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Définition de la SRD

Éric Berne a également utilisé le terme "signe de reconnaissance" dans le contexte de l'analyse
transactionnelle.

Dans l'analyse transactionnelle, un signe de reconnaissance est un comportement qui indique à une
autre personne que vous la reconnaissez en tant qu'individu distinct et digne d'intérêt. Cela peut
inclure des signaux non verbaux tels que le contact visuel, les sourires ou les signes de tête, ainsi que
des mots tels que "Bonjour" ou "Comment vas-tu ?".

Selon Éric Berne, les signes de reconnaissance sont importants pour maintenir des relations saines et
positives. Ils aident les gens à se sentir valorisés et à se connecter avec les autres. Les signes de
reconnaissance peuvent également être utilisés pour déclencher des transactions positives et pour
éviter des interactions négatives.

Types de besoin
Eric Berne, fondateur de l’analyse transactionnelle, dénombre trois besoins fondamentaux qui se
manifestent dès la naissance :

▪ le besoin de stimulation : besoin d’être en relation avec les autres par le toucher, par la
voix, par la présence, au travers de ses cinq sens. Ce besoin perdure tout au long de la
vie.

Au départ, l'enfant a besoin de stimuli pour grandir (il a besoin d’être touché, nourri,
manipulé, caressé, il entre en contact avec le monde avec ses cinq sens). En grandissant,
la personne satisfait sa soif de stimulations en utilisant ses cinq sens, et ainsi entretient
sa relation avec son environnement ; cette soif conduit l'individu à l'activité sociale,
dans le but de forger son identité et de donner du sens à sa vie.

▪ le besoin de signes de reconnaissance : La soif de reconnaissance correspond au besoin


de l'individu d'être accepté et reconnu par les autres en tant que lui-même, à la fois
être humain singulier, spécifique, mais aussi semblable aux autres.
Pour obtenir ces signes de reconnaissance, la personne entre en relation avec les autres
de différentes manières, afin d’obtenir des coups ou des caresses appelées « strokes ».

▪ le besoin de structure : Pour Berne, l'être humain a le besoin vital de se positionner


dans l'espace et dans le temps. Au fil du temps, selon la façon dont nous structurons
nos relations, nous obtenons soit des stimulations, soit de la reconnaissance, et ce, en
fonction de besoins dont nous avons plus ou moins conscience.
Comment structurons-nous notre temps dans la relation avec l'autre ?

Éric Berne classe six manières de s'impliquer dans une relation avec un ordre croissant de
stimulations obtenues et de risques pris pour les obtenir.

– le retrait : nous nous isolons et nous nous privons des signes de reconnaissance de notre
environnement.

– le rituel : il s’agit par exemple de saluer selon un rituel pratiqué par tous. « Salut, ça va ? ». On
accorde à l’autre un moment d’attention stéréotypé. Les rituels ne procurent que peu de signes de
reconnaissance.

– le passe-temps : on parle de tout et de rien. On s’adonne parfois à la critique. Le passe-temps


permet de localiser les futures relations plus épanouissantes. C’est alors une sorte de « stade
préliminaire d’observation ».

– l’activité : elle concerne la vie professionnelle, les activités de loisirs et la gestion de la vie
quotidienne. L’activité est propice aux échanges de signes de reconnaissance du fait du nombre de
contacts possibles. C’est dans ce temps d’activité que les attentes sont importantes et que des
salariés peuvent souffrir justement de ne pas recevoir suffisamment de signes de reconnaissance
pour leur travail.

– le jeu psychologique : ce sont des séquences comportementales répétitives et non conscientes


mises en place lors des apprentissages relationnels de l’enfance, dont l’aboutissement confirme
chacun dans l’idée qu’il se fait de sa valeur et de son rôle. Ils produisent surtout des signes de
reconnaissance négatifs. Les disputes de couple en font partie. D’ailleurs, ces jeux psychologiques
parasitent le dernier point : l’intimité et la proximité.

– l’intimité ou la proximité : elle implique confiance et bienveillance réciproques. Paradoxalement,


l’intimité est redoutée car la confiance a souvent été écornée par une mauvaise expérience passée.
Cette intimité donne cependant du sens et de l’intérêt à notre vie.
Types des SDR

Les SR inconditionnels portent ainsi sur l’individu en général, son identité, son
« être », son existence. Pour cette raison, ils sont extrêmement puissants et
impliquants.

Positifs : Consiste à donner un jugement de valeur positif et des messages


d’appréciation pleins de bienveillance, favorisant l’estime et la confiance
en soi. Le SR inconditionnel et positif est une importante source
d’énergie qui sécurise et dynamise à la fois.

négatifs (I-) : Consiste à donner un jugement de valeur négatif et des


messages pleins de mépris, créant un important sentiment de
dévalorisation, de mal-être, de perte d’estime de soi. . Le SR
inconditionnel et négatif peut avoir un impact destructeur sur l’individu.
si la personne qui les reçoit les prend au sérieux.
Les SR conditionnels sont eux en rapport avec les comportements, les
attitudes, les réalisations ou les projets… Ils sont « conditionnés » à ce que la
personne fait et dit mais ne sont pas « sur » la personne.

positif est utile pour valoriser une action/un résultat ou conforter un


comportement particulièrement adapté dans la situation ; en cela il
développe la confiance en soi.

négatif est nécessaire pour réaliser une critique constructive à propos


d’une action/situation. Ils ont aussi un rôle utile dans le développement
des capacités et des compétences. Ils permettent de comprendre les
effets de nos comportements sur les autres, de s’améliorer, de s’adapter,
de changer.
Circulation des SDR

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