REMERCIEMENTS

Nous tenons à profiter par le biais de ce rapport, à exprimer nos vifs

remerciements à toute personne ayant contribuée de près ou de loin
à l’accomplissement de ce travail. Nous tenons à remercier
amplement notre professeur et encadrant M. BOULAHOUAL Adil qui
a contribué à la réalisation de ce projet ainsi qu’aux nombreuses
consignes, aide dont il a fait preuve tout au long de notre projet et de
l’intérêt qu’il porte à son travail et ses étudiants. Un merci bien
particulier à Mme. GABER Hasnaa notre professeur de marketing,
pour ses remarques, ses directives, sa bonne humeur. Nous tenons à
lui exprimer nos sincères remerciements. Aussi nous présentons
notre reconnaissance à tout individu ayant donné de son temps pour
répondre à nos questions et nous aider à merveilleusement bien
mener notre projet. Que tous ceux qui ont contribué à bien mener ce
travail trouvent ici l’expression de notre parfaite considération.
MERCI A TOUS.
 INTRODUCTION
Nous, un groupe composé de six personnes étudiants à l’Ecole
Nationale de commerce et de gestion – Casablanca, avons mené une
étude de marché qui a pour but d'avoir une idée sur le journalisme
de nos jours en faisant apparaître le niveau de confiance chez les
marocains vis-à-vis des médias.
De nos jours, et avec la révolution de l’information, on n’a plus
besoin d’imprimer pour se faire lire, de stations de radios pour se
faire entendre ou de télévision pour se faire voir. Chacun est devenu
média. Le monde est devenu de plus en plus connecté. Chaque jour
vécu nous apporte sa boite de nouveautés, et pour s'en apercevoir, la
télévision est devenue peu fréquentée voire négligée par cette
nouvelle génération accro aux Smartphones et ordinateurs, et qui a
impacté les différentes tranches d’âge, ceci est dû aux révolutions
scientifiques civilisationelles et technologiques , à un accès rapide à
l'information grâce à l’offre 4G par exemple proposée par les trois
opérateurs marocains et qui va de ce fait participer à une interaction
plus rapide avec les fameux réseaux sociaux. Dans ce sens, il est
important de souligner que parmi les éléments qui se sont influencé
par cette révolution, on cite le journalisme, un thème qui pèse lourd
dans notre quotidien.
Ce rapport se divisera en deux parties majeures. En premier lieu,
nous aurons la première partie qui portera sur l’étude qualitative et
quantitative. Cette partie va décrire l’ensemble des étapes
commençant par la définition du sujet en passant par les diverses
techniques statistiques qui nous permettront de mesurer quel degré
les marocains font-ils confiance aux journalistes (médias modernes
VS médias traditionnelles). En dernier lieu, nos résultats et nos
analyses seront présentés. Directement après analyses des résultats,
nous allons passer à la deuxième partie qui comporte les différentes
explications. Pour effectuer cette étude nous nous sommes basés sur
différents ouvrages publiés, différentes revues littéraires traitant le
même sujet pour avoir une étude complète et par ce biais des
résultats valides et cohérents.
 Partie I : Cadre théorique
Recherche documentaire :
Histoire politique des médias au Maroc :
Le développement des médias au Maroc est lié à l'introduction des
techniques de communication modernes et à son évolution
historique, politique, culturelle et linguistique. L'espace public
marocain est passé d'une situation de domination des médias liés
au Protectorat français, à celle où règne la presse partisane qui a
laissé place à une certaine diversité imposée par la libéralisation et
l'ouverture politique. La situation de l'offre médiatique actuelle
trouve ses racines dans l'histoire et dans les médias ainsi que dans
le rapport au politique et à l'économique. Dès lors, afin de mieux
cerner les caractéristiques de la réception au Maroc il est primordial
de se pencher sur l'évolution des médias dans ce pays. Surtout dans
un contexte de contrôle du pouvoir à la fois colonial et étatique par
la suite sur l'information, le public marocain a toujours développé
d'autres formes d'expressions et de recherche d'informations : la
clandestinité, les prêches au sein des mosquées, des journaux
manuscrits en langue arabe et dernièrement les télévisions
satellitaires. – Ouvrage : Médias et publics au Maroc
Être journaliste inclue plusieurs réalités. Mais quelque soit la manière
dont l’information est transmise, ce métier exigeant reste difficile
d’accès. La mission connue d’un journaliste est celle de transférer
l’information sur n’importe quel sujet. Cette dernière doit être
compréhensible et accessible aux différents types de public existants
au sein de la société (lecteurs, téléspectateurs, internautes, etc.)
La finalité de notre projet est de savoir si les marocains font plus
confiance au journalisme traditionnel ou au journalisme moderne. A
travers la recherche documentaire élaborée ci-dessus, nous avons pu
dégager trois principaux construits :
 - Défiance
- Transparence
Véracité de - Crédibilité
l’information - Fiabilité

- Dépendance économique
Liberté de la presse - Dépendance politique
- Information limitée

- Style de vie
Aspect social - Implication de lecteurs

Les études qualitatives ne reposent pas seulement sur la revue de

littérature mais aussi sur les entretiens afin de détecter d’autres
variables capables d’impacter notre thématique. Et pour cela, nous
avons opté pour un guide d’entretien qui est comme suit :
Questions R1 R2 R3 R4 R5
/Répondan
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l’information

Analyse de contenu :
1. Analyse verticale :
- Le répondant numéro 1 est Mr AMRI, professeur de droit à
l’ENCG CASA. Il trouve que les informations sont abondantes et
recopiées sans effort professionnel et que le niveau de nos
journalistes est très médiocre et classique vu le manque de
formation nécessaire. Ce point de vue négatif est du aux règles
strictes imposées par la législation marocaine.
- Le répondant numéro 2 est une étudiante à l’ENCG CASA.
Contrairement à la première réponse, elle trouve qu’il y a un
manque d’informations et qu’il y a toujours une vérité cachée.
Cette dernière est due au manque de courage.
- Le répondant numéro 3 est une ouvrière à MARJANE. Elle dit
qu’il y a une déformation de l’information pour attirer
l’attention. Pour elle, la qualité qui manque à nos journalistes
est la crédibilité : ne pas déformer l’information, la transmettre
telle qu’elle est.
 - Le répondant numéro 4 est un policier. Il est du côté des
journalistes de nos jours (médias modernes) puisqu’il les
considère développés avec une information facilement
accessible vu l’apparition de NTIC. Il trouve ainsi que les
journalistes de nos jours sont plus ouverts et courageux.
Surtout s’ils sont populaires ou accrédités.
- Le répondant numéro 5 est un étudiant à la FSJES. Il considère
qu’aujourd’hui la plupart des informations sont inventées juste
pour faire du buzz. Et donc il y a un manque de transparence
chez les journalistes.
2. Analyse horizontale :
- Question1 : La réponse la plus redondante est que l’information
n’est pas transmise réellement mais déformée.
- Question2 : La confiance ne dépend pas de la nature des médias
(moderne ou traditionnel) mais plutôt de la source de
l’information véhiculée.
- Question3 : L’ensemble de qualités qui manquent à nos
journalistes de nos jours : audace, courage, liberté d’expression,
transparence, crédibilité…
3. Analyse diagonale :
En général, il y a une contradiction entre les réponses. Certains
répondants disent qu’il y a un surplus d’informations ou que l’information
est souvent déformée et qui ne transmet aucune valeur ajoutée aux
interlocuteurs. Tandis que d’autres pensent le contraire, c’est-à-dire, qu’il y
a manque d’information aujourd’hui ou que l’information est
indéniablement crédible. Et en ce qui concerne les journalistes, certains
répondants pensent qu’ils sont courageux et très ouverts d’esprit alors que
d’autres trouvent qu’ils leur manquent d’audace.
Notre propre analyse : Grâce à ce guide d’entretien, nous avons pu
constater que l’ensemble de variables précédemment dégagées de la
recherche documentaire ressemble à celui tiré de l’analyse du contenu.
Mais on a pu détecter de nouvelles variables :
- Le manque de formation des journalistes (absence d’institutions
en cette matière)
- Rivalité mimétique
- Réputation des journalistes
- Courage et audace
 - Cadre juridique

- Défiance
- Transparence
Véracité de - Crédibilité
l’information - Fiabilité
- Réputation des journalistes
- Rivalité mimétique

- Dépendance économique
Liberté de la - Dépendance politique
presse - Information limitée
Confiance - Courage et audace
- Cadre juridique

- Style de vie
Aspect social - Implication de lecteurs
- Formation des journalistes
- Protection de la
confidentialité