Vous êtes sur la page 1sur 7

INTRODUCTION

Actuellement, on assiste à une réelle augmentation de la température de la


basse atmosphère, appelée « sur effet » de serre ; elle pourrait atteindre 6 °C en
2100. Son origine est liée à des phénomènes naturels mais aussi à certaines
activités humaines qui libèrent des substances telles que le dioxyde de carbone
et le méthane. Vu la complexité de ce phénomène, sa connaissance n’est pas
totalement maîtrisée. Quoi qu’il en soit, les conséquences sur le climat, le niveau
des mers, mais aussi les activités et le mode de vie des populations deviennent
préoccupantes.

I-DEFINITION D’UNE COMBUSTION

La combustion d'un alcane est la réaction chimique impliquant un alcane


lorsqu'il brûle avec du dioxygène. Cette combustion peut être complète, dans
cas, on obtient du dioxyde de carbone et de l’eau. Lorsqu’elle est incomplète,
l’on obtient du monoxyde de carbone et de l’eau.

II-LES CAUSES

La combustion incomplète d'un alcane peut provoquer la formation de


monoxyde de carbone, à l'origine de nombreuses intoxications domestiques qui
peuvent s'avérer mortelles.
Aujourd'hui, les deux tiers environ de l'électricité dans le monde sont produits
par des centrales thermiques utilisant des combustibles fossiles (gaz, pétrole,
charbon).
Le gaz « naturel » est constitué principalement de méthane CH4. Un autre gaz
courant utilisé comme combustible domestique est le butane C4H10 (qu'on
achète en bouteille). Enfin de nombreux bâtiments sont chauffés par la
combustion de fioul, dérivé du pétrole, qui est composé essentiellement d'un
mélange d'alcanes.
La combustion d'hydrocarbures est utile pour le transport et la production
d'électricité.
III-CONSEQUENCES SUR L’HOMME

À une concentration élevée, le CO2 peut entraver la fonction respiratoire et


causer une excitation suivie d'une dépression du système nerveux central.
Il peut aussi déloger l'oxygène de l'air, réduisant ainsi la concentration
d'oxygène respirable. Les effets d'une faible teneur en oxygène peuvent
ainsi être combinés aux effets toxiques du CO2. Il peut également
provoquer des dommages à la rétine, rendre sensible à la lumière
(photophobie), et entrainer des mouvements anormaux des yeux, un
rétrécissement du champ visuel et un agrandissement de la tache aveugle.
Pour terminer, il est le deuxième gaz à effet de serre le plus important dans
l'atmosphère après la vapeur d'eau, contribuant respectivement à hauteur de
26 % et 60 % à ce phénomène

Le monoxyde de carbone (CO) est incolore et inodore. L'incomplète combustion


des matières organiques produit ce gaz. En réalité, c'est l'insuffisance d'oxygène
qui provoque le CO car, normalement, il doit produire du CO2. Il s'agit d'un
polluant toxique qui pénètre très vite dans le sang, ce qui réduit l'apport de
l'oxygène. Il en résulte des étourdissements, des maux de tête, les réflexes sont
moins bons et la vision ainsi que la motricité peuvent être touchées.   
En général, dans tous les cas, les personnes les plus touchées sont les enfants, les
personnes âgées, asthmatiques et allergiques. Les symptômes sont la toux, des
maux de tête, des infections, des irritations, des inflammations, des maladies
pulmonaires et cardiovasculaires et peuvent engendrer la mort.
IV-LES CONSEQUENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

• Un risque de déséquilibre:
L'accroissement de la concentration du CO2 et du CO, retient dans l'atmosphère
davantage de rayonnement infrarouge. Ce surplus artificiel d'effet de serre
provoque un réchauffement du climat. Sur Vénus où l'atmosphère est presque
exclusivement composée de gaz carbonique, la température moyenne est de +
420 °C.
La perspective d’un changement climatique global résultant de l’augmentation
de ces gaz constitue désormais un risque dont la réalité est très largement
reconnue.
Cette phase d’alerte a posé et pose encore, des problèmes difficiles. Comment
traduire de manière suffisamment forte et audible un sentiment d’urgence face à
l’évolution de notre environnement?
On ne peut pas encore, à l’heure actuelle, prédire avec certitude quelles seront
les conséquences d’un réchauffement de l’atmosphère terrestre. Les
estimations les plus concordantes prévoient qu’avec un réchauffement de 2.5°
d’ici l’an 2050 (rythme actuel), on assistera probablement à :
• une élévation du niveau des mers de 25 à 165 cm due à la fonte partielle des
glaces du pôle et à une dilatation de la masse océanique

•Une modification des régimes climatiques, les masses d’air chargées


d’humidité risquant de ne plus se déplacer selon les mêmes courants
qu’aujourd’hui.
Les faits déjà produits :
- Depuis 1750, le taux de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 30%, celui de
CH4 de 154%.
- Depuis la fin du 19ème siècle, la terre s’est réchauffée de 0.6° et on a assisté a
une montée du niveau des océans de 10 à 25cm.
- Toutes les analyses confirment l’effet notable des activités humaines sur ces
variations, même s’il demeure de nombreuses incertitudes sur leurs évaluations,
et surtout sur les conséquences qui peuvent s’ensuivre.
V-LES SOLUTIONS
Pour améliorer l'état de notre environnement, ainsi que la future vie de tous les
êtres vivants, il faut sûrement prendre certaines mesures correctives. Dans un
premier temps, on peut prévoir le réchauffement de la planète en boisant de
nouveaux arbres. En effet, cette méthode augmentera ainsi le taux de filtration
de l'air parce qu'au cours de la photosynthèse, plus de plantes absorberont du
CO2 durant le jour pour fabriquer de la nourriture et produire de l'oxygène. De
plus, la couche d'ozone est formée à l'aide de molécules d'oxygène.
En second lieu, on peut toujours diminuer la production des gaz carboniques
ainsi que des autres gaz à effet de serre comme l'oxyde de nitrate, le méthane,
car ce sont des molécules très stables qui augmentent énormément l'effet de
serre. En réduisant la fabrication ou l'utilisation de ces substances, on ralentira
ainsi la vitesse du réchauffement de la terre. Pour minimiser les dioxydes de
carbone, on peut toujours planter des arbres comme on l'a mentionné
auparavant. De plus, une autre façon de combattre l'effet de serre est d'utiliser le
transport en commun. En effet, en diminuant le nombre de voitures en
circulation, on consommera moins de combustibles fossiles et produira moins de
CO2, principale source causant l'effet de serre.
On peut donc déduire qu'après avoir appliqué ces solutions, l'environnement
pourra ensuite recommencer à se régénérer. En effet, la température cessera
d'augmenter d'année en année, diminuant ainsi la concentration du smog présent
dans l'air. De cette façon, le phénomène de l'ozone de surface sera ainsi
grandement diminué, puisque la température se sera stabilisée. Ainsi, en
appliquant ces solutions, on pourra améliorer la qualité de vie des êtres vivants.
Le rapport STERN publié en 2006 indique que « l’une des pires conséquences
du changement climatique pourraient être considérablement réduits si l’on
parvenait à stabiliser les niveaux de gaz à effet de serre à 550 ppm. La
stabilisation à ce niveau exigerait que les émissions se situent à 25 % en deçà
des niveaux actuels en 2050 et qui sait bien plus encore. A terme la stabilisation
exige que les émissions annuelles soient ramenées à 80 % en deçà des niveaux
actuels. »La division par quatre des émissions des pays industrialisés en 2050
par rapport au niveau de1990, et la division par deux des émissions de
l’ensemble des pays du monde, restent des objectifs pertinents qu’il convient
d’atteindre réellement. Ils permettraient en effet d’atteindre un niveau de
concentration des gaz à effet de serre situé entre 550 et 600 ppm soit un niveau
proche de celui que pourrait atteindre le scénario B1 qu’on vient d’examiner.
Ces objectifs supposent un bouleversement des modes de croissance des pays
industrialisés, qui dépassent les quelques mesures déjà envisagées ici ou là, et
rendent nécessaire un concours considérable des fonds publics pour développer
les transports propres et les bâtiments neufs et anciens ayant les propices
thermiques nécessaires. Une mobilisation de l’argent public et privé est
nécessaire. Par ailleurs l’inaction coûtera très cher en 2100.
CONCLUSION

Aujourd’hui l’augmentation des gaz produit pendant la combustion


des alcanes est une réalité indéniable. Ce phénomène est un réel danger pour les
populations et l’environnement. Fort heureusement les grands pollueurs ont vite
compris que l’humanité toute entière était menacée. C’est ce qui les a amenés à
organiser la conférence de Kyoto et de Yalta qui devraient en réalité réduire la
production de ces gaz pour le grand bonheur des populations.
PLAN DE L’EXPOSE
INTRODUCTION

I-DEFINITION DE LA COMBUSTION D’UN ALCANE

II-LES CAUSES

III-CONSEQUENCES SUR L’HOMME

IV-LES CONSEQUENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

V-LES SOLUTIONS

CONCLUSION

Vous aimerez peut-être aussi