Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Seifallah Fetni
version 2018
1 / 161
Table de matières
1 Introduction
2 / 161
Introduction
1 Introduction
3 / 161
Introduction
On rappelle d’abord que la fabrication englobe toutes les opérations qui, selon un plan ou un
protocole, transforment une pièce de l’état brut à l’état fini.
4 / 161
Introduction
D’un point de vue industriel, les techniques de mise en œuvre des matériaux métalliques peuvent
être classées comme suit:
+ Procédés de fabrication sans enlèvement de matière ; ils peuvent, à leurs tour, être divisés
en:
+ Procédés par déformation: laminage, forgeage, estampage, matriçage, fluo-tournage,
travail des métaux en feuille (emboutissage, pliage, découpage etc.)
+ Procédés par coulée: moulage et fonderie.
+ Procédés par assemblage: soudage (thermomécanique, électrique etc.)
5 / 161
Introduction
Le but de ce module est se familiariser avec les procédés autres que ceux relatifs à l’enlèvement
de matière. On peut présenter la typologie de ces procédés de la façon suivante:
6 / 161
Introduction
Dans un premier temps, vous allez vous familiariser avec les procédés relatifs au travail des métaux
en feuille, essentiellement les techniques de pliage, emboutissage et découpage. Éventuellement,
les techniques de formage les plus utilisées seront introduites (forgeage, estampage, matriçage,
fluo-tournage, filage etc.)
Dans un second temps, les procédés de moulage, de soudage et de frittage seront développés.
7 / 161
Travail des métaux en feuilles
1 Introduction
8 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
1 Introduction
9 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
Quels sont les facteurs de choix des aciers candidats aux fabrications sans enlèvement de matière?
(a) (b)
10 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
Le choix d’un acier se fera, principalement, en fonction des caractéristiques mécaniques suivantes:
La limite d’élasticité
Le module d’élasticité longitudinal E
La dureté
L’allongement à la rupture
La température de travail: chute de la limite élastique, fluage etc.
La trempabilité de l’acier: Les hautes caractéristiques demandées imposent la réalisation de
trempe+revenu.
11 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
Se sont les matériaux ductiles qui s’apprêtent à se déformer plastiquement sans se rompre. La
ductilité d’un matériau se détermine par:
Lf − Li
A(%) = ∗ 100 (1)
Li
Ou
• Sa striction à la rupture :
Si − Sf
Z (%) = ∗ 100 (2)
Si
12 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
Déformations à froid
Déformations à chaud
13 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
14 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
L’énergie du choc peut être atténuée, voir absorbée par la plasticité de la coque.
15 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
16 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
(a) Agrafe
d’ostéosynthèse
(b) Prothèse de
hanche
Certains alliages à mémoires de forme (les MMF) tels que les alliages de Titane, présentent un
comportement super élastique.
17 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
1 p
σe = √ (σ1 − σ2 )2 + (σ2 − σ3 )2 + (σ3 − σ1 )2 (3)
2
18 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
Le critère de Von Mises stipule que la déformation plastique est due à la partie totalement
déviatorique du tenseur des contraintes. Il fait l’intervention d’un seul paramètre σe , qui dépend
du matériau et peut être obtenu par des essais expérimentaux.
19 / 161
Travail des métaux en feuilles Introduction
Le métal en feuille est une pièce métallique, dont la géométrie satisfait les deux conditions
suivantes:
e ≤ 10 mm et e ≤ 10 L
Avec:
• e: épaisseur de la tôle
• L: Longueur de la tôle
20 / 161
Travail des métaux en feuilles Découpage
1 Introduction
21 / 161
Travail des métaux en feuilles Découpage
Définition
Le découpage est technique de séparation qui assure la dé-cohésion du métal, par cisaillement,
par le biais d’une déformation élastique et glissement jusqu’à rupture.
L’opération s’effectue sur une presse par l’action d’une lame mobile sur la partie libre d’une feuille
de tôle, dont l’autre partie est encastrée. L’élément de tôle ainsi détaché est le FLANC ou la
DEBOUCHURE.
22 / 161
Travail des métaux en feuilles Découpage
23 / 161
Travail des métaux en feuilles Découpage
Description
Etapes:
1. Croissance progressive de l’effort de coupe jusqu’au point a ; c’est la déformation élastique.
2. Phase de déformation plastique. L’effort atteint son maximum au point b ; c’est l’effort de
cisaillement. Les fissures apparaissent pendant cette phase.
3. Les fissures se rejoignent, l’effort de coupe diminue et enfin la pièce est découpée.
24 / 161
Travail des métaux en feuilles Découpage
Méthode analytique
25 / 161
Travail des métaux en feuilles Découpage
26 / 161
Travail des métaux en feuilles Découpage
Méthode graphique
Application:
Soit à réaliser un découpage de φ=100 mm
sur une tôle laminée à froid de qualité TC
(Rc = 310 N/mm2 et d’épaisseur e = 1mm.
Déterminer l’effort de découpage.
27 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
1 Introduction
28 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Définition
Le pliage est technique de formage des tôles par laminage à froid, par le biais d’une déformation
plastique par flexion en changeant la direction de ses fibres suivant un angle.
• Skretching # Etirage
• Bending # Pliage
29 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Classification
Pliage en l’air
α = α2 − α1 (5)
A : points ou surfaces d’appui F: effort de pliage r: retour élastique α: angle de retour élastique
30 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Classification
Pliage en V ou en frappe
• Poinçon et matrice en V dont l’angle est celui du pli à réaliser augmenté du retour élastique.
• Si en fin de pliage, à fond de vé, le poinçon continue sa course, les contraintes des zones comprimées avec celles qui sont
tendues ; le retour élastique est quasiment supprimé.
31 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
32 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Plieuse universelle
33 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
34 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
La mise au point consiste à déterminer les conditions de formage pour lesquelles la partie utile
de la pièce ne comporte aucun défaut marqué en volume: rupture, amincissement local excessif,
plis, cloques etc.
1. Le rayon de pliage.
2. Le matériau de la tôle (la en vertu du critère formabilité de l’acier).
3. La Longueur développée.
4. La géométrie de l’outil (éventuellement la correction du retour élastique ou ressaut [springback]
de la pièce).
5. L’effort nécessaire de pliage.
6. Les cotes de mise en butée (cote machine).
35 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Rmin i 1
= A−4
A−4
(6)
e × +2
100−Z (100−Z )
Avec:
• Rmini : Rayon minimal de pliage
• e: Epaisseur de la tôle
36 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Le maintien de l’équilibre des sections - l’une qui augmente, l’autre qui diminue - provoque un
déplacement de la fibre neutre vers le rayon intérieur.
Le rayon de fibre est donné par la relation :
Rf = Ri + K × e (7)
Avec: K coefficient, qui dépend de rapport Ri/e, donné par le tableau suivant :
37 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
La longueur développée
39 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
40 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Quelque soit la valeur de l’angle de pliage, la longueur développée est donnée par la formule
suivante: LD=A1 +A2 +C. La valeur de C est déterminée, en fonction l’épaisseur de la tôle,
l’angle et le rayon de pliage.
β
C = (R + k.e).2π. (9)
360
Si la pièce contient (n) plis, on aura alors:
n+1
X i=n
X
LD = Ai + Ci (10)
i=1 i=1
41 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
2π × Rf × α
LD = A + +B (11)
360
42 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Exemple d’utilisation
• Données: r=5mm, α = 30◦ ,
épaisseur de la tôle= 1.5 mm.
• Résultats: C=1.5mm
43 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
La cote machine Cm est la distance entre la butée et l’outil (axe du Vé ou l’arête du contre Vé).
C’est la cote de référence du pli de la pièce.
Cm = A + C /2
n i=n−1
X X Cn
Cm = Ai + Ci − (12)
2
i=1 i=1
44 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
La fibre neutre de la tôle garde une longueur constante au cours du pliage et au cours du retour
élastique, on a :
α0 × Rf 0 = α × Rf
donc
α Rf 0
= =K
α0 Rf
Ri
avec α0 l’angle de l’outil de pliage, α: l’angle à obtenir. La valeur de K dépend du rapport e
et du matériau à plier voir abaque.
45 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
46 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
47 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
48 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Le retour élastique d’une pièce après pliage est particulièrement sensible pour les grands rayons
de pliage. La correction du rayon de pliage pour un rapport Rei > 10, est donnée par la formule
suivante :
R
Ro e
= (13)
e 1 + 3 R.R
E .e
e
49 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
L × e 2 × Rm
F =k× (14)
a
• L = longueur du pli (en mm)
• e = épaisseur à plier (en mm)
• a = ouverture du vé (en mm)
• Rm = résistance à la rupture du métal à plier (en daN/mm2 )
• k = 1,4 pour a = 6e
• k = 1,33 pour a = 8e
• k = 1,24 pour a = 12e
• k = 1,20 pour a = 16e
50 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Les ”é” ne sont pas utilsées pour des raisons de compilations avec l’éditeur
clear all ;
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%% Donnees E n t r e e s p a r l ’ u t i l i s a t e u r %%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
t a b L i =[1250 350 750 700 5 0 0 ] ; % Les l o n g e u r s L i
t a b R j =[10 10 10 1 0 ] ; % Les l o n g e u r s r j : rayons des c o u r b u r e s
t a b A j =[90 90 90 9 0 ] ∗ p i / 3 6 0 ; % L e s l o n g e u r s Aj : l e s a n g l e s
k =1.4; % C o e f f i c i e n t p r e n a n t en compte l a f i b r e n e u t r e
e= 3 ; % Epaisseur i n i t i a l e
Rm=46; % Rm : R e s i a t n c e m a x i m a l e
L =1000; %L o n g u e u r du p l i
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%%%% C a l c u l d e s p a r a m e t r e s de p l i a g e %%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
S u m D e l t a j =0; %S u m D e l t a j r e p r e s e n t e l a somme d e s D e l t a L j
% On f a i t a p p e l a l a f o n c t i o n l o n g u e u r du p l i p o u r c h a q u e i t e r a t i o n j
f o r j =1: l e n g t h ( t a b L i )−1
S u m D e l t a j=S u m D e l t a j+ c a l c u l P l i ( t a b R j ( j ) , e , t a b A j ( j ) , k ) ;
end
% La l o n g e u r d e v e l o p e e f i n a l e : o b t e n u e p a r l a norme DIN
LDE= sum ( t a b L i ) − S u m D e l t a j ;
51 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
% La l o n g u e u r d e v e l o p p e e p a r c a l c u l a p p r o x i m a t i f
%Somme d e s R j ∗ 2 p i ∗Aj /360
Sumcurv =0;
% On f a i t a p p e l a l a f o n c t i o n l o n g u e u r du p l i p o u r c h a q u e i t e r a t i o n j
f o r m=1: l e n g t h ( t a b R j )
Sumcurv=Sumcurv+ t a b R j (m)∗ t a b A j (m) ∗ 2 ;
end
%A i n s i
LDA=sum ( t a b L i )+Sumcurv ;
%La f o r c e du p l i
F=k∗e ˆ2∗L∗Rm/(6∗ e ) ;
52 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Recap Pliage !
53 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Afin de contribuer à l’étanchéité d’un acrotère d’immeuble, une entreprise est chargée de la
conception de bavette, comme le montre la figure ci-contre.
54 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
55 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage
Déterminer:
1. Le rayon intérieur du pli
2. La longueur développé
3. La force en kN pour plier 1 m linéaire de tôle.
4. La largeur minimale du bord à réaliser propre à la presse plieuse utilisée.
56 / 161
Travail des métaux en feuilles Emboutissage
1 Introduction
57 / 161
Travail des métaux en feuilles Emboutissage
Définition
L’emboutissage est la déformation plastique par traction et compression d’une tôle plane prédécoupée ou déjà préformée. Il
s’effectue en une ou plusieurs opérations sans changer l’épaisseur de la tôle.
L’outil de l’emboutissage se compose d’un poinçon, d’une matrice d’emboutissage, d’un dispositif de serrage et d’un éjecteur.
• Carrosserie automobile.
• Emballages métalliques.
• Appareils électroménagers.
• Pièces mécaniques.
58 / 161
Introduction
(a) (b)
(c) (d)
59 / 161
Introduction
Procédés d’emboutissage
(a) (b)
60 / 161
Introduction
Aspect mécanique
n
Déformation de la partie centrale de la tôle
1. Avancée du poinçon −→
La partie périphérique reste bloquée contre le serre flanc
2. déformation par rétreint de la partie périphérique de la pièce avec des vitesses de glissement importantes.
3. Déformation par flexion-expansion de la partie centrale par contre-emboutissage entre le poinçon et le fond de la matrice.
61 / 161
Introduction
62 / 161
Introduction
La mise au point consiste à déterminer les conditions de formage pour lesquelles la partie utile
de la pièce ne comporte aucun défaut marqué en volume: rupture, amincissement local excessif,
plis, cloques etc
1. la géométrie et la position du flan.
2. Le matériau de la tôle (la en vertu du critère formabilité de l’acier).
3. La force de serrage exercée par le serre-flan.
4. La géométrie de l’outil (éventuellement la correction du retour élastique [springback] de la
pièce).
5. L’effort nécessaire de l’emboutissage.
6. Le nombre de passes de l’emboutissage.
7. Le lubrifiant(nature, qualité).
63 / 161
Introduction
Il s’agit de tôles d’acier à très bas carbone (160 ≤ Re ≤ 200 MPa) −→la grande formabilité est assurée par la valeur élevée de
leur allongement à la rupture A (de 35 à 45% ) et de leur coefficient d’anisotropie normale r (de 1,7 à 1,85)
64 / 161
Introduction
Méthode analytique:
65 / 161
Introduction
Méthode analytique: p4 √
Df = π
S = 1.13 S
66 / 161
Introduction
Méthode analytique:
Exemples: Emboutis cylindriques à fond plat
(a) (b)
D =
p p
D = d2 + 4dh (12 − 4π)r 2 + (4π − 8)rc2 + 2πd(r + rc ) + 4d(h − 2r ) + d 2
r 1
lorsque
d
≤ 10
67 / 161
Introduction
1. En utilisant le théorème de Guldin, vérifier les formules analytiques suivantes, pour le calcul
de la surface de l’embouti.
• Surface de la collerette extérieure: 2πrc .[( d2 + rc ) − 2rπc ]
• Surface latérale: πd(h − r )
• Surface de la collerette inférieure: 2πr .[( d2 − r ) + 2r
π
]
• Surface de la base du cylindre: π.( d2 − r )2
2. Vérifier la surface du flanc (ainsi que son diamètre) donnée par l’outil numérique.
68 / 161
Introduction
69 / 161
Introduction
Méthode de traçage:
70 / 161
Introduction
Méthode de traçage:
1. Tracer la section de l’embouti ;
2. Décomposer la forme (section) en éléments simples (droites ou arcs de cercles) ;
3. Calculer la longueur de chaque élément simple ;
4. Déterminer la position du centre de gravité de chaque élément simple ;
5. Tracer les lignes de rappel issues des cdg des éléments simples ;
P
6. Tracer le segment AB ( li) ;
7. Prendre un point P quelconque et joindre les extrémités des segments li à P.
8. Numéroter les polaires de 1 à N, en commençant par le haut.
9. Ensuite tracer une droite parallèle à la polaire 1 et coupant la 1ère ligne de rappel située à gauche de la section ;
10. A ce point d’intersection, tracer une droite parallèle à la polaire 2 à partir de ce point ;
11. On procède ainsi de proche en proche avec toutes les polaires ;
12. Prolonger les polaires 1 et N qui se couperont en un point qui présentera la position du centre de gravité (rm) de la
section par rapport à l’axe de l’embouti
13. Tracer le segment BC = 2rm ;
P
14. Tracer le demi-cercle de diamètre AC = li + 2rm ;
15. Au point B, tracer une droite perpendiculaire qui va couper le demi-cercle en un point D ;
16. Le triangle ACD est un triangle rectangle (puisque inscrit dans un cercle). BD est la hauteur et est égale au rayon du flan
recherché. Diamètre du flan D = 2.r
71 / 161
Introduction
Méthode de traçage:
72 / 161
Introduction
180.R. sin α
a= π.α
b = ( 180.R.
π.α
sin α
).tg α
2
= a.tg α
2
73 / 161
Introduction
74 / 161
Introduction
75 / 161
Introduction
76 / 161
Introduction
Exemple:
Données:
• r=10 mm ;
• h=80 mm ;
• d=100 mm
Résultat:
• Rf =....mm,
• Df =....mm
77 / 161
Introduction
78 / 161
Introduction
79 / 161
Introduction
Effort de l’emboutissage
(a) (b)
80 / 161
Introduction
Effort de l’emboutissage
(*)
17)
.L)(
KB
r+
Rectangulaire K A. 0.2 en absence du serre flanc
.(2.
.R r KB = 0.3-0.5 si écoulement facile et faible SF
=e
Fe
1 si il y a SF avec forte pressions
Quelconque Fe = p.e.Rr
• (*) : L=2(a+b)
81 / 161
Introduction
Première passe d1 = D ∗ m1
Passes suivantes dn = dn−1 ∗ m2
Exemples de m ou β
Matière de la tôle m1 m2
tôle noire 0.6 0.8
inox austénitique 0.51 0.8
aluminium 0.5 0.8
laiton 0.53 0.75
Zinc 0.4 0.6
82 / 161
Introduction
Effort du Serre-Flanc
Force de serrage :
FSF = p.SSF (18)
d Rm
p = (βactuel − 1)2 + . (19)
200e 400
83 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière
1 Introduction
84 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
1 Introduction
85 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le procédé de soudage
Le soudage est le procédé d’assemblage qui consiste à réunir deux ou plusieurs pièces, afin d’assurer
la continuité de la matière, soit par l’apport de la chaleur, soit par l’application de la pression,
soit en combinant les deux. Il peut être exécuté avec ou sans métal d’apport.
86 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
• Les aciers à faible teneur en carbone (non alliés type S ou E ou inox à teneur en C ≤ 0.05)
sont parfaitement soudable.
• La soudabilité d’un acier peut être estimée par la méthode du carbone équivalent, en
intégrant l’effet équivalent des autres éléments d’alliages:
Mn Cr + Mo + V Ni + Cu
Ceq = C + + + (21)
6 5 15
87 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Du point de vue sensibilité à la fissuration à froid, les aciers peuvent être classés en trois groupes
;
• Ceq ≤ 0.4: l’acier est facilement soudable, structure non sensible à la fissuration à froid.
en trois groupes ;
• 0.45 ≤ Ceq ≤ 0.7: l’acier est moyennement soudable ; des mesures doivent être prise dans
le but de minimiser le risque de fissuration à froid tels que: préchauffage (entre 100 et
400◦ C généralement), refroidissement contrôle, bon choix du métal d’apport etc.
• Ceq 0.7: l’acier est difficilement soudable préchauffage, électrodes spéciales, traitements
thermiques post-soudage etc.
88 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Lexique du soudage
+ Soudure bout à bout: les deux pièces à assembler sont montées bord à bord.
+ QMOS: document illustrant les spécifications exigées du procédé de soudage selon les
normes recommandées.
+ Métal de base
+ Métal d’apport
89 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
90 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudage oxyacétylénique
91 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
92 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudage oxyacétylénique
+ Le soudage au chalumeau utilise la chaleur d’une flamme (3150◦ C) alimentée par un mélange
d’un gaz combustible (acétylène voire propane) et d’un gaz (oxygène).
93 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
94 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
95 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
96 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
+ Le chauffage permettant la fusion est assuré par un arc électrique jaillissant entre l’électrode
(le cathode) et la pièce (l’anode).
# Énergie permettant la fusion des bords de la pièce.
+ L’électrode enrobée:
• L’âme métallique: c’est le métal d’apport.
• L’enrobage: permet la protection du bain de fusion des impuretés extérieures durant
sa solidification 7→ Laitier protecteur
• Types d’électrodes: rutiles, basique , cellulosique, oxydant, acide etc.
+ La chaleur dégagée par l’arc (3500◦ C- 4000◦ C) fait fondre très localement la pièce à souder.
97 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
La fusion locale des bords du joint est assurée grâce à une puissante étincelle fournie par le
poste électrique. Il permet ainsi d’atteindre des gammes de températures de 2600 à 5000◦ C, afin
d’assurer la fusion du métal. Pour la SAEE, on peut utiliser deux types de courant:
Le poste rotatif:
98 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le poste statique:
99 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
100 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
101 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
On rappelle que:
• L’électrode est fusible ; elle constitue le métal d’apport. C’est un âme métallique enduit
d’un revêtement appelé enrobage (poudre minérale ou métallique frittée).
• L’enrobage, également fusible, dépose un laitier protecteur sur le bain de métal fondu.
102 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
avec ;
• Vs : la vitesse du soudage
• U et I sont respectivement la tension ou l’intensité moyennes affichées ou mesurées.
103 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Soudage à l’arc submergé (SAW)/ soudage sous flux: Mise en situation et schéma fonctionnel
104 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Soudage à l’arc submergé (SAW)/ soudage sous flux: ce qu’il faut retenir
+ L’arc électrique jaillit sous le flux en poudre (fondant) ou un fil d’électrode nu (diamètre
1,2 à 6 mm) pour le fusionner.
# Quand le flux fond, avec la protection anti-oxydante, le cordon de soudure se forme et
le laitier monte à la surface.
+ Les flux utilisés sont des minéraux granulaires fusibles contenant: des oxydes de manganèse,
de silicium, de titane etc. et d’autres composés tels que le fluorure de calcium.
+ Ce procédé est adapté au soudures des matériaux épais (plus de 5 mm). Exemple: soudage
des ”pipelines” des conduites de vapeur sous pression dans les centrales thermiques.
105 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
106 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudage TIG [Tungsten Inert Gas] /Soudage à gaz inerte: schéma fonctionnel
107 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudage TIG [Tungsten Inert Gas] /Soudage à gaz inerte: ce qu’il faut retenir
+ L’arc électrique est créé entre la pièce sous tension et une électrode réfractaire en tungstène.
+ Le métal d’apport est introduit par une baguette tenue par l’autre main (en procédé manuel).
+ Le soudage T.I.G. s’adresse aux métaux de faible épaisseur: acier inoxydable, aluminium et
alliages légers, alliages de cuivre, nickel et ses alliages etc.
108 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
109 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
+ Ce procédé a d’abord utilisé des gaz de protection inertes comme l’hélium ou l’argon.
+ Si l’hélium ou l’argon est remplacé par du CO2 plutôt réactif ou un mélange de type
argon/CO2 # Soudage MAG
110 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudage au Plasma
Densité d’énergie plus concentrée
Températures bien plus élevées ; jusqu’à 10,000◦ C
Le soudage au plasma −→
Vitesse de soudage plus élevées tout en réduisant l’apport thermique
Procédé Robotisé
111 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudage LASER
Sources amplifiées avec: CO2 , YAG, fibre ou LED.
Vitesse de soudure élevée, efficacité, profondeur avec peu de déformation
Le soudage LASER −→
Soudage des matériaux non métalliques: verre, porcelaine etc.
Concept des Robots Soudeurs
112 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
+ Les pièces à assembler sont chauffées localement par le passage d’un courant électrique ⇒
Effet Joule, tout en les maintenant en contact par un effort de compression.
+ Le courant est de forte intensité, sous basse tension ⇒ souder des structure fines sans les
brûler.
+ Le soudage par résistance constitue un procédé économique avec une productivité très
élevée.
113 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
114 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
+ Plusieurs points de soudure peuvent être réalisés les uns à la suite des autres.
115 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
116 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
+ Les électrodes sont remplacés par deux disques tournants (galets) pour assurer le déplacement
des pièces pendant le soudage.
+ Ce procédé permet de réaliser des assemblages plans, cylindriques ou même coniques ainsi
des soudures continues ou discontinues.
n
Si les points de soudure sont jointifs −→ On parle d’un assemblage homogène
+ Si le cordon est discontinu −→ Il s’agit d’un cordon discontinu
+ Applications: boı̂tes de conserve (soudage vertical), soudage des filtres etc.
117 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
118 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
+ Le soudage par bossage est assuré par l’application d’un ou plusieurs bossages (par emboutissage
sur l’une des pièces à usiner.
−→ La localisation du courant et de l’effort sur la zone à souder est donc assurée par la
géométrie des pièces à souder (< soudages par points et à la molette)
+ Les électrodes sont désormais remplacées par des plateaux afin de de souder des formes en
treillis.
119 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
120 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
+ Ce type de soudage est obtenu par l’échauffement de deux pièces pressées et en mouvement
l’une par rapport à l’autre.
121 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudo-brasage
122 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Le soudo-brasage
+ C’est un procédé qui permet d’assurer une liaison métallique entre deux pièces homogènes
ou non par l’apport d’un métal ou d’un alliage (métal d’apport) ayant une température
légèrement inférieure à celle des pièces à assembler
⇒ les températures de brasage fort sont généralement supérieures à 450 ◦ C.
+ Le soudo-brasage peut se réaliser sur différents nuances de matériaux: cuivre, laiton, fer,
aciers, du bronze, aluminium etc.
+ Le soudo-brasage est également appelé brasage fort < Le brasage tendre qui met en œuvre
des gammes de températures ≺ 450 ◦ C.
123 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
124 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Les soufflures
• Forme: des porosités sous la forme des défauts sphériques creux qui peuvent être ou non débouchants.
• Causes: les courants d’air, le manque de gaz, l’obstruction de la buse, un mauvais angle de soudage, de l’humidité ou
des impuretés extérieures dans le joint.
• Types:
• porosités non débouchantes: soufflures.
• porosités débouchantes: piqûres.
125 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Excès de pénétration
Au cours d’une soudure, le métal peut également déborder du côté envers du cordon dans le cas
de l’excès ; on parle alors d’excès de pénétration.
126 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Les caniveaux
Les caniveaux apparaissent dans le métal fondu et se situent parallèlement à la ligne de fusion et
l’axe longitudinal du cordon ⇒ ils indiquent une inégalité de chauffage.
127 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Retassures
Suite au retrait du métal fondu lors de son refroidissement, un espace vide peut apparaı̂tre à la
surface ou à l’intérieur du cordon ⇒ on parle alors de retassures.
128 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
129 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Les traitements de revenu effectués sur les constructions soudées prennent le nom de traitement
thermique après soudage (TTAS), en anglais ”Post Weld Heat Treatment” (PWHT). ⇒ Le but
d’un tel traitement, est de réduire les tensions internes causées par la soudure, et d’adoucir la
microstructure.
130 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Ressuage
+ Le ressuage est un procédé de contrôle non destructif permettant de révéler des défauts
débouchants (piqûres, retassures, fissures etc.) Un liquide pénétrant et coloré ou fluorescent
est infiltré dans les défauts, puis ensuite mis en valeur (révélé) grâce à un produit révélateur.
131 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Étapes du ressuage
132 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Radiographie
133 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
Principe de la radiographie
+ C’est une technique qui met en œuvre un rayonnement X ou gamma pour contrôler l’assemblage
soudé.
+ Un film, placé derrière la pièce, va être impressionné par les rayonnements qui la traversent.
⇒ L’intensité de celui-ci va différer au droit des défauts, ce qui se traduira par une tache
plus claire ou plus sombre que la teinte générale du film.
+ Un matériel spécifique est requis et des mesures de sécurité doivent être appliquées vu les
risques potentiels de cette technique
134 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage
135 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Moulage
1 Introduction
136 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Moulage
Définitions et généralités
+ Le moulage consiste à créer les formes des objets massifs et géométriquement complexes,
par solidification d’un matériau en phase liquide dans une moule qui lui donnera sa forme.
+ Il s’agit d’un procédé économique dans le cas de la reproduction (fabrication en série) des
pièces homogènes.
137 / 161
solidification et refroidissement
• L0 empreinte −→ une piece dont la forme, les dimensions, l’état de surface,
la compacité ainsi que les caractéristiques mécaniques sont définies par un cahier des
charges.
• Comme le soudage, le refroidissement de la pièce doit être optimisé afin de minimiser les
défauts dus au retrait du matériau lors de sa solidification telles que les retassures.
138 / 161
classification des procédés de moulage
Dans la suite du cours, on va s’intéresser aux procédés de moulage des matériaux métalliques # Domaine de fonderie.
139 / 161
Lexique du moulage
• Moule: corps façonné afin de recevoir le métal ou l’alliage en fusion ⇒ fonderie en moule permanent.
• Châssis: cadre métallique dont le rôle est maintenir le sable comprimé autour du modèle ⇒ fonderie en moule non permanent.
• Masselottes: doivent être conçues avec beaucoup de précaution vu leur rôles importants:
• Servir de réservoir de métal fondu afin que la pression, exercée par gravité, force l’écoulement du métal lors de sa
solidification).
• Permettre le dégagement des retassures (défauts engendrés par le retrait du métal) hors de la pièce ⇒ La récupération
des impuretés.
• Évent: canal destiné à faciliter l’échappement du gaz formé lors du contact du métal fondu avec la surface de l’empreinte.
140 / 161
Procédés de moulage: critères de choix
141 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage en sable
L’empreinte est réalisée dans du sable compacté dans un moule⇒ La composition le rend
à la facilement façonnable et suffisamment gelé pour pouvoir y couler le métal fondu.
Il convient pour des matériaux de fonderie à hauts points de fusion: fonte et acier.
Ce sont souvent des petites séries, des prototypes ou des pièces de grandes dimensions.
Le moule comporte les châssis qui contiennent le sable et ses additifs, l’empreinte créée à
partir du: modèle et de noyaux, plaque modèle, noyaux etc.
142 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage en sable ⇒ Schéma fonctionnel
Le métal ou l’alliage en fusion est coulé dans un moule en sable. Le moule sera détruit après la
fabrication de chaque pièce ⇒ il faut préparer un moule pour chaque pièce.
143 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage en sable ⇒ Avantages et Inconvénients
Avantages
Inconvénients
Mouler des matériaux à hauts points
de fusions (acier, fonte). Faible précision dimensionnelle.
Mouler des pièces de (très) grande Mauvais état des surfaces.
taille (ex: carters machines). Problèmes environnementaux
Rentabilité pour les petites et (fumées).
moyennes séries.
144 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage en carapace⇒ Principe
145 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage en carapace ⇒ gamme de fabrication
146 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage en carapace ⇒ Avantages et Inconvénients
Avantages
Légèreté des carapaces et noyaux. Inconvénients
Bonne précision dimensionnelle des
Coût élevé: appareillage et résine.
pièces coulées.
Dégagement de fumées.
Cadence de fabrication élevée.
Automatisation possible.
147 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage à la cire perdu ⇒ Mise en situation
148 / 161
Les moulage en moules non permanents: le moulage à la cire perdu ⇒ Caractéristiques
+ Ce modèle dérive des objets d’art (fait appel aux compétences manuelles et inventions
artistiques); bijou, statuts etc. Il se classe parmi les procédés de fabrication les plus anciens.
+ Le plus grand avantage de ce procédé c’est qu’il permet l’obtention des formes très
complexes.
⇒ Confection des moules métalliques.
+ Applications: bijouterie, industrie automobile ; confection des moules des chemises, pistons
etc.
+ Remarque: Il ne faut pas confondre la cire avec les pattes à modeler utilisés en ateliers de
forge pour simuler de la formabilité ”plastique” de certains métaux.
149 / 161
Les moulage en moules permanents: définition
Les moules utilisés, généralement en acier réfractaires ou fentes perlitiques, permettent de produire
un nombre élevé des pièces.
150 / 161
Les moulage en moules permanents: en coquille par gravité
• La coquille est divisée en deux parties suivant le plan de joint < elle comprend les éléments
suivants:
• L’empreinte (qui donne la forme extérieure), les noyaux (pour les formes intérieures) ainsi
que des broches permettant d’évider la pièce.
• Afin d’obtenir les formes intérieures désirées tels que les trous et les orifices, on emploie des noyaux
métalliques ou destructibles.
151 / 161
Les moulage en moules permanents: en coquille par gravité
152 / 161
Les moulage en moules permanents: le moulage basse pression
• On utilise une faible pression d’air (≺ 1 bar) appliquée sur la surface du métal en fusion lors de
la coulée.
• La montée de l’alliage liquide dans le tube et le moule est assurée par l’application de la pression
d’air à la surface du bain. < Le moule est maintenu sous pression jusqu’à solidification de la
pièce.
153 / 161
Les moulage en moules permanents: le moulage basse pression
154 / 161
Les moulage en moules permanents: le moulage sous haute pression
• L’injection se fait dans le moule métallique sous une haute pression (de l’ordre de 1000 bar) à
grande vitesse au moyen d’un piston fixé aux plateaux de la machine.
155 / 161
Les moulage en moules permanents: le moulage sous haute pression
156 / 161
Les moulage en moules permanents: avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
Rigidité de l’empreinte. limité au matériaux à basses
Grande précision dimensionnelle températures de fusion
Excellent état de surface des éléments Les formes sont plus simples qu’en
moulants. moulage en sable
Conductivité thermique élevée des Coût élevé ⇒ procédé rentable en
empreintes. fabrication série.
157 / 161
Vocabulaire Technique
158 / 161
Références
1 Introduction
159 / 161
Références
Références
160 / 161
Références
Références
Certaines figures et informations sont extraites (avec des possibles améliorations) des adresses
web suivantes (toutes vérifiées à la date de publication de ce document):
Rocdacier ; https://www.rocdacier.com
Wikipedia ; http://www.wikipedia.org
161 / 161