Cours
de
Technologie de Construction Mécanique
II. Historique :
2) La verbalisation du besoin
3) Le schéma du besoin
4) L’énoncé du besoin :
5) Application
2) Grue de chantier :
6) Validation du besoin
7) Conclusion :
1. Présentation :
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V. Applications :
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A- Généralités et Définitions:
I. Présentation:
L'analyse fonctionnelle est une méthode appliquée par les entreprises industrielles pour créer
et améliorer un produit.
Elle permet de répondre aux questions suivantes en effectuant deux démarches d’analyse:
- L'analyse externe d'un produit:
à quoi sert le produit ?
Quelles sont les actions qu'il doit faire? (les fonctions du produit).
Remarque :
Au sein d'une entreprise industrielle La démarche d’Analyse Fonctionnelle (AB, AFB et AFT)
est collective, et doit réunir des personnes représentant tous les services et tous les métiers
concernés.
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Un besoin Un produit
« Un besoin est un désir (ou une nécessité) «Un Produit est ce qui est fourni à un
éprouvé par l’utilisateur d’un système » utilisateur pour répondre à un besoin »
Pour faire un bon produit, il faut avoir identifié le vrai besoin. On recense deux formes principales
de besoin : Exprimé, Latent (Pouvant être détecté ou suscité et enfin exprimé).
2) La verbalisation du besoin
Les trois questions à se poser :
La méthode d'expression du besoin repose sur trois questions :
3) Le schéma du besoin
Traditionnellement, on représente le besoin grâce à un outil graphique :
la « Bête à cornes »:
4) L’énoncé du besoin :
Les réponses à ces trois questions aboutissent à un énoncé du besoin, qui doit être rédigé de
la façon suivante :
«Le produit rend service au client en agissant sur la matière d’œuvre pour satisfaire le
besoin »
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5) Application :
d’antenneparabolique.
2) Grue de chantier :
Les grues sont des systèmes utilisés par les entreprises de construction des bâtiments et des travaux
publics.Elles sont des éléments incontournables dans les chantiers. Leur fonction principale est de
déplacer unecharge.Les grutiers doivent appréhender l’environnement du système par l’exploitation des
outils de l’analysefonctionnelle dont le but est d’exprimer la fonction globale de la grue et identifier ses
fonctions de service.
Après avoir pris connaissance du sujet :
1.1. Compléter le diagramme bête à cornes.
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6) Validation du besoin
Pour valider l'expression du besoin, il reste à poser trois questions complémentaires :
Pourquoi le produit existe-t-il ?
Cette question permet de valider l’effet de l’utilisation du produit sur la matière d’œuvre. Le
produit existe pour faire évoluer la matière d’œuvre.
(Pour Une machine à laver ):
Permettre à l’homme de respecter des principes d’hygiène
Supprimer la tâche du lavage à la main
Qu’est-ce qui pourrait faire évoluer le besoin ?
Cette question permet d’anticiper les évolutions du besoin et valider la stabilité du besoin
Machine à laver autonome sans besoin d’apport d’eau, de produits lessiviels, ou encore
d’électricité Le besoin est donc réel et stable.
Qu’est-ce qui pourrait faire disparaître le besoin ?
Cette question permet de valider la pérennité du besoin. Elle assure la pertinence de l’étude qui
débute.
7) Conclusion :
Le besoin est exprimé, et validé, on parle de Prestation, il est maintenant possible de procéder à
l'Analyse Fonctionnelle du Besoin :
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résultats de l’Analyse Fonctionnelle du Besoin. Il porte donc essentiellement sur les Fonctions de
Service.
Etude et Conception
1) Besoin + marché
2) Fonctions de service
3) Recherche et choix des
solutions
Elimination Recyclage
17) Démontage et tri
18) Recyclage
Production 19) Stockage
5) Industrialisation 20) Destruction
6) Fabrication
7) Contrôle
8) Conditionnement
Utilisation
Distribution 13) 1ère exploitation
9) Vente 14) Maintenance réparation
10) Transport stockage 15) Arrêt de fonctionnement
11) Installation 16) Autres exploitations
12) Mise en service
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V. Applications :
1) Compléter les diagrammes pieuvre suivants :
Mettre en place les termes suivants :
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I. La méthode S.A.D.T :
System Analysis and Design Technic : Méthode mise au point par la société Softech aux Etats Unis.
1) Définition :
L’analyse descendante permet modéliser et de décrire graphiquement la constitution des Systèmes
techniques en utilisant des boites et des flèches représentant des flux (d’énergie,dematière ou
d’information) entrant ou sortant de ces boites en allant du plus général au plus détaillé.
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2) Contraintes de Pilotage :
Elles Modifient, Déclenchent et Contrôlent l’ACTIVITE de la fonction :
Contraintes de configurations (C) : Capacité à changer d’activité. La configuration du
système peut être modifiée soit par le logiciel (programme d’automate), soit par le matériel.
Contraintes de réglages (R) : Ajustement d’un ou plusieurs paramètres, sans modification de
l’activité (réglage d’une vitesse, d’une température….).
Contraintes d’exploitation (E) : Mise en marche ou l’arrêt du système. (Bouton, départ cycle)
Contraintes énergétiques (W) : Force motrice du système. (Energie électrique…)
3) Actigrammes:
La méthode de décomposition SADT permet de hiérarchiser les actigrammes selon la convention
suivante :
Le niveau A-0 : c'est le niveau le plus élevé; il présente le contexte générale dusystème
(Fonction globale Matière d’œuvre…)
Le niveau A0 : ce niveau se décompose en 3 à 6 boîtes repérées A1, A2, A3 … A6.
Le niveau A1 : La boite A1 se décompose en boîtes A11, A12 …Et ainsi de suite .
4) Méthode.
Remarque :
Le diagramme de plus hautniveau représente la finalité dusystème technique.
Chaque diagramme de niveauinférieur définit les sousfonctions du système ainsi que
leurs relations, leursagencements dans le système.
Chaque diagramme s’intègreexactement dans le diagrammede niveau supérieur enpréservant les
relations dechaque composant avec sonenvironnement.
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Remarque :
Selon le système Une donnée de contrôle pour une boîte mère peut devenirune entrée pour une boîte
enfant. Une sortie de boîte enfant peut constituerl’entrée ou le contrôle d’une autre boîte enfant.
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Liaisons et Assemblages
I –Vocabulaire :
II Filetage :
III Taraudage :
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3 Application
Completer l'assemblage suivant:
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Liaisons mécaniques
I- Liaisons
I-1 Définition :
Une liaison est une relation de contact entre deux pièces.
I-2 Degrés de liberté
Un solide libre dans l’espace possède 6 mouvements possibles par rapport à un
repèreR(X,Y,Z) appelés degrés de liberté
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2 Dessin d’ensemble :
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4 Modèle 3d
5 Fonctionnement :
La rotation de l’écrou moleté 5 autour de l’axe Z provoque la translation du coulisseau 2 suivant
l’axe Z
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7 Classe d’équivalence
C’est un groupe de pièces liées ensemble par liaison encastrement : EX : {3,2,4}
8 Liaisons usuelles
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Un schéma cinématique est basé sur la représentation normalisée des liaisons usuelles. Il met en
évidence les mouvements possibles entres les classes d'équivalences.
CLASSE D’ EQUIVALENCE
Groupe de pièces n’ayant aucun mouvement entre elles : Pièces en liaison fixe.
Sont exclues : Les pièces déformables (Joints, ressorts) et les roulements. On considérera chaque classe
d’équivalence comme un seul solide indéformable noté E.
I. IV Les assemblages
DEFINITION :
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de lier des pièces les unes aux autres, en
utilisant différents moyens d’assemblage : Par organes filetés, par collage, par soudages …
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……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………….
FREINAGE PAR ADHERENCE (SECURITE RELATIVE) :
.
FREINAGE PAR OBSTACLE (sécurité absolue) :
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Les pièces qui ont une fonction d’obstacle sont souvent des pièces standards.
1. LES GOUPILLES :
- Goupille cylindrique :La goupille doit être montée serrée (Sans jeu entre la
goupille et le perçage). Cette goupille de précision est utilisée lorsque l’on veut
un positionnement précis des 2 pièces l’une par rapport à l’autre.
- Goupille élastique (Mécanindus) : Elle est maintenue dans son logement par
expansion élastique. Elle se loge dans un trou brut de perçage beaucoup moins
onéreux.
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique par rapport à une autre.
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3 DENTELURES :
Les axes dentelés permettent transmission d’un couple et le calage angulaire d’un
organe de commande dans plusieurs positions.
Dentelures
L’immobilisation de l’organe est réalisée par ajustement serré (sans jeu) ou par
pincement (voir assemblage par adhérence).
4 CANNELURES :
Les cannelures sont utilisées pour transmettre un couple entre arbre et moyeu. Elles
Cannelur
sont plus performantes que les goupilles et les clavettes
cylindriques ou coniques. 2
1
ELEMENTS CONSTITUTIFS :
y y
Jeu
z O O x
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1. COMPOSANTS 2. MOBILITES
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 Arbre + Moyeu
Repasser en bleu sur les vues en coupe, les surfaces
de mise en position du moyeu par rapport à l’arbre.
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Arbre + Moyeu
2 Repasser en rouge sur les vues en coupe, les surfaces
+ Clavette permettant l’arrêt en rotation du moyeu par rapport
à l’arbre.
Arbre + Moyeu + Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Clavette
3 + Arrêt en translation Repasser en vert sur les vues en coupe, les surfaces
permettant l’arrêt en translation du moyeu par
(ex : vis + rondelle rapport à l’arbre.
plate
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III Ajustement :
III-1 Définition :
C’est une cotation normalisée utilisée pour les assemblages de deux pièces Arbre et
Alésage, il permet de spécifier à la fois la cote du contenant ou alésage, et celle du
contenu ou arbre
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GUIDAGE EN TRANSLATION
I Définition :
La solution constructive qui réalise une liaison glissière est appelée guidage en
translation.
.II Schéma cinématique :
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Pour diminuer le frottement en interpose entre les surfaces de contact des bandes
c) Représentation graphique
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GUIDAGE EN ROTATION
I Définition :
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en rotation.
II Représentation normalisée
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1.2) Inconvénients :
Frottements, Echauffement,
Usure
A cause des risques d’échauffement, cette solution est à réserver aux domaines suivants :
- Faibles vitesses ;
- Diminuer le bruit ;
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3.1 ) Principe :
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Montage Axial
1) Arbre tournant
Mettre en place les arrêts en translation
2) Alésage tournant
Mettre en place les arrêts en translation
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IV Applications :
IV-1 Montage Arbre tournant
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Ces roulements doivent être montés par paire et en opposition (roulements montés inversés)
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La jante d’une roue est fixée sur un ensemble moyeu/tambour de frein (2) . Cet ensemble est guidé en
rotation
autour de la fusée de l’essieu (1) avec deux roulements (3) et (4) :
a) Colorier l’ensemble des pièces en rotation
b) De quel type de roulement s’agit-il ?
…………………………………………………………….………………………………………………….
c) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ?
…………………………………………………………….………………………………………………….
d) Est-ce un montage direct en « X » ou indirect en « O » ?
…………………………………………………………….………………………………………………….
e) Comment appelle-t-on l’écrou (6) ?
…………………………………………………………….………………………………………………….
f) Quelle est la fonction de la rondelle (7) ?
…………………………………………………………….………………………………………………….
g) Choisir une rondelle-frein (7) entre les deux rondelles ci-contre et justifier :
(A) ou (B) :
…………………………………………………………….…………
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i) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures situées sur l’arbre
…………………………………………………………….………………………………………………….
j) Les bagues extérieures sont-elles montées serrées ou avec jeu ?
…………………………………………………………….………………………………………………….
k) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage :
…………………………………………………………….………………………………………………….
l) Quel élément permet de régler axialement le jeu du montage des roulements ?
…………………………………………………………….………………………………………………….
m)Coter les portées de roulement sur la fusée de l’essieu (1)
n) Coter les portées de roulement sur l’ensemble moyeu/tambour de frein (2).
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1- TRANSMISSION DE PUISSANCE
SANS CHANGEMENT DE VITESSE :
1.1- Principe :
La transmission de la puissance mécanique
du moteurau récepteur est assurée par un
accouplement ; C'est-à-dire,un mécanisme
qui accepte (ou non) les défauts
géométriquesentre les deux arbres.
2- ACCOUPLEMENTS PERMANENTS :
2.1- ACCOUPLEMENTS RIGIDES :
2.1.1- Fonction :
Les arbres doivent être parfaitement alignés. Ils n‟acceptent aucun défaut de position.
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Les accouplements rigides sont en généraux simples, robustes, économiques, mais ils présentent
certains inconvénients suivants :
Exigent une parfaite alignement des arbres à accoupler (n'acceptent aucun défaut d’alignement)
Ils transmettent instantanément et brutalement les à coups provenant d’une variation brusque
de couple résistant ;
Amplifier les vibrations de l’arbre moteur à l’arbre récepteur et réciproquement ;
Fatigue et usure rapide des paliers.
2.1.2- Exemples de réalisations :
a- Manchon et goupilles :
b- Manchon et clavettes :
c- Manchon à plateaux :
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c-
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d- Schématisation :
EMBRAYAGES :
1- Mise en situation et fonction :
L'embrayage, dans une chaîne de transmission de puissance, se situe entre l'organe moteur et l'organe
récepteur. Il permet à un opérateur (commande extérieure) d'accoupler ou de séparer, progressivement
ou non, les arbres respectivement solidaires du moteur et du récepteur.
L’embrayage permet d’effectuer ou de supprimer à volonté la liaison entre deux arbres en
prolongement.
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Exemple de réalisation :
Compléter le sens de rotation des 3 arbres en cas d’embrayage et la sélection du 1er vitesse.
Parmi les avantages offerts par la présence d’un embrayage dans une transmission, nous
pouvons retenir :
- La sécurité : l'entraînement du récepteur peut être arrêté instantanément sans avoir stoppé
le moteur
- L'économie : permet de transmettre la puissance que lorsque cela est nécessaire.
2- Classification :
La transmission du mouvement peut avoir lieu :
Par obstacle : embrayages à griffes, encliquetages ; emploi limité ;
Par adhérence : embrayages à friction ; très répondus ;
Par action électromagnétiques ou hydrauliques/Pneumatique : cas particuliers.
3- Embrayage instantané :
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Avantage :
Par la variation de la force N entre surface de contact, un embrayage à friction permet donc :
- d’effectuer la manœuvre en marche ;
- l’entrainement du récepteur est progressif (frottement puis adhérence).
Remarque :
Pendant tout la période d’entraînement
par frottement un dégagement de chaleur apparaît.
Cette période est nécessaire pour assurer la progressivité de l’embrayage.
Un embrayage progressif comprend : - des éléments présentant une surface de friction ;
- un système de commande provoquant une force presseur.
a- Classification d’après la forme le la surface de friction :
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Si « F » la force du ressort,
calculez le couple transmissible par
cet embrayage en fonction de F :
C=
Lorsque la vitesse est suffisante du plateau moteur, les garnitures de friction entre en contact avec
le tambour récepteur par l’écartement des mâchoires articulés M1, M2 et M3, sous l’effet
de la force centrifuge, il y a, alors, la transmission du couple vers le tambour moteur par friction puis
par adhérence.
Ces types d’embrayages sont à commandes automatique et irréversibles.
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2- En cas de fonctionnement ; la liaison entre 3 et l'ensemble 5+7 est-elle obtenue par obstacle
ou par adhérence ?
.....................................................................................
..................
.....................................................................................
..................
3- Quels sont les éléments qui créent la force pressante nécessaire à l'adhérence ?
.....................................................................................
. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...................................
4- En cours de fonctionnement, que se passe-t-il si l'arbre du réducteur se trouve
accidentellement bloqué ?
.....................................................................................
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..................
5- Comment peut-on faire varier la valeur limite du couple à transmettre ?
.....................................................................................
..................
.....................................................................................
...........
5- En cas de blocage de l’arbre du récepteur, quel est le mouvement des pièces suivantes :
3 ; 5 et 7 ?
...............................................................................
........................
...............................................................................
........................
7- Quel est le rôle de la pièce 2 ?
...............................................................................
........................
...............................................................................
........................
8- D’après le dessin du limiteur de couple, relever les rayons „‟r „‟ et „‟R‟‟ de la surface de
friction
de la garniture (4 et 4‟) avec l'ensemble 5+7. r = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . R = . . . . . . . . . . . . . . .
........
9- Calculer l’effort presseur de limiteur de couple si le couple à transmettre est de 9 Nm et f = 0,8
?
...............................................................................
........................
...............................................................................
........................
...............................................................................
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...............................................................................
........................
10- D’après le dessin du limiteur de couple, repérer les pièces de la représentation 3d ?
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LES FREINS
1- Mise en situation et fonction :
En général, le dispositif de freinage est placé à proximité de l'organe récepteur afin de réduire
les chocs dans la transmission.
Les freins sont des transformateursd’énergie mécanique en chaleur,et destinés à ralentir ou à arrêter
complètement le mouvementd’un mécanisme.
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Frein à disque
Ils ont une grande stabilité ; permettent une meilleure évacuation de la chaleur que les freins
à tambour, freinage plus progressif et sont plus facile à entretenir. On trouve :
Frein à disque à leviers ou à pincettes ;
Frein à disque à un piston ;
Frein à disque à deux pistons ;
Frein multidisques ;
Frein avec surface de frottement conique
POULIES/COURROIE
1- But :
Transmettre par adhérence la puissance entre deux arbres éloignés généralement parallèles
Remarque :
- La transmission se fait, avec ou sans changement de couple et de sens.
- Le galet enrouleur est toujours placé sur le brin mou pour augmenter l’angle d’enroulement ‘α’
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2- Courroies plates :
Très silencieuses, elles permettent de grands rapports de réduction, et sont surtout utilisées aux
grandes vitesses sous de faibles couples. Elles absorbent bien les vibrations torsionnelles, ce
qui autorise les grands entraxes ‘E’ et les grandes longueurs. Elles ont un très bon rendement.
Le bombé des poulies permet un bon guidage et une meilleure stabilité de la courroie (équilibre).
Hypothèses de l’étude :
- Pas de glissement (poulie/courroie) ;
- Courroie inextensible.
Puissance transmissible en
fonctionnement normale :
Critique :
Marche silencieuse ; entretien facile ;
arbre pas forcement parallèle et prix peu cher,
convient pour les grandes vitesses et des
puissances moyennes, mais paliers chargés
à cause des tensions, durée de vie limitée
3- Courroies trapézoïdales :
La courroie trapézoïdale est utilisée pour augmenter la surface de contact et réduire l’effort
radial, c'est-à-dire, transmettre une puissance plus élevée que les courroies plates.
Et pour transmettre une puissance importante, on doit utiliser plusieurs courroies en parallèles
sur la même poulie (avec 2 ; 3 ; …; 10 gorges).
a- Principales familles de courroies trapézoïdales
b- Étude générale :
Elle est identique à celle des courroies plates sauf que d et D sont remplacés par ‘dp’ et ‘Dp’,
diamètres primitifs des poulies.
Critique :
Fonctionnement silencieux et souple, bonne adhérence, convient pour transmettre
de fortes puissances ; mais il y a existence de glissement ce qui donne rapport
de vitesse non régulier ; ce problème est corrigé par courroie poly V, elle a une
excellente adhérence, permet la transmission de puissances importantes.
4- Courroies crantées (ou synchrones) :
On peut les considérer comme des courroies plates avec des dents. Elles fonctionnent par
engrènement (sans glissement) comme une chaîne mais avec plus de souplesse.
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Contrairement aux autres courroies, elles supportent bien les basses vitesses et exigent
une tension initiale plus faible.
Remarque :
Une des poulies doit être munie de flasques afin d'éviter le glissement axial de la courroie
Calcule cinématique :
- Rapport de transmission : -Vitesse linéaire
PIGNONS (ROUE)/CHAÎNES
La transmission de puissance par adhérence ne permet pas de transmettre économiquement des
puissances élevées (ordre de grandeur ≤ 100 kW).
- Le rapport des vitesses n’est pas constant,
- Les efforts sur les paliers sont importants.
L’entraînement par obstacles permet de résoudre ces inconvénients. On distingue :
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1-Principe :
La courroie est remplacée par un ensemble de maillons généralement en acier qui engrènent avec
des roues et pignons dentés.
2- Fonction :
Transmettre, par obstacle, à l’aide d’un lien articulé appelé ‘’ chaîne ‘’, un mouvement de
rotation continu entre deux arbres éloignés parallèles.
Remarque : Contrairement aux courroies, placer le brin tendu au-dessus des roues et pignons.
3- Caractéristiques :
Pas : distance entre 2 points homologues et consécutifs d’une roue ; pignon ou chaîne.
Diamètre primitif : ‘’ dp ‘’ Valeur de(α = ) ;(Avec Zd : nombre de dents du pignon)
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LES ENGRENAGES
1- Généralité sur les engrenages :
a- Définition :
Un engrenage est un mécanisme composé de deux roues dentées. L’une des roues entraîne
l’autre par l’action des dents qui sont successivement en contact. La roue qui a le plus petit
nombrede dents est appelée pignon. Une combinaison d’engrenages est appelée train
d’engrenages.
b- Fonction :
Transmettre par obstacle un mouvement de rotation continu entre deux arbres rapprochés,
avec modification de la vitesse.
Remarque :
Dans le cas particulier, il y a transformation mouvement par les engrenages
Rotation Translation
Translation Rotation
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TRAINS ÉPICYCLOÏDAUX
Un train d'engrenages est dite épicycloïdal quand, pendant le fonctionnement, une ou plusieurs
roues dentées tournent autour d'un axe mobile par rapport au carter principal (bâti). Ils permettent de
grands rapports de réduction sous un faible encombrement et sont abondamment utilisés dans les boîtes
de vitesses automatiques. Les puissances transmises sont en général modérées et les rendements
diminuent quand le rapport de réduction augmente.
Leur étude est plus complexe que les autres cas. Une particularité permettant de les identifier :
les axes de rotation des roues appelés satellites ne sont pas fixes dans le bâti mais tourbillonnent
par rapport aux autres roues (analogie avec le soleil et les planètes du système solaire).
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Train épicycloïdal simple à trois satellites c'est la configuration la plus répandue utilisantun satellite avec
une seule roue dentée.
On peut avoir 2, 3 ou 4 satellites, leur nombre est sans influence sur le rapport de la transmission.
Le rendement est bon et l'encombrement axial faible.
Le fonctionnement n'est possible que si l'un des trois éléments principaux(planétaire 1, planétaire 3
ou porte satellite PS) est bloqué ou entraîné par un autre dispositif.
La formule de Willis vu par la suite est adaptée à ce type de train pour déterminer les rapports
de transmissions.
a- Formule de Willis :
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Formule de Willis :
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Application 1 :
On donne : - Module de denture du pignon m = 1,5 mm
- Nombre de dents du pignon Zp = 20 dents
Calculer :
a- L’angle de débattement du pignon pour une course de la crémaillère de 60 mm.
.....................................................................................
. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...........................................
b- Le nombre de dents minimal de la crémaillère
pour assurer cette course.
...........................................
...........................................
. . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Application 2 :
Déterminons le nombre de tour(s) effectué(s) par le
levier de commande
d’une perceuse pour effectuer un déplacement du forêt de 160 mm.
On donne :- Nombre de dents du pignon Z = 15 dents.
Module de la denture m = 2 mm
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Constatation :
La course C est maximale θ = . . . . . . . . . . . .
La course C est nulle θ = . . . . . . . . . . . .
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Ces informations sont portées sur un graphe (courbe des espaces) utilisé ensuite pour tracer
le profil de la came.
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Application :
La figure ci-dessous représente une unité de perçage utilisée dans des travaux de série.
La pièce à percer (non représentée) est fixée par un dispositif automatique.
Le mouvement d’avance de l’outil est donné au coulisseau porte broche grâce à la came disque
entraînée en rotation par un motoréducteur.
Un ressort de rappel permet d’assurer le contact permanent entre le galet et la came.
Un suiveur muni d’un galet est solidaire du corps de la broche.
Données :
* L’opération de perçage d’une pièce se fait en 5 phases :
- avance rapide de l’outil, à vitesse constante sur 20 mm pendant 1/6 de tour ;
- avance lente de l’outil, à vitesse constante sur 25 mm pendant 1/3 de tour ;
- maintien en position de l’outil pendant 1/12 de tour ;
- retour rapide de l’outil à vitesse constante pendant 1/4 de tour ;
- repos pour le reste du temps.
* Rayon minimal de la came (rayon de course nulle) : R = 22,5 mm.
* Diamètre du galet : d = 15 mm.
1- Tracer la courbe des espaces relative au cycle décrit ci-dessus.
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