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1.Introduction :
On appelle redresseur tout convertisseur supprimant les alternances négatives d’un courant sinusoïdal, ils
permettent d’alimenter les récepteurs en courant continu.
Quand la tension d’entrée est négative la diode est bloquée, et le courant dans la charge est nul, dés que la
tension devient positive, la diode se met a conduction.
V t VM
𝑖𝑐 𝑡 = = sin wt
𝑅 𝑅
𝑈𝑐
Cette tension fait circuler dans la charge une intensité 𝐼𝑐 = 𝑅
La tension aux borne de la diode est nulle quand D est conduit, et elle est égale V t (source) quand D est
bloquée. Dans ces conditions la tension inverse maximale doit être supérieure à la tension VMax de
l’alimentation.
Pour bien déterminer la qualité d’un signal redressé, on utilise les deux grandeurs suivantes :
𝑓 𝑀𝑎𝑥 −𝑓 𝑚𝑖𝑛
Le taux d’ondulation comme 𝜎 = 2𝑓𝑚𝑜𝑦
𝑓
Et le facteur de forme comme 𝑘𝑓 = 𝑓 𝑒𝑓𝑓
𝑚𝑜𝑦
𝑈𝑀𝑎𝑥 −𝑈𝑚𝑖𝑛 𝜋
𝜎= , 𝜎= = 1.57 et 𝐹 = 1. .86
2𝑈𝑐 2
Utilisation d’un transformateur à point milieu. Le secondaire possède un point milieu en utilisant deux
diodes (P2). On peut obtenir par ce redressement une augmentation de la qualité du courant redressé.
On a
1 𝜋
𝑈𝑐 = 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = V ∗ sin ωt dωt
𝜋 0 M
−VM 2VM
𝑈𝑐 = ∗ cos 𝜃 𝜋0 =
𝜋 𝜋
Cette valeur est le double de la
précédente
Figure 1.4 : les courbes des tensions et courant du circuit, avec
V t = VM ∗ sin ωt et 𝑅 = 10Ω , VM = 220 ∗ 2
𝑈𝑀𝑎𝑥 −𝑈𝑚𝑖𝑛 𝜋
Nous définissons le taux d’ondulation comme 𝜎 = 𝜎= = 0.786
2𝑈𝑐 4
2 1 𝜋 2 VM 2 𝜋 1−cos 2𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 =𝜋 𝟎
VM ∗ sin θ d𝜃 = 𝟎
d𝜃
𝜋 2
𝑈𝑒𝑓𝑓
Donc 𝑈𝑒𝑓𝑓 = VM
1
2𝜋
d’où 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 0,3989 ∗ VM , Alors le facteur de forme 𝑘𝑓 = 𝑈
𝑐𝑚𝑜𝑦
=
V M ∗0,3989
= 0.6266
V M ∗0,6366
Si on suppose que le courant absorbé par la charge inductive (𝐿𝜔 ≫ 𝑅) est purement continu Ic.
La conduction est assurée par une chaque diode, durant un intervalle 0.01 𝑠 , ou π
1 𝜋 Ic
Le courant moyen dans chaque diode 𝑖𝐷𝑚𝑜𝑦 = I dθ ⇒ 𝑖𝐷𝑚𝑜𝑦 =
2𝜋 0 c 2
1 𝜋 2 Ic
Le courant efficace dans chaque diode 𝑖𝐷𝑒𝑓𝑓 = I dθ ⇒ 𝑖𝐷𝑒𝑓𝑓 =
2𝜋 0 C 2
Facteur de puissance secondaire
2V M
La puissance consommée par la charge 𝑃𝑐 = 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∗ 𝐼𝑐
𝜋
VM Ic
La puissance apparente dans le côté secondaire 𝑆 = 2 ∗ 𝑉 ∗ 𝐼𝑒𝑓𝑓 = 2 ∗ ∗ donc 𝑆 = VM ∗ Ic
2 2
2V M
𝑃𝑐 𝜋
∗𝐼𝑐 2
D’où le facteur de puissance 𝐹𝑠 = = = = 0.636
𝑆 V M ∗I c 𝜋
𝑉 𝑉𝑀
Dans le côté primaire 𝑃𝑝 = 𝑃𝑐 et 𝑆𝑝 = 𝑉𝑃 ∗ 𝐼𝑃 = ∗ 𝐾. 𝐼𝑐 = ∗ 𝐼𝑐
𝐾 2
𝑃𝑐 2 2
Donc on a 𝐹𝑝 = = = 0.9
𝑆 𝜋
2.1.3.Pont de graëtz
Le transformateur à point milieu est couteux, chaque moitié du secondaire ne travaille que pendant la moitié
du temps. On peut éviter son emploi grâce au montage (pont de graëtz, PD2). C’est un montage plus
économique, lorsque v(t) est positive ce sont les deux diodes 1 et 2’ qui conduisent. Tandis que pour v(t)
négative la conduction est assurée par 2 et 1’.
1 𝜋 −V M 𝜋 2V M
On a 𝑈𝑐 = 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = 𝜋 0
VM ∗ sin ωt dωt 𝑈𝑐 = ∗ cos 𝜃 0 = , Cette valeur est égalé la
𝜋 𝜋
précédente valeur
Les inconvénients de P2, PD2 (monophasé) et le taux élevé d’ondulation de la tension redressée, ainsi que la
basse fréquence de ce dernier (f, 2f). Pour ces raisons, le redressement polyphasé jouit d’une large extension.
0.02
La conduction est assurée par une seule diode, durant un intervalle 𝑠 , qui a le plus grand potentiel dans
3
cet intervalle.
Supposons que la diode D2 est en état de conduction, donc 𝑈𝐷2 = 0 , 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝑣2 (t) .
Si à un moment donné 𝑣1 devient le plus élevé par rapport aux autres tensions (𝑣2 , 𝑣3 ) , la diode D1 se
trouve sous la tension 𝑈𝐷2 𝑡 = 𝑣1 𝑡 − 𝑢𝑐 𝑡 = 𝑣1 𝑡 − 𝑣2 (t) > 0 , donc D1 devient en état passante , et
on a 𝑈𝐷1 𝑡 = 0 , 𝑈𝐷2 𝑡 = 𝑣2 𝑡 − 𝑣1 t < 0 , qui provoque le blocage de D2 .
𝑉𝑃1
𝑉𝑃2
𝑉𝑃3
Finalement on a
Figure 1.8 : les trois tensions secondaires, la tension redressée Uc (t), La tension inverse aux bornes de la
diode est 𝑈𝐷1 .
On peut calculer l’abscisse d’intersection entre les courbes des tensions, par la résolution de l’équation
trigonométrique suivante :
𝟐𝝅
𝑉𝑀 sin(𝜃) = 𝑉𝑀 sin(𝜃 + )
𝟑
𝟐𝝅
𝜃=𝜃+ 𝟑
+ 𝟐𝝅𝒌 𝝅 𝝅
Donc 𝟐𝝅
on a donc 𝜃 = + 𝝅𝒌 , dans le cas 𝒌 = 𝟎 on a 𝜽𝟎 =
𝟔 𝟔
𝜃= 𝜋 − (𝜃 + 𝟑 ) + 𝟐𝝅𝒌
𝝅
Il résulte que 𝒕𝟎 =
𝟔𝝎
𝟐𝝅
Et la deuxième équation 𝑉𝑀 sin(𝜃) = 𝑉𝑀 sin(𝜃 − )
𝟑
𝟐𝝅
𝜃=𝜃− 𝟑
+ 𝟐𝝅𝒌 𝟓𝝅 𝟓𝝅
Donc 𝟐𝝅
on a donc 𝜃 = + 𝝅𝒌 , dans le cas 𝒌 = 𝟎 on a 𝜽𝟏 =
𝟔 𝟔
𝜃= 𝜋 − (𝜃 − 𝟑 ) + 𝟐𝝅𝒌
𝟓𝝅 𝟐𝝅
Il résulte que 𝒕𝟏 = . La durée d’ouverture d’une phase dont 𝒕𝟏 -𝒕𝟎 = , est le tiers de la période.
𝟔𝝎 𝟑𝝎
𝟓𝝅
𝑝 𝟔
La tension moyenne redressée sera 𝑈𝑐 = 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = 𝝅 VM ∗ sin θ d 𝜃
2𝜋
𝟔
𝑝 π
Donc 𝑈𝑐 = VM ∗ sin
𝜋 p
1 𝜋 𝜋 π
𝑈𝑚𝑖𝑛 est atteinte au changement de conduction donc à 𝑡 = . ( ∓ ) alors 𝑈𝑚𝑖𝑛 = VM . cos .
𝜔 2 𝑝 p
π π
𝑈𝑀𝑎𝑥 −𝑈𝑚𝑖𝑛 V M −V M .cos p 1−cos p
Donc le taux d’ondulation est 𝜎= = 2𝑝 π = 2𝑝 π
2𝑈𝑐 V ∗sin p ∗sin p
𝜋 M 𝜋
π
𝜋 1 − cos p
𝜎= ∗
2𝑝 sin π
p
3 3 𝜋
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = . . VM = 0.828 ∗ VM , 𝑈𝑚𝑖𝑛 = 0.5 ∗ VM , 𝜎 = = 0.302
𝜋 2 6 3
2π
2𝜋+3 sin 3
Donc 𝑈𝑒𝑓𝑓 = VM d’où 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 0,84 ∗ VM
4𝜋𝜋
𝑈𝑒𝑓𝑓 V M ∗0,84
𝑘𝑓 = = = 1.0157
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 V M ∗0.828
La tension maximale inverse aux bornes d’une diode est 𝑈𝐷1 = 𝑀𝑎𝑥(𝑣1 𝑡 − 𝑣2 t ) = 3 ∗ VM
Dans les mêmes conditions du redressement double alternance (𝐿𝜔 ≫ 𝑅), le courant absorbé par la charge
inductive est purement continu Ic.
𝟐𝝅
La conduction est assurée par chaque diode, durant un intervalle 6.66 𝑚𝑠 , ou
𝟑
1 2𝜋/3 Ic
Le courant moyen écoulé dans chaque diode 𝑖𝐷𝑚𝑜𝑦 = 0
Ic dθ ⇒ 𝑖𝐷𝑚𝑜𝑦 =
2𝜋 3
1 2𝜋/3 2 Ic
Le courant efficace écoulé dans chaque diode 𝑖𝐷𝑒𝑓𝑓 = IC dθ ⇒ 𝑖𝐷𝑒𝑓𝑓 =
2𝜋 0 3
Figure 1.9 : les courants dans chaque diode pour une charge de R=10Ω et L=0.5H.
3 3
La puissance consommée par la charge 𝑃𝑐 = 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = . . VM ∗ 𝐼𝑐
𝜋 2
VM Ic
La puissance apparente dans le côté secondaire 𝑆 = 3 ∗ 𝑉 ∗ 𝐼𝐷1𝑒𝑓𝑓 = 3 ∗ ( 2
∗
3
)
3
Donc 𝑆 = 2
VM ∗ Ic
3 3
𝑃𝑐 . .VM ∗𝐼𝑐 3
𝜋 2
D’où le facteur de puissance 𝐹𝑠 = = = = 0.675
𝑆 3 2∗𝜋
V M ∗Ic
2
𝑉 2
Dans le côté primaire 𝑃𝑝 = 𝑃𝑐 et 𝑆𝑝 = 3 ∗ 𝑉𝑃 ∗ 𝐼𝑃 = 3 ∗ ( ) ∗ (𝐾. 𝐼𝑐 )
𝐾 2 3
𝑃𝑐 3 3
Donc on a 𝐹𝑝 = = = 0.827
𝑆 2𝜋
D1 , D2 , D3, ………… Dq, assurent la commutation des tensions les plus positives.
D’1 , D’2 , D’3, ………… D’q, assurent la commutation des tensions les plus négatives.
La tension redressée aux bornes de la charge Uc égale, à chaque instant, la plus grande différence entre les
tensions d’entrées (le plus positive – le plus négative).
𝐷1 𝐷2 𝐷3
𝑼𝟏𝟐 𝑼𝟑𝟏
𝑼𝟐𝟑
Si 𝑣1 > 𝑣2 > 𝑣3 ⟹ 𝑢𝑐 𝑡 = 𝑣1 t − 𝑣3 (t) les deux diodes 𝐷1 𝑒𝑡 𝐷3′ sont en état passante
Si 𝑣1 > 𝑣3 > 𝑣2 ⟹ 𝑢𝑐 𝑡 = 𝑣1 t − 𝑣2 (t) les deux diodes 𝐷1 𝑒𝑡 𝐷2′ sont en état passante
Si 𝑣3 > 𝑣1 > 𝑣2 ⟹ 𝑢𝑐 𝑡 = 𝑣3 t − 𝑣2 (t) les deux diodes 𝐷3 𝑒𝑡 𝐷2′ sont en état passante
Si 𝑣3 > 𝑣2 > 𝑣1 ⟹ 𝑢𝑐 𝑡 = 𝑣3 t − 𝑣1 (t) les deux diodes 𝐷3 𝑒𝑡 𝐷1′ sont en état passante
Chaque diode conduit durant un tiers de la période, tandis que la tension redressée se compose de 6 calottes
par période.
Figure 1.11 : les trois tensions secondaires, la tension redressée Uc (t), La tension inverse aux bornes de la
diode est 𝑈𝐷1 pour redressement PD3.
𝛼+𝛽 𝛼−𝛽
sin 𝛼 − sin 𝛽 = 2 cos ∗ sin
2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
On a 𝑈12 = 2𝑉𝑀 cos(𝜔𝑡 − 3 ) ∗ sin( 3 ) = 3𝑉𝑀 cos 𝜔𝑡 − 3 = 3𝑉𝑀 sin( 𝜔𝑡 + 6 )
𝜋 2𝜋
𝑈23 = 3𝑉𝑀 sin( 𝜔𝑡 + − )
6 3
𝜋 4𝜋
𝑈31 = 3𝑉𝑀 sin( 𝜔𝑡 + − )
6 3
Analyse des caractéristiques de tension
On peut calculer l’abscisse d’intersection entre les courbes des tensions, par la résolution de l’équation
trigonométrique suivante :
𝟐𝝅
𝑣1 = 𝑣3 ⟹ 𝑉𝑀 sin(𝜃) = 𝑉𝑀 sin(𝜃 + )
𝟑
𝟐𝝅
𝜃=𝜃+ 𝟑
+ 𝟐𝝅𝒌 𝝅 𝝅
Donc 𝟐𝝅
on a donc 𝜃 = + 𝝅𝒌 , dans le cas 𝒌 = 𝟎 on a 𝜽𝟎 =
𝟔 𝟔
𝜃= 𝜋 − (𝜃 + 𝟑 ) + 𝟐𝝅𝒌
𝝅
Il résulte que 𝒕𝟎 =
𝟔𝝎
𝟐𝝅 𝟐𝝅
Et la deuxième équation 𝑣2 = 𝑣3 ⟹ 𝑉𝑀 sin(𝜃 − ) = 𝑉𝑀 sin(𝜃 + )
𝟑 𝟑
𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝜃− 𝟑
=𝜃+ 𝟑
+ 𝟐𝝅𝒌 𝝅 𝝅
Donc 𝟐𝝅 𝟐𝝅
on a donc 𝜃 = + 𝝅𝒌 , dans le cas 𝒌 = 𝟎 on a 𝜽𝟏 =
𝟐 𝟐
𝜃− 𝟑 = 𝜋 − (𝜃 + 𝟑 ) + 𝟐𝝅𝒌
𝝅 𝝅
Il résulte que 𝒕𝟏 = . La durée d’une calotte 𝒕𝟏 -𝒕𝟎 = est tiers de la période.
𝟐𝝎 𝟑𝝎
𝝅
3 3 π 𝟐 3 3 1 1 3 3
Donc 𝑈𝑐 = VM − cos θ + 𝝅 = VM + = VM = 1.654 ∗ VM
𝜋 6 𝜋 2 2 𝜋
𝟔
1 𝜋 𝜋 𝜋
𝑈𝑚𝑖𝑛 est atteinte au changement de conduction donc à 𝑡 = . ( ∓ ) , alors 𝑈𝑚𝑖𝑛 = 3𝑉𝑀 sin( )
𝜔 3 6 3
3 3𝑉𝑀
.𝑈𝑚𝑖𝑛 = 3𝑉𝑀 ∗ = = 1.5 ∗ VM
2 2
3𝑉 𝑀
𝑈𝑀𝑎𝑥 −𝑈 𝑚𝑖𝑛 3V M − 𝜋∗(2 3−3)
2
Donc le taux d’ondulation est 𝜎 = = 3 3
= = 0.07
2𝑈𝑐 2∗ VM 12. 3
𝜋
𝝅
9VM 2 1 π 𝟐 9VM 2 𝝅 𝟏 𝟑 𝟑 9V M 2 𝝅 𝟑
=
2𝜋
𝜃 − 2 sin(2 𝜃+6 ) = 𝝅 2𝜋 𝟑
− 𝟐
− 𝟐
− 𝟐
= +
2𝜋 𝟑 𝟐
𝟔
𝟏 𝟑
Donc 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 3VM + d’où 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 1,655 ∗ VM
𝟔 𝟒𝜋
𝑈𝑒𝑓𝑓 V M ∗1,655
𝑘𝑓 = = = 1.0009
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 V M ∗1.654
Ces résultats montrent que ce redressement est plus proche au continu que le P3 (𝜎 = 0.302 , 𝑘𝑓 = 1.015 )
La tension maximale inverse aux bornes d’une diode est 𝑈𝐷1 = 𝑀𝑎𝑥(𝑣1 𝑡 − 𝑣2 t ) = 3 ∗ VM
Dans les mêmes conditions du redressement précédent (𝐿𝜔 ≫ 𝑅), le courant absorbé par la charge inductive
est purement continu Ic.
Dans ce cas chaque phase débite un courant en forme des créneaux (positif et négatif), avec une hauteur de
𝑈𝑚𝑜𝑦 𝟐𝝅
𝐼𝑐 = , et une largeur 6.66 𝑚𝑠 , ou .
𝑅 𝟑
Figure 1.12 : le courant écoulé dans la diode1, et le courant écoulé dans l’enroulement secondaire 1 pour
une charge de R=10Ω et L=0.5H.
𝟐𝝅
La conduction est assurée par chaque diode, durant un intervalle 6.66 𝑚𝑠 , ou
𝟑
1 2𝜋/3 Ic
Le courant moyen écoulé dans chaque diode 𝑖𝐷𝑚𝑜𝑦 = 0
Ic dθ ⇒ 𝑖𝐷𝑚𝑜𝑦 =
2𝜋 3
1 2𝜋/3 2 Ic
Le courant efficace écoulé dans chaque diode 𝑖𝐷𝑒𝑓𝑓 = IC dθ ⇒ 𝑖𝐷𝑒𝑓𝑓 =
2𝜋 0 3
3 3
La puissance consommée par la charge 𝑃𝑐 = 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = VM ∗ 𝐼𝑐
𝜋
VM 2∗I c
La puissance apparente dans la côté secondaire 𝑆 = 3 ∗ 𝑉 ∗ 𝐼𝐷1𝑒𝑓𝑓 = 3 ∗ ( 2
∗ 3
)
Donc 𝑆 = 3VM ∗ Ic
3 3
𝑃𝑐 VM ∗𝐼𝑐 3
𝜋
D’où le facteur de puissance 𝐹𝑠 = = = 0.955 =
𝑆 3V M ∗Ic 𝜋
On peut constater qu’il y a une amélioration de facteur de puissance par rapport au redressement parallèle
simple P3, donc moins de consommation réactive.
3. Redressement commandé
Charge résistive
𝑉 𝜃 = 𝑉𝑀 sin 𝜃
Le thyristor T1 est amorcé à 𝜔𝑡1 = 𝜃1 , donc T1 est en état de
conduction jusqu’à 𝜋 ,ou le courant s’annule.
le deuxième amorçage à 𝜔𝑡2 = 2𝜋 + 𝜃1
Vc t VM
𝑖𝑐 𝑡 = = sin wt 𝜃1 < 𝜃 < 𝜋
𝑅 𝑅
𝜽𝟏 𝜽𝟏 + 𝝅
VM M V
Donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∗ 1 + cos 𝜃1 , d’où 𝑖𝑐𝑚𝑜𝑦 = 2𝜋𝑅 ∗ 1 + cos 𝜃1
2𝜋
VM
On peut varier la tension moyenne 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 de sortie de → 0 en variant 𝜃1 de 0 → 𝜋.
𝜋
Charge inductive
𝑉 𝜃 = 𝑉𝑀 sin 𝜃
Le thyristor T1 est amorcé à 𝜔𝑡0 = 𝜃0 (le front de
l’impulsion vers la gâchette, le courant se prolonge
au- delà de la demi période, bien que la tension
𝑉 𝜃 soit négative. Donc le circuit est régi par
l’équation.
𝑑𝑖𝑐
𝑉𝑀 sin 𝜃 = 𝐿 + 𝑖𝑐 𝑅 (𝑉)
𝑑𝑡
Pour 𝜃0 < 𝜃 < 𝜃1
Figure 1.14 : Montage simple alternance commandé
Ou 𝜃 = 𝜔𝑡 avec une charge inductive
La solution générale est :
𝑉𝑀 −𝑅𝜃
𝑖𝑐 𝜃 = sin( 𝜃 − 𝜑) + 𝐴𝑒 𝐿𝜔
𝑍
Donc
𝑉𝑀 −(𝜃 −𝜃 0 )
𝑖𝑐 𝜃 = [sin( 𝜃 − 𝜑) − sin( 𝜃0 − 𝜑) 𝑒 tan 𝜑 ]
𝑍
Donc T1 est en état de conduction jusqu’à 𝜃1 , ou le courant s’annule.
𝑖𝑐 𝜃 = 0 𝜃1 < 𝜃 < 2𝜋 + 𝜃0
−(𝜃 1 −𝜃 0 )
sin( 𝜃1 − 𝜑) = sin( 𝜃0 − 𝜑) 𝑒 tan 𝜑
Figure 1.15 : la tension de source V (t), la tension redressée Vc (t), La tension inverse aux bornes de la
résistance, pour le redressement P1 charge inductive.
Dr. Dehini Rachid, Université de Béchar, Faculté de Technologie, Page 14
Les redresseurs
CHAPITRE 2, Electronique de puissance
Figure 1.16 : les courbes de tension aux bornes de thyristor T1, les signaux d’impulsions et courant de
charge, avec V t = 220 ∗ 2 ∗ sin ωt , pour une charge de R=5Ω et L=10 mH.
VM
Donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∗ cos 𝜃0 − cos 𝜃1 , pour 𝜃0 = 0 on a le cas de redressement P1, simple alternance.
2𝜋
𝑑𝑖 𝑐 𝑑𝑖 𝑐
On a 𝑉𝑀 sin 𝜃 = 𝐿 + 𝑖𝑐 𝑅 d’où 𝑉𝑀 sin 𝜃 𝑑𝜃 = 𝐿 𝑑𝜃 + 𝑖𝑐 𝑅𝑑𝜃 .
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝜃1 𝜃1
Donc on a 𝜃0
VM ∗ sin θ dθ = 𝑖 𝑅𝑑𝜃
𝜃0 𝑐
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦
D’où 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = 𝑖𝑐𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝑅 Donc 𝑖𝑐𝑚𝑜𝑦 = 𝑅
Dr. Dehini Rachid, Université de Béchar, Faculté de Technologie, Page 15
Les redresseurs
CHAPITRE 2, Electronique de puissance
Figure 1.17: les courbes de tension aux bornes de la résistance, l’inductance et la charge, avec V t = 220 ∗
2 ∗ sin ωt , pour une charge de R=5Ω et L=10 mH.
V
M 𝑞V M 2𝜋
𝑖𝑐𝑚𝑜𝑦 = 2𝜋𝑅 ∗ cos 𝜃0 − cos 𝜃1 Dans le cas générale q˃2 𝑖𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∗ cos 𝜃0 − cos(𝜃0 + )
2𝜋𝑅 𝑞
𝜋
Avec 𝜃0 = 4
Avec cette inductance de lissage, le courant écoulé dans chaque demi période a une valeur constante (ic=Ic).
Donc T1 ,T1’ sont en état de conduction 𝜃0 < 𝜃 < 𝜋 + 𝜃0 d’où 𝑉𝑐 𝜃 = 𝑉𝑀 sin 𝜃 , 𝑖𝑐 𝜃 = 𝐼𝐶 ,et
𝑈𝑇1,𝑇1′ = 0
et T2 ,T2’ sont aussi en état de conduction 𝜃0 + 𝜋 < 𝜃 < 2𝜋 + 𝜃0 d’où 𝑉𝑐 𝜃 = −𝑉𝑀 sin 𝜃 , 𝑖𝑐 𝜃 = 𝐼𝐶
et 𝑈𝑇1,𝑇1′ = 𝑉𝑀 sin 𝜃
Figure 1.20 : le courant écoulé dans le Thyristor 1, et le courant écoulé dans l’enroulement secondaire pour
𝜋
une charge de R=10Ω, L=50H et 𝜃0 = 4 .
VM 2V M
Donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∗ cos 𝜃0 − cos(𝜃0 + 𝜋) , 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = ∗ cos 𝜃0 , pour 𝜃0 = 0 on a le cas de
𝜋 𝜋
redressement PD2, double alternance.
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦
On peut déduire la valeur moyenne de courant continu dans la charge : 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = dans le cas d’un
𝑅
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 −𝐸
charge RL, et 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = , dans le cas d’un moteur.
𝑅
Selon la fonction 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 = 𝑓(𝜃0 ) , on peut remarquer qu’il y deux modes de fonctionement.
𝜋
Pour 0 < 𝜃0 < donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 > 0 positive ( le courant de sortie toujours positif), la puisance
2
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 . 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 > 0 , donc le convertisseur fonctionne comme un redresseur de courant.
𝜋
Pour < 𝜃0 < 𝜋 donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 < 0 négative ( le courant de sortie toujours positif), la puisance
2
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 . 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 < 0 , donc le convertisseur fonctionne comme un onduleur.
La référence n’est pas les points de croisement des tensions de phases. Le thyristor qui remplace la diode
dans P3 non commandé, est mis en conduction par une impulsion transmise à la gâchette de T1 avec un
𝜋
retard θ par rapport à 6 (point de croisement). Ainsi que l’amorçage du deuxième thyristor T2 est décalée
2𝜋
de par rapport à l’amorçage du T1.
3
3V M 𝝅 𝟓𝝅
Donc 𝑈𝑐 = [ cos + 𝜽 − cos( + 𝜽)]
2𝜋 𝟔 𝟔
3VM 𝝅 𝝅 𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝑈𝑐 = [ cos 𝜽 cos − sin 𝜽 sin − cos 𝜽 cos + sin 𝜽 sin ]
2𝜋 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔
3 3V M
D’où 𝑈𝑐 = cos 𝜽
2𝜋
3 3V M
Ou 𝑈𝑐 = 1.17 cos 𝜽 𝑈𝑐 = =1.17V Dans le cas d’un redressement
2𝜋
non commandé
Figure 1.23 : les trois tensions secondaires, la tension redressée Uc (t), La tension inverse aux bornes de
𝜋
thyristor 𝑈𝑇1 pour θ= 6 .
On peut distinguer deux modes de fonctionnement, étant donné que le sens du courant de charge reste
inchangé.
𝜋
Pour 0 < 𝜃0 < donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 > 0 , donc le convertisseur fonctionne comme un redresseur de
2
courant.
𝜋
Pour 2 < 𝜃0 < 𝜋 donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 < 0 , donc le convertisseur fonctionne comme un onduleur. Il se
produit une inversion de la puissance.
𝟓𝝅
3 +𝜽 2
La valeur efficace de la tension de sortie 𝑉𝑒𝑓𝑓 = 2𝜋
𝝅
𝟔
+𝜽
(VM ∗ sin θ ) d 𝜃 .
𝟔
1 3
Donc 𝑉𝑒𝑓𝑓 = 2. 3 . + 2𝜋 sin 2𝜃
6
Figure 1.25 : les courants dans chaque thyristor pour une charge de R=10Ω et L=50 H.
𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦
On peut déduire la valeur moyenne de courant continu dans la charge : 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = dans le cas d’un
𝑅
3 3V
charge RL, et 𝐼𝑐𝑚𝑜𝑦 = 2𝜋𝑅M cos 𝜽 , dans le cas d’un moteur.
Si on suppose que L est très grand, le courant dans la charge sera constant ic =Ic. Chaque thyristor débite
2𝜋 𝐼𝑐
durant , et avec un courant moyen écale 𝐼𝑇1𝑚𝑜𝑦 = . La valeur maximale𝑖𝑇1𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑐 . La valeur
3𝝎 3
𝐼𝑐
efficace 𝑖 𝑇1𝑒𝑓𝑓 =
3
.
Comme pour l’alimentation triphasée simple, on peut réaliser des retards 𝛼 par rapport à la commutation
𝜋 𝜋
naturelle qui a lieu pour 𝜃 = 6 , pour tous les thyristors 𝜃 = 6 + 𝛼
Figure 1.27 : les trois tensions secondaires, la tension redressée Uc (t), La tension inverse aux bornes du
𝜋
thyristor est 𝑈𝑇1 pour redressement PD3 et 𝛼 = 6 .
Figure 1.28 : Le courant écoulé dans l’enroulement secondaire 1 pour une charge de R=100Ω et L=50H.
Figure 1.29 : Le courant secondaire et l’onde fondamentale pour une charge de R=100Ω et L=50H.
Figure 1.30 : L’analyse spectrale du courant écoulé dans l’enroulement secondaire 1 pour une charge de
R=100Ω et L=50H.
Figure 1.31 : le courant écoulé dans le thyristor 1 pour une charge de R=100Ω et L=50H.
𝟑 𝟑𝐕𝐌
Donc 𝑈𝑐 = cos 𝛼
𝝅
Si on représente la courbe 𝑈𝑐 = 𝑓(𝛼) , on peut distinguer deux domaines de fonctionnement, étant donné
que le sens du courant de la charge reste inchangé.
𝜋
Pour 0 < 𝛼 < donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 > 0 , donc le convertisseur fonctionne comme un redresseur de
2
courant.
𝜋
Pour 2 < 𝛼 < 𝜋 donc 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦 < 0 , donc le convertisseur fonctionne comme un onduleur. Il se
produit une inversion de la puissance.
Le courant débite par la phase (1) comporte deux créneaux (positif et négatif), avec une hauteur de
𝑈𝑚𝑜𝑦 𝟐𝝅
𝐼𝑐 = , et un largeur 6.66 𝑚𝑠 , ou . L’axe de ces créneaux est décalé de α.
𝑅 𝟑
Si on décompose ce signale e série de Fourier on trouve le même terme fondamental pour (α=0). Où
2 3 2 3
𝐼1 = 𝐼𝑐 cos(𝜃 − 𝛼) . La valeur efficace de ce terme fondamentale et 𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 𝐼.
𝜋 𝜋 2 𝑐
𝟓𝝅
+𝛼
1 𝟔 Ic
𝐼𝑇1𝑒𝑓𝑓 = Ic 2 d 𝜃 =
2𝜋 𝝅
+𝛼 3
𝟔
𝟓𝝅 𝟓𝝅
+𝛼 +𝛼
1 𝟔 1 𝟔 2. Ic
𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 2∗ i1 2 d 𝜃 = 2∗ IC 2 d 𝜃 =
2𝜋 𝝅
+𝛼 2𝜋 𝝅
+𝛼 3
𝟔 𝟔
IC .𝟑. 𝟑.𝐕𝐌
La puissance active consommée par la charge : 𝑃𝑐 = 𝑈𝑐𝑚𝑜𝑦. IC = cos 𝛼
𝝅
𝑉𝑀 𝟐.𝑰𝒄
La puissance apparente dans le secondaire : 𝑆 = 3. 𝑉. 𝐼1𝑒𝑓𝑓 = 3. . = 𝟑𝑉𝑀 𝑰𝒄
2 𝟑
I C . 𝟑 . 𝟑.𝐕𝐌
𝑃𝑐 cos 𝛼 𝟑
𝝅
Donc on peut calculer le facteur de puissance 𝐹𝑠 = = = cos 𝛼
𝑆 𝟑𝑉 𝑀 𝑰𝒄 𝝅