CoursTSp Vecteurs Espace

Vous aimerez peut-être aussi

Vous êtes sur la page 1sur 18

Chapitre 2 :

Vecteurs de l’Espace
Colinéarité - Coplanarité.

I – Vecteurs de l’espace
1. Caractérisation d’un vecteur de l’espace

La notion de vecteurs du plan s’étend naturellement à l’espace :

Définition :
Soit deux points distincts A et B de l’espace. Au

bipoint ( A ; B ) , on associe le vecteur AB caractérisé
par :
• une direction : celle de la droite ( AB )
• un sens : celui de la demi-droite [ AB )

• une norme : la distance AB , notée AB
Si A = B , on associe au bipoint ( A ; A ) le vecteur nul,

noté 0 . Le vecteur nul n’a ni direction, ni sens et a
pour norme 0 .

Définition :
Soit deux points A et B de l’espace. La translation de
!!!"
vecteur AB est la transformation de l’espace dans lui-
même qui à tout point M associe l’unique point N tel
!!!!" !!!"
que MN = AB .

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 1.


Propriétés :
• Deux vecteurs non nuls sont égaux si et seulement
si ils ont même direction, même sens et même norme.
• Soit A, B, C, D quatre points non alignés de
l’espace ; on a :
 
( )
AB = CD ⇔ ( ABDC est un parallélogramme )

• Soit A un point de l’espace et u un vecteur ; il
 
existe un et un seul point B tel que AB = u .
(il existe un et un seul représentant d’un vecteur d’origine donnée.)

!
B est l’image de A par la translation de vecteur u .
Exemple :
Dans le cube ci-contre :

  
• u = AB = CD .
 
• AC = BD .

2. Opérations sur les vecteurs

Propriété :
Les opérations sur les vecteurs du plan s’étendent à
l’espace :
 
Soit u et v deux vecteurs de l’espace et λ un réel.
 
• Le vecteur u + v est défini grâce à la relation de
 
Chasles en prenant un représentant AB de u et

l’unique représentant de v d’origine B :
    
u + v = AB + BC = AC .

• Le vecteur λ ⋅ u est défini pour λ ≠ 0 , par le

vecteur de même direction que u , de même sens si
λ > 0 , de sens contraire si λ < 0 et de norme
 
λ ⋅u = λ × u
 
• 0 ⋅u = 0

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 2.


Définition :
! ! !
( )
Soit n vecteurs de l’espace n ≥ 1 u1 , u2 ,…, un et n réels
! ! ! !
λ1 , λ2 ,…, λ n Le vecteur v = λ1u1 + λ2u2 +…+ λ nun est
! ! !
appelé combinaison linéaire des vecteurs u1 , u2 ,…, un .

! !
Exemple : Représentons des combinaisons linéaires de 2 vecteurs u et v :

Propriétés :
 
Soit u et v deux vecteurs de l’espace et soit λ et λ '
deux réels :
   
• Le vecteur u − v est défini comme le vecteur u + ( − v )
  
où − v est le vecteur opposé de v égal à ( −1) ⋅ v .
   
(
• λ ⋅ u = 0 ⇔ λ = 0 ou u = 0 ) ( )
   
• λ ⋅ (u + v ) = λ ⋅ u + λ ⋅ v
  
• ( λ + λ ') ⋅ u = λ ⋅ u + λ '⋅ u
 
• λ ⋅ ( λ '⋅ u ) = ( λ × λ ') ⋅ u

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 3.


II – Vecteurs colinéaires de l’espace

Définition :
 
Dire que deux vecteurs non nuls u et v de l’espace
sont colinéaires, c’est dire qu’il existe un réel k tel
 
que u = k ⋅ v .
Par convention, le vecteur nul est colinéaire à tout
vecteur de l’espace.

Théorèmes :
• Dire que les droites ( AB ) et ( CD ) de l’espace sont
 
parallèles équivaut à dire que AB et CD sont
colinéaires.
• Dire que les points A , B et C sont alignés équivaut
 
à dire que AB et AC sont colinéaires.

Propriété :
Soit deux points distincts A et B de l’espace ; la
droite ( AB ) est l’ensemble des points M de l’espace
 
tels que AM et AB sont colinéaires.
!!!"
AB est un vecteur directeur de la droite AB . ( )
 
( M ∈( AB ) ) ⇔ ∃λ ∈ ; AM = λ ⋅(AB )

N.B. : De manière générale, une droite ( D ) est donc définie par un point A et un vecteur
! !
directeur u non nul. On peut noter cette droite D ( A, u ) .

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 4.


Propriété :
Soit trois points A, B, C non alignés de l’espace ; le

( )
plan ABC est l’ensemble des points M de l’espace
!!!!" " "
tels que AM = α ⋅ u + β ⋅ v .
!!!" !!!"
AB et AC sont des vecteurs directeurs du plan ABC ( )
""""# """# """#
( ( )) ( (
M ∈ ABC ⇔ ∃ α ; β ∈! ; AM = α ⋅ AB + β ⋅ AC
2
) )

N.B. : De manière générale, un plan 𝒫 est donc défini par un point A et deux vecteurs
! !
𝒫 ( A, u, v ) .
 
directeurs u et v non colinéaires. On peut noter ce plan

III – Vecteurs coplanaires de l’espace

Définition :
  
Dire que les vecteurs u, v, w de l’espace sont
coplanaires, c’est dire que pour tout point O de
   
l’espace, les points O, A, B, C tels que OA = u , OB = v et
 
OC = w sont dans un même plan.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 5.


Théorème (admis) :
    
Soit u, v, w trois vecteurs de l’espace avec u et v non
  
colinéaires. Dire que les vecteurs u, v, w sont
!
coplanaires équivaut à dire que w est combinaison
! !
linéaire de u et v , autrement dit qu’il existe des réels
  
a et b tels que : w = a ⋅ u + b ⋅ v .

Exemple :

Soit ABCDE une pyramide dont la base ABCD st un


! """! ! """! """! ! """! """!
parallélogramme. Soit u = AB ; v = 2 ⋅ AD + DE et w = AC + AE .
! ! !
Démontrer que les vecteurs u , v et w sont coplanaires.
! """! """!
w = AC + AE
"""! """! """!
= AB + BC + AE
!!!" !!!"
Comme ABCD est un parallélogramme, BC = AD .
! """! """! """!
Donc : w = AB + AD + AE
"""! """! """! """!
= AB + AD + AD + DE
"""! """! """!
= AB + 2 ⋅ AD + DE
! !
=u+v
! ! !
Donc les vecteurs u , v et w sont coplanaires

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 6.


Propriétés :
• A, B, C, D coplanaires si et seulement si
  
AB, AC, AD sont coplanaires.
• ( AB ) et ( CD ) sont coplanaires si et seulement si
  
AB, AC, AD sont coplanaires.
• Deux plans sont parallèles si et seulement si deux
vecteurs non colinéaires de l’un et deux vecteurs non
colinéaires de l’autre sont coplanaires.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 7.


IV – Positions relatives de droites et de plans

1. Position relative de deux droites


Propriété :
Deux droites de l’espace sont soit coplanaires, soit
non coplanaires.

d1 et d2 sont sécantes au point I , donc coplanaires.

d1 et d2 sont parallèles, donc coplanaires.

d1 et d2 ne sont pas coplanaires.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 8.


Exemple :
ABCDEFGH est un cube.

• Les droites ( AB ) et ( CB ) sont sécantes dans le plan ( ABC ) .

• Les droites ( BC ) et ( FG ) sont parallèles dans le plan ( BCG ) .

• Les droites ( GF ) et ( AE ) ne sont pas coplanaires.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 9.


2. Position relative d’une droite et d’un plan
Propriété :
Une droite et un plan de l’espace sont soit sécants,
soit parallèles.

d est sécante au plan en I d est incluse dans le plan d est strictement parallèle au plan

Théorème (admis) :
! ! !
Soit A et B deux points de l’espace et u, v, w trois
vecteurs.
! ! !
( )
Dire que la droite A, u est parallèle au plan B, v, w , ( )
! ! !
c’est dire que les vecteurs u, v, w sont coplanaires.

3. Position relative de deux plans

Propriété :
Deux plans de l’espace sont soit sécants, soit
parallèles.

P1 et P2 strictement parallèles P1 et P2 confondus P1 et P2 sécants en ( EF )

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 10.
Exemple :
ABCDEFGH est un cube.

• Les plans ( ABC ) et ( FGH ) sont strictement parallèles.

• Les plans ( ADE ) et ( DEH ) sont confondus.

• Les plans ( ADC ) et ( BGH ) sont sécants en la droite ( AB ) .

4. Quelques théorèmes importants sur le parallélisme

Théorème :
Une droite d est parallèle à un plan ℘ si, et seulement
si, il existe une droite d ' du plan ℘ parallèle à d .

Démonstration (en exercice) :

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 11.
Théorème d’incidence :
Si deux plans ℘ et ℘' sont strictement parallèles,
alors tout plan sécant à l’un est sécant à l’autre et
leurs intersections sont deux droites parallèles.

Démonstration :

Soit π un plan sécant à ℘ , distinct de ℘ . Alors π est également


sécant à ℘' car sinon, on aurait π //℘' et ℘'//℘ , d’où π //℘, ce
qui est contraire à l’hypothèse.
On note alors Δ et Δ ' les droites d’intersection de π ,
respectivement avec ℘ et ℘' .
Ces droites sont incluses dans π , donc elle sont soit parallèles, soit
sécantes. Si elles étaient sécantes, elles auraient un point
d’intersection situé à la fois dans le plan ℘ et dans le plan ℘' , ce
qui est impossible puisque ces plans sont strictement parallèles.
Donc Δ et Δ ' sont parallèles.

Théorème « du toit » (admis) :


Soit deux plans P et P ' sécants en une droite ∆ .
Si une droite d de P est parallèle à une droite d '
de P ' , alors ∆ est parallèle à d et à d ' .

(Si deux gouttières sont parallèles, alors elles sont parallèles au sommet du toit…)

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 12.
Exemple d’appication du théorème d’incidence :

Soit un cube ABCDEFGH et les points I


et J représentés ci-contre. Déterminer et

construire l’intersection des plans IJF ( )


(
et DCG . )
Le point J est un point commun aux deux

(
) ( )
plans IJF et DCG . Il s’agit d’en trouver un deuxième.

Le plan ( IJF ) coupe le plan ( ABF ) en la droite ( IF ) . Comme les

plans ( ABF ) et ( DCG ) sont parallèles, ( IJK ) coupera ( DCG ) en

une droite parallèle à ( IF ) .

Ainsi, la parallèle à ( IF ) passant par J est la droite d’intersection

cherchée.

V – Repérage dans l’espace


1. Repère et base de l’espace

Définition :
Un repère de l’espace est donné par un point
  
quelconque O, origine du repère et un triplet i , j , k ( )
de vecteurs non coplanaires.
     
( ) (
Le repère est noté O ; i , j , k . Le triplet i , j , k est )
appelé base de vecteurs de l’espace.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 13.
Exemple :

Soit ABCD un tétraèdre.


!!!" !!!" !!!"
Le quadruplet A; AB , AC , AD ( )
est un repère de l’espace.
!!!" !!!" !!!"
(
Le triplet AB , AC , AD est une )
base de l’espace.

2. Coordonnées d’un point dans un repère

Théorème et Définition :
  
( )
O ; i , j , k est un repère de l’espace.

Quelque soit le point M de l’espace, il existe un triplet


unique de réels ( x, y, z ) tel que :
   
OM = x ⋅ i + y ⋅ j + z ⋅ k .

( )
Le triplet x; y; z est appelé coordonnées de M dans
  
( )
le repère O ; i , j , k . On note M x; y; z . ( )
x est l’abscisse ; y est l’ordonnée ; z est la cote.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 14.
Démonstration :
  
• Existence : Soit un point M de l’espace. i , j , k ne sont pas
  
( )
coplanaires ; donc la droite ∆ = M ; k est sécante au plan O ; i , j . ( )
Soit M ' leur point d’intersection.
 
( )
M ' est un point du plan O ; i , j , donc il existe un couple unique de
  
réels ( x ; y ) tel que OM ' = x ⋅ i + y ⋅ j .
 
Par ailleurs, M ' M et k sont colinéaires. Donc il existe un unique
 
réel z tel que M ' M = z ⋅ k .
  
Finalement, OM = OM ' + M ' M
  
= x ⋅ i + y ⋅ j + z ⋅ k.
• Unicité : Supposons qu’il existe deux triplets ( a, b, c ) et ( a', b', c')
      
tels que OM = a ⋅ i + b ⋅ j + c ⋅ k = a'⋅ i + b'⋅ j + c'⋅ k .
  
On a alors : ( c − c') ⋅ k = ( a'− a ) ⋅ i + ( b'− b ) ⋅ j
  
Si c ≠ c' , cela entraîne que k est coplanaire avec i et j ,
ce qui est faux. Donc c = c' .
 
On a donc ( a − a') ⋅ i = ( b'− b ) ⋅ j .
 
Si a ≠ a' , cela entraîne que i est colinéaire à j ,
ce qui est faux. Donc a = a' . Et donc b = b' .

3. Composante d’un vecteur dans une base :

Théorème et Définition :
  
Soit ( u, v, w ) une base de vecteurs de l’espace.

Tout vecteur V se décompose de manière unique :
   
V = x ⋅ u + y ⋅ v + z ⋅ w où x, y, z sont des réels.

⎛ x ⎞
( x, y, z ) ou ⎜⎜ y ⎟⎟ sont les coordonnées ou
⎜⎝ z ⎟⎠
   
composantes du vecteur V dans la base ( u, v, w ) .

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 15.
4. Propriétés sur les coordonnées et composantes :

Propriétés :
  
L’espace est rapporté au repère O ; i , j , k : ( )
⎛ x − xA ⎞
 ⎜ B ⎟
• Si A ( x A , yA , zA ) et B ( x B , yB , zB ) alors : AB ⎜ yB − yA ⎟
⎜ zB − zA ⎟
⎝ ⎠
• Si A ( x A , yA , zA ) et B ( x B , yB , zB ) alors le milieu I de [ AB ] a
⎛ x + x B yA + yB z A + z B ⎞
pour coordonnées ⎜ A , , ⎟ .
⎝ 2 2 2 ⎠
⎛ a ⎞ ⎛ a' ⎞
  

⎜ ⎟

• Si u ⎜ b ⎟ et v ⎜ b'

( )
⎟ dans la base i , j , k , alors :

⎝ c ⎠ ⎝ c' ⎠
⎞⎛ a + a' ⎛ λa ⎞
 ⎜ 
⎟ et λ ⋅ u ⎜ λ b ⎟ .
u + v b + b'
⎟⎜ ⎜ ⎟
⎠⎝ c + c' ⎝ λ c ⎠
• Le repère étant orthonormé :

u = a 2 + b 2 + c 2 et AB = ( x B − x A ) + ( yB − yA ) + ( zB − zA ) .
2 2 2

Exemples :
⎛ 2 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
⎟ et w ⎜ −11 ⎟ dans une base i, j , k de

⎜ ⎟

• Soit u ⎜ −1 ⎟ , v ⎜ 3
⎜ ⎟

⎜ ⎟
( )
⎝ 3 ⎠ ⎝ −1 ⎠ ⎝ 9 ⎠
l’espace.
  
Montrer que les vecteurs u, v, w sont coplanaires.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 16.
⎛ 2 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 3 ⎞
  
⎜
⎜ ⎟

• Soit u 1 ⎟ , v ⎜ 3


(
⎟ et w ⎜ 2 ⎟ dans une base i , j , k de
⎟ ⎜ ⎟
)
⎝ 3 ⎠ ⎝ 1 ⎠ ⎝ 1 ⎠
  
l’espace. Après avoir montré que les vecteurs u , v et w ne sont pas
⎛ ⎞
 ⎜ −5 ⎟   
coplanaires, exprimer le vecteur V 1 en fonction de u , v et w .
⎜ ⎟
⎝ −2 ⎠

• Dans le cube ABCDEFGH , où I est le centre de la face BCGF , et


 2 
M le point tel que AM = ⋅ AI , montrer que les points B, M , H sont
3
alignés.

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 17.
Démonstration :
• Dans le cas où d appartient à ℘ , la démonstration est évidente.

• Supposons d non incluse dans ℘ . Soit d ' une droite de ℘

parallèle à d et supposons que d coupe ℘ en un point I .

Soit alors D la droite passant par I et parallèle à d ' . D est une


droite du plan ℘ .
Comme D// d ' et d '// d , alors D // d . Le point I appartient à d et

D ; les droites d et D sont donc confondues et donc d est dans le


plan ℘ , ce qui est contraire à l’hypothèse.
Donc, si d // d ' , alors d //℘ .

Mathématiques de Spécialité. Classes de Terminale. M. Gouny. Chapitre II –Géométrie vectorielle – Page 18.

Vous aimerez peut-être aussi