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Le rôle du cadre de référence

Chacun voit et juge avec un cadre de référence personnel qui, au fond, est son coffre à
outils, sa «paire de lunettes» pour examiner et évaluer le réel et construire sa propre réalité.

Chacun observe et évalue le réel (ce qui existe) avec son propre cadre de référence dans le
sens où la carte n’est pas le territoire c'est-à-dire la représentation personnelle du réel de
chacun est relative et elle n’est qu’une image subjective (réalité), d'où les nombreuses
opinions sur un même sujet. Bien que la tentation soit parfois forte de le faire, surtout lorsque
nous ne sommes pas d'accord, il n'est donc pas nécessaire de recourir à la mauvaise foi d'un
interlocuteur pour expliquer l'énergie qu'il déploie à faire valoir sa propre opinion.
Par exemple, deux témoins (présumés honnêtes) d'un même accident d'automobiles peuvent
très bien témoigner sincèrement de façon contradictoire lors d'un procès, simplement en
raison de leurs angles de vision opposée au moment de l'accident. C'est une question de point
de vue, une question de cadre de référence...

Parmi les éléments qui constituent notre cadre de référence, il en est un particulièrement
marquant dont on privilégie l'usage: L’image que nous avons de nous-mêmes. Il s'agit de
l'ensemble des perceptions que nous avons à notre sujet: Je suis beau, moche, dans la
moyenne, de bonne compagnie, drôle, appliqué, relaxé, persuasif, habile à résoudre des
problèmes, intelligent, compétent, j'ai plus de jugement que mon voisin, etc.
L'ensemble de ces idées que nous nous faisons sur notre propre compte forme l'image de soi.

En situation professionnelle et dans toute dynamique de groupe, l'image de soi constitue le


noyau de notre cadre de référence et celui-ci a un impact majeur sur notre motivation et notre
performance au travail et sur nos interactions avec les autres sans ignorer leurs perceptions.

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