verbes neutres se con-


juguent avec l'auxiliaire être; d'autres, tels que courir,
dormir, languir, marcher, vivre, succomber, etc., ne
prennent que l'auxiliaire avoir.
301. D'autres enfin, tels que descendre, passer, ces-
ser, accourir, demeurer, disparaître, apparaître, etc.,
prennent tantôt avoir et tantôt être, selon que l'on veut
:
exprimer une action ou un état. Ex. : Il a passé en
Australie au mois de mai (c'est-à-dire c'est au mois de
maiqu'il a fait l'action d'aller en Australie). Mais si
l'on dit: Ilestpassé en Australie depuis vingt ans, cela
signifie il est résident en Australie depuis vingtans
est passé à l'état d'habitant de ce pays.
; il

Avoir exprime donc ici l'action au moment où elle s'est faite, et


être l'état résultant d'une action accomplie.
302. Lorsque ces verbes peuvent s'employer au sens
actif, ils prennent naturellement l'auxiliaire avoir Il a
monté l'escalier. Nous avons descendu nos livres. Il a
:
passé la rivière.
::
303. Quelques verbes neutres changent d'auxiliaires en
changeant de sens convenir (dans le sens de plaire)
prend l'auxiliaire avoir Cet homme ne m'a pas con-
venu; mais dans le sens
prend l'auxiliaire être
ainsi.
de
:
faire une convention, il
Nous sommes convenus d'agir

(Pour l'emploi des temps et des modes, voyez la Syntaxe des pro-
positions.)
QUESTIONNAIRE.

Quelle est la règle d'accord du verbe Quel nombre prennent'les verbes


avecson sujet? impersonnels suivis d'un nom plu-
Qu'arrive-t-il quand le sujet est un riel?
nom collectif? Quel nombre prend le verbe après
Quel nombre prend le verbe après l'un et l'autre?
la plupart? — le plus grand nom- Quelle est la règle du verbe qui a
bre,etc.? pour sujet le pronom qui?
Quel nombre prend le verbe après Deux verbes peuvent-ils avoir le
beaucoup suivi d'un nom pluriel? — même complément?
aprèsptusd'un? L'expression c'est à vous à quije
Dans quels cas le verbe se met-il au parle est-elle correcte?
singulier après plusieurs sujets? Quelle est la forme usitée?
Quel nombre prend le verbe après Quels sont les verbes neutres qui
deux sujets unis par ni? - par ou? se conjuguent avec être? — avec
Dans quel cas le verbe se met-il au avoir? — avec avoir ou être?
singulier? Quel auxiliaire prennent-ils lors-
Dans quel cas le verbe être précédé qu'ils expriment l'action? -lorsqu'ils
de ce se met-il au singulier? expriment l'état ?
Dans quel cas se met-il au pluriel? Qu'arrive-t-il à certains verbes neu-
Quelle est l'exception à cette règle? tres lorsqu'ils changent d'auxiliaire?

CHAPITRE VI.

SYNTAXE DU PARTICIPE.

304. Nous avons vu que le participe tient de la nature


du verbe et de celle del'adjectif.
Il tient du verbe dont il dérive, parce qu'il peut
avoir les mêmes compléments. Les éclairs nous ef-
Il de
tienttous, redoublèrent.
frayant
:
l'adjectif, parce qu'il marque comme lui la
qualité, la manière d'être Ce conte est effrayant.
305. Il y a deux sortes de participes
présent et le participe passé.
: le participe
SECTION I.

ACCORD DU PARTICIPE PRÉSENT.

306. Le participe présent employé comme verbe est


toujours invariable. Cette personne obligeant tous les
malheureux est vraiment charitable. Employé comme
adjectif, le participe présent est dit adjectif verbal, et,
comme tous les autres adjectifs, est soumis aux règles
de l'accord. Ex.: Cette personne est obligeante.
307. Le participe
les présent exprime l'action (L'orage, en
effrayant animaux, dispersa tout le troupeau), tan-
dis que l'adjectif verbal exprime l'état (L'obscuritéestef-
frayante). Il faut donc savoir reconnaître s'il y a état ou
action.
Il y a action et par conséquent pas d'accord
1° Quand le participe a un complément direct On n'en-
::
tendit plus les marteaux frappant l'enclume.
2° Quand il est précédé de la prépositionen: La mer
s'avance en mugissant (c'est-à-dire en faisant l'action
de mugir).

bien ;
Quand il est suivi d'un adverbe: Unefille obéissant
des esprits agissant toujours.
:
308. Il y a état et par conséquent accord
:
1° Quand l'adjectif verbal est accompagné du verbe
Cette fleur est charmante.

;
être
2° Quand cet adjectif verbal est précédé d'un adverbe:
Une fille bien obéissante des esprits toujours agissants.
Quand la forme en .ant est suivie d'un complément indirect ou
: :
circonstanciel, le sens peut seul indiquer s'il doit y avoir accord. Ainsi
l'on écrira Voyez-vous ces débris flottant vers la côte ? mais Ca-
:
lypso vit des cordages flottants sur la côte. Dans le premier cas, flot-
tant est invariable, parce qu'il est participe et marque l'action ces
débris flottent, se dirigent vers la côte. Dans le second cas, flottant
s'accorde, parce qu'il est adjectif et marque l'état de ces débris, qui
sont abandonnés depuis longtemps aux flots.

:
309. Nous avons vu (au § 45) que le français crée des
noms nouveaux à l'aide du participe présent de croyant,
tranchant, débitant, participes de croire, trancher, dé-
biter, il forme un croyant, le tranchant, un débitant,
naire
débitants.
substantifs :
des naturellement suivent au pluriel la règle ordi-
mots qui
des croyants, des tranchants, des

Il ne faut pas confondre les participes présents, tels que négligeant,


adhérant, différant, extravaguant, etc., avec les adjectifs négligent,
adhérent, différent, extravagant, etc. Les premiers sont régulière-
ment formés, par le français, des verbes négliger, adhérer, différer,
extravaguer. Les seconds sont de véritables adjectifs tirés directement
du latin. Ces adjectifs ne peuvent donc, en aucun cas, être dits les
adjectifs verbaux de négliger, adhérer, etc.

QUESTIONNAIRE.

Comment tient-il du
?
Qu'est-ce que le participe?
verbe
— Com-
Dans quels cas y a-t-il action?
Dans quels cas y a t-il état?
ment tient-il de l'adjectif? Qu'arrive-t-il quand cette forme
Combien y a-t-il de sortes de par- verbale est employée substantive-
ticipes?
Qu'est-ce que l'adjectifilerbal?
?
ment
Quelle remarque faites-vous sur
Quelle différence y a-t-il entre lé l'orthographe de quelques adjectifs
participe présent et l'adjectifverbal? verbaux?

SECTION II
ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ.

I. Principes généraux.
310. Quand le participe passé est joint au substantif
verbe,
sans l'aide
:
d'un il est traité comme un adjectif,
c'est-à-dire qu'il s'accorde toujours avec le nom en genre
et en nombre
passés.
Les mérites récompensés, les bonheurs

nombre :
311. Quand le participe passé est précédé du verbe
ètve, il s'accorde toujours avec le sujet en genre et en
Il est venu; elle est [venue; ils sont venus;
elles sont venues.
312. Quand le participe passé est précédé du verbe:
avoir et
:
n'est accompagné d'aucun complément, il est tou-
jours invariable II a chanté, elle a chanté, ils ont..
chanté, elles ontchanté.
II. Participe avec l'auxiliaire ÈTHE.

313. Nous avons dit que le participe passé joint à


l'auxiliaire être s'accorde toujours
avec le sujet La ville
est ouverts, le port est fermé, ces fleurssontépa-
:
nouies.
Itous314.avecParl'auxiliaire
conséquent, les verbes passifs, se conjuguant
jours d'accord avec le sujet
estaim ée,
Le
les princes sont aimé
:
être, ont leur participe passé tou-
s.
roi est aimé, la reine

315. Il en est de même des quelques verbes neutres


jui se conjuguent avec être, tels qu'aller, venir, partir,
irriver : leur participe passé s'accorde toujours avec le
sujet : Il est parti, elle est partie, ils sont partis, elles
ont parties.
316. Dans les verbes impersonnels conjugués avec
amais: Il est survenu une tempête;
nalheurs.
-il
Ure, le participe s'accordant avec le sujet il, ne change
est arriv des é
Nous avons vu (§ 191) que le français crée des prépositions nou-
velles à l'aide de certains participes passés,
@ comme excepté, attendu,
lassé, etc. Par exemple, dans excepte sa mère, attendu l'heure, passé
'époque, etc. Dans ce cas, les mots excepté, attendu, etc., sont tou-
)rennent l'accord quand ils sont placés après le nom
xceptée, l'heure attendue, l'époque passée.
:
ours placés devant le nom. Mais les mêmes mots sont participes et
Sa mère

III. Participe avec l'auxiliaire AVOIR.

317. Le participe passé conjugué avec avoir s'accorde


ivecson complément direct quand il en est précédé Les
hevaux que j'ai vus. Les fleurs que j'ai coupées. Que
:
le services je lui ai rendus! Combien deprojets il a
ormés 1
318. Mais il reste toujours invariable quand le complé-
nent qui précède est indirect, ou quand le complément
lirect suit le participe au lieu de le précéder : Je lui ni
DOrté la lettre; j'ai vu la rose; j'ai vu des roses.
319. Les verbes neutres n'ayant jamais de complé-

a
:
ment direct, le participe passé de ces verbes conjugués
avec avoir est par suite toujours invariable Cette mau-
vaise action nous nui; les mères ont gémi de tous ces
malheurs.
320. Nous avons vu que quelques verbes sont em-
ployés tantôt comme neutres, tantôt comme actifs. Lors-
qu'ils
du sont employés comme actifs, ils suivent les règles

avec accord :
participe passé conjugué avec avoir. Ainsi l'on écrira
Cet homme nous a fidèlement servis (c'est-
à-dire a servi nous).
lorsqu'ils sont employés comme neutres, ils n'ont
Mais,complément
pas de
:
direct, et leur participe reste inva-
riable. Ainsi l'on dira sans accord Ces livres nous ont
beaucoup servi (c'est-à-dire ont servi à nous).
valu sont invariables quand ils sont em-
]° Les participes coûté,

:
ployés au sens propre, c'est-à-dire quand ils expriment l'idée de prix,
de valeur. Ex. Je regrette les dix mille
coûté, parce qu'elle ne les a jamais
valu.
francs que cette maison m'a
— Ces participes varient
quand ils sont employés au sens figuré, c'est-à-dire quand ils signifient
causer, procurer. Ex. : N'oubliez jamais les peines que vous avez
coûtées à vos mères. — Voilà les chagrins que vous a valus votre
paresse.
participe passé des verbes vivre, dormir, régner est toujours
2° Le
invariable. Ex. : Les jours qu'on a vécu dans l'oisivetésontperdus.
- Les heures qu'elle a dormi Vont reposée, etc. (comme s'il y avait:
pendantlesquels on a vécu., pendant lesquelles elle a dormi).
321. Les verbes impersonnels conjugués avec avoir
:
n'ayant point de complément direct, leur participe passé
est nécessairement invariable Il a neigé, il a plu, il a
tonné.
:

rent.
Par analogie, on a étendu cette règle au participe des verbes actifs
employés comme verbes impersonnels Les grandes chaleurs qu'il
a fait. — Les inondations qu'il y a eu.
322. Les verbes réfléchis, comme nous l'avons vu (au
145), peuvent être soit des verbes réfléchisparnature
5(s'écrouler),
soit des verbes actifs ou neutres que l'on
emploie comme verbes réfléchis (se laver, se nuire). Sui-
vant ces trois cas, le sort du participe passé est diffé-
323. Les verbes réfléchis par nature, tels que s'écrou-
ler, s'évanouir, se cabrer, etc., ont toujoursleur parti-
cipe passé variable et s'accordent avec le
pronom se qui
représente le sujet : Lajument s'est cabrée; la malade
;
s'est évanouie; la maison s'est écroulée, c'est-à-dire la
jument a cabré elle la malade a évanoui elle, etc.
(l'auxiliaire être dans ces verbes étant mis pour avoir,
d'où l'accord, puisque le complément direct précède).

:
S'arroger est le seul verbe réfléchi parnalurè qui n'ait pas pour
complément direct le pronom qui le précède. On écrira donc Elles se
sont arrogé certains droits qu'elles n'araienf pas (se signifie à soi et
est complément indirect). — Ellesn'avaientpas les droitsqu'ellesse
sont arrogés [arrogés s'accorde avec que, mis pour lesquels droits,
complément direct et précédant le verbe).
2" On range parmi les verbes réfléchis ar nature certains verbes,
tels que apercewir, attaquer, attendre, d uter, plaindre, prévaloir,
saisir, taire, etc., qui changent de sens en devenant réfléchis : s'a-
percevoir, se douter, SJ taire, etc. Ex. : Elles se sont prévalues de
leur faiblesse. Elles se sont tues.

:
324. Les verbes actifs employés comme réfléchis font
toujours accorder leur participe Je me suis lavée, ils se
sont lavés (c'est-à-dire j'ai lavé moi, ils ont lavé eux).
:
Quand le complément direct suit, le participe du verbe
réfléchi reste naturellement invariable Elle s'est brûlé
le doigt (se est ici complément indirect, elle a brûlé le
à
doigt elle).—Elle s'est
brûlée au doigt (c'est-à-dire elle
a brûlé elle au doigt; se étant ici complément direct).
325. Le participe des verbes neutres employés comme
réfléchis reste toujours invariable, parce que ces verbes
ne peuvent avoir de complément direct. Ex. : Bien des
rois se sont succédé sur le trône. Elles sesont ri denos
menaces. Ils se sont plu à mal faire.

Remarques particulières sur l'accord des participes.

326. Quand le-participe est suivi d'un infinitif, il s'ac-


;
corde s'il a pour complément direct le nom ou pronom
:
qui précède mais il reste invariable s'il a pour complé-
dans cette phrase :
ment direct l'infinitif ainsi, le participe entendu varie
Ces femmes, je les ai entendues
Au contraire, dans :
chanter (c'est-à-dire j'ai entendu ces femmes chanter).
Ces romances, je les ai entendu
chanter à Paris (c'est-à-dire j'aientendu chanter ces ro-
mances), le participe entendu, ayant pour complément
direct l'infinitif chanter, reste invariable.

maisons qu'il a fait construire.


:
Le participe fait suivi d'un infinitif est toujours invariable. Ex. Les

Les participes dû, pu, voulu, sont invariables lorsqu'on peut sous-
entendre un verbe après eux. Ex. : Je lui airendu tous les services que
s
liin qu'il a voulu (sous-entendu, queje lusse). Mais on écrira J'ai
payé les sommes quej'ai dues.
:
j'ai pu et que j'ai dû (sous-entendu, lui rendre). — Je lui ai lu tous les

327. Le participe passé placé entre un que relatif et la


conjonction que reste invariable. Les livres quej'avais
présumé que vous liriez (parce qu'ici le relatif que n'est
pas le complément du participe, mais du verbe de la pro-
position qui suit). Cette tournure est d'ailleurs à éviter.
328. Le participe passé précédé de en reste invariable
Tout le monde m'a offert des services, mais personne
:
ne m'en a rendu.
L'accord a lieu quand le pronom en est précédé d'un
adverbe de quantité. Ex. : Plus il a eu de livres, plus il
en a lus (c'est-à-direplus de livres il a lus).
:
Mais l'accord n'a plus lieu si l'adverbe suit le pronom en, au lieu
J
de le précéder. Ex. J'en ai beaucoup vu. — en ai tant visité.

:
329. Quand /e, signifiant cela, précède le participe,
celui-ci est toujours invariable Satranquillité estpas
aussi assurée qu'il l'aurait désiré (c'est-à-dire il aurait
n'
désiré cela, à savoirque sa tranquillité fût assurée).

:
330. Le participe passé précédé de la locution le peu
varie selon le sens de cette locution
Lorsque le peu signifie une petite quantité, le parti-
:
cipe s'accorde avec le nom. Le peu de nourriture qu'il
a prise l'a sauvé (c'est-à-dire cette quantité de nourri-
ture., si petite qu'elle fût, a suflipour le sauver).
:
Lorsque le peu signifie l'insuffisance, le manque, le
participe reste invariable Ex. : C'est le peu de nourri-
tare qu'il a pris qui a causé sa mort (c'est-à-dire c'est
la troppetite quantité de nourriture qui, etc.).
QUESTIONNAIRE.
Quelle règle suit le participe passé Quelleest la règlepour les verbes
employé comme adjectif? réfléchis par nature?
Quelle règle suit le participe passé Quelle remarque faites-vous sur
conjugué avec être? — conjugué avec s'arroger? — sur s'apercevoir, s'atta-
avoir? quer,etc.?
Quelle règle suit le participe passé Quelle est la règle des verbes actifs
des verbes passifs?—des verbes neu- employés comme réfléchis?— des ver-
treâ — des verbes impersonnels? besneutresemployéscommeréfléchis?
Quelle remarque faites-vous surat- Donnez la règle du participe passé
tendu, passé, supposé, etc.? suivi d'un infinitif.
Dans quel cas le participe passé Donnez la règle du participe fait
conjugué avec avoir prend-il l'ac- suivi d'un infinitif.
cord ? Quelle pst la règle dedû,pu,voulu ?
Dans quel cas ne le prend-il pas? Qu'arrive-t-il quand le participe est
Quelle est la règle des participes placé entre deux que? — quand le
passés neutres conjugués avec avoir? participe est précédé de en? — pré-
Quelle est la règle de caillé, valu? cédédele?
- la règle de vivrf, dormir, etc.?
Quelle est la règle des participes
Dansquelcas le
de-t-il aveclepeu?
participe s'accor-
passés des verbes impersonnels con- Dans quel cas s'accorde-t-il avec le
jugués avec tnwr? complément de la peu?

CHAPITRE VII.
SYNTAXE DE L'ADVERBE, DE LAPRÉPOSITION
ET DE LA CONJONCTION.

Emploi de quelques adverbes.


331. Plus tôt, plutôt. — Plus tôt en deux mots si-
gnifie avant, exprime une idée de temps et est l'opposé
de plus tard : Il est arrivé plus tôt que vous.
Plutôt en un seul mot exprime une idée de préférence
Plutôt la mort que le déshonneur.
:
332. On supprime pas et point, quand la phrase ren-
ferme une expression telle que nul, personne, jamais,
etc., dont le sens est négatif.
Je ne vois personne; il ne vient jamais; nul ne l'é-
coute.
333. Lorsque l'idée exprimée par deux verbes qui se
suivent est négative, l'emploi de ne est soumis à la règle
:
suivante 1° Quand ne se trouve dans le premier membre

: Il
de phrase, on le supprime dans le second. Il faut donc
dire Il n'a-
n'agit pas autrement qu'il parle (et non
git pas autrement qu'il ne parle). — 2° Quand ne manque
:
au premier membre de phrase, on le met dans le second-:
Je crains qu'il ne vienne.
334. On emploie ne devant le second verbe
1° Après les mots qui marquent l'appréhension ou la
:
crainte, tels que les verbes appréhender, avoir peur,
;
prendre garde, craindre,empêcher, etc. Ex. : Craignez
qu'on ne lui parle prends garde qu'il ne sorte, ou
les locutions conjonctives de crainte que, de peur que, etc.
-:
Taisez-vous, de peur qu'on ne vous entende.
2° Après un comparatif d'infériorité ou de supériorité:
Il est plus savant quevous nepensez; il est moins riche
qu'on ne croit.
335. On supprime ne devant le second verbe :
2° Après défendre
entrât dans la ville.
:
1° Après un verbe accompagné d'une négation. Ex. :
Je ne crains pas qu'il vienne.
Il défendit qu'aucun étranger
3° Après les locutions avant que, sans que : J'irai
le voir avant qu'il parte; je ne puis parler sans qu'on
m'interrompe.
Après empêcher, douter, nier, disconvenir, contester, pris négative-
ment, on peut employer ne. Ex. : On ne peut douter que lespôles ne
soient couverts de glaces.

Emploi de quelques prépositions.

336. 1° travers est toujours suivi de la préposition


Au
:
de : Il se fitjour au travers des ennemis. —A travers
n'en est pas suivi Il marchait à travers les épines.
2° Près de suivi d'un infinitif signifie sur lepoint de :
La lampe est près de s'éteindre. — Prêt à signifie dis-
:
posé à L'ignorance toujours est prête à s'admirer.
3° Voici annonce ce qu'on va dire; voilà rappelle ce
:
qu'on vient de dire Voici ce que je vous apporte une
histoire, une grammaire et un atlas. — La prudence
:
et la sagesse, voilà ce que Salomon demanda à Dieu.

- Emploi de quelques conjonctions.

337. La conjonction ni sert à réunir


1° Deux propositions négatives : :
Il ne boit ni ne
mange.
gative

:
Deux propositions dépendant d'une proposition né-
Jene croispasqu'il vienne, ni même qu'ilpense
à venir.
Ni s'emploie aussi à la place de pas; par exemple
ni mauvais.
: il n'est ni bon

338. Quand est conjonction et signifie quoique, lors-


il
que. Ex. : Je viendrais quand même pleuvrait. — Je
partirai quand j'aurai fini.
:
Quant suivi de à est une locution prépositive qui
signifie pour, à l'égard de. Ex. Quant à moi,
ferai rien.
n'en je
339. La conjonction que s'emploie souvent
1° A la place des locutions conjonctives
::
afin que,
sans que, depuis que, etc.: Venez que je vous lemontre.
— Je ne puis parler qu'il ne m'interrompe.
2° Pour éviter la répétition des conjonctions comme,
quand et si : Comme il était tard, et qu'on craignait la
chute du jour, on battit en retraite. — Quand on est
jeune et qu'on se porte bien, on doit travailler. Si
vous le rencontrez et qu'il vous aborde, ne dites rien.
-
340. REMARQUE. — 1° Il ne faut pas confondre parce
que et par ce que.
Parce que (en deux mots) est une locution conjonctive
qui signifie par la raison que. Ex. : Je me tais, parce
que je crains.
Par ce que (en trois mots) est une locution qui signifie
par la chose que, d'après la chose que. Ex. : Je suis
instruit par ce que mon père m'a dit (c'est-à-dire par
celà que mon père 1n'a dit).
2° Il ne faut pas confondre quoique et quoi que.
Quoique (en un seul mot) est une conjonction signifiant
bien que. Ex. : Quoique paresseux, il réussit assez bien.
Quoi que (en deux mots) signifie quelle que soit la
chose que. Ex. : Quoi que vous disiez, il fait la sourde
oreille.
QUESTIONNAIRE.

Quelle différence faites-vous entre Quelle différence y a-t-il entre près


plutôtetplustôt? de et prêt à?
Dans quel cas supprime-t-on pas et
poillt? etvotlà?
y
Quelle différence a-t-il entre voici
Après quels verbes emploie-t-on Quelestl'usagede laconjonctionni?
ne? Quelledifférence ya-t-il entre quand
Après quelles locutions emploie- et quant à?
t-onne? Dans quels cas s'emploie la con-
Après quels verbes supprime-t-on jonction que?
ne? Quelle différence y a-t-il entre par-
Après quelles locutions? ce que et par ce que?
Que remarquez-vous sur au tra- Quelle différence y a-t-ilentre quoi.
à
vers?—sur travers? que et quoi que?
DEUXIEME PARTIE.

SYNTAXE DES PROPOSITIONS.


341. La première partie de la syntaxe nous a appris
;
à assembler deux ou plusieurs mots pour en former une
proposition simple la seconde nous apprendra à réunir
deux ou plusieurs propositions simples pour en former
une proposition composée.

en former une proposition composée :


Il n'y a que deux manières de réunir les propositions simples pour
Ou bien les propositions simples restent indépendantes, et l'on se
borne, soit à les placer l'une à côté de l'autre (Je suis venu, j'ai vu,
j'aivaincu), soit à les réunir par une conjonction (Dieu est juste et sa -
bonté est infinie).
Ou oien l'une des propositions simples dépend de l'autre, lui est

:
soumise, ou comme on dit subordonnée, et on obtient alors une pro-
position composée de deux propositions simples, l'une principale,
l'autre dépendante L'homme sait que l'dme est immortelle est une
proposition composée de deux propositions simples (l'homme sait, et
l'dme estintmortelle); mais la seconde dépend de la première, qui est
dite proposition principale.

:
342. Nous avons vu (S 206) que toute proposition ren-
ferme trois termes lesujet, le verbe, l'attribut.
343. On compte ordinairement dans une phrase autant de
propositions qu'il y a de verbes. Dans cette phrase
Quand il arriva, — son fils se jeta dans ses bras, —
:
cc

en pleurant;
trois verbes.
» il y a trois propositions, parce qu'il y a
Mais dans certaines phrases qui ne renferment qu'un
verbe au subjonctif (Que Dieu vous assiste!), ou à l'impé-
ratif (allez), ou sous forme interrogative(Quia dit
cela?),
il y a toujours un indicatif sous-entendu (je désire que
Dieu vous assiste, je veux que vous alliez, je demande
quiaditcela).
Dans ce cas la proposition est dite elliptique, c'est-à-dire présente
une ellipse (suppression d'un ou plusieurs mots).
344. Il en est de même quand, pour rendre le discours

composée :
plus rapide, on supprime l'un des verbes de la proposition
Je l'aime comme mon frère (c'est-à-dire comme
j'aime mon frère), et quelquefois même tous les deux :
ainsi, au feu! signifie proprement allons au feu! c'est-à-
dire « il est nécessaire que nous allions au feu. » Dans
cette phrase sans verbe exprimé, il y a néanmoins deux
propositions.
345. Nous avons dit (§ 341) que les propositions sont
ou principales ou dépendantes.
346. Le verbe de la proposition principale est toujours
au mode indicatif, parce que l'indicatif est le mode qui
:
affirme et que touleproposition. principale a pour but
d'affirmer quelque chose. Ex. Je doute que vous veniez
(je doute, proposition principale, est à l'indicatif).
347. Tout verbe à un autre mode que l'indicatif ap-
partient
Dans à une proposition dépendante ou subordonnée.
cette phrase : Je doute que vous veniez, que vous
veniez, qui est au mode subjonctif, forme la proposition
dépendante.
QUESTIONNAIRE,
Combien la proposition renferme- Combien y a-t-il de propositions
t-elle de termes? dans une phrase?
Qu'appelle-t-on proposition dépen- A quel mode est le verbe de la pro-
dante? position principale?

SECTION I.

PROPOSITIONS DÉPENDANTES OU SUBORDONNÉES.

348. La proposition dépendante est formée: 1° soit à


l'aide d'un participe ïï.Je.
lis en marchant (c'est-à-dire

conjonction :
je lis pendant que je marche); — 2° soit à l'aide d'un
infinitif: J'aime à travailler; — 30 soit à l'aide d'une
l'aide d'un pronom
tége.
relatif :
Je sais que Dieu est bon; — 4°. soit à
Aimez Dieu qui vouspro-
349. On a donc réparti en quatre classes les proposi-
donnant
tions dépendantes ou subordonnées, en leur
respectivement les noms depropositionsparticipes,pro-
positions infinitives, propositions conjonctives, pro-
positions relatives.
350. On appelle proposition participe toute propo-
présent :
sition dépendante dont le verbe est au participe, soit
Je lis en marchant; soit passé L'homme
poussé par la faim devient criminel. En marchant,
:
poussé par la faim, sont des propositions participes.
Quand la proposition participe se rapporte au sujet et
que celui-ci précède, on ne doit pas répéter le sujet
devant le verbe. Il ne faut donc pas aire: L enfant, ayant
mais :
mangé des mets empoisonnés, il mourut sur-le-champ;
L'enfant, ayant mangé des mets empoisonnés,
mourut sur-le-champ.
351. On appelle proposition infinitive toute proposi-
tion dépendante dont le verbe est à l'infinitif Il aspire
à régner; il aime à travailler.
:
On appelle proposition conjonctive toute
352.
: pro-
position dépendante unie à la proposition principale par
une conjonction J'espère que vous viendrez. Que vous
viendrez, uni à j'espère par la conjonction que, est une
proposition conjonctive.

QUESTIONNAIRE.

les distingue-t-on?
-
Combien y a-t-il de sortes de pro-

Qu'est-ce qu'une proposition parti-


Que remarquez-vous sur cette pro-
positions subordonnées? Comment position?— Qu'est-ce qu'une proposi-
tioninfinitive?
Qu'est-ce qu'une proposition con-
cipe? jonctive?

SECTION II.

EMPLOI DE L'INDICATIF ET DU SUBJONCTIF DANS LES


PROPOSITIONS CONJONCTIVES.

:
353. Les locutions conjonctives qui suivent veulent tou-
jours après elles l'indicatif A mesure que, ainsi que,
attendu que, aussitbien que, aussitôt que, autant que,
de même que, depuis que, dès que, durant que, non
plus que, outre que, parce que, pendant que, tandis
que, tant que, vu que. Ex. : Il avance à mesure que
vous reculez; il partira aussitôt que vous serez parti;

:
ie l'ai reconnu dès que je l'ai aperçu, etc.
354. Les six locutions conjonctives de manière que,
de sorte que, en sorte que, si ce n'est que, sinon que,
tellement que, se construisent tantôt avec l'indicatif,
tantôt avec le subjonctif.

:
1° Elles se construisent avec l'indicatif quand la
phrase exprime un fait positif, certain Cet enfant s'est
conduit de telle sorte que tous ses parents sont con-
sente.
2° Elles se construisent avec le subjonctif quand la
phrase exprime un fait douteux et qui pourrait bien ne

vous.
pas avoir lieu. Ex. : Faites en sorte qu'ilvienne; con-
duisez-vous de telle sorte que tout le monde soit con-
tent de

toujours après elles le subjonctif:


355. Les locutions conjonctives qui suivent veulent
afinque, à -moins
que, avant que, en cas que, bien que, de peur que, de
crainte que, jusqu'à ce que, loin que, non que, pour
:
que, pourvu que, sans que, pour peu que, soit que, sup-
posé que, quoique. Ex. J'irai le voir avant qu'il
parte. La terre ne s'épuise jamais, pourvu qu'on sache
la cultiver. Je lirai jusqu'à ce que vous veniez.
356. On se sert encore du subjonctif après la conjonc-
conjonctives mentionnées ci-dessus. Ex. :
tion que employée pour si ou pour l'une des locutions
Venez que
je vous dise la chose (c'est-à-dire pour que je vous dise);
Si Charles venait en France et qu'il passât par Paris,
je serais bien heureux (c'est-à-dire et s'il passait par
Paris).
357. Lorsque deux propositions sont unies par la con-
jonction que, le second verbe se met tantôt au subjonc-
tif, tantôt à l'indicatif, selon l'idée exprimée par le pre-
mier verbe.
On emploie le subjonctif :
1° Après les verbes qui
expriment le doute, le désir, la crainte, la surprise, la
supposition, la volonté. Ex. : Je doute qu'il sache sa
leçon. — Je désire qu'il vienne. — Je crains qu'il ne
parte. — Je suis surpris que vous soyez arrivé. — Je
suppose qu'il lise ce livre. — Je veux qu'il sorte.
2° Après les verbes employés interrogativement ou
accompagnés d'une négation. Ex. : Croyez-vous qu'il
parte ? — Pensez-vous qu'il vienne ?— Je ne prétends
pas qu'il sorte. — Je ne présume pas qu'il soit arrivé.
30 Après les verbes impersonnels il faut, il im-
porte, il convient, il est possible, etc., et en général
après tous ceux qui expriment la volonté, la supposition,
le doute. Ex. : Il faut qu'il vienne. Il importe qu'ilsoit
I Il
ici. (convient qu'ilsorte. estpossiblequ'ildorme, etc.
358. Mais on emploie l'indicatif même après les ver-
bes qui expriment la supposition, la volonté, lorsqu'on
considère la chose dont il s'agit comme très-probable.
Ex. : Je suppose qu'il lit le livre que vous lui avezprêté.
- Je prétends qu'il est là.
359. La règle est la même après un verbe conjugué in-
terrogativement ou accompagné d'une négation, lorsqu'on
:
considère la chose dont il s'agit comme certaine ou très-
probable. Ainsi l'on dira Croyez-vous que l'âme est
immortelle? (parce que l'on regarde comme certaine
l'immortalité de l'âme). Vous ne dites pas que Paul est
mon ami (parce que j'affirme que Paul est mon ami).
360. On emploie encore l'indicatif après les verbes
titude,
impersonnels
la Ex. :
(tels que il est clair) qui expriment la cer-
probabilité.
Il est certain que la terre
se meut dans l'espace. — Il est clair que deux et deux
font quatre. — Il est probable que le ciel s'éclaircira.
La négation détruisant la certitude ou la probabilité, les mêmes
verbes conjugués négativement voudraient après eux le subjonctif.
Ex: n'est
n'est pas
Il pas certain que la terre se meuve dans l'espace.
probable que le ciel s'éclaircisse.
— Il
361. En résumé, si l'on considère comme certain et po-
sitif ce qui est exprimé dans la proposition subordonnée,
le verbe de cette proposition se met à l'indicatif. — Si l'on
considère comme douteux ou simplement possible ceverbe qui
est exprimé dans la proposition subordonnée, le
de cette proposition se met au subjonctif.

QUESTIONNAIRE.

Quelles sont les locutions conjonc- bes qui expriment le doute, le dé-
tives qui veulent après elles l'indica- sir, etc.? — après les verbes employés
tif? interrogativemenl ou négativement?
Quelles sont celles qui veulent tan- — après les verbes il faut, il con-
tôt l'indicatif, tantôt le subjonctif? vient, etc.?
Quand se construisent-elles avec Dans quels cas emploie-t-on l'indi-
l'indicatif? -le subjonctif? catif après les verbes qui expriment
Quelles sont celles qui veulent tou- la supposition, la volonté? — après
jours le subjonctif? les verbes employés interrogative-
Dans quel cas que veut-il le sub- ment ou négativement ?
jonctif? Dans quels casles verbes imperson-
A quel mode se met le verbe de la nels veulent-ils l'indicatif? —le sub-
proposition subordonnée après lesver- jonctif?

SECTION III.
EMPLOI DES TEMPS DU SUBJONCTIF.

362. Nous avons vu dans quel cas le verbe de la pro-


position dépendante se met au subjonctif: il nous reste à
indiquer à quel temps du mode subjonctif on doit mettre
ce verbe.
363. L'emploi des temps du subjonctif dépend unique-
ment de l'idéecene-ci
qu'on veut exprimer; la seule règle à sui-
vre est donc :
voyez à quel temps de l'indicatif
ou du conditionnel vous mettriez le second verbe si la
phrase exigeait l'un de ces deux modes, et mettez le
temps correspondant du subjonctif.
REMARQUE.- 1°Le présent du subjonctif correspond au présent et
au futur de l'indicatif.
2° L'imparfait du subjonctif correspond à l'imparfait de l'indicatif
et au présent du conditionnel.
"3" Le parfait du subjonctif correspond au parfaitdéfini, au parfait
indéfini et au futur antérieur.
Le plus-que-parfait du subjonctif correspond au plus-que-yarfait
de l'indicatif et au parfait du conditionnel.

364. Voici cependant deux règles qui sont applicables


à un grand nombre de cas :
365. Si le verbe de la proposition principale est au
présent ou au futur de l'indicatif, le verbe de la pro-
position dépendante se met :
vienne.
:
1° Au présent du subjonctif quand l'action est encore
à faire Je défends qu'il vienne.
— Je défendrai qu'il
20 Au parfait du subjonctif quand l'action est déjà
faite : Je doute que vous ayez pu le faire; je douterai
toujours que vous ayez pu le faire.
366. Si le verbe de la du
proposition principale est à l'un
des temps du passé ou conditionnel, le verbe de la
proposition dépendante se met à l'imparfait du sub-
jonctif quand l'action est encore à faire
vînt; jevoudrais qu'il vînt.
: Je voulais qu'il

367. Le verbe se met au


:
plus-que-parfait du sub-
jonctif quand l'action est déjà faite Je ne savais pas
que vous eussiez déjà étudié ce livre si complètement ;
je n'aurais pas voulu qu'il eût fait cette déclaration.
368. Ces règles ne souffrent qu'une exception
Quand la phrase exprime l'idée d'une condition, on
:
se sert du présent, de l'imparfait ou du plus-que-par-
fait, selon le temps de la proposition conditionnelle.
Ex. : Je ne croispas qu'il le fasse, si on le lui défend.
Je ne crois pas qu'il le fît, si on le lui défendait. Je
croirai jamais qu'il l'eût —
fait, si on le lui avait
ne
défendu.
QUESTIONNAIRE.

l'emploides temps du subjonctif? tif?


-
Quelle est la règle générale pour tif? leplus-que-parfait du subjonc-
A quels temps correspond le pré- Quelles sont les règles les plus usi-
sent du subjonctif? — l'imparfait du tées?
subjonctif? — le parfait du subjonc- Quelle est l'exception ?
SECTION IV.

PROPOSITIONS RELATIVES.

369. On appelle proposition relative toute proposition


dépendante unie à la propositionprincipale par un pro-
-
nom relatif: CraignonsDieu-qui nousprotège.J'aime
1enfant qui est courageux. — Qui nousprotège, qui
est courageux sont des propositions relatives.
370. Après un relatif, dans les phrases qui expriment
la volonté, le désir, le doute, la négation,l'interrogation,
1

le verbe de la proposition dépendante se met au subjonc-


tif: Je veux un serviteur qui m'obéisse. Connaissez-
vous quelqu'un qui soit vraiment heureux?
REMARQUE. — La règle est la même pour l'adverbe où
dans une retraite où vous soyez tranquille.
: Ex. : Allez

371. Le verbe dépendant se met également au subjonc-


tif quand le relatif est précédédu mot seul ou d'un super-
latif : Votre frère est le seul qui soit habile. Il est
L'homme le plus adroit que je connaisse.
372. Ces deux règles ne souffrent d'exception qu'au
:
cas où le verbe de la proposition dépendante renferme
une affirmation absolue J'ai trouvé un serviteur qui
m'obéit. Achetez tous les meilleurs vins que vous trou-
verez. A llez danscetteretraite où vous serez tranquille.
QUESTIONNAIRE.
Qu'appelle-t-on proposition rela- qui expriment le doute? — après le
tive? mot seul? — après un superlatif?
le
Aquelmodesemet verbede la
proposition relative après les verbes
Quell-e est la règle pour où?
Quelle est l'exception à cette règle?

SECTION V.
DE LA PONCTUATION.

373. La ponctuation sert à distinguer, au moyen de


différents signes, les propositions entre elles ou les par-
ties d'une proposition.
:
374. Les signes de ponctuation sont la virgule{,
point-virgule (;), le deux-points (:), le point (.), le
le ),
point d'interrogation (?), lepoint d'exclamation ( !), les
points de suspension (.),la parenthèse ( ), les guil-
lemets (« M-) et le tiret ( ).-
DE LA VIRGULE (,).
375. La virgule sert à séparer les sujets, les attributs,
les verbes, les propositions. Ex. : Le lion, le tigre, le
cheval sont des quadrupèdes. Le chien est doux, cares-
sant, fidèle. L'attelage suait, soufflait, était rendu.
L'airsiffle, le ciel gronde, et l'onde au loin mugit.
376. La virgule sert encore à séparer les mots mis en
apostrophe, les appositions, les propositions relatives, les
incises. Ex. : Paul, soyez plus doux envers votre mère.
Marie, petite fille laborieuse, aura beaucoup deprix.
Les roses, qu'on cultive à Provins, sont admirables.
La vie, disait Socrate, ne doit être que la méditation de
la mort.
377. On ne met pas de virgule entre deux mots ou
deux propositions de peu d'étendue, unis par les con-
jonctions ni, et, ou. Ex. : Le père et la mère sont con-
tents. Marie est une petite fille laborieuse et attentive.
Je ne vois ni n'entends l'orateur. Les géraniums sont
roses ou rouges.
378. On ne met pas de virgule entre la proposition prin-
cipale et une proposition relative lorsque cette dernière
proposition est indispensable au sens de la proposition
principale. Ex. : Tous les objets qui avaient frappé ma
vue ne me paraissaient que des points lumineux.
REMARQUE.— On met une virgule pour remplacer un verbe sous-
:
entendu: Ex. : On a toujours raison; lç destin, toujours tort (c'est-à-
dire le destin a toujours tort).
DU POINT-VIRGULE (0-
379. Le point-virgule sert à séparer des propositions
d'une certaine étendue, mais liées entre elles par le
sens. Ex. : Aristide avait étéjuste, avant que Socrate
eût dit ce que c'était que la justice; Léonidas était mort
pour son pays, avant que Socrate eût fait un devoir
d'aimer la patrie; Sparte était sobre, avant que. So-
crate eût loué la sobriété.

DU

:
380. Le deux-points annonce :
DEUX-POINTS CO-

1° Une citation.
Ex. : Pythagore disait Mon ami est un autre moi-
même.
REMARQUE. — Le mot qui commence une citation prend toujours


monde :
une grande lettre.
Une énumération. Ex.
l'Océanie.
Voici les cinq parties du
:
l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique et
3° Le développement de l'idée contenue dans la pro-
position précédente. Ex. :
Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un pluspetit que soi.

DU POINT (.).
381. Le point se met à la fin d'une phrase.- Ex. :
L'oisiveté est la mère de tous les viceè.
REMARQUE. — Après un point la phrase qui suit doit toujours eoîn-
mencer par une majuscule ou grande lettre.

DU POINT D'INTERROGATION (?)•

382. Le point d'interrogation se met à la fin d'unt


phrase qui renferme une demande, une question. Bx. :
Que vouliez-vous qu'il fît contre trois?
-
Qu'il mourût.
DU POINT D'EXCLAMATION (!).

383. Le point d'exclamation se met à la fin d'une


phrase qui marque la surprise, la terreur, la joie, l'ad-
miration. Ex. :
Que le Seigneur est bon! que son joug, est aimable!
Heureux qui dès l'enfance en connaît la douceur!

DES POINTS DE SUSPENSION (.).


384. Les points de suspension indiquent une réti-
cence, une interruption. Ex. :
Et ce mêmeSénèque et ce même Burrhus
Qui depuis. Rome alors estimait leurs vertus.

DE LA PARENTHÈSE ( ).

385. La parenthèse sert à enfermer les mots qui for-


ment au milieu de la phrase un sens distinct et isolé. Ex. =
Lapeste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.

DES GUILLEMETS (« »).

386. Les guillemets se mettent au commencement et


à la ,ijn d'une citation et souvent même au commence-
ment'<le chaque ligne ou de chaque vers du texte cité.
Ex. :

Quel plaisir de penser et de dire en vous-même


«:Partout en ce moment, on me bénit, on m'aime;
:
« On ne voit point le peuple à mon nom s'alarmer;
« Le ciel dans tous leurspleursne m'entendpointnom-
[merl »
DUTIRET — ( ).
387. Le tiret sert dans un dialogue indiquer le
changement d'interlocuteur, et à remplacer les mots
dit-il, répond-il. Ex. :
à
:
Monmoulin moi, està
Tout aussi bien, au moins, que la Prusse est au roi.
-

-Allons, ton derniermot, bonhomme, etprends-y garde.


—Faul-ilvousparlerdair?—Oui.—C'estquejelegarde.

QUESTIONNAIRE.

la
Quel est. l'usage de ponctuation? le le
Oùsemet point?— pointd'in-
Quels sont les signes de ponctua- teJ't'ogatilln? — Dans quei cm em-
tion?
Dans quel cas deux propositions ne
?
ploie-t-on le point d'exclamation
Qu'indiquent les points de suspen-
sont-elles pas séparees par une vir- sion ?
gule? la
Aquoisert parenthèse?
A quoi sert le point-virgule? — A Où se mettent les guillel"el.s?
quoi sertle deux-points? A quoi sert le ii-ret?
APPENDICE.

ANALYSE.

1. Il y a trois sortes d'analyses : l'analyse grammati-


cale, l'analyse logique, et l'analyse étymologique.
2. L'analyse grammaticale consiste à faire connaître
l'espèce et la forme des mots et à expliquer le rôle qu'ils
remplissent dans la phrase.

3. :
EXEMPLE
1° ANALYSE GRAMMATICALE.

L'écureuil est un joli petit animal qui D'est qu'à demi


sauvage, et qui, par sa gentillesse, par sa docilité, par' l'innocence
même de ses mœurs, mériterait d'être épargné.
Le Art. défini masc. sing. se rapportant à écureuil.
écureuil Nom com. masc. sing. sujet de est.
est Verbe substantif, 3e pers. du sing. du prés. de l'ind.
4" conjugaison.
un Art. indéf. masc. sing. se rapportant à animal.
joli Adj. quai. masc. sing. qualifie animal.
petit Adj. quai. masc. sing. qualifie animal.
animal Nom com. masc. sing. attribut d'écureuil.
qui Pron. relatif masc. sing. ayant pour antécédent ani-
mal, sujet de est.
ne.que Locution adverbiale.
Verbe substantif, 3e pers. du sing. du prés. de l'ind.
est
48 conj.
à demi Locution adverbiale.
sauvage Adj. quai. masc. sing. quai. qui.
et Conjonction.
qui Pron relat. masc. sing. ayant pour antécédent animal,
sujet de mériterait.
par Préposition.
sa Ad. poss. fém. sing. détermine docilité.
docilité Nom com. fém. sing. compl. ind. de mériterait.
par Préposition.
sa Ad. poss. fém. sing. détermine gentillesse.
gentiUesse, Nomcom. fém. sing. complément indirect de mériterait.
par Préposition.
la Art. défini fém. sing. se rapportant à innocence.
innocence Non com. fém. sing. compl. ind. de mériterait.
même Adj. ind. fém. sing. se rapportant à innocence.
de Préposition.
ses Adj. poss. fém. plur. dét. mœurs.
mœurs, Nom com. fém. plur. compl. d'innocence.
mériterait Verbe actif, 3e pers. du sing. du condit.prés. lre conj.
de Préposition.
être épargné. Verbe passif, à l'inf. prés.

2° ANALYSE LOGIQUE.

4. L'analyse logique consiste à faire connaître le rap-


port des propositions entre elles et des mots entre eux
dans la même proposition.

termes :
5. Nous avons vu (§ 206) que toute proposition renferme trois

:
le sujet, le verbe, l'attribut.
6. Le sujet est dit
est mortel); 2°multiple, quand
;
1° simple, quand il n'y en
a qu'un (l'homme
il y en a plusieurs (le loup et le chien
ont une origine commune) 3° complexe, quand il a un complément
(l'herbe du jardin est verte); 4° incomplexe, quand il n'a pas de
:
complément (l'herbe est verte).
;
7. L'atLribut est dit 1° simple, quand il n'yen a qu'un (l'homme
est mortel) 2°multiple, quand il y en a plusieurs (il est grand et
fort); 3" complexe quand il a un complément (il est incapable de
marcher); 4° incomplexe, quand il n'a pas de complément (il est
incapable).
8. Voici un exemple d'analyse logique. Nous avons soin de placer
les propositions subordonnées après la proposition principale dont
elles dépendent.
:
Le lézard gris aime à recevoir la chaleur du soleil ayant besoin
d'une température douce, il cherche les abris; et, lorsqu'une lumière
pure éclaire vivement un gazon en pente ou une muraille, on le voit
s'étendre sur ce mur, ou sur l'herbe nouvelle, avec un plaisir qui se
devine aisément.
: :
Dans cette phrase il y a huit propositions, savoir trois propositions
principales
1° Le lézard gris aime;
2° Il cherche les abris;
voit,
3° On le
et cinq propositions dépendantes
1° A recevoir la chaleur du soleil;
:
2° Ayant besoin d'unetempérature douce;
3° Lorsqu'une lumière pure éclaire vivement un gazon en pente ou
une muraille;
4° S'étendre sur ce mur ou sur l'herbe nouvelle avec un plaisir;
5* Qui se devine aisément.

1. — Le lézard gris aime. Proposition principale. Le sujet est le


lézard gris; simple, puisqu'il n'yen a qu'un; complexe, parce qu'il
a gris pour complément; le verbe est est; l'attribut aimant, simple et
complexe, parce qu'il a pour complément la proposition infinitive à
recevoir la, chaleur, etc.
A recevoir la chaleur du soleil.-Proposition dépendante infinitive.
Le sujet est lezard gris, simple et complexe; le verbe est être; l'at-
tribut recevant, simple et complexe, parce qu'il a pour complément
la chaleur du soleil.
2. Jt cherche
— les abris.
lézard), simple
Proposition principale. Le sujet est il
(mis pour et incomplexe, parce qu'il n'a pas de com-
plément; le verbe est est; l'attribut cherchant, simple et complexe,
ayant pour complément les abris.
Ayant besoin d'une température douce. — Proposition dépendante,
participe. Le sujet est le lézard gris (s.-ent.), simple et complexe, le
verbe est est; l'attribut ayant, simple et complexe, parce qu'il a pour
complément besoin d'une température douce.
3. — On le voit. Proposition principale. Le sujet est on, simple et
incomplexe; le verbe est est; l'attribut voyant, simple et complexe,
ayant pour complément le (mis pour lui).
Lorsqu'une lumière pure éclaire vivement un gazon en pente ou
une muraille. — Proposition dépendante conjonctive.Le sujet est une
lumière pure, simple et complexe; le verbe estest; l'attribut éclai-
rant, simple et complexe, ayant pour complément un gazon en
pente, etc.
S'étendre sur ce mur ou sur l'herbe nouvelle avec un plaisir.-
;
Proposition dépendante infinitire. Le sujet est lézard gris remplacé
par le,simple et complexe le verbe estêtre; l'attribut étendant, simple
et complexe, ayant pour complément, direct se et pour complément
Qui se devine aisément. -
indirect sur ce mur ou sur., etc.
Proposition dépendante relative. Le sujet
est qui (mis pour unplaisir), simple et incomplexe; le verbe est est;
l'attribut devinant, simple et complexe; parce qu'il a pour complé-
ment se et aisément.

3° ANALYSE ÉTYMOLOGIQUE.

6.L'analyse étymologique consiste àétudier la forma-


tion des mots et à indiquer la manière dont les dérivés
sont tirés des mots primitifs.
7. EXEMPLE : Sur le penchant de quelque agréable coteau bien om-
bragé, je voudrais une petite maisonnette rustique, toute blanche,
avec des contrevents verts.
Sur Préposition simple, peut-être employée comme préfixe
penchant Nom commun dérivé du verbe pencher à l'aide du par-
ticipe présent.
quelque Adjectif composé de quel et de la conjonction que.
agréable Adjectif dérivé du verbe agréer à l'aide du suffixe able.
coteau Nom com. diminutif dérivé de côte à l'aide du suffixe
eau.
bien Adverbe employé comme préfixe devant les adjectifs et
les verbes.
ombragé, Adjectif dérivé du verbe ombrager à l'aide du participe
passé.
souhaiterais Verbe au condit. prés. dérivé de l'inf. prés. à l'aide de
l'imparf. du verbe avoir.
maisonnette Nom com. diminutif dérivé de maison à l'aide du suf-
fixe ette.
blanche, Adj.fém. dérivé de blanc parle changement de c enche.
contrevents Nom compesé de vent à l'aide du préfixe contre.
NOTA. — On pourra exiger de l'élève qu'il donne oralement : 1° Des
adjectifs ou des verbes formés du préfixe sur, tels que surabondant,
surnaturel, surmonter, surpasser, etc.
2° Des adjectifs ou des verbes formés à l'aide du préfixe bien, tels
que bienséant, bienveillant, bienfaisant etc.
On peut aussi, en reprenant les mots primitifs de cet exercice,
demander à l'élhc d'indiquer les différents dérivés: ainsi, à l'aide de
blanc, il formera blanchir, blanchisseur, blanchiment, etc.
TABLE DES MATIÈRES.

PRÉFACE.
'grammaire.
INTRODUCTION.

Notions préliminaires sur l'histoire de la langue


la française. I-IV
1

I.-ÉTUDE
But et définition de 7

CHAPITRE
LIVRE
I.-De
Section r,
l'alphabet.
- Voyelles.
Sectioh ir.- Consonnes
DES LETTRES.

8
7

CHAPITRE II.-Syllabes.Signesorthographiques.1f
10

LIVRE II. — ÉTUDE DES MOTS.


substantif.
Sectioni. Dugenredanslesnoms
CHAPITRE

Section

CHAPITRE
I. — Du nom ou

III.-

verbe..,.
Section II. — Du nombre dans les noms
Formationdessubsta!ltifs.

d'adjectifs.
l'article.
2. Substantifs tirés
3. Substantifstirésdu
II. — De
à
1. Substantifs tirés de substantifs déj existants
14
14
15
17
18
19
19
20
CHAPITRE III. —De l'adjectif
Section i. — Formation du féminin dans les adjectifs.
:¡djectifs.:.
22
22

- adjectifs.
Section II. — Formation du pluriel dans les
adjectifs.,
Section m. — Degrés de signification dans les
Section IV. Formationcies
24
25
26
Section vi. — Adjectifs déterminatifs.,28
Section v. — Accord de l'adjectif
nombre.
27

démonstratifs.
1. Adjectifs numéraux ou noms de 28

-pronom.
2. Adjectifs

indéfinis,.
3. Adjectifs possessifs
Section vii. Adjutifs

- personnels.
28
29
30

»
CHAPITRE IV. — Du 31
Section!.
-
section iri.
Section IV;
Section V. -
possessif.
démonstrutifs.
Pronoms

relatifs;.,;.
Section n. — Pronoms

indéfinis
Pronoms
Pronoms
Pronoms
31
33
33
34
35
CHAPITRE
Section
Section
-
V. Du verbe
i.
n.
Verbes
Verbes
auxiliaires.
-- actifs. ",.,," 36
41
45
Section
Section
Section
Section
Section
Section
v.
- Verbes neutres.
III. —Verbes conjugués sous la forme Interrogative.
la

VIII.-Verbes impersonnels.
vi.
vii. Verbes
ix.-Verbes irréguliers
temps.,.
iv. —Remarques sur formationdes
-- réfléchis
Verbes passifs

défectifs.,.,
52
53
54
56
58
61
Section
Section
Section
x. -Formation verbes
des
et verbes
xi. — Règles d'accord du verbe avec son sujet.
62
74
75

CHAPITRE VI. - l'adverbe.


Du participe 76

- préposition.
CHAPITRE VII. — De 77
CHAPITRE VIII. Dela 79

prépositives.
Section i. — Formation des prépositions simples 80

CHAPITRE

CHAPITRE
IX,-
-
X. De
conjonction.
Section II. — Formation des locutions
De la
lînterjection.,
81

81

83

-
LIVRE III. SYNTAXE.

CHAPITRE I. —
J.-
Syntaxe du
Accord du
substantif.
PREMIÈRE PARTIE. — SYNTAXE DES MOTS.

nombre.
substantif. 87
Section
Section II. - Du
87
89
1.
2.
composés.
Pluriel des noms propres
Plurieldesnomsdérivésdeslanguesétrangères
dusubstantif.
90
90

l'article.
3. Pluriel des noms 91
Sectionm.—Complément 92
II.-Syntaxede
CHAPITRE

CHAPITRE -
III.
I.-
Syntaxe de l'adjectif.
Accorddel'adjectif qualificatif.,
93

95
Section
adjectifs.
numéraux
Remarques surl'accorddequelques
95

Section
SectIOn
ii.
III.- -
Adjectifs
Adjectifs possessifs.
indéfinis.
96
97
98
"Seetion iv. — Adjectifs

CHAPITREIV. Syntaxedu
SectionI.- Pronoms
pronom.
Section v. — Complément de l'adjectif
-
personnels.
99
101

102
102
pronoms.
Section III.-
Section n. — Pronoms
-
Pronoms
Section IV. Pronoms
relatifs.,
démonstratifs.
Observations sur l'emploi de certains

indéfinis.
102
103
104
105
CHAPITRE V. —
Section -
i. -
Syntaxe du verbe.
Accord duverbe
Section II. Complément du
Section m. — Emploi des
verbe.
auxiliaires.;.,
106
106
108
109

CHAPITRE VI. — Syntaxe

Section II.- passé.


du participe

généraux.
Section I. — Accord du participe présent
Accordduparticipe
1. Principes
ËTJ\E.,
2. Participe avec l'auxiliaire
110
111
112
112

jonction.
113
AVOIR.
3. Participe avec l'auxiliaire 113
participes.
Remarques particulières sur l'accord des 115

CHAPITRE VII. — Syntaxe de l'adverbe, de la préposition et de la con-

adverbes.,
117
Emploi de quelques
conjonctions.
Emploi de quelques prépositiods
Emploi de quelques
117
118
119

DEUXIÈME PARTIE. — SYNTAXE DES PROPOSITIONS.

Section 1. -Propositions dépendantes ou subordonnées122


Section 11. — Emploi de l'indicatif et du subjonctif dans lesproposi-
tions conjonctives

ponctuation. relatives.
subjonctif.
Section m. — Emploi des temps du
123

Analyse133
126
Section iv. — Propositions 128
Section v. — De la 128

APPENDICE.—

FIN DE LA TABLEDES MATIÈRES.


SPÉCIMEN

EXERCICES
DES

SUR LA

PETITE GRAMMAIRE FRANÇAISE.

CHAPITRE Il.
DU NOM OU SUBSTANTIF.
N*261.
1er Exercice.
Lire ou copier cet exercice en signalant les substantifs.
Les anciens Germains plongeaient leurs jeunes en-
fants dans l'eau froide.
Les planètes sont des corps célestes qui tournent au-
tour du soleil.
Les Indiens font sécher le corps de leurs enfants sur
les branches d'un arbre, afin de l'emporter ensuite au
tombeau de leurs pères.
Les étoiles sont des soleils qui paraissent petits à
cause de l'éloignement.
L'amour de la patrie est si grand chez les Français
qu'ils quittent rarement leur pays; ou s'ils partent, c'est
pour revenir bientôt.
Les numéros renvoient au paragraphe de la grammaire.
Les livres de géographie, enrichis de mille détails pit-
toresques, sont maintenant pleins d'attraits pour les élèves
studieux.
Le bœuf ne convient pas autant que le cheval, l'âne, le
chameau et le mulet pour porter des fardeaux.

N°26 (suite).

l
2e Exercice.
Copier cet exercice en soulignant d'un trait les noms communs
et en mettant une grande lettre aux noms propres.
Sous le règne de henri IV, les tuileries s'achevèrent;
on construisit le château de saint-germain, le pont-neuf,
la place l'hôpital saint-louis, œuvres d'art et
monuments d'utilité publique.
Le pavé des rues depompéi porte encore la trace des
chars qui les ont parcourues.
Jean racinenaquit à la ferté-milon, petit village du
département de l'aisne.
La france est arrosée par quatre grands fleuves la
seine, la loire, la garonne et le rhône.
:
Descartes, grand philosophe français, est né à lahaye,
petit village de la touraine.
Les sources du nil, que les anciens ne connaissaient
pas, ont été découvertes de nos jours par de hardis explo-
rateurs anglais.
Le vésuve en éruption domine et éclaire la rade de
naples.
Au sud de l'île de terre-neuve se trouvent les petites
îles de saint-pierre et miquelon, qui sont la propriété de
la france.
Nous avons possédé les plus belles colonies du monde
l'inde, bourbon, l'île-de-france, haïti. le canada.
:
C'est l'incomparable honneur de la gascogne d'avoir
donné à la france montaigne et henri IV.
Le prince noir mettait un genou en terre devant jean
le bon, son prisonnier.
Brémontier a fixé les sables des landes en y semant le
pin maritime.
Joinville a été l'historien fidèle de son ami, le roi saint
louis.
DICTÉE.

Souligner les noms communs avec un trait, les noms propres


avec deux traits.
NAUFRAGE DE LA BLANCHE-NEF.

Le roi d'Angleterre
:
s'embarquait à Harfleur, quand un homme de
Normandie, Thomas, fils d'Etienne, vint le trouver et lui dit « Mon
père a servi le vôtre sur mer toute sa vie, seigneur roi, accordez-moi
la même faveur; j'ai pour votre royal service un vaisseau bien équipé
que l'on appelle la Blanche-Nef. » Henri lui confia ses deux fils, sa
fille et tout leurcortège, en tout, pfès de trois centspersonnes. Toute
cette brillante jeunesse se préparait joyeusement au voyage. Ils
firent donner du vin aux cinquante rameurs, et partirent par une nuit
magnifique. Les jeunes princes pressaient le patron Thomas de rejoindre
le vaisseau du roi qui était déjà loin. L'équipage, animé par le vni,
obéit avec ardeur, et afin de couper au plus court, le patron prit par
le ras deGatteville, qui est bordé d'écueils à fleur d'eau. La.Blanche-
Nef vint frapper violemment contre l'un d'eux et s'entrouvrit aussitôt.
On entendit un cri affreux, immense, unique, pour ainsi dire, poussé
par tout l'équipage, mais l'eau monta encore, et tout rentra dans le
silence. Un boucher de Rouen, nommé Hérold, resta cramponné à la
grande vergue. Il aperçut le pilote Thomas, qui après avoir plongé
dans les flots, remontait à la surface. « Qu'est devenu le fils du roi?
lui demanda-t-il. — Il n'a point reparu, ni lui, ni son frère, ni aucun
des leurs. — Malheur à moi! » s'écria Thomas; et il replongea dans
la mer. Hérold, recueilli le lendemain par des pêcheurs. raconta le
désastre.
N°29.
3e Exercice.
Copier bet exercice en soulignant d'un trait les noms masculins,
de deux traits les noms féminins.
L'hirondelle donne à manger à ses petits en volant.
L'exorde est le commencement d'un discours; la péro-
raison en est la fin.
On a trouvé en Bourgogne des vestiges d'Alésia, an-
cienne cité gauloise.
L'Océan a, comme la terre, ses forêts et ses jardins
ornés d'arbres gigantesques et de fleurs aux couleurs
brillantes.
Pendant longtemps les villes, même dans l'intérieur de
la France, étaient entourées de remparts et de fossés
rèmplis d'une eau croupissante.
Ce fut en 1200 que Philippe-Auguste accorda aux di-
verses écoles de Paris des priviléges qui en firent une
corporation ou université.
Les Gaulois n'avaient que des armes grossières, des
flèches, des haches souvent en pierre et des épées qui ne
tardaient pas à s'émousser ou à se briser.
Au moyen âge, les bourgeois tendaient, au coin des
rues, des chaînes scellées dans des bornes ou des po-
teaux.
Le nom de bastille s'appliquait primitivement à toutes
les fortifications élevées hors des murs d'une place de
guerre.
L'hospice du grand Saint-Bernard fut fondé vers 982,
sur l'emplacement d'un autel de Jupiter, par saint Ber-
nard de Menthon.
La herse était une lourde grille en fer qui glissàit dans
des rainures pratiquées aux parois des murailles.

DICTÉE.
Souligner les noms du genre masculin avec un trait, les noms du genre
féminin avec deux traits.

L'ÎLE DE TERRE -
NEUVE.

L'île de Terre-Neuve, située devant l'embouchure du fleuve Saint-


Laurent, a la forme d'un grand triangle et ne compte pas moins de
quatre cents lieues de côtes, profondément découpées et offrant un
nombre considérable de havres ou de baies accessibles à tous les
navires. L'aspect de ces côtes est triste et grand dans sa tristesse; les
terres sont hautes, grisâtres, sans verdure, et la mer brise avec fureur
sur ces falaises désolées. A l'intérieur, la nature est belle et sauvage;
on trouve de beaux lacs, d'innombrables torrents qui roulent vers la
mer, des forêts de sapins et de bouleaux souvent impénétrables, une
végétation puissante et qui semble pressée de vivre pendant les mois
:
si courts que lui garde l'été. Dès que l'on s'écarte des côtes, on marche
en pleine solitude partout un silence profond, pas une maison, pas
une âme. Le climat est de fer. Les beaux jours sont.rares, même aux

: :
mois de juillet et d'août, et le brouillard les obscurcit souvent. Le
caractère du pays s'harmonise d'ailleurs avec le ciel qui l'éclairé les
horizons sont pâles et sévères le soleil n'est pas fait pour eux. D'oc-
tobre en avril, la terre se couvre de neige et les baies sont prises par
les glaces.
N°30.
4e Exercice.
Mettre au féminin les noms suivants :
1° en ajoutant un e muet. 20Tn simple. 3° n redoublé.
marquis lapin gardien
Louis cousin comédien
mercier orphelin magicien
portier châtelain Prussien
jardinier coquin Italien
filleul Romain fripon
rentier Germain patron

N°30 (suite).
5e Exercice.
Mettre au féminin les noms suivants en ajoutant esse et en affaiblissant
la finale des substantifs en eur :
paire chasseur maître Suisse
traître prophète prêtre diable
tigre druide défendeur demandeur
prince comte nègre chanoine
hôte pécheur vendeur enchanteur

N"30(suite).
6e Exercice.
Mettre au féminin les substantifs suivants :
baigneur cardeur voyageur piqueur fileur
chanteur fraudeur buveur plaideur veilleur
vendangeur nageur valseur coiffeur tailleur
voleur plongeur faucheur logeur parfumeur

N"30 (suite).

7e Exercice.
Mettre au féminin les noms en italique.
Sainte Madeleine fut d'abord une grande pécheur.
Les anciens appelaient les Furies les dieux vengeurs
du crime.
L'île de Sein, sur les côtes de la Bretagne, était le sé-
jour des prêtres gauloises nommées druides.
La pieuse Antigone était la compagnon de son père
aveugle.
Pendant la traite des nègres, les nègres étaient souvent
séparées
Le de leur mari et de leurs enfants.
lait de chameau est fort estimé par les Arabes.
Les canards sauvages pondent dans les joncs des
étangs, loin des habitations.
On représente Diane chasseur avec un arc et un car-
quois.
La lion n'a que deux ou trois petits, tandis que la
lapin en a dix au moins.

DlcTÍlB.
Mettre au féminin les noms en italique dans cette dictée.
Il est étonnant que l'homme, en tant de siècles, ait su forcer aussi

ment le renne et le chameau :


peu d'animaux à contribuer à ses besoins, à l'aider dans ses travaux.
Le chien, le cheval, l'âne, le bœuf, et dans quelques contrées seule-
voilà à peu près les seuls quadrupèdes
qu'elle ait dressés à son service; quant au chat, je ne sais si je dois
le regarder comme un ami ou un ennemi de son maître. Que d'animaux,
au contraire, lui font une guerre implacable à elle ou à ses auxi-
liaires! Le renard, le loup, le chacal, l'ours, le tigre, le lion, le léo-
pard, la panthère, sans parler de tous ces insectes qui coupant, tail-
lent, rongent et détruisent en quelques heures le travail d'une année,
et de ces innombrables reptiles qui, depuis la vipère de nos climats
jusqu'aux monstrueux serpents du nouveau monde, frappent l'homme
d'une mort foudroyante aumilieu même des scènes les plus attrayantes
de la nature. SOMMER.

Nos 31, i32 et 33.


8e Exercice.
Souligner d'un trait les noms au singulier, de deux traits les noms
au pluriel.
La cabane couverte de chaume, où s'abritaient les Gau-
lois, s'est transformée en manoir féodal, en château, en
palais, en une demeure où le luxe a étalé toutes ses ri-
chesses, où l'industrie française a réuni des merveilles de
toute nature, empruntant à l'Italie ses tapis et ses glaces,
à l'Orient ses damas, et surpassant par la perfectidn de
ses produits toutes les industriesrivales.
Le dressoir, un des principaux meubles de nos pères,
était une espèce d'armoire ornée de faïences, de porce-
laines, de verres de Venise.
Pendant les premiers siècles qui suivirent la chute de
l'empire romain, on n'avait pour tapisser les murs
protéger contre l'humidité que des nattes de jonc.
les et
L'antiquité n'a connu que des miroirs d'acier poli et
d'argent; on en a retrouvé dans les tombeaux des anciens
rois et des généraux gaulois et francs.
Ce ne fut qu'à la fin des croisades qu'on commença à
se servir de miroirs de verre ou de glace étamée.
Les anciennes lois punissaient rigoureusement les
blasphémateurs. Saint Louis leur faisait percer la langue
d'un fer brûlant.
La cloche servait, au moyen âge, pour annoncer les
fêtes, les dangers et même les travaux ordinaires de la
journée.
Les héros ont rarement des fils dignes d'eux.

i.
DICTÉE.

Mettez les noms au pluriel en italique d'après la règle.

LA FRÉGATE.

Le meilleur voilier, le plus vite de nos vaisseau, la frégate a donné


son nom à l'oiseau qui vole le plus rapidement sur les mer. La fré-
gate est en effet de tous ces navigateur ailés, celui dont le vol est le
plus fier, le plus puissant, le plus étendu; balancé sur des aile d'une
longueur,
prodigieuse se soutenant sans mouvement sensible, cet oi-
seau semble nager paisiblement dans l'air tranquille, pour attendre
l'instant de fondre sur sa proie avec la rapidité d'un trait, et, lorsque
les air sont agités par la tempête, légère comme le vent, la frégate
s'élève jusqu'aux nue, et va chercher le calme en s'élevant au-dessus
des orage; elle voyage en tout sens, en hauteur comme en étendue,
elle se porte au large à plusieurs centaine de lieue; elle continue har-
diment sa route dans les ténèbre de la nuit, et ne s'arrête sur la mer
que dans les lieu qui lui offrent une pâture abondante. Les frégate
fondent sur leur proie du haut des air et fléchissant leur vol de ma-
nière à raser l'eau sans la toucher, elles envahissent le poisson
qu'elles saisissent avec le bec, les griffe et souvent avec les deux à
;
la fois. Cette témérité de la frégate tient autant à la force de ses
arme et à la fierté de son vol qu'à sa voracité elle est en effet armée
:
en guerre les serre perçantes, un bec terminé par un croc très-aigu,
;
les pied courts et robustes, et recouverts de plume comme les oiseau
de proie, le vol rapide, la vue perçante tous ces attribut lui donnent
quelques rapport avec l'aigle. BUFFON.

N° 34. 'r
ge Exercice.
Former le pluriel des noms en italique.

;
Ce fut Philippe-Auguste qui, pour la première fois, fit
paver Paris on se servit d'abord de gros caillou carrés,
comme on en voit encore dans quelques hameau de la
France, et spécialement dans les bourg du midi.
;
Au quinzième siècle, on commença à paver Paris avec
du grès la plupart des ville ont suivi cet usage.
Les bijou des Gaulois se réduisaient à quelques an-
neau d'or ou d'argent que l'on retrouve encore dans
leurs tombeau.
Les hibou sont des oiseau nocturnes qui se cachent
pendant le jour dans des trou.
Cornélie disait que ses enfant étaient ses plus beaux
bijou.
La Crau est une vaste plaine couverte de caillou et
située dans le département des Bouches-du-Rhône.
Louis XIII ayant pris un pou sur l'habit du maréchal

:
de Bassompierre, voulait le montrer à tous ses courti-
san « N'en faites rien, sire, dit le maréchal; chacun
dirait qu'on ne gagne que des pou à votre service. »
Les Romains avaient importé dans la Gaule les chou
verts et rouges, mais les chou blancs viennent des pays
du Nord.
Les Gaulois cultivaient les grosses fève, les pois, les
navet, les poireau.
Les genou des chevaliers étaient protégés par des ge-
nouillère en fer.
Les enfant préfèrent les joujou à tous les joyau du
monde.
Les bambou sont des espèce de roseau qui servent
dans l'Inde à construire des villa.
N°35.
10e Exercice.
Mettre au plurielles noms suivants en prenant garde aux exceptions.
maréchal cristal soupirail sérail
cheval végétal attirail corail
bocal régal bercail poitrail
signal journal camail émail
amiral bal détail gouvernail
mal carnaval éventail rail
canal vassal bail vitrail
arsenal chacal vantail travail

RÉCAPITULATION.
DICTÉE.
Mettez les noms en italique au pluriel d'après les règles.
BERNARD DE PALISSY.

Au quinzième siècle, vivait en Saintonge un simple et obscur artisan,


Bernard de Palissy, natif de l'Agenois. Après avoir beaucoup voyagé,
faisant le commerce de peintre sur verre, d'architecte et d'arpenteur,
il vint s'établir à Saintes. Là il conçut la pensée de faire des émail,
c'est-à-dire de recouvrir la faïence d'une couche de verre fondu et
durci. Bernard de Palissy a raconté lui-même, avec mille détail,
dans son livre de l'art de terre, ses efforts, ses lutte, ses travail, sa
;
misère. Il construit des fourneau il passe les nuit à surveiller les terre
en fusion, il y dépense ses capital, sa santé ses voisin l'accusent de
faire de la fausse monnaie, sesami le raillent; sa femme l'accuse
d'être la cause de tous leurs mal.
Un jour, ne pouvant payer un ouvrier, il lui donne ses t'ètement;
un autre jour, il jette au feu, pour l'alimenter, les pieu de son jardin,
ses escabeau, ses meuble et jusqu'au plancher de sa chambre. Enfin
après seize an de lutte et d'angoisse il réussit. On paye aujourd'hui
au poids de l'or les ouvrage du pauvre potier, et les ville sont fières
d'en posséder dans leurs musée, où ils brillent avec les corail, les vi-
trail antiques et les tableau des grands maîtres! Le nom de Bernard
de Palissy ne périra plus.

LE PAPIER.

Les belles feuille blanches de nos cahiers d'écriture, les feuillet


d'un livre, même le plus précieux, doré sur tranche et enrichi de
magnifiquesimage, nous viennent de misérables chiffon. Des haillon
:
abjects sont recueillis. Un triage est fait ceux-ci pour le papier fin.
ceux-là pour le papier grossier. On les lessive, et rudement; ils en
ont besoin. Maintenant, des machine s'en emparent. Des oiseau les
découpent, des griffe d'acier les déchirent, des roue les mâchent et
les mettent en menus lambeau. Des meule les reprennent, elles les
mâchent encore; elles les tritureiit dans l'eau, elles les réduisent en
purée. La bouillie est grise, il faut la blanchir. Alors interviennent
de violentes drogue, qui attaquent tout ce qu'elles touchent, et en
peu de temps le font blanc comme neige. Voilà la pâte, épurée à
point. D'autres machine l'étaient en minces couche sur des tamis.
L'eau s'égoutte, et la purée de chiffon se prend en feutre. Des cy-
lindre pressent ce feutre, d'autres le dessèchent, d'autres lui donnent
le poli. Le papier est fait. J. H. FABRË.

N° 37.

il* Exercice.
Avec les noms suivants et les préfixes indiqués dans la grammaire, former
des substantifs composés.@

coup danse propos pied carême


côte goût neveu œuvre nuit
poste ligne sol allée jambe
saison épreuve maître mine août
préfet fort gêne
lieutenant préfecture
Intendant juillet
façon mets min
sens marque scène ordre lieu
coureur petit-fils pensée basse légat
temps partie diacre poids jour
veille vérité amiral aïeul roi
boutique jour valeur sac jjrésidérit

N"41.
12e Exerèlee.
1° Avec le suffixe ade, former des substantifs dérivés des mots suivants:
aube' limon colonne poivre
arc peuple Henri face
galop recul estoc arquebuse
rodomont
bourg régal balustre
orange taille bourre Jérémie

2" Avec le suffixe at, former des substantifs dérivés des noms suivants :
solde consul assassin
syndic proconsul externe
relique général interne
Auvergne forme tribun
cardinal économe marquis
3° Avec
et
exprimant î
le suffixe age, former des substantifs dérivés des mots suivants

herbe esclave bande jardin


feuille veuf bord tripot
branche apprenti brigand libertin
corde ermite langue magasin
échafquj4 vagabond ligne pèlerin
grille mari moule cire
plume jambe ferme vitre
coquille abord homme "Pays

4° Avec le suffixe
etdésignant :
ain, former des substantifs dérivés des mots suivants

to DES PERSONNES. 2° DESNOMS COLLECTIFS.


monde république Dix huit
Rome proche quatre quarante
chapelle public cinquante soixante
castel Afrique cent trente
terre Amérique vingt
Toulouse Maroc douze

5° Avec le suffixe ard, former des substantifs dérivés des mots suivants :
campagne épine tête
montagne grenouille poule
bille buse bombe
mouche housse moût

6° Avec le suffixe é, former des substantifs dérivés des noms suivants :

comte doigt
parent prévôt

70 Avec le suffixe ie, former des substantifs dérivés des noms suivants :
assiette soir
rang matin
niche écuelle
charrette girofle.
jatte table
cuiller plume
pâte vin
bouche train
le suffixefer, former des substantifs dérivés des noms suivants
8°Avec
et désignant :
1°LESVÉGÉTAUX. 20LESMÉTIERS. 3°UNRÉCEPTACLE.
cerise ferme carrosse colombe
amande cabaret tapis cendre
gomme aumône cheval poivre
grenade douane école
balance sucre
pomme mulet sable
poire barbe âne bourbe
châtaigne botte cuisine herbe
groseille plomb serrure salade
corme guerre porte hune
arbouse bourse taverne
écluse encre
prune boutique bague
poivre vitre armure médaille
café
nèfle brigade voiture dame
contrebande bonnet huile
rose corde sabot guêpe
9° Avec le suffixe er, former des substantifs dérivés des mots suivants:
bûche planche
cloche orange
porche message
coche roche potage
ruche vache
pêche passage
horloge

10° Avec le suffixe erie, former des substantifs dérivés des mots
suivants:
acier argent ébéniste
berger bois
boulanger concierge gendarme
horloger corde pirate
âne dupe grimace
11° Former le féminin des noms suivants :
paire mulâtre comte
traître nègre âne
tigre prophète maître
prince druide suisse
hôte prêtre diable

FIN DU SPÉCIMEN DES EXERCICES.


NOTICE -

DE

LIVRES ÉLÉMENTAIRES

AL'USAGE

1° DE L'ENSEIGNEMENT DANS LES SALLES D'ASILE


2° DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
8° DE L'ENSEIGNEMENT SPÉCIAL
V

PARIS ;
LIBRAIRIE RACLIETTEET Cin
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79

Avril 1875 -
ans.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
1° Méthodes d'enseignement, Pédagogie, Législation.
2° Cours d'éducation et d'instruction primaire pour les enfants des

Ecriture.
14

I
deux sexes de 5 à

courante.
3° Instruction morale et religieuse, Livres d'offices

1
4° Méthodes de lecture

française
5° Livres de lecture

80 Géographie
7° Étuùe de la langue

9° Histoire
livres.
Musique.
1

10° Arithmétique, Poids et mesures, Tenue des


linéaire1 1
1
11° Géométrie, Arpentage, Topographie, Dessin
Chimie
13°

Hygiènecivil
21
12° Agriculture, Histoire naturelle, Physique,

140 Notions de droit, Tenue des actes de l'état

SPÉCIAL
15° Gymnastique,
ENSEIGNEMENT
PUBLICATION PÉRIODIQUE relative à l'enseignement primaire. 2

t
On adressera franco aux personnes qui en feront la demande i
Le
Le
Catalogue des livres d'éducation et d'enseignement ;
catalogue des livres de littérature générale et de connaissances utiles;
Le catalogue des livres reliés pour les distributions de prix;
Le catalogue des livres reçus en dépôt;
Le catalogue de livres à l'usage des bibliothèques populaires;
Le catalogue des livres d'étrennes;
Le catalogue des fournitures de classes,
Le eatalogue du matériel nécessaire pour l'enseignement pratique des sciences
1
ENSEIGNEMENT DANS LES SALLES D'ASILE

Livres, Tableaux, Images, Registres.


:
Prix..
lphabet mural en caractères romains.
26 lettres de 16 centimètres de hauteur.
1fr.
Les 26 lettres collées isolément sur carton
2e série, castor, lièvre, vache
10 sujets
et bœuf, mouton; chèvre; chamois; cerf;
renne;chameau;girafe.
Texte explicatif, par Mme Pape-Car-
5fr.
pour être suspendues.
lphabet des salles d'asile,
bleaux de 50 centimètres de hauteur sur
4 fr.
20 ta- :
pantier; gr.in-18.
; ; ;
3esérie, 10 sujets
popotame cheval
1fr.25c.
porc; sanglier; hip-
âne rhinocéros ;5fr.
élé-
32 centimètres de largeur. 2 fr. phant;sarigue;phoque;baleine.
Les 20 tableaux collés sur dix cartons. Texte explicatif, par Mme Pape-Carpan-
Prix. 4 fr. 50 c. tier;gr.in-18. 1fr.25c.
erise (Dr). Le médecin des salles d'asile, Les 30 images des 3 premières séries se
ou manuel d'hygiène et d'éducation phy-
vendent aussi divisées enAnimauxdo-
sique de l'enfance, destiné aux médecins mestiques, 10 sujets, 5 fr., et Animaux
et aux directeurs de ces établissements, sauvages, 20 sujets, 10 fr.
et pouvant servir aux mères de famille; 4e série, 10 sujets : aigle; hibou; perro-
2e édition. 1 vol. in-8, broché. 3 fr. 50 c.
hansons à l'usage des salles d'asile, sur
des airs connus. Brochure in-8. 75 c.
; et;
quet; hirondelle et moineau; coq et
poule; dinde et dindon autruche héron
et cygne; canard et oie;pélican man-
hevreau-Lemercier (Mme ).
Chants
pour les enfants des salles d'asile, avec
chot.
Texte explicatif, par Mme Pape-Car-
5fr.
pantier;gr.in-18. 1fr.50c.
Iles airs notés par MM. Defresne et de la
Gastine; 4c édition. 1 vol. in-8. 2 fr. 5e série,10 sujets: chauve-souris pa-
resseux et écureuil; oiseau-mouche;
;
Petites histoires pour les enfants des paon; grenouille, vipère" tortue et lé-
salles d'asile, avec un questionnaire à l'u- zard; carpe, cyprin doré et anguille;
sage des maitres. Gr. in-18. 1 fr. 50 c. araignée et scorpion, abeille, libellule
ihiffres arabes destinés à être collés sur et ver à soie; écrevisse, sangsue et
mur. 10 chiffres de 25 centimètres sur lombric; huître, moule etcoraux. 5 fr.
20 centimètres. 50 c. Texte explicatif, par Mme Pape-Car-
Les dix chiffres collés isolément sur car- pantier;gr.in-18.
ton pour être suspendus. 1 fr. 50 c.

hiffres romains, destinés à être collés CULTURE ET EMPLOI DU BLÉ, 6 sujets le


labour ;les
2fr.
semailles; la moisson; le bat.
:
sur mur. 7 chiffres de 25 centimètres de
hauteur sur 20 centim. de largeur. 50 c.
tage; le
moulin; la boulangerie. 3fr.
50 c.
Texte explicatif, par Mme Pape-Carpan-
Les sept chiffres collés isolément sur car- tier;gr.in-18,cart. 1fr.'
i ton pour
être suspendus. 1 fr.
IIISTOIIIE SAINTE, 1re partie, 25 su-
seignement par les yeux, nouvelles jets. 15fr.
images tirées en couleur par la chromo- HISTOIRE SAINTE, 2e partie, 25 su-
lithographie, accompagnées d'histoires et jets. 15fr.
leçons explicatives: HISTOIRE DE N. S. JÉSUE-CHRIST, 25 su-
Les images ont 35 centimètres de hauteur sur
jets. 15fr.
50 centimètres de largeur.
Chaque image séparément, 60 c. Texte explicatif pour les deux parties
Le collage sur carton de chaque image et le de l'histoire sainte et pour l'histoire
vernissage se pavent en sus, 50 c.
peut se procurer ces collections d'images
Onreliées
en albums.
Chaque série est accompagnée d'un texte ex-
de N. S. Jésus-Christ, par Mme Mon-
ternault, née Chevreau-Lemercier
gr. in-i8, avec 75 vignettes, car-
;
plicatif qui se paye en sus.
ANIMAUX.
;
1" sirie, 10 sujets :; singe;
ours; blaireau loutre; lion;Jjgre chat ;
tonné.
HISTOIRE DE LA SAINTE-VIERGE MARIE,
20 sujets. 12fr.
1fr.50c.

hyène; loup et renard; chien. 5 fr. Texte explicatif,par lasoeurelisabetb,


Texte explicatif, par Mme Pape-Car gr. in 18, illustré, cart. 1 fr.
pantier;gr.in 18. 1fr.25 c Recommandé et approuvé par plusieurs prélats.
iv
Forney (Mme). Récits enfantins, 1 vol.
grand in-18, avec vignettes, broché. 1 fr.
- Lectures ettravail pôur les enfants et
mères, 1 vol. in-12, avec vignettes. 1 f.'
Images pour les salles d'asile, de 35 cen- - Histojre du blé. i vol. grand in-18 ai
de largeur environ :
timètres de hauteur sur 50 centimètres

ARBRES ARBUSTES, PLANTES, 6 sujets.


-
vignettes,cart.
Jeux gymnastiques avec chants pouli
1

enfants des salles d'asile. i vol. in-8 ai


Ennoir. -2fr.50c. musique et gravures, broché.

t
Coloriés.
ARTS ETMÉTIERS,10sujets
le menuisier, le serrurier,
:le
le
5fr.
maçon,
charron, le
- Enseignement de la lecture à l'aidfi!
procédé phonomimique de M. Grossd
1 vol. gr. in-18, cartonné, M
cordonnier, le tisserand, le vannier, le
potier, l'imprimeur typographe, l'im-
primeurlithographe. En noir. 5 fr.
- Tableaux reproduisant la méthode.
tableaux de 50 centimètres de hauteur1
Coloriés. 10fr. 35 cent. de largeur, 31

NOTIONS INDUSTRIELLES,10sujets: forges, Le collage des 30 tableaux sur 15 cartons


paye en sus, f*9
verrerie, mines, machine à vapeur, che-
mins de fer, fabrique de papiers,fabrique — Nouveau syllabaire des. salles d'aat
d'épingles, filature mécanique, atelier 32 tableaux de 50 centimètres de hautl
de monnayage, fabrique de savon. sur 32 centim. de largeur, avec un Ma^
En noir.
Coloriés.
Texteexplicatif,parM.Boucard,grand
5 fr.
10fr.
grand in-i8.
:
Le collage des 33 tableaux sur 16
eye
Onvenden séparément
sus,
du
3 fr. S4
cartl
in-18. 1fr. Chacun des 82 tableaux,
Sept (les) couleurs principales du spectre Le Manuel, contenant la matière
solaire qui forment la lumière blanche bleaux reproduits dansleformat grand es
dusoleil.1feuille. 1fr. broché.
Cadre en bois pourrecevoir les images
dessallesd'asile. 4fr. Régimbeau, ancien instituteur. i
Portefeuille pour renfermer lesdites baire-atlas, méthode de lecture.
images. 4fr. salles
Venseignement collectif, à l'usag
d'asile et des écoles. (Voir J
Mallet(Mme Jules). Chantspour lessalles gnement primaire, page 1,)
d'asile, comprenant des cantiques et des
chansons, avec les airs notés. 9e édition. Registres prescrits par le
ment des salles d'asile:
r
1 vol. grand In-8, broché. 1 fr. 50 c.
-
Pape Carpantier (Mme), inspectrice
générale des salles d'asile. Conseils sur
la
io Registre des admissionsproviso^
25 feuilles in-folio, cart. 1
direction des salles d'asile; 4e édit. 40 feuilles, idem. 7 fr,
in-18, broché. 1 fr. 50 c.
2o Registre des admissions définition
Ouvrage couronné par l'Académie française et
autorisé parle Conseil de l'Instruction pub. 25 feuilles in-folio, cartonné.
- Enseignement pratique dans les salles
d'asile, ou premièresleçons à donner aux
40 feuilles, idem..
3o Registre du médecin : 1 fir,

petits enfants, suiviesde chansons et de 25 feuilles in-folio, cart.


jeux pour les récréations de l'enfance; 40 feuilles, idem. 7 fl
5e édition approuvée par le Saint-Siège 40 Registre des visites éfinspection-,
et par Mgr l'évêque du Mans. 5e édition. 25 feuilles in-folio, cart.
1 vol.
in-&, broché. 6fr. ,
40 feuilles, idem. 7 fj
Ouvrage couronné par l'Académie française.
- Histoires et leçons de choses, pour les
enfants. 1 vol. in-12, avec vignet-
50 Liste mensuelle deprésence des d
chaque feuille,
tes, broché. 2 fr. 25 c. Rendu (Eugène). Guide des salles d
Ouvrage couronné par l'Académie française. 3e édition, 1860. 1 vol. in-8, broch

•i

le Catalogue spécial.
Voir pour les objets qui composent le matériel des salles d'a%
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

1° Méthodes d'enseignement, Pédagogie,


Législation.
irrau. Direction moralepour les insti- Laveleye (E.de). L'instruction dupeu-
tuteurs; 8e édit. Grand in-18, 1 fr. 25 c. ple.1vol.in-8,br. 7fr.50c.
vrage couronné par l'Acatïîémie française et Manuel général de l'instruction pri-
autorisé par le Conseil de l'instr. publique. maire, journal hebdomadaire des insti-
éal (Michel), professeur au. Collège de tuteurs et des institutrices; rédacteur en
France. Quelques mots sur l'Ecole. 1 vol. chef, M. Defodon.Prix de l'abonnement
kn-12, br. 1 fr.25 c. 6 fr.
pour une année.
ouvrage couronné par la Société pour l'illstruc- Voir, pour plus de détails, page 24.

écolesprimaires ;
tion élémentaire.
fouard et Defodon. Inspection des
destiné aux
Mariotti, directeur de l'école normale de
Versailles. Conférences de pédagogie
2eédition.1vol.in-12, br. 3fr.
;
ouvrage
aspirants aux fonctions d'inspecteur
maire, aux inspecteurs primaires, aux dé-
légués cantonaux et généralement aux per-
sonnes chargées de la direction et de la
pri-
primaire ;
Pichard. Nouveau code de l'instruction
4e édition, donnant l'état de la
législation au 1er avril 1874. In-18 bro-
ché. 2fi".
broché.
2
surveillancedes écoles; édit. 1 vol. iri-12, Regnard (Mme). Manuel des travaux à
3 fr. l'aiguille. 1 vol. in-12, avec 20 vignettes
runel. Les pensions de retraite des ins- dansletexte,br. 2fr.
tituteurs, dispositions légales et régle- Ouvrage couronné par la Société pour l'instruc-
mentaires. 1vol.in-18,br. 75 c. tion élémentaire.
onférences pédagogiques faites à la Rendu (Eugène), inspecteur général de
Sorbonne aux instituteurs primaires venus l'instruction primaire. L'obligation légale
de l'enseignement. Brochure in-8. 1 fr.
à Paris pour l'exposition universelle de
186". 3 vol. in-12, br.
Chaque volume se vend séparément fr.
et comprend :
i
3 fr.

tre partie. Législation scolaire; maisons


Robert (Charles), ancien secrétaire géné-
ral du ministère de l'instruction publique.
'L'instruction obligatoire. 1 v. in-8,br. 2 fr.
Salmon, premier président à la cotir de
d'école; hvgIène. Douai. Conférences sur les devoirs des
2e partie. Organisation pédagogique des instituteurs primaires; nouvelle édition.
1 vol. in-12, br. 3 fr.
écoles.
3e partie. Matières de l'enseignement. Ouvrage couronné par l'Académie française et
autorisé par le Conseil de l'inslr. publique.
elon (M. et Mme). Méthode intuitive, se- Simon (Jules). L'école; 8e édition mise au
lon les méthodes et les procédés de Pesta- courant des dernières statistiques et de
lozziet de Frœbel. i vol. in-8 avec 24 plan- l'état actuel de la législation. 1 vol. in-12,
chés, br. 7 fr. broché. 3fr.50c.
120
Cours d'éducation et d'instruction primaire
itour les enfants des deux sexes de 5 à 14 ans.
h
AL'USAGBDBSÉCOLESBTDBSFAMILLES
lar Mme PAPE-CARPANTIER, inspectrice générale des salles d'asile, aveclacolla.
:
boration de professeurs de lettres et de sciences.
kcours est divisé en trois périodes lo Elémentaire. — 20 Moyenne. 30 Complé-
1 mentaire, précédées de deux
années préparatoires.
i,esvolumes sont imprimés dans le format grandin-18, contiennent des vignettes inter-
-
calées dans le texte et se vendent cartonnés.
leux éditions de tous les volumes ont été publiées simultanément, l'une à l'usage des
garçons, l'autre à l'usage des filles; avoir soin de désigner, dans les demandes, l'édition
Spéciale que l'on désire recevoir.
Première année préparatoire.
llailuel de l'instituteur,comprenant : le guide de la première année prépara-
toire.1volumein-12,broché. 2fr.50
l'exposé des principes de la pédagogie et Enseignement de la lecture, à l'aide
du procédé phonomimique de M. Grosse- Histoire naturelle, leçons prépari
lin,

notions de grammaire,
;
Premières notions d'arithmétique,
50c.
Tableaux (30) reproduisantla méthode.3 fr.
Petites lectures morales premières
50 c.
toires à l'étude de l'hygiène. 1 f
Période élémentaire.
Manuel de l'instituteur, guide prl
»
tique de la période élémentaire.
de géométrie et du système mé- Grammaire avec exercices, lectures
trique. 50 c. dictées. i 1 fr. 5#

Premières notions de géographie et Arithmétique;géométrie appliquée


d'histoire naturelle. 75c. système métrique, avec problè
mes. 1 fr.51
Deuxième année préparatoire.
Manuel de l'instituteur, comprenant
le développement des principes pédago-
:
Premiers
;
éléments
phie géographie.
giques et le guide pratique de ladeuxième Histoire naturelle.
de cosmogrl
1 fr
1 fr.

année. volume in 12, broché. 2 fr. 50 c. Premières notions d'hygiène,


1
Lectures morales et instructives;
Grammaire. fr.
physique et de chimie. 1
;
1
Période moyenne.
Arithmétique; géométrie; système
métrique. fr. Grammaire,accompagnée dedictées-e
1
Géographie premières notions cices. 1fr.
sur quelques phénomènes natu- (Les autres ouvrages de la pért
rels. 75 c. moyenne sont en préparation.)
1

ap Instruction morale etreligieuse,


Livres d'offices.
Abrégé de l'histoire sainte avec les et revue par M. l'abbé Legraveret
preuves de la religion, par demandes et. In-18,cart. ut
par réponses. Nouv. édit. revue et annotée Édition approuvée par Mgr l'évêque de C
par M. l'abbé Doubet. In-18, cart. 50 c. tances.
Épîtres et Évangiles des dimanches
Bautain (l'abbé). Méditations sur les épî- des principales fêtes de l'année, extre
tres et les évangiles des dimanches et des des traductions de Bossuet, recueil]
fêtes. 1 vol. in-12, broché. 3 fr. 50 c. complétés et accompagnés de notes pd
— Méditations sur les
Épîtres et Évan- en partie du même auteur; par M.
giles du Carême. i vol. in-12, 3 fr. 50 c. Wallon, membre de l'Institut. In-t8,ê
On vend aussi ces volumes reliés. tonné. 73
Ouvrages approuvés par Mgr l'archevèque de Ouvrageapprouvé
de ou recommandéparun gr;
Paris. nombre prélats el adopté pour les eci
communales de la ville de Pans.
DelaPalme. Histoire et morale de N.-S. Fêtes de jeunes filles, scènes et d
Jésus-Christ, suivant le texte des Evan-
giles.36 pages grand in-18, broché, 15c.
cartonné,
j
20 c.
logues, ouvrage dédié à M. l'abbé B1
tain. 1 vol.in-12, br. 1 fr.5É

Élisabeth (sœur) du tiers ordre de Saint- Fleury. Petit catéchisme historique, etcl
tenant en abrégé l'Histoire sainte
François. Histoire de la Sainte-Vierge
Marie, racontée à l'aide des tableaux des
grands maîtres, pour l'usage desécoles et
des familles. 1 vol. grand in-18,contenant-
20 vignettes, cartonné,
Ouvrage recommandépar S.Em.lecardinal Don-
fr.
Cambrai.
les réponses. In-18, cart.
1
doctrine chréticnne, avec les demandej
Édition approuvés par Mgr l'archevêque'
Le même ouvrage, avec les questi_on^
res, sans les réponses. In-18 de
al

j
nel, archevêque de Bordeaux, par Mgrblerajil- pages, broché, 20 c. ; cartonné,
lod, évêque d'Hébron, et approuve par Mgr chrétia
— Mœurs des israélites et des
l'évêque de Beauvais. - Nouv. édit. revue et annotée parM.l'ai
Épîtres et Évangiles des dimanches Legravercng.In-12,cart. 1fr.21
et fêtes de l'année. Nouvelle édition ÉdiliolllecÓmmandée par Mgr l'évêque de 4
accompagnée deprières pendant la messe, tances.
listoire abrégée de l'Ancien Testa- tion moderne et dans un diapason moyen,
ment, avec celle de N. S. Jésus- par M.F.Clément. 1 vol. in-18. 2 fr.50c.
Christ, où sont contenues ses principales La reliure, en basane gaufrée, tranche marbrée,
actions. Nouvelle édition revue et annotée se paye en sus 1 Cr.; avec tranche dorée, 1 f. 75;
par M. l'abbé Legravereng. In-12, car- la rehure, en chagrin, tranche dorée, 4 fr. 50.
tonné. 90 c. ApprouvéparNN.SS. les archevêques de Paris
et (f Aignon, et l'évêque de Nevers.
Édition recommandée par Mgr l'évêque de Cou-
lances. Pensées chrétienr;es, pour tous les jours
ihomond. Doctrine chrétienne en forme du mois, extraites uos œuvres du R. ï.
de leptures del'abbé
piété. Nouvelle édition,
Delacoutuie. In-12,
; :
Bouhours ; nouvelle édition à laquelle ont
été ajoutés Iodes conseils à un enfant
revue par M.
eartonné. lfr. 10 c.
- Histoire abrégée de la religion avant la
venue de Jésus-Christ. Nouvelle édition
chrétien
tion à saint Joseph ;
20 une instruction sur la dévo-
30 une instruction
sur la dévotion aux anges gardiens, par
revuepar M.l'abbé Doubet. In-12, carton- M. l'abbé Doubet. 1 vol. in-18, cart. 40 c.
né. 1 fr. 10 c. Ouvrage divisé par syllabes et destiné à servir de
Histoire abrégée de l'Église. Nouvelle livre de lecture aux commençants.
-édition Rendu, membre honoraire du Conseil de

né.
revue et continuée jusqu'à nos
jours par M,l'abbé Doubet. In-12, carton-
1 fr.10c.

îonternault (Mme), inspectrice des salles


gieuse ;
l'Université.Petit traité de morale reli-
cartonné,
36 pages grand in-18, br. 15 c.
20 c.
;
d'asile etdesécolesde fillesde l'Académie ( ).
Ségur comtesse de Évangile d'une
grand'mère. 1 vol. in-12, cart. 1 fr. 50 c.
de Douai. Simples récits sur Vancien et le
Ouvrage approuvé par S.Em. le cardinal arche-
nouveau Testament. 1 vol. grand in-18 avec vêque de Bordeaux, par NN. SS. les arche-
75 vignettes, cartonné. 1 fr. 50 c. vêques de Sens et de Bourgeset les évêques de
Ouvrage approuvé par UN. SS. les archevêques Séez, de Poitiers, de Nîmes et d'Annecy,
de Cambrai, de Besançon et de Toulouse, et Wallon, membre de l'Institut. Vie de N.
par NN. SS. les évêques d'Amiens, d'Arras, de S. Jésus-Christ selon les quatre Evangé-
Soissons,de Beauvaiset de la Guadeloupe.
listes. Livre de lecture courante à l'usage
taroissien romain (le), à l'usage des des écoles primaires. 3e édition. 1 vo-
pensionnats et des communautés, conte- lume in-12, cartonné. 1 fr.
nant les offices des dimanches et fêtes de Ouvrage approuvé ou recommandé par un grand
l'année, avec les plains-chants en nota- pombre de prélats.

4° Méthodes de Leeture.
Alphabet et premier livre de lec- Pape-Carpantier (Mme). Enseignement
ture, à l'usage des écoles primaires. de la lecture à l'aide du procédé phono-
Grand in-18, avec figures, broché. 30 c. 1
mimique de M. Grosseliij. vol. gr.in-18,
Cartonné. 35c. cartonné. 50 c.
L'Alphabet seul. Grand in-18, broché,
;
10 c. cartonné.
Le premier livre de lecture seul. Grand
15 c. - Tableaux reproduisantla méthode, 30 ta-
bleaux. 3 fr.
in-18, broché, 20 c. : cartonné. 25 c. Le collage sur 18 cartons se paye en sus, 3 fr.75.
Blanchon, instituteur communal à Ver- Régimbeau, ancien instituteur, chevalier
delaLégion d'honneur. Nouvelle méthode
sailles. Auxiliaire alphabétique en feuil- simplifiant l'enseignement de la lecture
les, avec une instruction. 1 fr. 50
Le curseur et trois petites cartes ardoisées se par la décomposition du langage en sous
payent en sus, 1 fr. Le collage sur toile avec purs et en sons articulés.
gorge et rouleau se paye en sus 3 fr. 50. Cette méthode a: été couronnée par la Société
Mignon, instituteur du degré supérieur. pourl'Instruclion élémentaire et mentionnée
honorablement à l'Exposition universellede
Méthode de lecture, rédigée couCormé-
ment à l'instruction
, ministérielle du 18
novembre 1871. 1 vol. in-12, cart. 60 c. -Syllabaire-atlas
1867.
pourl'enseignement col-
lectif, à l'usage des écoles et des salles
La même, en 20 tableaux. 4 fr. d'asile, 12 tableaux imprimés en carac-
Le collage des tableaux sur 10 cartons se paye en tères de grande dimension, les pour être
sus, 2 fr. 50. lus à longue distance par tous élèves
— Tableau mural, en feuilles. 2 fr.
d'une même classe. Lesdits tableaux
Le collage sur toile avec le curseur et trois al-
phabets mobiles 8 fr. réunis et cartonnés. 10 fr.
Le même, en feuilles, permettant d'appli- vers éléments de la lêcturèj grouj
quer lesdits' tableaux de lecture à
l'enseignement par groupes dans les
écoles et les salles d'asile. 6 fr.
Le collage sur 36 cartons se paye en susr 9 fr.
dans un ordre gradue, pour facili
l'enseignement de la lecture dans
classes nombreuses. Dimension
60 c. de hauteur sur 2 m. 40 c. de 1
:
1 i

- Petit syllabaire à l'usage des élèves, re-


produisant textuellement, ligne par ligne,
geur.
Le collage sur toile avec gorge et rouleau
paye en sus 12 fr.
.5

lamatière des 72 tableaux du Syllabaire-


atlas. 1 vol. in-18, cart. 30 C. Le même tableau, format réduit, po
Le petit syllabaire est l'instrument de l'élève les petites écoles, à 1 m. 20 c.
comme le syllabaire-atioestl'intirument du

1j 5
o hauteur sur 1 mètre 80 c~ de la
maître. Le petit syllabaire est disposé de telle geur. 2 fr.
sorte que l'élève peut toujours suivre des yeux
'-
etiiidi.jner du doigt, sur son propre livre, les Le collage sur toile .veo gorge et rouleau
différentes parties de la leçon, au fur et à me- en sus 6îr.
paye
- sure que Le maître les explique lui-même et Tableaux de lecture avec ou sansép
les montre avec sa baguette sur le Syllabaire-
atlas. latioif par MM. Lamotte, Perrier, Me
-3 --
Tableaux
tinés à de lecture spécialement des-
l'enseignement par groupes
'38 tableaux contenant des exercices plus
, sas et Michelot. 50 tableaux.
Les mêmes, 'augmentés de 16 tableau
supplémentaires. 66 tableaux. 4n
1
'nombreux et plus-variés que ceux des ta- Les 16 tableaux supplémentaires.
bleaux précédents, mais imprimés en
-
-
caractères plus fins. 3 fr. Manueldestableaux de lecture, à l'osas
des maîtres. 1 vol., br. fl
,Le collage sur 19 carions se paye en sus, 4 f. 75. 1
Syllabaire des écoles, 3*1images Le même, à l'usage des élèves. Grand
avec

.intercalées dans le texte. 1 vol. in-12
de 96 pages, cartonné. 60 e. tableanietles
;
18, broché, 25 c. cart. 30 (j
Les manuels sont autorisés par f
Ce syllabaire, divisé en trois livrets qui se Conseil de l'Instruction publique. 1
vendent séparément. chacun 20 cent., est ainsi
à la portée des plus petites écoles. Tableaux de lecture, de l'Ai
extraitslectu-re
-sentanttableautrès-gros
Grand muralméthodique.repré-
en caractères les di-
phabet et premier livre de
24 tableaux. fl l
5° Livres de Lecture courante.
§ ter. Ecôles primaires de garçons et de filles.
choix.d]
Altemont (Louis d'). Choix de poésies —Livre de morale pratique, ou
propres à être apprises par cœur, extraites préceptes et de beaux exemples. In-12 q
-de divers, auteurs et accompagnées de près de 500 pages, avec gravures, carton
vol,in-18,
-ilotes. 1 75 c. né. 1 fr. 50 4

Aulard, inspecteur
lecture d'académie: Premières Autorisé par le Conseil de l'Instructionpubliqid
''leçons de courante. In-18. 60 o. ,iflurles
approuvé par un écoles
grandcommunales prélatsj
nombrede delavAl
adopté
Couronné par la Sooiété pour l'Instruction élé- de Paris. 1
mentaire.
-In-18,
Deuxièmes leçons de lecture courante.
- La patrie,description
>
et histoire -de
France. In-12, avec grav.,cart. 1 fr.60 a
cartonné. 60 c-. Ouvragedont l'introduction dans les écoles el
autorisée par le Conseil de l'Instruction p
— Nouvelles leçons de lecture courante.
In-18, cartonné. 1 fr.

Barrau. Devoirs des enfants entiers leurs


r blique,
Bar au-Heuzé : Simples notions sur ci
griculture.
Voir vol.in-12, cart.
1 1 fr, 50
1

parents, In-18, avec vignettes, cart. 50 c. Agriculture, page 18. 1


Autorisé par le Conseil de l'Instruction publique Bibliothèque manuscrite des licol dan
et couronné par la Société pour l'instruction primaires, ou exercices dé*lecture
élemeiltaire.
.;.' Félix;
ou le jeune cultivateur.
in-18 avec 4 vignettes, cart.
1 vol.
50 c.
les manuscrits !
1re PARTIE :Choix gradué de 90 torro
d'écritures pour exercer à Iectufl la
1

j
des manuscrits, ire édition. 4 cahiers Le no 2.Lettreshistoriques etlittérllires.
in-8, et contenant
Le cahier no
:1.
composés chacun de 32 pages grand
Préceptesde -
conduite
Le no 3. Lettres badines et familières.
Le no 4. Lettres degenres etde styles
divers.
pour les enfants, et anecdotes instruc- Les 4 cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c.
tives. Chaque cahier. La douzaine. fr. 90 c.
Le cahier no 2.Principaux événements 3
de l'histoire ancienne et de l'histoire Calemard deLaFayette,député l'As-
semblée nationale. Petit Pierre
à le bon
moderne. ou
Le cahier no 3. Modèles d'actes et de cultivateur, 1 vol. iu-12, avec gravures
factures. Notions industrielles. cart. 1 fr. 10 c.

Le no 4. Modèles de style épistolaire. Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
autorisée par>ie ministre de l'Instr. publique.
"Les-I cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c. Carraud (Mme £.). Contes et historiettes
Chaque cahier. La douzaine, 3 fr. 90 c. à l'usage des jeunes enfants qui commen-
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique. cent à savoir lire. i vol. in-12, avec gra-,
Le même ouvrage. Nouvelle édition re- vurescart. 1 fr. 10 c.

fondue par M. Barrau. 4 cahiers com- Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
autorisée par le ministre de l'instr. publique.
posés chacun de 32 pages, grand in-8. in-U, avec
Cartouné, — Maurice ou le travail. 1 vol.
1 fr. 30 c. gravures, cart. 1 fr. 10 o.
Chaque cahier. La douzaine, 3 fr. 90 c. Ouvrage dontl'introduotiondan®lesécules pu-
bliques esl autorisée par le ministre de l in-,
Ouvrage adopté pour les écoles communales de
la ville de Paris. struction -Paris
chevêque et
LUblique, les
approuvé
évéquesdeNN.
par Versailles,
SS. l'ar-
Pour faciliter aux maîtres l'emploi de cette de Sées et de Quimper.
nouvelle édition, le texte des écritures a été
reproduit page pour page en caractères typo- — La petite Jeanne ou le devoir, livre de
graphiques très-lisibles, et forme un volume lecture courante, à l'usage des écoles pri-

2e PARTIE :
in-8 quise vend. 1 fr. 60 c.
Premières notions d'histoire
naturelle et 'd'économie domestique,
4 cahiers ornés de 40 dessins ou vignet-
maires de filles. In-12, avec gravures,
cart.
Ouvrage
1 fr. 10 c.
dont l'introduction dans les écoles est
autorisée
par le ministre de l'Instruction pu-
blique, couronné par l'Académie française et
etcardinal lesPont,
:
tes, composés chacun de 32 pages grand
in-8, et contenant
Le no 1. Culture et emploi du blé.
ap prouvé de
chevêque parBourges,
S. Ein. le NN.SS.Du évêques
ar-
de Dijon, de Limoges, de Versailles, de Sées et
de Quimper.
Le no 2. Plantes, arbres et arbustes.
Le no 3. Animaux sauvages. Choix de fables de la Fontaine, Florian
Le no 4. Animaux domestiques. et autres auteurs. Nouvelle édition,
4
Les cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c.
augmentée et annotée, par A. Desportes.
In-18 de 144 pages, cart. 50 c.
Chaque cahier. La douzaine. 3 fr. 90 c. Choix de fables tirées de la Fontaine,
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique. de Florian et d'autres fabulistes, par
Se PARTIE : Histoire sainte et histoire de M. DelaPalme. Grandin-18 de 36 pages,
Notre Seigneur Jésus-Christ, par M. H. broché,15 c.;cart. 20 c.
Wallon, membre de l'institut,4 cahiers, Civilité chrétienne (petite), ou règles
ornés de vignettes, composés chacun de
32 pages grand in-8, et contenant
Le no 1. Histoire sainte, ire partie.
: de la bienséance, imprimée en caracterell.
gradués. In-18 de 72 pages, broché 20 c.j-
cart. - 25 c.
Le no 2. Histoire sainte, 2e partie. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
Le no 3. Histoire sainte, 3e partie. Corne (11.), ancien magistrat, député à
Leno 4. Histoire de Notre Seigneur Jé- l'Assemblée nationale, Education intel-
sus-Christ. lectuelle;maximes et proverbes expliqués.
1 vol. grand in-18, cart. 1 fr. 25 c.
Les 4 cahiers réunis, cart. 1 fr. 30 c.

4e PARTIE :
Chaque cahier. La douzaine. 3 fr. 90 c.
Manuel épistolaire, ou let-
:
tres choisies de grands écrivains et de
Ouvrage couronné par la Société pour l'instruc-
tion élémentaire.
Cortambert (E. et R.). Les troisrègnes
de la nature, simples lectures sur l'his-
toire naturelle; nouvelle édition avec un
-
personnages célèbres 4 cahiers com-
posés chacun de 32 pages in-8, et con- grand nombre de vignettes intercalées
tenant :
Le no 1. Lettres morales et instruc-
dans le texte. 1 vol. in-t2,cart. 1 fr. 50c. -
Cuir (A. F.), instituteur. Les petits éco-
tives. liers, lectures courantes sur les qualités
dans le texte. 1 fort volume in-12 av
et les défauts des enfants. Grand in-18, avec vignettes,cart. 1fr.80<
38 vignettes dans le texte, cart. 90 c.
Ouvrage approuvépar Mgr l'évêque de Versailles Guillon (Mme). La mère Justin, protei
et couronné par la Société pour l'Instruction trice des animaux. 1 vol. in-18, .ave
60
élémenlairè.
Daniel (Mgr), ancien évoque de Coutances.
Choix de lectures en prose et en vers,
extraites desauteurs classiques, ou leçons
-
gravures,cart.
;
Après la guerre les travailleurs che
lamèreJustin. 1vol. in-t2,carl. 90 c
Humbert. Jean le dénicheur ou misère e
abrégées de littérature et de morale. Nou-
velle édition avec gravures. 1 vol. in-t8,
richesse,in-t8, carl. 50
parlaSociété protectrice ae
Ouvrage couronné
cart.. 1 fr. GO c.
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
animaux et par la Société pour l'Instructio
élémentaire. un
De laPalme. Premières lectures dans les La Fontaine. Choix de fables, avec
manuscrits. Grandin-18 de 36 pages, bro- notice bibliographique et des notes tirée
ché, 15c.; cart. 20 c. de l'édition classique publiée par M. Ge.
- Le premier livre des petits enfants. 1vol.
in-18, avec des gravures, cart. 50 c.
ruzez. In-18, cart.
Lebrun (Th.), ancien inspecteur des
i "d
écoa
- Premier livre de l'enfance, ou exercices
de lecture et leçons de morale, à l'usage
les primaires de la Seine. Livre de lecture
courante, en quatre parties, contenant la la
des très-jeunes enfants. 1 vol. in-18, im- plupart des notions utiles qui sont à
primé en très-gros caractères. cart. 60 c. portée des enfants de huit à douze ans,
Autorisépar leConseildel'instruelion publique 4 vol. in-18, avec gravures, cartonnés:

- t
et adoplé pour les écoles de la ville de Paris.
Premier livre de adolescence, ou exer-
cices de lecture et leçons de morale. 1 vol.
Ouvrage dont l'introduction dans les écoles es'
autorisée
blique
par le ministre de l'Instruction pu
ekadoptépour les écoles communalei
in-18, imprimé en caractères gradués, car- de à ville de Paris.
tonné. 60 c. Chaque volume se vend séparément con.et
tient une lecture pour chacun des jour
;
Autorisé par le Conseil de l'Instruction publique
et adopté pour les écoles de la ville de Paris.
Delon. Lectures expliquées tableaux et
récits accompagnés de développements et
commentaires. 1 vol. in-12 avec gravures,
de classe du trimestre.
ire partie (janv., fév., mars), 1
2e partie (avril, mai, juin),
1 fr.
fr. 10
10
1 fr. 10 c
c,e
3epartie (juil.,août,sept.),
1 fr.
cartonné. 4epartie (octob.,nov.,déc.), 1fr.10Oi
Du Bos d'Elbhecq (Mme).'Ze père Far-
geau, ou la famille du peigneur de Monternault Mme ( ), inspectrice
écoles de filles de l'Académie de Douai
d
chanvre, précédé d'uue préface Pa- par
M. l'abbé Faudet, curé de St-Roch, à Les saisons, ou simples causeries pom
ris. 1 vol. in-12. cart. 1 fr. 25 c. les petites filles de 1 à 10ans, 3e édition
Ouvrage dont l'introduction dansles écoles est 1 vol. gr. in-18, avec de
nombreuses grav.,
autorisée par le ministre de l'Instrilction pu- cart. 90 o.
blique, approuvé ou recommandé par S. Em. le
cardinal archevêque de Lyon et par NN. SS.
Ouvrageapprouvé parNN.SS. les archevêque)
de Camb rai, de Besançon et de Reims, NN,
les
Mans, d'Arras, de Beauvais,de Gap, du
de Moulins,
évêques SS. les évêques d'Arras, d'Amiens, deSoissoni
de Troyes et de Versailles.
Fénelon.
In-12,cart.
Les Aventures de Télémaque.
1fr. - et de Gap.
I
Simples récits sur Ancien et le Nouveau
1 fr. 58
Testament. 1 vol. gr. in-18, cart.
— Fables, par M. Ad. Regnier. 1 vol. petit
in-16, avec vignettes, cart. 75 c.
de
Ouvrage et
ap prouvé de
Cambrai par NN. SS. les
archevêquel
et
Besançon, lesévêqud
d'Arras et de la Guadeloupe.
— Morceaux choisis, à l'usage des enfants, d'Amiens et
Pape-Carpantier, inspectrice général
publiés par M. Ad. Regnier. t vol. in-18,
cartonné. 80 c. des salles d'asile. Lectures et-trava
Figuier. Les grandes inventions mo- pour les enfants et les mères, in-12 ca
toné. 1 fr. 25 c
dernes dans les sciences, l'industrie et les
arts. 1 vol. in-12 avec 138 figures dans le Ouvrage couronné par la Société pour l'instruc.
texte, cart. lion élémentaire. - 1
1 fr. 50 c.
Florian. Fables, suivies des poëmes de — Histoire du blé. 1 vol. grand in-18, aveq
To'bie et de Ruth, avec des notes de vignettes dans le texte, cart. i fr,
inspecteur de l'instruction pri
M. Geruzez. 1 vol. petit in-16, avec vi-
gnettes cart.
Garrigues et Boutet de Monvel. Sim-
ples
75 c.

lectures sur lessciences, les arts et


[industrie.
Nouvelle édition refondue et
Parent,
comprenant :
maire. Premières lectures courantes.
1odes lectures sur les con
naissances à la portée des enfants; 20 de
récits moraux et instructifs; 30 des mor
aceompagnée de 157 figures intercalées ceaux de poésie;40 des préceptes de reli-
gion, de morale et de civilité. Ouvrage Édition approuvée par Mgr l'archevêque dg
rédigé conformément à l'instruction mi- Paris.
nistérielle du 18 novembre 1811. 1 vol. Rendu (Ambroise). Robinson dansson île,
in-12, avec vignettes, cart. 90 c.
ellissier, Lagymnastique deTesprit, mo-
ou abrégé des aventures de Robinson,
in-18, cart. 50 c.
format grand in-18, cartonné :
dèles et sujets d'exercices oraux et écrits,
ire partie, pour les enfants de 5 à 8 ans.
Autorisé par le Conseil de l'instr publique.
( ).
Ségur comtesse de Évangile d'une
grand'mère, 1 vol. in-12 cart. 1 fr, 50 c.
1 vol. avecfigures, 60 c. Soulice. Premières connaissances.In-18
2e partie, pour les enfants de 7 à 10 ans. de 72 pages, broc. 20 c.; cart.
1 vol.
25 c.
80 c,
3 partie, 1. vol. Wallon, membre' de l'Institut. Vie de
oiré(P.).Simples lectures sur les princi- N. S.Jésus-Christ, livre de lecture cou-
pales industries. 1 vol.in-12, avecr163 rante. 1 vol. in-12, cart. 1 fr.
vignettes dans le texte, cart. 4 fr. 50 c. — Jeanne d'Arc. In-12,br. 1 fr.
Wirth (Mlle). Le livre de lecture courante
sautier de David, en latin, avec une
instruction sur la manière de prononcer le
latin, des hymnes diverses et des prières
des jeunes filles chrétiennes :
ire partie, à l'usage des classes élémen-
durant la sainte messe. Nouvelle édition, ;
taires 3e édition. 1 v. in-18,cart. 90c.
2e partie, à l'usage des classes supérieures.
revue par M. l'abbé Doubet, in-18, car-
tonné. 60 c. 1 vol. ju-rs, cart, 1 fr. 40 o.

1 *
§ 2. Classes d'adultes.
:
Chaque volume, format in-12, se vend broché, 1fr.25c.;
cartonné, en percaline gaufrée, avec titre doré, 1 fr. 75 o.
m
Agassiz (M. et Mme). Voyage au Brésil. Deherrypon. La boutique de la mal'.
I1vol. chandedepoissons.
Dela Palme. Le premier livre du citoyen.
-Aunet (Mme d'). Voyage dune femme au
I Spitzberg. 1 vol. 1vol.
Badin (Ad.).Duguay-Trouin, 1 vol. Duval (Jules). Notrepays. 1 voL
-Baines.
- Jeall Bart. vol. 1
Voyage dans le sud-ouest dq
Ernouf (le baron). Histoire de trois ouvriers
français: Richard Lenoir, Bréguet, Bré-
l'Afrique. 1 vol. zin. 1 vol.
Baker. Le lac Albert, nouveau voyage aux — Deux inventeurs célèbres. Philippe de
sources du Nil. 1 vol. Girard, Jacquart, 1 vol.
Baldwin. Du Natal au Zambèse, 1 vol. — Denis Papin, sa vie et son œuvre. 1 vol.
Barrau. Conseils aux ouvriers. 1 vol. Franck (Ad.;. Morale pour tous. 1 vol.
Bernard (Fr.). Vie d'Oberlin, 1 vol. Franklin. Œuvres, traduites dè l'anglais
Bonnechose (Émile de). Bertrand du et annotées'par M. Ed. Lahoulaye, mem-
Guesclin. 1 vol. bre de l'Institut, 5 vol.
Mémoires. 1 vol.
— Le général Hoche, 1 vol. Correrpondance, 3 vol.
Burton. Voyage à la Mecque, aux grands
lacs d'Afrique et chez les Mormons. 1 vol. Essais de morale. 4 vol.
Calemard de La Fayette. La prime Guillemin (Amédée). La lune. 1 volume
d'honneur, 1 vol. illustré.
— L'Agriculture progressitle, 1 vol. — Le soleil. 1 vol. illustré.
Carraud (Mme Z.). Une servante d'autre- — La lumière et les couleurs. 1 vol. illusté,
{ois.. vol. Hauréau (B.). Charlemagne etsa cour.
- Les veillées de maître Patrigeon, entre-
tiens familiers sur l'impôt, le travail, la
Hayes. La mer libre du pâle. 1 vol.
Homère. Les beautés de l'Iliade et de
richesse, la propriété, l'agriculture, la l'Odyssée, par M. Giguet. 1 vol.
famille, la tempérance, etc. 1 vol. Joinville (sire de).Histoire de saintLouis,
Charton (Ed.). Histoire de trois enfants texte rapproché du français moderne, par
pauvres. 1 vol. Natalis de Wailly, 1 vol.
Corne (H.). Le cardinal Masarin. 1 vol. Jonveaux(E.).Histoire de quatre ouvriers
— Le cardinal de Richelieu. 1 vol. anglais: Henri Maudslay, G. Stephenson,
Corneille (P.). Chefs-d'œuvre. 1 vol. W. Fairbair, James Nasmyth. 1 vol,
- : i
Histoire de trois potiers célèbres Ber- Müller (Eug.). La boutique du marchant
nard Palissy, Wedgwood, Bôttger. 1 vol. denouveautés, vol.
Labouchère (Alf.). Oberkampf. 1 vol. Palgrave. Uneannée dansl'Arabie. vol.' 1
Lacombe. Petite histcire du peuple fran- Perron D'Arc. Aventures d'un voyageur
cais. 1 vol. en Australie, 1 vol.

1vol.
La Fontaine. Choix de fables. 1 vol. Pfeiffer(Mme). Voyage autour du monde.
Lanoye (de). Le Nil et ses sources. 1 vol. 1 vol.
Le loyal serviteur. Histoire du gentil Piotrowski. Souvenirs d'un Sibérien.
seigneur de Bayart, abrégée par A. Feil- 1 vol. '-iH
let. 1 vol. Poirson. Guide manuel de l'orphéoniste.
Livingstone. Explorations dans l'Afri-
que australe. 1 vol.
Mage. Voyage dans le Soudan occidental. Racine (Jean). Chefs-d'œuvre, 2 vol. W
1 vol.
Reclus (E.). Les phénomènes terrestres,
Meunier (Mme). Entretiens familiers sur 2 vol.
l'hygiène. 1 Vol. Rendu (Victor). Principes d'agriculture.
Entretiens familiers la botanique. 2vol. "1
sur
.,..
1 vol.
— Mœurs pittoresques des insectes. 1 vol.
Milton et Cheadle; Voyage de VAtlan- Shakspeare. Chefs-d'œuvre. 3 vol.
tique au Pacifique. 1 vol. Speke (le capitaine).Découverte des sour.
Molière. Chefs-d'œuvre, 2 vol. cesdu.Nil.1vol.

Siam. 1 Yot..
6°Écriture.t
Mouhot. Voyage dans le royaume de Vambéry. Voyages d'un faux derviche

Go
dans l'Asie centrale. 1

Ëc."Uure.
vol..

Tailpier. Nouveaux cahiers d'écriture


cursive, destinés à être repassés à l'encre
- Tableaux muraux pour l'enseignement
del'écriture. Chaque tableau se compose.
par les élèves et disposés pour apprendre de 4- feuilles colombier avant ensemble
simultanément à écrire en gros, en
moyen et en fin, à l'usage des écoles pri-
maires. 10 cahiers. Chaque cahier. 9 c.
-
1 mètre 45 centimètres
1 mètre 10 centimètres de largeur :
de hauteur sur

lo Ecriture cursive: lettres minuscules,


-9

Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est


autorisée par le ministre de l'instruction pu-
blique.
1 tableau.
2o Ecriture cursive : lettres majuscules,
- Nouveaux cahiers d'écriture bâtarde, 1 tableau.

;
ronde et gothique pour apprendre à
écrire avec ou sans maître 6 cahiers in.8
oblong (2 cahiers- de ehaque sorte). Prix
30 Ecriture bâtarde, ronde et gothique,
1 tableau.

Chaque tableau en feuilles. 3 fr.


de chaque cahier.. 15 c.
— Guide des nouveaux cahier^pour les
écritures bdtarde et ronde. 1 cahier de
32 pages in-8 oblong. 75 c.
:
Le collage sur toile avec gorge et rouleau et le
vernissage se payent en sus 7 fr.
Thiolat L'Enseignement de l'écriture par
les procédés combinés de l'imitation etdu
calque.11uit cahiers de 20 pages in 40
— Guide desnouveaux cahiers pour récri-
ture gothique. 1 cahier de 32 pages in-8 couronne, fabriqués avec un bon et solide
oblong. 75c, papier. Chaque cahier. Il a,

. 7° Étude de la langue française. 1


Altemont (d'). Narrations et lettres (su- Barrau. Méthode de composition et de
jets et corrigés).1vol.in-12,br.2fr.50c. style, o* principes de l'art d'écrire en
français, suivis d'un choix de modèles en
— Choix de poésies, propres à être apprises
par cœur, extraites de divers auteurs et ;
cartonné.
prose et en vers 10e édition. 1 vol. in-12,
2 fr. 75 c.
accompagnées de note explicatives. Inl8,c.
carj.. 7.5 — Morceaux choisis des auteurs français à.
l'usage des écoles normales primaires des
1 res, avec de nombreux exercices. 1 vol.
instituteurs et des institutrices; 3e édit., in-12,cartonné. 80c.
1vol.in-12,br.. fr. c.
-3 50 — Grammaire des jeunes filles, à l'usage
des écoles et des pensionnats, avec des
Bonnaire. Cours de thèmes français ou exercices spécialement rédigés Mme
exercices d'orthographe, de syntaxe, par
Cécile Regnard. 1 vol. in-12, cart. 80 c.
d'analyse et de ponctuation. In-12,
cartonné. 1fr.20c. — Manuel de tart épistolaire; 4e édit.
2 vol. grand in-18, brochés. 3 fr. 25 c.
Corrigédes thèmes.,Tn-12, br. 1 fr. 50 c.
Carraud (Mme). Lettres de familles, ou Sujets
Onvend séparément :
des et préceptes de lettres, à l'usage
modèles de styleépistolaire pour les élèves. 1 vol. 1 fr. 25 c.

in-12,cart.1fr.10c.
circonstances ordinaires de la vie. 1 vol. Modèles de lettres, à l'usage des maîtres.
1vol. 2fr.
-
Defodon, rédacteur en chef du Manuel Manuel de style, ou préceptes et exer-
général de l'instruction primaire. Cours —
cices sur l'art de composer et d'écrire le
de dictées; 6e édition considérablement français, contenant des morceaux écrits
augmentée.In-12cart. 2fr.
en vieux style à rajeunir, des vers à
Lhomond. Eléments de la grammaire mettre en prose, des exercices sur les ho-
française. In-12, cart. 80 c. monymes et les synonymes, des sujets de
— Abrégé de la grammaire française. fables, lettres, narrations et discours ; 76
Grand in-18 de 36 pages, br., 15 c. car-
tonné,
; 20c.
édition. 2 vol. grand ill-18, br.
On vend séparément : 3 fr.

Noël et Chapsal. Nouvellegrammaire Préceptes et exercices, à l'usage des


française. 1 vol, in-12cartonné. 1 fr. 50 c. élèves.1vol. 1fr.50c.
Autorisé, par le Conseil de l'Instr. publique. Modèles, à l'usage des maîtres. 1 vo-
lume. 1 fr. 50c.



Exercices.
Corrigé
Exercices
In-12,
desexercices.
In-12,cartonné.
cart.
français
In-12,c.
1
2
fr.
fr.
supplémentaires.
50 c.

1fr.50c.
10 c. —
;
Petit dictionnaire des synonymes fran-
cais, avec 1° leur définition 20 de nom-
breux exemples tirés des meilleurs écri-
Corrigé des mêmes. In-12, cart. 2 fr. JOc. vains; 30 1explication des principaux

—Exercices
—Abrégé la
de grammaire. 111-12, cart.90 c.
élémentaires adaptés à l'a-
homonymes français. 1vol. in-18, car-
tonné. 1fr.80c.
brégé de la grammaire. In-12, carton- Soulice (Th.). Petit dictionnaire de la
né. 1 fr.10c. langue française, à l'usage des écoles
primaires. Nouvelle édition entièrement
Regnard (Mme). Cours de dictées à l'u- refondue. 1 vol. in-18, 'cart. 1 fr. 50 c.-
sage des jeunes filles. In-12. 1 fr. 80 c.
Le même-ouvrage, suivi d'un complément
Couronné par la Société pour l'instruction été. historique et géographique, par M. Sou-
mentaire. -
— Compositions françaises, à l'usage des
licefils. 1fr.80c.
Le complément historique et géographi-
jeunes filles.1vol.in-12,cart.1fr.50c. que, seul. 1 vol. in-18, cart. 50 Cr
Sardou. Traité de la conjugaison des Soulice et Sardou. Petit dictionnaire
verbes. In-12, cart. 50 c. raisonné des difficultés et exceptions de
Sommer, agrégé de l'Université, docteur lalanguefrançaise. In-18,cart. 2fr.
ès lettres. Grammaire des écoles primai- Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique, —

8° Géographie.
§ 1er. Livres, Atlas.

Ansart (F.) Petite géographie moderne. Petite géographie de la France. Grand


Nouvelle édition avec des gravures dans in-18 de 36 pages, broché, 15 c.; car-
letexte.In-18,cart. 80c. tonné. 2(1c.
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique. Cortambert. Petite géographie illustrée
du premier âge, à l'usage des écoles et des
Belin de.Launay, inspecteur d'académie. familles, présentée sous forme d'entre-
tiens, et accompagnée de 88 vignettes ou carte du département tirée en 4 couleurs
cartes. 1 vol. in-18, cartonné en percaline forme un volume in-12 élégamment-c.
80o.
-
gaufrée.
Petite géographie illustrée de la France,
tonné et se vend séparément, A
j
à l'usage des écoles primaires, 1 vol.in-18, ire série, à 1 fr. 50 le volume.
contenant de nombreuses vignettes dans
:
le texte, cart. en percaline gaufrée. 80 c.
-Petit atlasprimaire, composé de 15 cartes
tirées en couleurs. 1 volume petit in-8,
broché. 50c.
;
; ; ;; En vente
Charente; Charente-Inférieure
Gironde; Isère; Landes
Cher Meurthe Rhône
Daub
1

Loir-e
Seine-eu1
-Petit atlas élémentaire de géographie
moderne, à l'usage des écoles et des fa-
Marne; Somme. 1

milles, composé de 22 cartes tirées en 20 série, à 90 c. le volume. 1

couleur. 1 vol. in-4, br.


Le même, suivi d'une carte du départe-
ment demandé.
90 c.

1 fr. 15 c. Aisne;
:
En vente
Bouches-du-
AllierAube;
j

;
;
j
Le même, accompagné d'un texte explica- Rhâne; Cantal; Cote-d'Or; Deux*
à
tif en regard de chaque carte. 1 vol.
in-4, br. 1 fr. 10 c.

Le même, suivi d'une carte du départe- ;


Sèvres Haute Saône Indre-et-Loir

; ;
Loire; Loire-Inférieure;
;
Maine-et-Loire
Inférieure.
Saône-et-Loire
Nord
Loireq
Pas-de-CalaisA
Seine-et-oee
Seinm


ment demandé.
Petite géographie à l'usage
1 fr. 35 c.
des écoles
primaires. 1 vol. in-18, avec gravures,
cartonné. 60 c.
: Vienne.-
;
En préparation Aude;.Corrèze Jurc1â
Oise; Puy-de-Dôme;
Couronné par la Société pour l'instruction élé- - Dictionnaire géographique, administrai

1
mentaire. tif,postal, statistique, archéologique, etc.J
- Petit atlas géographique du premier
âge, contenant 9 cartes coloriées, et pré-
de la France, de l'lllgérie et des colo-j
nies; 2e édition entièrement révisée ol
cédé d'un texte explicatif. Grand in-18, considérablement augmentée. 1 vol. gr
cartonné. 80 c. in-8 imprimé sur 2 colonnes (2700 paces
Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est Broché. 25 frl
autorisée par M. le ministre de l'Instruction
publique. Le cartonnage en percaline gaufrée se paye e
eh
;
— Petit cours de géographie moderne, con-
tenant de nombreux exercices nouvelle
édition avec de nombreuses gravures dans -
sus 3 fr. 25 c., et la demi-reliure en
5 fr.
grin,
Atlas de la France, contenant 95 statisti-
avec notices géographiques et
cartes
letexte.In-12, cartonné. 1fr.50c. quesrIn-folio cartonné. 40 fr
l'Instr.publique.
Autorisé par le Conseil de
Chaque carte se vend séparément
moderne. 50 c.
— Petit atlas de géographie
Nouvelle édition gravée sur acier. Grand Meissas et Michelot. Petifatlas été
in 8, contenant 20 cartes imprimées en mentaire de géographie moderne (Atla
couleurs,cartonné. 2fr.50c. A), huit cartes coloriées, grand in-8, car
tonné. 2 fr. 50 a
;
— Petite géographie générale. Grand in-18
de.36 pages,broché,15c; cartonné,20 c. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
— Le globe illustré,géographie générale à
familles. Le même (atlas B), avec" les 8 carte
l'usage des écoles et des 1 vol. muettes. Cartonné. 3 fr. 50 q
in-40, contenant de nombreuses gravures
et 16 cartes tirées en couleur, cart. 4 fr. — Petite géographie méthodique, à l'usag
desjeunes enfants. In-18, cartonné. 60 c
'Fillias. Géographie de l'Algérie. 1 vol. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
in-12, avec une carte, cartonné. 1 fr. 25 c.
Joanne (A.). Géographies des départe-
ments de la France, contenant la liste
- Géographiesacrée.In-18,cart. 1fr;25 o
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
complète des communes du département
et un dictionnaire alphabétique des loca- — Tableaux de géographie. 28 ta;
lités les plus remarquables. bleaux in-folio 3 if)
In-18,cart. 75 «
Chaque département, accompagné de vi- — Manuel de géographie.
gnettes intercalées dans le texte et d'une Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
§ 2. Cartes muralespar MM. Meissas et Michelot.
haque carte est accompagnée d'un questionnaire qui est donné gratuitement aux acquéreurs
de lacarteàlaquelle ilse
réfère. Chaque questionnaire sevendenoutre séparément30 c.
GRANDES CARTES MURAXESMUETTES par départements,indiquant le relief du
OUÉCRITES. terrain, tirée en couleurs par la chro-
tes cartes en 16 feuilles ont 1 mètre 80 centi- molithographie sur 12 feuilles jésus

-
mètres de hauteur sur 2 mètres 30 ctllll. de mesurant 1 mètre 95 de hauteur sur 2
largeur. Celles en 20 feuilles ont 1 mètre 80 mètres de largeur. 15 fr.
cent-de hauteur sur? mètres 80 cent.de largeur. La même carte, muette. 15 fr.

- :
Le collage sur tope, avec gorge et rouleau et le
m vernissage se paient en sus 1° pour les cartes
en16feuilles, 12 fr. ; iO pour les cartes en
Le collage sur toile avec gorge et rouleau etle
vernissage se payent en sus, 12 fr.
S0feuilles,14fr.
Géographie ancienne. PETITES CARTES MURALES
ÉCRITES.
Empire romain écrit. 16 feuilles. 10 fr.
Italie et Grèce anciennes écrites. 16 Les petites cartes murales conviennent aux écoles
feuilles.. 10fr. dans lesquelles les grandes cartes ne peuvent
être placees à cause de leur dimension.
Afrique écrite.
Amériques 16 feuilles.10 fr.
Géographie moderne.
septentrionale
La France, l'Europe, l'Asie l'Afrique et la Pa-
lestinp. ont 1 mètre de hauteur suri mètre 30 c.
de largeur: laMappemonde a 1 mètre 10 centi-
et méridionale mètres de hauteursur 1 mètre 70 cent. de lar-
écrites. 20 feuilles. 12 fr.
LtÀmir. septentrionale, séparément, 12 Pics. 8 fi'.
1geur;
mètreY95 centimètres
Amérique delargeur.
a 1 mètre de hauteur sur
VÀmér. méridionale, séparément, 8 file., 6fr. Le collage sur toile, avec gorge et rouleau et le
Asieécrite. 16 feuilles. 10fr. vernissage se payent en sus: 1° pour la France,
Europe écrite. 16feuilles. 9fr. VEurope,\'AsieyVAfrique et la Palestine 5 fr.;
Europe muette, 16 feuilles. 7 fr. 50 c. 20 pour la Mappemonde et l'Amérique, 7 fr.
France écrite par départements, Belgique Afrique, 4 feuilles jésus. 5 fr.
et Suisse; nouvelle édition, où l'on a et
Amériques septentrionale méridionale,
- ajouté ladivisiondelaFrance en bassins 6 feuilles jésus. 6 fr.
etla division en gouvernements avant Asie, 4 feuilles jésus. 5 fr.
1789.16feuilles. 9fr. France, en 89 départements, Belgique
Mappemonde écrite. 20 feuilles. 12 fr. et Suisse, 4 feuilles jésus. 4 fr. 50 c.
Mappemondemuette. 20 feuilles. 10 fr. Europe, 4 feuilles jésus. 4 fr.50 c.
NOUVELLE CARTEMURALE. Mappemonde, 8 feuill. grand raisin. 6 fr.
Nouvelle carte murale écrite de laFrance Palestine, 4 feuilles jésus » a

§ 3. Grandes cartes murales muettes ou écrites par Ehrard.


Ces cartes sontimprimées en couleurs, sur 4 oro-h)'drograpbique,publiée sous les aus-
feuilles grand-monde, et ont 1 mètre 60 cent, pices. du ministère de l'instruction publi-
de hauteur sur 1 mètre 78 de largeur. Elles que, par la commission de la topogra-
ïndiquent par des teintes de nuances variées graphiedesGaules, -20 fr.
la configuration du sol et rendent facile l'étude Europe,souspresse, 20 fr.
de la géographie physique.
Le collage sur toile avec gorge et rouleau et le
Francemuette ou écrite, d'après la carte vernissage, se payent en sus 12 francs.
- --
§4. Petite carte murale muette ou écrite par Ehrard.
France muette ou écrite,réduction de la Enfeuille, 7.fr.
précédente, imprimée en couleurs ayant Le collage sur toile avec gorge ét rouleau et
82 cent, de haut, sur 90 de large. le vernissage se payent en sus 4 francs.

90 Histoire.
Daniel (Mgr), ancien évêque de Coutances. nos jours par M. Ch. Marie, professeur
Abrégé. chronologique de l'histoire uni- au lycée de Caen. 1 fort vol. in-12, car-
verselle.Nouvelle édition publiée sous la tonné. 3fr.50c.
direction de l'auteur, et continuée jusqu'à Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
autorisée par M. le ministre de l'instruction Petite histoire modernei Grand in-181
publique. —
36pages,broché,15c.;cart.20j
Duooudray. Première, leçon* d'histoire
Les rois de France et la chronologie 4
de France, à l'usagedes écoles primaire.. —
principaux événements de leur règJ
Ouvrage rédigé conformément aux pro- Grandin-18de36pages,br.15c.,cart.fOj
grammes de la ville de l'avis et du minis-
-Petite mythologie. Grand in-18 30-j de
tère de l'instruction publique (premier
degré). 1 vol. in-18, avec vignettes, car-
tonné.
;
pages, broché,25c. cartonné.
Meissaset Michelot. Tableaux d'histoû
60 c.
Ouvrage adopté pour les écoles communales de de France. 36 tableaux in-folio. 3fr.50 j
- la ville de Paris.
Nouvelles leçons d'histoire de France
(2e degré). 1 vol. in-18 avec vignettes. 1 fr.
-Saint-Ouen
d'histoire
Manuel
In-18.751
de France.
(Mme L. de). Histoire à
Duruy (Y.). Petit cours d'histoire uni- France, depuis l'établissement des Frai
verselle,format in-18,cartonné :.' dans les Gaules jusqu'à toe jours, avi
Petite histoire sainte. u c.
80 les portraits des rois et une carte de
à
France l'époqueactuelle.In-18,cart.
80!
Vie de N. S. Jésus-Christ. 60 o.
Petitehistoireancienne. 1fr. Autorisé par le Conseil de l'Iastr. publîqua.
Petite histoire grecque. 1 fr.
Simon, adjoint d'école normale primairj
Petite histoire romaine, 1 fr.
Petite histoire du moyen dge. 1 fr.
Histoire sainte abrégée (Ancien et Nol
Petitehistoiredestempsmodernes.1 fr. veau Testament), présentant,ladans ul
suite de récits emprtintés à Bible,
Petite histoire de France, depuislestemps
les plus reculés, jusqu'ànos jours. 1 fI'. résumé complet de l'histoire sainte. Of
Petitehistoiregénérale. 1fr. vrage rédigé conformément àl'instructif
ministérielle
du 18 novembre 1871, rei
l'Ancien et le NouveauTestament ;8e
Ferté. Petite histoiresainte, comprenant
édi-
vignettes,cart. 70c.
par M., l'abbé Manuel, missionnaire apa
tolique, et accompagné d'une carte. 1 Ta
tion. 1 vol.in-12
Ouvrage
approuvéavec
par NN.SS.lesévêques de in-12,cart. 1fr.85I
Rodez, de Ceauvais et de Versailles. Wallon, membre de l'Institut._Ahrégi c
Geruzez. Petit cours de mythologie. Nou- l'Histoire sainte (Ancien et Nouveau Tes
velle édition. In-12, cart. 90 c. tament).1vol.in-18,cart. 7S i

-
Autorisé par le Conseil de l'lnstr. publique. Ouvrage approuvé par Mgr l'archevêque de P
Lesieur. Petite histoire sainte. Grand ris, recommandé par un grand nombre d'autr
in-18 de36pages, broché,16c.;cart. 20 c. prélats et adopté pour les écoles communal
- ;
Petite histoire ancienne. Grand in-18 de
-
de la ville de Patis.

- 36 pages, broché, 15c. cart.

;
20 c.
Petite histoire romaine. Grand in-18 de
36pages,broché,15o. cart. 20c.
Petite histoire sainte, extraite de la pri
cédente; avec questionnaire. i vol. im-fi
cart. -
501

10° Arithmétique, Poids et Mesures, Tenue


des livres.
Boutet de Monvel. Arithmétique à l'u- Courcelle-Seneuil. Traité élémentaire
sage des écoles primaires, suivie de
notions élémentaires sur le système métri-
que, et accompagnée de nombreux pro-
de comptabilité et de tenue des livres,
1vol.in-12,broché.
Degranges (Edmond). Éléments de 4
2
blèmes. In-18, cartonné. ']5 c. tenue des livres. In-12, cart. 90 q
Bovier-Lapièrre, professeur à l'Ecole Fauré, directeur d'école normale prti simpl
normale de Cluny, L'arithmétique sim-
plifiée. i vol.in-12, cart. 1 fr. 50 c.
maire. Nouvelle arithmétique
des écoles primaires, comprenant
théorie de l'arithmétique mise à la port
jôj:
Cadrès Marmet. Principes de tenue de
livres très-simplifiée, à partie simple et à
partie double, avec un vocabulaire des
;
des enfants 20 de nombreux exercices eu
calcul mental et écrit; 30 un grand noraî
termes les plus usités dans le commerce.
In-18, cartonné. 60 c.
Autorisépar le Conseil de l'Instr. publique.
questionnaires
leurs- procédés
;
bre de problèmes d'applications;
50
l'indication
à
d'enseignement.
conformément
40dej
des meil-
l'instmctioninH
Ouvras*
Cirodde (P. L.). Abrégé d'arithmétique. rédigé
111-18, cartonné. 75c. nistérielle du 18 novembre 1871.. 1
4utori;é par le Conseil de l'Instr. publique. in-12, cartonné.
,', -1 fr. 30 tu

4
(arrigues, vérificateur des poids et me- — Tableau despoids et mesuresdu système
sures. Le système métrique, avec figures métrique, contenant les mesures fonda-
dans le texte. 1 vol. in-18, cartonné. 15 o.

br..
mentales, les mesures dérivées et les ap-
amotte. Système légal des poids et me- plications,avec30ifguresenluminées
sures. In-18, 30 c. représentant le mètre, les poids, les mon-
Autorisé parle Conseil de l'Instr. publique. naies, les mesures de capacité, etc. 3
itt, ancien inspecteur général de l'instruc- feuilles ayant ensemble 1 mètre de hau-
teur sur 1mètre49 centimètres de lar-
tion primaire. Nouvelle arithmétique des
écoles primaires, divisée en deux parties
lo-Théorie et pratique du calcul: Nom-
: geur. 1fr.50c.
Le collage sur toile avec gorge et rouleau et le
bres entiers, Fractions, Système métrique, vernissage se payent en sus. 5fr.
Nombres complexes, Rapports,— 2o Ap- Tarnier, inspecteur primaire à Paris.

;
plications : Applications arithmétiques,
puissances et racines des nombres, Appli-
cations géométriques et contenant envi-
;
Nouvelle arithmétique théorique et pra-
tique 6e édition. 1 vol. in-12, cart. 2fr.
-
Applications de l'arithmétique aux opé-
ron 1200 exercices et problèmes. In-12, rationspratiques.RecueildelOOOquestions
cartonné. 1 fr. 50 c. modèles pour l'enseignementélémentaire ;
Ouvrage adoptépour les écoles communales de 6e édition. 1 vol. in-12, cart. 2 fr.
la ville de Par i s,
— Réponses et solutions raisonnées des
-
Solutions raisonnées des exercices com-
pris dans le précédent ouvrage. 3e édit.
exercices de calcul et problèmes c'ontenus 1vol.in-12,cart-. 2fr.50c.
dans la Nouvelle Arithmétique des écoles
primaires. In-12, broché. Prix. 1 fr. 50 c. -
Petite arithmétique des écoles primaires,
7e édition. In-18, cartonné. 75 c.
— Premières notions d'arithmétique et de Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
calcul mental. In-18, cartonné. 75 c. autoriséeadopté le
par ministre del'instruclionpuhli-
Saigey. Problèmes d'arithmétique et que et pour les écoles communale? Ile
laville deParis.
exercices de calcul du premier degré, Carte murale système métrique.Mesures.
servant de complément à tous les traités —
légales,effectives et de grandeur naturelle.
d'arithmétique. In-18, contenant plus de 6 feuilles colombier coloriées avant en-
-1300 problèmes. Broché. 75 c. semble 1 metre 60 cent de hauteur sur 2
Autorisé par le Conseil de llnstr. publique. mètres 15 dp largeur. En feuilles. 10 fr.-
— Solutions raisonnées des problèmes d'a-
rithmétique du premier degré. In-18, Le collage sur toile avec gorge et rouleau et le
vernissage se payent en sas. 12 fr.
broché. 1 fr. 50 c. --Petit manuel raisonné du système légal
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
- Problèmes d'arithmétique et exercices
de calcul du second degré, avec leurs so-
des poids et mesures, complémentde toutes
les arithmétiques et de toutes les cartes mu-
rales-da système métrique. 1 v.in-12, » »
lutions raisonnées. In-t8, br. Prix. 50 c.
Les poids et mesures du système métri- Tarnier et Bos. Problèmes d'arithmé-
— tique à l'usage des commençants (Enon-
que dans leur simplicité primitive et sans cés).1vol. in-12,cartonné. 2fr.
comparaison avec les anciennes mesures. Solutions
;
Grand in-18, broché, 15 c. cari. 20c.
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
raisonnées desdits problèmell.
1vol.in-12,cart. 3fr.

11° Géométrie, Arpentage, Topographie,


Dessin linéaire.
Bouillon.Principes de. dessin linéaire; oontenant 206 figures intercalées dans le
6e édition. 24 planches in-4, avec un texte texte et un album de 4i modèles litho-
explicatif. Broché. 2 fr. graphiés applicables au crayonnage, aux
notions pratiques de perspective, au dessin
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
Briot et Vacquant. Arpentage, levé dés usuel etàla 1
figure.
1atlasin-4brochés.
vol. grand in-8et
8fr.
'plans, -nivellement, à l'usage des institu-
teurs, des élèves des écoles normales et su- Lamotte. Tràité élémentaire darpentage.
périeures, etc. 4e édit. i vol. in-12 avec In-12,avec planches,broché.2fr..25c.
•' planches, broché. 3 fr. Autorisé par le Conseil de l'instr. publique.
Ouvrage dont l'introduction danmes écoles est — Cours méthodique de dessin linéaire et
autorisée par le ministre de l'ingir. publique. de géométrie usuelle, applicable à toutes
Henriet (d ). Cours rationnel de dessin, à les méthodes d'enseignement.
l'usage des écoles élémentaires. Ouvrage Autorisé parleConseildel'Instr.publique.
ire :
partie Cours élémentaire, composé
d'un atlas de 19 planches, grand in-4, et
avec un atlas de 15 planches,grand
in-4. 5fr.
d'unvol.in-8detexte.
: 4fr.
2e partie Cours supérieur, composé d'un
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
Sonnet.Premiers éléments de géométrie,
contenant les principales applications à

-
atlas de 15 planches, gr. in-4, et d'un
vol.in-8detexte.Br. 4'fr.
Le dessin linéaire des demoiselles, con-
tenant les applications à l'ornement et à
»
;
l'architecture,- au levé desvolumes
pentage,etc. 9e édition. 2
texte et planches.
plans, à l'ar-
in-12,
2 fr. 50 c.
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
la composition, à la broderie, au dessin
deschoies, aux fleurs et au paysage. In-8, — Cours'élémentaire de topographie. 1 vol.
ip-12 avec 69 figures, cart. 2 fr.

12° Agriculture, Histoire naturelle, Physique,


Chimie.
Barrau-Heuzé.Simples notions sur fa-
griculture, les animaux domestiques, l'é-
conomie agricole et la culture des jardins.
Nouvelle édition refondue conformément
laFrance.
Région du sud : Pyrénées-Orientales,
Aude, Hérault, Gard, Ardèche, Drôme,
au programme pour l'enseignement agri-
cole dans les écoles', par M. G. Heuzé,
culture à l'inspection générale de l'agri-
adjoint
1 volume in-12 avec 78
ronne,
:
Vaucluse, Basses-Alpes, Bouches-du-
Rhône, Var, Alpes-Maritimes,,1 vol;
Région du sud-ouest Ariége,Haute-Ga-
Hautes-Pyrénées, Basses-Pyré-
nées, Landes, Gers, Tarn, Lot, Lot-et-
vignettes et 1 carte de la France agri- Garonne, Dordogne, Charente, Cha-
cole, cartonné. 1 fr. 50 c. rente-Inférieure, Gironde, 1 voL

br. ,
Boutet de Monvel. Notions de physi-
que. 8e édition. 1 vol. in-12 avec des
Région de l'ouest.. Vendée, Loire-Infé-
rieure, Cotes-du-Nord, Ille-et-Vilaine,
- figures dans le texte,
Notions de chimie.10eédition. 1 vol.
2
3 fr. 50 c.

in-12 avec figures dans le texte. fr. 50 c.


Mayenne, Morbihan, Finistère, Maine-
et-Loire, Deux-Sèvres, Vienne, 1 vol.
Chaque région forme un volume in-12,
Ces deux ouvruges, dontl'introduction dans les cartonné, avec de nombreuses ligures
écoles est autorisée par le ministre de l'Instruc- intercalées dans le texte et une cartede
tion publique, comprennent les matières pour la France agricole et'se vend 1 fr. 25 c.
renseignemenfdans les écoles normales pri-
maires. Menault : Le berger, 1 vol. in-32, avec
Cortambert. Les trois règnes de la na- vignettes, br.
ture, simples lectures d'histoire naturelle'.
1 v. in-12, avec 213 vignettes,c.l fr. 50 c.
-- Le vacher et le bouvier. 1. vol. ia-32,
avec vignettes, br.
50 c.

50 c.
Delafosse, membre de l'Institut. Notions Neveu-Derotrie. Veillées villageoises,
élémentaires d'histoire naturelle.3 vol.in- ou entretiens sur l'agriculture moderne,
18, avec figures dans le texte,cart. 3 fr 75. à l'usage des écoles primaires rurales.
Autorisé ar le Conseil de l'instr. publique. Nouvelle édition comprenant toutes les
On vend séoarément: matières indiquées par le programme
Lazoologie. 1fr.25c. d'enseignement pour les écoles normales
La botanique. 1 fr. 25 c. primaires. In-12, cart. 1 fr. 25 o.
La minéralogie. 1 fr. 25 c. Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
Heuzé, adjoint a l'inspection générale de Périer (Mlle). Simples entretiens sur la
1
l'agriculture. Carte murale de la France physique et la cosmographie. 1 vol. in-12,
agricole, imprimée en chromolithogra- avec gravures, cart. 1 fr. 25 o.
phie sur quatre feuilles colombier, ayant Rendu (Victor), inspecteur général de l'a-
ensemble 1 mèt. 10 c. de hauteur sur griculture.Principes d'agriculture desti-
1 mèt. 45 delargeur. 6 fr. nés à l'enseignement agricole; 2e édition.
Le collage sur toile, avec gorge et rouleau etle 2vol.in-12, br. 2fr.50c.
-La, Franceagricole,
*
vernissage, se payent en sus.
notions générales
7 fr. On vend séparément :
Culture du sol, avec des vignettes dans
sur le sol, le climat, les engrais, les in-
struments, les cultures, les plantes, les
le texte, 1 vol.
Culture des plantes. 1 vol.
1 fr. 25 c.
1 fr. 25 c.
assolements, les animaux, les agricul-
Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
teurs célèbres,les concours et les fermes-
, écoles des différentes régions agricoles de - autorisée parle minisire de l'Instr. publique.
Notions élémentaires d'agriculture, à
l'usage des écolesprimaires, 1 vol. grand
in-18avecÉgures, cart. 75c.
- La basse-cour.
gnettes,br.
1 vol. in 32, avec vi-
50c.
culture.
Ouvrage couronné par la Société centrale d'agri-
-Petittraité-de culture maraîchère, -trie,
-Les abeilles, leurs mœurs, leur indu5
in-32, avecvignettes, br.
1 vol.
50 c. gnettes, br..
leur culture, 1 vol. ÏP--32 avec vi-
50 c.
13° Musique.
Clément (Félix). Le paroissien romain,
avec les plains-chants en notation mo-
derne et dans un diapason moyen. i vol.
qui se vendent séparément
1
Chaquepartie, vol.in-8,broché,
:
des écoles. Ouvrage divisé en trois parties

ifr.
in'-18,br. 2fr.50c. Il existe deux éditions de la première partie,
— Méthode complète de plain-chant, d'a- l'une transcrite en clef de fa pour les voix
près les règles du chant grégorien, à l'u- graves, l'autre en clefde sol pour lès voix aiguës.
Avoir soin de désigner dans les demandes l'édi-
sage des séminaires, des chantres, des tion spéciale que l'on désire recevoir.
écoles normales primaires et des maîtri-
ses. 1 vol. in-12, br.
Relié en basane.
2 fr. 50 c.
3 fr. 50 c.
- Lessolfègesclassiques. Recueil de leçons
de grands maîtres italiens et français,
disposé à deux parties, voix égales, à l'u-
-Tablea!flC deplain-chant,avecl'indication sage des orphéons et des écoles. Cet ou-
des procédés à suivre dans l'enseignement vrage, complément de la méthode du
simultané. 16 tableaux.
Manuel des tableaux de plain-chant.
In-12, broché.
4 fr.

75 c.
qui se vendent séparément
Chaque
:
même auteur, est divisé en deux parties
partie.1vol.in-8,br. -1fr.
Méthode d'orgue, d'harmonie et d'ac- Roques (Léon). L'accompagnement du
compagnement,comprenanttoutes lés con- plain-chant, mis à la portée de tout le
naissances nécessaires pour devenir un or- monde. 1 vol. in-12, broché. 60 c.
ganiste habile. 1 vol. in-4, br. 12 fr. Savard (Augustin), professeur au Conser-
ôuicherat (L.). Traité élémentairedemu- vatoire national de musique de Paris.
sique, contenant 180 exemples imprimés Principes de la musique et méthode de
aans le texte. In-12 broché _1 fr. 50 c. transposition.1vol.in-8, br.. 4fr.
Autorisépar lè ministre de l'Instr. publique.
Papin, professeur et maître de chapelle au etadopté
Ouvra le
par Conservatoire
g e approuvé demusique.
par l'Académie des beaux-arts
.lycée Saint-Louis. Méthode pratique de
musique vocale, à l'usage des orphéons et - Premières notions de musique, extraites
de l'ouvrage précédent. In-12, br. 50 c.
140 Notions de droit, Tenue des Actes
de l'état civil.
Delacourtie,
br.
avocat ,
docteur en droit.
Eléments de législation usuelle. 1 vol.
2fr.
daction des actes de l'état civil et des
procès-verbaux, aertificats, déclarations
in-1-2. et actes divers, à l'usage des secrétaires
— Eléments de législation commerciale de mairie', des instituteurs; 4e édition.

etindustrielle. 1 vol. in-12, br. 3 fr. Grandin-18, br. 1fr.50c.
et
Grün, Guide formylaire pour ré- -là Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.

15° Gymnastique, Hygiène.


,
Vergnes ex-capitaine instructeur de
gymnastique. Manuel de gymnastique,
Riant (Dr), médecin de l'École normale du
département de la Seine.Hygiène scolaire,
influence de l'école sur lasanté des enfants.
à l'usage des écoles primaires, des écoles
normales primaires, des lycées et des col- 1 vol. in-12 avec 42 figures, br. 3 fr.
lèges;4e édit. i joli vol.in-12avec 170 fige
d'appareils
-dans"le texte et 4 planches Soubeiran (Dr).Hygiène élémentaire
gymnastiques, cartonné. 2 fr. 25. répondant aux programmes des écoles
Ouvrage publié conformément aux programmes normales et des lycées. 1 volume in-12,
officiels annexés au décret du 3 février 1869. broché. 1 fr.50 c.

Voir, pour le Matériel des écoles, le Catalogue spécial.


ENSEIGNEMENT SPÉCIAL

Ouvrages destinés aux écoles et aux cours préparatoires


pour les professions agricoles, industrielles et commer-
ciales.
LANGUE FRANÇAISE. — Géographie des cinq parties du monde
Barrau. Méthode de composition et de (1feannée), 1 vol. in-12, cart..1 fr. S0 a.
style, ou principes
d'un de l'art d'écrire én — Atlas correspondant. In»8t 0 fr.
français, suivis choix de modèles en
prose et en vers. Ih-12, cart. 2 fr. 75 c. Géographie agricole, industrielle et com-
—merciale
Demogéot, agrégé de la Faculté des lettres de la France et de ses Colonies
de Paris. Textes classiques de là; littéra- (Se année), 1 vol. in-12, Cart. ! fr.
ture française extraits des grands écri- — Atlas correspondant. Grand in-8. 4 fr.
vains français, avec notices biographiques,
bibliographiques, appréciations littéraires par-
— Géographie commerciale des cinqin-12,
et notes explicatives (2e année). 2 vol. ties du monde (3e année), i vol.
in-12, cart: 4fr. 50 c. cart. 3 fr.
Tome 1.Alollen âge, renaissance, XVIIe — Atlas correspondant. Grand
in-8.
siècle. 3 fr.
Duooudray et Feillet. Simples récits
Tome II. XVIIIe et xixe siècles. 1 fr. 50
Lelion-Damiens, économe du collège
Rollin. Lectures ou dictées (année prépa-
ratoire et ire année), 2 vol. in-12, cart.
vol. in-12,
1 cart.
d'histoire deFrance(année préparatoire).

— Simples récits d'histoire


2 fr.
ancienne,
'Tome I, à l'usage des contrées agri- grecque, romaine et du moyen âge (1"
année). 1 fort vol. in-12, cart. 1 fr. 50 c.
coles. 1fr.50 e.
Tome II, à l'usage des contrées com- Ducoudray (G.), agrégé d'histoire. His-
merciales. i fr. 50 c. toire de la France^ depuis l'origine jus-
Pellissfer, professeur au collége Chaptal qu'à la révolution française, et grands
et à Sainte-Barbe. Premiers principes de faits de l'histoiremoderne,de 1453 à 1781
(2e année), 1 vol. in-12 cart. 2 fr. 50 c.
style et de composition (2e année), 1 vol.
in-12, cart. 1 fr. 50 c.
Histoire de France et histoire générale

— Sujets et modèles de composition fran- depuis 1789 jusqu'à nosjours (3* année),
çaise destinés à servir d'application aux 1vol. in-12, cart. 1 fr. 50 o.
principes de style. i vol.in-12, cart.lf.bO.
— Morceaux choisis des classiques fran-
Joanne, Géographies des département*
çais, en prose et en vers, adaptés au pré- de la France. Voir Enseignement pri-
i
cédent ouvrage, vol. in-12, cart. i fr. maire, page 14.
- Principes de rhétorique française
(3eannée) 1vol.in-12,cart. 2 50e. fr. Sardou, ancien professeur à l'Ecole de
Morceaux choisis des classiques français, Commerce et des arts industriels^ Abrégé
en prose et en vers, adaptés au précédent de géographie commercialeêtindustrielle,
ouvrage. 1 vol. in-12, cart. 2 fr. indiquant pour chaque État : sa situation
— Sujets etmodèles de composition fran-
maritime; les principaux ports de mer;
çaise, destinés à servir d'application aux
principesderhétorique. 1vol.in-12, car- ; ;
les places de commerce et centres de
;
grande fabrication le çlimat les produc-
tions naturelles les canaux et chemins de
tonné.
Sommer. Grammaire de Tenseignement
2 fr. 50 c.

spécial, avec de nombreux exercices.


:
et pour la France en particulier
richesses agricoles,
:
fer; les revenus, la dette publique, etc.;
minérales et indus-
&es
3e édition. In-12, oart. 1fr.50 c. trielles; le mouvement général de son
commerce avec l'étranger, la nature et la
HISTOine ET BÉOORAPHÎHt valeur des importations et exportations,la
Cortambert. Géographie de
(cartonné.
année préparatoire

) , 1
la France
vol. in - 12
,
90 c.
navigation, la grande pêche, etd.|avecun
tableau des monnaies,
tous les pays; 6e
édit.,
poids et Mesures de
in-12, br. 4 fr..
j
— Atlas eorreepondaat. Gi1.in-8. 2 fr. 50 o. Autorisé pal- le Conseil de l'Instr. publique. )
MORALE, LÉGISLATION, ÉCONOMIE
POLITIQUE, INDUSTRIE. ;
cipation — les actes de société ;
et les arbitrages;.—l,es comptes en parti-
—les
écritures des sociétés par actions, etc. ;
Delacourtie ayoeat, docteur en droit. 5e édition, 1 vol. in-8, br. 5 fr.
Élémentsdelégislationusuelle (3e année) Ouvrage dont l'introduction dans les écoles est
,
4eédition, i vol. in-12, cart. <l 2 fr. autorisée par le ministre de l'Instruction pu-
- Éléments de législation commerciale et
industrielle (4e année), 2e édition. 1 vol. -Solutions
blique.
des exercices contenus dans
Cours complet de tenue de livres et
-.
le
in-12, cartonné. 3 fr.
Figuier (L.). Les grandes inventions mo- d'opérations commerciales. In-8, bro-
ché. 2 fr. 50 C.
dernes dans les sciences, l'industrie et
les arts (4e année). 1 vol. in-i2 avec 138 Jeanne, directeur de l'école de commerce
figures dans le texte, cart. 1 fr. 50 c.
de Toulouse. Cours d'arithmétique com-
'Franck (Adolphe), membre de l'Institut. merciale (2e année), 1 vol. in-12, car-
Eléments de morale (3e et 4e années), tonné. 3 fr.

4e éditidn. 1 vol. in-12, cart. 2fr. Pichot, professeur aulycée Louis-le-Grand.


Eléments d'arithmétique (année prépara-
Levasseur, membre de l'Institut. Cours toire i et lre année), 1 vol. in-12, car-
économie rurale, industrielle et com- tonné.
1
merciale (4e année), volume in-12, car-
3fr.
2 fr. 50 c.
Sonnet.Problèmes et exercices darithmé-
tonné. tique et d'algèbre sur les principales
Poiré (P.). Simpleslectures sur lesprinci- questions usuelles relatives au commerce,
i palesindustries (4e année),1 vol.in-12,avec
63vignettes dans le texte, cart. 1 fr. 50
à la banque, aux fonds publics, aux éta-
blissements de prévoyance, à l'industrie,

*
aux sciences appliquées, etc. 2 vol. in-8,
ARITHMETIQUE ET APPLICATIONS, TENUE brochés. 5 fr.
On vend séparément!
DES LIVRES, CORRESPONDANCE COMMER-
CIALE.
Bovier-Lapierre, professeur de mathé-
:
ire partie: Enoncés. 1 vol.
lume.
2e partie
2
Solutions raisonnées. 1 vo-
3 fr.
fr.

matiques à l'école normale de Cluny.


Arithmétique (année préparatoire et ire GÉOMÉTRIE, ARPENTAGE
ET TOPOGRAPHIE.
: année). 1 vol. in-12, cart. 2 fr. 50 c.
- .Traité d'arithmétique commerciale
(2e année), 1 vol. in-t2, cart. 1 fr. 50 c.
Bezodis, professeur au lycée Henri IV.
Ndtions sur les courbes usuelles (4e an-
Goufcelle-Seneuil. Cours de comptabi- née). 1 vol. in-12, cart. 1 fr. 50 c.

:
lité (ire, 2e, 3e et 4e années). 4 vol. in-12,
cartonnés chaque vol. se vend séparé-
ment. fr. 50 e
1
Briot et Vacquant. Arpentage, levé des
plans, nivellement ; 4e édition, 1 vol. in-
12, avec figures intercalées dans le texte
et des planches, broché. 3 fr.
Depuis (J.), deproviseur du lycée de Bour-
Ouvragedontl'introduction dans les écoles est au-
• ges. Tables logarithmes à cinq déci-
males, d'après J. de Lalande. Edition torisée par le ministre de l'Instruction publique.
stéréotype disposée à double entrée et Saint-Loup, Besançon.
professeur à la Faculté des
contenant les logarithmes de 1 à 10 000, sciences de Géométrie plane
les logarithmes des sinus et des tangentes (année préparatoire), 4e édition. 1 vol.
des ares, calculés de minute en minute
dans la supposition de R =
1, et un très-
-in-12, cartonné.
Géométrieplane (lre année). 2e édition,
1 fr.

grand nombre de tables usuelles. vol.


gr.in-18, broché. 2fr.
1 -1 vol. in-12 cart.
Géométriedans l'espace (8e année), 2e
2 fr..
édit.
1 vol. in-12, cart. 1 fr. 50 c.
Cartonné en percaline gaufrée. fr. 50 c.
Il Sonnet, Géométrie théorique et pratique,
.Goujon et Sardou. Cours complet de contenant de nombreuses applications au
tenue de livres et d'opérations commer- dessin linéaire, à l'architecture, à l'ar-
ciales, comprenant : —l'analyse des opé- pentage, au levé d'es plans àla perspective,
;
rations. du commerçant et les premières
;-
écritures qui servent à les constater — la
théorie des comptes courants les
aux ombres, etc., et les premiers éléments
de la géométrie descriptive ; 7e édition.
2 vol. in-8, texte et planches, brochés. 6 fr.
comptes d'intérêts partoutes les méthodes;
— la tenue ; la
des livres en partie simple et
en partie double — correspondance
les effets-ublies ou rente sur l'Etat; les
:-
Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
— Premiers éléments de géométrie, extraits
du précédent ouvrage i 10e édition, 2 vol.
in-12, texte et planches, br. 2 fr. 50 c.
matières d'or et d'argent —les changes Autorisé par le Conseil de l'Instr. publique.
— Cours élémentaire de
topographie. 1 vol. sous la direction du général Morin et pi
in-12 avec vignettes, cart. 2 fr. les soins de M. Tresca. 30 planches t
ALGÈBRE,TRIGONOMÉTRIE,GÉOMÉTRIE 49 centimètres sur-64 centimètre
Prix. 40 f
DESCRIPTIVE. Les 30 planches se divisent en quat
Bezodis, professeur au lycée Henri IV.
Notions élémentaires de trigonométrie
séries qui se vendent comme suit
lo Organes de transmissiondumouveme
:
rectiligne (4e année), 28 édition. 1 vol. 12 planches. Prix, 18 fr. 1
iu-12, cartonné. 1fr.50c. 20 Roues hydrauliques etautresrécepteur
Bovier-Lapierre, professeur de mathé- 6 planches. Prix, 10 fr.
matiques à l'Ecole normale de Cluny. 30 Machines hydrauliques. 7 planch
Traité élémentaire de trigonométrie rec- Prix, 12fr. planch
tiligne, rédigé sur un plan nouveau 40 Machines à vapeur. 5
(4e année). 1 vol. in-8 avec23 figures Prix, 10 fr. |
intercaléesdansletexte, br. 2fr.50c. Chaque planche se vend séparément 1 t'JIj
Kiaes. Cours élémentaire de géométrie Robinet. Cours complet de dessin dei
descriptive (3e et 4e années); 58 édition. machines, appliqué à la construction,
2 vol. in-12, texte et planches, cart. 5 fr. Voir ci-après page 23.
Sonnet. Principes d'Algèbre, mis en har-
monie avec les programmes officiels de PHYSIQUE, CHIMIE, AGRICULTURE, HISTOIHl
l'enseignement spécial par M. Jeanne.
(3e et4eannées), 1 vol.in-12,cart. 2 fr. 50 c. Dehéraln,
rdCANIQUE. et Tissandier :
NATURELLE, COSMOGRAPHIE,
professeur au collège Chaptal.
Eléments de chimie.
:

,
l'École 4 vol. in-12, avec des figures intercalées
Collignon, répétiteur à polytech- dans le texte, cartonnés
nique. Cours élémentaire de mécanique: Première année. 1 vol.
Troisième année (ire partie, cinémati- i fr. 50 c.
que).1vol.in-i2. 1fr.80c. Deuxième année. 1 vol. 2 fr. 50 c.

1vol.in-12.
,
Troisième année (2e partie statique).
2fr.20 c.
Troisièmeannée. 1vol..
Quatrième année. 1 vol.
3fr.
2 fr. 50 c.
Quatrième année (dynamique), 1 vol. Gervais, membre de l'Institut. Eléments
(sous presse). de zoologie, avec des figures intercalées
Dessins muraux pour l'enseignement de
la mécanique dans les lycées et colléges Année préparatoire :
dans le texte. 5 vol. in-12 cartonnés:
Notions prélimi-
d'enseignement spécial
du 27 octobre 1867)
imprimés
(arrêté ministériel
en couleur
naires, 1 vol.
Première année : 1 fr. 25 c.
Mammifères, 1 vo-
sur 4 feuilles colombier mesurant ensem-
ble 1 mètre 45 de longueur sur 1 mètre
lume.
: 3 fr. 50 c.
Deuxième année -Vertébrés, ovipares,
de hauteur.
Prixdechaquedessinmural. 6fr. :
animauxsans vertèbres. 1 v.2 fr. 50 c.
Troisième année Anatomie physiolo- et
Le

en
collage sur toile avec gorge et rouleau et le
vernissage se payent en sus.

; ;
Roue en dessous; roue de côté; roue
dessus turbine Fontaine
7 ft.

turbine l'agriculture,
:
gie des animaux. 1 vol.

à l'industrie
2 fr. 50 c.
Quatrième année -Zoologie appliquée à
et à thy-
Jonval;bélier hydraulique; locomobile; giène. 1 vol. (sous presse).
Gervais, Marchand et Raulin. No-
locomotive.
Morin (le général)- membre de l'Institut. tions élémentaires
(Académie des sciences). Aide-mémoire de
d'histoire naturelle
Zoologie, Botanique, Géologie. 5 volumes
:
mécaniquepratique; 6e édition. 1 vol. in- in-12 avec fig. dans le texte, cartonnés:
8,broché. 9fr. Année préparatoire. 1 vol. 3 fr.
— Notions géométriques sur les mouvements Première année. 1 vol. 3 fr.
et leurs transformations, ou éléments de Deuxième, troisième et quatrième an-
cinématique; 4e édition, t vol. in-8, bro- née. 3 vol. en préparation.
ché. 5fr. Gossin, proviseur du lycée de Toulon.
- Notions fondamentales de mécanique
et données d'expérience; Se édition. 1 vol.
Cours élémentaire de physique, avec
figures, 4 vol. in-12 cartonnés:
in-8 avec des figures dans le texte et des Première année. 1 vol. 3 fr.
planches, broché. 7 fr. 50 c. Deuxième année. 1vol. 3 fr.
et
Morin Tresca.Dessins coloriés pour Troisième année. 1 vol. 3 fr.
Venseignement de la mécanique publiés Quatrième année. 1 vo 3 fr.
j
MANUEL GÉNÉRAL
DE L'INSTRUCTION PRIMAIRJ
JOURNAL HEBDOMADAIRE

DES INSTITUTEURS ET DES INSTITUTRICES


RÉDACTBUR EN CHEF:
42eANNÉE
CHARLES DEFODON. j

Prix de l'abonnement : un an, 6 fr.


On nes'abonne quepour un an; l'année commenceaupremier janvier ;
,

j
mais les abonnements peuvent se prendre du 1er de chaque mois.

Le Manuel général paraît, chaque semaine, par numéro de i6 pages in-8, et se composi
de deux parties distinctes, l'une générale, l'autre scolaire. ;
LaPartie générale (huit pages) contient les actes officiels relatifs à l'instruction primaire"
; ;
une revue hebdomadaire des faits concernant l'enseignement des écoles en France et àyéi
tranger des articles sur les questions à l'ordre du jour relatives à l'administration de l'ini
struction primaire des articles de pédagogiepratique, notamment des sujets de composition
qui sont proposés aux instituteurs sous forme de concours volontaires et le compte rendf
anonyme d'un grandnombrede compositions (tousles mémoires sont renvoyés àleursauteurj

d'enseignement; ;
avec des annotations); des articles de variétés, surtout de variétés pédagogiques; un coud
;
suivi de langue allemande à l'usage des instituteurs des comptes rendus de livres et procédé!
une correspondance avec les abonnés sur les questions administratives qui
peuvent les intéresser les comptes rendus in extenso de celles des séances de l'Assemblé!
nationale qui ont rapport aux intérêts de l'instruction primaire, comptes rendus qui ne! a
trouvent guère, sous cette forme, que dans le Journal officiel; le texte officiel des lois ej
des actes les plusimportantsdugouvernement."
;
La Partie scolaire comprend des leçons familières de morale appliquée à nos devoirl
envers la patrie un cours complet de langue française sous forme de déuloppements
l'usage des maîtres; des dictées et exercices pour les trois cours d'une école primaire, avei
lj
explications et corrigés selon le besoin, des exercices gradués de calcul mental pour le courj

;
élémentaire et pour le cours moyen; des exercices et problèmes divers d'arithmétique £
l'usage de ces mêmes cours des sujets de composition française avec le corrigé; des
j
problèmes d'arithmétique, d'arpentage, de géométrie, s'adressant aux cours supérieurs ou
aux maîtres eux-mêmes (la plus grande partie de ces problèmes, ainsi que les exerciœsou
problèmes pour le cours élémentaire et le cours moyen, soui empruntés aux divers examens
et concours pour le brevet ou entre les écoles) ; des leçons de sciences physiques et natu
relies, d'histoire et de géographie à l'usage des maitres ; des leçons et des lectures pour les
;
écoles des sujets de compositions donnés dans les examens ou concours pour le ccrtifica
d'études, pour les écoles normales, pour le brevet de capacité d'instruction primaire, pou
le volontariat d'un an. J
Moyennant un supplément de 4 fr. par an, les abonnés peuvent recevoir vingt-quafrq
modèles de dessins gradués, formant un Cours rationnel de dessin à l'usage spécial des
écoles primaires; ces modèles sont tirés hors texte; le texte du cours de dessin, ave
vignettes à l'appui, est inséré dans la partie générale. Dans les années précédentes, le
principes généraux du dessin ont été développés; l'année courante comprend l'application
de ces principes au DESSIN LINÉAIRE, notamment à la topographie, ainsi qu'au DESSIN OR p
: 1
NEMENT. La première partie du Cours dedessin publié par le Manuel général a été réuriia
en volume sous le titre de Cours rationnel de dessin, par M. L. D'HENRIET. Prix texte-et
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