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Chapitre Spectre Typologique
Chapitre Spectre Typologique
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SOMMAIRE
2. – LES ENGRENAGES…………………………… 29
3.1. –Introduction…………………………………………………………… 29
3.2. –Analyse cinématique…………………………………………………… 29
3.3. –Spectres typologiques dégradés………………………………………… 32
3.3.1. –Dégradation localisée :une dent détériorée sur un pignon………… 32
3.3.2. –Dégradation localisée :une dent détériorée sur chaque pignon……… 33
3.3.3. –Ensemble des dentures détériorées…………………………………… 34
3.3.4. –Arbre support de pignon « cintré »…………………………………… 35
3.3.5.-Influence du jeu de montage entre deux pignons……………………… 37
3.4. –Exemples de mise en évidence de défauts…………………………………… 37
3.4.1. –Cas n° 1…………………………………………………………………… 37
3.4.2. –Cas n° 2…………………………………………………………………… 39
3.4.3. –Cas n° 3…………………………………………………………………… 42
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Chapitre 2 : Spectres typologiques & études de cas
Les vibrations d’une machine sont générées principalement par les efforts internes à celle-ci.
Selon la cinématique de la machine, ces efforts ont une répartition spectrale différente.
Le spectre typologique d’une machine donnée, sera alors défini en combinant les
manifestations spectrales de tous les efforts internes caractéristiques de cette machine, ceux-ci
étant souvent déterminés par sa cinématique.
● Forces nouvelles spécifiques : il s’agit de forces n’étant pas présentes à l’état initial,
mais susceptibles d’apparaître au cours du fonctionnement ; ces forces restent néanmoins
caractéristiques de la cinématique de la machine.
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● L’évolution propre de chacune des forces élémentaires initiales, ayant déjà
contribué à l’établissement du spectre typologique initial. Cette évolution de;
forces initiales peut se traduire :
par l’apparition d’éléments spectraux (raies ou bruit) nouveaux,
par la transformation d’éléments spectraux existants (élévation de niveau d’une raie,
étalement d’un bruit..)
● L’apparition de forces nouvelles spécifiques. L’apparition de forces nouvelle se
traduira, dans la plupart des cas, par l’apparition d’éléments spectraux nouveaux.
2. – LES ROULEMENTS
2.1. - Introduction
Les roulements à billes, à rouleaux, à aiguille sont grandement utilisés dans l’industrie. Ils
méritent une attention particulière pour l’homme de maintenance.
y0
4
On utilise parfois, au lieu de Di et De, le diamètre moyen :
D De
Dm= i
2
On montre avec l’hypothèse de roulement sans glissement que :
● La fréquence de rotation de la cage fc :
d
ƒc = 1 ƒi( 1 cos ) +ƒe(1+ d cos )
2 Dm Dm
● La vitesse relative de la bague intérieure par rapport à la cage :
d
ƒi -ƒc= 1 (ƒi- ƒe)(1+ cos )
2 Dm
● La vitesse relative de la cage par rapport à la bague extérieure :
ƒc- ƒe= 1 (ƒi- ƒe) (1- d cos )
2 Dm
● La fréquence de rotation de l’élément roulant sur son axe :
ƒb= 1 Dm (ƒi- ƒe) (1- d cos )(1+ d cos )
2 d Dm Dm
Dans le cas général, la bague extérieure est fixe et la bague intérieure est fixée sur l’arbre.
On a alors :
ƒe = 0
ƒi = fréquence de rotation ƒ0
De ce fait :
ƒc = 1 ƒ0 (1- d cos )
2 Dm
ƒo- ƒc= ƒo (1+ d cos ) /2
Dm
Dm
ƒb= 1 ƒ0 (1- d cos )(1+ d cos )
2 d Dm Dm
REMARQUES:
1°)- Lors du fonctionnement normal du roulement ces fréquences calculées qui
existent forcément ne sont généralement pas visibles.en effet, l’énergie délivrée à ces
fréquences cinématiques est faible et de ce fait elles sont noyés dans le bruit de fond
vibratoire de la machine.
2°)- Ces fréquences ne dépendent que des dimensions des roulements; ainsi il ne
peut en aucun cas s’agir de multiples entiers de la rotation.
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(1) Le spectre de l’effort généré est donc un peigne à une fréquence donnée fR(qui
est égale à fBE , fBI ou fER selon le cas)s’étendant en hautes fréquences, puisque le choc est très
"dur" .
(1)
(2)
(3)
(3) De ce fait, ce sont les harmoniques de ƒR d’ordre élevé qui, amplifiées par cette
fonction de transfert, atteindront les niveaux vibratoires les plus significatifs, et pourront être
décelées le plus clairement.
1. Choc généré par la dégradation.
2. Fonction de transfert du roulement.
3. Vibration générée par le choc.
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On peut obtenir auprès des fournisseurs de roulements, les 4 fréquences
cinématiques de leurs roulements ( fc, fBE, fBI, fER) en leur précisant leur type.
NOTA :
Les défauts localisés sur les éléments tournants du roulement sont souvent
modulés par les fréquences cinématiques correspondantes, du fait du mouvement relatif
du défaut par rapport à la position fixe du capteur.
Chocs aléatoires
(spectres moyennés)
Fonction de transfert
Du roulement monté
Vibrations générées
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2.4. Procédure d’analyse
2.4.1. Procédure de base
Le niveau donné par la courbe hautes fréquences, y compris les cinématiques d’ordre
élevé qui s’y trouvent éventuellement, représente l’énergie globale des chocs dus à la
dégradation du roulement ; la surface de cette courbe est donc un critère quantitatif
permettant de juger de la gravité de la dégradation.
Roulement mauvais
Roulement Bon
En revanche, cette méthode est à utiliser avec précaution dans les cas suivants :
* Un roulement bon mais mal graissé, génère le même spectre vibratoire qu’un
mauvais roulement.
en cas de doute, il convient donc de procéder à un graissage du roulement(en
surveillant sa température pour éviter tout sur-graissage) : le niveau vibratoire baisse alors,
quel que soit l’état du roulement ; il ré-augmente ensuite(généralement quelques heures après)
si le roulement est mauvais.
s’il s’agit de phénomènes aléatoires, l’ambiguïté reste et on ne peut pas faire la part
des choses entre le roulement et ces phénomènes : l’utilisation de méthodes
complémentaires s’avère alors nécessaire.
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Aussi, de nombreuses méthodes spécifiques ont été développées pour répondre à ces
deux soucis : confirmer le diagnostic, et/ou déterminer des manifestations spectrales
caractéristiques du roulement suivi.
Nous présentons ci-après certaines de ces méthodes, sans aborder celles qui,
correspondant à une marque déposée, sont caractéristiques d’appareillages spécifiques.
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Kurtosis Kurtosis
0 2 4 6 8 10 12 14 L10h 0 2 4 6 8 10 14 16 L10h
On peut remarquer :
* Qu’il est significatif en hautes fréquences(10kz-20kz)
* Que pour une forte dégradation la valeur du kurtosis retrouve sa valeur initiale, ceci
signifie qu’un roulement très détérioré ne génère plus d’ondes de choc.
On observe que :
* En basses fréquences, ces raies ont un niveau très faible (elles sont parfois invisibles),
et elles peuvent être“noyées” parmi les raies des autres phénomènes vibratoires.
* En hautes fréquences, ou elles sont amplifiées par la fonction de transfert du
roulement, elles sont “noyées” dans la courbe représentative des chocs aléatoires au sein du
roulement, et affectées par les faibles variations de vitesse qui ont une incidence importante sur
les harmoniques élevées.
Aussi, les deux outils de traitement du signal présentés ci-après, ont pour but d’extraire
et de “mettre en valeur” ces fréquences à partir de la courbe hautes fréquences générées par le
roulement.
Nous verrons que, indirectement, les deux méthodes présentées ont pour résultat :
* La mise en évidence des fréquences cinématiques “noyées”,
* La “translation” des harmoniques de ces fréquences cinématiques en basses
fréquences.
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La formulation du cepstre étant homogène à une transformée de Fourier, le résultat
aboutit mathématiquement à l’espace inverse du spectre fréquentiel, l’unité est alors en
secondes (1/Hz) et le vocabulaire est par conséquence par inversion littérale :
cepstre spectre , harmonique rahmonique,
filtrage filtrage, fréquence quéfrence...
Une famille de raies espacées de la fréquence f sur un spectre, donnera sur cepstre une
raie à une quéfrence1/f, exprimée en secondes.
t f
f1 f2
f1
f2
T.F.
t f
Raies noyées espacées de f roulement
② filtrage( f1,f2)
T.F. inverse
③ calcul du cepstre
1/fr quéfrence
Détection d’enveloppe : l’outil mathématique de la détection d’enveloppe est
appliqué sur signal temporel de la vibration.
En principe, cet outil permet d’extraire les fréquences modulantes d’un signal
modulé. Dans notre cas, le signal temporel, lorsqu’un roulement est dégradé, est constitué d’un
"bruit de fond" d’ou émergent les impacts dus aux chocs entre, par exemple, les éléments
roulants et une des autres parties du roulement (bague interne ou externe…)
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A
T T T T
T T T t
f1 f2 20 kHz
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③ calcul de l’enveloppe du signal temporel ③ Sélection du « Signal enveloppe »
correspondant.
A
T T T T
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Mesures avant intervention mécanique- analyse : le palier arrière du moteur
présente un niveau global d’accélération de 3 g eff, ce qui est élevé.
Le spectre hautes fréquences correspondant montre une courbe caractéristique d’un
défaut de roulement qui est alors mis en cause.
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CONCLUSION :
La mesure du niveau global d’accélération, éventuellement filtrée sur la plage
de fréquences spécifique au roulement, est à la base du suivi des installations
industrielles, y compris sur les systèmes de mesure automatisée.
La plage de fréquence à prendre en compte est déterminée par la signature
vibratoire initiale en fonctionnement.
Remarque- détection d’enveloppe : A titre d’illustration, nous représentons ci-
contre l’opération de détection d’enveloppe effectuée sur les 2 roulements à la signature
initiale.
Le spectre du roulement 1 révèle bien la présence de la fréquence de passage des
éléments roulants sur la bague externe (121.5Hz) et ses harmoniques.
Cette manifestation ne se retrouvant pas sur le roulement 2, le diagnostic est ainsi
confirmé.
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Influence de graissage –Mesures – Analyse : après l’équilibrage, alors que le
niveau des phénomènes basses fréquences a diminué, on relève un niveau global
d’accélération élevé sur le ventilateur (13.5g sur le palier 3, voir tableau 1) illustré par la
courbe hautes fréquences présentée sur la figure ci-dessous.
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2.5.3 – Cas n°3 – Marquage localisé
1 RO 24
1 Ax 6.1
1 RV 3.8
2 RH 3.4
3 RO 5.5 5
4 RO 4 1
4 Ax 1.8 8
5 RO 9.3 1.2
5 Ax 2.3 9.5
6 RO 9.9
7 RV 3
7 RH 2
8 RV 1.6
8 RH 1.4
8 Ax 1.3
DIRECTION :
RO : Radial Oblique
RH : Radial Horizontale Niveaux d’accélération en g eff - = fréquence
RV : Radial Verticale non discernable
AX : Axiale
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Le spectre hautes fréquences montre une courbe hautes fréquences caractéristique d’un
problème de roulement.
Cependant, des raies discrètes paraissent présentes dans la zone de niveau élevé.
On constate alors que la courbe hautes fréquences est en réalité échantillonnée par un
spectre de raies espacées régulièrement de 177.3 Hz.
Les fréquences cinématiques du roulement monté sur ce palier sont alors calculées
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-ROULEMENT NU2226E
Désignation :
Observation :
Nombre d’éléments roulants 17
Diamètre primitif (mm) 182.000 Ecart 0.000
Angle de contact (degrés) 0° 0′ 0′′ Ecart 0° 0′ 0′′
Diamètre de l’élément roulant (mm) 28 000 Ecart 0.000
Fréquence de rotation (Hz) 24.80
Ecart absolu sur la fréquence (Hz) 0.20
NOTA :
Un spectre réalisé sur 0-1000Hz au même point ne met pas en évidence le peigne de
raies espacées à 177.3Hz.
CONCLUSIONS – CONSTATATIONS :
Le roulement incriminé présentait effectivement un fort marquage localisé sur la
bague externe.
Ce phénomène se rencontre couramment sur ce genre d’installations ou des
machines sont montées en double sur une tuyauterie commune ; lorsque l’une est arrêtée,
elle reçoit les vibrations de l’autre et la bague externe du roulement est alors marquée
sous leur effet (phénomène appelé ′′faux effet Brinnel′′).
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Seule une isolation correcte (sous le châssis et entre la machine et la tuyauterie)
permet de résoudre ce problème.
Ce phénomène très spécifique entraînant un marquage localisé important, les
harmoniques de la fréquence cinématique de passage sur la bague externe sont visibles
sur le spectre, sans outil spécifique d’analyse, mais surtout dans les hautes fréquences ou
elles sont amplifiées par la fonction de transfert de roulement.
En revanche, en basses fréquences ou elles ne sont pas amplifiées, elles sont
difficilement visibles et sont ′′noyées′′parmi les autres phénomènes vibratoires.
Cinématique:
Fréquence du roulement
(les deux) pour une
vitesse unitaire :
▪ cage : 0.44
▪ bague externe : 10.12
▪ bague interne : 12.88
▪ Elément roulant : 4.02
(Vertical
▪ Palier Avant Horizontal)
2.6.2. – Mesures avant intervention mécanique – Analyse
La comparaison des spectres hautes fréquences sur les deux paliers montre une
prédominance très nette de la courbe caractéristique des roulements sur le palier arrière.
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Comparaison de spectre hautes fréquences sur les deux paliers
Une analyse par détection d’enveloppe est alors entreprise : l’appareillage utilisé ne
permettant que des gammes d’analyse préétablies, deux mesures sont réalisées : entre 5000 et
10000Hz, puis entre 10000 et 20000Hz.
Les spectres obtenus présentent tous deux la fréquence de passage sur la bague externe
(15.75Hz) et ses harmoniques, confirmant ainsi la dégradation du roulement.
Détection d’enveloppe
2.6.3. – Mesures après intervention mécanique – Analyse
Le roulement du palier arrière s’est avéré dégradé à son démontage.
Les mesures de réception ont été entreprises après son changement, pour une rotation de
96 t/mn.
Le fond de spectre hautes fréquences a nettement diminué (voir graphe ci-joint).
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2.6.4. – Conclusion
Le fait que la vitesse de rotation soit faible n’a pas d’incidence sur la répartition
fréquentielle du spectre généré par la dégradation du roulement ; il se trouve toujours en
hautes fréquences, amplifié par la fonction de transfert.
Seul le niveau est affecté par la vitesse.
Ainsi, dans notre cas, le niveau d’accélération hautes fréquences n’est pas
prédominant dans le niveau global, ou les vibrations entre 0 et 2000 Hz dominent.
La détection d’enveloppe s’est révélée un outil d’analyse complémentaire efficace.
Cette méthode est d’autant plus efficace que la rotation de la machine est lente : la
charge localisée favorise les dégradations ponctuelles de roulement et donc la présence
des fréquences cinématiques correspondantes.
3. – LES ENGRENAGES
3.1. - Introduction
Eléments de liaisons entre deux ou plusieurs machines, ils assurent plusieurs rôles tel que
réducteur, multiplicateur, inverseur. En terme d’effort ils doivent faire passer le couple.
3.2. – Analyse cinématique
n1
f1
n2
f2
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Spectre typologiques d’un engrenage " bon " : considérons un train d’engrenage
élémentaire :
L’arbre menant ou arbre d’entrée tourne à la rotation fréquence de rotation f1 et
supporte un pignon comprenant n1 dents.
L’arbre mené ou arbre de sortie tourne à la fréquence de rotation f2 et support un
pignon comprenant n2 dents.
En terme d’effort, ils doivent faire passer un couple :
C F1h
Roue 1 n1 dents
N1 vitesse de rotation (tr/min)
Circonférence primitive
F
Roue 2 n2 dents
N2 vitesse de rotation (tr/min)
Lors de la rotation des pignons, chaque dent engrène avec sa vis à vis. Pour chaque dent
il y a un début de contact, instant pour lequel le couple transmis est quasiment nul, un instant
ou le contact est plein au niveau du diamètre primitif, pour finir lors du dégagement à une fin
du contact pour lequel le couple transmis redevient quasiment nul.
Plusieurs dents sont généralement en contact pour assurer le couple et diminuer ses
fluctuations.
Les profils des dentures sont définis idéalement pour qu’il y ait roulement sans
glissement bien que ceci ne soit pas réalisable. Nous allons dans un premier temps considérer
pour notre analyse un engrenage dit "parfait "qui génère une fluctuation de pression entre les
dents sinusoïdale.
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Si T1 < T0, nous avons à faire à un multiplicateur.
Te période d' engrènement fe fréquence d' engrènement
Te période de passage entre deux dents fe( 1 ) n1 n2
Te T1 n2
fe n1 1 n1f1n2 1 n2f2
T1 T2
TeT1T2
n1 n2
on peut écrire :
f1 n2
f2 n1
Avec > 1 rapport de réduction
< 1 rapport de multiplication
= 1 rapport = 1 nous avons à faire à un inverseur de sens de rotation.
3.3. – Spectres typologiques dégradés
3.3.1. – Dégradation localisée : une dent détériorée sur un pignon
Supposons qu’une seule dent soit détériorée sur le pignon de l’arbre d’entrée.
A chaque fois que la dent détériorée engrènera avec la dent de l’autre pignon il se
produira une impulsion. Cette impulsion apparaîtra à la période rotation de l’arbre qui support
le pignon qui a la dent détériorée et nous aurons.
Domaine des Temps Domaine des fréquences
Déséquilibre arbre d’entrée
10 10
A 0 A 5
68 135 202 269 0
-10 -5 35 69 103 137
t(s) f(Hz)
+
Impulsion lors du passage de
la dent détérioré
10 15
10
A 0 A 5
63 125 187 249 0 34 67 100 133
-10 -5
t(s) f(Hz)
20 10
10 A 5
A0 0
-10 66 135 202 269 -5 35 69 103 137
t(s) f(Hz)
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Pour T2 < T1 nous avons à faire à un multiplicateur.
Le raisonnement serait le même si la dent détériorée était sur l’autre pignon, c’est à dire
le pignon de l’arbre de sortie.
15
A 10
5
0
-5 39 77 115 153
f(Hz)
2ÉME CAS : Le rapport de multiplication ou de réduction n’est pas un multiple des vitesses de
rotation.
Dans ce cas la position relative des dents de chaque pignon change à chaque tour de
chaque arbre.
Ceci est souvent réalisé dans les engrenages afin d’obtenir une usure uniforme des
dentures.
Dans ces conditions les deux dents détériorées se rencontreront au bout d’un certain
nombre de tours de chaque pignon.
Autrement dit il y aura un troisième train d’impulsions de période plus grande que
les périodes fondamentales (T1 et T2) des deux arbres.
En fréquence on verra alors apparaître un spectre de raies de fréquence fondamentale
inférieure à f1 et f 2 que l’on appelle fréquence de coïncidence et qui vaut :
fe n1f 1 n2f 2
fc
PPCM PPCM PPCM
avec PPCM = le plus petit commun multiple entre n1 et n2
Phénomène de coincidence
15
Série 1
10 Série 2
A Série 3
5
0 24 47 70 90 116 139
-5
f(Hz)
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3.3.3. Ensemble des dentures détériorées
Dans le cas ou l’ensemble de la denture est usée, l’engrènement prend l’aspect d’un
choc pour chaque rencontre de dent. Il se produit là encore un train d’impulsion à la période
d’engrènement Te ce qui se traduira par un spectre de raies(s) de la fréquence fondamentale.
Accélération γ
f2
f1
f1 f2 fe-f1 fe fe+f1 f
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b) – Déformation complexe de l’arbre (patatoïde)
La déformation de l’arbre peut avoir une forme différente de celle d’un simple cintrage.
Suivant la forme, le spectre sera d’autant plus riche en bandes latérales ; ainsi on pourra obtenir
le spectre suivant :
Accélération γ
Accélération γ
Accélération γ
f1 f2 fe 2fe f
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Pour confirmer ce diagnostic, il faut vérifier :
Que les composantes 3 ,4 …sont inexistantes ; sinon il s’agit d’un problème lié à la
détérioration de l’ensemble de la denture.
Que l’amplitude de la composante à ? est bien inférieure à celle relevée pour ?
1/39,3Hz
Grande Couronne
Pignon menant 1/39,3 Hz 1/
b) – Analyse temporelle
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L’analyse temporelle fait apparaître la présence d’un choc à chaque engrènement (6
chocs en 1,66 secondes).
CONCLUSION :
Fréquence de coïncidence :
PPCM de 51 et 136 : 408
Ou x24,85 8,25HZ
Résultats de mesure:
29
Le spectre ci-dessus montre la composante à 8,25 Hz et toutes ses harmoniques. Il y a
donc un phénomène de choc se produisant à une fréquence inférieure à la fréquence de
rotation.
b) – Analyse hautes fréquences
30
Le spectre ci-dessus montre la présence de raies latérales de part et d’autre de la
fréquence d’engrènement respectivement égales à 3300 Hz et 3437,5 Hz. Ce qui est
caractéristique d’une modulation d’amplitude.
CONCLUSION
Deux dents, une sur chaque roue, sont détériorées et se rencontrent à la période de
1/8,5 = 0,12 seconde.
La présence des deux premières harmoniques de la fréquence d’engrènement
indique que l’ensemble des dentures commence à se détériorer.
La présence des deux bandes latérales à 3300 Hz et 3437,5 Hz est significative d’une
modulation d’amplitude par l’arbre mené : à la précision de l’analyseur (
= 12,5 Hz pour une bande d’analyse de 5 kHz sur 400 canaux).
3.4.3. – CAS N° 3
Analyse cinématique :
A 3030 tours/minute, la fréquence d’engrènement vaut 455 Hz
A 3300 tours/minute la fréquence d’engrènement vaut 495 Hz
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