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Le contrôle interne et la gestion de risques 2011

2011 intermédiaires

Le contrôle interne et
la gestion de risques
intermédiaires
Agents et Courtiers
Proposition d’une méthodologie de détection de risques et mise en place d’un
plan d’actions pour prévoir une correction des anomalies décelées

Travail encadré par :


Mr BAAKILI Amine

EN-NOUHI Jihane
AXA ASSURANCES MAROC
04/11/2011
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

+DEDICACE
Ce travail est dédié à mes parents pour leurs sacrifices, leurs
prières, leur amour et tendresse.

À
Mes adorables frères et amis pour leur soutien et encouragement.

À
Mes grandes familles EN-NOUHI & DIDI pour leurs soutiens.

À
Ceux qui ont partagé mes joies et mes Souffrances.

AXA ASSURANCES MAROC | Partie I : La particularité de l’activité d’assurance et la 2


spécificité de la gestion des risques
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

REMERCIEMENTS
Au terme de mes fonctions d’inspecteur comptable et responsable du service
suivi des comptes, que j’ai eu la grande chance d’accomplir au sein Du
département Recouvrement, Inspection comptable et Contentieux de la société AXA
ASSURANCE MAROC pendant trois années maintenant, je saisi l’occasion afin
d’exprimer ma sincère gratitude à tous ceux qui ont contribué de prés ou de
loin au déroulement du présent projet dans les meilleurs conditions.

Ma profonde gratitude est exprimée à Mr. BAAKILI enseignant au groupe ISCAE et


expert comptable, pour ses conseils et son encadrement.

Mes remerciements les plus sincères vont tout particulièrement à Mme. TALEB
BOUCHRA, responsable département recouvrement, Inspection comptable et
Contentieux à AXA ASSURANCE MAROC pour l’occasion qu’elle m’a offert afin
d’assurer le bon déroulement de mon projet.

Ainsi, je tiens à remercier Mr MOUAFFAK responsable d’études au sein de l’ISCAE


ainsi que Mme Ahdi assistante du mastère, qui se montré disponibles et attentionnés
envers toutes les demandes des étudiants afin d’assurer le bon déroulement des
cours.

Je tiens aussi à exprimer mes remerciements à l’ensemble du personnel de la


société AXA ASSURANCE MAROC, du corps professoral et administratif de l’ISCAE qui
ont toujours répondus à mes appels.

AXA ASSURANCES MAROC | Partie I : La particularité de l’activité d’assurance et la 3


spécificité de la gestion des risques
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Introduction :

Dans un contexte financier actuel, il est obligatoirement pudent de souscrire un contrat


d’assurance dans une optique de transfert et de protection contre un risque éventuel. A cet
effet, une compagnie d’assurance peut se considérer comme leader ou chef de file en matière
de gestion des risques de ces clients. Ainsi, les multiples enjeux de ce secteur vont
impérativement pousser les Compagnies à définir des stratégies adéquates de gestion des
risques pour le compte de leurs clients d’une part et d’autre part pour leurs comptes.
La gestion du risque permet à une organisation de s'assurer qu'elle connaît et comprend
les risques auxquels elle s'expose. La gestion du risque amène également
l'entreprise/organisme à dresser et à mettre en œuvre un plan destiné à prévenir les sinistres ou
à en réduire l'incidence.
Un plan de gestion du risque comprend des stratégies et des techniques visant à
reconnaître ces menaces et à les endiguer. Une bonne gestion du risque n'est pas
nécessairement coûteuse ou fastidieuse.
Les risques auquels une compagnie d’assurance peut être exposé sont multiples de par
leurs nature et leurs fréquence, l’élément surlequel se penchera cette étude est essentiellement
les risques que présente un intermédiaire d’assurance à la compagnie entant que client et
partenaire à la fois.
Le métier d’intermédiation sucite un contrôle fréquent et très pointus afin d’éviter aux
décideurs un réel problème d’agence, étant donné qu’ils se retrouvent entre un client qui
cherche à tirer le maximum de profit de la compagnie et un intermédiaire n’hésitant en aucune
façon la satisfaction de son client et garantir la plus part de la prime dans ses caisses . D’où la
fonction d’inspection comptable qui vient comme solution à ce problème. Mais qui intervient
sur un plan plutôt curatif que préventif. Ceci est dû essentiellement au système du contrôle
interne qui réunit un ensemble de procédures qui doivent être mis à jour pour pouvoir prendre
en considération les enjeux actuels et les problèmes qui ont surgient ces dernières années.
A travers cette analyse nous essayerons de répondre à la question fondamentale qui
est :
« D’après ce qui a été avancé précédemment, Peut-on supposer que le conrôle
interne mis en place au sein du service inspection comptable d’AXA Assurances Maroc,
réussit à maitriser les risques liés à la gestion de ces intermédiaires ? »

Nous avons choisi cette problèmatique, suite à la mise en place d’un dispositif clair de
gestion des risques intermédiaires qui a été encouragé par la multiplication des fraudes , des
faillites et les détournements de fonds causés par l’activité d’intermédiation (Agents et
courtiers), mandatés par les compagnies d’assurance.

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spécificité de la gestion des risques
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Afin de répondre à la problèmatique exposée précedemment, nous proposons de traiter


en 1ère partie de la particularité de l’activité des assurances à savoir ses opérations et la
réglementation, les acteurs majeurs dans ce domaine et l’apport économique des assurances
ainsi que les fondements de la gestion des intermédiaires d’assurance.
La 2ème partie traitera le contrôle interne qui a été mis en place pour le contrôle des
intermédiaires de même que les différentes points présents dans les différents procédures
mises en place dans ce sens.Pour ensuite, rentrer dans le vif du sujet qui est la maîtrise de la
gestion des risques intermédiaires sous ces modalités et procédures de contrôle.

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spécificité de la gestion des risques
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Partie I : La particularité de
l’activité d’assurance et la
spécificité de la gestion des
risques

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spécificité de la gestion des risques
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Les éléments suivants constituent des conditions nécessaires et obligatoires pour la


réalisation de l’opération d’assurances :
- La nécessité de la production1 : l’assureur doit s’efforcer de réunir le maximum
d’assurés, et de réaliser en permanence des affaires nouvelles. Plus le nombre des
assurés est grand, plus la compensation au sein de la mutualité est aisée.

- L’homogénéité des risques : pour que la compensation entre les risques puisse
se faire dans les meilleurs, il faut réunir un grand nombre de risques semblables, qui
ont les mêmes chances de se réaliser, et qui sont donc homogènes. Cette homogénéité
se traduit par une sélection des risques.

- La dispersion et la division des risques : l’objectif est d’éviter que les risques
assurés ne se réalisent en même temps ; sinon la compensation ne peut pas avoir lieu.
Par ailleurs, il ne suffit pas de sélectionner et de disperser le risque, il faut également
éviter d’accepter un très gros risque dont le coût, en cas de sinistre, ne pourrait être
compensé par les primes. Deux techniques existent en matière de division des risques.
Elles sont indispensables et peuvent être mises en œuvre en même temps :
La coassurance 2: c’est une opération selon laquelle plusieurs assureurs se
répartissent la couverture d’un risque, chacun étant garant de la seule part qu’il a souscrit,
sans solidarité. La coassurance permet ainsi de réduire le risque. L’apériteur est le mandataire
des Co-assureurs dans les relations avec l’assuré. Il a la responsabilité auprès des autres
coassureurs de fournir les éléments de gestion technique du contrat, répartir les primes, et de
demander les quotes-parts dans les règlements de sinistres.
La réassurance : le principal objectif de la réassurance est de permettre à la
compagnie de faire face aux besoins de ses assurés, lorsqu’il s’agit de couvrir d’importantes
valeurs ou de nouveaux types de risques, que la compagnie n’a pas les moyens de garantir.
Lorsque l’assureur se réassure et se décharge de tout ou partie des risques qu’il avait
assumés, il continue néanmoins d’être entièrement responsable vis-à-vis de l’assuré, de sorte
que ce dernier n’a aucun recours légal contre le réassureur.

Section 1 : L’activité d’assurance


Les fonds collectés par les compagnies d’assurance sont utilisés pour acquérir des titres
représentatifs des engagements constitués (provisions pour sinistre à payer, provisions
mathématiques, provisions pour risques en cours,… etc.). Elle dispose d’un portefeuille
d’engagement dont il faut minimiser le coût, et d’un portefeuille de placement dont il faut
maximiser les revenus. Ces deux portefeuilles caractérisent leur nature hybride de prestataire
de services et d’intermédiaire financier.

1
Le droit de l’assurance au Maroc : Zoulikha Nasri, Edition la porte (1984)
2
L’Assurance au Maroc, Ministère des Finances
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 7
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Ces particularités leur permettent de participer à l’économie de chaque pays à travers :


*la garantie de l’activité de production et de consommation au moyen de la vente de
sécurité aux détenteurs de propriété et aux individus.
*La collecte de l’épargne et son placement dans les marchés financiers et/ou
immobiliers (ainsi l’épargne se développe d’une part grâce au décalage entre l’encaissement
de la prime et l’exécution de la prestation du remboursement du sinistre et d’autre part grâce à
la technique de répartition qui consiste à indemniser les victimes ou les bénéficiaires lors de la
survenance des sinistres au moyen de la masse commune des primes collectées auprès de tous
les assurés)
D’un point de vue juridique, l’assurance est une opération par laquelle une partie,
l’assuré se fait promettre moyennant une rémunération (la prime ou cotisation), pour lui ou
pour un tiers, en cas de réalisation d’un risque, une prestation par une autre partie, l’assureur,
qui prenant en charge un ensemble de risques, les compense conformément aux lois
statistiques. Par ailleurs, l’assureur doit pouvoir garantir à l’assuré l’indemnisation en cas de
sinistre (réalisation du risque)3.

Cette définition permet de mettre en évidence les principales composantes d’une


opération d’assurances 4: le risque, la prime, la prestation de l’assureur et la compensation.
Le risque :
Le risque est l’évènement aléatoire dont la survenance entraîne l’exécution de la
prestation promise par l’assureur. Le risque est soit un événement incertain par le fait de sa
survenance (incendie, vol, accidents etc.) soit un événement incertain par la date de sa
survenance : ex : le décès. Il correspond à l’évènement redouté par l’assuré.

La Prime :
La prime ou la cotisation (pour les mutuelles) est la contribution que l’assuré verse à
l’assureur en contre partie de la garantie qui lui est accordée par ce dernier. Elle est payable
d’avance au début de chaque période d’assurance.
La Prestation de l’assureur :
La prestation correspond à l’exécution de l’obligation de garantie de l’assureur en cas
de survenance du risque couvert. Elle est exprimée par une somme d’argent dont le montant
est soit fixé par le contrat (le cas de l’assurance sur la vie), soit par la valeur des dommages
subis (contrat d’assurances de chose ou de responsabilités).

La compensation au sein de la mutualité :


Chaque souscripteur verse sa cotisation sans savoir si c’est lui ou un autre qui en
bénéficiera, mais conscient du fait que c’est grâce, à ses versements, et à ceux des autres
souscripteurs, que l’assureur pourra indemniser ceux qui seraient sinistrés. L’ensemble des
personnes assurés contre un même risque, et qui cotisent mutuellement pour faire face à ses
conséquences constitue une mutualité.

3
Le droit de l’assurance au Maroc : Zoulikha Nasri, Edition la porte (1984)
4
Rapport de la Fédération Marocaine des sociétés d’Assurances et de Réassurance
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 8
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

1 : Réglementation des assurances et contrat d’assurance


L’assurance en tant que technique moderne a pris naissance avec le protectorat, les
étrangers qui s’installèrent au Maroc continuèrent à s’assurer auprès des sociétés d’assurance
installées dans leur pays d’origine.
La société marocaine musulmane restait en marge de cette pratique et il était
inconcevable pour un musulman d’aller s’assurer auprès d’une société contre le risque
touchant à sa vie humaine. Toutefois, Les premières sociétés qui s’installèrent au Maroc sont
toutes étrangères. Elles exerçaient au Maroc soit sous forme de petites agences soit sous
forme de délégation.
Par la suite, la législation marocaine a connu un grand développement en 1934 avec la
réglementation du contrat d’assurance et en 1941 avec les textes sur le contrôle et le
fonctionnement des entreprises d’assurances. Cette réglementation s’inspirait largement des
textes français.
C’est après l’indépendance que l’assurance au Maroc5 connaîtra une très grande
évolution tant au niveau de la réglementation et du contrôle qu’au niveau de l’organisation du
marché.
Dominé par des sociétés étrangères (près de 230 en 1956), le marché marocain avec
l’encouragement des pouvoirs publics va connaître une grande transformation après
l’indépendance, ainsi, Les premières initiatives s’orientèrent vers l’élimination tout d’abord
du marché marocain de toute les sociétés marginales ou de façade qui n’avaient de sociétés
que le nom et qui en fait consistaient en de simples agences.
La deuxième étape après la concentration fût la marocanisation des cadres, par la
création d’une école d’assurance à Casablanca, et par le départ massif des étrangers.
L’Assurance au Maroc connaîtra également une certaine socialisation avec la création :
de caisses interprofessionnelles dont la C.I.M.R. , et de Caisses Mutuelles maladies ou de
retraite, en particulier la C.M.R. et de Caisses instituées par des organismes publics ou semi-
publics, la C.N.S.S., ainsi qu’avec l’institution d’assurances obligatoires telles la
Responsabilité civile, automobile, la chasse, l’assurance des accidents de travail des marins
pêcheurs, du personnel des sociétés concessionnaires de l’Etat …

A:/Une réglementation spécifique


Vu les aspects économiques, sociaux et juridiques caractérisant l’opération d’assurance,
les pouvoirs publiques ont jugés nécessaire d’adopter une réglementation rigoureuse, le
contrôle de l’état ainsi que la comptabilité à adopter par les opérants du secteur des assurances
et même la particularité fiscale de ce secteur.
La réglementation du contrat d’assurance a vu le jour depuis le 19ème siècle à l’occasion
de la naissance du besoin de s’assurer ensuite, le dahir du 31 Mars 1919 portant le code de

5
Le droit de l’assurance au Maroc : Zoulikha Nasri, Edition la porte (1984)
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 9
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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commerce maritime qui est la règlementation du premier contrat d’assurance maritime ;


ultérieurement vint le dahir du 30 Octobre 1919 promulguant la règlementation du contrat
d’assurance agricole, et pour règlementer le contrat d’assurance terrestre vint l’arrêté viziriel
du 28 Novembre 1934, Arrêté du directeur des Finances du 20 Mars 1942 relatif aux polices
d’assurances terrestres, suivi de l’instruction du Ministre des Finances n°20 du 29 Mars 1996
relative aux opérations d’assurances sur la vie, modifiée et complétée par instruction du 26
Mars 1997. Puis le dahir portant la loi du 23 Avril 1974 qui régit les contrats de l’assurance
crédit, et enfin en 2002 le code des assurances remplace l’arrêté viziriel du 28 Novembre
1934.

La réglementation du contrôle de l’Etat a tardé puisqu’elle ne s’est manifestée qu’en


1928, en fait la détermination des obligations à l’égard des assureurs et des premières
dispositions réglementaires régissant le calcul et la comptabilisation des provisions techniques
et de placements s’est fait par les arrêtés suivants :
*1928 : Mise en place du contrôle des opérations d’assurances relatives aux accidents
de travail.
*1934 : Opérations de capitalisation et de l’épargne.
*1937 : Opérations d’assurance automobile.
*1939 : Opération de réassurance souscrites ou exécutées en zones françaises.
Quand à l’uniformisation du contrôle de l’Etat sur les opérations d’assurances, de
réassurance et de capitalisation, il s’est promulgué par :
*L’arrêté viziriel du 6 Septembre 1941 : qui définit les conditions d’agrément, de
contrôle et de modalités de cautionnement, et de constitution de réserves et de placements
exigés des assureurs, il institut également le principe de localisation de l’assurance pour les
risques prennent naissance au Maroc.
*L’arrêté du 3 Décembre 1941 : unifie les conditions dans lesquelles sont évaluées les
provisions techniques et les placements admis en représentation de ces provisions.
*L’arrêté ministériel du 5 Avril 1968 (n°179-68) qui remplace l’arrêté du ministre des
Finances du premier décembre 1941 : arrête une liste limitative des opérations d’assurances
qui peuvent être exercées par les assureurs.

*1941 à 1951 : Installations de nombreuses sociétés sous forme de succursales ce qui a


fait planer un grand risque d’insolvabilité chose qui à pousser les pouvoirs publiques à fixer le
chiffre d’affaires à quatre millions de Dhs.
*Dahir du 2 Mars 1973 : La marocanisation par la contribution des nationaux dans le
secteur des assurances.
La réglementation de la comptabilité des assurances : c’est en 1951 que fut publiée la
première instruction qui donnera naissance à une comptabilité des entreprises d’assurance. Le
19 Décembre 1977 fut l’introduction d’une nouvelle instruction (n°16) qui a été mis en
application à compter de 1979, est a inclut de nouveaux procédés de la technique comptable

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 10


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introduite en France dans le plan comptable de 1957 (l’établissement d’un compte de pertes et
profits séparé du compte d’exploitation générale). L’arrêté ministériel du 10 Juin 1996 tel que
modifié et complété par la suite a définit les méthodes d’évaluation des engagements
techniques et des placements ainsi que les documents exigés des assureurs ; en 1997 fut
l’introduction d’un plan comptable des assurances.
Vu la spécificité juridiques, comptables et fiscales des opérations d’assurances, une
règlementation rigoureuse a été mis en place et elle se manifeste par l’existence d’un code
spécifique des assurances publié le 7 Novembre 2002, d’un plan comptable spécifique
(Nouveau Plan Comptables des Assurances de 1997) ; et d’un environnement fiscal
spécifique.

 Le code d’assurance 6:

Le code d’assurance pour principale fonction de rassembler et mettre à jour


l’arsenal juridique régissant l’activité d’assurances au Maroc. Il constitue aussi un élément
favorable dans la structuration et la modernisation du secteur.
Il est composé de 338 articles, le nouveau code des assurances, est constitué de cinq
livres :
*Livre I : le contrat d’assurance

*Livre II : Les assurances obligatoires.


*Livre III : Les entreprises d’assurances et de réassurance
*Livre IV : La présentation des opérations d’assurance
*Livre V : Dispositions diverses et transitoires.
 Nouveau code d’assurances :
Le secteur de l’assurance dispose d’un plan comptable spécifique mis en application
depuis 1997, le Nouveau Plan Comptable des Assurances (NPCA) définit les états de
synthèse, le cadre comptable ainsi que la liste des modalités de fonctionnement des
comptes des entreprises d’assurance, de réassurance et de capitalisation. Sa particularité
résulte des caractères économiques propres à cette activité.

Le cadre comptable du PCA prévoit huit classes (de 1à 8) pour la comptabilité


générale, une classe (9) pour les comptes analytiques et une classe (0) pour les comptes
spéciaux.
En général les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les
états de synthèse permettant de donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur
situation et de leurs résultats. Les assurances comme toute entreprise sont amené à
respecter ls principes fondamentaux comptables.

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Le code des Assurances
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 11
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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B : /Le contrat d’assurance


Le contrat d’assurance s’articule généralement comme suit :

 La proposition d’assurance

Document pré-imprimé complété par le futur assuré, le proposant, par lequel ce dernier
demande à l’assureur de garantir le risque qu’il décrit en répondant au questionnaire qui
figure sur la proposition. Celui-ci est important car c’est sur les bases des réponses fournies
que l’assureur évalue le risque proposé et fixe la prime à recevoir. L’assuré peut se voir
reprocher des fausses déclarations ou des déclarations incomplètes.
 La note de couverture provisoire

La note de couverture provisoire est un document qui prouve l’existence d’un accord en
attendant la rédaction définitive du contrat d’assurance.
 La police

La police est l’écrit qui matérialise le contrat d’assurance et constitue la preuve des
engagements réciproques de l’assureur et du souscripteur.
Elle est le lien juridique qui oblige l’assureur à garantir le risque, l’assuré à payer la
prime.

2 : Principales opérations d’assurances


L’assurance remplit 3 fonctions essentielles, elle est :
 Créatrice de sécurité
L’assureur vend de la sécurité que l’assuré achète comme une marchandise et de ce fait,
l’assureur s’efforce à développer la prévention.
Quand un nouveau risque apparaît du fait de la loi, de la jurisprudence, ou du fait du
développement économique, l’assureur crée aussitôt une nouvelle police pour garantir ce
risque et ce, après accord des services de contrôle.
 Facteur de puissance économique

Vue sous cette optique l’assurance devient facteur de puissance économique en


développant l’esprit d’entreprise. C’est le cas notamment pour l’assurance crédit à
l’exportation, les commerçants et industriels sont à l’abri de l’insolvabilité de leurs clients.

 Créatrice de capitaux
En tant que facteur d’accumulation des primes et des réserves, l’assurance constitue une
forme perfectionnée d’épargne. Elle est créatrice de crédit, en facilitant celui de l’assuré, en
renforçant les garanties qu’il peut offrir à ses créanciers, l’assurance égalise les situations, elle

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 12


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permet à l’assuré de maintenir son rang social et d’améliorer sa vie sociale en développant la
force corporelle de l’homme et rendant plus agréable et plus utile l’usage de ses biens.
L’activité d'assurance vu sa complexité donne lui a trois catégories d’opérations :
(Le détail des produits vie, non vie et capitalisation se trouvent dans l’annexe 1)

A : / L’activité d’assurance vie :


L’assurance sur la vie est réglementée par l’arrêté viziriel du 28 Novembre 19347. C’est
un contrat par lequel en échange d’une prime, l’assureur s’engage à verser au souscripteur ou
au tiers par lui désigné, une somme déterminée (capital ou rente) en cas de mort de la
personne assurée ou sa survie à une époque déterminée. Elle se caractérise par :

 Des prestations dues forfaitaires, définies dès la signature du contrat (Capital et


Montant de la rente à verser)
 Un bénéficiaire qui recevra le paiement de l’assureur en cas d’exigibilité du
capital ou de la rente garantie.
 Le fait que le paiement des primes n’est pas obligatoire, le non paiement se
traduit par une réduction ou une suppression des engagements de l’assureur.
 Le fait que le contrat d’assurance a un caractère aléatoire.

B :/ L’activité d’assurance non-vie :


L’assurance non vie couvre les risques dommages corporels liés aux accidents et à la
maladie, ainsi que tous les autres risques de dommages aux biens et les risques liés à l’activité
de l’assistance. Les spécificités liées à l’activité de la non vie sont les suivantes :

 Le non paiement des primes entraîne la mise en demeure, puis la suspension de


la garantie et enfin la résiliation du contrat d’assurance.
 Les prestations ne sont pas forfaitaires mais en rapport avec le préjudice du
sinistre ; l’indemnité ne peut en aucun cas être supérieure au préjudice (principe
indemnitaire).
 Certaines assurances sont obligatoires (automobile et accident de travail par
exemple).
 L’assurance non vie est fondée par un système par répartition, les primes
versées ne peuvent être capitalisées contrairement à l’assurance vie.
L’article 32 de l’arrêté du ministre des finances du 10 Juin 1996, définie les
différents produits qui font partie de la branche non vie.

C : / L’activité de Capitalisation :
Bien qu’assimilés à l’activité d’assurance, ils ont un caractère d’épargne. Ils prévoient le
versement d’un capital ou d’une rente constituée d’une part des primes versées par l’assuré
après déduction des chargements, d’autres part, des intérêts capitalisés et enfin les
participations aux bénéfices.
Les contrats d’assurance s’apparentent à des placements long terme et ne font à aucun
moment intervenir la notion du risque fondée sur la durée de vie humaine.
7
Le droit de l’Assurance au Maroc : Zoulikha NASRI, Editions Laporte, Rabat 1984
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 13
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Le marché de l’assurance au Maroc est caractérisé par la prédominance des produits


d’assurance non vie. Les branches les plus développées sont l’automobile, l’accident de
travail et la maladie.
Par ailleurs, les produits d’assurance vie commencent à se développer progressivement.
Cette diversité des opérations d’assurances donne lieu à certains cycles spécifiques à
l’activité d’assurance.
L’assurance se caractérise par ce qu’il est convenu de dénommer l’inversion du cycle de
production. Cette particularité impose aux compagnies d’assurance une organisation adaptée
qui met en évidence l’existence des cycles suivants :

 Cycle de production :
Il regroupe des opérations de souscription des contrats, d’émission et de
recouvrement des primes.

 Cycle des sinistres :

Il comprend les opérations d’enregistrements des déclarations des sinistres,


d’évaluation des coûts des sinistres, et des éventuels recours et des règlements, des
indemnités et coûts annexes.
Le circuit sinistre constitue, pour une compagnie d’assurance, un circuit majeur, devant
être maîtrisé en raison de la complexité de sa gestion et de l’importance du risque inhérent lié
à ce processus. En effet, ce cycle se caractérise par l’existence :
- D’un volume important des opérations,
- D’une réception généralement lente et tardive des informations relatives aux sinistres,
- D’une longue durée de vie des sinistres.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 14


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Figure 1 : Les étapes du cycle sinistre8

 Cycle financier :

Les primes encaissées par la compagnie donnent lieu à la constitution de provision


pour honorer les engagements futurs. Afin d’assurer à la fois leur solvabilité et rentabilité
financière, les compagnies sont tenues de détenir des placements à leur actif selon une
structure imposée par le ministère de tutelle
Figure 2 : Les étapes du cycle financier ou prime9.

8
Documents internes AXA Assurances Maroc
9
Documents internes AXA Assurances Maroc
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 15
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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3 : Le métier d’intermédiation d’assurances, sa gestion et ces différents


acteurs
L’assurance est une activité particulière qui nécessite une organisation adaptée. Les
intervenants sur le marché de l’assurance sont essentiellement de trois natures :

 Les sociétés d’assurances et de réassurances : elles sont


généralement des sociétés anonymes dans la mesure où cette forme est la
plus adaptée à l’activité d’assurance. La SARL est explicitement exclue
comme forme juridique. Une deuxième catégorie de compagnies
d’assurances existe sur le marché, il s’agit des sociétés mutualités qui sont
des groupements à but non lucratif qui, au moyen des cotisations de leurs
membres, se proposent de verser dans l’intérêt de ceux-ci ou de leur
famille, une action de prévoyance et d’entraide tendant à la couverture des
risques pouvant atteindre la personne.
 Les intermédiaires : l’opération d’assurance est une opération
particulière. La distribution des produits d’assurances a été en
conséquence confiée à des intermédiaires. Ils sont constitués par :
Les agents d’assurances qui sont des personnes physiques
ou morales ; (sociétés civiles ou commerciales) titulaires d’un mandat
d’agent d’assurances et dont l’étendue des activités qu’elles sont appelées
à exercer est fixé par le traité de nomination. Leur activité n’est pas
commerciale ;
Les courtiers qui sont des personnes physiques ou
morales ayant qualité de commerçants et immatriculées au registre de
commerce, pour exercer le courtage d’assurances.
Exceptionnellement les entreprises d’assurances en, la
personne de leurs représentants légaux ou personnes physiques habilitées à
cet effet ;
 Les professions « connexes » avec les experts indépendants
dont l’intervention s’impose quand l’évaluation du sinistre demande une
expertise technique.
Avant d’analyser les particularités de gestion des intermédiaires, nous présenterons tout
d’abord leurs caractéristiques et fonctionnement. Nous mettrons l’accent notamment sur la
nature de leurs relations avec les entreprises d’assurance.

A : / Caractéristiques générales
La distribution des produits d’assurance est généralement confiée à des intermédiaires
constitués par :
• Les agents d’assurance,
• Les courtiers.
Il est à noter que pour les mutuelles d’assurance, les opérations sont réalisées par des
bureaux directs installés dans les différentes régions du Royaume.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 16


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Si l’agent d’assurance est dépendant de l’assureur, le courtier est un commerçant


mandataire par l’assuré.

B : / Les différents acteurs d’intermédiation d’assurances


Les agents d’assurance

Les agents d’assurance sont des personnes physiques ou morales qui représentent une
compagnie dans une territorialité bien déterminée où elle constitue une extension de la
société. Ils sont titulaires d’un mandat d’agent d’assurance.
Le chiffre d’affaires des compagnies d’assurance réalisé par l’intermédiaire des agents
d’assurance représente environ 20 à 30%.
Par ailleurs, il faut distinguer entre un agent général et un agent particulier selon les
pouvoirs de gestion plus ou moins étendus. Ainsi, un agent est général s’il recherche,
souscrit et gère les contrats qui peuvent lui être confiés par la compagnie. Ses pouvoirs de
gestion sont fixés par le traité de nomination.
Par contre, un agent est particulier, si seulement il recherche et souscrit des contrats
pour le compte d’une compagnie sans être autorisé à accepter des risques et à régler des
sinistres.
Les rémunérations des intermédiaires, fixées par le Dahir de 1977, prennent la forme
de commissions d’apport et de gestion (article 3 du décret).10
Commission Nature

D’apport Elle correspond à la rémunération de l’acquisition d’une opération


d’assurance est calculée sur la base d’un pourcentage de la prime
versée

De gestion Elle constitue la contrepartie des travaux d’administration et


d’encaissement effectués par l’agent d’assurance

Les commissions sont fixées, de gré à gré, sauf pour certaines catégories d’assurance
pour lesquelles les commissions sont réglementées (Auto et Incendie).
Les courtiers
Le courtier est le mandataire de l’assuré. Il n’est lié à aucune société d’assurance, Il
place les contrats de ses clients auprès des sociétés de son choix.
Il est rémunéré par des commissions de courtage qui varient selon les branches.

10
Séminaire sur le contrôle des intermédiaires d’assurances ANNEY LUCAS, Direction des Assurances CIMA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 17
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

La profession de courtier est réglementée (Idem pour les agents généraux) par des
conditions de capacité professionnelle prescrites par la réglementation en vigueur.

C : / Gestion du métier d’intermédiation :


Dans le public, il y a parfois confusion entre courtier et agent général. Voici les
principales différences entre ces 2 catégories d’intermédiaires :

Courtier Agent général


Mandataire de l’assuré Mandataire de l’assureur

Personne physique ou morale Personne physique

Commerçant Profession libérale

Commission de courtage Commission d’agent général

Indépendance vis-à-vis de l’assureur Dépendance vis-à-vis de l’assureur

Portefeuille en propriété Portefeuille propriété de la compagnie

*Principes de fonctionnement

Les agents d’assurances et courtiers interviennent dans les flux d’information de la


société d’assurance en tant qu’apporteurs d’affaires, et commissionnés à ce titre.
Un des cycles significatifs dans une compagnie d’assurance est le cycle production /
intermédiaire.
Quelles sont donc les caractéristiques des relations d’une compagnie avec les agents et
courtiers d’assurance ?
Pour les agents d’assurances11, les traités de nomination prévoient pour les compagnies
la possibilité d’effectuer un certain nombre de contrôles sur les opérations réalisées. Ces
contrôles portent principalement sur :
• La correcte tenue des registres des actes de polices et des avenants,
• L’exploitation des états des nouvelles affaires et avenants de modification manquants,
• L’exploitation des états des impayés (réalité des primes),
• Le suivi des quittances malus.
Concernant les courtiers, la seule obligation qui leur incombe, de par la réglementation
en vigueur, est d’adresser à la compagnie les documents suivants :

11
Séminaire sur le contrôle des intermédiaires d’assurances ANNEY LUCAS, Direction des Assurances CIMA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 18
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

• Etat de la production du jour (quotidiennement),


• Bordereau de production comptant du mois,
• Bordereau de production terme du mois,
• Bordereau des annulations comptant du mois,
• Bordereau des encaissements du mois,
• Bordereau des règlements de sinistres de mois.

Section 2 : La gestion des risques


1 : Présentation des différents risques en métier d’assurances
Nous consacrons cette première partie de la section à l’étude typologique des risques
auxquels sont exposées les compagnies d’assurance. Il est essentiel de préciser au départ que
la typologie des risques telles que abordée ci-après ne porte pas sur les risques acceptés et
garantis dans le cadre du métier d’assureur mais sur ceux découlant de la mise en œuvre
opérationnelle de ce métier.
Dans cette analyse typologique des risques, nous adoptons la démarche suivante :
- Exposer, en premier, l’analyse des risques élaborée par le groupe de professionnel
Assurance sous l’égide de l’IFACI. Cette analyse théorique regroupe de manière
exhaustive et détaillée l’ensemble des risques auxquels est exposée une compagnie
d’assurance au cours de son activité. Cette analyse est d’une dimension internationale.
- Exposer, en second lieu, l’analyse typologique des risques telle que élaborée et perçue
par l’autorité nationale de supervision du secteur d’assurance (DAPS). Elle reprend, de
manière pragmatique, les risques les plus avérés pour une compagnie d’assurance marocaine.

A:/Analyse des risques selon l’IFACI12


L’IFACI définit le risque (Lexique « Les mots de l’Audit ») comme étant « un ensemble
d’aléas susceptibles d’avoir des conséquences négatives sur une entité dont le contrôle interne
et l’audit ont notamment pour mission d’assurer autant que faire se peut la maîtrise ».
Deux catégories de risques sont considérées selon l’IFACI :
- Les risques endogènes, propres à l’activité de l’entreprise, qui sont liés à ses
processus, son organisation, son management, son système d’information, etc.

- Les risques exogènes, dont l’origine provient de l’environnement de l’entreprise : les


clients, les fournisseurs, les actionnaires, les concurrents, les marchés financiers, les
catastrophes naturelles ; l’entreprise ayant peu de prise sur cette catégorie de risques.

12
Cartographie des risques – Les cahiers de la recherche, Institut de l’audit interne (IFACI)
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 19
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

La démarche de modélisation des risques ainsi mise en œuvre a conduit à désigner les
risques comme suit :
- Risques financiers : risque de gestion de bilan ou financière,

- Risques d’assurance : risques spécifiques aux activités d’assurance,


- Risques opérationnels, risques provenant directement de la mise en place et de la mise
en œuvre des moyens et procédures de fonctionnement.
- Risques comptables : risques relatifs au domaine comptable,
- Risques de pilotage : risques relatifs au management de l’entreprise,

- Risques externes : risques générés par l’environnement de l’entreprise.

Le tableau se trouvant en annexe 2 permet d’illustrer les différents risques en deux


niveaux. Le détail des deux niveaux s’affiche en annexe.
B:/Analyse des risques selon la circulaire de la DAPS13
Dans le cadre du renforcement du dispositif du contrôle interne des compagnies
d’assurance (composante essentielle du méga dispositif prudentiel) et dans le but d’inciter les
compagnies d’assurance à maîtriser davantage les risques qu’elles rencontrent au cours de
l’exercice de leur activité technique et financière, l’article 239-2 de la loi 17-99 portant
Code des Assurances, telle que complétée et modifiée, a prévu la mise en place par les
entreprises d’assurance d’un système de contrôle interne. L’objectif expressément stipulé est
l’identification, l’évaluation, la gestion et le suivi des risques.
L’analyse de la circulaire de la DAPS n° DAPS/08/11 du 26 août 2008 relative au
contrôle interne des entreprises d’assurance et de réassurance permet d’identifier une
typologie des risques que nous pouvons qualifiée de « ministérielle ». Nous présentons en
annexe 3 les différents risques identifiés par la circulaire, ainsi que leur définition.

2 : Le risque d’intermédiaire d’assurance

A : / Risques inhérents :
 Les risques réglementaires :
Le secteur d’assurances est un secteur où un secteur les contraintes réglementaires
sont omniprésents. La compagnie doit respecter le dispositif réglementaire relatif aux
fonctionnements juridiques et techniques des contrats commercialisés. Elle est aussi une
contrainte à respecter tout le processus prudentiel qui existe, et qui vise à assurer sa
solvabilité et son aptitude à répondre à ces engagements. Les textes réglementaires

13
Rapport de la liminaire du secteur des assurances de 2005, Direction d’assurances et de la prévoyance sociale
(DAPS)
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 20
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

applicables aux divers aspects de l’assurance ne sont pas seulement nombreux, mais très
variés. On constate effectivement que le cadre réglementaire spécifique à ce secteur est
très changeant, notamment les dispositions qui s’appliquent aux provisions techniques.
On peut citer à titre d’exemples : le changement de la méthode de provisionnement
des sinistres à payer relatif à la branche « Accident de travail », l’instauration de la
provision pour risque en cours, l’instauration de la marge d’insolvabilité,… etc.
Le respect des contraintes réglementaires et l’aptitude de l’entité auditée à suivre
l’évolution perpétuelle de la réglementation constitue une véritable zone de risques que
l’auditeur devra pouvoir évaluer.
L’auditeur doit évaluer l’impact de ces changements éventuels sur la situation de la
compagnie et surtout doit déterminer dans quelle mesure la compagnie d’assurance est
capable de réagir à ces changements.
 Les risques politiques et stratégiques :
Le type de stratégie adoptée et la politique de développement de la compagnie
d’assurance peuvent être source de risque. Il est important pour l’auditeur de pouvoir
identifier quels sont les axes de développement stratégiques et tactiques des dirigeants par
voie de conséquence leur tendance éventuelle à majorer ou à minorer le résultat de la
compagnie. La philosophie de la direction est effectivement capitale dans la mesure où
son attitude conservatrice ou innovatrice, et sa sensibilité éventuelle aux réactions de la
concurrence influencent considérablement le choix de ses règles de gestion.
Dans ce cadre, il est important de connaître la politique de provisionnement adoptée
par la direction en matière d’évaluation des provisions techniques, et de déterminer tous
les facteurs qui peuvent influencer son attitude en la matière. L’auditeur devra déterminer
si la direction a toujours veillé au respect des textes réglementaires, si son attitude a
toujours été prudente en matière d’évaluation des provisions ou au contraire ses provisions
ont toujours été sous-estimées pour dégager le meilleur résultat possible.
Cette évaluation permet déjà à l’auditeur d’anticiper l’existence de surestimation ou
sous-estimation des provisions constituées.

 Les risques techniques et opérationnels :


Les risques techniques et opérationnels sont liés à la nature même de l’activité
d’assurance et sont très variés. On cite ci-dessous quelques exemples auxquels l’auditeur
devrait accorder une attention particulière, il ne s’agit pas bien entendu d’une liste
exhaustive :
- le processus de tarification et de sélection des risques relatifs aux
nouveaux contrats.
- le niveau de dépendance vis-à-vis des courtiers sur le plan du volume,
et de la qualité des affaires apportées : le poids relatif de la compagnie dans
l’activité du courtier peut être une source de risque importante.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 21


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

- Le type de méthode de commissionnement : des conditions


contractuelles qui accordent à l’intermédiaire une commission avant
l’encaissement de la prime incitent ce dernier à produire des renseignements
inexacts.
- Le mode de gestion choisi (centralisé ou décentralisé) et l’adéquation
des systèmes de contrôles mis en place par rapport à ce mode de gestion, ainsi que
la qualité de la maîtrise technique et les délais de remontée d’information en cas de
gestion décentralisée

 Les risques systèmes :


La caractéristique de l’activité des compagnies d’assurances est la gestion de
masse. Le volume des transactions traitées est considérable. Il en découle qu’il existe un
risque de non détection des erreurs ou d’irrégularités (opérations ou données inexactes,
incomplètes, saisies plusieurs fois, imputées à une mauvaise période comptable). A ce
niveau, à titre d’exemples d’aspects suivants ont à examiner :
- L’adéquation du système d’informations aux besoins de la compagnie.
Elle doit disposer d’un système en adéquation avec sa taille et avec le volume des
opérations traitées.
- La fiabilité des opérations de traitement et les procédures de contrôle
sur ces traitements.
- La qualité du suivi et l’analyse des rejets et des opérations en suspens

B : /Risques spécifiques
En vertu de la loi, les intermédiaires (agents et courtiers) sont «des professionnels dont
l'activité consiste à mettre en relation les parties en vue de la conclusion d'une opération
financière spécifique».
Bien que l'activité d’intermédiaire ne soit pas affectée comme telle par les risques
mentionnés ci-avant, il n'en reste pas moins vrai qu'elle est sujette à un risque administratif et
comptable qui, lorsqu'il n'est pas maîtrisé, peut engendrer des difficultés plus ou moins
substantielles pour l’intermédiaire, l’assureur ainsi que le marché.
Il s'agit du risque que des erreurs, négligences, retards ou fraudes se produisent,
engageant non seulement la responsabilité pécuniaire de l'établissement (l’assureur), mais
contribuant également à détériorer son image de marque.
Afin de garantir la sécurité et la bonne fin de l'activité exercée, il est nécessaire par
ailleurs que les établissements veillent à la stabilité de leurs fonds propres, contrôlent de façon
adéquate les risques découlant de l'investissement de leurs fonds propres et fixent des limites
pour les risques potentiels encourus par l'investissement des fonds propres. Ces risques sont
en principe les mêmes que ceux mentionnés ci-avant (à l'exception du risque de
transformation d'échéances).

A cet effet, il y a lieu de signaler un certain nombre de risques majeurs :


- Les risques de non-recouvrement des primes d’assurances dans les délais
impartis par le fait du laxisme des agents d’assurances. Il y a lieu de signaler à cet

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 22


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

effet que la gestion financière des fonds détenus par les entreprises d’assurances
constitue une composante essentielle de leur activité en raison des produits financiers
substantiels dont les paramètres y afférents sont retenus dans les équations de
tarifications des risques d’assurances.

- Les risques potentiels majeurs de dérapages au niveau des montants des


indemnisations dues
- Créances sur intermédiaires non recouvrables : un recouvrement satisfaisant
nécessite une identification efficace des quittances impayées, l’existence de
procédures de relance des assurés et intermédiaires, et enfin le déclenchement rapide
des procédures de recouvrement proprement dites.
- Des primes non évaluées correctement : la correcte évaluation repose sur la
saisie de toutes les caractéristiques des contrats et justification régulière des comptes
intermédiaires.
- Détournement de primes encaissées : l’intermédiaire est contraint en vertu de la
réglementation à verser les primes à la compagnie dans trente jours qui suivent
l’encaissement. A cet égard, des réconciliations de soldes comptables avec ceux des
intermédiaires sont généralement recommandées. En effet, la réconciliation des
comptes avec les intermédiaires est une procédure, malgré le fait qu’elle soit par
nature délicate et fastidieuse à réaliser, considérée comme importante dans la mesure
où elle permet de détecter les éventuelles erreurs o désaccords avec les intermédiaires.
- Non justification des soldes et détournement des fonds (sinistres fictifs) : dans
ce cas il est nécessaire de procéder par la circularisation des intermédiaires,
réconciliation de soldes et analyse de mouvements.
- L’insolvabilité : constitution d’une marge de solvabilité suffisante, cette
dernière est l’un des principaux éléments de la surveillance des sociétés de courtage et
des agents. Elle permet de s’assurer de la solidité financière des intermédiaires et par
conséquent, leur aptitude à supporter une dégradation de leurs engagements
techniques. La marge de solvabilité doit être respectée de façon permanente. Ceci
nécessite une surveillance interne et auprès des agents permettant de vérifier que la
marge est bien respectée, et de prendre les mesures qui s’imposent à la suite d’une
situation d’insuffisance de marge.
-
3 : La gestion des risques intermédiaires

A :/ Risk management (ou gestion des risques)14


Selon le mode de gouvernance, cette fonction est généralement rattachée au conseil
d’administration ou au conseil de surveillance. Sa mission consiste à élaborer pour la
compagnie d’assurance une politique de gestion des risques permettant d’assurer la continuité
d’exploitation. Cette mission repose sur trois principales responsabilités :
- L’identification des risques,

- L’évaluation des risques,


- Et le traitement des risques.
14
Le risk Management , Article de l’ENASS 2011 Master 2
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 23
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

L’identification des risques consiste à recenser tous les risques potentiels de toute nature
ou source et abstraction faite des dispositifs existants de contrôle interne. Ces risques sont
regroupés et classés par grandes catégories homogènes (risques métiers, risques financiers,
etc.…).
L’évaluation des risques identifiés est basée sur les critères suivants : l’impact du risque
sur l’assureur, la fréquence de sa survenance et le niveau de maîtrise de ce risque par les
dispositifs existants de contrôle interne. Le résultat de cette évaluation est l’élaboration d’une
cartographie des risques permettant de déterminer le niveau des risques identifiés en fonction
de leur gravité et du degré de leur maîtrise.
Le traitement des risques, en se basant sur la cartographie des risques initiale, consiste à
définir des politiques de gestion des risques identifiés (les risques critiques en priorité). Il
s’agit des trois stratégies suivantes :
- Ignorer le risque,

- Transférer le risque,
- Ou circonscrire le risque en interne.
Subséquemment, les résultats de l’activité du Risk Management (risques identifiés et
stratégies de prévention définies), une fois validés par la direction générale ou le conseil de
surveillance, constituent des intrants pour la fonction du contrôle interne. Ainsi, cette dernière
doit utiliser ces résultats comme feuille de route et diriger son travail de conception du
dispositif de contrôle interne vers les risques identifiés par la cartographie des risques et baser
ses activités de contrôle sur les stratégies de prévention définies par le Risk Management.

Nous signalons que l’activité de la fonction du Risk Management est permanente et


dynamique. Ainsi, l’identification et l’évaluation des risques devrait être effectuées et mises à
jour régulièrement (au mois une fois par année). Ceci permettra de mesurer l’efficacité du
dispositif de contrôle interne et sa capacité à réduire les niveaux de gravité des risques et à
renforcer davantage leur maîtrise. Dans ce cadre, la cartographie des risques constitue à la fois
un outil de pilotage des activités de contrôle et un outil de reporting de la performance des
dispositifs de contrôle interne.

B :/Missions du risk manager


 Qu’est-ce que la gestion des risques en pratique ?
En pratique, Le Risk Management consiste à :

 Identifier puis quantifier de manière globale les risques afin de proposer des
solutions propres à les réduire
 Fournir aux opérationnels et à la DG les outils d’aide à la décision
 S’assurer de la traçabilité de nos actions vis-à-vis du respect des obligations
contractuelles.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 24


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

 Les différentes missions du Risk Manager


Il n’y a pas une définition précise du poste de Risk Manager, tout dépend de :
• son expérience,

• la position de son poste dans l’organigramme de la société,


• du secteur de son entreprise, etc.
En effet, le risk manager accomplit plusieurs rôles à savoir ;
• Un rôle de conseil sur les risques et les assurances auprès des opérationnels de
l’entreprise
• Faire de la formation interne à la gestion des risques et l’assurance

• Un rôle de coordination dans la gestion des sinistres


• La négociation du renouvellement des polices d’assurances

• Le suivi de la politique de prévention


• Être à l’écoute de l’évolution des risques dans l’entreprise
• La négociation de la rémunération du courtier

• La validation des clauses d’assurances et de responsabilités des contrats


• La négociation avec son courtier de la tarification de nouveaux risques ou
nouvelles activités
La mise en place des outils de gestion des risques dans l’entreprise (indicateurs,
reporting, cartographie, gestion de crise..

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 25


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

A:/ Les relations entre assureur, courtier et Risk Manager15 :

Assureur
Négociation

Evolution des garanties

Services de gestion des assurances


Courtier
Services de gestion des sinistres

Services en prévention

Renouvellement des polices conseil et risk et management

RM
Demande de conseil et de services

Demande de cotation de risque

Négociation de la rémunération

15
Séminaire sur le contrôle des intermédiaires d’assurances ANNEY LUCAS, Direction des Assurances CIMA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 26
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Les rôles de chacun

Le rôle de l’assureur :
• Ajuster la prime d’assurance au risque perçu de l’activité de son client et au
résultat de la sinistralité (le rapport S/P)
• Comprendre les risques et activités de ses clients
• Juger de l’opportunité ou pas de garantir un risque, une nouvelle activité avec
surprime ou pas
• Apporter des services de prévention

Le rôle du courtier :
• Satisfaire les besoins de son client en négociant auprès de l’assureur
• Apporter des conseils à son client
• Gérer les sinistres
• Apporter des services de prévention et de gestion des risques

Le rôle du Risk Manager :

• Gérer l’évolution des risques de son entreprise et trouver des solutions de


couverture
• Etre le sachant assurances dans son entreprise
• Suivre la gestion des sinistres et des assurances de son entreprise
• S’appuyer sur son courtier pour négocier les services et les primes d’assurances

B:/ la gestion du risque intermédiaire :


L’objectif principal de la gestion du risque des intermédiaires est de définir les
précautions de bases avant tout engagement, gérer l’encours intermédiaire de façon
préventive et réagir efficacement et rapidement en cas de problème, ainsi de s’assurer que
ceux-ci (les intermédiaires) respectent les règles édictées par le code des assurances. Ces
règles ayant pour but de veiller à la protection des assurés et bénéficiaires de polices face aux
éventuels agissements frauduleux des intermédiaires dont les conséquences sont
préjudiciables aux assurés, aux sociétés d’assurances et même au marché des assurances.
Ces agissements frauduleux sont :

- la sous tarification en automobile ;


- la rétention des affaires ;
- l’annulation des affaires courues ;
- le détournement des primes encaissées ;

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 27


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

- le paiement frauduleux de sinistres ;


- les fausses déclarations.
Pour atteindre les objectifs sus évoqués, le contrôle des intermédiaires se fait
principalement à travers l’examen de la demande d’agrément des courtiers ou de la demande
de la carte professionnelle bien évidemment sur place et à tout moment.
Ce contrôle porte sur deux volets principaux : un volet administratif et un volet
comptable te financier.

Par rapport au premier volet relatif à l’aspect administratif, il s’agit de déterminer la


qualité exacte de l’intermédiaire en l’identifiant selon la classification réglementaire. Puis
d’examiner les conditions d’exercice de son activité pour déterminer le degré de conformité
aux conditions prescrites par le code des assurances.
Pour les courtiers ou les sociétés de courtage d’assurances, il s’agit de vérifier que :
- L’intermédiaire n’exerce pas également une autre activité incompatible avec l’activité
de courtage. Il faut examiner les autres activités éventuelles de l’intermédiaire et s’assurer que
ces activités n’entrent pas dans la liste des activités incompatibles énumérées à l’article 532
du code des assurances.
- Les mentions obligatoires figurent sur ses documents administratifs, commerciaux et
publicitaires conformément aux articles 523 et 540 du code des assurances.
Concernant les aspects spécifiques aux agents d’assurances, il s’agit de s’assurer que
l’agent réserve l’exclusivité de sa production à la société mandante. Dans le cas contraire
analyser les causes de cette situation.

La gestion du volet comptable et financier se tient quant à elle à travers :

 Le recouvrement des créances


La procédure existante consiste à s’assurer que les quittances impayées ne dépassent pas
les délais réglementaires de garde.
Dans le cas de dépassement du délai de garde, ce service adresse une réclamation à
l’intermédiaire. Le service inspection-recouvrement se charge également en concertation avec
les intermédiaires, de classer certains assurés en douteux ou en contentieux. Dans ce cas, les
dossiers sont transmis au service juridique pour suivi de la procédure de recouvrement de ces
créances.
Cette situation a pour conséquence d’augmenter le niveau des impayés dont l’origine
peut être soit la rétention de primes de la part des intermédiaires soit la provision de
difficultés de trésorerie de l’entreprise d’assurance.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 28


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

 La Réconciliation de soldes
Il est à noter que la procédure de réconciliation des comptes effectués par les
compagnies d’assurance avec les intermédiaires n’est pas efficace, pour les raisons suivantes :
- l’absence d’une procédure formalisée et claire
- les réconciliations effectuées ne sont pas traitées jusqu’au bout du fait de l’absence
de suivi de la part du service inspection et de l’implication de la part des services techniques,
- l’absence d’une synthèse permettant d’identifier le volume global des opérations à
régulariser (quittances erronées, retournées, annulées, encaissées…),
- la procédure de réconciliation ne concerne pas tous les intermédiaires.
Les travaux de réconciliation des soldes comptables avec les intermédiaires sont du
ressort du département « Inspection-recouvrement ».

L’opération de réconciliation a pour objectifs de :


- s’assurer de la réalité des impayés de l’intermédiaire figurant sur le relevé des primes
impayées de la compagnie
- rechercher les raisons de leur non-paiement.

A cet égard, des travaux de pointage sont matérialisés par les employés de
l’intermédiaire sur le relevé des impayés de la compagnie en mentionnant :
- Les primes retournées par l’intermédiaire et non annulées par la compagnie,
- Les primes payées non prises en compte par la compagnie,

- Les primes impayées après les délais de garde pour lesquelles l’intermédiaire souhaite
ne pas assigner les assurés,
- Les primes impayées dont les délais réglementaires ne sont pas échues,
- Les primes non saisies par l’intermédiaire (risque d’oubli),

- Les primes encaissées non encore reversées à la compagnie,


Le contrôle des comptes des intermédiaires appelle les deux objectifs suivants :
réalité des créances et exhaustivité des provisions. Dans ces conditions, l’analyse détaillée des
provisions constitue une étape incontournable des travaux de révision.
En effet, les principaux travaux à mettre en œuvre pour mieux gérer les risques relatifs
aux intermédiaires sont :
- Circulariser les intermédiaires les plus importants et exploiter les confirmations de
soldes.
- Exploiter les réponses aux confirmations effectuées dans le cadre de contrôle interne

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 29


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

- Rapprocher les soldes comptables avec la situation du département inspection. Les


écarts relevés sont à investiguer
- S’assurer qu’il n’y a pas lieu de constituer des provisions pour dépréciation sur les
impayés anciens.
A ce niveau, les principales anomalies possibles sont les suivantes :
- Certaines compagnies utilisent toujours un compte courant collectif des intermédiaires
pour enregistrer toutes les opérations réalisées (primes, sinistres, commissions,…). Ce schéma
de comptabilisation constitue une irrégularité comptable.
- La classification des créances sur les intermédiaires, en conformité avec le nouveau
plan comptable n’est pas toujours respectée par les compagnies d’assurance.
Le taux de réponse aux confirmations de soldes des intermédiaires est très faible.
- Les compagnies d’assurance n’adoptent pas les mêmes bases pour évaluer les
provisions pour dépréciation des créances sur les intermédiaires.

Réalité des créances


Il convient de noter que la procédure de confirmation de solde constitue un volet
important de la démarche de suivi et d’audit des créances d’une manière générale. Toutefois,
dans le cadre de gestion des comptes d’intermédiaires, et vu le retard accusé dans le
traitement des opérations par les agents et courtiers, ainsi que le manque d’organisation pour
la plupart d’entre eux, il s’avère très difficile de bien cerner les différents risques mentionnés
préalablement.
Par ailleurs, il semble que certaines compagnies d’assurance ne parviennent toujours pas
à se conformer aux nouvelles règles comptables de ventilation des créances sur les
intermédiaires, ce qui laisse une incertitude liée à la fiabilité du contrôle interne. Néanmoins,
cette incertitude est à atténuer du fait que les soldes des comptes courants sont de moins en
moins significatifs d’une part et d’autre part ces comptes font généralement l’objet de
dépréciation.

Exhaustivité des provisions


Ainsi, et en l’absence de dispositions spécifiques à la dépréciation des créances sur les
intermédiaires, chaque compagnie adopte une procédure spécifique qui répond, bien entendu,
à ses orientations et préoccupations.

Le projet de la DAPS prévoit la dépréciation des primes impayées de la manière


suivante :16

16
Mémoire du Contrôle Interne lié aux provisions techniques au sein des sociétés d’assurances
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 30
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Créances Nature Taux %

Créances pré douteuses Impayés entre 3 mois et un an 25

Créances douteuses Impayés entre 1 an et deux ans 50

Créances compromises Impayés dépassant 2 ans avec une action juridique 100

Du fait que la réglementation est muette sur les éléments à prendre en considération
pour déterminer les bases de provisions à utiliser, ces dernières sont différentes d’une
compagnie à une autre, il en est de même pour les niveaux de provisionnement des primes
impayées.
Les niveaux différents des provisions constituées par rapport aux créances globales
(contentieuses et créances non contentieuses) résultent généralement de la différence des
méthodes adoptées au niveau :

• des bases de calcul des provisions,


• et des méthodes de provisionnement.
Pour l’évaluation des provisions pour dépréciation des primes impayées, on trouve
deux approches :

• l’approche rétrospective basée sur la cadence de l’évolution des primes impayées des
exercices antérieurs ;
• l’approche basée sur le projet de circulaire de la DAPS en matière de provisionnement
des créances sur les intermédiaires.
La comparaison entre ces deux méthodes permet d’avoir une idée sur le niveau de la
provision que doit constituer la compagnie d’assurance.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 31


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Partie II : Maîtrise de la
gestion des risques
intermédiaires par un dispositif
de contrôle interne

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 32


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Pour la gestion des risques opérationnels d’une assurance, les méthodes quantitatives
ont vécu. Plusieurs méthodes permettent d’évaluer le risque, la première phase est celle de
l’identification précise des événements de risques dont le niveau de détail doit permettre la
mise en exergue de chaque facteur de risque. Cette étape passe par une description précise des
processus de chaque activité. La seconde étape consiste à évaluer ces événements de risques,
en tenant compte de l’impact potentiel des conséquences et de la probabilité d’occurrence de
ces risques. Cette évaluation sera menée dans le cadre de notre étude avec l’aide de l’équipe
inspection comptable d’AXA Assurances Maroc, par le recours à des bases de données
externes et internes relatives aux missions d’inspection et aussi par la définition des scénarios
par lesquels l’impact financier du risque devra être évalué de la manière la plus précise
possible.
Lorsque l’on ne dispose pas de données statistiques suffisantes pour réaliser une
évaluation précisément chiffrée, une méthode consiste à disposer d’intervalles permettant de
coter les événements de risques afin de les hiérarchiser, du risque le plus fort au risque le plus
faible (tableau). Cette méthode aura l’avantage de visualiser les éléments de risques et les
processus majeurs, au regard de risques potentiels qu’ils pourraient générer (sans tenir compte
des dispositifs de contrôle interne déjà en place).

Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude


Selon la définition de la gestion des risques qui stipule que celle-ci est l’affaire de tous
les acteurs de la société. Elle vise à être globale et à couvrir l’ensemble des activités,
processus et actifs de la société. Nous pouvons comprendre que la gestion des risques
intermédiaires reste de mise étant donné que les intermédiaires d’assurance gèrent les actifs
de la compagnie d’assurance.
Etant donné que la fonction inspection comptable est dédiée à la revue des comptes des
intermédiaires, cette dernière n’intervient que sur un volet curatif et se déclare selon un aspect
de fonction routinière et n’engage en aucun certains dispositifs à prendre envers tel ou tel
agent.
En prise en considération de ce qui précède, nous allons exprimer le contexte de cette
étude sous une vision objective et globale celle de clarifier les actifs, la valeur et la réputation
de la compagnie d’assurances via ses intermédiaires séparés géographiquement.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 33


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

1 : Prise de connaissance de l’entreprise :


(Quelques éléments de présentation se trouvent en annexe 4)
A : / Fiche Signalétique

Raison sociale Axa Assurance Maroc


Objet social
Compagnie d’assurance et de réassurance
120-122, Avenue Hassan II Casablanca 21000
Adresse
Téléphone +212(0) 22.88.92.92/22.26.72.72

FAX +212(0) 22.88.91.88

Forme juridique Société Anonyme

Capital 900.000.000 Dirhams

Actionnaires 100% AXA ASSURANCE FRANCE

Président Directeur Général HAsquoet

Part de marché 18.37%

Actifs gérés 15 967 millions de dirhams

Effectif 511

Réseau de distribution :

Agents généraux 92

Courtiers partenaires 105

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 34


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

B:/ Historique17
Le groupe AXA est « né » il y a près de 2 siècles…il a grandi grâce à des fusions et des
acquisitions. Pour ce qui est de son historique au niveau du Maroc, il se présente comme suit :
1950 : création de la Compagnie Africaine d’Assurance ;
1950 : création de l’Entente ;
1973 : privatisation de Compagne Africaine d’Assurance ;
1975 : adoption du nom Al Amane par UAP Vie ;
1985 : acquisitions de l’Entente par Al Amane ;
1988 : changement d’actionnaire principal pour la Compagnie Africaine d’Assurance :
ONA remplace la SNI.
1993 : fusion entre Al Amane et l’Entente ;
1997 : désengagement des AGF de la Compagnie Africaine d’Assurance, au profit de
l’ONA qui détient désormais 100% ;
Avril 1999 : introduction du nom AXA Al Amane au Maroc ;
30septembre 1999 : signature de l’accord de partenariat entre les Groupes AXA et
ONA ;
25 mai 2000 : naissance officielle d’AXA Assurance Maroc à la suite de la fusion entre
AXA Al Amane et Compagnie Africaine d’Assurance ;
2007 : Le groupe ONA et l’assureur français AXA ont signé un accord prévoyant le
désengagement de l’ONA de sa participation (49 %) au capital d’AXA-ONA, au profit du
géant français AXA ASSURANCE France.
C : /Nature d’activité
AXA ASSURANCE MAROC a gagné un bon retentissement grâce à son activité
d’assurance et de réassurance. Son expérience dans l’assurance de prévoyance lui attire la
fidélité et la confiance de certains de petites, moyennes et grandes entreprises qui trouvent
auprès d’elle une réponse à tous leurs besoins de prévoyance : Décès, Accidents, Invalidité,
Maladie…
AXA ASSURANCE investit également le marché des commerçants, des professions
libérales et des particuliers où elle entend renforcer sa position en présentant une offre globale
et complète de produits, elle dispose d’un éventail d’assurance qui couvre l’ensemble des
risques : automobiles, accidents de travail, vol, bris de machine, assurance construction,
individuel, accidents…
AXA ASSURANCE MAROC est née de la fusion entre AXA AL AMANE et
Compagnie Africaine d'Assurance.
Forte de ses 511 collaborateurs et 92 agents généraux; elle collabore également avec
105 courtiers partenaires.

17
Documents Internes AXA ASSURANCES MAROC
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 35
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

AXA ASSURANCE MAROC offre une gamme complète de produits concernant


l'ensemble des risques des particuliers et des entreprises. Elle a un principe simple: chaque
question, projet, besoin ponctuel ou de long terme doit trouver une réponse AXA
ASSURANCE MAROC. Selon trois critères clefs : écoute, conseil et satisfaction du client.
AXA ASSURANCE MAROC s'est fixé des axes stratégiques :
 Apporter des réponses adéquates aux besoins de ses client ;
 Développer en permanence le professionnalisme et le savoir-faire de ses
équipe ;
 Rechercher la qualité de service garantie à tous les niveaux comme
l'atteste la certification ISO 9001 ;
 Etre exemplaire sur son marché ;
Pour établir une relation durable avec tous les clients ; il est indispensable d'anticiper au
mieux leurs besoins et d'y répondre totalement en restant proche d’eux.

D :/ Chiffres Clés :

LES RÉSULTATS 2009


Chiffre d’affaires global (en millions de dirhams)

Le chiffre d’affaires global s’établit, à fin décembre 2009, à 3.061 millions de dirhams
contre 2.866 millions de dirhams en décembre 2008 soit une augmentation de 6,8%.

Chiffre d’affaires Vie (en millions de dirhams)

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 36


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Le chiffre d’affaires Vie a enregistré une augmentation de 7,9% par rapport à


décembre 2008 qui s’explique principalement par la réalisation d’affaires nouvelles en
Décès (+11%) et par l’apport positif des versements exceptionnels et affaires nouvelles en
capitalisation (5.4%).

Chiffre d’affaires Non-Vie (en millions de dirhams)

Le chiffre d’affaires Non Vie s’établit, à fin décembre 2009 à 2.478 millions de
dirhams soit une augmentation de 6,6% par rapport à décembre 2008.
Cette progression s’explique par l’amélioration continue des affaires nouvelles et extensions
du portefeuille en Automobile, Incendie en dommages aux biens et Santé compensant, d’une
part, des résiliations importantes (pour les mêmes branches en plus de l’aviation), et d’autre
part, l’impact de la conjoncture économique durant 2009 sur les Facultés (baisse des
aliments pour les affaires renouvelées et des flux d’import/export dans les secteurs des
minerais, acier, céréales, automobile, équipementiers automobile).

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 37


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Répartition du chiffre d'affaires

Marge de solvabilité
641%

Le taux de couverture de notre marge de solvabilité est passé de 715% en 2008 à 641%
en 2009, malgré une augmentation des fonds propres de l’ordre de 3%.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette réduction, notamment au niveau des éléments de
couvertures ci-après :
1- Les dispositions de l’arrêté ministériel n°2173-08 du 9 hija 1429 (08/12/2008) qui font
désormais obligation de déduire, des éléments de couverture, le montant des immobilisations
incorporelles, à hauteur d’un tiers par exercice (1/3 en 2008, 2/3 en 2009 et 3/3 en 2010),
soit pour AXA Assurance Maroc, un montant de 183 millions de dirhams,
2- Les immobilisations en non-valeurs dont le niveau est passé de 51 à 93 millions de
dirhams,
3- La part des plus-values latentes qui a subi une diminution de 20%.

Exigence minimale de la marge de solvabilité :


Pour toutes activités confondues, Vie, Non Vie et GSR, l’exigence minimale a progressé de
9%, pour s’établir à 881 millions de dirhams contre 806 millions de dirhams en 2008.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 38


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

E:/Organigramme général d’AXA ASSURANCE MAROC(ancien organigramme)

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 39


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

F:/AXA dans le monde 18:

96 millions de particuliers et d’entreprises font confiance au Groupe AXA pour

216 000 collaborateurs AXA (salariés et distributeurs exclusifs) à travers le monde sont
mobilisés pour proposer au client les solutions les mieux adaptées à ses besoins et lui
offrir le meilleur service.

18 000 collaborateurs sont impliqués bénévolement dans le monde associatif.

90,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

2 : Aperçu général sur les fondements des procédures du contrôle interne


du service inspection comptable
A/Description du périmètre inspection comptable
Trois catégories de service interviennent dans cette activité :

*Service inspection :

Qui est plongé au cœur de l’activité en question, il est composé de 7 inspecteurs, qui au
départ de cette activité chacun des inspecteurs était dédié à une région et avait son propre
portefeuille d’agences à contrôler.
Après plusieurs missions d’audit qui ont touché ce périmètre (Département
Recouvrement et Inspection Comptable) il a été décidé de ventiler l’ensemble des inspecteurs
selon le réseau agences et courtage Axa Assurances Maroc distribué sur le territoire marocain.
Le planning des visites des inspecteurs est établit de manière à couvrir tout le territoire en
moyenne chaque inspecteurs a plus de dix agences en une semaine qui lui fait en moyenne
une agence pour chaque demi-journée. Ajouté à cela qu’avec la nouvelle procédure de
rotation, les inspecteurs se voient changer de région toutes les semaines.
Chose qui ne rend pas l’exercice de la fonction assez facile.
Il faut signaler aussi que l’équipe des inspecteurs à une rotation même en ce qui
concerne les semaines, une semaine d’inspection à l’extérieur de Casablanca et celle qui suit
pour les intermédiaires installés à Casablanca et pour l’établissement des rapports
d’inspection et arrêtés des comptes.
Lors de cette présentation il faut signaler que pour les trois dernières années, le réseau
des agences et courtage avec lesquelles Axa Assurance opère, évolue d’année en année en
moyenne et augmente de 12 agences. Alors que le nombre d’inspecteurs ne suit pas cette
évolution.

18
Intranet AXA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 40
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

*Service Comptabilité Agences :


Tout d’abord, il est à signaler que Axa Assurances opère avec ses agents, plus
précisément, selon « un compte courant » c'est-à-dire que toutes les primes signalées en
recouvrement comme étant encaissées se voient créditées automatiquement au niveau du
compte de l’intermédiaire et par conséquent, une fois que l’inspecteur passera, le solde qui
sera ressortit lors de l’arrêté aura intégré les primes en question.
Le solde englobera l’ensemble des déclarations mais les primes, ristournes, PB
(participation en bénéfice), sinistres et autres,… selon un système d’extranet installé au
niveau des agences, nommée « AXA ONLINE » pour aligner le traitement des agences avec
le service comptabilité Agences afin de ressortir des éléments comptables identiques.

L’entité « Comptabilité Agences » effectue la comptabilité de la production


d’assurances des intermédiaires pour le compte de la compagnie et ce tous les risques
confondus, à savoir l’IARDT (incendie, accident de travail, automobile, risques divers et
maritime) ainsi que pour la branche vie.

Cette cellule se compose de huit comptables effectuant la saisie de la comptabilité des


agences et assurant l’équilibre des pièces comptables afin de permettre la justification des
soldes auprès de l’ensemble des parties prenantes externes mais aussi internes :
* Externes : le réseau agents et courtiers, et auditeurs externes.
* Internes :
= les inspecteurs comptables, pour assurer la bonne remontée d’information entre les
intermédiaires et la compagnie.
=Direction sinistres, traitement de la compensation des sinistres sur le solde à déduire
du solde mensuel de l’intermédiaire afin de lui permettre de régler le sinistre du client
commun Axa et agent.
=Direction production et souscription, traitement de la compensation des ristournes et
PB (participation en bénéfice) sur le solde à déduire du solde mensuel de l’intermédiaire afin
de lui permettre de régler la PB et la ristourne à son client.
=Comptabilité Générale : Aligner les données techniques remontées au niveau du
système AXA Online et saisie par le service comptabilité Agences et les données comptables
extraites par l’équipe comptabilité générale de la compagnie.

*Service Recouvrement et Gestion des comptes :


Composé d’inspecteurs comptables et de comptables, Cette entité a été récemment
créée afin d’assurer le suivi et l’ajustement des comptes des intermédiaires.
Etant donné que la fonction des inspecteurs se faits de plus en plus dur, le risque
d’erreur devient de plus en plus présent au niveau des arrêtés de comptes présentés par les
inspecteurs qui pour boucler leur planning de visites, se voient contraints de passer en aperçu
les pièces et chiffres présentés par les agents et courtiers de la place sous un caractère de
mission de routine.
Le service assure le suivi des comptes des intermédiaires par les données AXA online
remontées par les agents généraux, les données techniques internes et leurs missions
d’inspection qui leurs sont alloués mais qui ont un caractère de priorité et de contrôle des
remontées sans planning et sans contrainte de temps.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 41


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

B:/Fondements du contrôle interne du périmètre inspection comptable :


 Généralités :
La procédure d’inspection comptable des courtiers définit la vérification comptable
auprès des courtiers, depuis l’élaboration du planning des visites des inspecteurs jusqu’à
l’exploitation de ses résultats au siège de la compagnie.

 Acteurs liés à la procédure :

 Courtiers
 Service gestion de recouvrement
 Service inspection comptable

 Les opérations prises en charge par la procédure inspection :

Fixer et communiquer la date de l’inspection


Selon le planning établi par le responsable de l’entité, une lettre d’information est
adressée au courtier pour lui fixer la date de passage de l’inspecteur. L’envoi de l’écrit doit se
faire dans un délai d’une semaine au minimum avant la date de la mission.
Le communiqué ne spécifie pas le nom de l’inspecteur chargé.

Vérifier le traitement des instances

Vérifier auprès de la cellule Exploitation de l’entité Recouvrement, le traitement des


bordereaux en instance du courtier ainsi que les instances de la dernière mission chez
l’intermédiaire en se référant au dernier rapport de mission.

Préparer les états nécessaires à la vérification


Suite à l’avis d’inspection, le courrier prépare les états nécessaires à la vérification, à
savoir :
- bordereaux des quittances retournées ;
- bordereaux des quittances encaissées ;
- bordereaux des sinistres réglés ;
- bordereaux des ristournes régularisées.

AXA ASSURANCES MAROC | Fixer et communiquer la date de l’inspection 42


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Traiter les retours

Traiter les retours quittance par quittance.

Traiter les quittances au comptant, toutes branches confondues.

On entend par comptant, toute affaire nouvelle émise, police ou avenant y compris les
avenants sur la déclaration salaire.

Traiter le terme Automobile


Traiter les quittances terme de la branche automobile, les quittances sélectionnées sont
celles émises un mois avant la date de l’inspection.

Traiter le terme des autres risques

Traiter les quittances terme de toutes les branches sauf l’automobile, les quittances
traitées sont celles émises trois mois avant la date de l’inspection.
Il est entendu que le délai de 90 jours est un délai maximum de rétention des fonds par
le courtier. De ce fait, il faut aussi traiter les quittances déclarées encaissées par le courtier
dans un délai de moins de 90 jours à compter de la date d’émission.

Traiter les opérations à régulariser

Il s’agit du traitement des :


- des sinistres réglés ;
- ristournes régularisées ;
- participations aux bénéfices ;
- bons de pharmacie.

Etablir les états de l’arrêté de situation


Il s’agit de :

- une balance qui détaille le sort des quittances par nature et par branche ;
- un bordereau des quittances encaissées signé et cacheté par le courtier ;

AXA ASSURANCES MAROC | Traiter les retours 43


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

- un bordereau des quittances retournées signées et cachetées par le


courtier
- arrêté de situation dégageant le solde total à régler à la compagnie : ce
document doit être cosigné et cacheté par l’inspecteur et le courtier.

Etablir le chèque
En cas du dégagement d’un solde en faveur de la compagnie, le courtier établit un
chèque barré non endossable libellé à l’ordre d’AXA ASSURANCES MAROC, d’un montant
égal au solde total exigible.
Un échelonnement du solde peut être envisagé selon le pouvoir de l’inspecteur.

Transmettre les bordereaux pour le traitement


L’inspecteur transmet les bordereaux des quittances encaissées, des quittances
retournées, des sinistres réglées et des ristournes régularisées à la cellule comptabilité agence
et courtiers pour le traitement.

Classer les états de l’arrêté de situation


Il s’agit de :
- balance ;
- arrêté de compte ;
- copie u chèque ou de la pièce justificative de règlement ;
- lettre de mission et correspondances.

En d’autres termes les activités exercées au sein du service inspection s’étale comme suit :
I - EDITIONS :

1. Etats d’impayés (mensuellement)


2. Lettres d’accompagnement des états d’impayés (mensuellement)
3. Préparation de l’envoi : Dispatche des éditions et lettres à joindre (mensuellement)
4. Etats des pré-MED avec lettres pour les Risques Divers (mensuellement)
5. Etats des soldes par Intermédiaires (mensuellement)
6. Etats d’impayés – au courant du mois - à la demande du réseau ou des autres services
(Service Comptabilité, Sce. Contentieux)
7. Envoi des Etats de différence.

AXA ASSURANCES MAROC | Etablir le chèque 44


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

II- TRAITEMENTS
1. Tableau de bord : support de suivi des soldes Automobile (Actualisation au
moins 2 fois par mois)
2. Tri des attestations terme Automobile avant envoi au réseau et blocage en cas
d’impayés.
3. Relances des intermédiaires pour les attestations bloquées.
4. Si les relances restent sans suite  Retours des attestations à la production
AUTO avec note + A.R.
5. Tri des avis d’échéance Terme RD avant envoi avec blocage pour les
Intermédiaires En CTX ou en Arrêt de collaboration.
6. Envoi des lettres directement aux clients pour règlement direct si
l’intermédiaire est en difficulté ou en arrêt de collaboration.
7. Tri avant envoi des lettres d’annulation des MED.

III- CONTROLE DE L’APPROVISIONNEMENT


Les demandes sont transmises par le Sce. Economat aux Inspecteurs pour avis :
1. L’Inspecteur consulte le solde Automobile de l’intermédiaire selon son tableau
de bord
2. Il consulte le solde sur système si le tableau de bord est non actualisé
(règlement reçu entre-temps)
3. Si le solde Intermédiaire est en phase avec le jugé tolérable 
Approvisionnement
4. Sinon  Relances Interm. + Avis du Responsable  à dépanner
5. Relances téléphoniques et écrites pour les Interm. qui ne réagissent pas malgré
le blocage.

IV- RELANCES ET VISITES:


Relances :
 Les relances téléphoniques : pour les Interm. qui sont en retard par
rapport aux délais préconisés par la Compagnie
 Les relances écrites (lettres ou fax) sont adressées aux interm. qui ne
réagissent pas malgré les relances téléphoniques ce qui nous amène à nous
déplacer pour :
 Activer le recouvrement des primes si la situation est en cours de traitement
Récupérer les chèques de règlement
Rappeler les dispositions légales en matière de recouvrement et aussi les
délais de règlement préconisés par la Compagnie

AXA ASSURANCES MAROC | Classer les états de l’arrêté de situation 45


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Les Visites d’Inspection :


Elles sont indispensables quand l’intermédiaire représente un risque de
solvabilité pour la Compagnie.

V- ENCAISSEMENTS :
Réception et vérification des règlements :
Les règlements non conformes donnent lieu aux démarches suivantes :

 Appel de l’intermédiaire pour justification et négociation le cas


échéant.
 Concertation et avis du responsable sur la proposition de
l’intermédiaire
 En cas de refus  retour du règlement avec lettre explicative.
VI- VALEURS IMPAYEES:
L’Inspecteur doit intervenir en cas de retour des valeurs impayées (Chèques ou effets)
1. Relances (Téléphone et/ou courrier) pour réclamer le remplacement
2. Déplacement si nécessaire

VII- ANOMALIES.
<< Les anomalies sont souvent des retours que le réseau adresse aux services de la
Compagnie pour x motifs (prime non due, erronée, à annuler etc..) mais qui ne sont pas
traités ou parce qu’ils ont été maintenus. A ce niveau l’intermédiaire et l’Inspecteur ne sont
pas informés de ce maintien.>>
Ces anomalies donnent lieu aux traitements suivants :

1. Vérification des anomalies (Correspondances et pièces justificatives)


2. Fiche des anomalies à établir pour accompagner le courrier de l’intermédiaire
(pièces justificatives à photocopier)
3. Remise de la fiche à l’assistante pour saisie et transmission aux services
concernés.
4. Relance des services concernés pour les anomalies déjà transmises et non
traitées.
5. Intervention pour les quittances en souffrance ( Ex : Prime à annuler avec sort :
Compt. & réglée)
6. L’Inspecteur est obligé de se substituer au BACK-OFFICE dans la mesure où il
se trouve contraint de faire des << vas et viens >> entre les services pour remettre en
impayés la quittance qui doit être annulée.

VIII- PRIMES DEJA REGLEES


1. Vérification et identification de l’encaissement objet du règlement.

AXA ASSURANCES MAROC | Classer les états de l’arrêté de situation 46


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

2. Fiche à établir destinée au BACK-OFFICE RECOUVREMENT ou à la


comptabilité des intermédiaires.
3. L’Inspecteur incessamment relancé par les intermédiaires, se voit obligé
de suivre et veiller au traitement des primes déjà réglées.
4. Si au bout d’un certain temps, le nécessaire n’est pas fait, l’Inspecteur
s’obligera de refaire le travail plusieurs fois en guise de rappels.

IX- MISES EN DEMEURE R.D.


 En phase de PRE-MED :
Suite à donner aux : promesses de règlement, Clients VIP, Primes contestées et autres.
1. Promesses de règlement  demande d’émargement sans valeur
relance et suivi pour récupérer les règlements promis
2. Clients VIP  transmission par e-mail à l’Informatique pour
enregistrement en fichier VIP  relance et suivi pour encaisser les primes
3. Les primes contestées sont traitées en toute urgence pour éviter la mise
en demeure. En cas de maintien, un écrit est adressé à l’intermédiaire pour
information.

 En phase de POST-MED :

Cas de MED envoyée à tort : (Motifs : Prime déjà réglée, quittance ayant fait
l’objet de retour, Client VIP, Promesse de règlement consentie ou autres)

 Vérification de la validité du motif


 Note destinée à la cellule MED pour stopper l’effet de la MED
 Lettre d’excuse aux clients
 Nécessaire à faire selon le cas

X- RECLAMATIONS DES INTERM.:


1. L’Inspecteur est sollicité par le réseau pour :
 la formation aux aspects de la gestion comptable et à la tenue
des registres.
 Au traitement des règlements via la connexion AXA ONLINE.
(Formation et accompagnement)
 A remplir les annexes de déclaration à la D.A.P.S.
2. Les Interm. demande des consultations sur :
 le sort des primes (Réglée, impayée, MED ou en CTX .. ?)
 l’état de la police (en cours, suspendue, résiliée ou autre .. ?)
3. Ils demandent l’intervention de l’Inspecteur en cas de :
 Police en CTX alors que la prime est déjà réglée à la Cie. mais
saisie en non émise ou non identifiée

AXA ASSURANCES MAROC | Classer les états de l’arrêté de situation 47


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

 Police en coassurance résiliée par les autres Cies car leurs


quotes-parts ne leur sont pas reversées (alors qu’elles sont déjà réglées)
 Retours maintenus sans argumentation.
 En cas d’incohérence constatée ( Calcul système erroné..)
 De problèmes avec les services de souscription et de gestion
(tarif non cerné, calcul de la prime erroné; double emploi, désaccord sur le
maintien d’une anomalie.. )
 Client mécontent ayant reçu une lettre de MED
L’Inspecteur est sollicité par le réseau quand les services concernés ne sont pas
joignables.

3 : Evaluation du dispositif du contrôle interne.

L’évaluation du contrôle reste une tâche assez particulière vue la complexité des
versions au niveau de la pratique, il existe les procédures sur traces écrites qui sont plus ou
moins obsolète et n’ont pas été mis à jour pour suivre l’évolution des marchés et des chartes
initiées par la fédération des assurances d’une part ; pour une meilleure fluidité de gestion
entre les différentes parties prenantes du système d’assurance et d’autre part l’état qui
intervient pour la protection de ses intérêts et la protection des clients finaux.

A cet effet, les tâches se ventilent comme suit

*La partie éditions des états qui restent le lien écrit qui lie l’inspection avec ses
intermédiaires. C’est une phase qui précède les visites d’arrêtés et de mise aux points.
Eléments Existant fréquence limites

Etats d’impayés Etat d'impayé qui ne reflètent pas l'image fidèle des
mensuelle comptes
Préparation de l’envoi :
I - EDITIONS :

Dispache des éditions et lettres à mensuelle Des courriers non envoyés par inadvertance ou par
joindre intention
Etats des pré-MED avec mensuelle Cellule administrative qui doit être suivi par
lettres pour les Risques Divers l'inspecteur chose qui n’existe pas dans la réalité
Etats des soldes par
mensuelle
Intermédiaires Soldes incohérent dû à la rotation des inspecteurs
Etats d’impayés – au courant
du mois - à la demande du réseau mensuelle
ou des autres services Effectués par des entités autres que l'inspection
Envoi des Etats de différence mensuelle Aucun traitement des différences n'est effectué

AXA ASSURANCES MAROC | Classer les états de l’arrêté de situation 48


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

*Pour sa part, le volet traitement se répartit sur un axe de traitement post-inspection et


un axe pré-inspection, c'est-à-dire que chaque inspecteur est amené à établir ses propres
tableaux de bord et d’indicateurs pour classer les différents intermédiaires de son portefeuille.

Tableau de bord bimensuelle Assure support de suivi des soldes Automobile mais
dont la fréquence et l'actualisation n'est pas respectée
II- TRAITEMENTS

Tri des attestations terme


Automobile avant envoi au réseau mensuelle Le risque de louper certaines attestations terme par
et blocage en cas d’impayés. inadvertance ou par intention
Relances des intermédiaires mensuelle
pour les attestations bloquées. Tâche administrative et très lourde à appliquer
Retours des attestations à la
production AUTO avec note + quotidienne
A.R. les relances restent sans suite
Tri des avis d’échéance mensuelle blocage pour les Intermédiaires En CTX ou en Arrêt
Terme RD avant envoi de collaboration n'est pas appliqué dans tous les cas

*En ce qui concerne la partie approvisionnement, l’inspecteur est en mesure de


détecter les agents qui représentent des risques d’insolvabilité et dont les demandes doivent
être impérativement bloquées afin d’éviter un risque qui peut être causé par la difficulté de
l’agent en plus de la gestion des fonds dont le montant est assez élevé.
L’APPROVISIONNEMENT

Consultation le solde Automobile l'approvisionnement en attestation se fait sans contrôle


mensuelle
III- CONTROLE DE

de l’intermédiaire selon son préalable du solde automobile des agents


tableau de bord

Vérification du solde Intermédiaire mensuelle Seuil de tolérance qui diffère chez tous les acteurs de
est en phase avec le jugé tolérable l'entité

Traiter les demandes dans les quotidienne


délais Risque de retard avec les déplacements fréquents

*La partie relances et visites, restent la tâche la plus importante chez l’inspecteur qui a
pour mission le contact direct avec les différents intermédiaires. Etant donné que toutes les
actions qui viennent après les visites où interviennent avant n’ont de raison d’être que pour
accompagner ou renforcer les arrêtés comptables mis au point lors des déplacements.

AXA ASSURANCES MAROC | Classer les états de l’arrêté de situation 49


Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Les relances Tâche administrative effectuée par les inspecteurs, pour l'ensemble des int.du
mensuelle
téléphoniques porte feuille
Les relances écrites
mensuelle
(lettres ou fax) Absence de mise à jour
IV- RELANCES ET VISITES:

Recouvrement mensuelle Activer le recouvrement des primes si la situation est en cours de traitement
mais se restreint aux intermédiaires visités
à Rappeler les
dispositions légales
et les délais de
mensuelle Absence de maîtrise de l'aspect juridique des assurances
règlement
préconisés par la
Compagnie
Les visites sont
indispensables
quand
l’intermédiaire mensuelle Certaines visites se voient réduites à un aspect routineux
représente un risque
de solvabilité pour la
Compagnie

*Cette action se place dans le temps juste après les visites, qui viennent pour marquer le
traitement des états et pièces remontées par les inspecteurs lors de leurs déplacements.

Les anomalies soulevées différent par compte et par type de clients gérés au niveau de
chacune des agences AXA. Il faut signaler aussi que pour résoudre chacune des anomalies les
intervenants auxquels les inspecteurs pourront avoir sont très différents et se placent à des
rangs hiérarchiques dans les différentes directions au niveau de la compagnie.

Vérification des anomalies


(Correspondances et pièces quotidienne Anomalies non expliquées par les intermédiaires, et difficulté
justificatives) de traitement au niveau de la compagnie
Fiche des anomalies à établir
pour accompagner le courrier de quotidienne pièces justificatives à photocopier mais certaines fois
V- ANOMALIES

l’intermédiaire perdues
Relance des services concernés
pour les anomalies déjà quotidienne En pratique, cette tâche n'est pas effectuée
transmises et non traitées
Intervention pour les quittances quotidienne le travail post-inspection est généralement négligé
en souffrance
L’Inspecteur est obligé de se
substituer au BACK-OFFICE quotidienne
pour les éléments non traités difficulté d'assurer le suivi

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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

A côté des multiples tâches d’un inspecteur, il faut signaler que l’activité recouvrement
reste primordiale, et la remontée d’information depuis l’intermédiaire à la compagnie
concernant des primes réclamées par la compagnie mais déjà réglées par l’agent reste de mise.

Vérification et identification de quotidienne


l’encaissement objet du règlement le nombre de vérif est très important
VI- PRIMES DEJA
REGLEES

Fiche à établir destinée au BACK-


OFFICE RECOUVREMENT ou à quotidienne tâche inexistante en pratique
la comptabilité des intermédiaires

suivre et veiller au traitement des quotidienne difficulté d'assurer le suivi causée par les multiples
primes déjà réglées. déplacements et la lourdeur des plannings

Dans l’exercice de ses fonctions, un inspecteur comptable se dote des états qu’il ramène
avec lui lors de ses visites dans le cadre de l’action des éditions avec le respect des conditions
précitées.

A cet effet, l’intermédiaire communique à l’inspecteur l’ensemble des situations des


quittances et primes logées dans ses comptes dont l’action qui suit et qui vise à statuer le sort
de l’ensemble des affaires du portefeuille.
VII- MISES EN DEMEURE R.D.

En phase de PRE-MED :
Suite à donner aux : promesses de
mensuelle Répartition des portefeuilles clients
règlement, Clients VIP, Primes
contestées et autres.

En phase de post PRE-MED:


Cas de MED envoyée à tort :
(Motifs : Prime déjà réglée,
quittance ayant fait l’objet de mensuelle Répartition des portefeuilles clients
retour, Client VIP, Promesse de
règlement consentie ou autres)

*Etant donné que l’interlocuteur direct des intermédiaires reste principalement et non
pas exclusivement l’inspecteur comptable, la majorité des réclamations si ce n’est l’ensemble
de ces dernières sont adressées aux inspecteurs. De ce fait l’inspecteur devient l’intervenant
de la compagnie vis-à-vis de son réseau agents et dans ce contexte le contraire est vrai. Il
devient le représentant des intermédiaires au sein de la compagnie.

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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

la formation aux aspects de la gestion comptable ponctuelle Absence de formalisme


VIII- RECLAMATIONS DES

et à la tenue des registres.


la formation au traitement des opérations via ponctuelle Absence de formalisme
AXA ONLINE
INTERM.:

la formation à remplir les annexes de déclaration à ponctuelle Absence de formalisme


la D.A.P.S.

Répondre aux demandes de consultations des


quotidienne Déplacements fréquents
intermédiaires

Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques


intermédiaires
1 : Modification de certains éléments existants dans les procédures du CI
pour une meilleure gestion des risques par intermédiaires
Cette partie visera à mettre le point sur les propositions d’amélioration des éléments
existants et la création de nouveaux éléments dans les process et l’ensemble des tâches
allouées aux inspecteurs.
A :/ D’une rotation mensuelle à une rotation semestrielle :
La rotation dans les plannings est établie selon une logique mensuelle, c'est-à-dire à
chaque planning chaque inspecteur se voit affecté à un certain nombre d’agents répartit par
région différents de ce qu’il avait visités dans ces dernières visites.

Afin d’éviter le risque de détournement et de traitement de faveur qui peut se créer entre
les deux parties prenantes (Agent et Inspecteur), cette procédure a été mise en œuvre par
l’entité organisation.
Les éléments qui constituent des blocages devant les inspecteurs à exercer leur fonction
dans les bonnes règles de l’art par rapport au point de la rotation des plannings sont les
suivants :
-Tout d’abord, après investigation au sein des services inspection et suivi des comptes,
les inspecteurs se retrouvent devant un très grand problème de continuité de contrôle, étant
donné que chacun a sa propre méthodologie de travail. Le modèle des arrêtés de comptes est
unifié mais les composantes qui sont alimentées peuvent différées selon la logique entreprise.

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intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Le contrôle des pièces et éléments qui servent de preuve à l’appui à l’arrêté de comptes
n’est pas souvent effectués. Et même si elle est faite, l’échantillon pris ou les éléments
recensés ne reflètent pas la réalité des comptes.
Il faut aussi signaler la manière de faire propre à chacun des inspecteurs, dont certains
sont connus pour leur souplesse au sein du réseau agents alors que d’autres la rigueur. Nous
n’oserons pas dénigrer l’un des deux traitements mais reste à souligner celui-ci ne doit pas
être constants et doit changer en fonction de l’agent que l’on a devant soi. Car après les
années d’expérience que chaque inspecteur a dans son actif, il pourra dès à présent,
catégoriser le réseau.
-Ensuite, Il faut dire que ce qui peut remettre en compte la principe de la rotation est les
congés maladies ou annuels des inspecteurs ou l’indisponibilité de l’un des agents.
-Puis, vient le retard dans les mises point entre agent et inspecteur, étant donné que ce
dernier se retrouve avec un compte tout à fait nouveau qu’il doit approcher et rapprocher les
anciens arrêtés de comptes avec ce qui est trouvé dans le compte.
-Enfin, les réclamations agents qui sont recensées depuis la mise en vigueur de cette
logique, comme précité, les agents s’habitue à une manière de traitement qui se voit reprise à
chacune des visites inspecteurs. Mais ce problème devra être radié après une période de mise
en œuvre.
Après tous les éléments bloquants devant l’accomplissement de l’activité inspection
concernant la rotation des plannings, le passage à une logique semestrielle reste de mise étant
donné que ceci assurera un bon suivi des comptes pendant une bonne période. Au moment du
passage, au second semestre, l’inspecteur se verra établir un arrêté mi-exercice pour rendre
compte au collègue qui le succèdera dans le suivi du même compte. Cette solution permettra
le respect des conditions exigées par toutes les parties prenantes :
-l’inspecteur maîtrisera ainsi son portefeuille.

-l’agent aura à faire à une même personne pendant une bonne période et aura tout un
semestre pour expliquer sa situation à son inspecteur.
-la compagnie n’aura aucun doute sur le risque d’agence entre intermédiaire et
inspecteur, étant donné qu’à la fin du semestre ce dernier rendra compte à la compagnie et
quelqu’un d’autre le succèdera.

B :/Uniformiser les arrêtés de comptes et rapport :


(Modèle arrêté de comptes en annexe 5 et modèle rapport en annexe 6)
Les arrêtés de comptes devront se faire d’une manière uniforme et toute information
externe peut être rapportée durant le rapport. Contrairement à toute manœuvre précédente qui
laissait libre court aux interprétations.

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intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

L’arrêté des comptes se compose de blocs distincts et dont les éléments à renseigner
sont bien spécifiques à chacun des postes présentés dans l’arrêté (ANEXE), les éléments
extracomptables devront être mis en annexe de l’arrêté, afin d’éviter toute confusion.
Surtout que l’arrêté de comptes est archivé et constitue une pièce maitresse pour la
confirmation des soldes intermédiaires ou l’ajustement des comptes (cette partie sera
expliquée dans les chapitres prochains).
Pour ce qui est du rapport, tous les inspecteurs se contentent à l’établissement de l’arrêté
et ne constitue pas de rapport de mission ou quelque chose qui va dans ce sens. Un simple
questionnaire a été établie dans le temps et qui constitue trois ou quatre questions et qui est
joint à l’arrêté de comptes, dans ce sens nous avons réfléchit à un modèle de rapport qui sera
uniforme et sera remplit par les différents inspecteurs.
Dans ce sens, les deux documents remis par l’inspecteur à la compagnie et aux
différentes parties prenantes, seront exploitables et comprises par tous.

C:/ Soumettre les arrêtés de comptes à un contrôle par échantillon :


Après l’établissement des arrêtés de comptes, l’inspecteur procède à une petite mise au
point dans le but de passer en revue l’ensemble des éléments traités lors des missions alloués
et rend compte à son manager.
Et c’est là où réside un peu le déphase de l’accomplissement de la mission dans les
bonne règles de l’art. Etant donné que dans une logique de contrôle du risque, l’arrêté n’est
révisé nulle part et même la fiabilité des éléments repris dans l’arrêt ne sont vérifiés par
aucune des entités.

Dans ce sens, nous avons réfléchit à deux contrôles des arrêtés de comptes mais aussi
les rapports conçus :
*Un contrôle post visite : cet exercice se fera au niveau de la cellule suivis des comptes
par des inspecteurs, qui par un tableau d’ajustements des comptes prévus et conçus par nos
soins qui se trouve en (annexe) et qui sera détaillé ultérieurement, pourront décortiquer
l’arrêté et le rapport en faisant ressortir les éléments incohérent. Ils se verront aussi vérifier la
fiabilité des données en prenant en référence le système interne et les données des contrats et
détail des comptes courant figurant chez les services comptables et dont le détail est
consultable.
Cette inspection des arrêtés se couronnera par des notifications qui sont reportées dans
l’état des ajustements et par conséquent une remontée vers la hiérarchie.
*Un contrôle ponctuel en cas d’incident : Le tableau d’ajustement remis par la cellule
suivis des comptes avec les rapports d’activités remontés par le département au département
inspection générale de la compagnie pour qu’il puisse ordonner une inspection spéciale et
toucher par conséquent l’intermédiaire mais aussi effectuer l’inspection des démarches
entreprises par l’inspecteur comptables.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 54


intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

N.B : le département inspection générale et contrôle est une entité nouvellement créée
au sein d’AXA par plusieurs anciens collaborateurs des différentes directions et départements
afin d’alerter contre toute sorte de dépassement ou détournement quel que soit sa nature.

D:/ Transfert des tâches administratives :


Comme déjà étalé précédemment dans les différentes fonctions allouées à l’inspecteur,
plusieurs tâches administratives lui ont été affectées. Ces tâches prennent beaucoup de temps
dans l’exercice mais non pas vraiment une ampleur technique et ne demande pas une très
grande capacité intellectuelle pour leurs accomplissement.

Ceci dit, avec tous les déplacements exigés des inspecteurs et le nouveau souffle donné
à cette fonction, les tâches administratives ont été automatisées par le département IT.
Et dans ce sens nous pouvons prendre l’exemple des éditions mensuelles, cette partie a
été automatisée et ne suscite l’intervention d’aucune entité. L’éditique se fait d’une manière
automatique à une fréquence mensuelle juste après la clôture mensuelle où tous les compteurs
sont remis à zéro.

E:/Faire évoluer la fonction inspection à une logique d’audit :


La fonction inspection s’est longtemps arrêtée à une revue des pièces, à un arrêté de
comptes et la réception des fonds de chez l’intermédiaire.
Suite aux problèmes et disfonctionnement qui ont surgit, un référentiel de risque
management a été mis au point afin d’appréhender les risques futurs et trouver des solutions
aux problèmes actuels et ce par un homme du terrain qui constitue l’interlocuteur direct entre
le compagnie et l’intermédiaire et qui n’est d’autre que l’inspecteur.
A cet effet, l’inspecteur devra rendre compte à la compagnie un arrêté des comptes de
l’agent qui peut servir aussi bien pour l’un que pour l’autre, mais aussi établir le rapport qui
constituera une base pour les corrections à proposer à l’intermédiaire après validation biensur
avec la hiérarchie.
Enfin un élément qui doit être souligné aussi est le bilan de trésorerie qui doit être
effectué selon une logique trimestriel pour réconforter l’agent vis-à-vis de sa gestion interne
de ses propres fonds.

F:/ Assurer le suivi du compte :


La fonction inspection des comptes intermédiaires ne doit pas s’arrêter à un simple
contrôle et un arrêté en fin de mission, mais plutôt un processus qui va du contrôle au suivi.
Etant donné que ces entités sont des PME qui ne disposent pas d’une forte structure financière
qui peut les prémunir contre les risques qui peuvent surgir dans le futur surtout avec les crises
financières qui se succèdent surtout pour les grands clients des assurances qui sont les
armateurs maritimes.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 55


intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Suite à l’établissement de l’arrêté des comptes, celui-ci est remis directement aux suivis
des comptes pour faire le contrôle de ce dernier et remonter les dissonances qui touchent
l’arrêté.
Comme ça l’agent a une idée sur la réalité de ces soldes, avec comme preuve aussi les
rapports remontées et les bilans de trésorerie.
Tous ces éléments ne peuvent que renforcer le plan d’actions proposé à l’agent pour
améliorer sa gestion journalière de l’agence, financière et stratégique.

2 : Mise en place d’un système d’indicateurs de prévention contre les


risques intermédiaires et un système de correction à travers l’ajustement
des comptes :

A : /Tableau d’alertes comme outil de gestion des risques intermédiaires :


Cet outil a été conçu afin d’améliorer le processus de suivis des différents
intermédiaires présents dans le réseau à travers des indicateurs qui peuvent refléter l’image
réelle de la solvabilité des intermédiaires.
Ce tableau d’indicateurs à tendance financière mais contient aussi certaines
composantes juridiques mais aussi stratégique entreprise chez chacun des intermédiaires
(Modèle se trouvant en annexe 7).

Il faut mettre l’accent bien évidemment, sur le fait que ce tableau permet de classifier
et catégoriser les intermédiaires dans une approche post-inspection, c'est-à-dire, que
l’inspecteur aura une idée sur le comportement de chacun d’eux avant de se déplacer sur les
lieux. De cette manière, l’inspecteur pourra appréhender ses différents outils et méthodes à
utiliser et pourra dresser un plan de travail pour chacun des cabinets qu’il aura dans son
planning.
L’idée de ce baromètre de la solvabilité par intermédiaires (dont le détail est en annexe
avec la procédure qui a été conçu pour cette classification) permet de définir les critères de
mesure des risques intermédiaires afin de procéder à leur classification selon trois classes
distinctes, ainsi, les principaux critères de mesure de risque sont :
 Le volume des impayés ;
 L’âge de quittances impayées ;
 Ratio des encaissements et des impayés ;
 Le respect de la règle 70/30 au niveau de la branche automobile ;
Nombre des incidents de paiement.

*Classification des intermédiaires :

En fonction des critères de mesure ci-dessus, il sera plus abordable de procéder à la


classification des intermédiaires selon quatre classes à savoir :

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intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

1. Les intermédiaires en vert : il s’agit des intermédiaires qui représentent une


situation financière favorable.
2. Les intermédiaires en jaune : il s’agit des intermédiaires qui représentent une
situation financière favorable mais enregistre quant même des retards de paiement et de
traitement.

3. Les intermédiaires en orange : Ce sont les intermédiaires qui représentent


une situation financière à redresser.

4. Les intermédiaires en rouge : Ce sont les intermédiaires qui représentent des


situations financières défavorables, et qui après validation, doivent passer en contentieux
intermédiaires surtout pour ceux les situations sont irréversible.

Dans ce sens, nous pouvons citer pour exemple, pour le cas des intermédiaires en
vert, les conditions suivantes doivent être respectées pour pouvoir intégrer cette catégorie :

 Respect de la règle 70/30 au niveau de la branche Automobile ;


 Taux des impayés inférieur à la moyenne du ratio impayés global ;
 Les quittances impayées de (M-3) représentent 90% des impayés ;
 Aucun incident de paiement ;
 Aucune convention de règlement.

*Etablissement des tableaux de bord :


Après la classification des intermédiaires selon les quatre classes définis ci-dessus,
l’élaboration des tableaux d’alertes mensuels, peut s’effectuer en totalité, mais reste à
extraire les données relatives à chacune des cellules du tableau et en calculant :

Ratio Combine Recouvrement = Solde Compte Courant + Impayés / Chiffres


d’affaires annuels.

Ainsi, En moyenne ce ratio doit atteindre le taux de 24%.


Au début du mois (N+1), le tableau d’alertes confectionné et réalisé et diffuser aux
différents acteurs concernés (Responsable du département ; Responsable du service
inspection comptable ; Responsable du service Gestion recouvrement ; Inspecteurs
Comptables), cette diffusion permettra aux acteurs d’assurer le suivi de la situation des
intermédiaires.

*Suivis des intermédiaires : (Evolution des couleurs en annexe 8)


Suite à cette classification, les intermédiaires en vert sont maintenus sans problème,
ainsi, ils seront alimentés en triptyques sans contrôle et peuvent bénéficier des délais du
paiement supplémentaire, en plus, pour cette catégorie le terme sera délivré sans contrôle.
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 57
intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Les intermédiaires en orange seront maintenus au niveau du service d’inspection


comptable afin qu’ils soient réintégrés dans la classe verte dans un délai maximum de
deux mois, ainsi, ils seront alimentés en triptyques avec contrôle, et leurs délais de
paiement seront analysés cas par cas. De plus, pour cette catégorie le terme sera délivré
avec contrôle.
Toutefois, on notera que si les intermédiaires en rouge seront maintenus au niveau
du service gestion recouvrement, ainsi, leurs triptyques seront bloqués, et les délais de
paiement supplémentaires seront refusés, en outre, pour cette catégorie le terme sera
bloqué.

B :/L’ajustement des comptes intermédiaires comme outil de contrôle des


arrêtés de comptes :
Cette phase intervient contrairement à la précédente après la mission d’inspection, après
que l’inspecteur n’effectue sa mise au point et établisse son arrêté et rapport de mission.
Il faut signaler que durant l’action du paragraphe précédent (a), les inspecteurs
établissent un baromètre afin qu’ils puissent avoir une idée sur le réseau avant la mission,
mais cette action intervient bien après l’arrêté pour contrôler, comme cité précédemment, les
états de sortie de la visite effectuée aux intermédiaires pour ressortir d’éventuelles points de
divergence avec les données système et les données comptables.
Cette opération peut être ventilée selon les opérations suivantes :
*Réception des arrêtés de comptes :

Après réception des arrêtés de comptes de la part des inspecteurs comptables, la


première action à entreprendre reste à procéder à une comparaison entre l’arrêté et le
relevé de compte de l’intermédiaire sur l’AS400.
Dès que l’on se retrouve avec une divergence, il faudra chercher les causes du
déséquilibre, mais si les comptes sont bons, nous passons à l’approbation.

*Ajustement des comptes :


Le détail du tableau d’ajustement est en annexe 9.

Le gestionnaire procède à un ajustement des comptes en déterminant le solde que


l’intermédiaire doit payer à la compagnie, ce solde est égale au :

Solde au 30/M-1 + Encaissement au mois M – (Envoi de fonds non crédites + Sinistres


non crédités + Ristournes non crédités + autres opérations de régularisation).

 Solde au 30/M-1 : Il s’agit du solde du mois précédent enregistré sur le


relevé de compte.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 58


intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

 Encaissement au mois M : Il s’agit des encaissements réalisés vis à vis


des intermédiaires durant le mois en cours.

 Envois de fonds non crédités : il s’agit des valeurs (chèques, effets,


virements …) reçus par la compagnie mais qui n’ont pas été crédités par le service
comptabilité générale.

 Sinistres non crédités : il s’agit des sinistres déduits mais non encore
créditées sur le compte de l’intermédiaire.

 Ristournes non crédités : il s’agit des ristournes déduits mais non encore
créditées sur le compte de l’intermédiaire ;

 Opérations de régularisation : Il s’agit des autres opérations qui


consistent à régulariser le solde de l’intermédiaire.

*Transmission des pièces à l’intermédiaire :

Après avoir ajusté les comptes des intermédiaires, et soulevés les différences constatées
entre les éléments à imputer dans le compte de l’intermédiaire et ceux à retrancher, l’état des
ajustements permet de ressortir et d’expliquer chacune des composantes à part entière. L’état
d’ajustement des comptes qui contiendra le solde à payer par l’intermédiaire, cet état sera
transmis aux intermédiaires accompagné de la lettre de réclamation du solde.
Le blocage actuel qui se pose est que l’inspecteur représente la compagnie chez les
intermédiaires et quand celui déclare un solde, et que ce solde est pris en compte par
l’intermédiaire dans sa gestion interne du cabinet, il en devient difficile d’en dissuader celui-
ci pour lui redonner un nouveau solde, surtout que si l’erreur provient du calcul ou des
imputations de l’inspecteur.
Mais dans la majorité des cas, il faut dire que cette méthode permettra de détecter les
dépassements des intermédiaires face à une inattention de la part de l’un des inspecteurs étant
donné que ceux-ci souffrent de l’agrandissement du réseau chaque année sans que le nombre
des inspecteurs ne suit de l’autre côté.

3 : Mise en place d’un plan d’actions par intermédiaires à travers les


mesures de gestion de risques préventives et curatives mises au point :
Toutes les opérations de remise à niveau de la fonction inspection avec tous les
ajustements prévus pour l’amélioration du champ d’intervention du risk management, ont été
opérés afin d’appréhender les risques futurs et renforcer la structure financière et managériale
des agences d’une part. Et d’autre part, corriger les dysfonctionnements qui peuvent surgir
dans l’exercice des fonctions d’intermédiation.

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 59


intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

L’ensemble des risques recensés dans la première partie peuvent être évités avant leurs
survenances quel que soit leur type et peuvent être contournés par une bonne méthodologie de
travail en cas de survenance et une détection dans les temps opportuns.
Les méthodes proposées dans les chapitres précédents se ventilent selon leur type
d’intervention et leur moment de détection des risques concourus

A :/Méthodes préventives des risques :


*La mise à jour continuelle des procédures :
L’évaluation des procédures et leur remise à jour a permis de revoir les fonctions
alloués à la cellule inspection seule interlocuteur avec le réseau agents, et d’élargir le champ
d’action de ces derniers.
Ils vont à la fois opérer dans une logique de contrôle et réaliser des états de sortie tels
que les arrêtés de comptes mensuels ou bimensuels ou l’intermédiaire pourra voir toutes ses
performances mensuelles Production/Encaissements/Impayés d’un côté mais aussi la revue de
la qualité du portefeuille apporté à la compagnie. Et qui peut être calculé à travers l’assiette
d’émissions de chaque client cabinet face à l’ensemble des règlements dispaches (sinistres).
Mais aussi dans un deuxième temps, réaliser des missions de conseils, afin d’approcher
l’intermédiaire et détecter les failles de la tenue de caisse ou des problèmes de l’utilisation du
système. Et ce dans une logique préventive du risque d’une part mais aussi élaborer le plan
d’actions déjà réfléchit préalablement en concertation avec les inspecteurs comptables du
service suivis des comptes.
*Elaboration du tableau des alertes :
L’élaboration du tableau des alertes est effectuée à la clôture de chaque mois afin
d’afficher les réalisations de chaque intermédiaire et classifier chacun d’eux par couleur.
Cette classification est communiquée à ce moment à l’équipe inspection que chacun
puisse répertorier ses intermédiaires par gravité.
A travers cette classification, un plan d’actions est réfléchit conjointement et approuvé
par le responsable pour la mise en œuvre au niveau du cabinet.
Il faut aussi citer dans ce contexte, que suite à l’élaboration du tableau des alertes, nous
comparons les résultats réalisés du mois à ce du mois (M-1), pour effectuer ce qu’on appelle
une évolution des couleurs, comme représentés dans le modèle du tableau des alertes se
trouvant en (annexe) pour pouvoir faire le suivi de l’évolution des intermédiaires dans la
classification des couleurs , suite l’application du plan d’actions afin de tester si
éventuellement les opérations entreprises ont aboutis et conduit vers de meilleurs réalisations
ou pas et c’est où il faudra penser à des solutions autres que celles proposées précédemment.

*Evolution d’une mission d’inspection vers une mission d’audit :

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 60


intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

L’évolution de la mission allouée à l’inspecteur à une dimension qui ne restreint plus à


du simple contrôle des pièces et l’élaboration des arrêtés qui ne se font pas vraiment en
respectant les règles applicables puis le travail s’arrête à ce stade ce qui laisse l’intermédiaire
baigner dans ses propres problèmes pour qu’un jour déclarer sa faillite ou toute sorte de
détournement afin de combler un trou de trésorerie enregistré.
Mais plutôt la mission tendra vers de l’audit et englobera quatre composantes :
-La dimension préparation de la mission : A travers les outils précités, l’inspecteur aura
une idée sur la santé financière de chacune des agences, sur leurs réalisations ainsi que sur la
qualité de leurs portefeuilles.
-La dimension « Contrôle » : contient à son tour trois composantes qui doivent être
respectées. Tout d’abord, le contrôle des pièces selon un référentiel de contrôle pré établie.
Ensuite, vient l’établissement de l’arrêté des comptes qui doit respecter le modèle unifié pour
l’ensemble des missions et rapporter tous les éléments extra-comptables en jointure. Enfin, le
rapport de mission qui lui aussi doit respecter à son tour le modèle préétablie (se trouvant en
annexe), et doit contenir tous les éléments qui représentent des point à améliorer et qui
peuvent servir de base pour le plan d’actions à élaborer par la suite.
-La dimension du suivi post mission : L’inspecteur se doit d’assurer le suivi post
mission et ne doit pas se contenter d’effectuer le contrôle mais la réflexion à un plan d’actions
en concertation avec le service suivis des comptes et à l’application de ce plan après
validation. Cette mise en place ne s’avère pas facile étant donné qu’elle peut susciter
l’intervention de plusieurs acteurs à des rangs hiérarchiques différents.
-La dimension du conseil : Cette dimension a apparut suite aux différentes demandes
afférentes à la compagnie de la part du réseau, et vue que l’inspecteur est l’acteur qui sert
d’interlocuteur compagnie, ce dernier est tenu d’apporter des solutions et des propositions aux
intermédiaires sur places par contre pour les demandes qui ne relèvent pas de ses pouvoirs,
ces dernières doivent être recensées et remontées au siège afin de leur trouver réponse.

B : /Méthodes curatives contre les anomalies déjà détectées et mesure de


restriction des risques :
*Elaboration du tableau d’ajustements des comptes :
Cet élément englobe deux éléments primordiaux, dans un premier temps, l’ajustement
de l’arrêté des comptes élaboré par l’inspecteur et l’ajustement des comptes de chaque
intermédiaire au niveau interne de la compagnie :
-L’ajustement des arrêtés des comptes : Cette phase intervient après chaque mission,
afin de revoir toutes les déductions et soldes repris par les inspecteurs au niveau de leurs
arrêtés.
Cette opération est effectuée juste après la mission pour que pouvoir récupérer un
reliquat pour les solde à réclamer et dont l’inspecteur a constaté un montant inférieur au réel.

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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

-L’ajustement des comptes des intermédiaires : Cette phase, contrairement à celle qui
précède, intervient l’exercice qui suit l’ensemble des missions effectuées durant l’année en
cours.
L’ajustement des comptes intermédiaires s’effectue en concertation avec l’équipe
comptabilité et s’étale sur durée plus longue que celle qui précède et se voit prendre un
caractère projet.
Suite à la prise en compte de cette action par la compagnie, il sera question tout d’abord,
d’assainir le stock à fin 2007, pour ensuite que les exercices suivants puissent suivre et pour
l’action devienne habituelle et peut intervenir l’année qui suit.
*Arrêtés de comptes et Rapports :
Ces deux états peuvent intervenir sous une approche curative étant donné qu’ils peuvent
donner lieu à une mesure du risque concourus par les agences sur un plan, et d’une autre part
le rapport et arrêté peuvent permettre aux intermédiaires de se ressaisir par rapport à la
situation actuelle et par conséquent corriger l’anomalie actuelle avant le mise en œuvre du
plan d’actions proposé par la compagnie.

A ce stade, après avoir étalé l’ensemble des méthodes mises au point pour une meilleure
gestion des risques concourus par les intermédiaires, nous pouvons dès à présent décrire les
types d’actions qui peuvent être entreprises dans l’une des situations de blocage qui peut
intervenir au cours du parcours intermédiaires. Ces opérations peuvent être derrière la
détection des risques et peuvent cependant permettre aux parties prenantes de mettre en œuvre
des plans d’actions qui diffèrent selon la gravité, le type ou le périmètre touché.

C:/ Les plans d’actions à prévoir dans le cadre d’une gestion de risques par
intermédiaire :
Les plans d’actions qui peuvent être proposés par l’un des inspecteurs pour la correction
d’une situation de blocage sont les suivants :
*Proposition d’établissement d’un bilan de trésorerie par agence :
Sur ce plan, l’inspecteur se doit de revoir la situation financière de l’intermédiaire afin
de pouvoir tirer au clair les problèmes de solvabilité qu’il dégage vis-à-vis de la compagnie.
Ce bilan devra être dressé semestriellement de manière habituelle pour l’ensemble du
réseau agents mais à fréquence ponctuel en cas de problème pour les agents qui peuvent
constituer un risque d’insolvabilité.
Les composantes et la structure du bilan se trouve en annexe, cette structure respecte
une logique d’exigibilité croissante vis-à-vis de la compagnie avec les disponibilités gardées
en caisse et non exploitées dans l’exercice courant des activités d’intermédiation.
*Evaluer la qualité du portefeuille par agents :

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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

Cette évaluation se fait sur une fréquence tri-annuelle, c'est-à-dire qu’une analyse des
portefeuilles par agents devra être effectuée toutes les trois années afin de permettre à toutes
les entités de la compagnie depuis la souscription au recouvrement, d’évaluer la qualité des
clients.
Le ratio peut être calculé d’une manière classique dans un premier temps puis en cas
d’indicateurs négatifs passer à un détail par branche et puis par catégorie de produit :

Ratio qualité de portefeuille= montant des sinistres / total émissions annuelles


Cette première analyse peut inciter chaque intermédiaire à ramener une bonne qualité de
clientèle à la compagnie pour permettre une rentabilité conjointe, car à long terme une fois
que la compagnie détectera le nombre élevé des sinistres, celle-ci pourra abandonner toute
coopération avec le client.

*Ordonner une inspection spéciale :


Dans le processus de suivis et ajustements des comptes, les arrêtés de comptes sont
revus à la loupe par les différentes parties prenantes du département. Après la détection d’un
dépassement, d’un détournement ou une non-conformité aux mœurs AXA, l’équipe
inspection peut faire appel à une inspection spéciale du département inspection générale et
contrôle afin de détecter les causes et risques concourus par la compagnie suite à ces
observations relevées.
*Formation des agents :

La formation du réseau agents reste une obligation de la compagnie, afin de pourvoir


étendre la cliente sur tout le territoire, et grignoter des parts de la concurrence, il faut non
seulement jouer sur les spots publicitaires mais plutôt préparer des hommes de terrain à être
de très bons commerciaux.
Etant donné que les intermédiaires AXA sont avant tous des commerciaux qui apportent
des affaires à la compagnie moyennant une commission, ces derniers doivent suivre d’une
manière périodique les nouvelles manœuvres commerciales dans le cadre des formations
organisées par la compagnie.
*Formation du personnel des agences :
La formation du personnel qui travaille dans les cabinets des intermédiaires s’impose
étant donné que pour la plupart, aucune formation à l’outil n’est organisée, mais celle-ci
s’effectue clandestinement par les inspecteurs au réseau, qui les laissent perdre du temps
destiné préalablement à la mission d’inspection et qui aboutissent par conséquent à des
formations non cadrées et sans support pédagogique.
Les formations qui doivent être prévues pour le personnel sont essentiellement : la
formation au système informatique sans trop dépendre de la compagnie ou de l’inspecteur
pour avoir de simples renseignements sur l’une des affaires.

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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Il y a aussi la formation à la validation sur le système, cette validation permet le passage


de toutes les informations de l’agent à la compagnie sans pour autant avoir recours à
l’utilisation de la paperasse.
Les formations techniques peuvent aussi être organisées comme pour le personnel
AXA, au métier de l’assurance étant donné que les intermédiaires sont au front client et
peuvent par conséquent détruire ou faire pousser l’image de marque AXA vis-à-vis de sa
clientèle. Mais aussi d’autres types de formations peuvent être organisées et surtout celles
d’ordre technique come la tenue de la comptabilité ou autres.
*Passer l’intermédiaire au contentieux :
Cette action peut être proposée par l’inspecteur suite à une détection tardive de
l’insolvabilité de l’intermédiaire, ou un dépassement illégale produit par l’agent ou un
détournement effectué par ce dernier. Ce recours permet par conséquent de sauver les intérêts
de la compagnie face à un intermédiaire fraudeur ou en difficulté.

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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Conclusion :

A la fin du travail, il est essentiel de souligner que toute compagnie qui se respecte doit
montrer l’exemple en matière de la gestion des risques, et ce quelque soit le risque auquel elle
peut s’exposer afin de gagner une plus grande crédibilité envers son client final ; mais aussi
ses premiers clients qui sont les intermédiaires (Agent ou Courtier). Dans une logique de
transfert de risque un client cherche d’abord une compagnie qui peut réellement l’assurer
contre ses risques ce qui incombe une structure financière assez forte qui se trouve au-delà de
tout type de menace.
Le processus de l’évaluation de la gestion du risque au cours de notre étude s’est reposé
sur cinq phases primordiales qui sont :

*Le diagnostic des risques : sur ce plan nous avons tenu à détailler l’ensemble des
risques se trouvant dans l’activité d’assurance mais aussi l’activité d’intermédiation en
assurances. Dans un second temps, le diagnostic de l’existant avec une précision des points
qui peuvent constituer des points d’amélioration dans le futur.
*Recensement des instruments de traitement : En ce qui concerne les méthodes de
détection et de correction des anomalies et risques qui peuvent intervenir au cours de
l’exercice du métier d’intermédiation et d’inspection aussi.
*Elaboration et approbation du programme de traitement des risques : Pour chacune des
méthodes étalées précédemment, nous avons tenu à lui affecter un périmètre qu’elle peut
couvrir. Contrairement à toute logique classique de la gestion des risques nous ne pouvons en
aucun figer notre choix sur un outil et en juger l’efficacité. Et ce pour le fait que le champ
d’intervention diffère de l’une à l’autre.
*Mise en œuvre : Il a été question par la suite de tester l’applicabilité des outils sur le
terrain afin de pouvoir juger la pertinence du choix.
*Audit du programme : Dans ce point il a été question de contrôler les résultats et en
juger l’efficacité.
Cette analyse a permis de qualifier une gestion de risque au sein de la compagnie
d’assurance peut se traduire à travers les caractérisques suivants :
*Une bonne gestion de risque permet de limiter les coûts : Eviter les détournements de
fonds.
*Une limitation des responsabilités : des intermédiaires et des inspecteurs comptables.
*Accompagner la croissance financière de l’entreprise : La pérennisation de la clientèle
en sauvegardant l’image de marque de la compagnie.

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*Analyser les risques et les traiter pour les diminuer : A travers l’application concrète et
le respect de la méthodologie des outils proposés lors de notre étude et tester sur le terrain.
*Diffuser la culture de la gestion de risque dans la compagnie : nous pouvons citer par
exemple dans ce point, l’étude de la qualité des portes feuilles clients apportés par
l’intermédiaire au sein de l’entité souscription qui peut faire appel à cette analyse avant de
prendre en charge tout client à taux de sinistralité trop élevé.
A cet effet, il est essentiel de signaler que la logique de transfert de compétence au
niveau de la compagnie s’effectuera automatiquement, étant donné que c’est une pratique qui
doit normalement être présente dans l’ensemble des services de la compagnie.
Finalement, cette étude nous a permis de revoir les pratiques appliquées au sein du
département et en soulever l’efficacité. Ceci étant, il serait intéressant d’adopter les bonnes
pratiques appliquées à l’étranger en matière de gestion de risques en tenant à les adapter au
contexte marocain.

A cet effet, il faut signaler qu’AXA Assurances France, au siège, a marqué une très
grande avancée en créant ce qu’on peut appeler en gestion des risques « l’analyse du
portefeuille client à risque potentiel ».

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Sommaire
Partie I : La particularité de l’activité d’assurance et la spécificité de la gestion des risques6

Section 1 : L’activité d’assurance ..........................................................................................7


1 : Réglementation des assurances et contrat d’assurance ................................................................................. 9
A:/Une réglementation spécifique ................................................................................................................. 9

B : /Le contrat d’assurance ......................................................................................................................... 12


2 : Principales opérations d’assurances .......................................................................................................... 12
A : / L’activité d’assurance vie : ................................................................................................................. 13

B :/ L’activité d’assurance non-vie : ........................................................................................................... 13

C : / L’activité de Capitalisation : ............................................................................................................... 13


3 : Le métier d’intermédiation d’assurances, sa gestion et ces différents acteurs .............................................. 16

A : / Caractéristiques générales .................................................................................................................. 16

B : / Les différents acteurs d’intermédiation d’assurances ........................................................................... 17

C : / Gestion du métier d’intermédiation : ................................................................................................... 18

Section 2 : La gestion des risques ........................................................................................19


1 : Présentation des différents risques en métier d’assurances ......................................................................... 19

A:/Analyse des risques selon l’IFACI .......................................................................................................... 19

B:/Analyse des risques selon la circulaire de la DAPS ................................................................................... 20

2 : Le risque d’intermédiaire d’assurance ....................................................................................................... 20


A : / Risques inhérents : .............................................................................................................................. 20

B : /Risques spécifiques .............................................................................................................................. 22


3 : La gestion des risques intermédiaires ................................................................................................... 23
A :/ Risk management (ou gestion des risques) ............................................................................................ 23

B :/Missions du risk manager...................................................................................................................... 24

A:/ Les relations entre assureur, courtier et Risk Manager : ........................................................................ 26

B:/ la gestion du risque intermédiaire : ....................................................................................................... 27

Partie II: Maîtrise de la gestion des risques intermédiaires par un dispositif de contrôle
interne

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Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude .............................................33


1 : Prise de connaissance de l’entreprise : ...................................................................................................... 34
A : / Fiche Signalétique ............................................................................................................................... 34

B:/ Historique ...................................................................................................................................... 35

C : /Nature d’activité................................................................................................................................... 35

D :/ Chiffres Clés : ....................................................................................................................................... 36

E:/Organigramme général d’AXA ASSURANCE MAROC ................................................................................ 39

F:/AXA dans le monde : ............................................................................................................................... 40


2 : Aperçu général sur les fondements des procédures du contrôle interne du service inspection comptable ..... 40
A/Description du périmètre inspection comptable ....................................................................................... 40

B:/Fondements du contrôle interne du périmètre inspection comptable :..................................................... 42

3 : Evaluation du dispositif du contrôle interne. .............................................................................................. 48

Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques intermédiaires ........................52


1 : Modification de certains éléments existants dans les procédures du CI pour une meilleure gestion des
risques par intermédiaires .............................................................................................................................. 52
A :/ D’une rotation mensuelle à une rotation semestrielle :.......................................................................... 52

B :/Uniformiser les arrêtés de comptes et rapport : .................................................................................... 53

C:/ Soumettre les arrêtés de comptes à un contrôle par échantillon : ........................................................... 54

D:/ Transfert des tâches administratives : ................................................................................................... 55

E:/Faire évoluer la fonction inspection à une logique d’audit :.................................................................... 55

F:/ Assurer le suivi du compte : .................................................................................................................. 55


2 : Mise en place d’un système d’indicateurs de prévention contre les risques intermédiaires et un système de
correction à travers l’ajustement des comptes : ............................................................................................... 56
A : /Tableau d’alertes comme outil de gestion des risques intermédiaires : ................................................ 56

B :/L’ajustement des comptes intermédiaires comme outil de contrôle des arrêtés de comptes : ................... 58
3 : Mise en place d’un plan d’actions par intermédiaires à travers les mesures de gestion de risques préventives
et curatives mises au point : ............................................................................................................................ 59
A :/Méthodes préventives des risques : ........................................................................................................ 60

B : /Méthodes curatives contre les anomalies déjà détectées et mesure de restriction des risques : .............. 61

C:/ Les plans d’actions à prévoir dans le cadre d’une gestion de risques par intermédiaire : ....................... 62

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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Bibliographie

o Documents interne AXA Assurances.


o L’assurance au Maroc, ministère des finances.
o Manuel contrôle interne, Cabinet Mazars « Audit-Conseil-Assistance
aux entreprises »
o Le droit de l’assurance au Maroc, Zoulikha Nasri, éditions la porte
rabat 1984.
o - Cartographie des risques – Les cahiers de la recherche, Institut de
l’Audit Interne(IFACI).
o - Le management des risques de l’entreprise, Cadre de référence
(COSO II) Coopers & Lybrand, Les Editions d’Organisation.
o - La comptabilité des compagnies d’assurances : Guy Simonet –
l’argus ;

Articles

o Rapport de la situation liminaire du secteur des assurances de 2005


Direction d’Assurance et de la Prévoyance Sociale (DAPS).
o Rapport de la Fédération Marocaine des sociétés d’Assurances et de
Réassurance.
o Le Risk Management, article de l’ENASS 2011 Master 2.
o Etude de cas « courtier d’assurances Verlingue », Derrien Yoan,
Lotfi Rédouane
o L’Expert-Comptable face aux risques d’audit des sociétés
d’assurances de dommages au Maroc
o Evaluation du contrôle interne lié aux provisions techniques au sein
des sociétés d’assurances
o Séminaire sur le contrôle des intermédiaires d’assurance : ANNEY
LUCAS, Direction des assurances CIMA

Webographie

o www.COSO.org
o www.axa.ma
o Intranet chez les intermédiaires AXA « AXA online »

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Glossaire

Accident: Historiquement les contrats de responsabilité civile générale définissaient


l'accident comme: «tout événement soudain, involontaire, imprévisible et extérieur qui
entraîne des dommages corporels, matériels ou immatériels » .L'assurance actuelle privilégie
les notions d'événement générateur et d'événement dommageable à la notion d'accident.
Acceptation du bénéficiaire: Accord donné par le bénéficiaire d'un contrat à la désignation
faite en sa faveur par le souscripteur. Cette acceptation rend la désignation irrévocable et
retire au souscripteur la libre disposition de son contrat, puisqu'il ne peut plus en demander le
rachat ou solliciter une avance sans l'accord du bénéficiaire.
Action en garantie : Action engagée contre l'assureur née du contrat d'assurance. pour mettre
en jeu la garantie de l'assureur de responsabilité envers la victime. Action en responsabilité:
lorsque la victime d'un dommage exerce son action en réparation contre le responsable-assuré,
la défense à l'action de la victime est dirigée par l'assureur du responsable qui supporte les
dettes de responsabilité de l'assuré auquel il a promis sa garantie.
Agent général d'assurance: L'agent général d'assurance est le représentant, dans son secteur
géographique, d'une société d'assurances dont il est le mandataire. L'agent général engage
celle-ci:

 en vendant des contrats d'assurance à ses clients.


 en recevant le paiement des cotisations d'assurance et aussi les déclarations de sinistre.
 en versant des indemnités aux assurés à la suite d'un sinistre l'agent général est
rémunéré à la commission. Il est l'interface entre l'assuré la compagnie et les contrats
d'assurances qui les lient, c'est un exemple de décentralisation: la société dont il est le
représentant exclusif, lui délègue le pouvoir de souscrire des contrats, d'encaisser des
primes et de régler des sinistres. Au fil des ans son rôle a évolué, et plus qu'un simple
distributeur de contrats l'agent général se différencie des autres distributeurs (banques,
mutuelles, direct..) par la proximité, le conseil et l'information qu'il apporte. Cette
profession est réglementée par de nombreux articles du code des assurances.

Aggravation des risques: L'assuré doit déclarer toutes les circonstances qui augmentent la
probabilité ou l'intensité du risque en cours de contrat. L'aggravation de risque élève le taux
de prime et elle est indépendante de l'assiette de la prime (valeur des biens assurés)
Agrément : L'accès aux activités d'assurances est sur bornée à l'obtention d'une autorisation
administrative préalable.
Assurance pour compte: Dans l'assurance pour compte, le preneur d'assurance souscrit un
contrat pour son propre compte et aussi pour le compte d'autrui qui devient ainsi assuré.
L'assurance peut aussi être contractée pour le compte.
Attestation d'assurance: Document obligatoirement délivré par l'assureur dont la forme et
les mentions sont définies par la loi et qui permet aux autorités de vérifier la couverture de
l'assuré.
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 70
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Avenant : Un avenant est un document daté et signé par les parties et qui porte modification
du contrat d'assurance sans pour autant le bouleverser. L'avenant rédigé par la société
d'assurance s'intègre aux conditions particulières dont il peut modifier les contours.
Avis d'échéance: l'avis d'échéance est le document adressé par l'assureur au souscripteur pour
l'avertir de la date d'échéance de la prime (son exigibilité) et son montant.
Barème : Ensemble de résultats de calculs: tables ou répertoires de tarifs, barèmes
d'imposition, etc...
Bénéficiaire: Personne(s) désignée(s) dans le contrat pour recevoir le capital lors de la
réalisation du risque assuré.
Capital acquis : Dans les contrats d'assurances-vie, le capital acquis (ou capital valorisé) à
tout moment par un assuré, est généralement égal:

 pour les contrats en unité de compte, au nombre de parts multiplié par la valeur de la
part (moins les frais de gestion),
 pour les contrats de capitalisation, à la prime investie (prime versée moins le droit
d'entrée)capitalisée, mensuellement, trimestriellement, semestriellement ou
annuellement, au taux minimum garanti, majoré du montant des participations
successives aux bénéfices techniques et financiers réalisés par la compagnie
d'assurance.

Capitalisation : La capitalisation est une opération financière qui consiste à cumuler le


montant d'une somme placée (en une seule fois ou régulièrement) avec les intérêts produits
(par le ou les versements). Les intérêts se fondant dans l'ensemble (versement(s) + intérêts)
c'est ce nouvel ensemble qui devient lui même productif d'intérêts et ainsi de suite...
Cas fortuit : Le cas fortuit pour un assureur (ou pour un juriste) s'apparente à la force
majeure mais s'en différencie dans la mesure ou il suppose une implication même in directe
de l'homme en terme de responsabilité civile. L'intervention du cas fortuit peut constituer une
cause d'exonération de responsabilité.
Co-assurance : La coassurance est une opération par laquelle plusieurs assureurs garantissent
un assuré par une police unique, proportionnellement à la part du risque que chaque assureur
accepte de prendre. Cette situation se trouve fréquemment dans la couverture de risques très
importants, risques d'entreprises, pour lesquels la réticence du réassureur et/ou le montant de
la garantie imposent de partager et de limiter le risque financier lié à un sinistre. En cas de
sinistre, le montant de l'indemnité totale est réparti entre les coassurances au prorata de leurs
participations respectives. Sauf exception contractuelle, les assureurs qui participent à la
garantie d'un risque (co-assurances) ne sont pas solidaires du règlement du sinistre : l'assuré
n'est pas à l'abri de la défaillance (de l'insolvabilité) de l'un d'entre eux cependant la
jurisprudence tend à les rendre solidaire parce que l'un d'entre eux, l'apériteur a reçu tout
pouvoir de les représenter pendant la vie du contrat. L'apériteur est en règle général, celui qui
apporte le client, qui propose une part du risque à assurer à d'autres assureurs, qui assume, au
nom et pour le compte de l'ensemble des coassurances, la gestion (tarification, établissement
des pièces encaissement des primes qu'il répartit gestion des sinistres pour compte commun).
Conditions générales : Une police d'assurance désigne les conditions générales (CG) d'un
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 71
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Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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contrat d'assurance sont souvent constituées d'un document imprimé par la société d'assurance
qui énumère les principes généraux des contrats, indique les principales dispositions du code
des assurances qui lui sont applicables et précise les obligations mises à la charge des parties.
Les conditions générales ne constituent souvent qu'un catalogue de garanties possibles et
seules les conditions particulières du contrat définissent les engagements des parties.
Conditions particulières : Les conditions particulières (CP) se présentent soit sous la forme
d'un document pré imprimé dont les parties complètent les formules ou les cases, soit sous
une forme entièrement dactylographiée qui traduit l'établissement de "sur mesures». Les CP
constatent les choix de l'assuré, l'accord des parties sur les niveaux de garantie et fixent les
montants, valeurs et capitaux, elles individualisent les garanties du contrat en fonction de
chaque assuré. Comme le prévoit le code des assurances, les CP indiquent l'état civil du
souscripteur et attribuent la qualité d'assuré à une ou plusieurs personnes, décrivent le risque
précisent la date d'effet, la durée du contrat et le montant de la prime et des taxes .Il convient
de souligner qu'en cas de contradiction entre les CG (conditions générales) et les CP ces
dernières l'emportent toujours. La jurisprudence a posé le principe de la prééminence des CP
sur les CG.
Courtier : Sans définir son activité, un courtier est une personne qui met en relation deux
autres personnes susceptibles d'être intéressées à la même affaire et donc de passer contrat
entre elles, le coutier demeurant étranger à la transaction mais percevant de l'un ou l'autre
contractant une rémunération sous forme d'honoraire ou de commission courtier d'assurance
constitue l'une des catégories d'intermédiaires d'assurance.
Date d'effet : date à partir de laquelle le contrat d'assurance prend effet.
Déclaration du risque : la déclaration du risque constitue une obligation de l'assuré, une
obligation mise à la charge exclusive de l'assuré. Il importe cependant de souligner que cette
déclaration doit se faire sur la base des questions posées par l'assureur, l'assuré ne peut pas en
effet, connaître tous les éléments nécessaires à l'assureur pour accepter et tarifer son risque.
Ainsi fort des déclarations du souscripteur, l'assureur doit se faire une opinion sur le risque
qu’il prend à sa charge ; assurabilité ou non-assurabilité et calcul exact de la prime.
Déclaration de sinistre : L'assuré est obligé de donner avis à l'assureur, dès qu'il en a eu
connaissance et au plus tard dans le délai fixé par le contrat de tout sinistre de nature à
entraîner la garantie de l'assureur.
Défaut d'assurance : Ce terme est surtout employé en assurance automobile : on distingue le
défaut d'assurance automobile (l'assurance obligatoire n'est pas souscrite) du défaut
d'apposition de certificat d'assurance (rien sur le pare-brise du véhicule ou certificat périmé) et
du défaut de présentation de l'attestation d'assurance (impossibilité de produire la carte verte).
Notons que le défaut d'apposition du certificat d'assurance constitue une contravention de 4e
classe, que le défaut de présentation de l'attestation d'assurance, une contravention de 1 ère
classe que ce même défaut d'assurance est une contravention de même classe. Notons enfin
que les sanctions liées au défaut d'assurance se cumulent avec celles liées au défaut
d'apposition de certificat d'assurance ainsi qu'à celles du défaut de présentation de l'attestation
d'assurance.
Dommages garantis : les dommages garantis peuvent être corporels, matériels ou
immatériels.

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Échéance : Pour les assureurs, le terme échéance désigne deux choses : l'échéance de prime
et l'échéance du contrat. L'échéance de prime correspond à la date ou la prime doit être
encaissée. On la nomme également échéance secondaires (semestrielle, trimestrielle ou
mensuelle) qui permet aux clients d'étaler dans le temps le paiement de la prime. L’échéance
principale du contrat est généralement fixée à la date d'effet du contrat (date effective de prise
de garantie du risque). Cependant, pour rendre service aux assurés (organisation comptable,
exercée social, etc...) les assureurs modifient la date de l'échéance principale et perçoivent,
dans ce cas, une prime qui couvre la période qui s'étend de la date d'effet à la date de
l'échéance principale. Important : c'est la date de l'échéance principale qui est déterminante
pour les questions de durée du contrat et de résiliation (préavis par rapport à cette date).
L'échéance du contrat ou terme du contrat est la date fixée pour la fourniture d'une prestation
(capital, rente, annuités..) par l'assurance de personnes.
Fractionnement : Il s'agit d'une facilité de paiement accordée par l'assureur à l'assuré, qui lui
permet de fractionner sa cotisation en 2 (par semestre) en 4 (par trimestre) ou en 12 (par mois)
en contrepartie d'une majoration plafonnée.
Fréquence : La fréquence en assurance désigne un nombre d'événements qui se sont produits
sur une certaine période rapporté au nombre maximal possible d'événements : par exemple sur
1000 automobiles, 180 d'entre elles ont eu accident en 1998.dans cet exemple, sur le nombre
d'événements étudiés, les déclarations de sinistre auto s'élèvera à 180 par rapport au nombre
maximal possible d'événements 1000 (chaque automobile a eu un accident en 1998).par
conséquent la fréquence dans cet exemple ressort à 180/1000=180%° : La fréquence résulte
toujours de l'observation de faits réels. Ces fais réels observés les calculs statistiques qui en
sont tirés permettent d'établir des probabilités de survenance d'un événement dans l'avenir.
Cependant pour un même événement, la fréquence réelle (observée dans le passé) et la
fréquence future (la probabilité) diffèrent souvent en raison du grand nombre de facteurs, très
divers la plupart des cas qui influence le futur en créant un écart entre le passé et l'avenir. On
le voit bien, la fréquence mesure, en assurance, le nombre d'événements qui suivait pour une
population précise (les automobiles, les maisons, les décès, etc..) et qui risque de survenir
demain dés lors que les conditions de cette survenance sont comparables. L'industrie de
l'assurance basée sur de très nombreux calculs statistiques utilise très largement ceux basés
sur la fréquence pour déterminer pour une population donnée et un risque particulier la prime
à payer.
Garantie : le mot garantie est un des substantifs le plus employé dans le vocabulaire de
l'assurance il désigne l'engagement que prend l'assureur en vue de fournir une prestation
prévue à l'avance en cas de survenance d’un événement indiqué par la police ou à l'échéance
du contrat.
Homogénéité de risques : statistiquement, pour permettre un calcul de probabilité exact,
l'homogénéité des risques doit être qualitative (risques de même nature).
Indemnité : L'indemnité est la réparation pécuniaire d'un préjudice subi par une personne.
Cette indemnité est versée par l'assureur de la victime en assurance de choses ou par l'assureur
du responsable en assurance de responsabilité civile. En assurance de choses le montant de
l'indemnité ne peut excéder l'engagement maximal que contracte l'assureur et qui est fixé par
les conditions particulières du contrat. L'indemnité de dommages est fonction de l'importance
du sinistre mais ne peut en aucun cas être supérieure au préjudice subi: elle ne peut pas être

AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 73


intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

cause d'enrichissement de l'assuré. C'est le principe indemnitaire des assurances de choses. En


revanche, concernant les assurances de personnes les capitaux ou les rentes versés sont
librement déterminés par l'assuré au moment de la souscription. Ces montant ont le caractère
forfaitaire et ne se trouvent limités que par le niveau de la prime à payer.
Mise en demeure : d'une manière générale, une mise en demeure est une lettre recommandée
avec accusé de réception adressée par l'administration à un contribuable qui s'est abstenu de
produire certaines déclarations dont la souscription est obligatoire. Dans le domaine de
l'assurance on la trouve notamment concernant les cotisations impayées.
Multirisque : le principe d'un contrat "multirisque" est de garantir à un seul même contrat des
risques différents. On trouve notamment dans cette rubrique la multirisque habitation, la
multirisques entreprises, la multirisques hôtelier, etc...
Obligatoires (assurances) : il s'agit d'assurances dont la souscription est obligatoire en vertu
d'une disposition légale. La complexité des sociétés et la volonté des pouvoirs publics de
protéger les personnes (les consommateurs) ont contribué à l'allongement de la liste des
assurances obligatoires, Parmi cette liste. on trouve de nombreuses assurances de
responsabilité visant notamment les personnes exerçant une profession particulière architecte,
entrepreneur de bâtiment, etc...
Police d'assurance : document signe des parties qui constate l'existence et les conditions du
contrat d'assurance, et qui en constitue l'élément de preuve.
Préavis de résiliation : la durée du contrat et les conditions de résiliations sont fixée par la
police. Toutefois l'assuré a le droit de résilier le contrat à l'expiration d'un délai d'un an, en
envoyant une lettre recommandée à l'assureur au moins deux mois avant la date d'échéance.
Ce droit appartient, dans les mêmes conditions, à l'assureur. Il ne peut être dirigé à cette règle
pour les contrats individuels d'assurance-maladie et pour la couverture des risques autres que
ceux des particuliers, le droit de résilier le contrat tous les ans doit être rappelé dans chaque
police. Le délai de résiliation court à partir de la date figurant sur le cachet de la poste.
Précompte (des frais ou de commissions) : qu'il s'agisse du précompte des frais ou du
précompte de commissions, ce système est destiné à rémunérer les commerciaux salariés des
compagnies d'assurances qui vendent des contrats-vie à primes périodiques. Ainsi, le
commercial est rémunéré, à la souscription, en fonction de la durée du contrat et non pas à
l'occasion de chaque versement périodique. Ce système de commissions escomptées, qui
permet à la compagnie d'assurances de rémunérer l'apporteur, pénalise le client dont le
montant de l'épargne de première année reste faible ou nul.
Préjudice : le préjudice est le résultat d'un dommage, Le dommage peut être le fait d'une
personne d'un animal ou d'une chose, ou causé par la survenance d'un événement naturel. Le
préjudice peut affecter la victime du dommage dans son patrimoine .Mais il peut atteindre
aussi la victime dans sa personne :

 la mort,
 la diminution de la capacité de travail,
 du préjudice esthétique,
 du préjudice causé par les souffrances dit" pretium doloris",
 du préjudice qui atteint la personne en la privant des plaisirs de l'existence dit "
préjudice d'agrément".
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 74
intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011

 du "préjudice moral" qui atteint la personne dans son affection, dans son honneur ou
dans sa réputation.

Prime : les pretium prix de l’assurance, représente techniquement le coût de la


garantie du risque. Juridiquement la prime constitue la contrepartie de la sécurité
vendue par l'assureur
Provisions techniques : éléments figurant au passif du bilan des entreprises
d'assurances correspondant dans les assurances sur la vie aux provisions dites
mathématiques et dans les assurances de dommage aux provisions pour primes non
acquis, pour risques en cours et pour sinistres à payer.
Réassurance : opération par laquelle une entreprise d'assurance se fait assurer à son
tour pour tout ou partie des risques qu'elle demeure seule à garantir à l'égard de
l'assuré.
Règlement sinistre : paiement par l'assureur de la prestation due en cas de sinistre.
Résiliation : fait de mettre fin au contrat d'assurance par une minimisation unilatérale
de volonté. La résiliation produit automatiquement ses effets, dès lors que les formes
légales ont été respectées.
Risque : élément fondamental du contrat d'assurance; il est l'objet même de ce contrat.
Il doit être aléatoire, réel et licite.
Sinistre : Réalisation du risque garanti par un contrat d'assurance valable en cours
d'exécution.
Souscripteur : le souscripteur ou preneur d'assurance est la partie au contrat
d'assurance au nom de laquelle la police est signée et qui s'engage à payer la prime
correspondante.

AXA ASSURANCES MAROC | 75


Code Produit Libellé Produit
110 GROUPE STANDARD 0X1/ 0X2 / V 1
111 CAPITAUX DECES 1
112 DECES EMPRUNTEUR BANCASSURANCE
113 DECES EMPRUNTEUR 1
220 RETRAITE CIMR 1
221 RETRAITE CIMR COMPLEMENTAIRE 1
223 SécurEDUCATION
224 RETRAITE COMPL PAR CAPITALIS°
225 FUTURIS INDIVIDUEL
226 FUTURIS ENTREPRISE
227 TIJARI BCM
228 CAPITAL EDUCATION
229 EDUCATIS
234 RETRAITE COMPL PAR CAPITALIS°2
235 FUTURIS INDIVIDUEL 2
236 FUTURIS ENTREPRISE ( FA 1% )
237 FUTURIS ENTREPRISE ( FA 2% )
239 EDUCATIS 2
244 FONDS DE RETRAITE
245 COMPTE RETRAITE INDIVIDUEL
246 COMPTE RETRAITE ENTREPRISE
256 ASSURPLUS RETRAITE ENTREPRISE
330 HOSPITALISATION 1
331 VITALIS 1
332 ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE 1
333 ASSURANCE MALADIE COMPLEMENT. 1
440 FAMILI-COMPTE
550 GRANDE BRANCHE 1
551 HOMME CLE
560 ASSUREMPRUNT
561 ATTIJARI IMMOBILIER
610 FAR
X50 A INTEGRER SUR TB 1
Risque niveau 1  Risque niveau 2  Exemples 

            Solvabilité  ‐ Risque de solvabilité induit 
par un niveau inférieur des 
   
fonds  propres par rapport 
    au minimum réglementaire 
exigé par les autorités de 
    contrôle 
       
  Adéquation actif/ passif  ‐ Il s’agit des risques de 
liquidité, risques de non‐
   
respect des limitations par 
    catégories d’actif ou de 
passif, risques de couverture 
   
imparfaite, risques de taux, 
    risques liés aux actions, 
risque de change, etc… 
   
‐ Il s’agit des principaux 
    risques suivants : risques de 
  Gestion d’actifs trésorerie, risques de 
financement, risques de non 
RISQUES FINANCIERS    diversification, risques de 
taux, risques de change, 
   
risques actions, risques 
    immobiliers ou fonciers, 
risques de contrepartie, 
    risques crédit, risques 
    d’évaluation des actifs, 
risques de gestion des 
    participations en titres cotés, 
risques de rentabilité 
   
insuffisante des 
    participations et des filiales, 
etc. 
   
‐ Risque d’endettement 
  Endettement
inadéquat ou de 
  surendettement. 
  ‐ Il s’agit principalement des 
  Engagement hors risques

  bilan liés à la surévaluation des 

    engagements reçus et la 
sous‐estimation 
   
des engagements donnés. 
   
‐ Risques de mauvaise 
   
analyse des marchés cibles, 
                Marketing risques d’erreur de 
communication marketing. 
  Assurance
 
 
‐ Risques de définition du 
  Technique
produit, risques de 
tarification, risques de non 
 
rentabilité des produits 
 
d’assurance. 
 
 
 
‐ Risques de non‐conformité 
Souscription
  aux normes de souscription, 
risques de recouvrement, 
 
risques d’annulation, de 
  résiliation et de réduction 
des 
 
contrats d’assurance, etc. 
RISQUES D’ASSURANCE 
 
 
‐ Risques de cumul des 
  sinistres, risques de rachats 
Sinistralité non vie /
  (vie), risques de longévité 
Prestations vie (rentes viagères), etc. 
 
 
 
Risques d’insuffisance 
  relatifs aux différentes 
catégories de provisions 
  Provisionnement techniques (provisions de 
  primes, provisions 
mathématiques, provisions 
 
pour sinistres). 
 
Risques résultant 
  Participation aux d’attributions de PB aux 
assurés non‐conformes aux 
  Bénéfices
clauses des contrats, risques 
  résultant d’un niveau 
insuffisant des attributions 
 
de PB aux assurés 
 
 
 
 

. Risques d’inadéquation des 
Réassurance de

protection  couvertures en assurance, 
de surcoût ou de litige avec 
  les réassureurs 

   

  Risques relatifs au non‐
respect des 
Législatif et
dispositions réglementaires 
Réglementaire
en matière de : produits, 
tarifs, calcul des provisions 
techniques, participation 

aux bénéfices, etc. 

Production ‐ Risques de modèle, risques 
de traitement, risque 
d’erreur, etc. 

Risques d’erreur, risques de 
Humain non‐respect des procédures, 
Risques
risques de recrutement 
Opérationnels inadéquat, risques de perte 
de capital humain, risques 
relatifs aux coûts salariaux, 
risques d’inadéquation de la 
formation du personnel, 
risque de mauvaise 
application de la 
réglementation du travail, 
risques sociaux, risques de 

  blanchiment, risques de 
corruption, risque de non‐
  respect de la confidentialité, 
  risque de détournement de 
fonds, etc. 
 
 
  Commercial
 Risques de non‐conformité 
  des opérations de 
distribution aux 
 
réglementations en vigueur, 
  risques de réseau insuffisant, 
risques d’impréparation du 
  réseau, risques de non‐
  respect des limites de 
délégation commerciale, 
  risques de 
  commissionnement 
inadapté, risques de 
 
défaillance d’un courtier, 
  etc. 
Organisation
  Risques d’inadéquation de 

  l’organisation fonctionnelle, 
risques d’inadéquation de 
 
l’organisation des processus 
  et des procédures, risques 

  d’interface entre services, 
risques de surcoût, risques 
  de délégation de pouvoir. 
   
  Systèmes Risques résultant de défauts,

  d’information défaillances ou 
dysfonctionnements de 
 
l’outil informatique 
  (matériels et logiciels) : 
risques d’ordonnancement, 
 
risques liées aux données 
 
informatiques, risques de 
  plan de continuité 
  informatique, risques de 
 
  contrefaçon de logiciels, etc. 
 
   
 
   
 
  Risques de sinistres liés aux 
 
  immeubles d’exploitation, 
 
risques liés au traitement du 
Logistique hors SI
  courrier, risques relatifs à la 
conservation des 
 
documents, etc. 
Relations avec les
Risques
Risques de notation, risques 
Tiers
comptables 
juridiques et de mise en 
  cause, risques de 
contractualisation 
 
insuffisante, risques de non‐
  respect des contrats de 
prestations, risques de 
  malveillance de la part des 
tiers, etc. 
 
Opérations de
Risques liés à la perte ou 
 
Comptabilisation l’inexistence de pièces 
  justificatives des écritures, 
risques liés au non‐respect 
 
des normes et règles de 
  tenue de la comptabilité 
(sociale ou consolidée), etc… 
  Fiscalité Risques fiscaux liés au calcul 
et liquidation des impôts et 
   
taxes (IS, IR, Taxe 
    d’assurance, etc.), risques 

    liés aux contrôles fiscaux, 
etc. 
  Etats
Risques liés à la présentation 
Risques de Réglementaires inexacte ou la non 
pilotage  présentation des états 
réglementaires (états 
  comptables, dossier 
statistique et financier, etc.) 
 
 
 
Stratégie Risques liés au décalage 
 
entre la stratégie définie et 
  les moyens de sa mise en 
œuvre, risques liés à la 
 
défaillance de pilotage 
 
stratégique. 
 
 
Contrôle de gestion
 
Risques liés à l’insuffisance 
  ou l’inexactitude de la 
planification et le suivi des 
  objectifs, risques liés à 
l’absence de contrôle 
 
Autres risques de budgétaire. 
 
pilotage interne Risques provenant d’une 
  mauvaise interprétation ou 
utilisation des données 
 
utilisées par le pilotage du 
  contrôle interne ou le 
pilotage des opérations 
  commerciales, etc. 
Risques générés par
  Risques générés par la 
la communication
politique de communication 
  externe sur l’identité de l’entreprise 
  inadéquate au marché, aux 
intermédiaires, aux 
 
interlocuteurs financiers ou 
  Législatifs, institutionnels, etc. 

Risques externes  réglementaires et Risques liés à l’apparition de 

judiciaires nouvelles lois ou règlements 
et à leur application, risques 
liés à l’évolution du droit et 
Secteur de décisions des tribunaux. 

l’assurance Risques de concurrence, 
risques de cycles tarifaires, 
risques d’image 
Prestataires,
 
partenaires
Risques liés à l’évolution 
défavorable du marché de la 
réassurance et de la relation 
avec les fournisseurs des 
frais généraux. 

Déontologie,  

conformité, image Risques découlant d’un 


manquement aux bonnes 
règles de conduite, risques 
  liés au non‐respect des lois, 

  des règlements et normes 

  professionnelles, risques liés 
à la perception négative de 
Autres risques
l’entreprise. 
systémiques et
Risques économiques, 
exogènes  risques politiques, risques 
climatiques et de 
 
catastrophes naturelles, 
risque de sinistre 
technologique, etc.… 

 
Art.  Risque  Contenu 

La circulaire a lié les risques financiers aux 

Art. 20, 21 Risques


variations suivantes : 
et 22  financiers (liés
‐ Variation du taux d’intérêt, 
  aux placements et
‐ Variation des cours boursiers, 
  aux prêts) 

  ‐ Variation des taux de change, 

  ‐ Et variation des prix sur le marché. 

 
Ainsi, il est expressément stipulé 
  l’obligation des entreprises d’assurance de 

  s’assurer que les risques financiers liés aux 
variations ci‐dessous sont correctement 
 
évalués et régulièrement suivis. 
 
L’évaluation desdits risques devrait être 
 

  effectuée de manière régulière en 
procédant à des simulations de l’impact 
 
des différentes variations citées ci haut sur 
l’actif, son exigibilité, le passif et sa 
liquidité. 

Le dispositif de contrôle et de surveillance 
des risques financiers doit ainsi prévoir les 

contrôles suivants : 

‐ L’existence de limites fixées pour 

l’acceptation ou le refus des risques 

découlant de la fluctuation des taux 
d’intérêt et de change, 

‐ L’existence de fourchettes acceptables 

des placements dans les différents types 

d’instruments financiers (actions, 

obligations, OPCVM, etc.), 

‐ L’existence de limites d’octroi des prêts. 

        Art. 23, 24, Risque La circulaire a défini le risque de

25, 26, 27, de souscription souscription et d’engagement comme étant


le risque de perte financière résultant de :
28  et d’engagement
- la sélection et l’acceptation des risques à
  assurer,
  - l’instruction des sinistres,
- et de la gestion des options
 
contractuelles et autres rattachées aux
 
produits.
  Ainsi, la circulaire précise que les 

  politiques de souscription et 
d’engagement doivent stipuler : 
 
‐ le principe directeur déterminant dans
 
quelle mesure l’entreprise est disposée à
  assumer le risque de souscription et

  d’engagement,
- le type d’enquête à effectuer avant
 
d’examiner et d’approuver les demandes
  de règlements de sinistres, 
 
- les niveaux appropriés de délégation du
  pouvoir d’autorisation, clairement
  établis,
- et les limites de concentration des
  souscriptions, déterminées avec soin et
prudence.
 
Pour pouvoir assumer le risque de
 
souscription et d’engagement, la circulaire
  met en avant le rôle primordial des

  procédures et systèmes d’information. Ces

  derniers doivent permettre aux compagnies


 
d’assurance de parvenir à un contrôle et à
 
une surveillance efficace de la circulaire a
  défini le risque de souscription et
  d’engagement comme étant le risque de
perte financière résultant de :
 
- la sélection et l’acceptation des risques à
  assurer,
- l’instruction des sinistres,

- et de la gestion des options contractuelles


et autres rattachées aux produits.

Ainsi, la circulaire précise que les


politiques de souscription et d’engagement 
doivent stipuler :

‐ le principe directeur déterminant dans


quelle mesure l’entreprise est disposée à
assumer le risque de souscription et
d’engagement,
- le type d’enquête à effectuer avant
d’examiner et d’approuver les demandes
de règlements de sinistres,
- les niveaux appropriés de délégation du
pouvoir d’autorisation, clairement
établis,
- et les limites de concentration des
souscriptions, déterminées avec soin et
prudence.
Pour pouvoir assumer le risque de
souscription et d’engagement, la circulaire 
met en avant le rôle primordial des 
procédures et systèmes d’information. Ces 
derniers doivent permettre aux 
compagnies d’assurance de parvenir à un
contrôle et à une surveillance efficace de 
la sélection des risques et l’autorisation 
des règlements. 

Les procédures de souscription :

La circulaire stipule que les dites 
procédures doivent prévoir : 
‐ une méthode d’évaluation permettant 
d’apprécier de manière indépendante et 
objective les risques assurés, 
‐ les critères essentiels d’appréciation des 
risques, 
‐ la méthode de collecte des éléments de 
preuve, 
‐ la méthode pour suivre l’évolution des 
résultats techniques par affaire, 
‐ le recours à la réassurance, 
‐ les contrôles à effectuer dans le cadre de 
   
ces méthodes. 
  Les procédures de gestion des sinistres :

La circulaire stipule que lesdites 
procédures doivent prévoir : 
‐ une méthode d’évaluation permettant 
d’apprécier les sinistres de manière 
indépendante et objective, 
‐ la méthode générale de gestion des 
sinistres, 
‐ les preuves de sinistres à exiger, 
‐ les critères d’enquête sur les sinistres, 
‐ les mécanismes de paiement des 
sinistres et contrôles correspondants, 
‐ l’intervention du réassureur dans le 
règlement des sinistres.  
Le risque lié à la réassurance peut être 

Risque lié à la défini comme étant le risque de perte liée 


à la qualité de conception et de 
Réassurance
fonctionnement des procédures de gestion 
de la réassurance. 
La circulaire prévoit dans ce cadre que les 
procédures de gestion de la réassurance 
doivent comporter : 
‐ la méthode générale de gestion de la 
réassurance, 
‐ les plafonds et les traités de réassurance 
pour un produit donné, 
‐ les procédures de cession des risques en 
réassurance, 
‐ l’administration et les contrôles des 
mouvements de fonds liés à la 
réassurance. 

Art. 30, 31, Risque La circulaire définit le risque informatique 


comme étant le risque de survenance de 
32, 33 et 34 informatique 
dysfonctionnement ou de rupture dans le 
 
fonctionnement du système de traitement 
de l’information, imputables à des 
défaillances dans le matériel ou des 
erreurs, des manipulations ou autres 
motifs (virus) affectant les programmes 
d’exécution. 
Pour faire face à ce risque, la circulaire a 
stipulé les dispositions suivantes : 
‐ l’obligation de mise en place d’un 
dispositif de contrôle des risques 
informatiques assurant un niveau de 
sécurité satisfaisant par rapport aux 
normes technologiques et aux exigences 
du métier. 
‐ L’obligation de conservation des supports 
d’information et de documentation relatifs 
à l’analyse et l’exécution des programmes, 
dans des conditions présentant le 
maximum de sécurité contre les risques de 
détérioration, de manipulation et de vol. 
‐ L’obligation de mise en place de 
procédures d’urgence (matériel et logiciels 
de secours) pour faire face à tout 
dysfonctionnement du système 
informatique ou à la survenance 
d’événements pouvant le rendre 
inopérant. 
‐ L’obligation d’effectuer des vérifications 
périodiques en vue de tester le bon 
fonctionnement des dispositifs de sécurité, 
d’urgence et de secours. 
Art. 35 et Risque juridique Ce risque est défini par la circulaire comme

36 étant le risque de survenance de litiges 
susceptibles d’engager la responsabilité de 
la compagnie d’assurance du fait 
d’imprécisions, de lacunes ou 
d’insuffisances dans les contrats et autres 
actes de nature juridique la liant à des 
tiers. 

Art. 37 et Risque Pour faire face à ce risque, la circulaire 


38  opérationnel  stipule que le dispositif de contrôle du 
risque juridique doit permettre de 
s’assurer que les contrats et les autres 
actes de nature juridique liant la 
compagnie d’assurance aux assurés et aux 
tiers en général sont rédigés et conclus 
dans le respect des dispositions légales et 
réglementaires en vigueur et sont soumis à 
un contrôle strict en vue de parer à toutes 
insuffisances, imprécisions ou lacunes. 
La circulaire n’a pas retenu cette 
appellation de risque opérationnel, 
généralement connue dans les écrits 
spécialisés sur les thèmes de contrôle 
interne et la gestion des risques. 
Au sens de la circulaire, le risque 
opérationnel englobe tous les risques qui 
pourraient être engendrés par les 
procédures inefficientes, des contrôles 
inadéquats, des erreurs humaines ou 
techniques, des fraudes ou par toutes 
autres défaillances. 
La circulaire précise que les compagnies 
doivent mettre en place un dispositif de 
contrôle des risques cités en haut. Ce 
dispositif devrait permettre l’identification 
et la mise en place de mesures permettant 
de limiter la survenance et l’impact desdits 
risques sur le fonctionnement global de la 
compagnie d’assurance. 
Ce risque opérationnel comporte 
également le risque de réputation portant 
atteinte au renom de la compagnie 
d’assurance et son métier résultant 
généralement du fait que la compagnie 
d’assurance est impliquée dans des 
opérations financières liées à des activités 
non autorisées par la loi. 
 
AXA Assurance
Maroc
Présentation 2009
03
QUI SOMMES-NOUS ?

04 _ Notre histoire
05 _ Quelques chiffres clés
09 _ Notre réseau

10 NOTRE VISION

12 NOS VALEURS

14
NOS PRODUITS

15 _ Introduction
16 _ L’assurance automobile
17 _ L’assurance accidents de travail (AT)
18 _ L’assurance incendie et risques annexes
19 _ L’assurance maladie

20
LE GROUPE AXA

21 _ Données chiffrées 2009


22 _ Une présence géographique diversifiée
Qui sommes-nous ?
04 _ Notre histoire
05 _ Quelques chiffres clés
09 _ Notre réseau

Présentation AXA Assurance Maroc 03


2009
Qui sommes-nous ? > Notre histoire

— Novembre 1996 Rapprochement international AXA-UAP (Offre Publique d’Echange d’AXA sur l’UAP, implanté au Maroc avec Assurance Al
Amane).
Assurance Al Amane devient AXA Al Amane.

— Septembre 1999 Création d’AXA-ONA, holding née d’un accord de partenariat entre AXA et ONA, 1er groupe privé marocain exerçant des
activités industrielles et financières.

— Mai 2000 Création d’AXA Assurance Maroc (fusion entre AXA Al Amane, filiale d’AXA, et la Compagnie Africaine d’Assurances).

— Décembre 2006 Le Groupe AXA rachète les 49% détenus par le Groupe ONA.
AXA Assurance Maroc devient filiale à 100% du Groupe AXA.

— 2008 Nouveau positionnement (passer du territoire de la promesse au territoire de la preuve) traduit par une nouvelle signature de
marque : Réinventons / l’assurance et l’épargne.

— 2009 AXA Assurance Maroc apporte les preuves de son engagement.

Présentation AXA Assurance Maroc 04


2009
Qui sommes-nous ? > Quelques chiffres clés

532
collaborateurs
dont 61 % L’âge moyen
d’hommes est de
et 39 % 41 ans
de femmes

100 % des
collaborateurs L’ancienneté
salariés ont suivi au moyenne
moins une action
est de
de formation au
cours de l’année 14 ans
écoulée

Présentation AXA Assurance Maroc 05


2009
Qui sommes-nous ? > Quelques chiffres clés

Chiffre d’affaires global


(en millions de dirhams)
+6.8%

Présentation AXA Assurance Maroc 06


2009
Qui sommes-nous ? > Quelques chiffres clés

Répartition du Chiffre d’affaires par


branche

Chiffre d’affaires 2008 Chiffre d’affaires 2009

Présentation AXA Assurance Maroc 07


2009
Qui sommes-nous ? > Quelques chiffres clés

Structure du marché Marocain


Primes émises en 2009

Parts de marché 2009


N° 3 tous produits
confondus avec 15,1%
de part de marché

Numéro 2 en Non-Vie Numéro 4 en Vie

Présentation AXA Assurance Maroc 08


2009
Qui sommes-nous ? > Notre réseau en 2009

134 agents généraux


et 97 courtiers partenaires
commercialisent nos produits

Présentation AXA Assurance Maroc 09


2009
Notre vision

Présentation AXA Assurance Maroc 10


2009
Notre vision

Notre métier : La Protection Financière


La Protection Financière consiste à
accompagner nos clients, particuliers,
petites, moyennes et grandes entreprises, Notre nom : AXA
à chaque étape de leur vie, en répondant Un nom unique sous lequel
à leurs besoins de produits et services nous exerçons nos
d’assurance, de prévoyance, d’épargne. activités partout dans le
monde.

Nos attitudes fondamentales :

DISPONIBLES Nous vous écoutons vraiment et nous sommes là quand et où vous


avez besoin de nous

Nous sommes transparents sur ce que nous faisons, nous réalisons, et


FIABLES
vous informons à chaque étape clé, de sorte que vous pouvez compter
sur nous

ATTENTIONNÉS Nous vous traitons avec une considération personnalisée, nous vous
donnons des conseils personnalisés à chaque étape de votre vie, et
vous récompensons de votre fidélité

Présentation AXA Assurance Maroc 12


2009
Notre vision

Notre responsabilité : Protéger


La Responsabilité est inhérente à notre métier : en tant que société dont le métier est de protéger les
personnes sur le long terme, nous avons la responsabilité de capitaliser sur nos compétences,
ressources et notre expertise en matière de risque afin de construire une société plus forte et plus sûre

Actionnaires Employés Clients Fournisseurs Environnement Société

Développer notre activité de manière responsable auprès de l’ensemble de nos parties prenantes

Développer notre thème phare « La Recherche sur le risque et Education »

ASSOCIER CHAQUE COLLABORATEUR POUR BATIR LA CONFIANCE EN NOTRE COMPAGNIE

Présentation AXA Assurance Maroc 11


2009
Nos valeurs

Présentation AXA Assurance Maroc 13


2009
Nos valeurs

— Esprit d’équipe

— Respect de la parole donnée

— Innovation

— Réalisme

— Professionnalisme

Présentation AXA Assurance Maroc 14


2009
Nos produits
15 _ Introduction
16 _ L’assurance automobile
17 _ L’assurance accidents de travail (AT)
18 _ L’assurance incendie et risques annexes
19 _ L’assurance maladie

Présentation AXA Assurance Maroc 15


2009
Nos produits > Introduction

AXA Assurance Maroc offre une gamme complète de produits concernant l’ensemble des risques des
particuliers et des entreprises.

Notre objectif : satisfaire nos clients en étant proche (écoute et conseil) et professionnel (chaque collaborateur
maîtrise son métier et a les compétences nécessaires pour apporter la bonne réponse au client).

AXA Assurance Maroc est un spécialiste des entreprises. Elles représentent près de 70% de notre chiffre
d’affaires.

L’appartenance d’AXA Assurance Maroc au Groupe AXA nous permet de faire bénéficier nos clients marocains de
l’expertise du Groupe et de son réseau international.

Présentation AXA Assurance Maroc 16


2009
Nos produits > L’assurance automobile

Signature d’une
charte qui engage
En moyenne nos prestataires Plus de
sur des normes en
20 000 270 000
matière de
sinistres rapidité et de véhicules
automobiles qualité de service assurés
gérés par an

Notre réseau de
Experts
conseils,
plus de 160
avocats, prestataires
médecins sont couvre tout le
sélectionnés pour territoire
leur technicité et
leur intégrité

Présentation AXA Assurance Maroc 17


2009
Nos produits > L’assurance accidents de travail (AT)

Service de prévention des sinistres


AT qui vous accompagne dans la
maîtrise de vos risques à travers :
-> des études spécifiques
donnant lieu à des
recommandations
-> la tenue de séminaires dédiés
à vos équipes RH et sécurité

Procédures de
-> Près de 6500 déclaration de salaire
entreprises assurées simplifiées grâce à un
-> En moyenne plus accord passé avec la
de 8000 accidents CNSS
AT gérés par an

Présentation AXA Assurance Maroc 18


2009
Nos produits > L’assurance incendie et risques annexes

-> capacité d’assurance en


incendie la plus importante
sur le marché
-> solidité financière
incontestée et de réassureurs
de premier plan

Une des équipes de souscripteurs


les plus étoffées et les plus
compétentes du marché présente à
vos côtés afin de vous apporter
conseils et recommandations pour
améliorer la qualité de vos risques.

Présentation AXA Assurance Maroc 19


2009
Nos produits > L’assurance maladie

Système de gestion interne


très performant qui permet
d’avoir un niveau de prestation
sans égal sur le marché : 92 %
des sinistres sont traités
Système de
en moins de 10 jours, 100 % virement
en moins de 15 jours.

Un réseau de près de
Plus de 500 000
130 médecins
personnes couvertes
conseils qui couvre
Plus de 670 000 sinistres
toutes les spécialités
maladie gérés par an
médicales et
accompagne nos
assurés sur l’ensemble
du territoire

Présentation AXA Assurance Maroc 20


2009
Le Groupe AXA
21 _ Données chiffrées 2009
22 _ Une présence géographique diversifiée

Présentation AXA Assurance Maroc 21


2009
Le Groupe AXA > Données chiffrées 2009

— 96 millions de clients particuliers et entreprises qui font confiance à AXA pour :


- assurer leurs biens (véhicule, habitation, équipement…)
- protéger leur famille ou leurs collaborateurs (santé, prévoyance)
- gérer leur patrimoine ou les actifs de leur entreprise

— 216 000 collaborateurs dont 128 000 salariés à travers le monde qui sont mobilisés pour proposer au client les solutions les mieux
adaptées à ses besoins et lui offrir le meilleur service

— 18 000 collaborateurs sont impliqués bénévolement dans plus de 1000 actions solidaires dans le monde

— 90,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires

— 3,7 milliards d’euros de résultat courant

— 3,9 milliards d’euros de résultat opérationnel

— 3,6 milliards d’euros de résultat net

— 0,55 euro de dividende par action

— 57 pays Une présence dans 57 pays

Présentation AXA Assurance Maroc 22


2009
Le Groupe AXA > Une présence géographique diversifiée

Présentation AXA Assurance Maroc 23


2009
AXA ASSURANCE MAROC

AGENCE :
CODE INTERMEDIAIRE :

ARRETE DE COMPTE DES PRIMES A L'ENCAISSEMENT

LIBELLE DES OPERATIONS DEBIT


SOLDE COMPTE COURANT AU 31/10/2010 1 195 900,46

SOLDE MOUVEMENTS COMPTE COURANT MOIS NOVEMBRE 2010 209 965,36

PRIMES DECLAREES ENCAISSEES A PARTIR DU 01/12 46 928,44

OPERATIONS A REGULARISER

PRIMES CTX REGLEES DIRECT A LA CIE


QUITT N° 9273(4,5,6,7)(499,51 X 5) Nom Assuré
SINISTRES NON CREDITES
SIN N° 2004/00725
SIN N° 2010/30947

ENVOI DE FONDS NON CREDITES


CHEQUE N° 5173753
CHEQUE N° 5173782
CHEQUE N° 5173783
CHEQUE N° 5173905
CHEQUE N° 5173906
CHEQUE N° 5173907

SOUS.TOTAL 1 1 452 794,26


SOLDE 1
ENCAISSEMENT SELON ETAT A L'ENCAISS AU 30/11/2010

AUTOMOBILE
EN NET.CIE 649 678,79

I.R.D
EN NET.CIE -

OPERATIONS A DEDUIRE
RISTOURNES

SOUS.TOTAL 2 649 678,79


SOLDE 2
SOLDE EN FAVEUR DE LA COMPAGNIE
TOTAL POUR BALANCE
S.E.O.O nous marquons notre accord pour le solde dégagé lors de la présnte vérification

L'AGENT GENERAL L'INSPECTEUR


CREDIT

2 497,55

16 065,00
3 500,00

164 430,04
205 100,77
205 100,77
291 000,00
219 000,00
218 472,93

1 325 167,06
127 627,20

14 518,86
10 223,62

24 742,48
624 936,31
752 563,51
VERIFICATEUR
AXA ASSURANCE MAROC.
AGENCE :
CODE INTERMEDIAIRE :

BILAN DE TRES

LIBELLE DES OPERATIONS


SOLDE RELEVE DE COMPTE AU 31/05/2011

SOLDE MOUVEMENTS C/C JUIN 2011


SOLDE MOUVEMENTS C/C JUIL 2011

PRIMES NON DEBITEES VALIDEES A PARTIR DU 01/08/2011

OPERATIONS A REGULARISER

SINISTRES NON CREDITES..

RISTOURNES NON CREDITEES

PRIMES EXIGIBLE AU 08/09/2011

PRIMES EN NET CIE

ENVOI DE FONDS NON CREDITES SUR CPTE COURA


CHEQUE N° 6170725 DEBITE SUR C.B LE 03/08/2011
CHEQUE N° 7439571 DEBITE SUR C.B LE 09/08/2011
CHEQUE N° 6170793 DEBITE SUR C.B LE 09/08/2011
CHEQUE N° 7439572 DEBITE SUR C.B LE 07/09/2011

S.TOTAL . 1 .
SOLDE DU DEBIT TOTAL EXIGIBLE

SITUATION DE LA TRESORERIE
SOLDE RELEVE COMPTE BANCAIRE N ° 013 391 01024 003464 00116 /

CHEQUES ET EFFETS EN INSTANCE DE VERSEMENT

CAISSE/ESPECE

CHEQUES IMPAYES
MONTANT TOTAL
RECOUVREMENT SUR MONTANT TOTAL
TOTAL
SOLDE
SOLDE BILAN

IMPAYE CLIENTS

IMPAYE CLIENTS SELON REGISTRE AGENCE

EXERCICE 2010
MONTANT TOTAL
RECOUVREMENT SUR MONTANT TOTAL

EXERCICE 2011
MONTANT TOTAL
RECOUVREMENT SUR MONTANT TOTAL

S.TOTAL . 3 .
SOLDE IMPAYE
SOLDE TENANT EN COMPTE LES IMPAYES……….
S.E.O.O, nous marquons notre accord pour le solde dégagé lors de la prése

L'AGENT GENERAL
ORIE

DEBIT CREDIT
951 371,77
-
631 829,65
47 461,05

702 104,15

SIN N° 2004/00725 16 065,00


SIN N° 2011/19366 3 864,78
SIN N° 2011/17812 5 916,00

97 537,71

AUTO 759 633,19


I.R.D 50 463,38

ANT
99 082,12
197 500,00
229 775,82
197 548,55

3 142 863,19 847 289,98


2 295 573,21

BMCI 76 251,80

986 621,63

200 000,00

217 786,13
42 180,00
118 431,80 1 404 407,76
1 285 975,96
1 009 597,25

396 283,39
91 436,00

1 233 359,97
207 411,79

535 711,39 1 629 643,36


1 093 931,97
. - 84 334,72
ente vérification .

L'INSPECTEUR VERIFICATEUR
 
AXA ASSURANCES MAROC 
 
 
 
 
Rapport de mission
 
 
 

De :     Destinataires : 
   
 
     
DEPARTEMENT INSPECTION COMPTABLE     

     
Niveau de confidentialité :    Copie à :   
SECRET     CONFIDENTIEL        

INTERNE  *  PUBLIC      


   
   
Date de visite     :  
Agence visitée   :  
Code agence       :  
Agent général    :  
 
   
Sujet : Rapport de mission     Pages : 3 
 
 
L’inspection comptable et administrative effectuée chez notre agent «  » le  courant a relevé 
les points essentiels ci‐après : 
 
1. Point sur le CA au 31‐12‐2010 
 
Le  tableau  suivant  présente  par  branche  l’évolution  du  chiffre  d’affaire    sur  les  quatre 
dernières années :  
CA Evolution
Branche
CA 2007 CA 2008 CA 2009 CA 2010 2008 / 2007 2009 / 2008 2010 / 2009
Accident de Travail 39 638 51 923 50 333 60 518 31% -3% 0,2
Automobile 2 753 963 2 665 715 2 387 921 1 962 282 -3% -10% -0,18
Autres Catégories 15 360 138 927 189 372 26 064 805% 36% -0,86
Incendie 103 906 37 703 77 679 75 283 -64% 106% -0,03
Individuelle 25 152 25 107 22 682 17 207 0% -10% -0,24
Responsabilité Civile 36 654 68 878 53 877 52 035 88% -22% -0,03
Transport -100% -100% -1
GB 4 920 -100% -100% -100%
Total Compagnie 2 974 673 2 988 254 2 786 783 2 193 389 0,46% -7% -21%
 
 
Depuis 2007 l’agent réalise des baisses importantes du CA. Après investigation, il s’avère 
qu’elle est due : 
 Une négligence de l’agent de continuer d’exercice le métier d’agent général. 
 L’agent intéresse plus d’autre affaire personnelle relative au domaine agricole. 
 L’agent à investie dernièrement dans l’achat d’une terre agricole à la région de SETTAT. 
  
 
2. Point sur l’impayé  
 
L’état des primes  impayées  arrêté au 28/02/2011, présente  un montant de 619 266,53 dhs, 
détaillé comme suit : 
 
MOIS DEBUT  AUTO  IRD  TRANSPORT  TOTAL 
07/2010           2 805,50                          ‐                  2 805,50    
09/2010           1 301,04                          ‐                  1 301,04    
10/2010           10 970,72              953,74           11 924,46    
11/2010              573,80             6 622,60          1 352,71              8 549,11    
12/2010        23 475,71           45 839,02              953,74           70 268,47    
TOTAL 2010        28 156,05           63 432,34          3 260,19           94 848,58    
01/2011      294 729,79           74 753,70          7 432,30         376 915,79    
02/2011      145 054,41                248,00          1 518,01         146 820,42    
03/2011              681,74                          ‐                     681,74    
TOTAL 2011     440 465,94           75 001,70          8 950,31        524 417,95    
TOTAL GENERAL    468 621,99        138 434,04       12 210,50        619 266,53    
 
 
L’agent accuse un retard de règlement de prime à la compagnie, de plus de 2 mois. 
 
Les primes autos portent en 94% sur les mois de janvier et février 2011. 
 
La  plus  part  de  ces  primes  sont  encaissées  par  notre  agent  en  janvier  2011.    Nous  avons 
rappelé l’agent des dispositions légales relatives aux reversements des primes encaissées. 
  
 
L’agent, justifie ce retard de paiement par… 
 
 
3. Quittances avec anomalies : 
 
Un état regroupant les anomalies réclamés par notre agent, est remis à nos services technique 
pour analyse, et le résultat correspondant sera communiqué dés sa finalisation. 
 
4. Examen des registres 

Les registres des actes de production et sinistres ne sont pas conforme à la réglementation en 
vigueur.  L’agent n’est pas intéresse au respect de cette dernières. 
 
 
 
5. Problème de l’agent 
 
 L’agent a commencé d’exercer l’activité d’agent général de la compagnie, le …. Depuis 
cette date aucun inspecteur commercial de la compagnie n’a visité le cabinet. 
De ce faite l’agent déclare le manque de soutien commercial de la compagnie. 
 
 Lors d’une simulation sur CRM, pour avoir le devis d’une assurance auto relative au 
contrat HIFAD, l’agent a constaté ce qui suit : 
‐ La prime résultant du système de l’agent à la ville de « BERCHID » s’élève à 7 123.48 
‐ La prime résultant du système d’un agent à « KENITRE » s’élève à 6 106.78 
‐ La prime résultant du système de la compagnie à «CASABLANCA » s’élève à 5 401.37 
 
Cet  écart  injustifié    rebute  un  certain  nombre  de  clients.  Aussi  l’offre  Fam’oTo  de  Wafa 
Assurance  et  d’autre  offre  des  autres  compagnies  a  séduit  une  partie  importante  de  la 
clientèle visées par l’agence.  
 
 Conclusion : 
 
L’agent doit verser les primes collectées auprès des assurés dans un délai de quinze jours, à 
compter de la date d’encaissement (qui correspond théoriquement à la signature du contrat) 
 
Par  conséquent,  l’agent  doit  reverser  à  la  compagnie  toutes  les  primes  automobiles 
encaissées ainsi que les primes hors délai. 
 
Au jour de l’inspection ce montant à été arrêté à 468 621,99dhs. 
 
En ce qui concerne les registres, L’agent doit respecter la réglementation en vigueur. 
AXA ASSURANCE MAROC
Direction financière

REPORTING MENSUEL GESTION RECOUVREMENT


SECTION : RECOUVREMENT ET SUIVI DES COMPTES

SUIVI DES COMPTES


DEFINITION DES ALERTES FIN NOVEMBRE 20..

SOLDE C/C AU IMPAYES AU PRODUCTION


CLASSE TYPE CODE INTERMEDIAIRE DONT AUTO IMP AUTO M-1
31/10/2009 31/10/2009 AUTO M-1
1.Vert AGENTS 116 DIWAN ASSURANCES 0,00 2 131 331,78 1 475 755,62 595 100,44 786 122,89
1.Vert AGENTS 481 SERENIS ASS. - 0,00 500 156,39 377 178,36 345 328,97 316 339,46

2.Jaune AGENTS 257 LACHRAF KHALID 785 493,35 465 260,75 453 131,70 330 498,20 374 160,04

2.Jaune AGENTS 205 ASS. MARRACHE & DOR 5 460 310,65 16 056 271,52 9 070 885,82 3 693 972,33 3 210 751,63

3.Orange COURTIERS 1185 GSM 14 514,80

3.Orange COURTIERS 1249 B2M ASSUREUR CONSEIL 1 232 665,90 922 970,27 91 470,01 99 150,68

4.Rouge AGENTS 276 ASS MERS SULTAN - 0,00 337 764,42 137 003,42 121 573,91 246 275,80

4.Rouge AGENTS 287 ASSURANCES BEN AHMED - 2 150,87 773 270,79 546 618,39 482 151,60 445 337,71
CONVENTI
CA ANNUEL % 40/30/30 INCIDENTS
ONS
16 311 136,17 13% OUI NON
17 892 403,29 3% OUI NON

4 494 422,46 28% OUI NON

69 368 622,68 31% NON

22 888,21 63% NON

2 329 641,19 53% NON

5 635 441,04 6% OUI OUI

7 268 176,01 11% NON oui


AXA ASSURANCES MAROC

SUIVI DES COMPTES


DEFINITION DE L'EVOLUTION DES COULEURS A FIN NO

A FIN NOV 20.. A FIN OCT 20..


INT SIT ACT SIT ANT
100 1.Vert 1.vert
101 1.Vert 1.vert
103 1.Vert 4.rouge
105 1.Vert 1.vert
106 1.Vert 1.vert
107 1.Vert 1.vert
108 1.Vert 1.vert
109 1.Vert 1.vert
110 2.Jaune 3.orange
1105 1.Vert 3.orange
1108 2.Jaune 3.orange
111 1.Vert 1.vert
1111 1.Vert 1.vert
1112 1.Vert 4.rouge
113 1.Vert 1.vert
1130 1.Vert 1.vert
1134 1.Vert 1.vert
114 1.Vert 1.vert
1142 1.Vert 1.vert
1149 1.Vert 3.orange
116 1.Vert 3.orange
1161 2.Jaune 3.orange
1164 1.Vert 3.orange
1168 2.Jaune 3.orange
117 1.Vert 1.vert
1172 1.Vert 1.vert
1174 1.Vert 3.orange
1176 1.Vert 3.orange
1185 3.Orange 4.rouge
1186 1.Vert 1.vert
1187 1.Vert 1.vert
1189 1.Vert 1.vert
119 1.Vert 1.vert
1191 1.Vert 1.vert
1192 1.Vert 1.vert
1193 1.Vert 1.vert
1194 1.Vert 3.orange
1195 1.Vert 3.orange
120 1.Vert 1.vert
1200 4.Rouge 3.orange
1202 3.Orange 4.rouge
1203 1.Vert 3.orange
1204 1.Vert 1.vert
1207 1.Vert 3.orange
121 1.Vert 1.vert
1212 1.Vert 3.orange
1215 1.Vert 1.vert
122 1.Vert 1.vert
1221 1.Vert 4.rouge
123 2.Jaune 3.orange
1235 1.Vert 1.vert
1237 1.Vert 1.vert
1239 1.Vert 1.vert
124 1.Vert 1.vert
1241 1.Vert 1.vert
1243 1.Vert 1.vert
1249 3.Orange 3.orange
125 1.Vert 1.vert
1251 3.Orange 4.rouge
1256 1.Vert 3.orange
126 1.Vert 1.vert
127 1.Vert 1.vert
128 1.Vert 1.vert
1281 2.Jaune 3.orange
1317 1.Vert 1.vert
1318 1.Vert 3.orange
1319 2.Jaune 4.rouge
1321 2.Jaune 4.rouge
1323 3.Orange 4.rouge
1324 1.Vert 1.vert
1402 1.Vert 3.orange
1403 1.Vert 1.vert
146 1.Vert 1.vert
1468 1.Vert 1.vert
148 1.Vert 1.vert
1494 1.Vert 3.orange
150 1.Vert 1.vert
1513 4.Rouge 4.rouge
1517 4.Rouge 4.rouge
1520 1.Vert 3.orange
1523 1.Vert 4.rouge
1531 4.Rouge 4.rouge
1533 1.Vert 1.vert
1537 1.Vert 4.rouge
1538 1.Vert 1.vert
1540 1.Vert 4.rouge
1541 4.Rouge 4.rouge
1542 1.Vert 4.rouge
1543 1.Vert 4.rouge
1544 4.Rouge 4.rouge
1545 1.Vert 4.rouge
155 1.Vert 1.vert
1550 1.Vert 3.orange
1551 1.Vert 4.rouge
1554 1.Vert 1.vert
1558 1.Vert 1.vert
156 1.Vert 1.vert
1560 1.Vert 3.orange
1562 1.Vert 3.orange
1563 1.Vert 3.orange
1564 1.Vert 4.rouge
1565 4.Rouge 4.rouge
1571 1.Vert 3.orange
1572 2.Jaune 3.orange
1575 2.Jaune 3.orange
1577 1.Vert 3.orange
158 1.Vert 1.vert
1580 1.Vert 3.orange
1583 1.Vert 1.vert
1585 1.Vert 4.rouge
1586 1.Vert 4.rouge
1589 1.Vert 1.vert
1591 1.Vert 3.orange
1592 2.Jaune 3.orange
1594 1.Vert 4.rouge
161 1.Vert 1.vert
1613 1.Vert 2.jaune
1615 1.Vert 4.rouge
1616 1.Vert 3.orange
1617 1.Vert 4.rouge
1619 1.Vert 4.rouge
1621 1.Vert 3.orange
1622 2.Jaune 3.orange
1623 2.Jaune 3.orange
1625 1.Vert 1.vert
1626 1.Vert 4.rouge
163 1.Vert 1.vert
1630 1.Vert 3.orange
1631 1.Vert 3.orange
1633 4.Rouge 1.vert
1636 1.Vert 3.orange
1638 1.Vert 4.rouge
1642 2.Jaune 3.orange
1645 1.Vert 4.rouge
1646 1.Vert 3.orange
1652 4.Rouge 3.orange
1655 1.Vert 4.rouge
1658 1.Vert 3.orange
1661 1.Vert 4.rouge
176 2.Jaune 3.orange
1802 2.Jaune 2.jaune
1804 2.Jaune 3.orange
1808 2.Jaune 3.orange
1810 4.Rouge 4.rouge
1813 1.Vert 3.orange
1823 1.Vert 4.rouge
1825 1.Vert 4.rouge
1826 1.Vert 4.rouge
1827 1.Vert 3.orange
1829 1.Vert 3.orange
1832 3.Orange 4.rouge
1836 1.Vert 1.vert
1837 1.Vert 3.orange
1838 3.Orange 4.rouge
1842 1.Vert 3.orange
1846 1.Vert 4.rouge
1848 1.Vert 3.orange
1856 3.Orange 1.vert
1859 1.Vert 4.rouge
1864 1.Vert 1.vert
1870 1.Vert 1.vert
1873 1.Vert 4.rouge
1879 1.Vert 3.orange
1880 1.Vert 4.rouge
OVEMBRE
CODE APPORTEUR INSPECTEUR VERIFICATEUR APPORTEUR DATE ARRT CMPT
106 25/08/2009
108 26/08/2009
109 19/08/2009
111 24/08/2009
113 28/08/2009
116 13/08/2009
117 19/08/2009
119 11/08/2009
120 27/08/2009
123 12/08/2009
126 19/08/2009
127 22/08/2009
128 24/08/2009
148 03/08/2009
150 13/08/2009
155 24/08/2009
156 27/08/2009
158 19/08/2009
163 25/08/2009
226 18/08/2009
245 28/08/2009
248 17/08/2009
252 26/08/2009
257 03/09/2009
259 27/08/2009
261 27/08/2009
263 26/08/2009
266 01/09/2009
268 04/09/2009
270 28/08/2009
276 20/08/2009
278 25/08/2009
279 05/09/2009
283 27/08/2009
284 26/08/2009
285 24/08/2009
286 26/08/2009
287 27/08/2009
288 18/08/2009
289 01/09/2009
293 25/08/2009
294 11/08/2009
302 17/08/2009
303 24/08/2009
304 24/08/2009
306 17/08/2009
308 01/09/2009
312 24/08/2009
313 25/08/2009
314 18/08/2009
328 17/08/2009
333 26/80/2009
366 25/08/2009
368 18/08/2009
370 25/08/2009
371 28/08/2009
373 31/08/2009
375 24/08/2009
376 03/09/2009
473 17/08/2009
481 13/08/2009
701 27/08/2009
703 31/08/2009
704 25/08/2009
705 03/09/2009
706 26/08/2009
709 07/08/2009
711 24/08/2009
712 24/08/2009
713 18/08/2009
777 19/08/2009
816 25/08/2009
817 27/08/2009
822 27/08/2009
824 06/08/2009
824 31/08/2009
830 06/08/2009
853 31/08/2009
861 06/08/2009
868 04/08/2009
869 04/08/2009
882 24/08/2009
892 08/08/2009
894 07/08/2009
SOLDE DEPART ENC ENC A TORT RISTOURNES RIST DEDUIT A TORT
1 214 246,65 1 212 270,83 9 784,99
1 882 548,99 2 005 641,12 28 958,29
3 218 930,61 4 330 504,22 83 897,19
509 118,03 1 036 330,24 7 053,81
7 892 070,56 3 922 213,67 356 152,15
4 380 975,39 2 137 620,19 115 336,39
1 707 399,70 2 049 856,48 26 516,95
2 221 126,20 1 292 667,61 33 824,69
1 648 614,43 2 843 642,13 - 70 908,61 136 560,22
1 295 422,30 1 336 357,67 83 426,99
1 450 406,69 2 457 508,93 76 882,58
1 686 859,80 1 419 464,14 28 408,96 75 463,22
592 418,35 1 200 563,36 17 841,61
826 285,87 851 532,04 24 040,47
1 602 636,85 855 320,47 35 282,06
349 059,71 547 258,00 711,93
517 826,29 470 924,11 3 682,52
1 157 907,34 1 771 930,31 23 514,65
2 025 695,45 1 346 928,16 13 586,56 7 349,16
4 994 639,07 2 906 862,33 445 191,44
4 833 466,18 2 252 208,94 21 929,53
1 176 522,05 1 739 019,81 242 238,73
1 460 489,92 3 178 822,96 23 676,93 - 2 703,12
577 840,76 1 287 344,04 26 947,54
1 507 215,11 3 725 516,01 36 468,09
- 1 810 587,43 11 638 681,47 601 454,33
182 329,41 716 503,98 11 315,80
948 799,74 3 269 548,18 42 343,86
914 890,97 2 819 287,08 50 167,11
1 096 206,15 1 489 233,93 39 706,89
1 862 249,63 818 022,65 45 367,65
908 017,02 1 201 788,24 21 179,21
1 626 291,74 1 735 242,23 62 945,85
137 630,55 346 080,67 4 834,47
1 114 974,40 1 732 370,70 16 088,47
1 548 396,31 1 800 301,72 21 652,25
1 286 409,98 2 395 746,35 69 077,36
1 177 800,38 1 876 421,78 32 623,70
803 674,39 1 119 855,52 18 319,14
2 094 754,14 2 624 170,22 13 079,75 40 273,83
3 153 487,23 2 275 419,24 85 873,15 94 392,18
5 458 600,56 2 780 862,30 130 690,71
2 707 921,68 5 609 403,11 74 467,42
2 937,96 303 191,02 3 063,10
453 044,73 1 541 221,65 9 424,47
531 580,14 2 456 423,79 13 982,38 51 850,46
186 179,53 538 268,51 11 358,09
- 0,16 129 394,33 1 789,52
696 501,79 1 292 140,93 59 731,96
97 808,20 911,43
666 809,50 220,46
3 051 108,22 4 415 280,49 78 537,13
1 139 335,82 833 532,13 17 824,41
2 897 893,42 5 370 978,73 88 786,55
1 522 791,06 1 851 116,69 30 332,36
1 401 037,41 1 515 835,23 29 454,44
1 534 367,77 2 650 981,34 34 305,74
2 399 784,60 3 114 870,93 69 413,61 - 65 345,39
2 508 941,71 2 768 862,02
2 306 526,47 3 136 382,87 61 246,41
4 249 538,07 1 666 593,73 7 556,79
23 291,14 1 158 600,92 10 182,86
1 297 067,30 1 676 342,60 7 486,16
655 571,23 916 633,91 25 213,27
1 336 930,59 2 730 186,29 57 099,96
1 076 924,70 2 580 499,22 25 591,95
1 709 547,22 1 208 902,18 28 445,35
538 929,16 1 028 053,15 14 105,96
620 752,38 761 939,56 13 480,09
543 680,93 1 179 995,53 32 226,49
1 313 157,16 2 302 123,23 38 396,92
286 352,98 697 945,26 10 993,49
658 687,49 1 903 819,27 14 629,91
412 118,20 1 592 261,07 57 604,80
2 281 274,06 3 131 880,49 22 036,97
2 281 274,06 4 095 375,47 22 036,97 35 761,89
1 890 034,61 2 489 766,88 965 709,10
2 857 716,54 2 171 247,90 7 702,51 78 078,43
2 914 185,43 2 809 416,69 128 227,44 125 411,30
657 591,48 587 548,62 10 393,85 42 371,15
2 492 916,33 2 379 921,21 34 747,22
847 294,09 1 147 248,21 15 539,90
422 171,57 251 783,00 14 141,80
702 764,13 1 820 012,98 26 026,08
CTX PB SINISTRE SIN CREDIT DOUBL CHEQUE
38 241,27 1 980 195,38
108 256,18 2 957 951,12
449 553,93 5 598 194,14
9 520,96 1 149 081,74
133 367,07 752 427,77 8 681 900,86
1 081 750,84 4 594 026,04
34 239,03 309 085,44 2 590 130,30
575 847,34 2 402 052,58
273 671,97 3 408 880,60
239 083,45 1 515 471,29
274 664,20 2 860 553,03
129 759,26 975 764,46 1 205 855,86
4 101,00 1 331 291,99
229 882,64 1 041 896,48
146 542,84 328 763,62 1 552 152,20
700 596,76
62 241,92 185 196,44 593 998,86
166 639,42 4 313,07 2 149 469,29
1 064,88 2 817 061,71
561 454,81 5 389 219,15
324 972,71 6 006 890,32
158 435,69 1 987 879,66
96 605,09 3 148 643,31
235 717,54 1 337 577,77
14 129,95 3 883 202,11
882 340,13 6 573 227,32
712 328,38
60 207,94 2 615 067,04
110 127,59 2 657 467,86
184 710,68 1 823 081,42
346 426,71 892 412,07
406 917,89 1 378 214,80
255 904,26 2 552 513,43
348 735,26
2 251 999,92
332 615,06 2 342 455,20
128 095,96 2 669 796,87
254 000,84 2 216 122,47
45 279,52 1 455 260,62
7 964,91 353 574,72 3 529 875,99
613 399,49 348 107,70 3 412 170,96
586 821,23 6 454 088,46
29 164,22 6 375 211,68
2 938,32 186 821,04
16 473,34 1 328 320,27
2 515 830,87
12 822,55 536 397,76
101 751,07
24 352,39 1 454 622,86
43 468,52
371 498,76
804 412,70 5 486 961,23
67 868,81 1 583 628,67
6 486 932,16
66 720,45 2 064 693,65
418 501,47 1 991 709,79
375 535,10 3 061 422,85
195 486,54 4 258 664,72
8 236,16 4 689 221,93
534 958,79 3 825 977,36
836 671,61 4 389 404,37
6 848,52 724 539,15
111 397,09 2 171 180,57
1 300,00 1 215 556,53
343 305,68 2 760 002,78
2 767 140,77
223 456,16 2 173 680,55
55 492,16 1 119 683,43
1 124 560,05
79 706,64 1 168 564,16
118 514,25 2 578 918,75
16 572,90 729 343,41
58 388,48 1 804 249,58
135 006,78 1 558 228,91
3 372 071,49
5 391 117,58
100 181,42 2 014 259,93
232 125,79 4 272 014,38
498 130,23 3 536 228,65
110 367,20 788 866,62
617 633,73 7 922,72 2 888 227,53
73 304,06 1 504 861,37
25 585,52 33 762,82 488 119,51
191 561,45 1 542 823,84
CHEQUE EN INST REGUL SOLDE AJUST IMP AUTO APRES VERF
398 295,84 - 0,00 #N/A
780 521,43 - 12 503,09 - 0,00 63 991,33
1 417 789,57 0,00 39 411,90
379 791,76 0,00 457 769,73
1 890 436,38 - 0,00 21 260,37
727 482,36 - 0,05 819 967,48
797 284,46 - 0,00
502 069,20 0,00 124 597,69
744 052,38 0,00 25 585,33
793 798,24 - 0,00 291 670,10
695 815,81 - 0,00 12 380,46
691 072,18 - 0,00 518 140,09
439 747,11 - 0,00 #N/A
381 998,32 0,00
395 216,60 0,00 4 807,80
195 008,92 0,10 911,20
143 630,66 - 0,00 #N/A
594 527,36 - 0,00 81 963,40
533 561,30 - 0,00 74 165,39
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731 882,56 - 0,00 44 025,19
526 987,78 0,00 62 399,57
1 367 684,43 0,00 107 653,20
264 941,95 - 0,00 432 621,78
1 298 930,97 0,00 29 938,31
1 771 072,26 - 0,00 321 517,66
175 189,21 - 0,00 #N/A
1 500 729,08 - 450 558,31
619 415,49 297 000,00 146 055,22
537 941,09 - 0,00 3 579,76
1 396 065,85 0,00 362 177,55
303 493,36 - 0,00 #N/A
490 170,43 - 0,00 125 097,80
130 141,49 0,00 #N/A
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774 155,16 0,00 12 949,71
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1 067 862,46 0,00
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113 306,52 0,00 #N/A
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163 869,64 - 198 699,42
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449 935,51 0,00 #N/A
53 428,25 -
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253 538,23 0,55 #N/A
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927 733,43 - 0,34 109 372,58
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1 340 151,78 - 0,00 257 519,91
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ENC EFFECT APRES INSPECT° SOLDE + ENC AU 31-08-2009
- 0,00
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0,00
- 0,00
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0,00
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- 0,00
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- 0,00
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0,10
- 0,00
- 0,00
- 0,00
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- 0,00
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- 0,00
- 0,00
-
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- 0,00
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- 0,00
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- 0,00
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