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Mots du champ lexical révélant

«  L’Affirmation de soi  »

FACULTE DES
CASABLANCA
SCIENCES AIN CHOK
MASTER IISPHE 1er
année

Mots du champ lexical révélant

«  L’Affirmation de soi  »
PRESENTE PAR: LAKOUAIRI Jihad

1. Affirmation de soi : est une construction personnelle dans la mesure où


elle mobilise toutes nos ressources psychologiques et mentales pour leur
donner une orientation délibérée.

L’affirmation de soi consiste en la capacité d’exprimer ses émotions, ses


pensées et ses opinions de même que de défendre ses droits tout en
respectant ceux des autres, ceci de façon directe, honnête et appropriée. Cette
habileté résulte d’un patient apprentissage. Elle est à l’origine de
comportements appelés comportements affirmatifs.

2. Assertivité : est la traduction française du terme anglais assertiveness rend


peu compte de la richesse du verbe to assert. Selon le bon vieux dictionnaire,
ce verbe signifie s’affirmer bien sur, mais également, soutenir, prétendre,
défendre ses droits, oser donner son opinion (sans agressivité), rendre son avis
sur une question importante, être en mesure de faire face à une situation
conflictuelle grâce à la communication.
 Exemple : Youssef trouve le rouge meilleur et Karim préfère le vert.
B étant assertif dirait alors: "oui le rouge est beau aussi mais je préfère le vert "
au lieu de "non! Le vert est meilleur" qui pourrait offenser directement A.

On voit parfaitement dans cet exemple que Karim ne fait preuve d’aucune
passivité. Elle affirme de façon reflexe son point de vue, sans jamais faire
preuve d’agressivité.
3. Développement personnel : Le développement personnel regroupe
toutes les techniques qui permettent de la redécouverte de soi. Cette
redécouverte de soi a pour objectif de vivre mieux, à 'améliorer sa qualité de
vie, de s’épanouir, d’exploiter son potentiel personnel.
Dans la vie professionnelle, le développement personnel tient une large place.
Il aide le professionnel à progresser dans son métier, à améliorer ses relations
aux autres et à gagner en estime personnelle.

« Le but de la vie est le développement personnel. Parvenir à une parfaite


réalisation de sa nature, c'est pour cela que nous sommes tous ici.(Oscar
Wilde)

4. Connaissance de soi : La connaissance de soi est le savoir qu'une


personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au
cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.

La connaissance de soi même est un ordre particulier de connaissance dans la


mesure où, à son foyer même, le sujet connaissant et l'objet à connaître sont
confondus, il est « juge et partie ». Cette difficulté centrale rend impérative une
recherche exigeante de l'objectivité si cette connaissance doit être de quelque
conséquence.

La connaissance de soi sollicite la rectitude de la pensée, l'esprit critique et une


certaine considération pour le « regard » extérieur des autres. Par sa
nature subjective, elle sollicite pour se consolider les exigences
métacognitives et en retour, le gain de lucidité sur les caractéristiques
personnelles rend possible un savoir plus consistant.

«Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait 10 fois le tour du monde. Mais
celui qui a fait 1 seule fois le tour de lui-même.» ( Gandhi )

« Connais-toi toi-même ! » ( Socrate )


5. Confiance en soi : On parle de confiance en soi lorsqu’un individu se
connait parfaitement et qu’il croit en ses capacités. La confiance en soi permet
d’être plus autonome, d’agir efficacement et de faire face à toute situation.

Dans la vie professionnelle, la confiance en soi est une qualité importante. Il est


plus facile de véhiculer ses idées auprès de ses collègues ou de ses supérieures
hiérarchiques, d’atteindre les objectifs fixés et ainsi de proposer un travail de
qualité.

« Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était et aie confiance en ce qui sera. »

BOUDDHA

6. Résolution de conflit: est un concept associé aux relations humaines,


principalement lié au management et aux méthodes et outils d'aide à la prise
de décision. Elle consiste dans le choix d'une solution à un affrontement et sa
mise en œuvre. Lorsqu'il s'agit de pratiques en regard du système judiciaire ou
d'une décision étatique, il est question de modes alternatifs de résolution des
conflits. Le conflit est une situation sociale durant laquelle des acteurs en
interdépendance, soit poursuivent des buts différents, défendent des valeurs
contradictoires, ont des intérêts divergents ou opposés, soit poursuivent
simultanément et compétitivement un même but.

7. Communication interpersonnelle : regroupe les interactions entre


êtres humains qui permettent d’échanger des informations, des idées et des
émotions.  
La communication interpersonnelle est verbale ou non-verbale.
Dans le cadre professionnel, la communication interpersonnelle a une grande
importance au niveau managérial mais aussi au niveau du salarié en lui-même.
De sa communication interpersonnelle peut dépendre l’avancée de ses projets,
sa motivation, ses résultats.
8. Auto-évaluation : Démarche qui consiste à examiner par soi
même ses capacités ou à noter ses propres résultats.
S’auto-évaluer, c’est accepter de voir en arrière pour porter un œil critique sur
soi, appuyé sur des critères (…), conduisant à une prise de décision pertinente
et efficiente sur la base d’un référentiel intériorisé, et le pouvoir de faire en soi
une idée de la force d’une motivation assertive.

9. Autonomie : désigne la capacité d'un objet, individu ou système à se


gouverner soi-même, selon ses propres règles, en tenant compte de son
entourage et de son environnement.
Dans d'autres cas, elle fait référence aux propriétés d'une entité qui est
capable de fonctionner de manière indépendante, sans être contrôlée de
l'extérieur ou sans des apports (matériels, énergétiques, etc.) en provenance
de l'extérieur. L'autonomie ne s'oppose pas au concept de dépendance selon
les idées reçues.

10. Responsabilité : La responsabilité est le devoir de répondre de ses actes,


toutes circonstances et conséquences comprises, c’est-à-dire d'en assumer
l'énonciation, l'effectuation, et par suite la réparation voire la sanction lorsque
l'attendu n'est pas obtenu.
En mode assertif, la notion de responsabilité consiste à prendre une décision
cruciale constitue l’acte fondateur par lequel tout le processus de l’assertivité
peut s’enclencher.

11. La pyramide des besoins : schématise une théorie élaborée à partir des


observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham
Maslow sur la motivation. L’article où Maslow expose sa théorie de la
motivation, A THEORY OF HUMAN MOTIVATION, est paru en 1943. Il ne
représente pas cette hiérarchie sous la forme d’une pyramide, mais cette
représentation s’est imposée dans le domaine de la psychologie du travail,
pour sa commodité. Maslow parle, quant à lui, de hiérarchie, et il en a une
vision dynamique.

12. Estime de soi : est, dans la psychologie, un terme désignant le jugement ou


l'évaluation faite d'un individu en rapport à sa propre valeur. Lorsqu'un individu
accomplit une chose qu'il pense valable, celui-ci ressent une valorisation et
lorsqu'il évalue ses actions comme étant en opposition à ses valeurs, il réagit
en « baissant dans son estime ». Selon certains psychologues, l'expression est à
distinguer de la « confiance en soi » qui, bien que liée à la première, est en
rapport avec des capacités plus qu'avec des valeurs.

L'estime de soi-même est le plus grand mobile des âmes fières.

Jean-Jacques
Rousseau
13. Conscience en soi : est la capacité qu'a l'homme de faire retour sur ses
pensées ou ses actions, de se percevoir, s'identifier, de penser et de se
comporter de manière adaptée. Elle est ce que l'on sent et ce que l'on sait
de soi.

La conscience de soi institue l'homme comme un sujet, c'est-à-dire comme un


être entretenant des rapports particuliers au monde et à lui-même, qui le
distinguent des autres espèces vivantes.

14. Savoir-être : correspond à tout ce que nous « savons être » au plan


personnel : attitudes, besoins, valeurs dans notre interaction avec l’autre et
avec l’environnement.

Il suppose d’abord une perception claire de soi et une appropriation de sa


compétence professionnelle. Il est sous-tendu par un grand nombre de
capacités et d’habiletés sur les plans intellectuel, affectif, relationnel, éthique
et fonctionnel. Ces habiletés sont bien intégrées dans l’agir, imbues de valeurs
humanistes et d’un sens profond de respect pour l’autre. Elles permettent un
fonctionnement professionnel efficace, chaleureux, humain et responsable
optimal.

Savoir-être, c’est savoir se comporter de manière chaleureuse, respectueuse,


éthique, responsable et efficace dans tout genre de situation professionnelle.

Par exemple, lorsque vous partagez un bureau avec des collègues ou êtes en
contact avec des clients, la politesse, le respect des autres, la convivialité est
des atouts recherchés par les employeurs.

15. Savoir faire :


16. Auto-évaluation : une démarche qui consiste à examiner par soi-même
ses capacités ou à noter ses propres résultats.

 S’auto-évaluer, c’est accepter de voir en arrière pour porter un œil critique sur
soi, appuyé sur des critères (…), conduisant à une prise de décision pertinente
et efficiente sur la base d’un référentiel intériorisé. Cette aptitude réflexive
permet une prise de conscience de son action ; lucidité indispensable à tout
apprentissage signifiant que seul l’élève, en tant que sujet, peut réaliser. 

Grace à elle, on va pouvoir se faire une idée de la force de notre motivation


assertive.

« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. »

(Guillaume d’Orange)

17. Autosuggestion : c’est une suggestion qu’on se répète à soi-même dans


l’intention d’implanter une idée dans le subconscient. L’autosuggestion,  c’est
un outil d’une grande puissance qui peut vous aider à éliminer des mauvaises
habitudes, changer des croyances, changer des états émotifs et programmés
des nouvelles idées dans votre esprit.

L’autosuggestion,  c’est un outil de l’esprit conscient qu’on utilise pour donner


des directives à l’esprit subconscient afin de lui indiquer clairement votre
objectif. En implantant des suggestions dans le subconscient, on finit à la
longue par créer un changement dans celui-ci.

«De jour en jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.» : la fameuse
formule que proposait Emile Coué : l’inventeur de la méthode dite méthode de
Coué qui est une forme d’autosuggestion. Il considère que la répétition d’une
phrase sur laquelle on ironise d’ailleurs souvent, est efficace.
18. Prise de parole en public : est le processus de parler à un groupe de
personnes d'une façon structurée et délibérée et assertif a prévu pour
informer, influencer, ou amuser les auditeurs.

C'est transmettre des messages à l'aide d'un langage en utilisant la voix et le


corps pour communiquer. Cette activité ne peut se comprendre qu'en fonction
d'un certain nombre de rapports avec :

 Le langage,
 Même,
 Les autres,
 L’ensemble du monde extérieur.

19. Imprégnation mentale : est un atout essentiel dans la stratégie de


mieux-être et d’épanouissement personnel dans le but de maintenir la pensée
dans une direction positive

C’est la pénétration diffuse et profonde dans l'esprit et le comportement


d'idées ou de sentiments qui sont lentement assimilés. Les éléments
héréditaires du moi dansent devant la conscience, y pénètrent, s'y gravent.

Paul-C.Jagot propose une attitude diamétralement opposée. La phrase


murement élaborée, par exemple : « je m’affirme facilement en toutes
circonstances ».

20. Intelligence émotionnelle : est un concept proposé en 1990 par les


psychologues Peter Salovey et John Mayer, une forme d’intelligence qui réfère
à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à
composer avec les émotions des autres personnes.

L’intelligence émotionnelle permet d’augmenter son savoir-être, gérer son


stress et améliorer la qualité de ses décisions. Elle sert à entretenir ses
motivations, s’ouvrir au changement et améliorer sa capacité à rebondir sur
des échecs.
21. Négociation : est la recherche d'un accord, centrée sur des intérêts
matériels ou des enjeux quantifiables entre deux ou plusieurs interlocuteurs
(on ne négocie pas avec soi-même, on délibère), dans un temps limité. Cette
recherche d'accord implique la confrontation d'intérêts incompatibles sur
divers points (de négociation) que chaque interlocuteur va tenter de rendre
compatibles par un jeu de concessions mutuelles. La négociation est l'action de
négocier, c'est-à-dire traiter affaire avec quelqu'un, de faire du négoce, discuter
sur les conditions d'un arrangement afin de parvenir à un accord ou une
convention satisfaisante pour toutes les parties.

22. Autohypnose : est la méthode qui permet d’induire soi-même cet état
particulier de la conscience. L’ouverture émotionnelle est la porte ouverte pour
mobiliser les potentialités endormies en nous-mêmes. Le renouveau
de l’autohypnose est venu apporter une consécration à cette nouvelle
conscience.

23. Empathie : l’empathie est la capacité non seulement d’identifier les


émotions des autres, mais aussi d’être à l’écoute de l’expérience émotionnelle
des autres. L’empathie est alors soit une pensée, soit une pensée et une
émotion.

Elle n’est qu’une pensée (une intellectualisation  de l’expérience) si en voyant


quelqu’un pleurer j’en conclus que la personne est triste, même si la personne
ne dit rien. Elle n’est qu’une pensée si en voyant quelqu’un se faire mal j’en
conclus que la personne ressent de la douleur, même si la dite personne ne crie
pas.

24. Stratégie « Ici et maintenant » : Ici est le lieu, et Maintenant est le


moment, où vivre et exister
Ici et maintenant (latin hic et nunc) est une expression utilisée pour désigner la
position spatio-temporelle.
Elle a pu être utilisée par certains pour caractériser un des principes de
l'approche humaniste, qui consisterait à rester ancré dans la réalité présente, et
à permettre son acceptation, grâce notamment à une absence de jugement
négatif.
Ce concept permet de mobiliser immédiatement vos énergies constructives et
créatives. Il n’ya plus de distance entre le moment ou nous prenons une
décision assertive et le moment ou nous agissons effectivement de manière
assertive.

25. Ecoute active : est un concept développé à partir des travaux du


psychologue américain Carl Rogers. Elle est également nommée écoute
bienveillante. Initialement conçue pour l'accompagnement de l'expression des
émotions, elle est opérationnelle dans les situations de face-à-face où le
professionnel écoute activement l'autre. Elle consiste à mettre en mots les
émotions et sentiments exprimés de manière tacite ou implicite par
l'interlocuteur. L'écoute active est plus fine que la reformulation en ce qu'elle
ne se limite pas à dire autrement ce qu'une personne vient d'exprimer, mais de
décoder la dimension affective généralement non verbalisée.

26. Technique du disque rayé : est une technique redoutable dans


l’affirmation de soi. C’est probablement une des meilleures méthodes pour
commencer à s’affirmer. Et c’est aussi une technique qu’on peut utiliser très
souvent.

La technique du DISQUE RAYÉ (appelée aussi DISQUE BRISÉ) consiste


simplement à répéter la même chose autant de fois que nécessaire. On doit
se montrer de plus en plus gentil et aimable à chaque répétition. A l’image d’un
disque rayé qui répète sans arrêt les mêmes paroles, jusqu’à ce que l’autre
abandonne.
Car ce n’est pas parce qu’on demande quelque chose UNE fois, qu’on va
l’obtenir. Et ce n’est pas parce qu’on refuse UNE fois que l’autre ne va pas lui
relancer. La technique du disque rayé peut donc être utilisée aussi bien pour
une demande que pour un refus.

Voici un exemple de scénario pour illustrer la méthode :

Sophie prends soin de sa mère qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer et


perds constamment la mémoire. Le frère de Sophie, David, vit avec eux mais ne
l’aide pas, même s’il travaille à mi-temps. David a promis de s’occuper de sa
mère pendant trois heures de façon à ce que Sophie puisse sortir, mais lorsque
l’heure arrive, il change d’avis.
 David: Sophie, mes amis vont au match de foot, et je vais avec eux. Je pars
pour toute l’après-midi.
 Sophie: David, tu dois avoir oublié que tu m’as promis de rester avec
Maman trois heures aujourd’hui. De mon côté, j’ai déjà prévu mon
programme. Et j’apprécierais beaucoup que tu tiennes ta promesse.
(DAVID L’IGNORE.)
 Sophie: Tu sais ça me dérange vraiment que tu ignores ce que je dis. Je
préfèrerais que tu me parles directement pour qu’on trouve un terrain
d’entente.
 David: Désolé, mais je veux aller au match. Et mes amis m’attendent.
 Sophie: Je te comprends. Mais je le prends vraiment mal que tu n’aies
aucune considération pour ce qu’on a convenu de faire, surtout maintenant
que j’ai prévu mon programme. Je crois que tu devrais faire ce que tu as
promis et passer 3 heures avec Maman, comme convenu.
 David: Arrête de me harceler comme ça. Je vais y réfléchir.
 Sophie: Même si c’est ce que tu penses, je n’essaie pas de te harceler David.
Mais après tout c’était bien notre accord. Je préfèrerais que tu tiennes ta
promesse. Tu te souviens que tu m’as promis la semaine dernière que tu
garderais Maman pendant 3 heures cet après-midi? On a même fixé l’heure.
Tu ne crois pas que tu devrais faire ce que tu as promis?
 David: Bon d’accord. Je sais bien ce qu’on a décidé. Je vais rester. Mais tu ne
peux pas me reprocher d’avoir envie d’aller voir le match.

Dans cet échange, Sophie a constamment répété à David qu’il devait honorer
sa promesse, c’est le principe du disque cassé. Elle est restée sans fléchir sur sa
position sans se justifier outre mesure et surtout sans sa fâcher face aux
provocations de son frère. Elle n’a pas hésité à exprimer ses sentiments et a
même utilisé l’empathie, puisqu’elle indique qu’elle comprend son frère. Ainsi
David ne peut pas lui rétorquer qu’elle ne l’écoute pas.
En conséquence, David a cédé et Sophie se sent soulagée. David quant à lui est
un peu frustré de rater son match mais n’a pas de ressentiment vis-à-vis de
Sophie puisqu’elle ne l’a pas insulté.
Ce genre de situation aurait pu facilement tourner au vinaigre. Tout d’abord
Sophie aurait pu se contenter de répondre de façon passive en acceptant
d’entrée que David aille à son match. Dès que Sophie accepterait, la situation
tournerait en faveur de David puisqu’on admettrait que David va aller à son
match, dès lors il serait difficile par la suite de revenir là-dessus.
Sophie aurait pu aussi se fâcher à plusieurs reprises. Tout d’abord, elle aurait
pu le soupçonner d’avoir choisi d’aller au match de foot tout en sachant qu’il
devait garder sa mère ce jour là. Mais Sophie se contente de supposer qu’il a
tout simplement oublié. Le silence de David en réponse à Sophie est une
provocation supplémentaire qui aurait pu pousser Sophie à devenir agressive.
Au lieu de cela, Sophie se contente de constater le silence de son frère, de lui
indiquer que cela la blesse et que ça ne règlera pas la situation. Enfin la phrase
“Arrête de me harceler comme ça. Je vais y réfléchir.” comporte deux pièges.
Tout d’abord, David essaie de culpabiliser Sophie. Accepter le fait qu’elle
harcèle David aurait posé David en victime, ce qui n’est pas souhaitable
puisque David aurait eu une excuse pour se désengager de la discussion. Puis
David essaie de noyer le poisson en indiquant qu’il va y réfléchir. Mais cela n’a
pas trompé Sophie, qui a continué à demander une réponse ferme.
27. Programmation neuro-linguistique (PNL) : est un ensemble de
techniques de communication et de transformation de soi qui s’intéresse à nos
réactions plutôt qu’aux origines de nos comportements. Elle privilégie le
comment au pourquoi, propose une grille d’observation pour améliorer la
perception que nous avons de nous-mêmes et des autres. Elle permet
également de se fixer des objectifs et de les réaliser. C’est une boîte à outils,
dont la clé réside dans le langage et l’utilisation que chacun de nous fait de ses
cinq sens et de son corps. Son but : permettre de programmer et reproduire
ses propres modèles de réussite.

28. Analyse transactionnelle : appelée aussi AT, est une théorie de


la personnalité, des rapports sociaux et de la communication. Créée dans les
années 1950 par le médecin psychiatre et psychanalyste Éric Berne, elle postule
des « états du Moi » (Parent, Adulte, Enfant), et étudie les
phénomènes intrapsychiques à travers les échanges relationnels de deux
personnes ou plus, appelés « transactions ».
L'analyse transactionnelle vise à permettre une prise de conscience ainsi
qu'une meilleure compréhension de « ce qui se joue ici et maintenant » dans
les relations entre deux personnes et dans les groupes. L'analyse
transactionnelle propose des grilles de lecture pour la compréhension des
problèmes relationnels ainsi que des modalités d'intervention pour résoudre
ces problèmes.
L'analyse transactionnelle part du principe que chaque personne est
fondamentalement positive et que ce sont les décisions prises dans notre
enfance qui influent sur notre comportement ; son but est d'aider à reprendre
le contrôle vers l'épanouissement.

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