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R e m e rc ie m e n t
La rédaction de ce mémoire a été une tâche parfois ardue mais combien enrichissante
tant au plan universitaire, professionnel qu’humain. Cette expérience est venue nous
confirmer notre persévérance et notre détermination et nous a surtout enseignée le
dépassement de soi et la résilience, tout en collaborant notre estime et notre profonde
reconnaissance.
Il nous est agréable d’exprimer notre cordiale gratitude à notre encadrante Mlle. F. EL
JOURANI (superviseur de QMS), et Mlle. F. AGUIDI (responsable process), pour leur appui
dans tous les sens, leur sagesse, leur savoir et leurs éclaircissements, pour le bagage théorique
et technique qui ont su nous l’apporter , pour la tenue de leurs réunions ordinaires et
extraordinaires, et pour la confiance qu’elles ont vite placée en nous. Cet appui nous a été
d’une grande utilité dans toutes les étapes de notre stage.
A nos professeurs de l’ENSAT. On vous remercie de nous avoir guidées pendant ces
deux années d’études. La grande disponibilité dont vous avez fait preuve, la qualité des
conseils que vous nous avez prodigués et les efforts que vous avez déployés pour mieux nous
préparer à la vie professionnelle. Vos qualités humaines et professionnelles sont pour nous un
exemple à suivre.
Merci à toutes et à tous, pour leur soutien, chacun a su rendre notre stage plus
agréable et instructif.
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B.EL KHAIRI & M. HADROUNI PFE 2009/2010
Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
R és u m é
La mission de notre stage, qui s’est déroulé entre Mars et Juin 2010 au sein de la
société YAZAKI Maroc, avait pour objectif d’accroitre la performance du contrôle destructif,
pour répondre aux besoins de plus en plus exigeants clients avec un temps minimal et qualité
meilleure, cette augmentation de la performance aide la société à pouvoir faire face à la
concurrence sur le marché international.
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
A b s tra ct
The aim of our mission, accomplished between March and Jun in YAZAKI Morocco,
was to enhance the performance of destructive testing, to meet the highest possible customer
requirements with minimal time and best quality; this performance increase will aid the
company to be more competing in the international market.
Our goal is to improve the process of tear down; a process that is based on transactions
processed manually generating a waste of time and quality.
By the nature of our mission, we were extremely merged with Line Quality Controller
(LQC) and the process of tear down, so we can know, in the one hand, all the details related to
the process and make an efficient diagnosis of the current state of the process, in the other
hand, we can propose relevant solutions. We were led to observe carefully what and how to
work each LQC, requesting information, we reached the stage of decision time which allowed
us to detect and analyze the problems in the pace of transactions, and identified their possible
causes. Finally, we have proposed the optimal solutions to eliminate each cause, this last was
validated on tear down.
Key-words : Tear Down - LQC (Line quality Controller) - Cartography - Time measurement
- Tapes – Terminals - Peeling Test – Sealing Test - Micro-Cut Test.
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
G lo s s a ire
Abréviation Signification
BOM Bill of Material
BOS Business Operation System
COT Tube Gorge Ouvert
COTO Tube Gorge Fermé
CVO Tube Lisse Ouvert
Et. Etanchéité
FT Force Traction
HT/HV Haute Tension/High Voltage
ISIR Initial Simple Inspection Report
LQC Line quality Controler
MC Micro-Cut
TD Tear Down
VO Tube Lisse Fermé
YEL Yazaki Europe Ltd
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
L is t e d e s f ig u re s
Liste des figures Page
Figure 1 : Sites de YAZAKI à travers le monde. 10
Figure 2 : Principaux clients de YAZAKI. 11
Figure 3 : Site YAZAKI Maroc de Tanger. 12
Figure 4 : Organigramme de YAZAKI de Tanger. 13
Figure 5 : Processus de production de YAZAKI Tanger. 14
Figure 6 : Câblage automobile. 16
Figure 7 : Composants d’un câblage. 17
Figure 8 : Accessoires d’un câblage. 18
Figure 9 : Procédure de processus de TD 20
Figure 10 : Tortue de CROSBY du processus de TD 21
Figure 11 : Diagramme de GANTT. 23
Figure 12 : Cartographie du travail de LQC1. 24
Figure 13 : Cartographie du travail de LQC2. 25
Figure 14 : Cartographie du travail de LQC3. 26
Figure 15 : Cartographie générale du processus de TD. 30
Figure 16 : Fiche de combinaison de travail- temps. 36
Figure 17 : Trajet des tests N°1. 38
Figure 18 : Trajet des tests N°2. 38
Figure 19 : Trajet des tests N°3. 38
Figure 20 : Diagramme d’ISHIKAWA. 40
Figure 21 : Etat de la zone de TD. 42
Figure 22 : Zone avant et après la réorganisation. 45
Figure 23 : Mesures erronées de ruban. 46
Figure 24 : Catalogue des rubans. 47
Figure 25 : Référentiel des terminaux. 50
Figure 26 : Nouvelle cartographie. 52
Figure 27 : Fiche de combinaison travail-temps après l’amélioration. 55
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
L is t e d e s T a b l e a u x
Liste des tableaux Page
Tableau 1 : Tâches détaillées de TD. 26
Tableau 2 : Durée globale du contrôle par familles de câblage. 31
Tableau 3 : Mesure de temps de produit 1. 31
Tableau 4 : Mesure de temps de produit 2. 33
Tableau 5 : Analyse des fluctuations temporelles des tâches. 35
Tableau 6 : Durée des déplacements pour l’apport du câble et du dessin. 37
Tableau 7 : Durée des déplacements pour les tests. 37
Tableau 8 : Temps des attentes. 39
Tableau 9 : Sources de gaspillages dans le processus. 41
Tableau 10 : 5’S 43
Tableau 11: 5’S dans la zone de TD 44
Tableau 12 : Mesure de ruban sur fichier Excel. 48
Tableau 13 : Méthode de mesure des rubans. 48
Tableau 14 : Mesure de temps après l’amélioration. 53
Tableau 15 : Durée globale du contrôle par familles de câblage après
55
l’amélioration
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
S o m m a ire
Remerciement
Résumé
Abstract
Glossaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Sommaire
Introduction générale
Présentation de la société................................................................................................................................9
1. Groupe YAZAKI .......................................................................................................................................9
1.a. Présentation de YAZAKI .........................................................................................................................9
1.b. Le processus de délocalisation du groupe YAZAKI ...............................................................................9
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B.EL KHAIRI & M. HADROUNI PFE 2009/2010
Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
I n t r o d u c t io n g é n é ra le
Comme toute entreprise, des plus grandes aux plus petites, la société YAZAKI Maroc
cherche à s’adapter avec son environnement qui est en perpétuelle mutation, elle connait des
évolutions importantes, ce qui pousse les dirigeants à penser à garantir une meilleure fiabilité
de leurs processus, ils ont alors besoin de déployer des efforts insatiables pour les améliorer
continuellement.
Dans cette optique, notre intégration au sein de la société YAZAKI Maroc, dans le
cadre de notre projet de fin d’étude, était au cœur des thématiques de l’amélioration des
processus et notamment du processus actuel du contrôle destructif (TD).
Ce stage a été une occasion pour nous de découvrir le monde du câblage, un monde
connu par sa difficulté et sa surcharge, et le fait de réaliser notre projet s’est avéré très
intéressant et très enrichissant pour notre expérience professionnelle, il nous a réellement
permis de comprendre la réalité du monde de l’entreprise, en nous en dévoilant des
aspects auxquels nous avions pas été confrontée durant nos stages précédents.
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Présentation de la société
1. Groupe YAZAKI :
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Sur le marché du câblage, YAZAKI figure parmi les leaders au niveau mondial grâce au
niveau de qualité/ prix qu’elle offre.
Ce processus s’est poursuivi par la création, en octobre 2000, d’une unité de Production
au Maroc, sous la dénomination de YAZAKI SALTANO de Portugal, Succursale MAROC.
2. YAZAKI Maroc :
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Le choix de la ville de Tanger est légitimé par plusieurs raisons dont les principales
sont:
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2.d. Certification :
Pour son respect de sa qualité totale et donc sa capacité de bien satisfaire les
exigences de ses clients, YMO s’est doté d’une certification ISOTS 16949version 2002 en
2003.
ii) Départements :
Les départements de YAZAKI Maroc ont des activités diverses, et l’information
circule entre eux en assurant une certaine coordination qui minimise le pourcentage des
défauts et de dysfonctionnement interne, et ces départements sont :
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i) La coupe :
C’est la première étape dans le processus de l’entreprise, on coupe la matière première
(les fils électriques) selon l’instruction (ordre de fabrication ou le Kanban), dans l’instruction
de coupe on a : la longueur désirée, insertion des terminaux (sertissage), et l’insertion des
bouchons.
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ii) Le pré-assemblage :
Dans cette étape on trouve plusieurs poste de travaille, l’un pour faire le sertissage,
l’autre pour faire le soudage plus d’autres opérations.
Pour chaque secteur il y a une machine de traction qui mesure la capacité du fil.
iii) Le montage :
C’est la troisième et la dernière étape, elle peut être décomposée en 4 autres :
- Chaine de montage : On distribue les fils selon les produits pour les monter sur des tableaux afin de
les rassembler, insérer d’autres accessoires comme les clips et les connecteurs.
- Checkers: Pour valider le câble et voir s’il est bon ou pas, on vérifie la continuité et l’étanchéité du
câble sur cette machine.
- 2ème visuel: Pour finir, le câble passe par cette dernière étape qui permet à l’opérateur de visualiser
d’une manière claire la position des connecteurs.
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Chapitre I
Le processus, dont il est objet notre projet de fin d’étude, se positionne après le
processus de fabrication d’un câblage. Ce dernier constitue avec son dessin l’entrée de notre
processus.
1. Qu’est ce qu’un câblage?
Un câblage (cf. Figure 6 (a)) est un ensemble de fils, terminaux, connecteurs et
matériels de protection. Il a pour objectif de faire la conductivité électrique entre des
différents points dans l’automobile de la source d’énergie (la batterie) aux consommateurs de
cette énergie. Il se subdivise en 5 parties qui sont liées entre elles :
Cette division est très utile pour faciliter le montage dans la voiture et la réparation en cas de
panne du fonctionnement électrique dans l’automobile (cf. Figure 6. (b)).
(a) (b)
1.a. Composants :
(c) : Connecteur
(a) (b)
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(c) (d)
Figure 8: accessoires d’un câblage.
(a) : Fusibles
(b) : Rubans d’isolement
(d) : Tubes
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déterminé, soit par des défauts internes ou externes ou, le cas échéant sur la base des
plus complexes références des faisceaux ;
- Un plan doit également tenir compte des nouveaux faisceaux en cours de lancement
avant le processus de la production de masse (the Mass Production Sign-Off Process).
Ces critères ne concernent pas seulement les produits fabriqués au sein de YAZAKI
Maroc, mais aussi ceux fabriqués par les sous-traitants.
* Préparation de documentation :
Tous les documents ayant un rapport avec le produit doivent être inspectés, à savoir :
- Les dessins et spécifications du faisceau et composants.
- Les normes de sertissage et des opérations.
- Les outils de désencliquetage des terminaux.
- Les listes BOM.
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Vérification des
Vérification des composants (channels,
composants (connecteur, tubes, files)
clips, rubans, passe-fils
Etiquette, shield)
Vérification des longueurs
des rubans
Vérification des
dimensions
Vérification des
terminaux
Vérification de
l'orientation des PF, Vérification des
protecteur, clip) longueurs des fils
Vérification/BOM
Test Et.
Test Haute
Rapport
(a) (b)
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On peut schématiser les points précédents dans cette tortue de CROSBY (cf. Figure10)
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* Définition :
Le diagramme de GANTT est un outil permettant de modéliser la planification
des tâches nécessaires à la réalisation d'un projet. Il permet de visualiser dans le
temps ces diverses tâches.
* GANTT :
Le diagramme de GANTT (cf. Figure11) présenté au dessous, jouait le rôle d’un fil
conducteur tout au long du projet. Il nous a permis d’ajuster les dérives et de maîtriser la
gestion du temps alloué pour la réalisation du projet. Les livrables des différentes phases de
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Chapitre II
Le LQC retourne après à la chaine, pour prendre le câble avec son dessin qui doit être
actualisé et individualisé (mentionner les dimensions et les changements), fait une copie du
dessin, le rend au LQC de la chaine et enfin rejoint la zone de TD pour commencer son audit.
En observant les 3 LQC, il est clair que le quoi est toujours le même. En revanche le
comment est souvent différent. Il se trouve que ces différentes façons de faire se traduisent
par des hétérogénéités de résultat en termes de qualité et de temps de réalisation. Nous avons
alors obtenu les trois cartographies suivantes :
Désencliquetage
des terminaux
Mesure de PVC Identification des Préparation des fils pour
terminaux le test High Voltage
Regroupement
des terminaux
Composant en
Test FT Test
attente Vérification / BOM Rapport
Bavure
D’après cette cartographie, on trouve que ce LQC, ne fait plusieurs tâches au même
temps que pour le désencliquetage et le regroupement des terminaux.
Et on note aussi qu’il perd du temps au cours de regroupement des fils à dénuder, des
rubans à mesurer, ou au cours des déplacements pour faire chaque test séparé.
Enlèvement du ruban,
les CVO et les COT
Désencliquetage Regroupement
Test HT Test Bavure
des terminaux des terminaux
Composant en
Test Et. attente Vérification / BOM Rapport
Ce LQC fait plusieurs tâches en même temps, ce qui permet de réduire la taille du
câble et libérer plus d’espace. Cependant, l’exécution de ces tâches simultanément le
déconcentre et diminue l’efficacité de son travail.
A noter que couper des circuits en avance empêche de mesurer les fils, et faire le test
de bavure avant d’identifier les terminaux peut donner des mesures erronées (mélange des
mesures), et faire les tests de force traction et d’étanchéité des joints (qui se trouvent dans la
même zone) en séquence, minimise les déplacements.
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Regroupement
Mesure des fils Coupe des circuits Mesure de PVC
des terminaux
Composant en
attente Vérification/BOM Rapport
Ce 3ème LQC ne fait aucun regroupement des opérations, ce qui assure l’efficacité de
son travail. Mais il fait le test de MC après le test d’Et. des joints et avant le test de FT, ce qui
donne un déplacement de plus (sachant que le test d’Et. et le test de FT se trouvent dans la
même zone, et par contre le test de MC est très loin de cette zone).
Voici ci-dessous un tableau où nous donnons une explication détaillée de chaque tâche
(cf. Tableau1) :
Tâches Explication
Enlèvement de revêtement
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Désencliquetage
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Mesure de sertissage
- Mesurer la largeur et la hauteur de l’Ato-Ashi et la Mae-
Ashi du sertissage à l’aide du micromètre, inscrire les
références avec les mesures réelles et théoriques données
par la base TCSS.
Test de bavure
Se déplacer pour :
- Vérifier si le terminal est bien serti.
Test de Traction, Etanchéité,
Micro-cut - Vérifier si les joints sont étanches.
- Vérifier si les critères d’acceptation de sertissage
sont corrects. Le test de micro-cut est fait par une
personne de la maintenance.
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Composants en attente
Vérification/BOM
Rapport
- Inscrire toutes les tâches du contrôle dans le rapport et les
valider et y coller l’étiquette du produit (Name Plate). Le
rapport contient le dessin, la liste BOM, les mesures de
sertissage et de bavure, les rapports du test micro-cut, les
communiqués des défauts détectés et les actions
correctives.
Par la suite, nous avons proposé d’établir une cartographie générale (cf. Figure 15) qui
englobe le travail des 3 LQC sans changer l’état actuel du processus observé.
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Vérification de dimensionnel
& composants
Enlèvement de revêtement
Désencliquetage
Se déplacer à la chaine Faire la tâche dans le poste de
Enlèvement de revêtement travail
Test HT
Test de bavures
Composants en attente
Vérification/BOM
Rapport
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Afin de déterminer le temps que prend un LQC du contrôle destructif pour l’exécution
d’une tâche de contrôle, nous avons mesuré le temps pour différents familles de câble (cf.
Tableau 2).
Tableau 2 : Durée globale du contrôle par familles de câblage
Main 5 jours
Et pour que la mesure soit plus présentative, nous avons choisi deux câbles similaires
(de même taille et de même complexité), et nous avons pris les temps de l’exécution des
différentes tâches demandées, nous avons obtenu comme résultat les deux tableaux suivants
(cf. Tableau 3 et Tableau 4).
ISIR
Vérifier le connecteur 11 16 8 9 5 18 12 228 3 5 3 228 225 31,5
Vérifier la boite
94 94 94 0 94
fusible
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Vérifier la liste
12 14 12 23 10 13 19 20 14 16 10 23 13 15,3
circuits
Plast 74 49 96 49 96 47 73
Enlèvement du
revêtement Clip 7 5 5 4 10 4 4 8 5 7 4 10 6 5,9
Bride 52 44 20 52 27 61 28 89 45 51 20 89 69 46,9
COT 79 71 61 43 43 43 79 36 59,4
Enlever le terminal du
Désencliquetage 6 9 13 11 3 6 20 2 119 52 2 119 117 24,1
connecteur
Enlever le terminal de
23 27 280 30 156 15 38 35 118 29 15 280 265 75,1
la boite fusible
Ouvrir la
Test Haute
porte+monter les 14 15 15 14 15 1 14,66
Tension
fils+brancher
Test HT 60 60 60 60 60 0 60
Débrancher+ouvrir la
porte+démonter les 13 15 16 13 16 3 14,66
fils
Regrouper les
9 7 10 10 8 12 12 7 30 17 7 30 23 12,2
terminaux
Vérification du
sertissage
Identifier les
39 44 27 35 45 38 17 22 61 38 17 61 44 36,6
terminaux
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Mesurer le sertissage 275 88 302 266 171 134 177 160 230 115 88 302 214 191,8
Monter le terminal
70 29 64 29 70 41 54,3
serti
Test de
Test traction 24 46 37 24 46 22 35,66
Traction
Démonter+enregistrer
24 21 21 21 24 3 22
le résultat
Vérifier le
19 7 4 100 6 4 100 96 27,2
connecteur
ISIR
Vérifier le passe-fils 13 13 13 0 13
Vérifier les
34 42 64 62 41 8 20 4 14 4 64 60 32,1
embalages(Atomaki)
Vérifier la liste
11 12 11 11 12 7 9 9 11 13 7 13 6 10,6
circuits
Enlèvement du
Ruban de fixation 4 11 12 11 7 11 9 7 7 28 4 28 24 10,7
revêtement
Plast 14 44 38 29 3 2 2 5 6 2 44 42 15,8
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
Clip 4 5 6 5 6 3 4 2 3 8 2 8 6 4,6
Bride 30 36 18 30 22 16 12 24 24 15 12 36 24 22,7
Cover 8 7 7 33 5 5 33 28 12
Désencliquetage
Enlever le terminal
5 6 6 13 5 4 3 2 130 8 2 130 128 18,2
du connecteur
Dénuder et twister
108 50 103 78 50 108 58 84,75
les extrémités
Ouvrir la
Temps d4un cycle porte+monter les 26 28 25 25 25 28 3 26
fils+brancher
Test HT 60 60 60 60 60 60 0 60
Débrancher+ouvrir
la porte+démonter 23 24 25 23 23 25 2 23,75
les fils
Séparer les
42 26 25 13 9 8 42 8 42 34 23,57
terminaux
Mesurer le
200 160 188 204 151 184 181 130 119 123 119 204 85 164
sertissage
Test de bavures 12 10 6 8 6 12 6 9
Monter le terminal
15 14 20 14 20 6 16,3
serti
Démonter
+enregistrer le 23 30 42 23 42 19 31,6
résultat
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Cette mesure de temps nous a montré l’existence de grande fluctuation dans la durée
de l’exécution par la même personne de certaines tâches. Le tableau ci-dessous (cf. Tableau
5) résume les causes et les effets de ces fluctuations temporelles:
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Dénudage des extrémités des Le stripper ne dénude pas les C’est une tâche fatigante qui
grandes sections, ce qui pousse menace la sécurité de LQC.
fils et les twister
les LQC à utiliser les ciseaux.
Le positionnement du terminal
dans le micromètre est parfois
Mesures de sertissage difficile soit à cause du
bouchon fixé par l’ato-ashi, ou
à cause de l’état psychique et
physique de LQC.
Cette figure (cf. Figure 16) schématise la durée complète de toutes les taches, avec les
attentes et les déplacements dus. Ces derniers sont plus détaillés dans ce qui suit :
i) Déplacements :
Pour commencer l’audit destructif le LQC est censé d’apporter le câble soit de la
chaîne de production de YMO ou du local ou du sous traitant VERMOUSIL (le LQC n’est
pas censé de l’apporter des autres sous traitants, car ces derniers ne sont pas installés sur
Tanger).
Sachant que la vitesse de la marche d’un LQC diffère par rapport à un autre, et que le
déplacement vers le local ou vers VERMOUSIL dépend de la disponibilité de la voiture de
service, voilà ci-dessous un tableau (cf. Tableau 6) illustrant la durée moyenne dont le LQC a
besoin pour faire chaque déplacement :
Tableau 6 : Durée des déplacements pour apport des câbles et dessins
Déplacement Durée moyenne (s)
Jaguar : 172
Dans YMO Ford : 164
PSA : 398
Vers le locale 1500
Vers VERMOUSIL 1600
La phase de l’observation nous a aussi permis de remarquer que le LQC peut suivre 3
trajets pour faire les 3 tests : FT, Et., et MC. Alors pour maitriser les déplacements effectués,
nous avons chronométré, plusieurs fois, les déplacements correspondants, et les mentionnés
dans le tableau suivant (cf. Tableau 7):
Tableau 7 : Durée des déplacements pour les tests
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Entre TD et MC 361
- 1er trajet :
MC
Et. FT
TD
- 2ème trajet :
MC
Et. FT
TD
Il fait les tests de FT et d’Et., et retourne vers la zone de TD, puis il se déplace pour
faire le test de MC et retourne à la zone de TD (cf. Figure 18). Et cette fois ci, le trajet
nécessite comme moyen du temps de déplacement de 15min.
- 3ème trajet :
MC
Et. FT
TD
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ii) Attentes :
Nous avons aussi détecté que le LQC perd beaucoup de temps en attendant :
- l’individualisation et l’actualisation des dessins.
- la disponibilité de la photocopieuse pour faire une copie de dessin.
- l’identification des terminaux par les gens de la coupe.
Dans le tableau (cf. Tableau 8) qui suit, nous avons présenté la durée moyenne de
chaque attente.
Tableau 8 : Temps des attentes.
Alors en moyenne :
1.c. Analyse :
Pourtant, à examiner de près la réalité, on s’aperçoit qu’elle est souvent plus complexe
qu’il n’y paraît à première vue. Et c’est le cas pour le processus de contrôle destructif, là où
on trouve plusieurs problèmes et tâches à non valeurs ajoutées influençant sur la qualité et le
temps du contrôle. Pour assurer l’optimalité de ces derniers, il est nécessaire de recenser
toutes les causes possibles et les présenter sous forme d’un diagramme Ishikawa (cf. Figure
20).
Le diagramme d’Ishikawa est un outil qui permet d’identifier les causes possibles d’un
effet constaté et donc de déterminer les moyens pour y remédier. Cet outil se présente sous la
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forme d’arêtes de poisson classant les catégories de causes inventoriées selon la loi des 5 M
(matière, main d’œuvre, matériel, méthode, milieu) [2].
Ce diagramme (cf. Figure 20) nous a permis de toucher les incohérences dans le
processus, de les classer pour mettre en place des plans d’action en se basant sur plusieurs
outils de Kaizen.
Après avoir dégagé et analysé les différents problèmes rencontrés par le processus de
TD, notre plan d’action s’est porté alors sur les améliorations suivantes :
2. Standardisation du travail :
Le travail standardisé est un des outils de Kaizen, c’est son point de départ, permettant
à l’entreprise de connaître chaque activité dans le détail : d’identifier les opérations de valeur
non ajoutée (Muda), d’identifier l'équilibre et la charge de travail des opérations et l'ajuster si
nécessaire, d’en définir les savoirs essentiels, et de décider une méthode active répétée. Et
sans cet outil, nous ne pouvons pas calculer nos délais, prévoir nos besoins en employés et
équipements [3]. Cet outil comprend plusieurs étapes :
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Observations Causes
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Suite à la demande de créer une zone pour le service « zéro défaut » dans la zone de
TD, et en tenant compte les besoins de ce service en terme d’équipements et fourniture (2
bureaux, un armoire des documents, 4 chaises, tableau d’affichage) et la possibilité d’occuper
une partie de la zone de rectification, nous avons pris les dimensions de la zone de TD y
compris les équipements. Ce qui nous a permis de profiter des espaces vides non exploités, les
libérer et y mettre 2 palettes : une pour les câbles de retour garantie et autre pour les rebuts.
Notons qu’on a installé des séparateurs vitrés pour minimiser l’effet de bruit de la chaîne de
production et de courant d’air.
- Objectif :
Les 5 S sont les cinq initiales de mots japonais qui ont pour objectif de systématiser les
activités de rangement, de mise en ordre et de nettoyage dans les lieux de travail. De plus, la
démarche 5 S met tout en œuvre pour maintenir et améliorer l’état actuel de la situation. On
part du principe, qu’éliminer les pertes constitue un gain. Il n’y a pas d’amélioration réelle de
productivité ou de qualité si, par ailleurs, subsistent des gaspillages.
- Signification des 5S :
Le terme «5S» désigne une démarche dont le sigle rappelle les cinq verbes d’actions
(Débarrasser, ranger, nettoyer, standardiser, progresser) et qui en japonais commencent tous
dans les transcriptions en alphabet occidental par la lettre «S» (Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu,
shitsuke). La méthode ou plutôt la démarche est désormais connue sous le nom générique de
5S. [4]
Le tableau suivant (cf. Tableau 10) propose l’explication des 5 mots japonais :
Tableau 10 :5’S
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La figure suivante montre la zone après la réorganisation (cf. Figure 22) (Voir aussi
Annexe1 et annexe 2: Zone de TD avant et après la réorganisation)
D’abord les premières améliorations du processus ont touché le planning, car celui
qu’on a trouvé au début de stage subissait tout le temps des modifications selon le produit que
trouve le LQC en cours de fabrication. Donc notre solution, pour atténuer ce problème, était
l’actualisation mensuelle du planning en correspondance avec la logistique qui va informer la
responsable process des changements.
Par la suite, l’amélioration a affecté les déplacements et les attentes inutiles pour
l’apport du dessin du câble. Alors le LQC de la chaîne devra individualiser et actualiser les
dessins et y mentionner les changements techniques. Si lors de la recherche du câble, le dessin
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n’est pas prêt, le LQC de TD doit remplir un communiqué de problème interne et le donner au
responsable qualité du projet.
Comme nous avons vu précédemment, le ruban est parmi les éléments essentiels d’un
câble, il joue le rôle du protecteur ou de fixateur.
Chaque ruban entrant dans le câble doit être validé comme tous les composants par le
LQC, c.à.d. la longueur de toute référence de ruban doit être mesurée afin de la comparer avec
les quantités données dans la liste BOM.
Mais le problème est que lorsqu’on enlève le ruban du câble, il s’étire et/ ou s’enroule,
d’où la longueur mesurée avec le mètre-ruban est erronée, comme le montre la figure ci-
dessus (cf. Figure 23).
Donc, nous avons pensé comme première étape d’établir un catalogue des rubans (cf.
Figure 24) où nous avons réuni les différentes références utilisées dans tous les projets
facilitant ainsi l’identification des rubans.
Cette tâche paraît très simple, mais en réalité elle est très complexe et demande
beaucoup de temps, et de patience à cause de plusieurs obstacles parfois maitrisables et
parfois non.
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Le second était les changements techniques qui n’étaient pas appliqués à toutes les
quantités de rubans, c’est pourquoi on trouvait le même ruban avec deux références
distinctes. Ce qui engendre des va et vient pour chercher l’information entre le département
logistique, l’inspection matériel et le magasin, afin de valider la référence exacte.
On a confronté d’autres obstacles, celui du chariot élévateur qui n’était pas tout le
temps disponible pour nous apporter ce qu’on demandait, en plus de la surcharge des
magasiniers à faire leurs missions, et celui des références se trouvant dans le stock mort.
Tout cela a demandé des déplacements énormes que ce soit à l’intérieur de YAZAKI
ou à l’extérieur.
Cette proposition était validée par notre encadrante, et nous avons donc commencé à
prendre une longueur bien définie de chaque référence (1m comme unité de longueur), puis la
peser sur une balance (KERN 440-45N, max = 1000g, d = 0,1g). Cette étape se faisait au fur
et à mesure de la collecte des références.
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Alors sur un fichier Excel, nous avons organisé les références avec leurs données à
savoir le diamètre et la couleur, l’unité de longueur, la masse correspondante, et la masse
mesurée par le LQC au cours de l’audit et enfin la longueur résultante. Cette longueur est
obtenue par la relation de trois programmée dans la colonne de la dite longueur résultante. (cf.
Tableau 12)
Tableau12 : Mesure des rubans sur fichier Excel
Nous remarquons que même un simple fichier Excel nous permet d’effectuer un
choix selon la référence et le type (diamètre et couleur). (cf. Tableau 13).
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Pour peser, nous avons dû nous déplacer de la zone de TD vers le poste d’injection.
Mais les LQC n’auront pas à faire ce déplacement puisqu’ils auront leur balance dans la zone.
A noter que les données inscrites sur ce fichier Excel sont verrouillées pour ne pas
subir des modifications, et seule la responsable process peut les déverrouiller au cas où
d’autres références seront utilisées dans l’avenir.
Pendant la phase du diagnostic, nous avons remarqué que les outils de désencliquetage
sont mis dans une trousse et à chaque fois que le LQC veut faire la tâche, il perd du temps en
le recherchant. Une autre perte de temps est remarquée lorsque l’outil est unique alors il doit
attendre son collègue jusqu’à qu’il finisse pour commencer sa tâche à son tour. Nous avons
constaté aussi qu’on perd ou on casse les outils sans informer les autres dons le responsable
de cela est toujours inconnu.
Vues ces circonstances, nous avons proposé que chaque LQC dispose de ces propres
outils mais seulement ceux qui utilise fréquemment et nous leur avons assuré aussi les autres
outils mais à usage commun. Et pour la bonne manipulation de ces outils nous les avons
placés dans des boites sur lesquelles sont mentionnées les matricules de chaque LQC, ainsi
que l’identification des outils.
Et pour éliminer le problème de perte des outils, nous avons établi des check-lists
spécifique et générique pour la vérification des outils au début de shift (Voir Annexe 3 et
Annexe 4).
Nous avons remarqué aussi que les LQC utilisent souvent deux ou trois outils pour
désencliqueter différents connecteurs. Cette utilisation aléatoire peut casser les outils ou
endommager les terminaux, et alors avoir des mesures de sertissage ou de microcut erronées.
Afin d’éliminer ces risques, nous avons insisté sur une formation générale concernant
l’utilisation des outils de désencliquetage.
Chaque fois qu’un LQC veut identifier les terminaux du câble audité, pour pouvoir
faire la mesure de sertissage par la suite, doit se déplacer à la coupe pour les identifier par un
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LQC ou chef de ligne de la coupe. Ce cas est rencontré dans les projets de NISSAN, FORD et
JAGUAR, car les fils ne sont pas codifiés. Ce déplacement se heurte par l’indisponibilité des
gens de la coupe, ce qui engendre des temps d’attente atteignant parfois 2 jours.
Pour pallier ce problème, nous avons proposé d’éliminer ces déplacements et ces
attentes en réalisant un référentiel des terminaux.
Nous avons constaté que l’apparence de la zone de contact de terminal n’est pas
suffisante pour identifier le terminal, l’apparence de l’ato-ashi et la mae-ashi ont aussi la
même importance. Parce qu’une même apparence de la zone de contact peut être serti avec
des plus grandes ou plus petites section, et la référence peut rester la même comme elle peut
changer.
Alors, nous avons proposé de faire « un référentiel des terminaux par client par
projet » (cf. Figure 25) pour comparer les terminaux à identifier avec ceux du référentiel. Et
puisqu’il suffisait de connaitre les sections avec lesquelles un terminal peut être serti, nous
avons traité dans ce référentiel toutes les références, avec leurs différentes sections et un
échantillon serti, collé sur une colonne transparente permettant la vérification de toutes les
vues du terminal.
Afin de faciliter la recherche de la référence, on a classé les terminaux selon les trois
catégories : femelles, mâles et arceaux. Les terminaux de chaque catégorie sont aussi
ordonnés selon leurs tailles, du petit au grand, et selon leurs apparences (ressemblance de
l’apparence).
Signalons que pour assurer une meilleure fixation du terminal, nous avons dû le coller
avec une colle spéciale et le supporter par deux agrafes, et vu que les projets de JAGUAR
vont être transférés vers YAZAKI KENITRA, qui aura son propre TD, nous n’avons traité
que les deux projets de FORD et les six de NISSAN.
Vues les améliorations effectuées, la cartographie (cf. Figure 12) sur laquelle se basait
l’étude sera réformée. Cette nouvelle cartographie illustrera un processus performant sans
gaspillage (cf. Figure 26).
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Vérification de dimensionnel
& composants
Enlèvement de revêtement
Désencliquetage
Enlèvement de revêtement
Base de données
Mesure de sertissage
Test de bavures
Test de Traction,
Etanchéité, Microcut
Rapport
Après avoir accompli les améliorations traitées dans ce chapitre, nous avons refait la
mesure de temps pour différentes familles du câblage afin d’évaluer l’effet de ces
améliorations sur la qualité et le temps de rélisation du contrôle destructif. Le tableau ci-
dessous (cf . Tableau 14) présente le résultat d’un chronométrage fait sur l’une des familles.
Mesurer la
7 6 6 8 6 8 2 6,75
branche
Vérifier le
2 4 7 20 2 20 18 8,25
clip/bride
ISIR
Vérifier le
10 7 14 9 7 14 7 10
connecteur
Vérifier la liste
2 50 14 18 2 50 48 21
circuits
Enlever la sécurité 32 40 6 6 40 34 26
Désencliquetage
Enlever le terminal
5 4 3 5 4 4 5 4 2 3 2 5 3 3,9
du connecteur
Dénuder et twister
9 4 3 4 3 2 4 2 3 2 9 7 3,77
les extrémités
Test HT 60 60 60 60 0 60
Débrancher+ouvrir 10 16 10 16 6 13
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la porte+démonter
les fils
Regrouper les
8 22 28 20 6 6 28 22 16,8
terminaux
Mesurer le
206 153 107 112 107 163 81 65 65 206 141 124,2
sertissage
Monter le terminal
21 20 16 16 21 5 19
serti
Test de
Test traction 28 31 20 20 31 11 26,33
Traction
Démonter
+enregistrer le 11 14 29 11 29 18 18
résultat
Monter le joint 20 20 20 0 20
Test
Test d'étanchéité 60 60 60 0 60
d'étanchéité
Démonter le joint 14 14 14 0 14
Test Micro-cut 0 0 0
Vérification/BOM 48 7 56 23 8 8 5 4 4 56 52 19,87
D’après les résultats obtenus par cette mesure de temps que les attentes et les
déplacements sont minimisés ou presque éliminés, et que la durée des tâches comme la
mesure des rubans et l’identification des terminaux est réduite. Ceci influence sur la durée
globale du contrôle destructif d’un câble, le tableau (cf. Tableau 15) résume les durées du
contrôle de chaque famille après les plans d’action.
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En comparant les tableaux (cf. Tableau 15), on constate les effets des plans d’actions
réalisés sur le temps du contrôle par la réduction de nombre de jours de travail.
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Amélioration du processus du contrôle destructif du produit
C o n c lu s io n
Dans ce présent travail, nous étions censées d’améliorer le processus du contrôle
destructif, pour ceci nous nous sommes basées sur le diagnostic et l’analyse de l’état actuel du
processus qui nous ont permis de cerner tous les points à améliorer.
Nous espérons que la société est satisfaite par notre travail, et que les LQC de TD
profiteront de la réduction de la durée du contrôle pour faire les autoformations, et qu’ils
respectent et suivent les améliorations effectuées afin que notre travail soit opérant.
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B ib l io g ra p h ie s & W e b o g ra p h ie
[1] Wiring harness Teardown procedure.
[2] http://merckel.org/article.php3?id_article=25
[4] www.univ-nancy2.fr/Amphis/images/films/Gest-Qual_5S.pdf.
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