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Technologies de fabrication

sans enlèvement de matière

Seifallah Fetni

Docteur Ingénieur en Génie Mécanique

version 2018

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Table de matières

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Introduction

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Introduction

Techniques de mise en œuvre des matériaux métalliques

On rappelle d’abord que la fabrication englobe toutes les opérations qui, selon un plan ou un
protocole, transforment une pièce de l’état brut à l’état fini.

Les techniques de fabrication peuvent être classées de la façon suivante:

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Introduction

Techniques de mise en œuvre des matériaux métalliques

D’un point de vue industriel, les techniques de mise en œuvre des matériaux métalliques peuvent
être classées comme suit:

+ Procédés de fabrication avec enlèvement de matière ; travaux d’usinage (machines-outils).

+ Procédés de fabrication sans enlèvement de matière ; ils peuvent, à leurs tour, être divisés
en:
+ Procédés par déformation: laminage, forgeage, estampage, matriçage, fluo-tournage,
travail des métaux en feuille (emboutissage, pliage, découpage etc.)
+ Procédés par coulée: moulage et fonderie.
+ Procédés par assemblage: soudage (thermomécanique, électrique etc.)

+ Procédés de fabrication non conventionnels ; électro-érosion, bombardement ionique (généralem


pour le traitement des surfaces).
+ Nouvelles technologies de fabrications ; usinage sur machines outils à commande numérique,
usinage par plasma, jet d’eau ou laser, usinage à grande vitesse (UGV) etc.

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Introduction

Techniques de mise en œuvre des matériaux métalliques

Le but de ce module est se familiariser avec les procédés autres que ceux relatifs à l’enlèvement
de matière. On peut présenter la typologie de ces procédés de la façon suivante:

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Introduction

Techniques de mise en œuvre des matériaux métalliques

Dans un premier temps, vous allez vous familiariser avec les procédés relatifs au travail des métaux
en feuille, essentiellement les techniques de pliage, emboutissage et découpage. Éventuellement,
les techniques de formage les plus utilisées seront introduites (forgeage, estampage, matriçage,
fluo-tournage, filage etc.)

Dans un second temps, les procédés de moulage, de soudage et de frittage seront développés.

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Travail des métaux en feuilles

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Travail des métaux en feuilles Introduction

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Quels sont les facteurs de choix des aciers candidats aux fabrications sans enlèvement de matière?

(a) (b)

Courbe de traction d’un matériau ductile

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Le choix d’un acier se fera, principalement, en fonction des caractéristiques mécaniques suivantes:

 La limite d’élasticité
 Le module d’élasticité longitudinal E
 La dureté
 L’allongement à la rupture
 La température de travail: chute de la limite élastique, fluage etc.
 La trempabilité de l’acier: Les hautes caractéristiques demandées imposent la réalisation de
trempe+revenu.

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Se sont les matériaux ductiles qui s’apprêtent à se déformer plastiquement sans se rompre. La
ductilité d’un matériau se détermine par:

• Son allongement après rupture :

Lf − Li
A(%) = ∗ 100 (1)
Li

Ou

• Sa striction à la rupture :
Si − Sf
Z (%) = ∗ 100 (2)
Si

Exemples de matériaux ductiles: aciers inoxydables, alliages d’aluminium et de bronze ou de


laiton.

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Ductilité # Mise en forme par déformation plastique

Déformations à froid

(a) Emboutissage (b) Estampage (*) (c) Pliage

Déformations à chaud

(d) Forgeage (e) Laminage (f) Matriçage

(*): L’estampage peut être exécuté à chaud aussi

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Autres domaines: là où la plasticité intervient !!!!

(a) Génie civil

Estimer la tenue aux séismes des constructions métalliques

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Autres domaines: là où la plasticité intervient !!!!

(a) Le monde Automobile

L’énergie du choc peut être atténuée, voir absorbée par la plasticité de la coque.

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Autres domaines: là où la plasticité intervient !!!!

(a) L’industrie militaire

Dans le cas de la perforation du blindage, la viscosité devient prépondérante. −→ Localisation


systématique

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Autres domaines: là où la plasticité intervient !!!!

(a) Agrafe
d’ostéosynthèse

(b) Prothèse de
hanche

Certains alliages à mémoires de forme (les MMF) tels que les alliages de Titane, présentent un
comportement super élastique.
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Travail des métaux en feuilles Introduction

Critères de plasticité : Mises et Tresca

Les critères de plasticité permettent de se positionner par rapport à Re : non-plastification ou


plastification.
−→ Le critère de Von Mises est le plus couramment utilisé.

1 p
σe = √ (σ1 − σ2 )2 + (σ2 − σ3 )2 + (σ3 − σ1 )2 (3)
2

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Critères de plasticité : Mises et Tresca

Le critère de Von Mises stipule que la déformation plastique est due à la partie totalement
déviatorique du tenseur des contraintes. Il fait l’intervention d’un seul paramètre σe , qui dépend
du matériau et peut être obtenu par des essais expérimentaux.

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Travail des métaux en feuilles Introduction

Notion des Travaux des métaux en feuilles

Ce sont les opérations de cisaillement (découpage) ou de la déformation irréversible du métal (par


choc ou par pression: emboutissage, pliage etc.).

Le métal en feuille est une pièce métallique, dont la géométrie satisfait les deux conditions
suivantes:
e ≤ 10 mm et e ≤ 10 L
Avec:
• e: épaisseur de la tôle
• L: Longueur de la tôle

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Travail des métaux en feuilles Découpage

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Travail des métaux en feuilles Découpage

Définition

Le découpage est technique de séparation qui assure la dé-cohésion du métal, par cisaillement,
par le biais d’une déformation élastique et glissement jusqu’à rupture.
L’opération s’effectue sur une presse par l’action d’une lame mobile sur la partie libre d’une feuille
de tôle, dont l’autre partie est encastrée. L’élément de tôle ainsi détaché est le FLANC ou la
DEBOUCHURE.

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Travail des métaux en feuilles Découpage

Désignation des opérations de découpage

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Travail des métaux en feuilles Découpage

Description

Etapes:
1. Croissance progressive de l’effort de coupe jusqu’au point a ; c’est la déformation élastique.
2. Phase de déformation plastique. L’effort atteint son maximum au point b ; c’est l’effort de
cisaillement. Les fissures apparaissent pendant cette phase.
3. Les fissures se rejoignent, l’effort de coupe diminue et enfin la pièce est découpée.

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Travail des métaux en feuilles Découpage

Méthode analytique

Fcoupe = P.e.Rg (4)


Avec:
 P: périmètre du profil détaché
 e: épaisseur de la tôle
 Rg : résistance au cisaillement, dans la pratique vaut 0.8 Rm

Matériaux Rg (daN /mm2 ) A(%)


0.1 % C: - recuit 24

- laminé à froid 31
0.2 % C: - recuit 31

- laminé à froid 39
0.3 % C: - recuit 37

- laminé à froid 47
Tôles laminée à froid :
Aciers -Qualité TC 31 –
-Qualité E 29 –
-Qualité ES 27 –
Acier inoxydable 50 à 60 40
Laiton (recuit) 18 25

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Travail des métaux en feuilles Découpage

Méthode analytique: application

On désire effectuer, sur un seul poste, le


découpage d’une partie de tôle d’un acier
inox, de 3 mm d’épaisseur. Cette pièce est
obtenue par découpage et poinçonnage.
Tolérance générale : ±0,1 sauf indiqué

1. Faire distinguer les cotes liées au découpage et celles liées au poinçonnage.


2. Déterminer l’effort mis en œuvre pour découper cette pièce.
3. En réalité, après découpage, il faut décoller la bande du métal du poinçon. Cet effort est
estimé entre 2 et 7% de l’effort de découpage suivant l’importance de déchet. Quel et alors
l’effort d’extraction nécessaire?
4. Estimer l’effort nécessaire pour dégager le flanc de la matrice (effort de d’éjection).
5. Déterminer les dimensions du poinçon cylindrique et de la matrice correspondante.

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Travail des métaux en feuilles Découpage

Méthode graphique

Application:
Soit à réaliser un découpage de φ=100 mm
sur une tôle laminée à froid de qualité TC
(Rc = 310 N/mm2 et d’épaisseur e = 1mm.
Déterminer l’effort de découpage.
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Travail des métaux en feuilles Pliage

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Définition

Le pliage est technique de formage des tôles par laminage à froid, par le biais d’une déformation
plastique par flexion en changeant la direction de ses fibres suivant un angle.

• Skretching # Etirage
• Bending # Pliage

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Classification

Pliage en l’air

• Un flanc, reposant sur un


(des) appui(s) ou encastré à
l’extrémité, est fléchi
• Lorsque l’effort de flexion
cesse, la tôle effectue un retour
élastique d’un angle :

α = α2 − α1 (5)

C’est le retour élastique ou


spring back

A : points ou surfaces d’appui F: effort de pliage r: retour élastique α: angle de retour élastique

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Classification

Pliage en V ou en frappe
• Poinçon et matrice en V dont l’angle est celui du pli à réaliser augmenté du retour élastique.

• Si en fin de pliage, à fond de vé, le poinçon continue sa course, les contraintes des zones comprimées avec celles qui sont
tendues ; le retour élastique est quasiment supprimé.

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Différents types de pliages

(a) pliage en air (b) pliage en V (c) pliage en U

(d) pliage à rayon (e) pliage sur (f) pliage en Z


important élastomère

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Plieuse universelle

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Plieuse universelle: Partie active de l’installation

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Mise au point de l’opération de pliage !

La mise au point consiste à déterminer les conditions de formage pour lesquelles la partie utile
de la pièce ne comporte aucun défaut marqué en volume: rupture, amincissement local excessif,
plis, cloques etc.
1. Le rayon de pliage.
2. Le matériau de la tôle (la en vertu du critère formabilité de l’acier).
3. La Longueur développée.
4. La géométrie de l’outil (éventuellement la correction du retour élastique ou ressaut [springback]
de la pièce).
5. L’effort nécessaire de pliage.
6. Les cotes de mise en butée (cote machine).

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Rayon minimum de pliage

Le rayon minimum de pliage diminue lorsque


la capacité de déformation plastique du métal
augmente. Le rapport sera plus grand pour un
métal écroui que pour un métal recuit.

Rmin i 1
=  A−4
  A−4
 (6)
e × +2
100−Z (100−Z )

Avec:
• Rmini : Rayon minimal de pliage

• e: Epaisseur de la tôle

• Z%: Cfficient de striction

• A%: Allongement après rupture

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Rayon de fibre neutre

Le maintien de l’équilibre des sections - l’une qui augmente, l’autre qui diminue - provoque un
déplacement de la fibre neutre vers le rayon intérieur.
Le rayon de fibre est donné par la relation :

Rf = Ri + K × e (7)

Avec: K coefficient, qui dépend de rapport Ri/e, donné par le tableau suivant :

Ri/e >0.65 >1.00 >1.50 >2.40 >3.80


K 0.30 0.35 0.4 0.45 0.50

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Allongement de la fibre extérieure

C’est l’allongement supporté par les fibres les plus tendues.

allongement de la fibre extérieure

Il est définit par la relation :

(Ri + e)α − (Ri + e/2)α


A% = × 100 (8)
(Ri + e/2)α
Exemple:
A% = 14%
Cette valeur est acceptable pour un acier doux mais insuffisant pour un acier dur.
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Travail des métaux en feuilles Pliage

La longueur développée

La longueur développée correspond à la longueur de la tôle dépliée.

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Calcul de la longueur développée

L’importance de la détermination de la longueur du flan concerne notamment:


• L’économie de la matière.
• Le réglage de la position des butées lors de l’opération de pliage.

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Calcul théorique de la longueur développée

Quelque soit la valeur de l’angle de pliage, la longueur développée est donnée par la formule
suivante: LD=A1 +A2 +C. La valeur de C est déterminée, en fonction l’épaisseur de la tôle,
l’angle et le rayon de pliage.

β
C = (R + k.e).2π. (9)
360
Si la pièce contient (n) plis, on aura alors:

n+1
X i=n
X
LD = Ai + Ci (10)
i=1 i=1

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Calcul de la longueur développée avec la méthode des sections

Le développement du flan est donné par la longueur de la fibre neutre:

2π × Rf × α
LD = A + +B (11)
360

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Calcul de la longueur développée avec la méthode graphique

L’abaque suivant permet de trouver rapidement la valeur de C.

Exemple d’utilisation
• Données: r=5mm, α = 30◦ ,
épaisseur de la tôle= 1.5 mm.
• Résultats: C=1.5mm
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Travail des métaux en feuilles Pliage

Les cotes de mise en butée (Cote Machine Cm )

La cote machine Cm est la distance entre la butée et l’outil (axe du Vé ou l’arête du contre Vé).
C’est la cote de référence du pli de la pièce.

Cm = A + C /2

Si la pièce contient (n) plis, on aura alors :

n i=n−1
X X Cn
Cm = Ai + Ci − (12)
2
i=1 i=1

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Correction de l’angle et du rayon de pliage

La fibre neutre de la tôle garde une longueur constante au cours du pliage et au cours du retour
élastique, on a :
α0 × Rf 0 = α × Rf
donc
α Rf 0
= =K
α0 Rf
Ri
avec α0 l’angle de l’outil de pliage, α: l’angle à obtenir. La valeur de K dépend du rapport e
et du matériau à plier voir abaque.

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Correction de l’angle et du rayon de pliage

Pour déterminer les paramètres de l’outil de pliage :


Ri
=? ⇒ K
e
e
R0 + 2 e e
K = ⇒ R0 = K × (R + )−
R + e/2 2 2
α α
K = ⇒ α0 =
α0 K

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Coefficient du Retour élastique : en utlisant l’abaque

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Coefficient du Retour élastique: à l’aide d’un tableau

Pour déterminer les paramètres de l’outil de pliage :

K Aluminium Acier doux Laiton Z2CN18-10


1 0.99 0.99 0.98 0.99
2 0.99 0.99 0.97 0.97
Ri/e
4 0.99 0.98 0.95 0.94
10 0.99 0.95 0.92 0.90

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Correction du rayon de pliage

Le retour élastique d’une pièce après pliage est particulièrement sensible pour les grands rayons
de pliage. La correction du rayon de pliage pour un rapport Rei > 10, est donnée par la formule
suivante :
R
Ro e
= (13)
e 1 + 3 R.R
E .e
e

• E: Module d’élasticité de la tôle


• e: Epaisseur de la tôle
• Re : Limite d’élasticité de la tôle
• R: Rayon de la pièce (finale)
• R0 : Rayon de l’outil

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Calcul de l’effort de pliage

L × e 2 × Rm
F =k× (14)
a
• L = longueur du pli (en mm)
• e = épaisseur à plier (en mm)
• a = ouverture du vé (en mm)
• Rm = résistance à la rupture du métal à plier (en daN/mm2 )
• k = 1,4 pour a = 6e
• k = 1,33 pour a = 8e
• k = 1,24 pour a = 12e
• k = 1,20 pour a = 16e

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Exemple de calcul de la longueur développée avec Matlab 1/2

Les ”é” ne sont pas utilsées pour des raisons de compilations avec l’éditeur
clear all ;
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%% Donnees E n t r e e s p a r l ’ u t i l i s a t e u r %%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
t a b L i =[1250 350 750 700 5 0 0 ] ; % Les l o n g e u r s L i
t a b R j =[10 10 10 1 0 ] ; % Les l o n g e u r s r j : rayons des c o u r b u r e s
t a b A j =[90 90 90 9 0 ] ∗ p i / 3 6 0 ; % L e s l o n g e u r s Aj : l e s a n g l e s
k =1.4; % C o e f f i c i e n t p r e n a n t en compte l a f i b r e n e u t r e
e= 3 ; % Epaisseur i n i t i a l e
Rm=46; % Rm : R e s i a t n c e m a x i m a l e
L =1000; %L o n g u e u r du p l i

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%%%% C a l c u l d e s p a r a m e t r e s de p l i a g e %%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
S u m D e l t a j =0; %S u m D e l t a j r e p r e s e n t e l a somme d e s D e l t a L j

% On f a i t a p p e l a l a f o n c t i o n l o n g u e u r du p l i p o u r c h a q u e i t e r a t i o n j
f o r j =1: l e n g t h ( t a b L i )−1
S u m D e l t a j=S u m D e l t a j+ c a l c u l P l i ( t a b R j ( j ) , e , t a b A j ( j ) , k ) ;
end

% La l o n g e u r d e v e l o p e e f i n a l e : o b t e n u e p a r l a norme DIN
LDE= sum ( t a b L i ) − S u m D e l t a j ;

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Exemple de calcul de la longueur développée avec Matlab 2/2

% La l o n g u e u r d e v e l o p p e e p a r c a l c u l a p p r o x i m a t i f
%Somme d e s R j ∗ 2 p i ∗Aj /360
Sumcurv =0;
% On f a i t a p p e l a l a f o n c t i o n l o n g u e u r du p l i p o u r c h a q u e i t e r a t i o n j
f o r m=1: l e n g t h ( t a b R j )
Sumcurv=Sumcurv+ t a b R j (m)∗ t a b A j (m) ∗ 2 ;
end
%A i n s i
LDA=sum ( t a b L i )+Sumcurv ;

%La f o r c e du p l i
F=k∗e ˆ2∗L∗Rm/(6∗ e ) ;

disp ([ ’ La l o n g u e u r d e v e l o p p e e e x a c t e v a u t ( en mm) : ’ n u m 2 s t r (LDE ) ] ) ;


disp ([ ’ La l o n g u e u r d e v e l o p p e e a p p r o x i m a t i v e v a u t ( en mm) : ’ n u m 2 s t r (LDA ) ] ) ;
disp ([ ’L’ ’ e r r e u r (%) e s t donc : ’ n u m 2 s t r ( a b s (LDA−LDE) /LDE ∗ 1 0 0 ) ] ) ;
disp ([ ’ La f o r c e n e c e s s a i r e p o u r p l i e r l a f e u i l l e e s t ( en daN ou Kgf ) : ’ n u m 2 s t r ( F ) ] ) ;

La fonction calculPli est à mettre dans un fichier indépendant “calculPli.m”


f u n c t i o n d e l t a L j = c a l c u l P l i ( Rj , E0 , Aj , k )

d e l t a L j = 2∗( R j+E0 )∗ a t a n ( Aj /2)−( R j+k∗E0 ) ∗ ( p i−Aj ) ;

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Recap Pliage !

53 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage

Application: Mise en situation

Afin de contribuer à l’étanchéité d’un acrotère d’immeuble, une entreprise est chargée de la
conception de bavette, comme le montre la figure ci-contre.

54 / 161
Travail des métaux en feuilles Pliage

Application: dessins de détails

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Travail des métaux en feuilles Pliage

Application: Travail demandé

Déterminer:
1. Le rayon intérieur du pli
2. La longueur développé
3. La force en kN pour plier 1 m linéaire de tôle.
4. La largeur minimale du bord à réaliser propre à la presse plieuse utilisée.

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Travail des métaux en feuilles Emboutissage

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Travail des métaux en feuilles Emboutissage

Définition

L’emboutissage est la déformation plastique par traction et compression d’une tôle plane prédécoupée ou déjà préformée. Il
s’effectue en une ou plusieurs opérations sans changer l’épaisseur de la tôle.
L’outil de l’emboutissage se compose d’un poinçon, d’une matrice d’emboutissage, d’un dispositif de serrage et d’un éjecteur.

Les domaines d’application


de l’emboutissage sont divers:

• Carrosserie automobile.

• Emballages métalliques.

• Appareils électroménagers.

• Pièces mécaniques.

• Ustensiles divers etc.

Pièces de carrosserie automobile fabriquées par emboutissage

58 / 161
Introduction

(a) (b)

(c) (d)

59 / 161
Introduction

Procédés d’emboutissage

Suivant la forme de la pièce emboutie, il existe deux procédés d’emboutissage :


• Emboutissage en expansion: la tôle se déforme uniquement sur le poinçon et s’allonge dans
une ou plusieurs directions en s’amincissant.
• Emboutissage en retreint: la majeure partie de déformation se fait par rétrécissement sur
la matrice.

(a) (b)

Emboutissage en expansion (a) et en retreint (b)

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Introduction

Aspect mécanique

Modes de déformation de la tôle

n
Déformation de la partie centrale de la tôle
1. Avancée du poinçon −→
La partie périphérique reste bloquée contre le serre flanc

2. déformation par rétreint de la partie périphérique de la pièce avec des vitesses de glissement importantes.
3. Déformation par flexion-expansion de la partie centrale par contre-emboutissage entre le poinçon et le fond de la matrice.

61 / 161
Introduction

État des contraintes et des déformations

(a) Contrainte et equilibre d’une tranche (b) Critere de plasticite en contraintes


planes

(c) Bilan des sollicitations (d) Coupe Z-Z de la pièce

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Introduction

Mise au point des opérations d’emboutissage !

La mise au point consiste à déterminer les conditions de formage pour lesquelles la partie utile
de la pièce ne comporte aucun défaut marqué en volume: rupture, amincissement local excessif,
plis, cloques etc
1. la géométrie et la position du flan.
2. Le matériau de la tôle (la en vertu du critère formabilité de l’acier).
3. La force de serrage exercée par le serre-flan.
4. La géométrie de l’outil (éventuellement la correction du retour élastique [springback] de la
pièce).
5. L’effort nécessaire de l’emboutissage.
6. Le nombre de passes de l’emboutissage.
7. Le lubrifiant(nature, qualité).

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Introduction

Les tôles pour emboutissage: comment sont elles-élaborées?

Mode de fabrication des tôles fines en acier doux

Il s’agit de tôles d’acier à très bas carbone (160 ≤ Re ≤ 200 MPa) −→la grande formabilité est assurée par la valeur élevée de
leur allongement à la rupture A (de 35 à 45% ) et de leur coefficient d’anisotropie normale r (de 1,7 à 1,85)

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode analytique:

1er théorème de Guldin:


La surface engendrée par une ligne plane, autour d’un axe situé dans son plan, et qui ne la traverse
pas, est égale au produit de la longueur développée de cette ligne par la circonférence décrite par
le centre de gravité.
S = α. rs .s
ou α est l’angle décrit par la rotation, rS est la distance du centre de gravité à l’axe et s la longueur
de l’arc.

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode analytique: p4 √
Df = π
S = 1.13 S

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode analytique:
Exemples: Emboutis cylindriques à fond plat

(a) (b)
D =
p p
D = d2 + 4dh (12 − 4π)r 2 + (4π − 8)rc2 + 2πd(r + rc ) + 4d(h − 2r ) + d 2

r 1
lorsque
d
≤ 10

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs: Application

1. En utilisant le théorème de Guldin, vérifier les formules analytiques suivantes, pour le calcul
de la surface de l’embouti.
• Surface de la collerette extérieure: 2πrc .[( d2 + rc ) − 2rπc ]
• Surface latérale: πd(h − r )
• Surface de la collerette inférieure: 2πr .[( d2 − r ) + 2r
π
]
• Surface de la base du cylindre: π.( d2 − r )2
2. Vérifier la surface du flanc (ainsi que son diamètre) donnée par l’outil numérique.

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode analytique: Exemples:

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode de traçage:

• Cette méthode est basée sur l’application du théorème de GULDIN


• Si r est le rayon du flan cherché, on peut écrire :

SURFACE DU FLAN (S)= SURFACE DE L’EMBOUTI(S)


πr 2= 2πrm(l1 + l2 + P l3 + ... + l5 )
ou encore : r 2 = 2rm. li

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode de traçage:
1. Tracer la section de l’embouti ;
2. Décomposer la forme (section) en éléments simples (droites ou arcs de cercles) ;
3. Calculer la longueur de chaque élément simple ;
4. Déterminer la position du centre de gravité de chaque élément simple ;
5. Tracer les lignes de rappel issues des cdg des éléments simples ;
P
6. Tracer le segment AB ( li) ;
7. Prendre un point P quelconque et joindre les extrémités des segments li à P.
8. Numéroter les polaires de 1 à N, en commençant par le haut.
9. Ensuite tracer une droite parallèle à la polaire 1 et coupant la 1ère ligne de rappel située à gauche de la section ;
10. A ce point d’intersection, tracer une droite parallèle à la polaire 2 à partir de ce point ;
11. On procède ainsi de proche en proche avec toutes les polaires ;
12. Prolonger les polaires 1 et N qui se couperont en un point qui présentera la position du centre de gravité (rm) de la
section par rapport à l’axe de l’embouti
13. Tracer le segment BC = 2rm ;
P
14. Tracer le demi-cercle de diamètre AC = li + 2rm ;
15. Au point B, tracer une droite perpendiculaire qui va couper le demi-cercle en un point D ;
16. Le triangle ACD est un triangle rectangle (puisque inscrit dans un cercle). BD est la hauteur et est égale au rayon du flan
recherché. Diamètre du flan D = 2.r

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode de traçage:

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode de traçage: Remarque


la figure ci-contre présente les relations permettant de trouver la position du cdg des arcs élémentaires
:

180.R. sin α
a= π.α

b = ( 180.R.
π.α
sin α
).tg α
2
= a.tg α
2

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode de traçage: Exemple 1


Méthode de recherche du diamètre du flan (embouti cylindrique)

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode de traçage: Exemple 1


En appliquant les règles de détermination du flanc par la méthode de traçage, compléter le schéma
ci-contre;

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode de traçage: Exemple 2

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode des abaques: Emboutis sans collerette

Exemple:
Données:
• r=10 mm ;
• h=80 mm ;
• d=100 mm
Résultat:
• Rf =....mm,
• Df =....mm

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode des abaques: Emboutis sans collerette

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Introduction

Méthodes de détermination des flancs

Méthode des abaques: Emboutis avec collerette

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Introduction

Effort de l’emboutissage

Forme de la pièce Schéma Effort Facteurs de correction


d/D <0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8
monopass Fig.a F1
k 1 0.86 0.72 0.6 0.5 0.4
Cylindrique
dn /dn−1 0.7 0.75 0.8 0.85
multipass Fig.b Fn
Q 0.8 0.6 0.5 0.35
F1 = π.d.e.Rr .k (15)

Fn = Fn−1 + Q.π.dn .e.Rr (16)

(a) (b)

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Introduction

Effort de l’emboutissage

Forme Schéma Effort Facteurs de correction


0.5 pour les emboutis peu profonds
KA =
2 pour ceux dont h=5-6r

(*)
17)
.L)(
KB
r+
Rectangulaire K A. 0.2 en absence du serre flanc
.(2.
.R r KB = 0.3-0.5 si écoulement facile et faible SF
=e
Fe
1 si il y a SF avec forte pressions
Quelconque Fe = p.e.Rr
• (*) : L=2(a+b)

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Introduction

Réduction admissible en plusieurs passes:

Première passe d1 = D ∗ m1
Passes suivantes dn = dn−1 ∗ m2
Exemples de m ou β
Matière de la tôle m1 m2
tôle noire 0.6 0.8
inox austénitique 0.51 0.8
aluminium 0.5 0.8
laiton 0.53 0.75
Zinc 0.4 0.6

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Introduction

Effort du Serre-Flanc

Force de serre flanc importante


risque de formation de fissures

Serrage trop faible


la flanc risque de présenter des plis

Force de serrage :
FSF = p.SSF (18)

Avec : p et SSF sont respectivement la pression de serrage et la surface du serre flanc


NB: La présence du serre-flanc ne s’impose que lorsque d≺0.95D ou e≺0.02(D-d)

d Rm
p = (βactuel − 1)2 + . (19)
200e 400

Dans le cas d’un emboutissage cylindrique :


2 2 π
SSF = (D − d ). (20)
4

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Autres procédés sans enlévement de matière

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le procédé de soudage

Le soudage est le procédé d’assemblage qui consiste à réunir deux ou plusieurs pièces, afin d’assurer
la continuité de la matière, soit par l’apport de la chaleur, soit par l’application de la pression,
soit en combinant les deux. Il peut être exécuté avec ou sans métal d’apport.

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudabilité des aciers

• Les aciers à faible teneur en carbone (non alliés type S ou E ou inox à teneur en C ≤ 0.05)
sont parfaitement soudable.

• L’augmentation de la teneur en C favorise la formation d’une structure de trempe fragile


lors du soudage.

• La soudabilité d’un acier peut être estimée par la méthode du carbone équivalent, en
intégrant l’effet équivalent des autres éléments d’alliages:

Mn Cr + Mo + V Ni + Cu
Ceq = C + + + (21)
6 5 15

Tous les éléments sont en (% wt)

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudabilité des aciers

Du point de vue sensibilité à la fissuration à froid, les aciers peuvent être classés en trois groupes
;
• Ceq ≤ 0.4: l’acier est facilement soudable, structure non sensible à la fissuration à froid.
en trois groupes ;

• 0.45 ≤ Ceq ≤ 0.7: l’acier est moyennement soudable ; des mesures doivent être prise dans
le but de minimiser le risque de fissuration à froid tels que: préchauffage (entre 100 et
400◦ C généralement), refroidissement contrôle, bon choix du métal d’apport etc.

• Ceq  0.7: l’acier est difficilement soudable préchauffage, électrodes spéciales, traitements
thermiques post-soudage etc.

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Lexique du soudage

+ Soudure bout à bout: les deux pièces à assembler sont montées bord à bord.

+ Soudure d’angle: les deux pièces à assembler en T ou en L.

+ Laitier: Il résulte de la fusion de l’enrobage assurant la protection du bain de fusion pendant


sa solidification.

+ QMOS: document illustrant les spécifications exigées du procédé de soudage selon les
normes recommandées.

+ Métal de base

+ Métal d’apport

+ ZAT: zone affectée thermiquement

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Classification des procédés de soudage

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage oxyacétylénique

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage oxyacétylénique: illustration

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage oxyacétylénique

+ Le soudage au chalumeau à gaz est de moins en moins utilisé: travaux ordinaires de


construction, réparations diverses.

+ Le soudage au chalumeau utilise la chaleur d’une flamme (3150◦ C) alimentée par un mélange
d’un gaz combustible (acétylène voire propane) et d’un gaz (oxygène).

+ Il se pratique par chauffage ponctuel, à haute température, de proche en proche.

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc avec Electrodes Enrobées: mise en situation

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc à Electrodes Enrobées: illustration du procédé

SMAW Welding: Shield Metal Arc Welding

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc à Electrodes Enrobées: illustration du procédé

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc à Electrodes Enrobées: illustration du procédé

+ Le chauffage permettant la fusion est assuré par un arc électrique jaillissant entre l’électrode
(le cathode) et la pièce (l’anode).
# Énergie permettant la fusion des bords de la pièce.

+ L’électrode enrobée:
• L’âme métallique: c’est le métal d’apport.
• L’enrobage: permet la protection du bain de fusion des impuretés extérieures durant
sa solidification 7→ Laitier protecteur
• Types d’électrodes: rutiles, basique , cellulosique, oxydant, acide etc.

+ Ce soudage est réalisé sans apport de gaz.

+ Tension entre électrodes: 50V environ, courant continu ou alternatif.


la tension « à vide » peut atteindre 100 volts.

+ La chaleur dégagée par l’arc (3500◦ C- 4000◦ C) fait fondre très localement la pièce à souder.

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc à Electrodes Enrobées: le poste de soudure

La fusion locale des bords du joint est assurée grâce à une puissante étincelle fournie par le
poste électrique. Il permet ainsi d’atteindre des gammes de températures de 2600 à 5000◦ C, afin
d’assurer la fusion du métal. Pour la SAEE, on peut utiliser deux types de courant:

Le poste rotatif:

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc à Electrodes Enrobées: le poste de soudure

Le poste statique:

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’ Arc à Electrodes Enrobées: L’électrode

Les diamètres ”courants” d’électrodes utilisés sont:

Le choix de l’électrode en fonction de l’épaisseur des pièces à souder, il faut sélectionner:


• Son diamètre.
• L’intensité de soudage du poste à souder.

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’ Arc à Electrodes Enrobées: L’électrode

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc à Electrodes Enrobées: formation du cordon

On rappelle que:
• L’électrode est fusible ; elle constitue le métal d’apport. C’est un âme métallique enduit
d’un revêtement appelé enrobage (poudre minérale ou métallique frittée).
• L’enrobage, également fusible, dépose un laitier protecteur sur le bain de métal fondu.

⇒ Ce laitier a pour rôle d’isoler la soudure de l’oxydation et la contamination provenant de


l’atmosphère extérieure.

102 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’Arc à Electrodes Enrobées: Calcul de l’Énergie de soudage

Comment calculer l’énergie du soudage?

U[V ].I [A]


Es [kJ/cm] = 60. (22)
Vs [cm/min]

avec ;
• Vs : la vitesse du soudage
• U et I sont respectivement la tension ou l’intensité moyennes affichées ou mesurées.

103 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’arc submergé (SAW)/ soudage sous flux: Mise en situation et schéma fonctionnel

SAW Welding:Submerged Arc Welding

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Soudage à l’arc submergé (SAW)/ soudage sous flux: ce qu’il faut retenir

+ L’arc électrique jaillit sous le flux en poudre (fondant) ou un fil d’électrode nu (diamètre
1,2 à 6 mm) pour le fusionner.
# Quand le flux fond, avec la protection anti-oxydante, le cordon de soudure se forme et
le laitier monte à la surface.

+ Il s’agit d’un procédé de soudage automatique.

+ Les flux utilisés sont des minéraux granulaires fusibles contenant: des oxydes de manganèse,
de silicium, de titane etc. et d’autres composés tels que le fluorure de calcium.

+ Ce procédé est adapté au soudures des matériaux épais (plus de 5 mm). Exemple: soudage
des ”pipelines” des conduites de vapeur sous pression dans les centrales thermiques.

105 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage TIG [TungstenInert Gas] /Soudage à gaz inerte: Mise en situation

106 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage TIG [Tungsten Inert Gas] /Soudage à gaz inerte: schéma fonctionnel

TIG Welding:TungstenInert Gas

107 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage TIG [Tungsten Inert Gas] /Soudage à gaz inerte: ce qu’il faut retenir

+ L’arc électrique est créé entre la pièce sous tension et une électrode réfractaire en tungstène.

+ La température de fusion peut atteindre 3500◦ C.

+ Le métal d’apport est introduit par une baguette tenue par l’autre main (en procédé manuel).

+ Ce procédé peut s’automatiser ⇒ Soudage TIG orbital.

+ Une atmosphère inerte enveloppe le bain de fusion et protège le métal de l’oxydation de


l’air.

+ Le soudage T.I.G. s’adresse aux métaux de faible épaisseur: acier inoxydable, aluminium et
alliages légers, alliages de cuivre, nickel et ses alliages etc.

108 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage MIG/MAG: Mise en situation

109 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage MIG/MAG: ce qu’il faut retenir

+ Ce procédé a d’abord utilisé des gaz de protection inertes comme l’hélium ou l’argon.

+ L’électrode, acheminée automatiquement et continuellement depuis un dévidoir, se présente


sous la forme d’un fil massif ou fourré.

+ Si l’hélium ou l’argon est remplacé par du CO2 plutôt réactif ou un mélange de type
argon/CO2 # Soudage MAG

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Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage au Plasma


 Densité d’énergie plus concentrée
Températures bien plus élevées ; jusqu’à 10,000◦ C
Le soudage au plasma −→
 Vitesse de soudage plus élevées tout en réduisant l’apport thermique
Procédé Robotisé

111 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudage LASER


 Sources amplifiées avec: CO2 , YAG, fibre ou LED.
Vitesse de soudure élevée, efficacité, profondeur avec peu de déformation
Le soudage LASER −→
 Soudage des matériaux non métalliques: verre, porcelaine etc.
Concept des Robots Soudeurs

112 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par résistance

+ Il s’agit d’un procédé par pression, à chaud et sans métal d’apport.

+ Les pièces à assembler sont chauffées localement par le passage d’un courant électrique ⇒
Effet Joule, tout en les maintenant en contact par un effort de compression.

+ Échauffement de l’interface ⇒ plastification locale du matériau ⇒ soudage par diffusion


atomique.

+ Le courant est de forte intensité, sous basse tension ⇒ souder des structure fines sans les
brûler.

+ Le soudage par résistance constitue un procédé économique avec une productivité très
élevée.

113 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par résistance par point: Mise en situation

114 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par résistance par point: ce qu’il faut retenir

+ Les électrodes effectuent un mouvement vertical ⇒ Point de soudure circulaire.

+ Plusieurs points de soudure peuvent être réalisés les uns à la suite des autres.

+ Ce procédé est adapté aux soudures homogènes et hétérogènes.

+ Applications: micro-soudage, fabrication de batteries, ustensiles de cuisine etc.

115 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par résistance à la molette: Mise en situation

116 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par résistance à la molette: ce qu’il faut retenir

+ Les électrodes sont remplacés par deux disques tournants (galets) pour assurer le déplacement
des pièces pendant le soudage.

+ Ce procédé permet de réaliser des assemblages plans, cylindriques ou même coniques ainsi
des soudures continues ou discontinues.
n
Si les points de soudure sont jointifs −→ On parle d’un assemblage homogène
+ Si le cordon est discontinu −→ Il s’agit d’un cordon discontinu
+ Applications: boı̂tes de conserve (soudage vertical), soudage des filtres etc.

117 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par résistance par bossage: Mise en situation

118 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par résistance par bossage: ce qu’il faut retenir

+ Le soudage par bossage est assuré par l’application d’un ou plusieurs bossages (par emboutissage
sur l’une des pièces à usiner.
−→ La localisation du courant et de l’effort sur la zone à souder est donc assurée par la
géométrie des pièces à souder (< soudages par points et à la molette)

+ Les électrodes sont désormais remplacées par des plateaux afin de de souder des formes en
treillis.

+ On utilise des électrodes plates −→ grande surface de contact.

+ Applications: adapté au formes courbées, tôles minces etc.

119 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par friction

120 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe du soudage par friction

+ Ce type de soudage est obtenu par l’échauffement de deux pièces pressées et en mouvement
l’une par rapport à l’autre.

+ Le mouvement relatif entraı̂ne un échauffement de l’interface jusqu’à plastification locale


du matériau, puis soudage par diffusion atomique.

+ Il n’y a pas de métal d’apport. On peut souder des matériaux différents.

+ Applications: aciers très durs et résistants.

121 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudo-brasage

122 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le soudo-brasage

+ C’est un procédé qui permet d’assurer une liaison métallique entre deux pièces homogènes
ou non par l’apport d’un métal ou d’un alliage (métal d’apport) ayant une température
légèrement inférieure à celle des pièces à assembler
⇒ les températures de brasage fort sont généralement supérieures à 450 ◦ C.

+ Le soudo-brasage peut se réaliser sur différents nuances de matériaux: cuivre, laiton, fer,
aciers, du bronze, aluminium etc.

+ Le soudo-brasage est également appelé brasage fort < Le brasage tendre qui met en œuvre
des gammes de températures ≺ 450 ◦ C.

123 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Les différentes parties d’un cordon de soudure

124 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Les soufflures

• Forme: des porosités sous la forme des défauts sphériques creux qui peuvent être ou non débouchants.
• Causes: les courants d’air, le manque de gaz, l’obstruction de la buse, un mauvais angle de soudage, de l’humidité ou
des impuretés extérieures dans le joint.
• Types:
• porosités non débouchantes: soufflures.
• porosités débouchantes: piqûres.

125 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Excès de pénétration

Au cours d’une soudure, le métal peut également déborder du côté envers du cordon dans le cas
de l’excès ; on parle alors d’excès de pénétration.

126 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Les caniveaux

Les caniveaux apparaissent dans le métal fondu et se situent parallèlement à la ligne de fusion et
l’axe longitudinal du cordon ⇒ ils indiquent une inégalité de chauffage.

127 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Retassures

Suite au retrait du métal fondu lors de son refroidissement, un espace vide peut apparaı̂tre à la
surface ou à l’intérieur du cordon ⇒ on parle alors de retassures.

128 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Récapitulatif des différents défauts de soudure

129 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Le traitement thermique post-soudage

Les traitements de revenu effectués sur les constructions soudées prennent le nom de traitement
thermique après soudage (TTAS), en anglais ”Post Weld Heat Treatment” (PWHT). ⇒ Le but
d’un tel traitement, est de réduire les tensions internes causées par la soudure, et d’adoucir la
microstructure.

Exemple d’un PWHT :

130 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Ressuage

+ Le ressuage est un procédé de contrôle non destructif permettant de révéler des défauts
débouchants (piqûres, retassures, fissures etc.) Un liquide pénétrant et coloré ou fluorescent
est infiltré dans les défauts, puis ensuite mis en valeur (révélé) grâce à un produit révélateur.

+ Le ressuage peut s’utiliser dans de nombreux domaines, et pas seulement en chaudronnerie


et en soudage.

+ Secteurs d’applications: aéronautique, automobile, nucléaire, fonderie, mécanique, tuyauterie


etc.

131 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Étapes du ressuage

132 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Radiographie

133 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Principe de la radiographie

+ C’est une technique qui met en œuvre un rayonnement X ou gamma pour contrôler l’assemblage
soudé.

+ Un film, placé derrière la pièce, va être impressionné par les rayonnements qui la traversent.
⇒ L’intensité de celui-ci va différer au droit des défauts, ce qui se traduira par une tache
plus claire ou plus sombre que la teinte générale du film.

+ Un matériel spécifique est requis et des mesures de sécurité doivent être appliquées vu les
risques potentiels de cette technique

134 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Soudage

Récapitulatif des techniques de contrôle

Contrôles destructifs Contrôles non destructifs


 Macrographies  Contrôle radiographique
 Essais de dureté  Ressuage
 Essais de traction  Contrôle par ultrasons
 Essais de pliage  Fluorescence
 Essais de résilience  Contrôle magnétique

135 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Moulage

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

136 / 161
Autres procédés sans enlévement de matière Moulage

Définitions et généralités

+ Le moulage consiste à créer les formes des objets massifs et géométriquement complexes,
par solidification d’un matériau en phase liquide dans une moule qui lui donnera sa forme.

+ Il s’agit d’un procédé économique dans le cas de la reproduction (fabrication en série) des
pièces homogènes.

+ Matériaux candidats: métaux, alliages légers, pâte, poudre, plastiques etc.

137 / 161
solidification et refroidissement
• L0 empreinte −→ une piece dont la forme, les dimensions, l’état de surface,
la compacité ainsi que les caractéristiques mécaniques sont définies par un cahier des
charges.

• Comme le soudage, le refroidissement de la pièce doit être optimisé afin de minimiser les
défauts dus au retrait du matériau lors de sa solidification telles que les retassures.

• On peut classer les procédés de moulage en deux catégories:


• Moulage en moule non permanent (non ré-utilisable).

• Moulage en moule permanent (ré-utilisable) ⇒ moulage en coquille.

138 / 161
classification des procédés de moulage

Dans la suite du cours, on va s’intéresser aux procédés de moulage des matériaux métalliques # Domaine de fonderie.

139 / 161
Lexique du moulage

• Modèle: c’est l’objet qu’on veut le reproduire.

• Moule: corps façonné afin de recevoir le métal ou l’alliage en fusion ⇒ fonderie en moule permanent.

• Châssis: cadre métallique dont le rôle est maintenir le sable comprimé autour du modèle ⇒ fonderie en moule non permanent.

• Masselottes: doivent être conçues avec beaucoup de précaution vu leur rôles importants:

• Servir de réservoir de métal fondu afin que la pression, exercée par gravité, force l’écoulement du métal lors de sa
solidification).
• Permettre le dégagement des retassures (défauts engendrés par le retrait du métal) hors de la pièce ⇒ La récupération
des impuretés.

• Évent: canal destiné à faciliter l’échappement du gaz formé lors du contact du métal fondu avec la surface de l’empreinte.

140 / 161
Procédés de moulage: critères de choix

(a) Quantité des pièces (b) Masse

(c) État de surface (d) Épaisseur

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Les moulage en moules non permanents: le moulage en sable

 L’empreinte est réalisée dans du sable compacté dans un moule⇒ La composition le rend
à la facilement façonnable et suffisamment gelé pour pouvoir y couler le métal fondu.
 Il convient pour des matériaux de fonderie à hauts points de fusion: fonte et acier.
 Ce sont souvent des petites séries, des prototypes ou des pièces de grandes dimensions.
 Le moule comporte les châssis qui contiennent le sable et ses additifs, l’empreinte créée à
partir du: modèle et de noyaux, plaque modèle, noyaux etc.

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Les moulage en moules non permanents: le moulage en sable ⇒ Schéma fonctionnel

Le métal ou l’alliage en fusion est coulé dans un moule en sable. Le moule sera détruit après la
fabrication de chaque pièce ⇒ il faut préparer un moule pour chaque pièce.

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Les moulage en moules non permanents: le moulage en sable ⇒ Avantages et Inconvénients

Avantages
Inconvénients
 Mouler des matériaux à hauts points
de fusions (acier, fonte).  Faible précision dimensionnelle.
 Mouler des pièces de (très) grande  Mauvais état des surfaces.
taille (ex: carters machines).  Problèmes environnementaux
 Rentabilité pour les petites et (fumées).
moyennes séries.

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Les moulage en moules non permanents: le moulage en carapace⇒ Principe

+ Le moulage en carapace, appelé procédé Croning, consiste à concevoir un modèle, de


faible épaisseur en mélange de sable fin aggloméré et une résine thermo-durcissable, qui
peut être soit une carapace soit un noyau.

+ Un mélange sable + résine + catalyseur est injecté dans un plaque métallique


préchauffé (plaque modèle). −→ Durcissement du mélange par polymérisation, par l’apport
de la chaleur entre 200 et 300 ◦ C.
⇒ Obtention de deux demi-moules, une fois collés, constituent le moule.

+ Exemple d’applications: industrie automobile ; arbres à cames.

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Les moulage en moules non permanents: le moulage en carapace ⇒ gamme de fabrication

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Les moulage en moules non permanents: le moulage en carapace ⇒ Avantages et Inconvénients

Avantages
 Légèreté des carapaces et noyaux. Inconvénients
 Bonne précision dimensionnelle des
 Coût élevé: appareillage et résine.
pièces coulées.
 Dégagement de fumées.
 Cadence de fabrication élevée.
 Automatisation possible.

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Les moulage en moules non permanents: le moulage à la cire perdu ⇒ Mise en situation

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Les moulage en moules non permanents: le moulage à la cire perdu ⇒ Caractéristiques

+ Ce modèle dérive des objets d’art (fait appel aux compétences manuelles et inventions
artistiques); bijou, statuts etc. Il se classe parmi les procédés de fabrication les plus anciens.

+ Le plus grand avantage de ce procédé c’est qu’il permet l’obtention des formes très
complexes.
⇒ Confection des moules métalliques.

+ Applications: bijouterie, industrie automobile ; confection des moules des chemises, pistons
etc.

+ Remarque: Il ne faut pas confondre la cire avec les pattes à modeler utilisés en ateliers de
forge pour simuler de la formabilité ”plastique” de certains métaux.

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Les moulage en moules permanents: définition

Les moules utilisés, généralement en acier réfractaires ou fentes perlitiques, permettent de produire
un nombre élevé des pièces.

On distingue quatre principales catégories des moulages en moules permanents:

• Moulage par gravité.

• Moulage sous basse pression.

• Moulage sous haute pression.

• Moulage par centrifugation.

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Les moulage en moules permanents: en coquille par gravité

• La moule métallique est appelée coquille.

• La coquille est divisée en deux parties suivant le plan de joint < elle comprend les éléments
suivants:
• L’empreinte (qui donne la forme extérieure), les noyaux (pour les formes intérieures) ainsi
que des broches permettant d’évider la pièce.

• Un système d’alimentation, de coulée, les masselottes et les évents.

• Les organes de manutention, de fermeture et d’éjection.

• Afin d’obtenir les formes intérieures désirées tels que les trous et les orifices, on emploie des noyaux
métalliques ou destructibles.

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Les moulage en moules permanents: en coquille par gravité

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Les moulage en moules permanents: le moulage basse pression

• On utilise une faible pression d’air (≺ 1 bar) appliquée sur la surface du métal en fusion lors de
la coulée.

• La machine est composée de:

• Un four à induction étanche.


• Un moule facilement transportable pour accéder au creuset.
• Un système de mise en pression.
• Un système d’injection assurant la liaison entre le four et le moule.
• Un système automatique permettant l’ouverture et la fermeture du moule.

• La montée de l’alliage liquide dans le tube et le moule est assurée par l’application de la pression
d’air à la surface du bain. < Le moule est maintenu sous pression jusqu’à solidification de la
pièce.

• Ce procédé est généralement adapté aux pièces de formes circulaires.

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Les moulage en moules permanents: le moulage basse pression

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Les moulage en moules permanents: le moulage sous haute pression

• L’injection se fait dans le moule métallique sous une haute pression (de l’ordre de 1000 bar) à
grande vitesse au moyen d’un piston fixé aux plateaux de la machine.

• Le temps d’injection est très court (0.1 secondes au moyenne).

• La cadence de la production varie de 20 à 150 pièces à l’heure.

• Il existe deux types de machine ;

• Machine à chambre froide ⇒ alliages à bas points de fusion.


• Machine à chambre chaude.

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Les moulage en moules permanents: le moulage sous haute pression

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Les moulage en moules permanents: avantages et inconvénients

Avantages Inconvénients
 Rigidité de l’empreinte.  limité au matériaux à basses
 Grande précision dimensionnelle températures de fusion
 Excellent état de surface des éléments  Les formes sont plus simples qu’en
moulants. moulage en sable
 Conductivité thermique élevée des  Coût élevé ⇒ procédé rentable en
empreintes. fabrication série.

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Vocabulaire Technique

Terme technique Translation Terme technique Translation


Estampage Stamping Pliage Bending
Acier steel Forgeage forging
Emboutissage Deep drawing Stress Effort/Tension/Pression
Soudage Welding Déformation Strain
Traitement Thermique Post Soudage Post Welding Heat Treatment Module d’Young Young’s Modulus
Moulage Molding Métal d’apport Filler metal
rupture Fracture Etirage stretching

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Références

1 Introduction

2 Travail des métaux en feuilles


Introduction
Découpage
Pliage
Emboutissage

3 Autres procédés sans enlévement de matière


Soudage
Moulage

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Références

Références

Chevalier Andre, Guide du dessinateur industriel. Edition 2004.

Europa Lehrmittel, Technologie des véhicules à moteur. Edition 2010.

Groupe Weka, Éditions techniques de l’ingénieur ; matériaux et mécanique.

Christophe Dielemans, Procédés d’obtention des pièces brutes, version 2004.

Technologue Pro/ ISET Rades, Technologies de production.

Samir M’hemed, Techniques de production/Niveau II, version 2005.

Marc François, Physique de la plasticité.

Victor Songmene, Techniques avancées de mise en forme.

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Références

Références

Certaines figures et informations sont extraites (avec des possibles améliorations) des adresses
web suivantes (toutes vérifiées à la date de publication de ce document):

Portait Soudeurs.com ;. http://www.soudeurs.com.

Rocdacier ; https://www.rocdacier.com

Welding Tips and Tricks ; http://www.weldingtipsandtricks.com

Jule Haag ; http://www.lycee-juleshaag.fr

Wikipedia ; http://www.wikipedia.org

Portait Mediamef ; http://www.mediamef.utt.fr

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