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Atlas de Poche - Pharmacologie
Atlas de Poche - Pharmacologie
2e édition française
Traduction de l'allemand de
Dominique Duval
Docteur es Sciences
Directeur de recherches CNRS
'entre Cyceron, Cyclotron biomédical de Caen
Médecine-Sciences
Flammarion
4, rue Casimir-Delavigne, 75006 Paris
IV
Nous remercions nos lecteurs de leur vif intérêt pour ce livre. C'est ainsi qu'il est
possible, deux ans seulement après la sortie de la 2e édition, de proposer une 3e édi-
tion remise à jour. Cela est très agréable compte tenu du développement et des avan-
cées de la pharmacologie.
Nous avons pu introduire des principes actifs récemment mis sur le marché, par
exemple les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine II ; de nouvelles planches
ont été conçues comme par exemple l'inhibition de la synthèse du cholestérol et la
modulation des réactions immunitaires.
Le passage du dessin, jusqu'ici toujours effectué à la main, à une réalisation par or-
dinateur a été l'occasion de modifier les représentations anatomiques et d'entre-
prendre quelques corrections.
Nous remercions en particulier pour leur soutien MM. les Pr B.J. Aldenhoff,
K. Christian! et K.O. Gundermann (hôpital de l'Université de Kiel), M. le
Pr Suverkrup (Institut Pharmaceutique de l'Université de Bonn), Mme le Dr
E. Kostenis (National Institute ofHeaIth, Bethesda, USA). A côté de cela, d'innom-
brables remarques et suggestions de collègues de collaborateurs et d'étudiants en
médecine et en pharmacie, qu'il est impossible de tous citer ici, nous ont été d'un
grand secours.
L'image sur la page de couverture est censée symboliser les différents aspects d'un
médicament : son origine, sa structure chimique, son application et surtout le point
le plus important parmi les aspects thérapeutiques, son effet sur l'organisme.
Mous espérons offrir, avec cette 3e édition, aux étudiants, aux praticiens et aux phar-
maciens, ainsi qu'à tous ceux qui appartiennent au monde de la santé, voire aux pro-
fanes curieux, un bon instrument pour se donner une vue d'ensemble sur le monde
du médicament.
Heinz Lûllmann, Kiel Jiirgen Wirth. Darmstadt
Klaus Mohr, Bonn
Albrecht Ziegler, Kiel
Automne 1996
•s./''
i ji ; .
VI
Sommaire
Laxatifs
Laxatifs de lest, mucilages et fibres, laxatifs osmotiques ........................... 168
Substances irritant l'intestin, abus des laxatifs ............................................ 170
Laxatifs irritant l'intestin grêle : huile de ricin ........................................... 172
Laxatifs irritant le côlon ............................................................................... 172
Laxatifs lubrifiants .............................................................;—........—........... 172
X Sommaire
Anti-diarrhéiques
Traitement d'une diarrhée .....................;...................................................... 176
Autres médicaments du tractus gastro-intestinal.............................................. 178
Produits agissant sur le système moteur
Substances actives sur le système moteur ................................................... 180
Myorelaxants ................................................................................................ 182
Myorelaxants dépolarisants .......................................................................... 184
Antiparkinsoniens ......................................................................................... 186
Antiépileptiques............................................................................................ 188
Analgésiques
Origine et conduction de la douleur ............................................................ 192
Analgésiques antipyrétiques
Eicosanoïdes ................................................................................................. 194
Analgésiques antipyrétiques ......................................................................... 196
Anti-inflammatoires non stéroïdiens............................................................. 198
Régulation thermique du corps et antipyrétiques ........................................ 200
Anesthésiques locaux ............................................................................i.......... 202
Opioïdes
Analgésiques morphiniques : opioïdes ........................................................ 208
Anesthésiques
Anesthésie et anesthésiques.......................................................................... 214
Anesthésiques inhalés................................................................................... 216
Anesthésiques injectés................................................................................... 218
Hypnotiques
Somnifères, hypnotiques............................................................ ................. 220
Rythmes d'éveil et de sommeil et somnifères.............................................. 222
Médicaments du psychisme
Benzodiazépines............................................................................................ 224
Pharmacocinétique des benzodiazépines...................................................... 226
Traitement de la cyclothymie ....................................................................... 228
Traitement de la dépression endogène,
antidépresseurs tricycliques....................................................................... 228
Traitement de la manie, ions lithium,
prévention de la cyclothymie.................................................................... 232
Traitement de la schizophrénie, neuroleptiques........................................... 234
Psychomimétiques (substances hallucinogènes ou psychédéliques)............ 238
Hormones
Hormones hypothalamiques et hypophysaires ............................................ 240
Traitement par les hormones thyroïdiennes ................................................. 242
Hyperthyroïdie et thyréostatiques ................................................................ 244
Utilisations thérapeutiques des glucocorticoïdes ......................................... 246
Androgènes, anabolisants, antiandrogènes .................................................. 250
Maturation des ovules et ovulation, formation des œstrogènes
et des progestogènes................................................................................. 252
Sommaire Xt
'Virustatiques
Médicaments antiviraux ............................................................................... 282
Désinfectants .................................................................................................... 286
Médicaments antiparasitaires
Substances antiparasitaires (endo- et ectoparasites) .................................... 288
Antimalariens ............................................................................................... 290
;i Cytostatiques
Substances contre les tumeurs malignes ...................................................... 292
i Immunomodulateurs
Inhibition des réactions immunitaire.......................................................... 296
Antidotes
Lutte contre les empoisonnements, antidotes............................................... 298
Traitements de maladies particulières
Angine de poitrine ........................................................................................ 302
Anti-angineux ............................................................................................... 304
Hypertension et antihypertenseurs ............................................................... 306
Différentes formes d'hypotension et leur traitement médicamenteux ........ 308
La goutte et son traitement .......................................................................... 310
Ostéoporose................................................................................................... 312
Polyarthrite rhumatoïde et son traitement.................................................... 314
La migraine et son traitement ...................................................................... 316
• Traitement des refroidissements .................................................................. 318
Traitement anti-allergique ..................................................................—....... 320
Asthme..........................................—...................——————————.———— 322
Vomissements et anti-émétiques ——.———.——.————.———— 324
Lectures complémentaires —————————————————'—— 326
Liste des médicaments .——..————.————————.———.— 327
Index ................-...................-..................——.——.——————--—- 355
Pharmacologie générale
I
2 Histoire de la pharmacologie
L'idée
Développement et reconnaissance
générale
Statu quo
Après 1920, se développèrent, dans
l'industrie pharmaceutique et à côté des
instituts universitaires déjà existants,
des laboratoires de recherche consacrés
à la pharmacologie. Après 1960 furent
fondés dans de nombreuses universités
et dans l'industrie des départements de
pharmacologie clinique.
Rudolf Buchheim (1820-1879) fonda
en 1847 à Dorpat le premier institut uni-
versitaire de pharmacologie affirmant
ainsi l'indépendance de la pharmaco-
logie en tant que science.
Origine d'un produit actif
Les dragées sont des comprimés Dans le cas d'un comprimé à libé-
recouverts d'un revêtement. Le noyau ration prolongée, ceci est obtenu en in-
de la dragée, le comprimé, est recouvert corporant la substance active dans une
par exemple de cire qui protège les mo- trame dont elle sera libérée lentement.
lécules fragiles, masque un goût ou une Au cours du transport, la molécule ac-
odeur désagréable, facilite la pnse et tive sera libérée dans les différents seg-
permet d'apposer une marque colorée. ments intestinaux traversés et réab-
Les gélules se composent en général sorbée à ce niveau (A, 4e colonne).
d'une enveloppe de forme ovale, cons- Dans ces conditions, la forme exté-
tituée le plus souvent de gélatine, qui rieure du comprimé ne se modifie pas
renferme la substance active en poudre, au cours du trajet.
sous forme de granulés (p. 9, C) ou plus Dans le cas d'une dragée ou d'un
rarement sous forme d'une solution. comprimé enrobé, l'épaisseur de l'en-
Dans certains comprimés (com- robage peut être choisie de telle façon
primés à libération prolongée) la sub- qu'elle peut se dissoudre soit dans la
stance active est incorporée dans une partie haute de l'intestin (A, 1" co-
trame, permettant ainsi une diffusion lonne), ou bien seulement dans la partie
locale au moment de l'imbibition du basse de l'intestin (A, 5e colonne) pour
comprimé. Dans le cas des solutions, la permettre l'absorption de la substance
molécule active peut être absorbée active. En choisissant par exemple un
presque immédiatement (A, 3e co- temps de dissolution permettant la tra-
lonne) ; au contraire, dans le cas des versée de l'intestin grêle, on peut ob-
formes plus solides, il faut d'abord que tenir une libération dans le côlon.
le comprimé se délite ou que la gélule Pour une gélule, on peut égale-
s'ouvre avant que la molécule active ne ment allonger la durée de libération du
se dissolve, ne traverse la muqueuse de principe actif (retardement) en l'utili-
l'estomac et de l'intestin et ne passe sant sous forme de particules recou-
dans le sang (absorption). Comme le vertes d'un revêtement d'épaisseur va-
délitement des comprimés et la dissolu- riable, formé par exemple de cire. Leur
tion de la molécule active réclament du dissolution dépend de l'épaisseur de la
temps, l'essentiel de l'absorption s'ef- couche protectrice et aboutit à des vi-
fectuera au niveau de l'intestin (A, tesses de libération et d'absorption
2e colonne). Dans le cas d'une solution, différentes. Le principe défini pour les
le passage dans le sang débute déjà au gélules s'applique également aux com-
niveau de l'estomac (A, 3e colonne). primés, où des particules de substance
Pour protéger les substances dé- active enrobées de revêtements
truites en milieu acide, il est possible d'épaisseur variable seront compactées
d'empêcher la désintégration des com- en un comprimé. Les comprimés-retard
primés dans l'estomac en les recouvrant ont l'avantage par rapport aux gélules-
de cire ou d'un polymère d'acétate de retard de pouvoir être facilement sé-
cellulose. La désintégration et la disso- cables, ce qui signifie qu'il est possible
lution se produisent alors dans le duo- de prescrire une dose plus faible que
dénum mais sans que la libération de la celle contenue dans le comprimé.
substance ne soit ralentie en tant que Ce procédé de retardement de la
telle (A, 1" colonne). libération du principe actif sera choisi
La libération de la substance ac- lorsqu'on ne souhaite pas obtenir un
tive, et donc le lieu et la vitesse d'ab- passage rapide de la substance dans le
sorption peuvent être contrôlés par le sang, ou bien dans le cas de substances
choix d'un mode de fabrication appro- dont le temps de transit dans l'orga-
prié, dragée, gélules à libération pro- nisme est très faible et dont l'action doit
longée. être prolongée grâce à un apport
constant au niveau de l'intestin.
Formes galéniques 11
12 Formes galéniques
Formes parentérales (1), inhalées (2), rosol est une dispersion de particules li-
rectales ou vaginales (3) et formes quides ou solides dans un gaz, par
topiques (4) exemple, l'air. Pour obtenir un aérosol,
on pulvérise sous pression la substance,
Tous les médicaments ne sont pas obli- en solution ou en poudre très fine, à tra-
gatoirement administrés par la voie vers une buse (pulvérisateur).
orale, c'est-à-dire avalés. Ils peuvent Pour déposer une substance active
être aussi donnés par voie parentérale. sur la muqueuse du rectum ou du vagin,
En parlant de forme parentérale, on dé- on utilisera selon le cas des supposi-
signe en général les formes injectables toires ou des ovules. Dans le cas d'une
bien que, en cas d'inhalation ou d'ap- prise rectale, on peut rechercher une ab-
port sur la muqueuse rectale, le site sorption et un effet systémique ou bien
d'absorption soit également parentéral. comme dans le cas des ovules vaginaux
Une molécule administrée en in- se limiter à un effet local. La molécule
jection intraveineuse, intramusculaire est en général enrobée dans une matière
ou sous-cutanée est le plus souvent sous (graisse, glycérine soluble dans l'eau,
forme liquide (soluté injectable), plus gélatine, polyéthylène-glycol), solide à
rarement sous forme d'une suspension température ambiante et qui fond dans
administrée en injection intramuscu- le vagin ou le rectum. Le film ainsi
laire, sous-cutanée ou même intra-arti- formé se répartit sur la muqueuse et fa-
culaire. Le soluté injectable doit être vorise l'absorption des molécules.
stérile et apyrogène et ne pas contenir Poudres, pommades et crèmes
de particules en suspension. Il doit éga- (p. 16) sont étalées sur la peau. Dans
lement éviter de provoquer des lésions bien des cas, elles ne contiennent au-
au point d'injection et si possible être cune molécule active mais assurent un
au même pH et à la même pression os- soin et une protection. On peut cepen-
motique que les liquides de l'orga- dant y incorporer une substance active
nisme. Les solutés injectables sont soit pour une action locale, soit plus ra-
conservés dans des récipients fermés, rement pour obtenir un effet systé-
en verre ou en matière plastique, à mique.
l'abri de l'air. La solution contenue Les timbres transdermiques
dans les ampoules ou les flacons est in- sont collés sur la peau. Ils contiennent
jectée avec une seringue à travers une un réservoir d'où la molécule diffusera
aiguille. Il existe un système d'injection et sera absorbée à travers la peau.
dans lequel on dépose une ampoule cy- L'avantage de ces systèmes transder-
lindrique et qui permet d'injecter di- miques réside justement dans la possi-
rectement le contenu de l'ampoule à bilité de fixer sur l'organisme un dépôt
travers l'aiguille. On parlera d'une per- à partir duquel la molécule sera admi-
fusion, lorsque la solution est injectée nistrée de façon continue comme par
par voie intraveineuse pendant un perfusion. Cette voie nécessite cepen-
temps plus long. Dans le cas des solu- dant des molécules : 1. capables de tra-
tions de perfusion, il faut prendre les verser la peau ; 2. agissant à dose
mêmes précautions que pour les solutés faible, compte tenu de la faible capacité
injectables. de réservoir ; 3. dont la fenêtre théra-
Les molécules peuvent être vapo- peutique est assez large puisqu'il n'est
risées sous forme d'aérosols sur les pas possible d'ajuster la dose pour
muqueuses des cavités de l'organisme chaque malade.
en contact avec l'extérieur (par exem-
ple l'arbre respiratoire, p. 14). Un aé-
Formes galéniques '13
14 Formes galéniques
Les sites d'action des médicaments p. 122). Les molécules peuvent aussi
agir directement à l'intérieur des cel-
Le but de l'utilisation des médicaments lules, sur le métabolisme général, par
est de régler certains événements biolo- exemple en bloquant une enzyme (inhi-
giques pour diminuer ou éliminer les biteurs des phosphodiestérases, p. 132)
manifestations de la maladie. La plus ou en la stimulant (nitrates organiques,
petite des unités vivantes d'un orga- P. 120) (2).
nisme est la cellule. La membrane cel- Au contraire, des molécules agis-
lulaire ou plasmalemme sépare de sant sur la couche externe de la mem-
façon efficace la cellule de son environ- brane cellulaire, celles qui touchent
nement et permet ainsi le maintien l'intérieur des cellules doivent traverser
d'une vie intérieure indépendante. Des cette membrane.
protéines de transport dans la mem- La membrane cellulaire est
brane assurent le contrôle des échanges composée d'une double couche de
de matière avec le milieu environnant. pho^spholipides (épaisseur d'environ
Ces protéines peuvent être des pompes, 80 A = 8 nm) dans laquelle sont inté-
systèmes de transport actif nécessitant grées des protéines (protéines inté-
de l'énergie (Na+ - K4 ATPase, p. 130), grales, par exemple récepteurs ou pro-
d'autres transporteurs (« carrier », par téines de transport). La molécule de
exemple le co-transport Na/glucose, phospholipide comporte deux acides
p. 176) ou des canaux ioniques (canal gras à longue chaîne, estérifiés chacun
sodique, p. 136 ou canal calcique, sur une fonction alcool hydrophile du
P. 122) (1). glycérol. La troisième fonction alcool
La coordination des fonctions de du glycérol est liée à un acide phospho-
chaque cellule est indispensable à la rique qui lui-même porte un résidu sup-
survie de l'organisme et donc des cel- plémentaire, par exemple un alcool tel
lules elles-mêmes. Ce contrôle des la choline (pour donner la phosphati-
fonctions cellulaires s'effectue au dylcholine ou lécithine), un acide
moyen de messagers chimiques qui vé- aminé la serine ou un hexa-alcool cy-
hiculent l'information. Parmi ces mé- clique, l'inositol. En ce qui concerne
diateurs, les neurotransmetteurs libérés leur solubilité, les phospholipides sont
au niveau des terminaisons nerveuses, des molécules amphiphiles : la partie
et pour lesquels les cellules possèdent qui contient les acides gras est lipo-
des sites de liaison spécifiques ou ré- phile, l'autre partie de la molécule (tête
cepteurs, présents sur la membrane. polaire) est hydrophile. Compte tenu de
Les hormones sécrétées par les glandes ce caractère amphiphile, les phospholi-
endocrines, qui parviennent aux cel- pides vont s'arranger presque automati-
lules par la circulation sanguine ou le quement en double couche dans un mi-
milieu extracellulaire, servent égale- lieu aqueux ; les têtes polaires vers
ment de signaux. Enfin, certains média- l'extérieur, dirigées vers le milieu
teurs peuvent provenir de cellules aqueux, les chaînes d'acides gras tour-
proches (par exemple les prostaglan- nées vers l'intérieur de la membrane,
dines, p. 194) : influence paracrine. serrées les unes contre les autres (3).
L'action des médicaments est L'intérieur hydrophobe de la
souvent liée à un effet sur une fonction membrane phospholipidique constitue
cellulaire. Les sites actifs peuvent être pour les molécules polaires et en parti-
les récepteurs qui captent spécifique- culier les molécules chargées une bar-
ment les signaux (agonistes ou antago- rière de diffusion presque infranchis-
nistes des récepteurs, p. 60). La modifi- sable. Les groupes apolaires au
cation de l'activité d'un système de contraire passent facilement à travers la
transport peut également contrôler une membrane. Ce phénomène a une in-
fonction cellulaire (ex. : glycosides car- fluence considérable sur l'entrée, la dis-
diaques, p. 130, diurétiques de l'anse, tribution et l'élimination des médica-
p. 160 ou antagonistes calciques, ments.
Sites d'action cellulaire 21
22 Distribution dans l'organisme
Rôle du foie dans la dégradation Fe'"/ P450-RH est ensuite réduit par le
des médicaments NADPH. Il lie 0, : 0; - Fe" / P-450-
RH. Après capture d'un électron sup-
Le foie est l'organe principal du méta- plémentaire, le complexe se dissocie en
bolisme des médicaments, il reçoit par Fe" / P-450, ILO et la substance hy-
la veine porte 1,1 1 de sang par minute droxylée R-OH.
et environ 350 ml/minute de l'artère hé- Les médicaments lipophiles sont
patique. Dans le foie coule également extraits du sang par les cellules du foie
presque un tiers du volume sanguin plus rapidement que les molécules hy-
éjecté par le cœur. Enfin le foie contient drophiles et atteignent plus facilement
dans ses vaisseaux et ses sinus 500 ml les oxydases mixtes intégrées dans la
de sang. Compte-tenu de l'élargisse- membrane du réticulum. Par exemple
ment de la section des vaisseaux au ni- (B) une substance rendue hydrophobe
veau du foie, le flux sanguin y sera ra- par la présence d'un substituant aroma-
lenti (A). Par ailleurs, l'organisation tique (phényï) pourra être hydroxylée et
particulière de l'endothélium des sinus acquérir ainsi un caractère hydrophile
hépatiques (p. 24) permet même aux (reactions de phase I, p. 34). A côté des
protéines de quitter rapidement le flux oxydases, on trouve également dans le
sanguin. L'endothélium perfore auto- réticulum lisse des réductases et des glu-
rise un contact étroit, inhabituel, entre curonyï transférases. En présence de
le sang et la cellule du parenchyme hé- NAD, ces dernières couplent l'acide
patique et un échange rapide des sub- glucuronique à un groupe hydroxyle,
stances. Ce phénomène est encore favo- carbonyle, aminé ou amide (p. 38), par
risé par la présence de microvillosités exemple, sur le phénol provenant de la
sur la surface des hépatocytes tournés reaction de phase I. Cette réaction de
vers ces sinus. couplage est dite reaction de phase II.
L'hépatocyte déverse la bile dans Les métabolites de phase 1 et de phase II
un canalicule biliaire complètement sé- peuvent être à nouveau déversés dans le
paré de l'espace vasculaire. Cette acti- sang (sans doute par un phénomène de
vité sécrétoire entraîne dans la cellule transport passif, fonction des gradients)
hépatique un mouvement de liquide di- ou sécrétés dans la bile.
rigé vers le pôle biliaire (A). Lors d'une stimulation prolongée
Les hépatocytes contiennent dans d'une des enzymes de la membrane du
les mitochondries ou les membranes réticulum, par exemple par un médica-
des réticulums lisses (RE1) et rugueux ment tel le phénobarbital, on observe
(REr) un grand nombre d'enzymes im- une augmentation du réticulum lisse (C
pliquées dans le métabolisme des médi- vs D). Cette induction enzymatique,
caments. Les enzymes du réticulum hypertrophie liée à l'utilisation, touche
lisse jouent le rôle le plus important car de la même manière la plupart des en-
c'est à ce niveau qu'ont lieu les reac- zymes localisées dans la membrane du
tions d'oxydo-réduction et l'utilisation réticulum lisse. Ce phénomène entraîne
directe d'oxygène moléculaire. Comme naturellement l'accélération de la dé-
ces enzymes peuvent également cata- gradation de la molécule inductrice
lyser des hydroxylations ou la rupture mais aussi de celle d'autres médica-
oxydaxive de liaisons N-C ou 0-C, on ments (une autre des formes d'interac-
les appelle hydroxylases ou oxydases tion médicamenteuse). Cette induction
à fonctions mixtes. L'élément fonda- se développe en quelques jours après le
mental de ce système enzymatique est début des traitements, multiplie par un
le cytochrome P-450. facteur 2-3 la vitesse de transformation
Sous forme oxydée (Fe" / P450) il et décroît de nouveau après arrêt de la
lie son substrat (R-H). Le complexe stimulation.
Élimination des médicaments 33
34 Élimination des médicaments
absorption, le compartiment où la
concentration initiale est la plus élevée La demi-vie est d'autant plus faible que
est la lumière intestinale et le comparti- le volume de distribution est petit ou la
ment avec la concentration la plus clearance totale importante.
faible est le sang. Dans le cas d'une substance ex-
Dans le cas de l'élimination ré- crétée sans modification chimique, on
nale, l'excrétion dépend à la fois de la peut évaluer la demi-vie du produit à
filtration glomérulaire et de la quantité partir de l'élimination cumulée dans les
de substance présente dans l'urine pri- urines. La quantité totale finalement
maire. La quantité de substance filtrée éliminée correspond à la quantité ab-
au niveau glomérulaire par unité de sorbée.
temps décroît en fonction de la diminu- Dans le cas d'une élimination hé-
tion de la concentration de la substance patique on obtient essentiellement une
dans le sang. La fonction exponentielle . décroissance exponentielle de la
qui rend compte de ce phénomène est concentration du médicament en fonc-
présentée en (A). Dans une fonction ex- tion du temps parce que les enzymes
ponentielle, le temps nécessaire pour qui assurent la dégradation travaillent
que la concentration plasmatique soit dans le domaine où leur activité est pro-
divisée par deux est constant : cette portionnelle à cette concentration. La
durée appelée demi-vie ou période est quantité de substance transformée par
reliée à la constante de vitesse k par unité de temps diminue ainsi en même
11,2 = In 2/k. Cette valeur et celle de la temps que la concentration.
concentration initiale c;, permettent de L'exception la plus connue à cette
caractériser complètement la fonction loi exponentielle est l'élimination de
exponentielle. l'éthanol (alcool éthylique), qui est li-
Compte tenu du caractère expo- néaire, au moins lorsque la concentra-
nentiel du processus d'élimination on tion dans le sang dépasse 0,2 %c. Ceci
peut définir le volume du plasma débar- est dû à la faible constante de demi-
rassé du médicament par unité de temps saturation (Km) de l'enzyme limitante
(dans l'hypothèse où les molécules res- du métabolisme de l'alcool : l'alcool
tantes ne se remélangeraient pas de déshydrogénase ; cette valeur de Km
façon homogène dans la totalité du est déjà atteinte pour une concentration
compartiment, hypothèse qui n'est ja- en alcool de 80 mg/1 (environ 0,08 %o).
mais vérifiée dans la realité). Le vo- Pour une concentration en éthanol su-
lume théorique de plasma débarrassé périeure à 0,2 %c, la quantité métabo-
du médicament par unité de temps lisée n'augmente plus en fonction de la
est désigné sous le terme de clearance. concentration et l'élimination par unité
Selon que la concentration plasmatique de temps demeure constante.
d'une substance diminue à cause d'une
Pharmacocinétique 45
46 Pharmacocinétique
B
- Origine possible des différences de propriétés pharmacologiques entre deux
®nantiomères
64 Interaction médicament-récepteur
D
- Surrénales : libération d'adrénaline induite par la nicotine
110 Nicotine
*• Conséquences du tabagisme
114 Aminés biogènes
Substances agissant sur les organes forcer les contractions utérines. En utilisant
musculaires lisses certaines prostaglandines (p. 194, PGF, •
dinoprost, PGE; : dmoprostone, sulpros-
Substances bronchodilatatrices. Une tone) on peut provoquer à tout moment des
contraction des bronches augmente la ré- contractions rythmiques de l'utérus et une
sistance des voies respiratoires, comme dilatation du col. Elles servent essentielle-
par exemple dans l'asthme ou les bron- ment à l'interruption de grossesse (applica-
chites spastiques. Quelques substances tion locale ou parentérale).
dont les propriétés sont décrites plus en Alcaloïdes de l'ergot de seigle. Ce
détail dans d'autres chapitres sont utili- sont des substances synthétisées par
sées comme bronchodilatateurs '. la théo- Secale comutum (ergot du seigle), la
phylline (une méthylxanthine, adminis- forme végétative d'un des champignons
trée par voie orale ou parentérale, p. 320), parasites des céréales. L'alimentation
les ^-sympathomimétiques (p. 84, en in- avec une fanne contenant des épis conta-
halation ou par voie parentérale) ainsi que minés a provoqué autrefois des empoison-
Yipratropium, un parasympatholytique nements de masse (ergotisme) avec des
(p. 104 et 107 ; en inhalation). troubles circulatoires et des pertes de sen-
Spasmolytiques. Dans les crampes sibilité des pieds et des mains (gangrène)
douloureuses du canal cholédoque ou de ainsi que des troubles du système nerveux
l'urètre, on utilisera la N-butylscopola- central (hallucinations).
mine (p. 104). Compte tenu de son ab- Les alcaloïdes de l'ergot de seigle
sorption faible (présence d'un ammonium contiennent des acides lysergiques (la for-
quaternaire, proportion absorbée < 10 %), mule en A montre un amide). Ils agissent
on doit l'administrer par voie parentérale. sur la musculature de l'utérus et des vais-
Comme l'effet thérapeutique est en gé- seaux. L' ergométrine agit plus particuliè-
néral faible, on administre souvent en rement sur l'utérus. Elle déclenche facile-
même temps un analgésique puissant, par ment une contraction prolongée de la
exemple un opiolde tel la péthidine. Il faut musculature utérine (tétanie utérine). Ceci
noter que dans beaucoup de spasmes de la réduit de façon dangereuse le flux sanguin
musculature intestinale les nitrates orga- parvenant au placenta et donc l'approvi-
niques (par exemple en cas de colique hé- sionnement en oxygène de l'enfant. Le
patique) ou la nifédipine (par exemple dérivé semi-synthétique méthylergomé-
dans l'achalasie : spasmes de l'œsophage) trine ne sera donc utilisé qu'après la déli-
sont également actifs. vrance lorsque les contractions de l'utérus
Substances bloquant les contrac- sont insuffisantes.
tions utérines (tocolyse). Les flysympa- L'ergotamme ainsi que les alca-
thomimétiques, comme par exemple le fé- loïdes ergotoxines (ergocristme, ergo-
notérol conviennent en cas de menace cryptine, ergoconnne) agissent de façon
d'accouchement prématuré ou bien en cas prépondérante sur les vaisseaux. Selon le
de complications dangereuses en cours diamètre des vaisseaux, on pourra ob-
d'accouchement, qui rendraient néces- server une contraction ou une dilatation.
saire une césarienne, de façon à inter- Le mécanisme d'action est mal connu.
rompre les contractions (administration L'effet agoniste partiel sur les récepteurs
parentérale ou parfois orale). Le principal a peut être important. L'ergotamine est
effet secondaire est une tachycardie (ré- utilisée pour le traitement des migraines
flexe, en raison de la dilatation médiée par (p. 316). Son dérivé la dihydroergotamine
les récepteurs (3;, mais également via une sera en plus administré pour les malaises
stimulation des récepteurs P| cardiaques). orthostatiques (p. 308).
Substances déclenchant l'accou- D'autres dérivés de l'acide lyier-
chement L'ocyfocme, hormone sécrétée gique sont la méthysergide un antagoniste
par la post-hypophyse (p. 240), sera utilisée sérotoninergique, la bromocnptine un
en premier lieu, par voie parentérale, (ou agoniste dopaminergique (p. 114) et le
également nasale ou buccale) pendant ou composé hallucinogène acide lysergique
après la naissance, pour déclencher ou ren- diéthylamide (LSD, p. 238).
Médicaments actifs sur les muscles lisses 127
128 Médicaments actifs sur le cœur
Vue d'ensemble sur les possibilités diaque, dans le cas d'une angine de poi-
de moduler la fonction cardiaque (A) trine (p. 302) ou d'une insuffisance
cardiaque (p. 132) en utilisant des
1. Le travail cardiaque est régulé par substances vasodilatatrices qui vont
l'activité des systèmes sympathique et diminuer l'apport de sang veineux et/ou
parasympathique (p. 84, p. 105). Il est la résistance périphérique.
donc possible d'exercer une influence
sur les fonctions du cœur à l'aide de Le cycle cardiaque : contraction
molécules actives sur le système végé- et relaxation (B)
tatif. C'est ainsi que certains anxio- Le signal de la contraction est un po-
lytiques du type benzodiazépines tentiel d'action émis par les nœuds si-
(p. 224), par exemple le diazépam, se- nusaux (PA). La dépolarisation du
ront utilisés en cas d'infarctus du myo- plasmalemme déclenche une augmen-
carde pour empêcher une activation du tation brutale de la concentration de
sympathique due à l'angoisse et donc calcium cytosolique, qui provoque à
une augmentation du travail cardiaque. son tour le raccourcissement des fila-
Sous l'influence des antisympathoto- ments contractiles (couplage électro-
niques (p. 96) utilisés pour diminuer mécanique). La valeur de la concentra-
une tension artérielle élevée, le travail tion de calcium atteinte conditionne
du cœur décroît. Les ganglioplégiques l'importance du raccourcissement,
(p. 108) étaient autrefois utilisés en cas c'est-à-dire la force de la contraction
de crise hypertensive. Les parasympa- Les sources de calcium sont : a) le cal-
tholytiques (p. 104) ou les (3-blo- cium extracellulaire qui pénètre dans la
quants (p. 92) inhibent la transmission cellule par l'ouverture de canaux cal-
de la stimulation végétative aux cellules ciques ; h) le calcium stocké dans les
du muscle cardiaque en bloquant les ré- cavités du réticulum endoplasmique ,
cepteurs correspondants. c) le calcium lié sur la face interne de
2. Un cœur isolé et de ce fait sé- la membrane plasmique. La membrane
paré de son innervation végétative, plasmique, par de nombreuses invagi-
continue à battre pendant des heures si nations, pénètre profondément dans les
on lui apporte des solutions nutritives cellules du muscle cardiaque (tubules
via l'aorte et les artères pulmonaires transverses).
(préparation de Langendorff). Sur une Le signal de la relaxation est le
telle préparation, seules les molécules retour du potentiel de membrane à la
agissant directement sur les cellules valeur de repos. Au cours de cette
cardiaques peuvent exercer une in- phase de repolarisation, la concentra-
fluence sur la force des contractions ou tion de calcium tombe au-dessous du
leur fréquence. Les parasympathomi- seuil d'activation des myofilaments
métiques et les sympathomimétiques (3 x 10-'M) : les sites de liaison de la
agissent au niveau des récepteurs pour membrane plasmique peuvent à nou-
les neurotransmetteurs des nerfs végé- veau fixer le calcium, le réticulum ré-
tatifs. De même, les sites d'actions des accumule le calcium à l'intérieur de
glycosides cardiaques (Na-K ATPase, ses cavités ; les Ca-ATPases présentes
p. 130), des antagonistes calciques (les dans la membrane plasmique transpor-
canaux calciques, p. 122) ainsi que tent, en utilisant de l'énergie, le cal-
ceux des substances à action anesthé- cium entré dans la cellule pendant la
sique locale, bloquant les canaux so- systole vers l'espace extracellulaire.
diques (p. 134, p. 202) sont situés sur la En plus, intervient un transporteur
membrane plasmique. La cible des sub- (carrier capable d'utiliser l'énergie
stances bloquant la phosphodiesté- potentielle liée1 au gradient transmem-
rase est intracellulaire (par ex. l'amri- branaire de Na' ' : il transporte en effet
none,p.132). hors de la cellule un ion Ca^ en
3. Il faut également mentionner la échange d'un ion Na* entrant (échange
possibilité d'agir sur la fonction car- Na^/Ca^).
Médicaments actifs sur le cœur 129
130 Médicaments actifs sur le cœur
c
. Effets des glycosides cardiaques dans D. Effets des glycosides cardiaques
l® SNC lors d'une fibrillation de l'oreillette
132 Médicaments actifs sur le cœur
A
- Effets des antiarythmiques bloquant les canaux sodiques
138 Anti-anémiques
vue : 1. elles empêchent le passage à tra- dans le cas d'un infarctus du myocarde
vers les membranes : l'héparine est inac- on injectera de l'activateur du plasnn
tive après administration orale ou cutanée nogène. La condition pour une throm'
et doit être injectée ; 2. leur interaction bolyse réussie est de donner l'activateu
avec des charges positives des résidus ly- aussitôt que possible après la formation
sine est utile à la formation du complexe du thrombus. L'urokinase est un ach.
avec AT III ; 3. elles permettent la liaison valeur endogène du plasminogène nn,
de l'héparine à son inhibiteur (antidote), peut être extrait de cultures de cellules
la protamine (une protéine polycatio- rénales humaines. L'urokinase est
nique du sperme du saumon). mieux supportée que la streptokinase
Lors de saignements dus à l'hépa- Celle-ci n'a pas d'activité enzymatique
rine, l'injection de protamine suffit à propre ; c'est à la suite de l'association
bloquer immédiatement l'action de avec une molécule de plasminogène
l'héparine. qu'apparaît un complexe capable d'hy-
Un autre effet secondaire à citer drolyser le plasminogène. La strepto-
est l'apparition de réactions allergiques kinase, dérivée de streptocoques
avec, entre autres, une tendance à demeure malgré tout une protéine bac-'
l'agrégation des plaquettes et à la térienne. Ceci explique l'apparition de
thrombopénie (cliniquement : throm- fréquentes réactions anaphylactiques. A
boses et saignements). la suite d'infections antérieures par des
Pour la prophylaxie des throm- streptocoques, des anticorps anti-strep-
boses, il suffit d'une faible dose de tokinase peuvent être présents dans le
5 000 UI, 2 à 3 fois par jour en injection plasma. Leur interaction avec les molé-
sous-cutanée. L'héparine de petit poids cules de streptokinase leur fait perdre
moléculaire (poids moléculaire moyen toute activité.
environ 5 000) a une durée d'action Un autre activateur est le tPA
plus longue et ne doit être administrée (tissue plasminogen activator).
qu'une fois par jour (certoparine, dalte- Le fait que les fibrinolytiques,
parine, enoxaparine, reviparine, tinza- comme on pouvait s'y attendre, favori-
parine). sent les saignements constitue un effet
Le risque de saignement est si secondaire indésirable.
faible pour de petites doses d'héparine L'inactivation du système de fibri-
qu'il est déjà possible de faire la pre- noiyse peut être réalisée avec des inhi-
mière injection deux heures avant une biteurs de pla.srniiie comme l'acide
opération. Pour empêcher la croissance S.-aminocaproïque, p-aminoinéthyl-brn-
des caillots au niveau d'une thrombose zoïque, Y acide tranexamique ou Yapro-
déjà constituée, il est nécessaire d'uti- .tinine qui inhibe également d'autres
liser des doses journalières plus impor- protéases.
tantes d'héparine en injection intravei- Diminution de la concentration
neuse. de fibrinogène dans le sang. L'ancrod
est un composant du venin d'un serpent
Fibrinolyse (A) malais vivant dans les trous. Il détache
La fibrine provient du fibrinogène par du fibrinogène par voie enzymatique un
coupure de deux oligopeptides sous seul fragment, donnant naissance à un
l'action protéolytique de la thrombine composé inutilisable. La coagulabilité
(facteur lia). Les molécules de fibrine du sang diminue en même temps que la
polymérisent pour former un réseau. concentration de fibrinogène. Comme le
Celui-ci peut être découpé en fragments fibrinogène (poids moléculaire environ
solubles par une enzyme endogène la 340000) contribue à la viscosité du
plasmine. La plasmine dérive d'un pré- sang, on aboutit également à une amélio-
curseur inactif, le plasminogène par ration de la fluidité du sang. On espère
coupure d'un fragment protéique. Pour pouvoir utiliser ces deux effets dans cer-
dissoudre les thrombi (par exemple taines anomalies de l'hémostase.
Anti-thrombotiaues 147
148 Anti-thrombotiques
I C. Élimination d'Helicobacter
168 Laxatifs
C. Laxatifs osmotiques
170 Laxatifs
A
- Laxatifs irritant l'intestin grêle : huile de ricin
174 Laxatifs
séné bourdaine
rhubarbe aloes
A
- Antiparkinsoniens
188 Produits agissant sur le système moteur
B
Sites d'action possibles des antiepileptiques dans une synapse GABAergique
192 Analgésiques
des nerfs sensitifs et des nerfs moteurs mène se reproduit pour le passage d»
ou de l'intervalle entre les nœuds de anesthésiques locaux à travers la rnern5
Ranvier. Dans le cas d'une conduc- brane de l'axone (axolemme) jusan
tion saltatoire de l'influx, la mem- dans l'axoplasme (effet sur le canal
brane sera dépolarisée seulement au ni- sodique de l'intérieur de l'axoplasme^
veau des nœuds. Comme l'induction de et pour la diffusion de l'espace endo^
la dépolarisation peut encore se pro- neural à travers l'endothélium non fe.
duire malgré le blocage de trois ou qua- nestré du capillaire jusqu'au sang.
tre nœuds,la zone dans laquelle doit être La concentration de l'anesthé-
présente une concentration d'anes- sique local au site d'action dépendra
thésique local suffisante pour inhiber donc de la vitesse de passage dans l'es-
cette conduction, est plus importante pace endoneural, et de la vitesse de dif-
(p. 203 B). fusion vers les capillaires sanguins
Cette relation explique pourquoi Pour qu'une substance puisse arriver
les stimuli sensitifs qui passent par les avec une vitesse suffisante au site d'ac-
fibres myélinisées de type A8 réagis- tion, il faut qu'il existe un gradient de
sent à l'administration d'anesthésiques concentration suffisamment élevé entre
locaux plus tard et avec moins de sensi- le dépôt injecté dans le tissu conjonctif
bilité que les stimuli qui empruntent les et l'espace endoneuronal. L'injection
fibres C non myélinisées. Comme les de solutions en concentration trop
fibres végétatives post-ganglionnaires faible reste sans effet ; par contre il faut
ne comportent pas de couche de myé- éviter des concentrations trop élevées à
line, elles seront également bloquées cause du risque d'un passage rapide
par les anesthésiques locaux. La consé- dans le sang et donc du risque associé
quence de ce phénomène est une dilata- d'un empoisonnement systémique.
tion des vaisseaux dans la zone anesthé- Pour obtenir une action locale
siée, qui découle d'une diminution du d'une durée suffisante avec des effets
tonus vasculaire maintenu par le sys- systémiques faibles, on cherchera à
tème sympathique. Ce phénomène n'est maintenir l'anesthésique au site d'ac-
pas souhaitable (voir ci-dessous). tion et en particulier dans l'axone des
Diffusion et action. Au cours de nerfs sensitifs. Ceci peut être réalisé en
la diffusion à partir du site d'injection et l'utilisant associé à un agent vasocons-
de l'espace interstitiel du tissu conjonc- tricteur (l'adrénaline, plus rarement la
tif, vers l'axone du nerf sensitif, l'anes- noradrénaline ou un dérivé de la vaso-
thésique local doit traverser le périneu- pressine). La diffusion en dehors de
rium. Ce périneurium est composé de l'espace endoneuronal est diminuée par
plusieurs couches de cellules épithé- la réduction du flux sanguin, car le gra-
liales qui sont reliées les unes aux dient de concentration gouvernant la
autres par des wnulae occludentes diffusion entre l'espace endoneuronal
(p. 22), et qui forment ainsi une barrière et le capillaire sanguin devient nette-
hydrophobe fermée. ment plus faible, lorsque le flux de sang
Les anesthésiques locaux usuels ne contenant pas la molécule se réduit.
sont des aminés tertiaires, qui dans la L'addition d'un vasoconstricteur per-
gamme de pH des liquides de l'orga- met aussi une élimination relative du
nisme sont en partie sous forme de base sang dans la zone d'opération. L'in-
liphophile et en partie sous forme catio- convénient des vasoconstricteurs de
nique amphiphile, (p. 206) chargée po- type catécholamine est l'apparition
sitivement. La forme non chargée peut d'une hypérémie réactionnelle dans la
traverser le périneurium et parvenir zone opératoire après disparition de
dans l'espace endoneuronal où une l'effet constricteur (p. 90) ainsi que
fraction de la molécule peut, selon le l'effet cardiostimulant, lorsque l'adré-
pH qui règne dans cet espace, se naline passe dans le sang. On peut aussi
charger à nouveau. Le même phéno- utiliser comme adjuvant vasoconstric-
Anesthésiques locaux 205
A
- Rétention des anesthésiques locaux au niveau des nerfs périphériques
206 Anesthésiques locaux
24 4
250 Hormones
La pénicilline G est très bien sup- Les céphalosporines (C). Ces anti-
portée mais présente cependant des in- biotiques fi-lactames proviennent égale-
convénients (A) qui restreignent son uti- ment des champignons et exercent une
lité thérapeutique : 1. L'acidité gastrique action bactéricide en inhibant la trans-
hydrolyse le cycle p-lactame et inactive la peptidase. La structure de base, formée
pénicilline G qui doit donc être injectée. par l'acide 7-aminocéphalosporanique
2. Le cycle p-lactame peut également est soulignée en gris dans l'exemple de la
être dégradé par une enzyme bactérienne céfalexine. Les céphalosporines sont
(P-lactamase) qui peut être produite en stables en milieu acide mais beaucoup des
particulier par certaines souches de sta- représentants de ce groupe sont mal ab-
phylocoque, ce qui les rend résistantes à sorbés. En raison de la nécessité d'une ad-
la pénicilline G. 3. Le spectre antibacté- ministration parentérale, la plupart de ces
rien est étroit. Il englobe beaucoup de molécules, parmi lesquelles les plus ac-
bactéries Granit ainsi que des cocci tives, seront presque exclusivement réser-
Gram- et l'agent de la syphilis mais n'af- vées à l'utilisation hospitalière. Peu
fecte pas beaucoup de germes Gram-. d'entre elles, comme par exemple la céfa-
Les dérivés comportant un autre lexine, conviennent à l'administration
substituant sur l'acide 6-aminopénicilla- orale. Les céphalosporines sont résis-
nique présentent l'avantage (B) : tantes à la pénicillinase ; mais il existe des
1. D'être résistants en milieu acide ce germes synthétisant des céphalospori-
qui permet une absorption orale (dans la nases. Quelques dérivés sont cependant
mesure où l'absorption intestinale est insensibles aussi à cette p-lactamase. Les
possible). Tous les dérivés présentés en B céphalosporines ont un large spectre
peuvent être administrés par voie orale. antibactérien. Les dérivés récents (ex.
La pénicilline V (phénoxyméthylpénicil- céfotaxime, cefménoxime, céfopérazone,
line) a les mêmes propriétés antibacté- ceftriaxone, ceftazidime, latamoxef) tou-
riennes que la pénicilline G. 2. D'être chent également des germes résistants aux
résistants à la pénicillinase. Les pénicil- autres substances antibactériennes. Les
lines isoxazolyl (oxacilline, dicloxacil- céphalosporines sont en général bien sup-
line, flucloxacilline) conviennent pour le portées par l'homme. Toutes peuvent pro-
traitement (oral) des infections par des voquer une réaction allergique, certaines
staphylocoques synthétisant des pénicil- peuvent aussi toucher les reins, provoquer
linases. 3. D'avoir un spectre plus des saignements (antagonisme de la
large. L'aminopénicilline, amoxicilline, vit. K) ou des intolérances à l'alcool.
affecte de nombreux germes Gram-, par Autres inhibiteurs de synthèse de
exemple les colibacilles ou les salmo- la paroi bactérienne. Les antibiotiques
nelles (typhus). Elle peut être protégée de bacitracine et vancomycine perturbent le
la dégradation par la pénicillinase par transport des éléments constitutifs de la
son association avec V acide clavulinique paroi à travers la membrane cellulaire et
un inhibiteur de cette enzyme. sont actifs uniquement contre les bacté-
L'ampicilline, de structure voisine ries Grain*. La bacitracine est un mé-
(pas de groupe 4 OH), a le même spectre lange de polypeptides très néphrotoxique
d'action mais est faiblement absorbée et qui sera uniquement utilisé localement.
( < 50 %) et affecte de ce fait particulière- La vancomycine est un glycopeptide.
ment la flore intestinale (effet secondaire C'est l'agent de choix pour le traitement
diarrhée), elle doit donc être uniquement (oral) d'une inflammation intestinale
injectée. pouvant intervenir comme complication
Les carboxypénicillines (ticarcilline) d'un traitement antibactérien (entéroco-
et les acylaminopénicillines (meziocil- lite pseudomembraneuse, provoquée par
line, aziocilline, pipéracilline) possèdent Clostridium difficile). Elle n'est pas ab-
un spectre encore plus large (par ex. sorbée.
contre les bactéries Pseudomonas). Ces
molécules ne sont pas résistantes en mi-
lieu acide ou à la pénicillinase.
Substances antibactériennes 269
270 Substances antibactériennes
érythromycine
276 Substances antibactériennes
Inhibition des réactions immunitaires fèrent en de nombreux sites avec les cyto-
kines et les médiateurs de l'inflammation.
L'inhibition des réactions immunitaires Les glucocorticoïdes seront utilisés lors
est nécessaire lors de transplantations des transplantations, dans les maladies
d'organes pour éviter le rejet ou dans le auto-immunes et allergiques. Leur admi-
cas des maladies auto-immunes. Une im- nistration systémique est associée au
munosuppression entraîne cependant un danger d'apparition d'un syndrome de
risque de baisse des défenses contre les Cushing iatrogène (p. 246).
agents infectieux et à long terme un La cyclosporine A est produite par
danger de développement de cancers. des champignons et se compose de
Une réaction inimunc spécifique 11 acides aminés, en partie atypiques.
débute par l'association d'un antigène sur Après administration orale, l'absorption
certains lymphocytes qui comportent les peut en effet être incomplète. Elle s'associe
récepteurs appropriés. Les lymphocytes B dans les lymphocytes T à un récepteur
reconnaissent directement les structures cytosolique (cyclophiline). Le complexe
superficielles de l'antigène au moyen de ainsi formé inhibe l'enzyme calcineurine.
récepteurs présents sur leur membrane, Cette enzyme (phosphatase) joue un rôle
qui sont voisins des anticorps synthétisés clef dans les événements qui conduisent à
ensuite. Les lymphocytes T ont besoin la reconnaissance des antigènes par les cel-
d'une présentation des structures antigé- lules T. Elle participe à l'induction de la
niques à la surface de macrophages ou synthèse de diverses cytokines et en parti-
d'autres cellules à l'aide du MHC (com- culier de l'interleukine 2.
plexe majeur d'histocompatibilité, major L'évolution des transplantations re-
histocompatibility complex), pour pou- pose principalement aujourd'hui sur l'ad-
voir reconnaître ces antigènes grâce aux ministration de cyclosporine. L'effet se-
récepteurs T. Proches de ceux-ci on condaire majeure est une altération rénale.
trouve les complexes CD3, ainsi que CD4 Le tacrolimus est issu d'un champi-
(pour les cellules T auxiliaires, « helper ») gnon de la famille des streptomycètes, il a
ou CD8 (pour les cellules T cyto- les mêmes propriétés pharmacologiques
toxiques). Les protéines CD participent à que la cyclosporine.
l'interaction avec le MHC. A côté de la III. Perturbations du métabo-
reconnaissance de l'antigène, la stimula- lisme cellulaire par des inhibiteurs de la
tion par des médiateurs de type cytokine prolifération cellulaire. Certains agents
est indispensable à l'activation des lym- cytostatiques sont également utilisés
phocytes. L'interleukine 1 est formée par comme immunosuppresseurs, à des doses
les macrophages et différentes interleu- plus faibles que celles utilisées pour le
kines, dont l'interleukine \2^par les traitement des cancers. Par ex. Yawthio-
cellules T auxiliaires. Les lymphocytes prine, le méthotrexate et le cyclophospha-
spécifiques d'un antigène se multiplient et mide (p. 294). L'effet antiprolifératif n'est
la défense immunitaire se met en route. pas spécifique des lymphocytes et touche
I. Interférence avec la reconnais- aussi bien les cellules B que les diffé-
sance de l'antigène. L'anticorps anti rentes cellules T.
CD3 est un anticorps monoclonal dirigé Le mycophénolate mofétil agit plus
contre le CD3 de souris, qui interfère avec spécifiquement sur les lymphocytes que
la reconnaissance de l'antigène par les sur les autres cellules. Il inhibe l'inosine
lymphocytes T (administration lors des monophosphate déshydrogénase qui est
crises de rejet) (nnironionah CD3). en particulier nécessaire à la synthèse des
IL Inhibition de la formation des purines dans les cellules lymphoïdes. Il
cytokines. Les glucocorticoïdes modu- est utilisé dans les réactions de rejet aigu.
lent l'expression de nombreux gènes. IV. Immunsérum anti-cellules T.
C'est ainsi que sera par ex. inhibée la syn- Il est obtenu chez l'animal après immuni-
thèse d'IL-1 et d'IL-2, ce qui permet de sation avec des lymphocytes T humains.
comprendre la suppression des réactions Les anticorps s'associent aux cellules T et
immunitaires dépendantes des cellules T. les lèsent ; la préparation sert à l'atténua-
A côté de cela, les glucocorticoïdes inter- tion des réactions de rejet.
Immunomodulateurs 297
298 Antidotes
La goutte et son traitement par voie orale (0,5 mg/h par ex. jusqu'à ce
que les douleurs cèdent ou qu'apparais-
L'origine de la goutte, une maladie méta- sent des troubles gastro-intestinaux ; dose
bolique, est une élévation de la concentra- maximale 10 mg). Une crise de goutte
tion sanguine en acide urique, le produit peut également être traitée avec des anti-
de dégradation des purines (hyperuri- inflammatoires tels que ex. l'indométa-
cémie). Par accès, se produit une précipi- ciné ou la phénylbutazone. Dans les cas
tation de cristaux d'urate de sodium dans sévères, les glucocorticoïdes peuvent
les tissus. également être prescrits.
La crise de goutte typique consiste Pour la prévention d'une crise de
en une inflammation très douloureuse goutte, il faut ramener la concentration
du gros orteil et des articulations de la d'acide urique dans le sang en dessous de
cheville. L'inflammation se développe 6 mg/100 ml.
d'abord à cause des efforts de l'organisme Régime : les aliments riches en pu-
pour se débarraser des cristaux par phago- rine (noyaux cellulaires) sont à éviter, par
cytose (1-4). Les granulocytes neutro- exemple les abats. Le lait, les produits lai-
philes enveloppent les cristaux grâce à tiers et les œufs sont pauvres en purine et
leurs mouvements amiboïdes et les cap- sont recommandés. Le café et le thé sont
turent (2). La vacuole de phagocytose autorisés car la caféine, une méthylxan-
fusionne avec un lysosome (3). Les en- thine, ne participe pas au métabohsme des
zymes lysosomiales ne peuvent cepen- purines.
dant pas détruire l'urate de sodium. Si les Uricostatiques : ils diminuent la
cristaux se déplacent au cours de mouve- production d'acide urique. L'allopurinol
ments amiboïdes ultérieurs, la membrane et son métabolite, l'alloxanthine (oxypu-
des phagolysosomes se rompt. Les en- rinol), qui s'accumule dans l'organisme,
zymes se répandent dans le granulocyte, inhibent la xanthine oxydase qui catalyse
le détruisent et lèsent le tissu environnant. la transformation de l'hypoxanthine en
Des médiateurs inflammatoires comme xanthine puis en acide urique. Ces précur-
par exemple les prostaglandines sont li- seurs sont facilement éliminés par le rein.
bérés (4). Des granulocytes attires s'accu- L'allopurinol est administré par voie orale
mulent et périssent de la même façon. (300-800 mg/jour). Il est très bien sup-
L'inflammation se renforce et une crise porté à l'exception de rares réactions al-
de goutte se déclenche. lergiques et constitue le moyen préventif
Le but du traitement de la crise de de choix. Au début du traitement se pro-
goutte est d'interrompre la réaction in- duisent des crises de goutte que l'on peut
flammatoire. Le remède de choix est la éviter en donnant en même temps de la
colchicine, un alcaloïde de la colchique colchicine (0,5-1,5 mg/jour). Les urico-
(Colchicum automnale). Ce composé est suriques comme le probénécide ou la
connu comme un poison du fuseau, car il henzbromarone (100 mg/jour) ou la sul-
bloque les mitoses en métaphase en inhi- finpyrazone stimulent l'élimination ré-
bant les protéines contractiles du fuseau nale d'acide urique. Ils occupent le sys-
achromatique. Son action dans les crises tème de réabsorption des acides dans le
de goutte repose sur l'inhibition des pro- tubule proximal de sorte que celui-ci n'est
téines contractiles dans les neutrophiles, plus disponible pour le transport d'acide
ce qui bloque leurs mouvements ami- urique. En cas de dosage trop faible, c'est
boïdes et donc la phagocytose. Les effets seulement le système de sécrétion des
secondaires les plus fréquents d'un traitê7 acides qui sera inhibé car il a une activité
ment par la colchicine sont des douleurs de transport plus faible ; l'élimination
abdominales, des vomissements et des d'acide urique est alors interrompue et
diarrhées, correspondant tout à fait à l'in- une crise de goutte est possible. Chez les
hibition des mitoses dans l'épithélium de patients avec des calculs dans les voies
l'estomac et de l'intestin, qui se divise urinaires, les uricosuriques sont contre-
très rapidement en temps normal. La col- indiqués.
chicine est principalement administrée
Traitements de maladies particulières 311
312 Traitements de maladies particulières
Vomissements et anti-émétiques
diphénylméthane (ex. diphenhydra-
Le vomissement est une vidange de nùne, méclozine). Tous les parasympa-
l'estomac dirigée en sens inverse. Le tholytiques ou tous les antihistami-
pylore est fermé, tandis que le cardia et niques H| ne conviennent cependant
l'œsophage se détendent, de telle sorte pas de façon systématique. L'efficacité
que sous la pression produite par la des substances baptisées anti-émétiques
contraction des muscles de la paroi ab- dépend de l'état présent de l'individu
dominale et du diaphragme, le contenu (remplissage de l'estomac, excès d'al-
de l'estomac est refoulé vers la bouche. cool), des circonstances extérieures
L'accès aux voies aériennes est fermé (exemple du comportement des autres
par l'épiglotte. En général un vomisse- voyageurs) et du type de mouvement.
ment est précédé par une phase de sé- Les médicaments seront avalés 30 min
crétion de salive et de bâillement. La avant le début du voyage et la prise sera
coordination de ces phénomènes a lieu repétée toutes les 4-6 heures. La scopo-
dans le centre médullaire du vomisse- lamine peut également assurer une pro-
ment, qui peut être stimulé par diffé- tection de 1 à 3 jours en utilisant un em-
rents effecteurs. Ils sont médiés par plâtre placé sur la peau 6-8 heures avant
le début du voyage.
l'organe de l'équilibre, les yeux, le
nez, la langue et des terminaisons sen- Vomissements durant la gros-
sitives dans la muqueuse du tractus di- sesse. Ils se produisent principalement
gestif. A côté de cela, des événements pendant le premier trimestre de la ges-
psychiques peuvent également sti- tation ; en conséquence, le traitement
muler le centre du vomissement. Les pharmacologique tombe pendant la pé-
mécanismes à la base des cinétoses riode de sensibilité maximale du fœtus
(mal de mer ou mal des transports) ou à une atteinte chimique. C'est pourquoi
des vomissements durant la grossesse les anti-émétiques (antihistaminiques et
ne sont pas connus. éventuellement neuroleptiques, p. 234)
Le centre du vomissement ne peut doivent être utilisés en premier lieu
pas être atteint directement par des lorsque survient, par suite des vomisse-
substances polaires car il est situé sous ments, une altération sérieuse de l'eau
la barrière hémato-encéphalique. De et des électrolytes maternels qui peut
mettre en danger l'embryon.
façon indirecte, des substances qui ne
pénètrent pas dans le cerveau peuvent Vomissements associés à l'utili-
cependant activer le centre du vomisse- sation de médicaments. Pour empê-
ment en stimulant les ehémorécep- cher les vomissements après administra-
teurs de l'area postrema.\ ) tion de cytostatiques (en particulier le
Traitement anti-émètique. Le cisplatine), on peut utiliser les antago-
vomissement peut être une réaction nistes 5HT,, ondansétron, granisétron et
normale de l'organisme, par exemple tropisétron. On peut également envi-
lors de l'absorption orale d'un poison. sager les antagonistes dopaminergiques
Les anti-émétiques seront indiqués dans (lévopromazine, halopéridol) ou les an-
le mal des transports, dans les vomisse- tagonistes ayant un effet sur les récep-
ments de la grossesse, pour éviter les teurs dopaminergiques et 5HT (méto-
vomissements post-opératoires ou asso- clopramide), éventuellement associés
ciés à la prise de médicaments, et ceux aux glucocorticoïdes (dexaméthasone).
accompagnant un traitement par les ra- Les vomissements survenant
diations ionisantes. après une opération, pendant un traite-
Cinétoses. Il est possible à titre ment par des radiations ionisantes,
préventif d'empêcher les symptômes une crise d'urémie ou des maladies ac-
d'une cinétose avec la scopolamine (un compagnées d'une augmentation de la
parasympatholytique, p. 106), avec des pression intracérébrale, pourront éga-
antihistaminiques H] (p. 114) de type lement être traités par des neurolep-
tiques ou le métoclopramide.
Traitements de maladies particulières 325
326
327
Les noms commerciaux qui per- formations inscrites sur les boîtes de
mettent de reconnaître sans ambiguïté le médicament ou dans les notices d'ac-
nom de la substance active n'ont pas été compagnement, dans lesquelles le nom
répertoriés. A l'exception de quelques générique ou la désignation INN (DCI)
cas, les préparations composées n'ont est fournie. Il est alors possible en utili-
pas été envisagées. Pour les substances sant l'index d'aboutir à la bonne « en-
actives qui ne sont présentes que dans trée » dans le texte.
des préparations composées ou celles
pour lesquelles il n'existe pas de prépa-
rations commerciales, mais qui peuvent Note du traducteur : de nombreuses
être préparées dans les pharmacies, on a substances citées dans cet ouvrage sont
donné l'appellation de la pharmacopée. commercialisées en Allemagne, en
Le lecteur ne retrouvera donc pas dans Suisse ou en Belgique mais pas en
l'index de nombreux noms commer- France ; elles n'ont donc pas été in-
ciaux. C'est là qu'interviennent les in- cluses dans ces listes.
amodiaquine Flavoquine®
amorolfine Locéryl®
amoxicilline Agram®, Amodex®, Clamoxyl®, Bristamox®
amoxicilline + Augmentin®
acide clavulinique
amphotéricine B Fungizone®
ampicilline Totapen®, Ampicilline GNR
amrinone Inocor®
aprotinine Iniprol®, Zymofren ®
articaïne Alphacaïne®
astémizole Hismanal®
aténolol Ténormine®
atracurium Tracrium®
atropine Atropine Aguettant®, chibro-atropine
auranofine Ridauron®
aurothiopropanol sulfonate Allochrysine®
azapropazone Tolyprine®
azathioprine Imurel®
azidothymidine / zidovudine Retrovir®
azithromycine Zithromax®
aziocilline Securopen®
B
bacitracine bacitracine diamant
bacitracine + néomycine bacitracine néomycine monot
baclofène Liorésal®
béclométasone Bécotide®
bénazépril Briem®, Cibacène®
bensérazide Modopar®
+ L-DOPA
benzathine pénicilline Extencilline®
benzbromarone Désuric®, avec Allopurinol Anrate®,
Désatura®
bétaxoloi Kerlone®
bézafibrate Béfizai®
bifonazole Amycor®
bipéridène Akineton®
bisacodyl Contalax®, Dulcolax®
bisoprolol Détensiel®, Soprol®
bléomycine bléomycine Roger Bellon
bromazépam lexomil Roche
bromhexine Bisolvon®
bromocriptine Parlodel®
budésonide Pulmicort®
bumétanide Burinex®
buprénorphine Temgésic®
buséréline Suprefact®
buspirone Buspar®
busulfan Misulban®
calcitriol/l,25-OH2-D3 Rocaltrol®
captopril Captolane®, Lopril®
carbachol Isopto-carbachol®
carbamazépine Tégrétol®
carbénicilline Pyopen®
carbénoxolone retiré du commerce
carbidopa + lévodopa Sinemet®
carbimazol Neo-mercazol®
carboplatine Paraplatine®
cartéoloi Mikelan®
céfalexine Keforal®, Céporexine®
cefménoxime Cemix®
céfopérazone Cefobis®
céfotaxime Claforan®
ceftazidime Fortum®
ceftriaxone Rocéphine®
celiprolol Celectol®
Chénodésoxycholique Chenodex®
(acide)
chlorambucil Chloraminophène®
chloramphénicol Tifomycine®, Solnicol®, Cébénicol®,
Ophtaphenicol®
chlorhexidine Hibidil®, Plurexid®, Urgo-spray®
chlormadinone Lutéran®
chloroquine Nivaquine®
chlopromazine Largactil®
chlortalidone Hygroton®
cholécalciférol vitamine D^
cholestyramine Questran®
ciclosporine Neoral® Sandimmun®
cilazapril Justor®
cimétidine Tagamet®, Édalène®
ciprofloxacine Ciflox®
cisapride Prepulsid®
cisplatine cisplatine, Cisplatyl®
clindamycine Dalacine®
clodronique (acide) Clastoban®, Lytos®
clofazimine Lamprène®
clofibrate Lipavlon®, Clofirem®, Athérolip 500®
clométiazole Hémineurine®
clomifène Clomid®, Pergotime®
clonazépam Rivotril®
clonidine Catapressan®
clotiazépam Vératran®
clotrimazole Trimysten®
codéine Bromocodyl®, Bexol®, Camphopneumine®,
Édulcor®, Euphon®, Eucalyptine Le Brun®,
Néo-codion®
colchicine colchicine Houdé, Colchimax®
cortisol / hydrocortisone^^ hydrocortisone Roussel
cortisone (" cortisone Roussel
cotrimoxazole (triméthoprime +
sulfaméthoxazole) Bactrim®, Eusaprim®
Nom de ta substance -»• dénomination commerciale
'cromoglycate
(acide cromoglicique) Cromoptic®, Opticron®, Lomudal®
cyanocobalamine Docémine®, vit Bi2
cyclophosphamide Endoxan®
cyprotérone (acétate) Androcur®
cytarabine Aracytine®
D
daltéparine sodique Fragmine®
dantrolène Dantrium®
dapsone Disulone®
daunorubicine Cérubidine®
déféroxamine Desféral®
désipramine Pertofran®
desfiurane Suprane®
desmopressine Minirin®
désogestrel Vamoline®
dexaméthasone Décadron®
dextrans 40, 60 Plasmacair®, Hémodex®
diazépam Valium®, Novazam®
diazoxide Hyperstat®
diclofénac Voltarène®, Voldal®
dicloxacilline Diclocil®
didanosine Videx®
diéthylstilbestrol Distilbène®
digitoxine digitaline Nativelle, Acylanide®
digoxine digoxine Nativelle, Coragoxine®
dihydralazine Népressol®
dihydroergotamine Dergotamine®, Ikaran®, Séglor®
dihydroergotoxine Capergyl®, Ergodose®
diltiazem Tildiem®
dimenhydrinate Dramamine®, Cloranautine®, Nausicalm®
dimercaprol B.A.L.
diméticone Pepsane®, gel de polysilane UPSA
dinoprostone Prostine E,®
diphénhydramine Allerga®
diphénoxylate Diarsed®
disopyramide Rythmodan®
dobutamine Dobutrex®
dompéridone Motilium®, Péridys®
dorzolamide Trusopt®
doxorubicine Adriblastine®
doxyçycline Vibramicyne®, Tolexine®, Spanor®,
Doxygram®
doxylamine Méréprine®, Donormyl®
dropéridol Droleptan®
E
éconazole Pévaryl®
énalapril Renitec®
enflurane Ethrane®
éphédrine Chilral®, Kiadone®, Tedralan®,
Asthmalgine®
332 Nom de la substance dénomination commerciale
ergotamine Gynergène®
érythromycine Propiocine®, Estemid®, Érythrocine®,
érythrogram
érythropoïétine Erypo®
estradiol Estrofem®
estradiol (benzoate) Benzo-gynoestryl®
estradiol (percutané) Estraderm®, Oestrogel®
estradiol (valérianate) Progynova®
estriol Ovestin®, Estrofem®
étacrynique (acide) Édécrin®
éthambutol Myambutol®, Dexambutol®
éthinylestradiol éthinylestradiol Roussel, Gynoviane®,
Millianoviar®, Stédiril®, Ovariostat®
éthionamide Trécator®
éthosuximide Zarontin®
étidronique (acide) Didronel®
étiléfrine Effortil®
étomidate Hypnomidate®
étoposide Celltop®, Étoposide Pierre Pâbre
étrétinate Tigason®
F
famotidine Pepdine®
felbamate Taloxa®
félodipine Hodil®
fenfluramine Pondéral®
fénotérol Bérotec®
fentanyï fentanyïJanssen
finastéride Chibro-Proscar®
flécaïnide Flécaïne®
fluconazole Triflucan®
flucytosine Ancotil®
fludrocortisone fludrocortisone
flumazénil Anexate®
flunarizine Sibélium®
flunisolide Nasalide®
flunitrazépam Noriel®, Rohypnol®
fluoxétine Prozac®
flupentixol , Fluanxol®
fluphénazine -) Moditen®, Modécate®
flutamide Eulexine®
fluvastatine Fractal®, Lescol®
fluvoxamine Floxyfral®
fluorouracile fluorouracile Roche
folique (acide) Speciafoldine®
foscamet Foscavir®
fosinopril Fozitec®
furosémide Lasilix®
G
gabapentine Neurontin®
ganciclovir Cymevan®
gélatines Plasmion®, Haemaccel®, Plasmagel®
Nom de la substance ->• dénomination commerciale 333
gemfibrozil Lipur®
gentamicine Gentalline®, Gentogram®
gestodène Harmonet®, Méliane®, Moneva®
glibenclamide Daonil®, Euglucan®
glycéryl trinitrate
(nitroglycérine) = trinitrine Lénitral®, Elbétrine®, Natirose®
gonadoréline Lutrelef®
goséréline Zoladex®
granisétron Kytril®
griséofulvine Griséfuline®
guanéthidine Isméline®
H
halofantrine Halfan®
halopéridol Haldol®
halothane Fluothane®
HCG Gonadotrophine chorionique Endo®
héparine Liquémine®, Calciparine®, Cuthéparine®
héparine de bas poids
moléculaire Fragmine®, Hémoclar®, Fraxiparine®
hexachlorocyclohexane
(lindane) Aphtiria®, Élentol®
hydrochlorothiazide Esidrex®
hydrocortisone Hydrocortisone Roussel, Hydrocortisone
Upjohn
hydroxycobalamine Dodécavit®, Novobédouze®
hydroxyprogestérone Tocogestan®, progestérone retard Pharlon
1
ibuprofène Brufen®, Advil®
idoxuridine Iduviran®
ifosfamide Holoxan®
iloprost Ilomédine®
imipramine Tofranil®
indométacine Indocid®, Dolcidium®
interféron a2a Roféron A®
interféron a2b Introna®
interféron P Bêtaféron
ipratropium Atrovent®
isoconazole Fazol®
isoflurane Forane®
isoniazide Rimifon®
isoprénaline Isuprel®
isosorbide (dinitrate) Risordan®, Langoran®
isotrétinoïne Roaccutane®
isradipine Icaz LP®
itraconazole Sporanox®
josamycine Josacine®
K
kanamycine Kamycine®
334 Nom de la substance ->• dénomination commerciale
meziocilline Baypen®
miansérine Athymil®, Miansérine Merck
rniconazole Daktarin®
rnidazolam Hypnovel®
mifépristone Mifégyne (RU 486)
minocycline Mynocine®
minoxidil Lonoten®, Alopexil®
misoprostol Cytotec®
moclobémide Moclamine®
molsidomine Corvasal®
morphine Moscontin®
N
N-acétyleystéine Exomuc®, Fluimucil®
nadolol Corgard®
nalbuphine Nubain®
nalidixique (acide) Negram®
naloxone Narcan®
naltrexone Nalorex®
nandrolone Durabolin®, Anadoi®
naproxène Apranax®
N-butylscopolamine Buscopan®
nédocromil Tilade®
néomycine néomycine Diamant
néostigmine Prostigmine®
nétilmicine Nétromicine®
nicardipine Loxen®
nifédipine Adalate®
nimodipine Nimotop®
nitrazépam Mogadon®
nitrendipine Baypress®, Nidrel®
nitroglycérine / trinitrine Trinitrine®
nitroprussiate de sodium Nipride®
noradrénaline Levophed®
nordiazépam/nordazépam Praxadium®
noréthistérone Norfor®, Ovariostat®
norfloxacine Noroxine®
nortriptyline Psychostyl®, Altilev®
noscapine Tussisédal®
nystatine Mycostatine®, Nysporil®
0
octréotide Sandostatine®
ofloxacine Oflocet®
oméprazole Antra®
ondansétron Zophren®
orciprénaline Alupent®
oxacilline Bristopen®
oxazépam Seresta®
oxiconazole Fonx®
oxprénolol Trasicor®
oxymétazoline Iliadine®
oxytocine Syntocinon®
336 Nom de la substance ->• dénomination commerciale
P
paclitaxel Taxol®
pamidronique (acide) Arédia®
pancuronium Pavulon®
pantoprazole Eupantol®
papavérine Albatran®, Dicertan®, Oxadilène®
paracétamol Akindoi®, Doliprane®, Efferalgan®, Tylenol®
paromomycine Humagel®
paroxétine Deroxat®
penbutolol Betapressine®
D-pénicillamine Trolovol®
pénicilline G Spécilline G®, Biclinocilline®, Extencilline®
pénicilline V Oracilline®, Ospen®
pentazocine Portai®
pentoxifylline Torental®
périndopril Coversyl®
péthidine Dolosal®
phénobarbital Gardénal®
phénolphtaléine Mucinum®, Purganol®
phénoxyméthyl-pénicilline Oracilline®, Ospen®
phentolamine Régitine®
phénylbutazone Butazolidine®, Camdol®
phénytoïne Di-hydan®
physostigmine / ésérine génésérine
phytoménadione / vit. K vitamine K|
pilocarpine Vitacarpine®, pilo 1
pindolol Visken®
pipéracilline Pipérilline®
pirenzépine Gastrozépine®
pirétanide Eurelix®
piroxicam Feldène®, Olcam®
pizotifène Sanmigran®
plicamycine Mithracine®
polymixine B Colimycine®
pravastatine Elisor®
prazépam Lysanxia®
praziquantel Biltricide®
prazosine Minipress®
prednisolone , Solupred®, Hydrocortancyl®
y
prednisone Cortancyl®
prilocaïne Citanest®
primidone Mysoline®
probénécide Bénémide®
probénécide + ampicilline Prototapen®
procaïne Novocai'ne®
progestérone Progestogel®, Utrogestan®
proguanil Paludrine®
prométhazine Phénergan®, Dolsom®
propafénone Rythmol®
propofol Diprivan®
propranolol Aviocardyl®, Beprane®
propylthiouracile propylthiouracile PCH
protamine protamine Choay
Nom de la substance ->• dénomination commerciale 337
pyrazinamide Pirilène®
pyridostigmine Mestinon®
pyridoxine Bécilan®, Aspardoxine®, vitamine B(,
pyriméthamine + sulfadoxine Fansidar®
Q
quinalapnl Acuitel®, Korec®
quinidine Cardioquine®, Longacor®
quinine Arsiquinoforme®, Quinimax®
quinoléine (dérivés) Direxiode®, Intétrix®
quinolone voir acide nalidixique et dérivés
R
ramipril Triatec®
ranitidine Azantac®, Raniplex®
réserpine Serpasil®
rifabutine Ansatipine®
rifampicine Rifadine®, Rimactan®
roxithromycine Claramid®, Ruiid®
S
salbutamol Salbumol®, Ventoline®
salicylique (acide) acide salicylique
salmétérol Serevent®
scopolamine Scopos®
sélégiline Déprényï®
simvastatine Lodales®, Zocor®
sitostérol p-sitostérol
somatostatine Modustatine®, somatostatine UCB
sorbitol sorbitol Delalande, nombreuses préparadons
sotalol Sotalex®
spiramycine Rovamycine®
spironolactone Aldactone®, Spiroctan®
streptokinase Kabikinase®, Streptase®
streptomycine streptomycine Diamant
succinylcholine/suxaméthonium Célocurine®
sucralfate Kéal®, Ulcar®
sulbactam Unacim®
sulfadoxine + pyriméthamine Pansidar®
sulfaméthoxazole
+ triméthoprime Bactrim®, Eusaprim®, Bactékod®
sulfasalazine /salazosulfapyridine Salazopyrine®
sulfinpyrazone Anturan®
sulprostone Nalador®
sumatriptan hnigrane®
T
tacrine Cognex®
tacrolimus Prograf®
tazobactam Tazocilline®
témazépam Nonnison®
téniposide véhem Sandoz
terbutaline Bricanyï®
338 Nom de la substance -»• dénomination commerciale
terfénadine Teldane®
testostérone Pantestone®, Androtardyl®, Lontanyï®
tétracaïne Drill®, Oromédine collutoire, Hexomédine
collutoire, Otyloi®
tétryzoline Constrilia®
thalidomide thalidomide PCH
théophylline Inophylline®, théophylline Bruneau
thiopental Pentothal®
thiotépa thiotépa Roger Bellon
thyroxine Levothyrox®, L-thyroxine Roche
ticarcilline Ticarpen®
ticlopidine Ticlid®
timolol Timacor®
tinidazole Fasigyne®
tobramycine Nebcine®
tolbutamide Dolipol®
t-PA Actilyse®
trandolapril Gopten®, Odrik®
tranexamique (acide) Exacyl®, Frénolyse®
tranylcypromine Tylciprine®
triamcinolone Tédarol®, Kenacort®, Tibicorten®
triamtérène Tériam®
triazolam Halcion®
trifluopérazine Terfluzine®
trifluridine Virophta®
triiodothyronine Cynomel®
triméthoprime + sulfamide Bactrim®, Eusaprim®
triptoréline Décapeptyl LP
tropicamide Mydriaticum®
tropisetron Navoban®
tyrothricine Maxi-tyro®, Pharyngine®
U
urokinase Actosolv®, urokinase Choay
ursodésoxycholique (acide) Arsacol®, Ursolvan®
V
valproïque (acide) Dépakine®, valproate de sodium, Roland-
Marie
vancomycine Vancocine®
vécuronium Norcuron®
vérapamil Arpamyl®, isoptine®
vidarabine Vira-A®
vigabatrine Sabril®
vinblastine Velbé®
Oxovinca®, Pervincamine®, Pariéval®,
Vincafor®
vincristine Oncovin®
vitamine B,, Bécilan®, Aspardoxine®
vitamine Bu Dodécavit®, Novobedouze®
vitamine D Stérogyl®, Vitadone®
Nom de la substance -> dénomination commerciale 339
W
warfarine Coumadine®
X
xylométhazoline Otrivine®
Hivid®
Retrovir®
Ivadal®, Srimox®
Imovane®
340 Dénomination commerciale -»• nom de la substance
Asthmalgine® éphédrine
Athérolip 500® clofibrate
Athymil® miansérine
Atropine Aguettant® atropine
Atrovent® ipratropium
Augmentin® clavulanique (acide) + amoxicilline
Aviocardyl® propranolol
Azantac® ranitidine
C
Calciparine® héparine
Calcitar® calcitonine
Calsyn® calcitonine
Camphopneumine® codéine
Capergyl® dihydroergotoxine
Capramol® acide e-aminocaproïque
Captolane® captopril
342 Dénomination commerciale ->• nom de la substance
Cardioquine® quinidine
Carudol® phénylbutazone
Catalgine® acide acétylsalicylique
Catapressan® clonidine
Caverject® alprostadil
Cébénicol® chloramphénicol
Cefobis® céfopérazone
Celectol® céliprolol
Celltop® étoposide
Célocurine® succinylcholine/suxaméthonium
Cemix® cefménoxime
Cépévit® ménadione
Céporexine® céfalexine
Cérubidine® daunorubicine
Chenodex® acide chénodésoxycholique
Chibro-proscar® finastéride
chibro-atropine atropine
Chilral® éphédrine
Chloraminophène® chlorambucil
Chlorumagène® magnésium (hydroxyde)
Cibacalcine® calcitonine
Cibacène® bénazépril
Ciflox® ciprofloxacine
Cinatest® prilocaïne
cisplatine cisplatine
Cisplatyl® cisplatine
Claforan® céfotaxime
Clamoxyl® amoxicilline
Claramid® roxithromycine
Clarityne® . loratadine
Clastoban® acide clodronique
Clofirem® clofibrate
Clomid® clomifène
Cloranautine® dimenhydrinate
Cognex® tacrine
colchicine Houdé colchicine
Colchimax® colchicine
Colimycine® 'polymixine B
Constrilia® tétryzoline
Contalax® bisacodyl
Coragoxine® digoxine
Corbionax® amiodarone
Cordarone® amiodarone
Corgard® nadolol
Cortancyl® prednisone
cortisone Roussel cortisone
Corvasal® molsidomine
Coumadine® warfarine
Coversyl® périndopril
Cozaar® losartan
Cromoptic® cromoglycate = acide cromoglicique
Cuthéparine® héparine
Cymevan® ganciclovir
Dénomination commerciale —>• nom de la substance 343
Cynomel® triiodothyronine
Cytotec® misoprostol
D
Daktarin® miconazole
Dalacine® clindamycine
Dantrium® dantrolène
Daonil® glibenclamide
Décadron® dexaméthasone
Décapeptyl® triptoréline
Dédrogyl® calcifédiol/25-OH-D3
Dépakine® valproïque (acide)
Dépo-provera® médroxyprogestérone (acétate)
Déprényï® sélégiline
Dergotamine® dihydroergotamine
Deroxat paroxétine
Désatura® benzbromarone
désemil Sandoz méthysergide
Desférol® déféroxamine
Désuric® benzbromarone + allopurinol
Detensiel® bisoprolol
Détoxalgine® acide acétylsalicylique
Dexambutol® éthambutol
Di-hydan® phénytoïne
Diamox® acétazolamide
Diapid® vasopressine (lysine)
Diarsed® diphénoxylate
Dicertan® papavérine
Diclocil® dicloxacilline
Didronel® acide étidronique
digitaline Nativelle digitoxine
Diprivan® propofol
Direxiode® quinoléine (dérivés)
Distilbène® diéthylstilbestrol
Disulone® dapsone
Dobutrex® dobutamine
Docémine® cyanocobalamine
Dodécavit® hydroxocobalamine/vitamine Bn
Dolcidium® indométacine
Dolipol® tolbutamide
Doliprane® paracétamol
Dolosal® péthidine
Dolsom® prométhazine
Donormyl® doxylamide
Dopergine® lisuride
Doxygram® doxycycline
Dram aminé® dimenhydrinate
Drill® tétracaïne
Droleptan® dropéridol
dulcolax bisacodyl
Duphalac® lactulose
Durabolin® nandrolone
344 Dénomination commerciale -»• nom de la substance
E
Edalène® cimétidine
Édécrine® acide étacrynique
Edex® alprostadil
Édulcor® codéine
Efferalgan® paracétamol
Effortil® étiléfrine
Elavil® amitriptyline
Elbétrine® glycéryltrinitrate (nitroglycérine)
Élentol® hexachlorocyclohexane/lindane
Elisor® pravastatine
Endoxan® cyclophosphamide
Equibar® méthyl-DOPA
Ergodose® dihydroergotoxine
Erypo® érythropoïétine
Érythrocine® érythromycine
érythrogram érythromycine
Esidrex® hydrochlorothiazide
Estemid® érythromycine
Estraderm® estradiol (percutané)
Estrofem® estradiol + estriol
éthinylestradiol Roussel éthinylestradiol
Ethrane® enflurane
Etiaxil® aluminium (chlorure)
Eucalyptine Le Brun® codéine
Euglucan® glibenclamide
Eulexine® flutainide
Eupantol® pantoprazole
Euphon® codéine
Eurelix pirétanide
Eusaprim® cotrimoxazole
Exacyl® acide tranexamique
Exomuc® acétylcystéine
Extencilline® benzathine pénicilline/pénicilline G
F
Fansidar® pyriméthanune + sulfadoxine
Fasigyne® tinidazole
Fazol® isoconazole
Feldène® piroxicam
fentanyïJanssen fentanyï
Fero-grad® fer
Ferrostrane® fer
Fiboran® aprindine
Flagyl® métronidazole
Flavoquine® amodiaquine
Flécaïne® flécaïnide
Flodil® félodipine
Floxyfral® fluvoxamine
Pluanxol® flupentixol
fludrocortisone fludrocortisone
Fluimucil® acétylcystéine
Dénomination commerciale ->• nom de la substance 345
G
Gardénal® phénobarbital
Gastrozépine® pirenzépine
Gel de polysilane diméticone
Génésérine® physostigmine/ésérine
Gentalline® gentamicine
Gentogram® gentamicine
Glucinan® metformine
Glucophage® metformine
Glucor® acarbose
Gonadrotrophine
chorionique Endo® HCG
Gopten® trandolapril
Griséfuline® griséofulvine
Gynergène® ergotamine
Gynoviane® éthinyiestradiol
H
Haemaccel® gélatines
Halcion® triazolam
Haldol® halopéridol
Halfan® halofantrine
Harmonet® gestodène
Hémineurine® clométiazole
Hémocaprol® acide e-aminocaproïque
Hémoclar® héparine de bas poids moléculaire
Hémodex® dextran
Hexomédine® tétracaïne
Hibidil® chlorhexidine
Hismanal® astémizole
Hivid® zaïcitabine
Holoxan® ifosfamide
Humagel® paromomycine
Hydrocortancyl® prednisolone
hydrocortisone Roussel cortisol/hydrocortisone
Hygroton® chlortalidone
346 Dénomination commerciale ->-nom de la substance
Hyperstat® diazoxide
Hypnomidate® étomidate
Hypnovel® midazolam
1
Icaz® isradipine
Iduviran® idoxuridine
Ikaran® dihydroergotamine
Ilomédine® iloprost
Imigrane® sumatriptan
Imodium® lopéramide
Imovane® zopiclone
Imurel® azathioprine
Indocid® indométacine
Iniprol® aprotinine
Inocor® amrinone
Inophylline® théophylline
Intétrix® quinoléine (dérivés)
Introna® interféron a2b
Isméline® guanéthidine
Isoptine® vérapamil
Isopto-carbachol® carbachol
Isuprel® isoprénaline
Ivadal® zolpidem
J
Josacine® josamycine
Justor cilazapril
Juvépirine® acide acétylsalicylique
K
Kabikinase® streptokinase
Kamycine® kanamycine
Kaologeais® kaolin
Kéal® sucralfate
Kéforal® céfalexine
Kenacort® triamcinolone
Kerlone® . bétaxoloi
Kétalar® kétamine
Kétoderm® kétoconazole
Kiadone® éphédrine
Korec® quinalapril
Kytril® granisétron
L
Laccoderme Dalibour® zinc (oxyde)
Lamictal® lamotrigine
Lamprène® clofazimine
Langoran® .isosorbide (dinitrate)
Dénomination commerciale ->• nom de la substance 347
1————————————
Lanzor® lansoprazole
Largactil® chlopromazine
Lariam® méfloquine
Larodopa® lévodopa
Laroxyl® amitriptyline
Lasilix® furosémide
Ledertrexate® méthotrexate
Lénitral® glycéryltrinitrate (nitroglycérine)
Lescol® fluvastatine
Levophed® noradrenaline
Levothyrox® thyroxine
lexomil Roche bromazépan
Lincocine® lincomycine
Liorésal® baclofène
Lipavlon® clofibrate
Lipur® gemfibrozil
; Liquemine® héparine
Locéryl® amorolfine
Lomudal® cromoglycate = acide cromoglicique
Longacor® quinidine
Lonoten® minoxidil
Lontanyï® testostérone
Lopressor® métoprolol
Lopril® captopril
Loxen® nicardipine
L-thyroxine Roche thyroxine
Lucrin® leuproréline
Ludiomil® maprotiline
Lutéran® chlormadinone
Lutrelef® gonadoréline
Lysanxia® prazépam
Lytos® acide clodronique
M
Mag2® magnésium (hydroxyde)
Manicol® mannitol
mannitol mannitol
; Mantadix® amantadine
• Maxi-tyro® tyrothricine
Médrocyl® méthylprednisolone
Médrol® méthylprednisolone
Méliane® gestodène
Méréprine® doxylamide
Mestinon® pyridostigmine
Méthergin® méthylergométrine
métoclopramide métoclopramide
Mexitil® mexilétine
Mifégyne® mifépristone
Mikelan® cartéoloi
millianoviar éthinylestradiol
Minipress® prazosine
Minirin® desmopressine/ADH
348 Dénomination commerciale ->• nom de la substance
Misulban® busulfan
Mitracine® mithramycine / plicamycine
Moclamine® moclobémide
Modamide® amiloride
Modécate® fluphénazine
Moditen® fluphénazine
Modopar® lévodopa + bensérazide
Modustatine® somatostatine
Mogadon® nitrazépam
Moneva® gestodène
Moscontin® morphine
Motilium® dompéridone
Mucinum® phénolphtaléine
Mucofluid® me&na
Mucolator® acétylcystéine
Muxol® ambroxol
Myambutol® éthambutol
Mycostatine® nystatine
Mydriaticum® tropicamide
Mynocine® minocycline
Mysoline® primidone
N
Nalador® sulprostone
Nalorex® naltrexolone
Narcan® naloxone
Nasalide® flunisolide
Natirose® glycéryltrinitrate (nitroglycérine)
Nausicalm® dimenhydrinate
Navoban® tropisétron
Nebcine® tobramycine
Négram® acide nalidixique
Néo-codion® codéine
Néo-mercazole® carbimazole
néomycine Diamant néomycine
Néoral® ciclosporine
Népressol® dihydralazine
nétromicine nétilmicine
Neurolithium® lithium
Neurontin® gabapentine
Nidrel® nitrendipine
Nimotop® nimodipine
Nipride® nitroprussiate de sodium
Nivaquine® chloroquine
Nizoral® kétoconazole
Norcuron® vécuronium
Norfor® noréthistérone
Noriel® flunitrazépam
Normison® témazépam
Noroxine® norfloxacine
Novalgine® métamizole
Novazam® diazépam
Dénomination commerciale ->• nom de la substance 349
0
Odrik® trandolapril
Œstrogel® estradiol (percutané)
Oflocet® ofloxacine
Ogast® lansoprazole
Olcam® piroxicam
Oncovin® vincristine
Ophtaphénicol® chloramphénicol
Opticron® cromoglycate = acide cromoglicique
Oracilline® pénicilline V
Oromédine® tétracaïne
Ospen® pénicilline V
Otrivine® xylométhazoline
Otyloi® tétracaïne
Ovamezzo® lynestrénol
Ovariostat® éthinylestradiol + lynestrénol
Ovestin® estriol
Oxadilène® papavérine
Oxovinca® vincamine
P
Paludrine® proguanil
Pantestone® testostérone
Paraplatine® carboplatine
Pariéval® vincamine
Parlodel® bromocriptine
Pavulon® pancuronium
Pentasa lavement® mésalazine
Pentothal® thiopental
Pepdine® famotidine
Pepsane® diméticone
Péridys® dompéridone
Pergotime® clomifène
Pertofran® désipramine
Pervincamine® vincamine
Pévaryl® éconazole
Phanurane® canrénone
Pharyngine® thyrothricine
Phénergan® prométhazine
phospholine iodide ecothiopate
pilo 1 pilocarpine
Pipérilline® pipéracilline
Pirilène® pyrazinamide
Plasmacair® dextrans
Plasmagel® gélatines
350 Dénomination commerciale ->• nom de la substance
Plasmion® gélatines
Plurexid® chlorhexidine
Pondéral® fenfluramine
Praxadium® nordazépam
Prepulsid® cisapride
Primobolan® méténolone
Primpéran® métoclopramide
Prinvil® lisinopril
Prodasone® médroxyprogestérone (acétate)
progestérone retard Pharion hydroxyprogestérone
Progestogel® progestérone
Prograf® tacrolimus
Progynova® estradiol (valérate)
Propiocine® érythromycine
Prostigmine® néostigmine
Prostine E;® dinoprostone
Prototapen® probénécide + ampicilline
Proviron® mestérolone
Prozac® fluoxétine
Psychostyl® nortriptyline
Pulmicort® budésonide
Purganol® phénolphtaléine
Purinéthol® 6-mercaptopurine
Pyopen® carbénicilline
Q
Questran® colestyramine
Quinimax® quinine
R
Raniplex® ranitidine
Regitine® phentolamine
Renitec® énalapril
Réopro® abciximab
Rétro vir® azidothymidine/zidovudine
Rhonal® acide acétylsalicylique
Ridauran® auranofine
Rifadine® rifampicine
Rimactan® rifampicine
Rimifon® isoniazide
Risordan® isosorbide (dinitrate)
Rivotril® clonazépam
Roaccutane® isotrétinoïne
Rocaltrol® calcitriol/l,25-OH2-D3
Rocéphine® ceftri axone
Roféron A® interféron a2a
Rohypnol® flunitrazépam
Rovamycine® spiramycine
Ruiid® roxithromycine
Rythmarone® amiodarone
Rythmodan® disopyramide
Rythmol® propafénone
Dénomination commerciale -» nom de la substance
Ife S
• Sabril® vigabatrine
• Salazopyrine® sulfasalazine/salazosulfapyridine
1; Salbumol® salbutamol
BF Sandimmun® cyclosporine / ciclosporine
| Sandostatine® octréotide
| Sanmigran® pizotifène
| Scopos® scopolamine
t Sectral® acébutolol
•L Securopen® aziocilline
• Séglor® dihydroergotamine
• Seloken® métoprolol
• Séresta® oxazépam
H Sérévent® salmétérol
f Serpasil® réserpine
| Sibélium® flunarizine
f Sinemet® carbidopa + lévodopa
^B Sinex Lachartre oxyrnétazoline
B Sintrom® acénocoumarol
K Sisolline® sisomicine
R (3-Sitostérol sitostérol
J Solnicol® chloramphénicol
B Soludactone® canrénone
H| Solupred® prednisolone
1 Soprol® bisoprolol
• , Soriatane® alcitrétine
• Sotalex® sotalol
H| Spanor® doxycycline
K Spasmag® magnésium (sulfate)
• Speciafoldine® acide folique
1 SpécillineG® pénicilline G
• Spiroctan® spironolactone
• Sporanox® itraconazole
•I Stagid® metiormine
• Staporos® calcitonine
• Stédiril® éthinylestradiol
• Stérogyl® vitamine D
• Stiinox® zolpidem
• Streptase® streptokinase
f ' streptomycine Diamant streptomycine
| Suprane® desflurane
| Suprefact® buséréline
| Surbronc® ambroxol
| synactène ACTH
sf Syntocinon® oxytocine
\
;. T
| Tagamet® cimétidine
( Taloxa® felbamate
î Taxol® paclitaxel
; Tazocilline® tazobactam
Tédarol® triamcinolone
352 Dénomination commerciale -»• nom de la substance
Tédralan® éphédrine
Tégretol® carbamazépine
Teldane® terfénadine
Témesta® lorazépam
Temgésic® buprénorphine
Ténormine® aténolol
Téralithe® lithium
Terfluzine® trifluopérazine
Tériam® triamtérène
Thalidomide® thalidomide
théophylline Bruneau théophylline
thiotépa Roger Bellon thiotépa
Tibicorten® triamcinolone
Ticarpen® ticarcilline
Ticlid® ticlopidine
Tifomycine® chloramphénicol
Tigason® étrétinate
Tilade® nédocromil
Tildiem® diltiazem
Timacor® timolol
Tixair® acétylcystéine
Tocogestan® hydroxyprogestérone
Tofranil® imipramine
Tolexine® doxycycline
Tolyprine® azapropazone
Torental® pentoxifylline
Totapen® ampicilline
Tracrium® atracurium
Transcycline® rolitétracycline
Trasicor® oxprénolol
Trécator® éthionamide
Triatec® ramipril
Triflucan® fluconazole
Trimysten® clotrimazole
trinitrine nitroglycérine/trinitrine
Trolovol® D-pénicillamine
Trusopt® dorzolamide
Tussisédal® noscapine
Tylciprine® tranylcypromine
Tylenol® paracétamol
U
Ulcar® sucralfate
Unacim® sulbactam
Urgo-spray® chlorhexidine
Urion® alfuzosine
urokinase Choay urokinase
Dénomination commerciale ->• nom de la substance 353
V
Valium® diazépam
valproate de sodium
Roland-Marie acide valproïque
Vancocine® vancomycine
Vamoline® désogestrel
Véhem® téniposide
Velbé® vinblastine
Ventoline® salbutamol
Vératran® clotiazépam
Vibramicyne® doxycycline
Videx® didanosine
Vincafor® vincamine
Vira-A® vidarabine
Virophta® trifluridine
Viscéralgine® métamizole
Visken® pindolol
Vitacarpine® pilocarpine
Vitadone® vitamine D
vitamine B( pyridoxine
vitamine B 12 cyanocobalamine
vitamine T)y cholécalciférol
vitamine Ki phytoménadione
Voldal® diclofénac
Voltarène® diclofénac
X
Xanturic® allopurinol
Xatral® alfuzosine
Xylocaïne® lidocaïne
Xylocard® lidocaïne
Z
Zarontin® éthosuximide
Zestril® lisinopril
Zithromax® azithromycine
Zocor® simvastatine
Zoladex® goséréline
Zophren® ondansétron
Zovirax® aciclovir
Zyloric® allopurinol
Zymofren® aprotinine
355
Index
- biliaires 152
Abciximab 148 - gras 20, 153
Acarbose 168 - inhibiteurs de la production 164
Accommodation 98 - neutralisation 164
Accouchement 241 - organiques et désinfection 286
- inhibition/stimulation 126 - et pénicillines 266
- et prostaglandines 194 - sécrétion 164
ACE, Angiotensin Converting - et urée 310
Enzyme 35, 124 Acidose lactique 260
Acébutolol 94 Acipimox 154
Acénocoumarol 145 Acitrétine 74
Acétazolamide 160,161 Acroléine 113,294
Acétique (acide) 35 Acromégalie 240
Acétylateurs rapides ou lents 278 ACTH 240,248
Acétylcholine, ACh 34,82,98, 180 Activité intrinsèque 60,62
et antidépresseurs 228 Acylaminopénicilline 268
dégradation 100 Acyltransférase 38
formation du suc gastrique 164 Adaptine 26
• libération 100 Adénine 295
et maladie de Parkinson 186 Adénohypophyse 240
et neuroleptiques 234 Adénome thyroïdien 244
structure 35, 101, 103,185 Adénosine (récepteurs) 320
• synthèse 100 Adénosine monophosphate 3' 5'
Acétylcholine (récepteurs) cyclique (AMPc) 66
- muscariniques 98 Adénylate cyclase 66
— nicotiniques 98 ADH 158, 162, 240
Acétylcholinestérase 100,102, 184 - et sels de lithium 232
- inhibiteurs, 184 ADN 272, 282
Acétylcoenzyme A - polymérase 282
intermédiaire de synthèse d'ACh Adrénaline 82, 134,204
100 - et anesthésie locale 204
réaction de conjugaison 38 - et choc anaphylactique 320
N-Acétylcystéine - libération 108
- comme expectorant 318 - structure 87
- et empoisonnement Adriamycine 294
par le paracétamol 196 Adsorbants 176
Acétyldigoxine 132 Aérosols 12, 14
N-AcétylgIucosamine 266 Affinité 56
N-Acétylmuramique (acide) 266 - et énantiosélectivité 62
Aciclovir 284 Agoniste 60
Acétylsalicylique (acide) 34,142,148, - inverse 60
196,198,200 - partiel 94, 212
• et agrégation plaquettaire 148 - et transduction des signaux 66
• métabolisme 34 AIDS voir SIDA
• migraine 316 Ajmaline 136
• régulation thermique 200 Albumine
Acides - liaison du calcium 262
anti-inflammatoires 196 - liaison des médicaments 30
356 Index