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Diagnostic Et Réhabilitation de La Station de Traitement Des Eaux Usées de La Ville de Khenchela
Diagnostic Et Réhabilitation de La Station de Traitement Des Eaux Usées de La Ville de Khenchela
Master en Hydraulique
DIAGNOSTIC
OSTIC ET REHABILITATION DE LA
STATION
TATION DE TRAITEMENT
TRA TEMENT DES EAUX
USEES DE LA VILLE DE KHENCHELA
Présenté par :
NOUADI Kamel.
MERROUCHE Rabah.
Devant le jury :
Président : Dr. MAROUF Nadir.
Examinateur : Mme. DJEDDOU Aouatef.
Promotion : 2012
2012-
12-2013
Remerciements
Nous remercions ALLAH le tout puissant, pour nous avoir donné la santé, le courage,
et la volonté d’étudier et pour nous avoir permis de réaliser ce travail dans les meilleures
conditions.
Nous aimerions exprimer notre gratitude pour la patience, le soutien et l’aide qu’a pu
nous apporter notre encadreur Mr : DJEDDOU Messaoud.
soutiens moraux et matériel dont ils ont fait preuve pour que je réussisse
accorder longue vie afin qu’ils puissent trouver en moi toute gratitude et
l’attention voulue.
DJALIL, ISHAK, THABET, ZAKARIA et tous mes amis sans exception qui
KAMEL
Dédicace
Je dédie ce travail :
A mes très chers parents qui ont toujours été là pour moi, et qui m'ont
Enfin je le dédie à tous mes amis que je n'ai pas cités et à tous ceux qui
me connaissent.
RABAH
:
، ا 4 ا5 6 ه*ا ا7و ر ا وط ا9 و ا6 - دة%:; < *ا+
. ا % ب%D ت ا# ط ا ? و7 5 @ A آ$ B
Cette étude est une contribution a la réhabilitation de la station de traitement des eaux
usées de la ville de Khenchela, et ainsi apporter quelque réponse aux problèmes d’exploitation
et gestion quotidienne de la station pour améliorer son rôle de protecteur d’environnement.
Nous avons effectué un calcul de redimensionnement basé sur des formules déjà existantes
pour réaliser une vérification du dimensionnement actuel de la station, ce calcul à révéler tout
les points de dysfonctionnement du procédé de traitement de la station. Une proposition basée
sur deux variantes est présentée pour améliorer le rendement de la station.
Abstract
This study is a contribution to the rehabilitation of the treatment plant wastewater the
city of Khenchela, the principal is to bring some answer to the problems of exploitation and
management to improve its role of daily protector environment. We made a calculation of
resizing based on the formulas already existing to realize a diagnosis of the current, this
calculation reveal some dysfunction point of the treatment process. A proposal based on two
variants is presented to improve the efficiency on the plant.
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
III.5.1 EPAISSISSEMENT......................................................................................................... 47
III.5.1.1 Dimensionnement de l’épaississeur ................................................................... 48
III.5.1.1.1 Calcul du volume de l’épaississeur ............................................................. 48
III.5.1.1.2 Calcul de la surface d’épaississeur .............................................................. 48
III.5.2 DESHYDRATATION SUR LITS DE SECHAGE ................................................................... 49
III.5.2.1 Calcul la surface de lits de séchage : ................................................................. 49
III.6. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES DU TRATEMENT TERTIAIRE ............. 50
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
LISTE DES TABLEAUX
Figure 1: Schéma principale d’une filière de traitement des eaux usées ................................. 13
Figure 2: Valeur a' et b' sont fonction de Cm .......................................................................... 35
Figure 3: Quantité annuel des boues traitées en T.MS par m2 de surface utile en
dimensionnement .................................................................................................................... 49
Figure 4 : Dégrilleur fin avec vis sans fin ................................................................................ 54
Figure 5 : Déssableur-déshuileur non opérationnel .................................................................. 55
Figure 6: La mousse dans le bassin d’aération ....................................................................... 56
Figure 7: Les flottants dans le clarificateur .............................................................................. 57
Figure 8 : Décanteur primaire avec pont de racleur à entrainement périphérique et central ... 64
Figure 9 : Schéma principale d’une station d’épuration avec décanteur primaire ................... 80
INTRODUCTION GENERALE
Le rôle d'une station d’épuration est diminué les matières organiques pour protéger
l’environnement de la pollution provenant de l'activité humaine sous la forme d'eaux usées de
différente origine, soit urbaine ou industrielle. Pour assurer le bon déroulement de cette
protection du milieu naturel, une bonne gestion doit être le cheval de fer dans ce combat
important pour préserver notre environnement et limiter l’impact sur le milieu récepteur, une
tache qui devra être allouer a des agents qualifiés.
La station de traitement des eaux usées de la ville de Khenchela a pour but de traiter
les eaux usées du chef lieu de la wilaya ainsi que sa banlieue proche. Elle a été mise en
service le 20 Octobre 2008 avec une capacité de 192000 Eq. hab, avec un débit d'effluents à
traiter en temps de pluie estimé à 23000 m3/jour.
Le développement du niveau de vie en Algérie est de plus en plus freiné par l'impact
négative de l'activité humaine sur l'environnement, les quantités énormes de pollution
produite, la croissante de la demande en eau, le vieillissement du réseau d'assainissement, les
travaux en répétition dans le tissu urbain de la ville de Khenchela, ainsi que le manque de
conscience des citoyens, présentent un ensemble de facteurs qui influence sur le
fonctionnement de la station on se manifestant en forme de problèmes qui rendant ainsi la
station vulnérable.
Notre travail de fin d'étude est constitué de cinq parties: La première partie est
consacré à la présentation de la ville de Khenchela, la deuxième partie est une a description
détaillé de la station d’épuration (l’emplacement, présentation des filières de traitement,
données de base), le dimensionnement des ouvrages de la station est l’objet de troisième
partie. La quatrième partie enroulée autour la comparaison entre l’état actuel et nominal,
l’étude des solutions pour réhabiliter la station c’est l’axe de dernière partie.
1
Chapitre I : Présentation de la région
d’étude
Chapitre I Présentation de la région d’étude
I.1. INTRODUCION
Avant d’entamer une étude technique, une description générale de la zone d’étude de
point de vue géologique, hydrologique, démographique, climatique et hydraulique est la
première étape qui donne un aperçu générale de la complexité de l’étude.
I.2.2 Relief
L’assiette du pole urbain (Khenchela-N’Sigha), situé dans la région des hautes plaines
souvent appelées hauts plateaux, présente une diversité d’ensemble. Au plan relief des
grandes unités géographiques s’individualisent :
Une zone de montagne qui se compose de deux unités :
La terminaison périclinale des Aurès qui couvre la partie centrale de la commune de
Khenchela, forme la plus grande part de l’élément montagneux et décompose en fait, en deux
sous unités :
2
Chapitre I Présentation de la région d’étude
Une première ligne de crête massive, située au Sud (Djebel Tiferkassa et Ras
Serdoun), culminant à (1500 m – 1700 m), selon une orientation SW-NE,
s’interrompt à l’Ouest de la ville de Khenchela. Le contact entre les sommets et les
reliefs situés en contrebas est effectue par l’intermédiaire de versants convexo-
concaves qui sont le siège de nombreux ravins.
I.3.1 Topographie
I.3.2 Géologie
La région de Khenchela se caractérise par des reliefs élevés qui s’étendent à l’Ouest et
qui sont représentés par des partis glacis polygéniques.
La chaine des montagnes des Aurès est formée principalement de calcaire
3
Chapitre I Présentation de la région d’étude
Quant aux eaux souterraines, elles sont constituées par les nappes du plio-quaternaire
(Beggaga et Baghai), du crétacé supérieur (N’Sigha) dont les capacités sont méconnues.
I.4.2 Température
Les contrastes de températures sont remarquables, les températures sont marquées par
de fortes variations diurnes et saisonnières :
Une moyenne de tous les minimal de l’ordre de -2,0 °C ;
Un minimum absolu observé de -4,8 °C ;
Un maximum absolu observé de +42°C.
Les maxima absolus observés pendant la saison estivale sont très élevés, ce qui
engendre une forte évaporation pendant cette saison [1].
4
Chapitre I Présentation de la région d’étude
Tableau 1 : Précipitations moyennes annuelle des précipitations et nombre de jours de pluie [1].
Conclusion :
5
Chapitre II : Description générale de
la station d’épuration
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
Le rôle essentiel d’un réseau d’assainissement est la collecte et l'évacuation des eaux
usées à fin d'éviter leur stagnation, et les risques des nuisances esthétique et sanitaires. La
ville de Khenchela est dotée depuis longtemps d'un réseau d'assainissement, aux cours des des
derniéres, le réseau principal a subi de l’amélioration et des extensions pour répondre aux
besoins de développement urbain de la ville [2].
La longueur actuelle du réseau est de 156,5 Km, dont 1600 ml réhabilités, le taux de
raccordement est de 80%.
Zone Sud-Est
Zone Nord-Ouest.
Collecteurs secondaires.
6
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
industrielle existante et comme cette partie présente un grand débit d'eau pluviale il y a
deux déversoirs d'orage [2].
7
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
8
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
Tableau 5: Le traitement retenu avec une qualité de rejet conforme aux normes algérienne [25]
9
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
10
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
11
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
12
Chapitre II Description générale de la station d’épuration
RELEVAGE
PRETRAITEMENT
TRAITEMENTS
BIOLOGIQUE
EPAISSISSEMENT
ELIMINATION DESHYDRATATION
13
Chapitre III : Dimensionnement des
filières d’une station d’épuration
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
III.1. INTRODUCTION
Une station d’épuration doit être dimensionnée de sorte à pouvoir recevoir et traiter les
effluents du bassin habité. En général, il est plus commode de réaliser une station en lots
fonctionnels successifs en fonction du développement concret des usages et des effluents
captés. En prenant en compte l’évolution constante de la situation urbaine et démographique,
en prend compte les normes de rejet décrit par la législation.
La charge hydraulique : soit la quantité totale des eaux à traitées en mètre cube émise par
jour. Pour les stations d’épuration industrielles.
La charge organique : c’est la quantité complexée de substance organique à traiter
présente dans un mètre cube d’effluent.
La charge en nutriment : c’est la quantité d’azote réduite et sur un second plan, celle de
phosphore présente dans les effluents à traiter.
Les études sur d’éventuels autres polluants pouvant être présents (par exemple les métaux
lourds ou les détersifs).
Les études sur les paramètres qui peuvent influencer la forme des polluants et leur
dégradation (par exemple le pH, l’oxygène dissout, la conductivité et la température).
14
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
à é
Vu = ………………………………..(1)
Avec :
On a deux pompes avec débit de 800 m3/h et puissance de 22 kW, deux pompes 1600
m3/h et puissance 37 kW, on prend f = 5.
Alors :
,
Vu = = 111,16 m3.
III.3.2 Dégrillage
Nous prévoyons un dégrillage grossier à nettoyage manuel qui s’effectue dans un
canal équipé d’une grille fine à nettoyage automatique, un autre caniveau servant de by-pass
et équipé d’une grille à nettoyage manuel, est placé en parallèle au précédant. Après calcul
des divers types des grilles.
Protéger la station contre les gros objets susceptibles de provoquer des bouchages dans
différentes unités de l’installation.
15
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Avec :
β : Coefficient de vide (β = ).
B= = 0,09
, $
= 9,05 m2
!" # , ! , % ,
S=
&
L=
'() *
……………………………..………..(3)
+ ,-. ,
L= = 1,74 m
/01 2 /01 °
L = 1,74 m
16
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
4 %, 6
S=L×l = = 5,23 m
5 ,6$
l=
7!8
l= n × e + (n+1) × E
9 8
n= …………….……………..(4)
l : Largeur de grille.
, $! ,
= 47 barreaux.
, ,
n=
:;
∆h = C ( )…….…………………..…………..(5)
;<
Avec :
=
C = a ( )4/3 sin (α )…….……………..…………..(6)
>
Avec :
17
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
a : Coefficient dépendant de la forme des barreaux (a= 2,42 pour une section rectangulaire [7]
, ?
∆h = 0,097 × = 0,0018 m (la valeur de ∆h admissible)
%,@
Le volume des déchets retenue par les grilles dans une station d’épuration d’eaux
résiduaires, est estimés par 2 à 5 dm3/hab/an pour un dégrillage grossier, et de 5 à 10
dm3/hab/an pour un dégrillage fin (automatique) [6].
A éBCDE.GHI J= KLMN
(m3/j) ……..………………………….(7)
NOP Q CRS
W=
Re : Le refus des grilles pour des eaux usées urbaines. On prend Re = 5 dm3/hab/an
% MT
= 2,63 m3/j = 2630,136 dm3/j
$
W=
Le refus de dégrillage sera évacué par vis sans fin vers une benne situé à coté de
l’ouvrage de dégrillage.
Avec :
18
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
β : Coefficient de vide (β = )
B= = 0,375
B = 0,375
, $
S= = = 3,96 m2
!" # ! ,$6 .
+ ,-.
L=
/01 2
+ ,-. ,
L= = 1,52 m
/01 2 /01 @ °
L = 1,52 m
19
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
4 $,%
S=L×l = = 2 .6 m
5 ,
l=
Avec :
. ! .
= 162 barreaux.
, ,
n=
V? X
On peut calculer comme suit : ∆h = C )4/3 sin (α)
W Y
avec : C = a (
Avec :
rectangulaire)
α : Angle d’inclinaison de la grille (60°)
20
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
?
∆h = 1,06× = 0,055 m (la valeur de ∆h admissible)
%,@
Le volume des déchets retenue par les grilles dans une station d’épuration d’eaux
résiduaires, est estimés par 2 à 5 dm3/hab/j pour un dégrillage grossier, et par 5 à 10
dm3/hab/an pour un dégrillage fin (automatique).
Z é[\]^._`a bc MT
(m3/j)
$ de\fg
W=
Re : Le refus des grilles pour des eaux usées urbaines. On prend Re = 10 dm3/hab/an
% MT
= 5,26 m3/j = 5260,27 dm3/j
$
W=
Le dégraissage à pour but l’élimination des graisses présentes dans les eaux usées, la
présence de ces graisses peut gêner l'efficacité du traitement biologique.
Hh
E
Sv = …………………………………………(8)
21
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Avec :
jk`l jk`l
= 0,411 i$ /s
^ $
Sv = , on a 3 déssableur-déshuileur et donc
,
Sv = 1,372 i
,$
Sv =
Pour évité la turbulence il faut minimiser le nombre de Reynold’s , pour cela on utilise
la condition suivant :
a
_
<5
b: Largeur de déssableur
h: Profondeur mouillé
a
b = 1,5 × h
_
On pout prendre = 1,5
o^
Sv = b ×h = 1,5 × m h =n
,
,$6
h=n
,
h = 0,96 m
jk`l jk`l
= 0,411 m$ /s
p $
Sh = , on a 3 déssableur-déshuileur et donc
,
= 25,7 m
,
Sh =
22
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
4s ,6
=
a ,
L= = 17,85 m
Le temps de séjour des eaux usées dans le déssableur est calculé par la formule
suivante :
V
,-.
ts =
V : Volume de déssableur
t + 5 , ,% 6,@
= = 60,03 sec
,
ts =
uvw
ts =1 minute
Z X_ %
$ de\fg $ de\fg
Ws = (l/j) Ws =
Pour la partie calme réservée au déshuilage, on prendra une largeur de 30% de celle du
déssableur, soit donc une section horizontal de [6] :
23
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Avec :
oz ’ 6,6
| 6,@
b’= = b = 0,44 m
Z X_ MT % MT
W (m3/j) = = = 5,26 m3/j
$ de\fg $ de\fg
On aura : Qair = q × v
V : Volume de déssableur
24
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Nombre de déssableur u 03
Largeur m 1,44
Section de dessablage m2 18
Profondeur m 0,96
25
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Après le dessablage 80% MM est éliminée, alors que la quantité de DBO5 et de MVS
reste inchangée à la sortie.
La qualité des eaux usées après dessablage est donnée dans le tableau représentant le
bilan matières.
Le traitement secondaire a pour rôle principal est diminution des composés solubles
d’origine organique. Parallèlement, la floculation de la biomasse permet de piéger les
matières en suspension restantes à l’issue du traitement primaire.
26
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
|ƒ
ts = ( - 1) ×
|„ ˆ ‰`
@
ts = ( - 1) ×
$ $.
ts = 1,12 h Le temps de séjours est plus court
Vm = Qm× ts.............................................................(10)
$
Vm = 1,12 × Vm = 1074 m3
$
Qd = = 1438 m3/h
27
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Vd = Qd × ts
Vd = 1610 m3
Le dimensionnement sera fait sur la base d’un débit diurne Puisque la forte pollution
arrive à la station en 16 heures.
En général, la hauteur des bassins d’aération varie entre 2,5 et 4 m. On choisi une
hauteur de 4 m.
V‹
= 403 m2
_
St = St =
$
Su = = 51 m2
@
4
S =2× l 2 l =n
$
lt = n = 14,2 m
28
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Avec :
X = Xa × Vd
L0: Charge polluante en DBO5 à l’entre du bassin d’aération
X : Quantité de biomasse contenue dans le bassin
Xa : Concentration de MVS (Kg/m3)
Vd : Volume du bassin par débit diurne (m3)
$
= 0,57 Kg
$,6
Cm = DBO5 /Kg MVS.j
ŽL
:’
Cv = …………………..…………………….(12)
$
Cv = = 2,11 Kg DBO5 /m 3 .j
29
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Cm
Rendement
(Kg Temps de
Type de boue CBA (g/l) d’épuration
DBO5/Kg passage (h)
(%)
MVS.j)
|ƒ |ƒ
= ts = ( - 1 )×
|„ ˆ ‰` Œg |„ ˆ ‰`
@
ts = ( - 1) ×
$ , ,6
ts = 1,87 h
30
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Vm = Qm× ts
$
Vm = 1,87 × Vm =1793 m3
j“
Qd =
$
Qd = = 1438 m3/h
Vd = Qd × ts
Le dimensionnement sera fait sur la base d’un débit diurne. On supposant que la forte
pollution arrive à la station en 16 heures.
En général, la hauteur des bassins d’aération varie entre 2,5 et 4 m. On choisi une
hauteur de 4 m.
”
+
St =
%
St = = 673 m2
31
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
6@@
Su = = 85 m2
@
4•
St = L × l St = 2× l 2 lt = n
6$
lt = n = 18,5 m.
|ƒ –W/d
‰ –W —Vo
Cm =
X = Xa × Vd
Avec :
L0: Charge polluante en DBO5 à l’entre du bassin d’aération
X : Quantité de biomasse contenue dans le bassin
Xa : Concentration de MVS (Kg/m3)
32
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
$
= 0,72 Kg
,6 %
Cm = DBO5 /Kg MVS.j
5ƒ
Cv =
”
$
Cv = = 1,27 Kg DBO5 /m 3 .j
%
˜L !Ž
R% = × 100…………………………………(13)
˜L
Avec :
|ƒ !|„ @!$
R = = = 79,72 %
| @
C’est un rendement d’élimination très satisfaisant avec procédé de type forte charge.
33
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Avec :
b’ : Quantité d’O2 nécessaire à la respiration endogène de 1Kg de boues par jour (j-1).
Le= Lo-Lf
Avec :
Alors :
34
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
H™ Ž= I™ †
KO ;
Qp(O2) = + ………….……………………(15)
, 6 , $ 6 @
Qp(O2) = + = 110,32 Kg O2/h.
š›;
Qr(O2) =
:’
…………………….……………………(16)
% %,
= 0,74 Kg O2/j.m 3
%
Qp(O2) =
35
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Avec :
œSM œh Ÿ
K= α × β × γ ×
œKL ŸH
………….........…………(18)
Avec :
β : Coefficient qui dépend de la salinité des eaux mais aussi, dans une plus large mesure, des
différentes impuretés contenues dans ces eaux
Cx : Concentration minimale à maintenir dans le bassin, elle est comprise entre 1,5 et 2 mg/l,
On prend : Cx = 1,75 mg/l [10]
36
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Tableau 15 : Valeurs de α et β pour les différents types de traitement par boues activées [21]
Type de traitement α β
Faible charge
0,95 0,97
0 1 0
%, @ – ,6
K= 0,95 × 0,95 × 1,27× × 0,882
,
K= 0,554 mg/l/h
£¤¥¦ !£§
λ=
£¨ƒ
Avec :
2
Cstp = Cs ×
¡
λ = 0,412
37
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
£©c
0,8 × 0,412 × 1,27 = 0,418
£©
Et donc :
Type d’aération
£ªX
£ª
CGT = = 0,418
•;
«
En = ………..……..…………………..(19)
Avec :
¬ : Taux de transfert d’oxygène pour des aérateurs de surface compris entre 1,94 et 2,3 Kg
O2/j/kWh, on considéré ¬ 2 Kg O2/j/kWh [12]
q (O2) : Besoin en oxygène Kg O2/j
% %,
En = = 884,52 kWh
@@ ,
Pr = = 36,855 kW
L’installation d’un moteur dont le rendement est de 80% permet d’évaluer la puissance
motrice
38
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
-®
= 29,484 kW
,@
Pm =
-u ¯ % @
= 10,96 W/m3
V° %
Eb= =
š± ›;
Mair =
²
………..……..…………………..(20)
® ³?
´
Qr(O2) =
Avec :
,$
,6
Qr(O2) = = 157,6 KgO2/h. Qr(O2) =157,6 KgO2/h.
157,6
Alors : Mair = 0,15 = 1055,66 Kg d’air/h.
Sachant que la masse volumique de l’air est égale à 1,29 Kg/m3, le débit d’air utilisé
sera :
HSS= ’¸HDR
HSS= E 7C D‡RDBC= ’¸HDR
Qair = ……………...……....(21)
,
Qair = = 818,34 m 3 /h.
, %
39
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Désignation Valeur
Nombre du bassin 8
40
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
La production des boues en excès est donc donnée par la formule suivante : [3]
∆x = Mmin+ M org. dur + (0,83 +0,2 log Cm) DBO5+ K’ N(nitrifié) – fuite en MES……(22)
Avec :
Mmin : Boues minérales ou partie minérale de MES
Morg. dur : Masse des MVS difficilement biodégradables, elles sont estimées 20 à 30 %
des MVS qui arrivent au bassin d’activation
DBO5 : Quantité de DBO5 éliminé
K’ N = 0 : Absence de nitrification-dénitrification
Fuite en MES : On suppose la sortie en MES =15 mg/l [3]
Le calcul de ces divers paramètres est déterminé de la façon suivante :
Remarque : Boues en excès extraites = Boues en excès produites – les fuites en MES sur
l’effluent traiter.
41
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
H‡DéR= D éRH7=
¹ C= ID 7 <DBC= R ’CD‡
%MVS dans la boue =1- ……….……..(23)
6 ,
%MVS = 1 – = 0,8388 = 83,88%
6 ,$
Tableau 18: Valeurs communément admises pour les charges massiques traditionnelles [15]
Production de
Âge de boue Rendement en boues
% MVS
(jours) DBO5 (%) (Kg MES/Kg
DBO5)
Faible charge 90-95 0,8 à 1 70
Moyenne charge 2à5 80-90 1 à2 75 à 80
Forte charge 1 70-80 Supérieur à 80
† » ¼½
A= =
º º
………………………………..(24)
,6 %
= 0,7 jour. On prend : A = 1 jours
,$
A=
Pour une durée de séjour dans le système biologique inférieur à 8 jours on considère
que les boues sont très jeunes, c’est-à-dire peu oxydées. Leur stabilisation est obligatoire pour
éviter les phénomènes de fermentation par digesteur [6]
42
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Définition : C’est le volume occupé dans l’éprouvette de 1000 ml par 1 g de boue sans
dilution après une décantation de 30 min [9].
Les principaux dysfonctionnements dues aux bactéries filamenteuses dans une station
d’épuration se manifestent sous deux formes :
43
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
La relation qui lie la concentration des boues extraites du clarificateur (Sr) et l’indice de
Mohlman (IM) est la suivante [9] :
KLLL
× k ……………….………….………….(26)
¾•
Sr =
Pour conserver la biomasse dans le système biologique, le bilan matière entre l’entrée
et la sortie du système sera le suivant [9] :
†H
r=¿ À ……………….………….………….(27)
‘R –†H
Avec :
Sr : Concentration des boues recyclée.
Xa : Concentration des boues dans le réacteur.
r : Taux de recirculation des boues.
Alors :
‰` ,6
r=¿ À=
‘R –‰` ,6 – ,6
= 0,581
On prend r = 58 %
44
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Qr = 834,04 m3/h.
IM (ml/g) 75 100 125 150 175 200 250 300 400 500
Va (m/h) 1,4 1,3 1,2 1,1 1 0,9 0,85 0,8 0,7 0,6
La vitesse Va = 0,823 m/h, cette vitesse est inferieur à la vitesse de chute optimale, est
estimée 1,2 m/h
45
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
2,8 m 3,4 m
La surface miroir :
j¥ $@ @$ ,
S = = = 2850,71 m2
Á ,6%6
Si on prend quatre clarificateurs la section de chaque bassin sera:
oz @ ,6
Su= = = 712,67 m2, on prend Su= 713 m2
D = 30 m.
•Â•vÃÄ
ts = = 0,92 heur = 55,38 min inacceptable
” ®
Pour que la décantation soit réussite, il faut que le débit par lame déversant soit
inferieur à 5m3/m/h
46
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
’
Å Æ
q= …………………..….………….………….(29)
$@/
q=¿ À= 6,02 m3/ m .h, Cette valeur supérieur à la condition q < 5 m3/ m. h
$, %
Les techniques actuelles d’épuration des eaux usées domestiques ou industrielles, ainsi
que les seuils de rejet de plus en plus exigeants et les quantités à traiter de plus en plus
grandes, entraînent, au cours des différentes phases de traitement, une importante production
de boues. Les boues contiennent en général 95 % à 98 % d’eau [22]. Les traitements imposés
aux boues s’effectuent classiquement en différentes étapes : épaississement, déshydratation
par séchage solaire. La valorisation est soit agricole.
III.5.1 Epaississement
47
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
HSS= I C=
Ç Ç= ‡RH‡D ’= I C=S
Vep = ………………………..(30)
MB = 3976,07 Kg/j
;‘R †H
(Cb) =
N
…………………..…………………..(32)
,6 ,6
Cb = = 3,75 g/l
$
Alors :
$%6 , 6
Vep = = 1060,28 m3
$,6
La surface totale de l’épaississement, pour une hauteur utile de 4 m est donnée par la
formule suivante :
Vc¦ , @
= = 265,07 m2; soit Sep = 265,5 m2.
_
Sep =
48
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Figure 3: Quantité annuel des boues traitées en T.MS par m2 de surface utile en dimensionnement [16]
On a :
On utilise la régression linière présente dans la figure 3 pour caculer la superficie de lits de
séchage :
49
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Avec :
S= 6280,78 m2
● La nitrification.
● Le taux des germes fécaux (106 à 108 par 100 ml). Après désinfection, on
aboutit à une eau ayant des germes de l’ordre de 102 à 103 par 100 ml.
Avec :
50
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
Alors : L= 64 × = 16m.
On a :
V •
j‹ $,%
Tc= = = 20 min ⇒ l = 14,97 m.
On prend : l = 15m.
’Q
œ
Qcl2 j= …………….…………..…………………..(34)
Avec :
C : concentration de chlore
On a : 1° Chlorometrique = 3,17gcl2/l.
La dose de cl2 dans 12° est : 12 × 3,17 = 38,04 gcl2/l = 38,04 Kgcl2/m3.
,
= 3,02 m3/j.
$@,
Alors : Qcl2 j =
Il est à noter que le chlore réagit avec les matières organiques et forme des sous
produits organochlorés qui peuvent être potentiellement toxique pour l’environnement.
51
Chapitre III Dimensionnement des filières d’une station d’épuration
III.7 CONCLUSION
Pour assurer le fonctionnement adéquat du processus de traitement, la longévité des
équipements, et éviter les dysfonctionnements éventuels, il faudra prendre en compte tout les
facteurs important d’une conception de station d’épuration.
52
Chapitre IV : Diagnostic : Origines et
causes des dysfonctionnements
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
IV.1 INTRODUCTION
Pour réaliser un diagnostic, une étude détaillée des origines des problèmes associée
au dysfonctionnement des ouvrages pour déterminer leur conséquence sur les performances
du procédé de traitement dans la station de traitement des eaux usées.
Dans le chapitre précédent, on a constaté que la station fonction avec une forte charge
massique, a la base de cette conclusion nous avons adopté les différents paramètres de
dimensionnement.
IV.2.1 Dégrilleur
IV.2.1.1 Description et caractéristique
Le dégrilleur est le premier ouvrage en tête de la station d'épuration. Il s'agit d'un
dégrilleur manuel pour le dégrillage grossier, et automatique pour dégrillage fin.
53
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
Le sable se dépose au fond des bassins est raclé en tête de bassin puis évacué via une
pompe à sable avec (Q= 42,7 m3/h et puissance = 4 kW) vers les lits de séchage de sable, les
vannes a opercule en aval sont motorisée. L’air injecté par les suppresseurs avec capacité 850
Nm3/h et puissance de moteur 18,5 kW entraine l’accumulation des graisses à la surface de
l’eau.
54
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
Les huit bassins d’activation ont une forme rectangulaire de chacun, les aérateurs est
équipé d’un moteur avec variateur de fréquence avec puissance de moteur 37 kW et La
fréquence minimum est réglée à 30 Hz et permet une agitation dimensionnée pour le débit
minimal, la quantité d’oxygène 60,5 Kg O2/h.
55
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
Problème de dimensionnement.
Choix d’aération : notre calcul abouti à la sélection l’aération avec fines bulles tandis
que la station marche avec aération surface.
Puissance de brassage insuffisante.
La hauteur actuelle de l’eau dans le bassin d’aération est 4,5 m, cette valeur dépasse les
normes qui sont entre 2,5 et 4 m.
Problème des bactéries filamenteuses résultant due au phénomène de bulking.
Présence de mousse.
56
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
57
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
IV.2.5 Epaississeur
IV.2.5.1 Description et caractéristique
Le poste d’épaissis sage des boues consiste en un bassin circulaire équipé d’une herse,
La herse doit être continuellement en opération. En mode automatique, il est cependant
possible d’initier un fonctionnement discontinu.
58
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
Bassin ou
Présence des Bactérie filamenteuse.
clarificateur :
boues
mousses
filamenteuses Puissance insuffisante.
Quantité d’oxygène
réduite.
59
Chapitre IV Diagnostic : Origines et causes des dysfonctionnements
IV.3 CONCLUSION
Les problèmes détectés dans le déssableur –déshuileur, dans le bassin d’aération
(cœur de la station), ainsi que dans les lits de séchages sont d’ordre technique (sous-
dimensionnement) associé a une gestion inadéquat.
60
Chapitre V : Réhabilitation : Étude
des solutions et variantes
Chapitre V Réhabilitation : Etude des solutions et variantes
V.1 INTRODUCTION
Les variantes techniques proposées lors de chapitre précédent seront soumis à une
comparaison technico-économique afin d'identifier la solution la plus avantageuse.
K K •
+ =
Ž ŽL œ
…………..……………………………..(1)
Avec :
Lf : La concentration en DBO5 à la sortie doit répondue aux normes de rejet algériens (35 à 40
mg/l) [19].
Cm : Charge massique, quantité de DBO5 (Kg/j) par Kg de matières totale contenues dans un
fermenteur de volume .
Ž K
=
ŽL K • ‘‡ ‡
………………………………………..(2)
Avec :
61
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
|ƒ @
k=( -1) ( ) =( -1) ( ) = 0,0184 l/mg/j
|„ o¥ Œ de\f $ ,@
– |ƒ |„
Cm = = 0,84 Kg DBO5/Kg MVS j
|ƒ !|„
˜L ÉÊ/Ë
» ÉÊ Ì¼Í
Cm = ……………………………………..(3)
X = St × V……………………………………………..(4)
Avec :
L0: Charge polluante en DBO5 à l’entre du bassin d’aération
X : Quantité de biomasse contenue dans le bassin
St : Concentration de MVS (Kg/m3)
V : Volume du bassin (m3)
$ $
0,84 = St = = 0,266 g/l ou Kg/m3
4• @6, ,@ @6,
Dans notre étude pour améliorer les performances de la station de traitement des eaux
usées de la ville de Khenchela, on propose deux variantes techniques.
62
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
La décantabilité des matières dans un bassin est déterminée par l'indice de Mohlman,
(cet indice est déterminé chaque jour dans les stations d'épuration importantes afin de vérifier
le bon fonctionnement du système).
À la fin de cette décantation on aura supprimé:
• Environ 60 % des MES
• Environ 30 % de la DBO5 (Cette part de DBO supprimée était induite par les
matières en suspension)
• Environ 30 % de la DCO
La charge organique restante à traiter sera alors allégée. Les matières supprimées
forment au fond du décanteur ce qu'on appelle des boues primaires.
En prenant en considérations un rendement acceptable du décanteur primaire (vérifiant
les pourcentages cités précédemment), ces pourcentages d'élimination de la charge polluante
dans le cas de la station de Khenchela pris en compte, on procède de nouveau au pré-
redimensionnement de la station.
63
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Figure 8 : Décanteur primaire avec pont de racleur à entrainement périphérique et central [5]
’
E
Sh= ……………………….………………..(5)
Avec :
Qp : Le débit de point des eaux usées par temps de pluie (4446,5 m3/h)
64
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
V= Qp x ts…………………….………….………..(6)
V= 4446,5 × 1 V= 4446,5 m3
V
_
La surface de décanteur primaire : St =
,
St = St = 1111,62 m2
Calcul du diamètre
4s
Su = = 555,81 m2
D’où le diamètre :
‘C
D= n
Å
……………………….…………………..(7)
,@
n
Î
D= = 26,6 m. on prend : D = 27 m
65
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Désignation Valeur
Nombre de décanteur 2
Profondeur (m) 4
66
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Charge massique
–
+ =
|„ |ƒ £k
Avec :
Lf : La concentration en DBO5 à la sortie doit répondue aux normes de rejet algériens (35 à 40
mg/l)
Cm : Charge massique, quantité de DBO5 (Kg/j) par Kg de matières totale contenues dans un
fermenteur de volume
|„
=
|ƒ – o¥ Œ
Avec :
On prend St = 4mg/l
|ƒ % ,
-1) ( )=( -1) ( ) = 0,01 l/mg/j
|„ o¥ Œ de\f $ ,@
k=(
– |ƒ |„
= 0,55 Kg DBO5/Kg.MVS.j
|ƒ !|„
Cm =
On constate que la charge massique réduit mais reste toujours forte charge.
67
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
|ƒ –W/d
‰ –W —Vo
Cm =
X = Xa × V
Avec :
L0: Charge polluante en DBO5 à l’entre du bassin d’aération
X : Quantité de biomasse contenue dans le bassin
St : Concentration de MVS (Kg/m3)
V : Volume du bassin (m3)
, ,
= 0,264 g/l ou Kg/m3
4• @6, , @6,
0,55 = St =
La concentration des boues activées est inférieure au rapport utilisée dans le dimensionnement
Rendement épuratoire
|ƒ !|„
R% = × 100
|ƒ
|ƒ !|„ % , !$
R = × 100 = × 100 = 63,61 %
|ƒ % ,
68
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Avec :
Avec :
Alors :
69
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
H™ Ž= I™ †
KO ;
Qp(O2) = + ………………………….………..(10)
, $6 6, , @ 6
Qp(O2) = + = 345,93 Kg O2/h
š›;
Qr(O2) =
:
………………………..……….………..(11)
6% ,$@
= 0,521 KgO2/j.m 3
@6,
Qp(O2) =
Avec :
70
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Tableau 24: Valeurs de α et β pour les différents types de traitement par boues activées [21]
Type de traitement α β
Faible charge
0,95 0,97
£¤¥¦ !£§
λ=
£¨ƒ
Avec :
Cx : Concentration minimale à maintenir dans le bassin, elle est comprise entre 1,5 et 2 mg/l,
On prend : Cx = 1,75 mg/l [10]
0 1 0
*
Cstp = Cs ×
`
λ = 0,412
71
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
£©c
0,8 × 0,412 × 1,27 = 0,437
£©
Et donc :
Choix d’aération
£©c
£©
CGT = = 0,437
•;
«
En = …………………………….…....……..(15)
Avec :
En : La puissance d’aération nécessaire (kW.h)
¬ : Taux de transfert d’oxygène pour des aérateurs de surface compris entre 1,94 et 2,3 Kg
O2/j/kWh, on considéré ¬ 2 Kg O2/j/kWh
Q(O2) : Besoin en oxygène Kg.O2/j
6% ,$@
En = = 3962,19 kW.h
8)
;
Pr = ………………………….……….…....……..(16)
Avec :
En : Puissance à installer
72
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Pr = 165,09 kW
L’installation d’un moteur dont le rendement est de 80% permet d’évaluer la puissance
motrice :
Pm = Pr × 0,8………………….……….…....……..(17)
Avec :
Pm = 132,07 kW
Ñ Ò
:
Eb= ………………….……….…....……..(18)
Avec :
$ 6$
= 8,696 W/m3
@6,
Eb =
73
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Désignation Valeur
La production des boues en excès est donc donnée par la formule suivante :
∆x = Mmin+ M org. dur + (0,83 +0,2 log Cm) DBO5+ K’ N(nitrifié) – fuite en MES.….(19)
Avec :
Mmin : Boues minérales ou partie minérale de MES
Morg. dur : masse des MVS difficilement biodégradables, elles sont estimées 20 à 30 %
des MVS qui arrivent au bassin d’activation
DBO5 : quantité de DBO5 éliminé
K’ N = 0 : l’absence de nitrification-dénitrification
Fuite en MES : on suppose la sortie en MES =15 mg/l.
Le calcul de ces divers paramètres est déterminé de la façon suivante :
74
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Remarque : Boues en excès extraites = Boues en excès produites – les fuites en MES sur
l’effluent traiter.
H‡DéR= D éRH7=
¹ C= ID 7 <DBC= R ’CD‡
%MVS dans la boue =1- ……...……..(20)
@.%
%MVS = 1 – = 0,8471 = 84,71%
@ ,@
75
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Les MVS extraites du décanteur secondaire sont calculées par la formule suivante :
76
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Tableau 27: Caractéristiques des boues extraites des décanteurs primaire et secondaire.
† ÍÓ ¼
A= =
º º
……..........................................…..(21)
Avec :
A : Age des boues
X : Quantité de biomasse contenue dans le bassin
∆x : Boues biologiques produites en excès (Kg MS)
@6,
= 10,01
, $
A= jour. On prend : A = 10 jours
Pour une durée de séjour dans le système biologique inférieur à 8 jours, on considère
que les boues sont très jeunes, c’est-à-dire peu oxydées ; alors leur stabilisation est obligatoire
pour éviter les phénomènes de fermentation. Par contre si la durée est supérieure à 8 jours, on
considère que ces boues sont assez vieilles et ne nécessitant aucun traitement.
77
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
IM = 80 + 227 × Cm 0,5…….............................................…..(22)
Avec :
IM : Indice de Mohlman
On constate que notre IM est supérieur à la valeur de 150 ml/g ce qui engendre un
phénomène de bulking.
IM (ml/g) 75 100 125 150 175 200 250 300 400 500
Va (m/h) 1,4 1,3 1,2 1,1 1 0,9 0,85 0,8 0,7 0,6
La vitesse ν = 0,86 m/h, cette vitesse inferieur que la vitesse de chute acceptable et ce
qui estimée =1,2 m/h.
78
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
La relation qui lie la concentration des boues extraites du clarificateur (Sr) et l’indice
de Mohlman (IM) est la suivante :
KLLL
× k ……………..….………….………….(23)
¾•
Sr =
Avec :
K : Facteur d’épaississement, K =1,3
Pour conserver la biomasse dans le système biologique, le bilan matière entre l’entrée
et la sortie du système sera le suivant :
4•
r=¿ À……………..….………….………….(24)
‘R –4•
Avec :
Sr : Concentration des boues recyclée
St : Concentration des boues dans le réacteur
r : Taux de recirculation des boues
Alors :
4•
r=¿ À=
oÕ –4• , $–
= 3,25
r = 325 %
Le taux de recirculation maximum est estimé par 130 % du débit diurne, on constate
que le taux de recirculation est très élevé [23].
79
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
EAUX USEES
Prétraitement
Traitement primaire
MES
Physico- Décantation
DBO Boue Primaire
chimique naturelle
DCO
Traitement secondaire
Nature Procédés Matières éliminées
MILIEU NATUREL
80
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Le temps de séjour réel dans une station d’épuration de la ville de Khenchela est plus
cours, et pour améliorer le rendement d’épuration il faut allonger ce temps de séjour pour
obtenir une valeur adéquate et optimale, et pour éviter les dysfonctionnements.
|ƒ !|„
R% = × 100
|ƒ
Avec :
Lf = 7,4 mg/l
81
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
|ƒ @
t= ( - 1) × =( - 1) × = 10,71 h
|„ – o¥ 6, , $
®éÄà @6,
ÖféX• = Qd × t
j‹ $@
t= ×= × = 10,56 h
–
+ =
|„ |ƒ £k
Avec :
|„
=
|ƒ – o¥ Œ
Avec :
|ƒ @
-1) ( )=( -1) ( ) = 0,0197 l/mg/j
|„ o¥ Œ de\f 6,
k=(
– |ƒ |„
= 0,15 Kg DBO5/Kg.MVS.j
|ƒ !|„
Cm =
82
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
5ƒ ×Ø/Ù
Ú ×Ø Û 4
Cm =
X = St × V
Avec :
L0: Charge polluante en DBO5 à l’entre du bassin d’aération
X : Quantité de biomasse contenue dans le bassin
St: Concentration de MVS (Kg/m3)
V : Volume du bassin (m3)
$ $
= 1,49 g/l ou Kg/m3
4Ð @6, , @6,
0,15 = St =
Q02 = a’× Le + b’ × X
Avec :
b’ : Quantité d’O2 nécessaire à la respiration endogène de 1Kg de boues par jour en j-1.
Le= Lo- Lf
Avec :
83
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Alors :
` ™ |c a™ ‰
Qp(O2) = +
, 6 $ $$,@ , % 6
Qp(O2) = + = 367,19 KgO2/h.
³?
Qr(O2) =
V
66%@,@
= 0,512 KgO2/j.m 3
@6,
Qp(O2) =
84
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Avec :
Tableau 29 : Valeurs de α et β pour les différents types de traitement par boues activées [21]
Type de traitement α β
Faible charge
0,95 0,97
0 1 0
£¤¥¦ !£§
λ=
£¨ƒ
Avec :
85
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Cx : Concentration minimale à maintenir dans le bassin, elle est comprise entre 1,5 et 2 mg/l,
On prend : Cx = 1,75 mg/l [10].
*
Cstp = Cs ×
`
λ = 0,519
£©c
0,95 × 0,519 × 1,27 = 0,626
£©
Et donc :
Choix d’aération
£Üc
£Ü
CGT = = 0,626
j ©?
Ý
En =
Avec :
¬ : Taux de transfert d’oxygène pour des aérateurs de surface compris entre 1,94 et 2,3 Kg
O2/j/kWh, on considéré ¬ 2 Kg O2/j/kWh
86
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
66%@,@
En = = 3899,42 kWh
$@%%,
Pr = = 162,47 kW
L’installation d’un moteur dont le rendement est de 80% permet d’évaluer la puissance
motrice :
Pm = Pr × 0,8 = 129,98 kW
-, ¯
V
Eb=
%,%@
= 8,558 W/m3
@6,
Eb =
87
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Désignation Valeur
La production des boues en excès est donc donnée par la formule suivante :
∆x = Mmin+ M org. dur + (0,83 +0,2 log Cm) DBO5+ K’ N(nitrifié) – fuite en MES
Avec :
Mmin : Boues minérales ou partie minérale de MES
Morg. dur : Masse des MVS difficilement biodégradables, elles sont estimées 20 à 30 %
des MVS qui arrivent au bassin d’activation
DBO5 : Quantité de DBO5 éliminé
K’ N = 0 : Absence de nitrification-dénitrification
Fuite en MES : On suppose la sortie en MES =15 mg/l.
Le calcul de ces divers paramètres est déterminé de la façon suivante :
88
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Remarque : Boues en excès extraites = Boues en excès produites – les fuites en MES sur
l’effluent traiter.
k`Œ]éfX k]Þéf`•X
ße\X a]e•eW][\X àfe°\]Œ
%MVS dans la boue =1-
6 ,
%MVS = 1 – = 0,855 = 85,54%
6 ,%
89
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
@6,
= 8,09
6 ,%
A= jours
On prend : A = 8 jours
∆x : Boues biologiques produites en excès (Kg MS)
IM = 80 + 227 × Cm 0,5
IM (ml/g) 75 100 125 150 175 200 250 300 400 500
Va (m/h) 1,4 1,3 1,2 1,1 1 0,9 0,85 0,8 0,7 0,6
La vitesse ν = 1,03 m/h, proche à la vitesse de chute optimale et ce qui estimée =1,2 m/h
×k
â—
Sr =
Avec :
K : Facteur d’épaississement, K =1,3
Pour conserver la biomasse dans le système biologique, le bilan matière entre l’entrée
et la sortie du système sera le suivant :
90
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
4•
r=¿ À
oÕ –4•
Avec :
Sr : Concentration des boues recyclée.
St : Concentration des boues dans le réacteur.
r : Taux de recirculation des boues.
4•
r=¿ À=
oÕ –4• 6,6 –
= 1,06
On prend r = 100 %. Le taux de recirculation maximum est estimé par 130 % [23]
Le coût d’investissement
• Coût des travaux de génie civil (terrassement et coût des ouvrages en béton).
• Les équipements (racleurs, pompes, tuyauterie…).
Le coût de fonctionnement
• Coût d’exploitation courante.
• Coût de renouvellement du matériel électromécanique.
• Frais financiers et de la main d’œuvre.
91
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Le temps de séjour est un paramètre de conception très important, N'a pas besoin des
coûts que se soit pour l’investissement ou le fonctionnement.
92
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Tableau 33: Tableau récapitulatif comparé entre les paramètres de chaque variante de station.
Quantité d’oxygène
7924,38 7798,84
journalière (KgO2/j )
Quantité d’oxygène horaire de
345,93 367,19
pointe (KgO2/h)
Quantité d’oxygène nécessaire
0,521 0,512
pour 1m3 de bassin (KgO2/j .m 3 )
Capacité oxygène effective (Coe) (g
0,988 2,7
O2/m3.h)
Capacité oxygène nominale (Co) (g
2,26 4,31
O2/m3.h)
Coefficient global de
0,437 0,626
transfert (CGT)
Puissance à installer (kWh) 3962,19 3899,42
Puissance requise pour l’aération
165,09 162,47
(kW)
93
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Les valeurs dans le tableau 33 indiquent que la station fonction en forte charge dans le
cas de la première variante avec un rendement insuffisant.
Avantages
• Elimination une quantité de la charge polluante de (DBO5, DCO, MES).
• Possibilité de régulisation de la charge polluante.
• Régulisation du débit sortant vers le bassin d’aération.
Inconvénients
• Couts d’investissement (coût des travaux, les équipements..) et de fonctionnement
important.
• Modification du schéma générale de la station pour sa mise en marche (en cas de
réalisation).
• Malgré son implantation, la station est classée du type forte charge.
• Rendement faible.
94
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
Les avantages
• Absence des travaux due aucun sur coût de réalisation
• Facilité de réalisation nécessitent une simple modification de l’automate
programmable
• La charge massique réduit (faible charge massique)
• Le rendement d’épuration élevée
• Qualité de décantation acceptable
Les inconvénients
Les inconvénients de cette solution est plus moins importante sauf da la côté
technique.
95
Chapitre V Réhabilitation : étude des solutions et variantes
V.7 CONCLUSION
Le changement de temps de séjour n’affecte pas sur l’environnement, au contraire, il a
un bon rendement qui permette la réutilisation des eaux traitées dans l’agriculture et la
réduction du risque de propagation, des bactéries qui peuvent conduire à une infection ainsi
que la protection des eaux souterraines contre toute pollution.
96
CONCLUSION GENERALE
97
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
[4] GAID A. TomeI. (1984), « Epuration biologique des eaux usées urbaine », OPU. Alger,
261 p.
[6] FORTAS F, NESSAH S. (2009), « Étude d’une station d’épuration des eaux usées de la
ville de meskiana », Mémoire d’Ingénieur d’état en hydraulique, Université d'Oum El
Bouaghi, 117 p.
[9] SADOWSKI A G. (2005), « Traitement des eaux usées », CES/MASTER, Eau potable et
assainissement, SHU, ENGEES, Strasbourg– France, Tome II, 120 p.
[16] BRISON C, PERRET J. et coll. (2009), « Le séchage solaire des boues état actuel de
l’art et retours d’expérience », CEMAGREF, Lyon– France, 73p.
[20] SIBONY J, BIGOT B. (1993), « Traitement des eaux usées urbaines », Techniques de
l’ingénieur, Paris – France, 22 p.
[21] GAÏD A. (1993), « Traitement des eaux usées urbaines », Techniques de l’ingénieur,
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[22] AUROUSSEAU M M. (2007), « Procédé a boues activées pour le traitement d’effluents
papetiers : de la conception d'un pilote a la validation de modèles », Institut National
Polytechnique de GRENOBLE- France, 60 p.
[27] Cirsee, Lyonnaise des eaux, (2002), « traitement des eaux usées urbaines », ENGEES,
Strasbourg- France, 418 p.