Vous êtes sur la page 1sur 2

DES CLÉS DE CNV POUR MIEUX COOPÉRER

TUTO : DE LA RÉACTIVITÉ FACE À LA CRISE


À LA PROACTIVITÉ AVEC LA CRISE

FICHE RÉCAP

RÉAGIR FACE À LA CRISE

Dans une crise, le cerveau, conditionné par notre éducation, réagit automatiquement avec des
jugements contre soi ou contre l’autre.

Je crois ce qui se dit et je prends le message contre moi : je me blâme, je me donne tort…

Se culpabiliser, dramatiser, entretenir des croyances limitantes, s’auto-juger… Cette façon de réagir à
la crise, en croyant ce que l’autre dit de nous alimente la perte d’estime de soi, la dévalorisation, la
culpabilité, la honte et l’impuissance.

Ces ruminations peuvent conduire au burn-out et à la dépression, qui sont des formes de violence
relationnelle contre soi.

Je retourne le message contre l’autre avec ce que j’entends : je le juge, je lui donne tort…

Chercher des coupables, poser des diagnostics, interpréter, entretenir des croyances, étiqueter des
personnes, juger, critiquer et généraliser… Cette façon de réagir à la crise, en croyant ce que nous
nous disons de l’autre alimente les images d’ennemi, la colère et l’impuissance.

Ces ruminations peuvent activer notre agressivité et participer à la violence relationnelle contre les
autres.

Le processus de Communication NonViolente ne cherche pas à supprimer les jugements. Comme un


logiciel de traduction, il nous permet de transformer nos jugements moralisateurs en valeurs
profondes.

©Bpifrance Université 2023. Expertes : Muriel Gorius et Isabelle Goudé-Lavarde 1


PROCESSER AVEC LA CRISE

Quand nous vivons quelque chose de difficile, premier mouvement, l’écoute de nous-mêmes : l’auto-
empathie. Écoutons ce qui se passe en nous pour nous remettre en lien avec nos valeurs, nos besoins
et nos aspirations profondes.

La Communication NonViolente, c’est d’abord une intention : que voulons-nous vraiment ?

Regardons tout d’abord ce que nous nous disons : nos jugements et nos interprétations sont les
bienvenus. Avec le processus de CNV nous prenons conscience des images d’ennemi que nous nous
fabriquons, tous seuls, dans notre tête, et qui nous coupent de notre capacité à créer des relations de
qualité avec les autres.

Nous pouvons partir de ces jugements pour compléter notre lecture subjective et relative de la
situation par une lecture un peu plus objective. Parce qu’il y a d’un côté ce que nous nous racontons,
ce sont nos interprétations, et, d’un autre côté, les faits !

Demandons-nous alors ce que ce que cela nous fait. Comment nous sentons-nous ? Avec le processus
de CNV, nous voyons nos émotions comme des témoins sur un tableau de bord, qui nous révèlent
nos besoins insatisfaits.

Conscients de nos besoins, nous avons alors les moyens de passer à l’action de manière pro-active : et
voilà notre demande !

©Bpifrance Université 2023. Expertes : Muriel Gorius et Isabelle Goudé-Lavarde 2

Vous aimerez peut-être aussi