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2011 intermédiaires
Le contrôle interne et
la gestion de risques
intermédiaires
Agents et Courtiers
Proposition d’une méthodologie de détection de risques et mise en place d’un
plan d’actions pour prévoir une correction des anomalies décelées
EN-NOUHI Jihane
AXA ASSURANCES MAROC
04/11/2011
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011
+DEDICACE
Ce travail est dédié à mes parents pour leurs sacrifices, leurs
prières, leur amour et tendresse.
À
Mes adorables frères et amis pour leur soutien et encouragement.
À
Mes grandes familles EN-NOUHI & DIDI pour leurs soutiens.
À
Ceux qui ont partagé mes joies et mes Souffrances.
REMERCIEMENTS
Au terme de mes fonctions d’inspecteur comptable et responsable du service
suivi des comptes, que j’ai eu la grande chance d’accomplir au sein Du
département Recouvrement, Inspection comptable et Contentieux de la société AXA
ASSURANCE MAROC pendant trois années maintenant, je saisi l’occasion afin
d’exprimer ma sincère gratitude à tous ceux qui ont contribué de prés ou de
loin au déroulement du présent projet dans les meilleurs conditions.
Mes remerciements les plus sincères vont tout particulièrement à Mme. TALEB
BOUCHRA, responsable département recouvrement, Inspection comptable et
Contentieux à AXA ASSURANCE MAROC pour l’occasion qu’elle m’a offert afin
d’assurer le bon déroulement de mon projet.
Introduction :
Nous avons choisi cette problèmatique, suite à la mise en place d’un dispositif clair de
gestion des risques intermédiaires qui a été encouragé par la multiplication des fraudes , des
faillites et les détournements de fonds causés par l’activité d’intermédiation (Agents et
courtiers), mandatés par les compagnies d’assurance.
Partie I : La particularité de
l’activité d’assurance et la
spécificité de la gestion des
risques
- L’homogénéité des risques : pour que la compensation entre les risques puisse
se faire dans les meilleurs, il faut réunir un grand nombre de risques semblables, qui
ont les mêmes chances de se réaliser, et qui sont donc homogènes. Cette homogénéité
se traduit par une sélection des risques.
- La dispersion et la division des risques : l’objectif est d’éviter que les risques
assurés ne se réalisent en même temps ; sinon la compensation ne peut pas avoir lieu.
Par ailleurs, il ne suffit pas de sélectionner et de disperser le risque, il faut également
éviter d’accepter un très gros risque dont le coût, en cas de sinistre, ne pourrait être
compensé par les primes. Deux techniques existent en matière de division des risques.
Elles sont indispensables et peuvent être mises en œuvre en même temps :
La coassurance 2: c’est une opération selon laquelle plusieurs assureurs se
répartissent la couverture d’un risque, chacun étant garant de la seule part qu’il a souscrit,
sans solidarité. La coassurance permet ainsi de réduire le risque. L’apériteur est le mandataire
des Co-assureurs dans les relations avec l’assuré. Il a la responsabilité auprès des autres
coassureurs de fournir les éléments de gestion technique du contrat, répartir les primes, et de
demander les quotes-parts dans les règlements de sinistres.
La réassurance : le principal objectif de la réassurance est de permettre à la
compagnie de faire face aux besoins de ses assurés, lorsqu’il s’agit de couvrir d’importantes
valeurs ou de nouveaux types de risques, que la compagnie n’a pas les moyens de garantir.
Lorsque l’assureur se réassure et se décharge de tout ou partie des risques qu’il avait
assumés, il continue néanmoins d’être entièrement responsable vis-à-vis de l’assuré, de sorte
que ce dernier n’a aucun recours légal contre le réassureur.
1
Le droit de l’assurance au Maroc : Zoulikha Nasri, Edition la porte (1984)
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L’Assurance au Maroc, Ministère des Finances
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 7
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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La Prime :
La prime ou la cotisation (pour les mutuelles) est la contribution que l’assuré verse à
l’assureur en contre partie de la garantie qui lui est accordée par ce dernier. Elle est payable
d’avance au début de chaque période d’assurance.
La Prestation de l’assureur :
La prestation correspond à l’exécution de l’obligation de garantie de l’assureur en cas
de survenance du risque couvert. Elle est exprimée par une somme d’argent dont le montant
est soit fixé par le contrat (le cas de l’assurance sur la vie), soit par la valeur des dommages
subis (contrat d’assurances de chose ou de responsabilités).
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Le droit de l’assurance au Maroc : Zoulikha Nasri, Edition la porte (1984)
4
Rapport de la Fédération Marocaine des sociétés d’Assurances et de Réassurance
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 8
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Le droit de l’assurance au Maroc : Zoulikha Nasri, Edition la porte (1984)
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 9
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011
introduite en France dans le plan comptable de 1957 (l’établissement d’un compte de pertes et
profits séparé du compte d’exploitation générale). L’arrêté ministériel du 10 Juin 1996 tel que
modifié et complété par la suite a définit les méthodes d’évaluation des engagements
techniques et des placements ainsi que les documents exigés des assureurs ; en 1997 fut
l’introduction d’un plan comptable des assurances.
Vu la spécificité juridiques, comptables et fiscales des opérations d’assurances, une
règlementation rigoureuse a été mis en place et elle se manifeste par l’existence d’un code
spécifique des assurances publié le 7 Novembre 2002, d’un plan comptable spécifique
(Nouveau Plan Comptables des Assurances de 1997) ; et d’un environnement fiscal
spécifique.
Le code d’assurance 6:
6
Le code des Assurances
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 11
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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La proposition d’assurance
Document pré-imprimé complété par le futur assuré, le proposant, par lequel ce dernier
demande à l’assureur de garantir le risque qu’il décrit en répondant au questionnaire qui
figure sur la proposition. Celui-ci est important car c’est sur les bases des réponses fournies
que l’assureur évalue le risque proposé et fixe la prime à recevoir. L’assuré peut se voir
reprocher des fausses déclarations ou des déclarations incomplètes.
La note de couverture provisoire
La note de couverture provisoire est un document qui prouve l’existence d’un accord en
attendant la rédaction définitive du contrat d’assurance.
La police
La police est l’écrit qui matérialise le contrat d’assurance et constitue la preuve des
engagements réciproques de l’assureur et du souscripteur.
Elle est le lien juridique qui oblige l’assureur à garantir le risque, l’assuré à payer la
prime.
Créatrice de capitaux
En tant que facteur d’accumulation des primes et des réserves, l’assurance constitue une
forme perfectionnée d’épargne. Elle est créatrice de crédit, en facilitant celui de l’assuré, en
renforçant les garanties qu’il peut offrir à ses créanciers, l’assurance égalise les situations, elle
permet à l’assuré de maintenir son rang social et d’améliorer sa vie sociale en développant la
force corporelle de l’homme et rendant plus agréable et plus utile l’usage de ses biens.
L’activité d'assurance vu sa complexité donne lui a trois catégories d’opérations :
(Le détail des produits vie, non vie et capitalisation se trouvent dans l’annexe 1)
C : / L’activité de Capitalisation :
Bien qu’assimilés à l’activité d’assurance, ils ont un caractère d’épargne. Ils prévoient le
versement d’un capital ou d’une rente constituée d’une part des primes versées par l’assuré
après déduction des chargements, d’autres part, des intérêts capitalisés et enfin les
participations aux bénéfices.
Les contrats d’assurance s’apparentent à des placements long terme et ne font à aucun
moment intervenir la notion du risque fondée sur la durée de vie humaine.
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Le droit de l’Assurance au Maroc : Zoulikha NASRI, Editions Laporte, Rabat 1984
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 13
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Cycle de production :
Il regroupe des opérations de souscription des contrats, d’émission et de
recouvrement des primes.
Cycle financier :
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Documents internes AXA Assurances Maroc
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Documents internes AXA Assurances Maroc
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 15
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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A : / Caractéristiques générales
La distribution des produits d’assurance est généralement confiée à des intermédiaires
constitués par :
• Les agents d’assurance,
• Les courtiers.
Il est à noter que pour les mutuelles d’assurance, les opérations sont réalisées par des
bureaux directs installés dans les différentes régions du Royaume.
Les agents d’assurance sont des personnes physiques ou morales qui représentent une
compagnie dans une territorialité bien déterminée où elle constitue une extension de la
société. Ils sont titulaires d’un mandat d’agent d’assurance.
Le chiffre d’affaires des compagnies d’assurance réalisé par l’intermédiaire des agents
d’assurance représente environ 20 à 30%.
Par ailleurs, il faut distinguer entre un agent général et un agent particulier selon les
pouvoirs de gestion plus ou moins étendus. Ainsi, un agent est général s’il recherche,
souscrit et gère les contrats qui peuvent lui être confiés par la compagnie. Ses pouvoirs de
gestion sont fixés par le traité de nomination.
Par contre, un agent est particulier, si seulement il recherche et souscrit des contrats
pour le compte d’une compagnie sans être autorisé à accepter des risques et à régler des
sinistres.
Les rémunérations des intermédiaires, fixées par le Dahir de 1977, prennent la forme
de commissions d’apport et de gestion (article 3 du décret).10
Commission Nature
Les commissions sont fixées, de gré à gré, sauf pour certaines catégories d’assurance
pour lesquelles les commissions sont réglementées (Auto et Incendie).
Les courtiers
Le courtier est le mandataire de l’assuré. Il n’est lié à aucune société d’assurance, Il
place les contrats de ses clients auprès des sociétés de son choix.
Il est rémunéré par des commissions de courtage qui varient selon les branches.
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Séminaire sur le contrôle des intermédiaires d’assurances ANNEY LUCAS, Direction des Assurances CIMA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 17
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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La profession de courtier est réglementée (Idem pour les agents généraux) par des
conditions de capacité professionnelle prescrites par la réglementation en vigueur.
*Principes de fonctionnement
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Séminaire sur le contrôle des intermédiaires d’assurances ANNEY LUCAS, Direction des Assurances CIMA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : L’activité d’assurance 18
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Cartographie des risques – Les cahiers de la recherche, Institut de l’audit interne (IFACI)
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 19
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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La démarche de modélisation des risques ainsi mise en œuvre a conduit à désigner les
risques comme suit :
- Risques financiers : risque de gestion de bilan ou financière,
A : / Risques inhérents :
Les risques réglementaires :
Le secteur d’assurances est un secteur où un secteur les contraintes réglementaires
sont omniprésents. La compagnie doit respecter le dispositif réglementaire relatif aux
fonctionnements juridiques et techniques des contrats commercialisés. Elle est aussi une
contrainte à respecter tout le processus prudentiel qui existe, et qui vise à assurer sa
solvabilité et son aptitude à répondre à ces engagements. Les textes réglementaires
13
Rapport de la liminaire du secteur des assurances de 2005, Direction d’assurances et de la prévoyance sociale
(DAPS)
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 20
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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applicables aux divers aspects de l’assurance ne sont pas seulement nombreux, mais très
variés. On constate effectivement que le cadre réglementaire spécifique à ce secteur est
très changeant, notamment les dispositions qui s’appliquent aux provisions techniques.
On peut citer à titre d’exemples : le changement de la méthode de provisionnement
des sinistres à payer relatif à la branche « Accident de travail », l’instauration de la
provision pour risque en cours, l’instauration de la marge d’insolvabilité,… etc.
Le respect des contraintes réglementaires et l’aptitude de l’entité auditée à suivre
l’évolution perpétuelle de la réglementation constitue une véritable zone de risques que
l’auditeur devra pouvoir évaluer.
L’auditeur doit évaluer l’impact de ces changements éventuels sur la situation de la
compagnie et surtout doit déterminer dans quelle mesure la compagnie d’assurance est
capable de réagir à ces changements.
Les risques politiques et stratégiques :
Le type de stratégie adoptée et la politique de développement de la compagnie
d’assurance peuvent être source de risque. Il est important pour l’auditeur de pouvoir
identifier quels sont les axes de développement stratégiques et tactiques des dirigeants par
voie de conséquence leur tendance éventuelle à majorer ou à minorer le résultat de la
compagnie. La philosophie de la direction est effectivement capitale dans la mesure où
son attitude conservatrice ou innovatrice, et sa sensibilité éventuelle aux réactions de la
concurrence influencent considérablement le choix de ses règles de gestion.
Dans ce cadre, il est important de connaître la politique de provisionnement adoptée
par la direction en matière d’évaluation des provisions techniques, et de déterminer tous
les facteurs qui peuvent influencer son attitude en la matière. L’auditeur devra déterminer
si la direction a toujours veillé au respect des textes réglementaires, si son attitude a
toujours été prudente en matière d’évaluation des provisions ou au contraire ses provisions
ont toujours été sous-estimées pour dégager le meilleur résultat possible.
Cette évaluation permet déjà à l’auditeur d’anticiper l’existence de surestimation ou
sous-estimation des provisions constituées.
B : /Risques spécifiques
En vertu de la loi, les intermédiaires (agents et courtiers) sont «des professionnels dont
l'activité consiste à mettre en relation les parties en vue de la conclusion d'une opération
financière spécifique».
Bien que l'activité d’intermédiaire ne soit pas affectée comme telle par les risques
mentionnés ci-avant, il n'en reste pas moins vrai qu'elle est sujette à un risque administratif et
comptable qui, lorsqu'il n'est pas maîtrisé, peut engendrer des difficultés plus ou moins
substantielles pour l’intermédiaire, l’assureur ainsi que le marché.
Il s'agit du risque que des erreurs, négligences, retards ou fraudes se produisent,
engageant non seulement la responsabilité pécuniaire de l'établissement (l’assureur), mais
contribuant également à détériorer son image de marque.
Afin de garantir la sécurité et la bonne fin de l'activité exercée, il est nécessaire par
ailleurs que les établissements veillent à la stabilité de leurs fonds propres, contrôlent de façon
adéquate les risques découlant de l'investissement de leurs fonds propres et fixent des limites
pour les risques potentiels encourus par l'investissement des fonds propres. Ces risques sont
en principe les mêmes que ceux mentionnés ci-avant (à l'exception du risque de
transformation d'échéances).
effet que la gestion financière des fonds détenus par les entreprises d’assurances
constitue une composante essentielle de leur activité en raison des produits financiers
substantiels dont les paramètres y afférents sont retenus dans les équations de
tarifications des risques d’assurances.
L’identification des risques consiste à recenser tous les risques potentiels de toute nature
ou source et abstraction faite des dispositifs existants de contrôle interne. Ces risques sont
regroupés et classés par grandes catégories homogènes (risques métiers, risques financiers,
etc.…).
L’évaluation des risques identifiés est basée sur les critères suivants : l’impact du risque
sur l’assureur, la fréquence de sa survenance et le niveau de maîtrise de ce risque par les
dispositifs existants de contrôle interne. Le résultat de cette évaluation est l’élaboration d’une
cartographie des risques permettant de déterminer le niveau des risques identifiés en fonction
de leur gravité et du degré de leur maîtrise.
Le traitement des risques, en se basant sur la cartographie des risques initiale, consiste à
définir des politiques de gestion des risques identifiés (les risques critiques en priorité). Il
s’agit des trois stratégies suivantes :
- Ignorer le risque,
- Transférer le risque,
- Ou circonscrire le risque en interne.
Subséquemment, les résultats de l’activité du Risk Management (risques identifiés et
stratégies de prévention définies), une fois validés par la direction générale ou le conseil de
surveillance, constituent des intrants pour la fonction du contrôle interne. Ainsi, cette dernière
doit utiliser ces résultats comme feuille de route et diriger son travail de conception du
dispositif de contrôle interne vers les risques identifiés par la cartographie des risques et baser
ses activités de contrôle sur les stratégies de prévention définies par le Risk Management.
Identifier puis quantifier de manière globale les risques afin de proposer des
solutions propres à les réduire
Fournir aux opérationnels et à la DG les outils d’aide à la décision
S’assurer de la traçabilité de nos actions vis-à-vis du respect des obligations
contractuelles.
Assureur
Négociation
Services en prévention
RM
Demande de conseil et de services
Négociation de la rémunération
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Séminaire sur le contrôle des intermédiaires d’assurances ANNEY LUCAS, Direction des Assurances CIMA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 26
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
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Le rôle de l’assureur :
• Ajuster la prime d’assurance au risque perçu de l’activité de son client et au
résultat de la sinistralité (le rapport S/P)
• Comprendre les risques et activités de ses clients
• Juger de l’opportunité ou pas de garantir un risque, une nouvelle activité avec
surprime ou pas
• Apporter des services de prévention
Le rôle du courtier :
• Satisfaire les besoins de son client en négociant auprès de l’assureur
• Apporter des conseils à son client
• Gérer les sinistres
• Apporter des services de prévention et de gestion des risques
La Réconciliation de soldes
Il est à noter que la procédure de réconciliation des comptes effectués par les
compagnies d’assurance avec les intermédiaires n’est pas efficace, pour les raisons suivantes :
- l’absence d’une procédure formalisée et claire
- les réconciliations effectuées ne sont pas traitées jusqu’au bout du fait de l’absence
de suivi de la part du service inspection et de l’implication de la part des services techniques,
- l’absence d’une synthèse permettant d’identifier le volume global des opérations à
régulariser (quittances erronées, retournées, annulées, encaissées…),
- la procédure de réconciliation ne concerne pas tous les intermédiaires.
Les travaux de réconciliation des soldes comptables avec les intermédiaires sont du
ressort du département « Inspection-recouvrement ».
A cet égard, des travaux de pointage sont matérialisés par les employés de
l’intermédiaire sur le relevé des impayés de la compagnie en mentionnant :
- Les primes retournées par l’intermédiaire et non annulées par la compagnie,
- Les primes payées non prises en compte par la compagnie,
- Les primes impayées après les délais de garde pour lesquelles l’intermédiaire souhaite
ne pas assigner les assurés,
- Les primes impayées dont les délais réglementaires ne sont pas échues,
- Les primes non saisies par l’intermédiaire (risque d’oubli),
16
Mémoire du Contrôle Interne lié aux provisions techniques au sein des sociétés d’assurances
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : La gestion des risques 30
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011
Créances compromises Impayés dépassant 2 ans avec une action juridique 100
Du fait que la réglementation est muette sur les éléments à prendre en considération
pour déterminer les bases de provisions à utiliser, ces dernières sont différentes d’une
compagnie à une autre, il en est de même pour les niveaux de provisionnement des primes
impayées.
Les niveaux différents des provisions constituées par rapport aux créances globales
(contentieuses et créances non contentieuses) résultent généralement de la différence des
méthodes adoptées au niveau :
• l’approche rétrospective basée sur la cadence de l’évolution des primes impayées des
exercices antérieurs ;
• l’approche basée sur le projet de circulaire de la DAPS en matière de provisionnement
des créances sur les intermédiaires.
La comparaison entre ces deux méthodes permet d’avoir une idée sur le niveau de la
provision que doit constituer la compagnie d’assurance.
Partie II : Maîtrise de la
gestion des risques
intermédiaires par un dispositif
de contrôle interne
Pour la gestion des risques opérationnels d’une assurance, les méthodes quantitatives
ont vécu. Plusieurs méthodes permettent d’évaluer le risque, la première phase est celle de
l’identification précise des événements de risques dont le niveau de détail doit permettre la
mise en exergue de chaque facteur de risque. Cette étape passe par une description précise des
processus de chaque activité. La seconde étape consiste à évaluer ces événements de risques,
en tenant compte de l’impact potentiel des conséquences et de la probabilité d’occurrence de
ces risques. Cette évaluation sera menée dans le cadre de notre étude avec l’aide de l’équipe
inspection comptable d’AXA Assurances Maroc, par le recours à des bases de données
externes et internes relatives aux missions d’inspection et aussi par la définition des scénarios
par lesquels l’impact financier du risque devra être évalué de la manière la plus précise
possible.
Lorsque l’on ne dispose pas de données statistiques suffisantes pour réaliser une
évaluation précisément chiffrée, une méthode consiste à disposer d’intervalles permettant de
coter les événements de risques afin de les hiérarchiser, du risque le plus fort au risque le plus
faible (tableau). Cette méthode aura l’avantage de visualiser les éléments de risques et les
processus majeurs, au regard de risques potentiels qu’ils pourraient générer (sans tenir compte
des dispositifs de contrôle interne déjà en place).
Effectif 511
Réseau de distribution :
Agents généraux 92
B:/ Historique17
Le groupe AXA est « né » il y a près de 2 siècles…il a grandi grâce à des fusions et des
acquisitions. Pour ce qui est de son historique au niveau du Maroc, il se présente comme suit :
1950 : création de la Compagnie Africaine d’Assurance ;
1950 : création de l’Entente ;
1973 : privatisation de Compagne Africaine d’Assurance ;
1975 : adoption du nom Al Amane par UAP Vie ;
1985 : acquisitions de l’Entente par Al Amane ;
1988 : changement d’actionnaire principal pour la Compagnie Africaine d’Assurance :
ONA remplace la SNI.
1993 : fusion entre Al Amane et l’Entente ;
1997 : désengagement des AGF de la Compagnie Africaine d’Assurance, au profit de
l’ONA qui détient désormais 100% ;
Avril 1999 : introduction du nom AXA Al Amane au Maroc ;
30septembre 1999 : signature de l’accord de partenariat entre les Groupes AXA et
ONA ;
25 mai 2000 : naissance officielle d’AXA Assurance Maroc à la suite de la fusion entre
AXA Al Amane et Compagnie Africaine d’Assurance ;
2007 : Le groupe ONA et l’assureur français AXA ont signé un accord prévoyant le
désengagement de l’ONA de sa participation (49 %) au capital d’AXA-ONA, au profit du
géant français AXA ASSURANCE France.
C : /Nature d’activité
AXA ASSURANCE MAROC a gagné un bon retentissement grâce à son activité
d’assurance et de réassurance. Son expérience dans l’assurance de prévoyance lui attire la
fidélité et la confiance de certains de petites, moyennes et grandes entreprises qui trouvent
auprès d’elle une réponse à tous leurs besoins de prévoyance : Décès, Accidents, Invalidité,
Maladie…
AXA ASSURANCE investit également le marché des commerçants, des professions
libérales et des particuliers où elle entend renforcer sa position en présentant une offre globale
et complète de produits, elle dispose d’un éventail d’assurance qui couvre l’ensemble des
risques : automobiles, accidents de travail, vol, bris de machine, assurance construction,
individuel, accidents…
AXA ASSURANCE MAROC est née de la fusion entre AXA AL AMANE et
Compagnie Africaine d'Assurance.
Forte de ses 511 collaborateurs et 92 agents généraux; elle collabore également avec
105 courtiers partenaires.
17
Documents Internes AXA ASSURANCES MAROC
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 35
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011
D :/ Chiffres Clés :
Le chiffre d’affaires global s’établit, à fin décembre 2009, à 3.061 millions de dirhams
contre 2.866 millions de dirhams en décembre 2008 soit une augmentation de 6,8%.
Le chiffre d’affaires Non Vie s’établit, à fin décembre 2009 à 2.478 millions de
dirhams soit une augmentation de 6,6% par rapport à décembre 2008.
Cette progression s’explique par l’amélioration continue des affaires nouvelles et extensions
du portefeuille en Automobile, Incendie en dommages aux biens et Santé compensant, d’une
part, des résiliations importantes (pour les mêmes branches en plus de l’aviation), et d’autre
part, l’impact de la conjoncture économique durant 2009 sur les Facultés (baisse des
aliments pour les affaires renouvelées et des flux d’import/export dans les secteurs des
minerais, acier, céréales, automobile, équipementiers automobile).
Marge de solvabilité
641%
Le taux de couverture de notre marge de solvabilité est passé de 715% en 2008 à 641%
en 2009, malgré une augmentation des fonds propres de l’ordre de 3%.
Plusieurs facteurs ont contribué à cette réduction, notamment au niveau des éléments de
couvertures ci-après :
1- Les dispositions de l’arrêté ministériel n°2173-08 du 9 hija 1429 (08/12/2008) qui font
désormais obligation de déduire, des éléments de couverture, le montant des immobilisations
incorporelles, à hauteur d’un tiers par exercice (1/3 en 2008, 2/3 en 2009 et 3/3 en 2010),
soit pour AXA Assurance Maroc, un montant de 183 millions de dirhams,
2- Les immobilisations en non-valeurs dont le niveau est passé de 51 à 93 millions de
dirhams,
3- La part des plus-values latentes qui a subi une diminution de 20%.
216 000 collaborateurs AXA (salariés et distributeurs exclusifs) à travers le monde sont
mobilisés pour proposer au client les solutions les mieux adaptées à ses besoins et lui
offrir le meilleur service.
*Service inspection :
Qui est plongé au cœur de l’activité en question, il est composé de 7 inspecteurs, qui au
départ de cette activité chacun des inspecteurs était dédié à une région et avait son propre
portefeuille d’agences à contrôler.
Après plusieurs missions d’audit qui ont touché ce périmètre (Département
Recouvrement et Inspection Comptable) il a été décidé de ventiler l’ensemble des inspecteurs
selon le réseau agences et courtage Axa Assurances Maroc distribué sur le territoire marocain.
Le planning des visites des inspecteurs est établit de manière à couvrir tout le territoire en
moyenne chaque inspecteurs a plus de dix agences en une semaine qui lui fait en moyenne
une agence pour chaque demi-journée. Ajouté à cela qu’avec la nouvelle procédure de
rotation, les inspecteurs se voient changer de région toutes les semaines.
Chose qui ne rend pas l’exercice de la fonction assez facile.
Il faut signaler aussi que l’équipe des inspecteurs à une rotation même en ce qui
concerne les semaines, une semaine d’inspection à l’extérieur de Casablanca et celle qui suit
pour les intermédiaires installés à Casablanca et pour l’établissement des rapports
d’inspection et arrêtés des comptes.
Lors de cette présentation il faut signaler que pour les trois dernières années, le réseau
des agences et courtage avec lesquelles Axa Assurance opère, évolue d’année en année en
moyenne et augmente de 12 agences. Alors que le nombre d’inspecteurs ne suit pas cette
évolution.
18
Intranet AXA
AXA ASSURANCES MAROC | Section 1 : Présentation de l’entreprise et contexte de l’étude 40
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011
Courtiers
Service gestion de recouvrement
Service inspection comptable
On entend par comptant, toute affaire nouvelle émise, police ou avenant y compris les
avenants sur la déclaration salaire.
Traiter les quittances terme de toutes les branches sauf l’automobile, les quittances
traitées sont celles émises trois mois avant la date de l’inspection.
Il est entendu que le délai de 90 jours est un délai maximum de rétention des fonds par
le courtier. De ce fait, il faut aussi traiter les quittances déclarées encaissées par le courtier
dans un délai de moins de 90 jours à compter de la date d’émission.
- une balance qui détaille le sort des quittances par nature et par branche ;
- un bordereau des quittances encaissées signé et cacheté par le courtier ;
Etablir le chèque
En cas du dégagement d’un solde en faveur de la compagnie, le courtier établit un
chèque barré non endossable libellé à l’ordre d’AXA ASSURANCES MAROC, d’un montant
égal au solde total exigible.
Un échelonnement du solde peut être envisagé selon le pouvoir de l’inspecteur.
En d’autres termes les activités exercées au sein du service inspection s’étale comme suit :
I - EDITIONS :
II- TRAITEMENTS
1. Tableau de bord : support de suivi des soldes Automobile (Actualisation au
moins 2 fois par mois)
2. Tri des attestations terme Automobile avant envoi au réseau et blocage en cas
d’impayés.
3. Relances des intermédiaires pour les attestations bloquées.
4. Si les relances restent sans suite Retours des attestations à la production
AUTO avec note + A.R.
5. Tri des avis d’échéance Terme RD avant envoi avec blocage pour les
Intermédiaires En CTX ou en Arrêt de collaboration.
6. Envoi des lettres directement aux clients pour règlement direct si
l’intermédiaire est en difficulté ou en arrêt de collaboration.
7. Tri avant envoi des lettres d’annulation des MED.
V- ENCAISSEMENTS :
Réception et vérification des règlements :
Les règlements non conformes donnent lieu aux démarches suivantes :
VII- ANOMALIES.
<< Les anomalies sont souvent des retours que le réseau adresse aux services de la
Compagnie pour x motifs (prime non due, erronée, à annuler etc..) mais qui ne sont pas
traités ou parce qu’ils ont été maintenus. A ce niveau l’intermédiaire et l’Inspecteur ne sont
pas informés de ce maintien.>>
Ces anomalies donnent lieu aux traitements suivants :
En phase de POST-MED :
Cas de MED envoyée à tort : (Motifs : Prime déjà réglée, quittance ayant fait
l’objet de retour, Client VIP, Promesse de règlement consentie ou autres)
L’évaluation du contrôle reste une tâche assez particulière vue la complexité des
versions au niveau de la pratique, il existe les procédures sur traces écrites qui sont plus ou
moins obsolète et n’ont pas été mis à jour pour suivre l’évolution des marchés et des chartes
initiées par la fédération des assurances d’une part ; pour une meilleure fluidité de gestion
entre les différentes parties prenantes du système d’assurance et d’autre part l’état qui
intervient pour la protection de ses intérêts et la protection des clients finaux.
*La partie éditions des états qui restent le lien écrit qui lie l’inspection avec ses
intermédiaires. C’est une phase qui précède les visites d’arrêtés et de mise aux points.
Eléments Existant fréquence limites
Etats d’impayés Etat d'impayé qui ne reflètent pas l'image fidèle des
mensuelle comptes
Préparation de l’envoi :
I - EDITIONS :
Dispache des éditions et lettres à mensuelle Des courriers non envoyés par inadvertance ou par
joindre intention
Etats des pré-MED avec mensuelle Cellule administrative qui doit être suivi par
lettres pour les Risques Divers l'inspecteur chose qui n’existe pas dans la réalité
Etats des soldes par
mensuelle
Intermédiaires Soldes incohérent dû à la rotation des inspecteurs
Etats d’impayés – au courant
du mois - à la demande du réseau mensuelle
ou des autres services Effectués par des entités autres que l'inspection
Envoi des Etats de différence mensuelle Aucun traitement des différences n'est effectué
Tableau de bord bimensuelle Assure support de suivi des soldes Automobile mais
dont la fréquence et l'actualisation n'est pas respectée
II- TRAITEMENTS
Vérification du solde Intermédiaire mensuelle Seuil de tolérance qui diffère chez tous les acteurs de
est en phase avec le jugé tolérable l'entité
*La partie relances et visites, restent la tâche la plus importante chez l’inspecteur qui a
pour mission le contact direct avec les différents intermédiaires. Etant donné que toutes les
actions qui viennent après les visites où interviennent avant n’ont de raison d’être que pour
accompagner ou renforcer les arrêtés comptables mis au point lors des déplacements.
Les relances Tâche administrative effectuée par les inspecteurs, pour l'ensemble des int.du
mensuelle
téléphoniques porte feuille
Les relances écrites
mensuelle
(lettres ou fax) Absence de mise à jour
IV- RELANCES ET VISITES:
Recouvrement mensuelle Activer le recouvrement des primes si la situation est en cours de traitement
mais se restreint aux intermédiaires visités
à Rappeler les
dispositions légales
et les délais de
mensuelle Absence de maîtrise de l'aspect juridique des assurances
règlement
préconisés par la
Compagnie
Les visites sont
indispensables
quand
l’intermédiaire mensuelle Certaines visites se voient réduites à un aspect routineux
représente un risque
de solvabilité pour la
Compagnie
*Cette action se place dans le temps juste après les visites, qui viennent pour marquer le
traitement des états et pièces remontées par les inspecteurs lors de leurs déplacements.
Les anomalies soulevées différent par compte et par type de clients gérés au niveau de
chacune des agences AXA. Il faut signaler aussi que pour résoudre chacune des anomalies les
intervenants auxquels les inspecteurs pourront avoir sont très différents et se placent à des
rangs hiérarchiques dans les différentes directions au niveau de la compagnie.
l’intermédiaire perdues
Relance des services concernés
pour les anomalies déjà quotidienne En pratique, cette tâche n'est pas effectuée
transmises et non traitées
Intervention pour les quittances quotidienne le travail post-inspection est généralement négligé
en souffrance
L’Inspecteur est obligé de se
substituer au BACK-OFFICE quotidienne
pour les éléments non traités difficulté d'assurer le suivi
A côté des multiples tâches d’un inspecteur, il faut signaler que l’activité recouvrement
reste primordiale, et la remontée d’information depuis l’intermédiaire à la compagnie
concernant des primes réclamées par la compagnie mais déjà réglées par l’agent reste de mise.
suivre et veiller au traitement des quotidienne difficulté d'assurer le suivi causée par les multiples
primes déjà réglées. déplacements et la lourdeur des plannings
Dans l’exercice de ses fonctions, un inspecteur comptable se dote des états qu’il ramène
avec lui lors de ses visites dans le cadre de l’action des éditions avec le respect des conditions
précitées.
En phase de PRE-MED :
Suite à donner aux : promesses de
mensuelle Répartition des portefeuilles clients
règlement, Clients VIP, Primes
contestées et autres.
*Etant donné que l’interlocuteur direct des intermédiaires reste principalement et non
pas exclusivement l’inspecteur comptable, la majorité des réclamations si ce n’est l’ensemble
de ces dernières sont adressées aux inspecteurs. De ce fait l’inspecteur devient l’intervenant
de la compagnie vis-à-vis de son réseau agents et dans ce contexte le contraire est vrai. Il
devient le représentant des intermédiaires au sein de la compagnie.
Afin d’éviter le risque de détournement et de traitement de faveur qui peut se créer entre
les deux parties prenantes (Agent et Inspecteur), cette procédure a été mise en œuvre par
l’entité organisation.
Les éléments qui constituent des blocages devant les inspecteurs à exercer leur fonction
dans les bonnes règles de l’art par rapport au point de la rotation des plannings sont les
suivants :
-Tout d’abord, après investigation au sein des services inspection et suivi des comptes,
les inspecteurs se retrouvent devant un très grand problème de continuité de contrôle, étant
donné que chacun a sa propre méthodologie de travail. Le modèle des arrêtés de comptes est
unifié mais les composantes qui sont alimentées peuvent différées selon la logique entreprise.
Le contrôle des pièces et éléments qui servent de preuve à l’appui à l’arrêté de comptes
n’est pas souvent effectués. Et même si elle est faite, l’échantillon pris ou les éléments
recensés ne reflètent pas la réalité des comptes.
Il faut aussi signaler la manière de faire propre à chacun des inspecteurs, dont certains
sont connus pour leur souplesse au sein du réseau agents alors que d’autres la rigueur. Nous
n’oserons pas dénigrer l’un des deux traitements mais reste à souligner celui-ci ne doit pas
être constants et doit changer en fonction de l’agent que l’on a devant soi. Car après les
années d’expérience que chaque inspecteur a dans son actif, il pourra dès à présent,
catégoriser le réseau.
-Ensuite, Il faut dire que ce qui peut remettre en compte la principe de la rotation est les
congés maladies ou annuels des inspecteurs ou l’indisponibilité de l’un des agents.
-Puis, vient le retard dans les mises point entre agent et inspecteur, étant donné que ce
dernier se retrouve avec un compte tout à fait nouveau qu’il doit approcher et rapprocher les
anciens arrêtés de comptes avec ce qui est trouvé dans le compte.
-Enfin, les réclamations agents qui sont recensées depuis la mise en vigueur de cette
logique, comme précité, les agents s’habitue à une manière de traitement qui se voit reprise à
chacune des visites inspecteurs. Mais ce problème devra être radié après une période de mise
en œuvre.
Après tous les éléments bloquants devant l’accomplissement de l’activité inspection
concernant la rotation des plannings, le passage à une logique semestrielle reste de mise étant
donné que ceci assurera un bon suivi des comptes pendant une bonne période. Au moment du
passage, au second semestre, l’inspecteur se verra établir un arrêté mi-exercice pour rendre
compte au collègue qui le succèdera dans le suivi du même compte. Cette solution permettra
le respect des conditions exigées par toutes les parties prenantes :
-l’inspecteur maîtrisera ainsi son portefeuille.
-l’agent aura à faire à une même personne pendant une bonne période et aura tout un
semestre pour expliquer sa situation à son inspecteur.
-la compagnie n’aura aucun doute sur le risque d’agence entre intermédiaire et
inspecteur, étant donné qu’à la fin du semestre ce dernier rendra compte à la compagnie et
quelqu’un d’autre le succèdera.
L’arrêté des comptes se compose de blocs distincts et dont les éléments à renseigner
sont bien spécifiques à chacun des postes présentés dans l’arrêté (ANEXE), les éléments
extracomptables devront être mis en annexe de l’arrêté, afin d’éviter toute confusion.
Surtout que l’arrêté de comptes est archivé et constitue une pièce maitresse pour la
confirmation des soldes intermédiaires ou l’ajustement des comptes (cette partie sera
expliquée dans les chapitres prochains).
Pour ce qui est du rapport, tous les inspecteurs se contentent à l’établissement de l’arrêté
et ne constitue pas de rapport de mission ou quelque chose qui va dans ce sens. Un simple
questionnaire a été établie dans le temps et qui constitue trois ou quatre questions et qui est
joint à l’arrêté de comptes, dans ce sens nous avons réfléchit à un modèle de rapport qui sera
uniforme et sera remplit par les différents inspecteurs.
Dans ce sens, les deux documents remis par l’inspecteur à la compagnie et aux
différentes parties prenantes, seront exploitables et comprises par tous.
Dans ce sens, nous avons réfléchit à deux contrôles des arrêtés de comptes mais aussi
les rapports conçus :
*Un contrôle post visite : cet exercice se fera au niveau de la cellule suivis des comptes
par des inspecteurs, qui par un tableau d’ajustements des comptes prévus et conçus par nos
soins qui se trouve en (annexe) et qui sera détaillé ultérieurement, pourront décortiquer
l’arrêté et le rapport en faisant ressortir les éléments incohérent. Ils se verront aussi vérifier la
fiabilité des données en prenant en référence le système interne et les données des contrats et
détail des comptes courant figurant chez les services comptables et dont le détail est
consultable.
Cette inspection des arrêtés se couronnera par des notifications qui sont reportées dans
l’état des ajustements et par conséquent une remontée vers la hiérarchie.
*Un contrôle ponctuel en cas d’incident : Le tableau d’ajustement remis par la cellule
suivis des comptes avec les rapports d’activités remontés par le département au département
inspection générale de la compagnie pour qu’il puisse ordonner une inspection spéciale et
toucher par conséquent l’intermédiaire mais aussi effectuer l’inspection des démarches
entreprises par l’inspecteur comptables.
N.B : le département inspection générale et contrôle est une entité nouvellement créée
au sein d’AXA par plusieurs anciens collaborateurs des différentes directions et départements
afin d’alerter contre toute sorte de dépassement ou détournement quel que soit sa nature.
Ceci dit, avec tous les déplacements exigés des inspecteurs et le nouveau souffle donné
à cette fonction, les tâches administratives ont été automatisées par le département IT.
Et dans ce sens nous pouvons prendre l’exemple des éditions mensuelles, cette partie a
été automatisée et ne suscite l’intervention d’aucune entité. L’éditique se fait d’une manière
automatique à une fréquence mensuelle juste après la clôture mensuelle où tous les compteurs
sont remis à zéro.
Suite à l’établissement de l’arrêté des comptes, celui-ci est remis directement aux suivis
des comptes pour faire le contrôle de ce dernier et remonter les dissonances qui touchent
l’arrêté.
Comme ça l’agent a une idée sur la réalité de ces soldes, avec comme preuve aussi les
rapports remontées et les bilans de trésorerie.
Tous ces éléments ne peuvent que renforcer le plan d’actions proposé à l’agent pour
améliorer sa gestion journalière de l’agence, financière et stratégique.
Il faut mettre l’accent bien évidemment, sur le fait que ce tableau permet de classifier
et catégoriser les intermédiaires dans une approche post-inspection, c'est-à-dire, que
l’inspecteur aura une idée sur le comportement de chacun d’eux avant de se déplacer sur les
lieux. De cette manière, l’inspecteur pourra appréhender ses différents outils et méthodes à
utiliser et pourra dresser un plan de travail pour chacun des cabinets qu’il aura dans son
planning.
L’idée de ce baromètre de la solvabilité par intermédiaires (dont le détail est en annexe
avec la procédure qui a été conçu pour cette classification) permet de définir les critères de
mesure des risques intermédiaires afin de procéder à leur classification selon trois classes
distinctes, ainsi, les principaux critères de mesure de risque sont :
Le volume des impayés ;
L’âge de quittances impayées ;
Ratio des encaissements et des impayés ;
Le respect de la règle 70/30 au niveau de la branche automobile ;
Nombre des incidents de paiement.
Dans ce sens, nous pouvons citer pour exemple, pour le cas des intermédiaires en
vert, les conditions suivantes doivent être respectées pour pouvoir intégrer cette catégorie :
Sinistres non crédités : il s’agit des sinistres déduits mais non encore
créditées sur le compte de l’intermédiaire.
Ristournes non crédités : il s’agit des ristournes déduits mais non encore
créditées sur le compte de l’intermédiaire ;
Après avoir ajusté les comptes des intermédiaires, et soulevés les différences constatées
entre les éléments à imputer dans le compte de l’intermédiaire et ceux à retrancher, l’état des
ajustements permet de ressortir et d’expliquer chacune des composantes à part entière. L’état
d’ajustement des comptes qui contiendra le solde à payer par l’intermédiaire, cet état sera
transmis aux intermédiaires accompagné de la lettre de réclamation du solde.
Le blocage actuel qui se pose est que l’inspecteur représente la compagnie chez les
intermédiaires et quand celui déclare un solde, et que ce solde est pris en compte par
l’intermédiaire dans sa gestion interne du cabinet, il en devient difficile d’en dissuader celui-
ci pour lui redonner un nouveau solde, surtout que si l’erreur provient du calcul ou des
imputations de l’inspecteur.
Mais dans la majorité des cas, il faut dire que cette méthode permettra de détecter les
dépassements des intermédiaires face à une inattention de la part de l’un des inspecteurs étant
donné que ceux-ci souffrent de l’agrandissement du réseau chaque année sans que le nombre
des inspecteurs ne suit de l’autre côté.
L’ensemble des risques recensés dans la première partie peuvent être évités avant leurs
survenances quel que soit leur type et peuvent être contournés par une bonne méthodologie de
travail en cas de survenance et une détection dans les temps opportuns.
Les méthodes proposées dans les chapitres précédents se ventilent selon leur type
d’intervention et leur moment de détection des risques concourus
-L’ajustement des comptes des intermédiaires : Cette phase, contrairement à celle qui
précède, intervient l’exercice qui suit l’ensemble des missions effectuées durant l’année en
cours.
L’ajustement des comptes intermédiaires s’effectue en concertation avec l’équipe
comptabilité et s’étale sur durée plus longue que celle qui précède et se voit prendre un
caractère projet.
Suite à la prise en compte de cette action par la compagnie, il sera question tout d’abord,
d’assainir le stock à fin 2007, pour ensuite que les exercices suivants puissent suivre et pour
l’action devienne habituelle et peut intervenir l’année qui suit.
*Arrêtés de comptes et Rapports :
Ces deux états peuvent intervenir sous une approche curative étant donné qu’ils peuvent
donner lieu à une mesure du risque concourus par les agences sur un plan, et d’une autre part
le rapport et arrêté peuvent permettre aux intermédiaires de se ressaisir par rapport à la
situation actuelle et par conséquent corriger l’anomalie actuelle avant le mise en œuvre du
plan d’actions proposé par la compagnie.
A ce stade, après avoir étalé l’ensemble des méthodes mises au point pour une meilleure
gestion des risques concourus par les intermédiaires, nous pouvons dès à présent décrire les
types d’actions qui peuvent être entreprises dans l’une des situations de blocage qui peut
intervenir au cours du parcours intermédiaires. Ces opérations peuvent être derrière la
détection des risques et peuvent cependant permettre aux parties prenantes de mettre en œuvre
des plans d’actions qui diffèrent selon la gravité, le type ou le périmètre touché.
C:/ Les plans d’actions à prévoir dans le cadre d’une gestion de risques par
intermédiaire :
Les plans d’actions qui peuvent être proposés par l’un des inspecteurs pour la correction
d’une situation de blocage sont les suivants :
*Proposition d’établissement d’un bilan de trésorerie par agence :
Sur ce plan, l’inspecteur se doit de revoir la situation financière de l’intermédiaire afin
de pouvoir tirer au clair les problèmes de solvabilité qu’il dégage vis-à-vis de la compagnie.
Ce bilan devra être dressé semestriellement de manière habituelle pour l’ensemble du
réseau agents mais à fréquence ponctuel en cas de problème pour les agents qui peuvent
constituer un risque d’insolvabilité.
Les composantes et la structure du bilan se trouve en annexe, cette structure respecte
une logique d’exigibilité croissante vis-à-vis de la compagnie avec les disponibilités gardées
en caisse et non exploitées dans l’exercice courant des activités d’intermédiation.
*Evaluer la qualité du portefeuille par agents :
Cette évaluation se fait sur une fréquence tri-annuelle, c'est-à-dire qu’une analyse des
portefeuilles par agents devra être effectuée toutes les trois années afin de permettre à toutes
les entités de la compagnie depuis la souscription au recouvrement, d’évaluer la qualité des
clients.
Le ratio peut être calculé d’une manière classique dans un premier temps puis en cas
d’indicateurs négatifs passer à un détail par branche et puis par catégorie de produit :
Conclusion :
A la fin du travail, il est essentiel de souligner que toute compagnie qui se respecte doit
montrer l’exemple en matière de la gestion des risques, et ce quelque soit le risque auquel elle
peut s’exposer afin de gagner une plus grande crédibilité envers son client final ; mais aussi
ses premiers clients qui sont les intermédiaires (Agent ou Courtier). Dans une logique de
transfert de risque un client cherche d’abord une compagnie qui peut réellement l’assurer
contre ses risques ce qui incombe une structure financière assez forte qui se trouve au-delà de
tout type de menace.
Le processus de l’évaluation de la gestion du risque au cours de notre étude s’est reposé
sur cinq phases primordiales qui sont :
*Le diagnostic des risques : sur ce plan nous avons tenu à détailler l’ensemble des
risques se trouvant dans l’activité d’assurance mais aussi l’activité d’intermédiation en
assurances. Dans un second temps, le diagnostic de l’existant avec une précision des points
qui peuvent constituer des points d’amélioration dans le futur.
*Recensement des instruments de traitement : En ce qui concerne les méthodes de
détection et de correction des anomalies et risques qui peuvent intervenir au cours de
l’exercice du métier d’intermédiation et d’inspection aussi.
*Elaboration et approbation du programme de traitement des risques : Pour chacune des
méthodes étalées précédemment, nous avons tenu à lui affecter un périmètre qu’elle peut
couvrir. Contrairement à toute logique classique de la gestion des risques nous ne pouvons en
aucun figer notre choix sur un outil et en juger l’efficacité. Et ce pour le fait que le champ
d’intervention diffère de l’une à l’autre.
*Mise en œuvre : Il a été question par la suite de tester l’applicabilité des outils sur le
terrain afin de pouvoir juger la pertinence du choix.
*Audit du programme : Dans ce point il a été question de contrôler les résultats et en
juger l’efficacité.
Cette analyse a permis de qualifier une gestion de risque au sein de la compagnie
d’assurance peut se traduire à travers les caractérisques suivants :
*Une bonne gestion de risque permet de limiter les coûts : Eviter les détournements de
fonds.
*Une limitation des responsabilités : des intermédiaires et des inspecteurs comptables.
*Accompagner la croissance financière de l’entreprise : La pérennisation de la clientèle
en sauvegardant l’image de marque de la compagnie.
*Analyser les risques et les traiter pour les diminuer : A travers l’application concrète et
le respect de la méthodologie des outils proposés lors de notre étude et tester sur le terrain.
*Diffuser la culture de la gestion de risque dans la compagnie : nous pouvons citer par
exemple dans ce point, l’étude de la qualité des portes feuilles clients apportés par
l’intermédiaire au sein de l’entité souscription qui peut faire appel à cette analyse avant de
prendre en charge tout client à taux de sinistralité trop élevé.
A cet effet, il est essentiel de signaler que la logique de transfert de compétence au
niveau de la compagnie s’effectuera automatiquement, étant donné que c’est une pratique qui
doit normalement être présente dans l’ensemble des services de la compagnie.
Finalement, cette étude nous a permis de revoir les pratiques appliquées au sein du
département et en soulever l’efficacité. Ceci étant, il serait intéressant d’adopter les bonnes
pratiques appliquées à l’étranger en matière de gestion de risques en tenant à les adapter au
contexte marocain.
A cet effet, il faut signaler qu’AXA Assurances France, au siège, a marqué une très
grande avancée en créant ce qu’on peut appeler en gestion des risques « l’analyse du
portefeuille client à risque potentiel ».
Sommaire
Partie I : La particularité de l’activité d’assurance et la spécificité de la gestion des risques6
Partie II: Maîtrise de la gestion des risques intermédiaires par un dispositif de contrôle
interne
C : /Nature d’activité................................................................................................................................... 35
B :/L’ajustement des comptes intermédiaires comme outil de contrôle des arrêtés de comptes : ................... 58
3 : Mise en place d’un plan d’actions par intermédiaires à travers les mesures de gestion de risques préventives
et curatives mises au point : ............................................................................................................................ 59
A :/Méthodes préventives des risques : ........................................................................................................ 60
B : /Méthodes curatives contre les anomalies déjà détectées et mesure de restriction des risques : .............. 61
C:/ Les plans d’actions à prévoir dans le cadre d’une gestion de risques par intermédiaire : ....................... 62
Bibliographie
Articles
Webographie
o www.COSO.org
o www.axa.ma
o Intranet chez les intermédiaires AXA « AXA online »
Glossaire
Aggravation des risques: L'assuré doit déclarer toutes les circonstances qui augmentent la
probabilité ou l'intensité du risque en cours de contrat. L'aggravation de risque élève le taux
de prime et elle est indépendante de l'assiette de la prime (valeur des biens assurés)
Agrément : L'accès aux activités d'assurances est sur bornée à l'obtention d'une autorisation
administrative préalable.
Assurance pour compte: Dans l'assurance pour compte, le preneur d'assurance souscrit un
contrat pour son propre compte et aussi pour le compte d'autrui qui devient ainsi assuré.
L'assurance peut aussi être contractée pour le compte.
Attestation d'assurance: Document obligatoirement délivré par l'assureur dont la forme et
les mentions sont définies par la loi et qui permet aux autorités de vérifier la couverture de
l'assuré.
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 70
intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011
Avenant : Un avenant est un document daté et signé par les parties et qui porte modification
du contrat d'assurance sans pour autant le bouleverser. L'avenant rédigé par la société
d'assurance s'intègre aux conditions particulières dont il peut modifier les contours.
Avis d'échéance: l'avis d'échéance est le document adressé par l'assureur au souscripteur pour
l'avertir de la date d'échéance de la prime (son exigibilité) et son montant.
Barème : Ensemble de résultats de calculs: tables ou répertoires de tarifs, barèmes
d'imposition, etc...
Bénéficiaire: Personne(s) désignée(s) dans le contrat pour recevoir le capital lors de la
réalisation du risque assuré.
Capital acquis : Dans les contrats d'assurances-vie, le capital acquis (ou capital valorisé) à
tout moment par un assuré, est généralement égal:
pour les contrats en unité de compte, au nombre de parts multiplié par la valeur de la
part (moins les frais de gestion),
pour les contrats de capitalisation, à la prime investie (prime versée moins le droit
d'entrée)capitalisée, mensuellement, trimestriellement, semestriellement ou
annuellement, au taux minimum garanti, majoré du montant des participations
successives aux bénéfices techniques et financiers réalisés par la compagnie
d'assurance.
contrat d'assurance sont souvent constituées d'un document imprimé par la société d'assurance
qui énumère les principes généraux des contrats, indique les principales dispositions du code
des assurances qui lui sont applicables et précise les obligations mises à la charge des parties.
Les conditions générales ne constituent souvent qu'un catalogue de garanties possibles et
seules les conditions particulières du contrat définissent les engagements des parties.
Conditions particulières : Les conditions particulières (CP) se présentent soit sous la forme
d'un document pré imprimé dont les parties complètent les formules ou les cases, soit sous
une forme entièrement dactylographiée qui traduit l'établissement de "sur mesures». Les CP
constatent les choix de l'assuré, l'accord des parties sur les niveaux de garantie et fixent les
montants, valeurs et capitaux, elles individualisent les garanties du contrat en fonction de
chaque assuré. Comme le prévoit le code des assurances, les CP indiquent l'état civil du
souscripteur et attribuent la qualité d'assuré à une ou plusieurs personnes, décrivent le risque
précisent la date d'effet, la durée du contrat et le montant de la prime et des taxes .Il convient
de souligner qu'en cas de contradiction entre les CG (conditions générales) et les CP ces
dernières l'emportent toujours. La jurisprudence a posé le principe de la prééminence des CP
sur les CG.
Courtier : Sans définir son activité, un courtier est une personne qui met en relation deux
autres personnes susceptibles d'être intéressées à la même affaire et donc de passer contrat
entre elles, le coutier demeurant étranger à la transaction mais percevant de l'un ou l'autre
contractant une rémunération sous forme d'honoraire ou de commission courtier d'assurance
constitue l'une des catégories d'intermédiaires d'assurance.
Date d'effet : date à partir de laquelle le contrat d'assurance prend effet.
Déclaration du risque : la déclaration du risque constitue une obligation de l'assuré, une
obligation mise à la charge exclusive de l'assuré. Il importe cependant de souligner que cette
déclaration doit se faire sur la base des questions posées par l'assureur, l'assuré ne peut pas en
effet, connaître tous les éléments nécessaires à l'assureur pour accepter et tarifer son risque.
Ainsi fort des déclarations du souscripteur, l'assureur doit se faire une opinion sur le risque
qu’il prend à sa charge ; assurabilité ou non-assurabilité et calcul exact de la prime.
Déclaration de sinistre : L'assuré est obligé de donner avis à l'assureur, dès qu'il en a eu
connaissance et au plus tard dans le délai fixé par le contrat de tout sinistre de nature à
entraîner la garantie de l'assureur.
Défaut d'assurance : Ce terme est surtout employé en assurance automobile : on distingue le
défaut d'assurance automobile (l'assurance obligatoire n'est pas souscrite) du défaut
d'apposition de certificat d'assurance (rien sur le pare-brise du véhicule ou certificat périmé) et
du défaut de présentation de l'attestation d'assurance (impossibilité de produire la carte verte).
Notons que le défaut d'apposition du certificat d'assurance constitue une contravention de 4e
classe, que le défaut de présentation de l'attestation d'assurance, une contravention de 1 ère
classe que ce même défaut d'assurance est une contravention de même classe. Notons enfin
que les sanctions liées au défaut d'assurance se cumulent avec celles liées au défaut
d'apposition de certificat d'assurance ainsi qu'à celles du défaut de présentation de l'attestation
d'assurance.
Dommages garantis : les dommages garantis peuvent être corporels, matériels ou
immatériels.
Échéance : Pour les assureurs, le terme échéance désigne deux choses : l'échéance de prime
et l'échéance du contrat. L'échéance de prime correspond à la date ou la prime doit être
encaissée. On la nomme également échéance secondaires (semestrielle, trimestrielle ou
mensuelle) qui permet aux clients d'étaler dans le temps le paiement de la prime. L’échéance
principale du contrat est généralement fixée à la date d'effet du contrat (date effective de prise
de garantie du risque). Cependant, pour rendre service aux assurés (organisation comptable,
exercée social, etc...) les assureurs modifient la date de l'échéance principale et perçoivent,
dans ce cas, une prime qui couvre la période qui s'étend de la date d'effet à la date de
l'échéance principale. Important : c'est la date de l'échéance principale qui est déterminante
pour les questions de durée du contrat et de résiliation (préavis par rapport à cette date).
L'échéance du contrat ou terme du contrat est la date fixée pour la fourniture d'une prestation
(capital, rente, annuités..) par l'assurance de personnes.
Fractionnement : Il s'agit d'une facilité de paiement accordée par l'assureur à l'assuré, qui lui
permet de fractionner sa cotisation en 2 (par semestre) en 4 (par trimestre) ou en 12 (par mois)
en contrepartie d'une majoration plafonnée.
Fréquence : La fréquence en assurance désigne un nombre d'événements qui se sont produits
sur une certaine période rapporté au nombre maximal possible d'événements : par exemple sur
1000 automobiles, 180 d'entre elles ont eu accident en 1998.dans cet exemple, sur le nombre
d'événements étudiés, les déclarations de sinistre auto s'élèvera à 180 par rapport au nombre
maximal possible d'événements 1000 (chaque automobile a eu un accident en 1998).par
conséquent la fréquence dans cet exemple ressort à 180/1000=180%° : La fréquence résulte
toujours de l'observation de faits réels. Ces fais réels observés les calculs statistiques qui en
sont tirés permettent d'établir des probabilités de survenance d'un événement dans l'avenir.
Cependant pour un même événement, la fréquence réelle (observée dans le passé) et la
fréquence future (la probabilité) diffèrent souvent en raison du grand nombre de facteurs, très
divers la plupart des cas qui influence le futur en créant un écart entre le passé et l'avenir. On
le voit bien, la fréquence mesure, en assurance, le nombre d'événements qui suivait pour une
population précise (les automobiles, les maisons, les décès, etc..) et qui risque de survenir
demain dés lors que les conditions de cette survenance sont comparables. L'industrie de
l'assurance basée sur de très nombreux calculs statistiques utilise très largement ceux basés
sur la fréquence pour déterminer pour une population donnée et un risque particulier la prime
à payer.
Garantie : le mot garantie est un des substantifs le plus employé dans le vocabulaire de
l'assurance il désigne l'engagement que prend l'assureur en vue de fournir une prestation
prévue à l'avance en cas de survenance d’un événement indiqué par la police ou à l'échéance
du contrat.
Homogénéité de risques : statistiquement, pour permettre un calcul de probabilité exact,
l'homogénéité des risques doit être qualitative (risques de même nature).
Indemnité : L'indemnité est la réparation pécuniaire d'un préjudice subi par une personne.
Cette indemnité est versée par l'assureur de la victime en assurance de choses ou par l'assureur
du responsable en assurance de responsabilité civile. En assurance de choses le montant de
l'indemnité ne peut excéder l'engagement maximal que contracte l'assureur et qui est fixé par
les conditions particulières du contrat. L'indemnité de dommages est fonction de l'importance
du sinistre mais ne peut en aucun cas être supérieure au préjudice subi: elle ne peut pas être
la mort,
la diminution de la capacité de travail,
du préjudice esthétique,
du préjudice causé par les souffrances dit" pretium doloris",
du préjudice qui atteint la personne en la privant des plaisirs de l'existence dit "
préjudice d'agrément".
AXA ASSURANCES MAROC | Section 2 : Approche d’évaluation de la gestion des risques 74
intermédiaires
Le contrôle interne et la gestion de risques intermédiaires
4 novembre 2011
du "préjudice moral" qui atteint la personne dans son affection, dans son honneur ou
dans sa réputation.
Solvabilité ‐ Risque de solvabilité induit
par un niveau inférieur des
fonds propres par rapport
au minimum réglementaire
exigé par les autorités de
contrôle
Adéquation actif/ passif ‐ Il s’agit des risques de
liquidité, risques de non‐
respect des limitations par
catégories d’actif ou de
passif, risques de couverture
imparfaite, risques de taux,
risques liés aux actions,
risque de change, etc…
‐ Il s’agit des principaux
risques suivants : risques de
Gestion d’actifs trésorerie, risques de
financement, risques de non
RISQUES FINANCIERS diversification, risques de
taux, risques de change,
risques actions, risques
immobiliers ou fonciers,
risques de contrepartie,
risques crédit, risques
d’évaluation des actifs,
risques de gestion des
participations en titres cotés,
risques de rentabilité
insuffisante des
participations et des filiales,
etc.
‐ Risque d’endettement
Endettement
inadéquat ou de
surendettement.
‐ Il s’agit principalement des
Engagement hors risques
bilan liés à la surévaluation des
engagements reçus et la
sous‐estimation
des engagements donnés.
‐ Risques de mauvaise
analyse des marchés cibles,
Marketing risques d’erreur de
communication marketing.
Assurance
‐ Risques de définition du
Technique
produit, risques de
tarification, risques de non
rentabilité des produits
d’assurance.
‐ Risques de non‐conformité
Souscription
aux normes de souscription,
risques de recouvrement,
risques d’annulation, de
résiliation et de réduction
des
contrats d’assurance, etc.
RISQUES D’ASSURANCE
‐ Risques de cumul des
sinistres, risques de rachats
Sinistralité non vie /
(vie), risques de longévité
Prestations vie (rentes viagères), etc.
Risques d’insuffisance
relatifs aux différentes
catégories de provisions
Provisionnement techniques (provisions de
primes, provisions
mathématiques, provisions
pour sinistres).
Risques résultant
Participation aux d’attributions de PB aux
assurés non‐conformes aux
Bénéfices
clauses des contrats, risques
résultant d’un niveau
insuffisant des attributions
de PB aux assurés
. Risques d’inadéquation des
Réassurance de
protection couvertures en assurance,
de surcoût ou de litige avec
les réassureurs
Risques relatifs au non‐
respect des
Législatif et
dispositions réglementaires
Réglementaire
en matière de : produits,
tarifs, calcul des provisions
techniques, participation
aux bénéfices, etc.
Production ‐ Risques de modèle, risques
de traitement, risque
d’erreur, etc.
Risques d’erreur, risques de
Humain non‐respect des procédures,
Risques
risques de recrutement
Opérationnels inadéquat, risques de perte
de capital humain, risques
relatifs aux coûts salariaux,
risques d’inadéquation de la
formation du personnel,
risque de mauvaise
application de la
réglementation du travail,
risques sociaux, risques de
blanchiment, risques de
corruption, risque de non‐
respect de la confidentialité,
risque de détournement de
fonds, etc.
Commercial
Risques de non‐conformité
des opérations de
distribution aux
réglementations en vigueur,
risques de réseau insuffisant,
risques d’impréparation du
réseau, risques de non‐
respect des limites de
délégation commerciale,
risques de
commissionnement
inadapté, risques de
défaillance d’un courtier,
etc.
Organisation
Risques d’inadéquation de
l’organisation fonctionnelle,
risques d’inadéquation de
l’organisation des processus
et des procédures, risques
d’interface entre services,
risques de surcoût, risques
de délégation de pouvoir.
Systèmes Risques résultant de défauts,
d’information défaillances ou
dysfonctionnements de
l’outil informatique
(matériels et logiciels) :
risques d’ordonnancement,
risques liées aux données
informatiques, risques de
plan de continuité
informatique, risques de
contrefaçon de logiciels, etc.
Risques de sinistres liés aux
immeubles d’exploitation,
risques liés au traitement du
Logistique hors SI
courrier, risques relatifs à la
conservation des
documents, etc.
Relations avec les
Risques
Risques de notation, risques
Tiers
comptables
juridiques et de mise en
cause, risques de
contractualisation
insuffisante, risques de non‐
respect des contrats de
prestations, risques de
malveillance de la part des
tiers, etc.
Opérations de
Risques liés à la perte ou
Comptabilisation l’inexistence de pièces
justificatives des écritures,
risques liés au non‐respect
des normes et règles de
tenue de la comptabilité
(sociale ou consolidée), etc…
Fiscalité Risques fiscaux liés au calcul
et liquidation des impôts et
taxes (IS, IR, Taxe
d’assurance, etc.), risques
liés aux contrôles fiscaux,
etc.
Etats
Risques liés à la présentation
Risques de Réglementaires inexacte ou la non
pilotage présentation des états
réglementaires (états
comptables, dossier
statistique et financier, etc.)
Stratégie Risques liés au décalage
entre la stratégie définie et
les moyens de sa mise en
œuvre, risques liés à la
défaillance de pilotage
stratégique.
Contrôle de gestion
Risques liés à l’insuffisance
ou l’inexactitude de la
planification et le suivi des
objectifs, risques liés à
l’absence de contrôle
Autres risques de budgétaire.
pilotage interne Risques provenant d’une
mauvaise interprétation ou
utilisation des données
utilisées par le pilotage du
contrôle interne ou le
pilotage des opérations
commerciales, etc.
Risques générés par
Risques générés par la
la communication
politique de communication
externe sur l’identité de l’entreprise
inadéquate au marché, aux
intermédiaires, aux
interlocuteurs financiers ou
Législatifs, institutionnels, etc.
judiciaires nouvelles lois ou règlements
et à leur application, risques
liés à l’évolution du droit et
Secteur de décisions des tribunaux.
l’assurance Risques de concurrence,
risques de cycles tarifaires,
risques d’image
Prestataires,
partenaires
Risques liés à l’évolution
défavorable du marché de la
réassurance et de la relation
avec les fournisseurs des
frais généraux.
Déontologie,
des règlements et normes
professionnelles, risques liés
à la perception négative de
Autres risques
l’entreprise.
systémiques et
Risques économiques,
exogènes risques politiques, risques
climatiques et de
catastrophes naturelles,
risque de sinistre
technologique, etc.…
Art. Risque Contenu
La circulaire a lié les risques financiers aux
‐ Variation des taux de change,
‐ Et variation des prix sur le marché.
Ainsi, il est expressément stipulé
l’obligation des entreprises d’assurance de
s’assurer que les risques financiers liés aux
variations ci‐dessous sont correctement
évalués et régulièrement suivis.
L’évaluation desdits risques devrait être
effectuée de manière régulière en
procédant à des simulations de l’impact
des différentes variations citées ci haut sur
l’actif, son exigibilité, le passif et sa
liquidité.
Le dispositif de contrôle et de surveillance
des risques financiers doit ainsi prévoir les
contrôles suivants :
‐ L’existence de limites fixées pour
l’acceptation ou le refus des risques
découlant de la fluctuation des taux
d’intérêt et de change,
‐ L’existence de fourchettes acceptables
des placements dans les différents types
d’instruments financiers (actions,
obligations, OPCVM, etc.),
‐ L’existence de limites d’octroi des prêts.
politiques de souscription et
d’engagement doivent stipuler :
‐ le principe directeur déterminant dans
quelle mesure l’entreprise est disposée à
assumer le risque de souscription et
d’engagement,
- le type d’enquête à effectuer avant
d’examiner et d’approuver les demandes
de règlements de sinistres,
- les niveaux appropriés de délégation du
pouvoir d’autorisation, clairement
établis,
- et les limites de concentration des
souscriptions, déterminées avec soin et
prudence.
Pour pouvoir assumer le risque de
souscription et d’engagement, la circulaire
met en avant le rôle primordial des
La circulaire stipule que les dites
procédures doivent prévoir :
‐ une méthode d’évaluation permettant
d’apprécier de manière indépendante et
objective les risques assurés,
‐ les critères essentiels d’appréciation des
risques,
‐ la méthode de collecte des éléments de
preuve,
‐ la méthode pour suivre l’évolution des
résultats techniques par affaire,
‐ le recours à la réassurance,
‐ les contrôles à effectuer dans le cadre de
ces méthodes.
Les procédures de gestion des sinistres :
La circulaire stipule que lesdites
procédures doivent prévoir :
‐ une méthode d’évaluation permettant
d’apprécier les sinistres de manière
indépendante et objective,
‐ la méthode générale de gestion des
sinistres,
‐ les preuves de sinistres à exiger,
‐ les critères d’enquête sur les sinistres,
‐ les mécanismes de paiement des
sinistres et contrôles correspondants,
‐ l’intervention du réassureur dans le
règlement des sinistres.
Le risque lié à la réassurance peut être
36 étant le risque de survenance de litiges
susceptibles d’engager la responsabilité de
la compagnie d’assurance du fait
d’imprécisions, de lacunes ou
d’insuffisances dans les contrats et autres
actes de nature juridique la liant à des
tiers.
04 _ Notre histoire
05 _ Quelques chiffres clés
09 _ Notre réseau
10 NOTRE VISION
12 NOS VALEURS
14
NOS PRODUITS
15 _ Introduction
16 _ L’assurance automobile
17 _ L’assurance accidents de travail (AT)
18 _ L’assurance incendie et risques annexes
19 _ L’assurance maladie
20
LE GROUPE AXA
— Novembre 1996 Rapprochement international AXA-UAP (Offre Publique d’Echange d’AXA sur l’UAP, implanté au Maroc avec Assurance Al
Amane).
Assurance Al Amane devient AXA Al Amane.
— Septembre 1999 Création d’AXA-ONA, holding née d’un accord de partenariat entre AXA et ONA, 1er groupe privé marocain exerçant des
activités industrielles et financières.
— Mai 2000 Création d’AXA Assurance Maroc (fusion entre AXA Al Amane, filiale d’AXA, et la Compagnie Africaine d’Assurances).
— Décembre 2006 Le Groupe AXA rachète les 49% détenus par le Groupe ONA.
AXA Assurance Maroc devient filiale à 100% du Groupe AXA.
— 2008 Nouveau positionnement (passer du territoire de la promesse au territoire de la preuve) traduit par une nouvelle signature de
marque : Réinventons / l’assurance et l’épargne.
532
collaborateurs
dont 61 % L’âge moyen
d’hommes est de
et 39 % 41 ans
de femmes
100 % des
collaborateurs L’ancienneté
salariés ont suivi au moyenne
moins une action
est de
de formation au
cours de l’année 14 ans
écoulée
ATTENTIONNÉS Nous vous traitons avec une considération personnalisée, nous vous
donnons des conseils personnalisés à chaque étape de votre vie, et
vous récompensons de votre fidélité
Développer notre activité de manière responsable auprès de l’ensemble de nos parties prenantes
— Esprit d’équipe
— Innovation
— Réalisme
— Professionnalisme
AXA Assurance Maroc offre une gamme complète de produits concernant l’ensemble des risques des
particuliers et des entreprises.
Notre objectif : satisfaire nos clients en étant proche (écoute et conseil) et professionnel (chaque collaborateur
maîtrise son métier et a les compétences nécessaires pour apporter la bonne réponse au client).
AXA Assurance Maroc est un spécialiste des entreprises. Elles représentent près de 70% de notre chiffre
d’affaires.
L’appartenance d’AXA Assurance Maroc au Groupe AXA nous permet de faire bénéficier nos clients marocains de
l’expertise du Groupe et de son réseau international.
Signature d’une
charte qui engage
En moyenne nos prestataires Plus de
sur des normes en
20 000 270 000
matière de
sinistres rapidité et de véhicules
automobiles qualité de service assurés
gérés par an
Notre réseau de
Experts
conseils,
plus de 160
avocats, prestataires
médecins sont couvre tout le
sélectionnés pour territoire
leur technicité et
leur intégrité
Procédures de
-> Près de 6500 déclaration de salaire
entreprises assurées simplifiées grâce à un
-> En moyenne plus accord passé avec la
de 8000 accidents CNSS
AT gérés par an
Un réseau de près de
Plus de 500 000
130 médecins
personnes couvertes
conseils qui couvre
Plus de 670 000 sinistres
toutes les spécialités
maladie gérés par an
médicales et
accompagne nos
assurés sur l’ensemble
du territoire
— 216 000 collaborateurs dont 128 000 salariés à travers le monde qui sont mobilisés pour proposer au client les solutions les mieux
adaptées à ses besoins et lui offrir le meilleur service
— 18 000 collaborateurs sont impliqués bénévolement dans plus de 1000 actions solidaires dans le monde
AGENCE :
CODE INTERMEDIAIRE :
OPERATIONS A REGULARISER
AUTOMOBILE
EN NET.CIE 649 678,79
I.R.D
EN NET.CIE -
OPERATIONS A DEDUIRE
RISTOURNES
2 497,55
16 065,00
3 500,00
164 430,04
205 100,77
205 100,77
291 000,00
219 000,00
218 472,93
1 325 167,06
127 627,20
14 518,86
10 223,62
24 742,48
624 936,31
752 563,51
VERIFICATEUR
AXA ASSURANCE MAROC.
AGENCE :
CODE INTERMEDIAIRE :
BILAN DE TRES
OPERATIONS A REGULARISER
S.TOTAL . 1 .
SOLDE DU DEBIT TOTAL EXIGIBLE
SITUATION DE LA TRESORERIE
SOLDE RELEVE COMPTE BANCAIRE N ° 013 391 01024 003464 00116 /
CAISSE/ESPECE
CHEQUES IMPAYES
MONTANT TOTAL
RECOUVREMENT SUR MONTANT TOTAL
TOTAL
SOLDE
SOLDE BILAN
IMPAYE CLIENTS
EXERCICE 2010
MONTANT TOTAL
RECOUVREMENT SUR MONTANT TOTAL
EXERCICE 2011
MONTANT TOTAL
RECOUVREMENT SUR MONTANT TOTAL
S.TOTAL . 3 .
SOLDE IMPAYE
SOLDE TENANT EN COMPTE LES IMPAYES……….
S.E.O.O, nous marquons notre accord pour le solde dégagé lors de la prése
L'AGENT GENERAL
ORIE
DEBIT CREDIT
951 371,77
-
631 829,65
47 461,05
702 104,15
97 537,71
ANT
99 082,12
197 500,00
229 775,82
197 548,55
BMCI 76 251,80
986 621,63
200 000,00
217 786,13
42 180,00
118 431,80 1 404 407,76
1 285 975,96
1 009 597,25
396 283,39
91 436,00
1 233 359,97
207 411,79
L'INSPECTEUR VERIFICATEUR
AXA ASSURANCES MAROC
Rapport de mission
De : Destinataires :
DEPARTEMENT INSPECTION COMPTABLE
Niveau de confidentialité : Copie à :
SECRET CONFIDENTIEL
Les registres des actes de production et sinistres ne sont pas conforme à la réglementation en
vigueur. L’agent n’est pas intéresse au respect de cette dernières.
5. Problème de l’agent
L’agent a commencé d’exercer l’activité d’agent général de la compagnie, le …. Depuis
cette date aucun inspecteur commercial de la compagnie n’a visité le cabinet.
De ce faite l’agent déclare le manque de soutien commercial de la compagnie.
Lors d’une simulation sur CRM, pour avoir le devis d’une assurance auto relative au
contrat HIFAD, l’agent a constaté ce qui suit :
‐ La prime résultant du système de l’agent à la ville de « BERCHID » s’élève à 7 123.48
‐ La prime résultant du système d’un agent à « KENITRE » s’élève à 6 106.78
‐ La prime résultant du système de la compagnie à «CASABLANCA » s’élève à 5 401.37
Cet écart injustifié rebute un certain nombre de clients. Aussi l’offre Fam’oTo de Wafa
Assurance et d’autre offre des autres compagnies a séduit une partie importante de la
clientèle visées par l’agence.
Conclusion :
L’agent doit verser les primes collectées auprès des assurés dans un délai de quinze jours, à
compter de la date d’encaissement (qui correspond théoriquement à la signature du contrat)
Par conséquent, l’agent doit reverser à la compagnie toutes les primes automobiles
encaissées ainsi que les primes hors délai.
Au jour de l’inspection ce montant à été arrêté à 468 621,99dhs.
En ce qui concerne les registres, L’agent doit respecter la réglementation en vigueur.
AXA ASSURANCE MAROC
Direction financière
2.Jaune AGENTS 257 LACHRAF KHALID 785 493,35 465 260,75 453 131,70 330 498,20 374 160,04
2.Jaune AGENTS 205 ASS. MARRACHE & DOR 5 460 310,65 16 056 271,52 9 070 885,82 3 693 972,33 3 210 751,63
3.Orange COURTIERS 1249 B2M ASSUREUR CONSEIL 1 232 665,90 922 970,27 91 470,01 99 150,68
4.Rouge AGENTS 276 ASS MERS SULTAN - 0,00 337 764,42 137 003,42 121 573,91 246 275,80
4.Rouge AGENTS 287 ASSURANCES BEN AHMED - 2 150,87 773 270,79 546 618,39 482 151,60 445 337,71
CONVENTI
CA ANNUEL % 40/30/30 INCIDENTS
ONS
16 311 136,17 13% OUI NON
17 892 403,29 3% OUI NON