Republique Algerienne Democratique Et Po

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU

DIRECTION DES RESSOURCES EN EAU
DE LA WILAYA DE CONSTANTINE
ETUDE DE LA PROTECTION DE
LA NOUVELLE VILLE ALI MENDJELI
ET DES ZONES AVOISINANTES
CONTRE LES INONDATIONS
P H A S E I : D I AG NO S T I C D E L ’ E T AT AC T U E L
VOLUME 01 : RAPPORT DE DIAGNOSTIC
JUILLET 2017
1
VOL.01 : RAPPORT DE DIAGNOSTIC
ETUDE DE LA PROTECTION DE LA NOUVELLE VILLE ALI MENDJELI ET DES ZONES AVOISINANTES CONTRE LES INONDATIONS
PHASE I : Diagnostic de l’état actuel
SOMMAIRE
TABLEAUX
FIGURES
2
3
Objet du projet :
La nouvelle ville Ali MENDJELI, est une agglomération en pleine expansion avec
une multitude de projets en cours de réalisation essentiellement dans le domaine de
l’habitat, mais aussi des équipements publiques (établissements d’enseignement de
tous niveaux, établissements de la santé, administrations …etc.) et des
investissements commerciaux. Cet état de fait combiné à une croissance
démographique explosive, sont des facteurs qui en font un des principaux pôles
urbains de la wilaya de Constantine, d’où la nécessité de donner une importance
capitale à la planification urbaine de l’agglomération avec tous ses aspects.
A l’origine, la nouvelle ville a été conçue pour répondre à une problématique

urgente qui était de réduire la pression démographique qui pesait sur la ville de
Constantine durant les années 1990, cette pression était mise en évidence par une
demande en logement de plus en plus importante combiné au manque ou l’absence
de zones « urbanisables » à la périphérie immédiate de la ville.
Cet état de fait a imposé la création d’une zone urbaine dans la périphérie sud de
la ville de Constantine où les conditions, topographiques essentiellement, sont plus
propices à l’expansion urbaine. L’urgence de la situation a fait que la conception de
cette « nouvelle ville » souffrait de plusieurs insuffisances à plusieurs niveaux. Parmi
ces insuffisances décelées tardivement, la problématique de drainage des eaux
pluviales et la protection de l’espace urbain contre les inondations.
Cette problématique est devenue pressante depuis 2015 et les inondations qui
ont provoqué des dégâts humains et matériels et mis à nu l’insuffisance des
aménagements de drainage des eaux pluviales existants aussi bien au niveau de la
nouvelle ville que la périphérie immédiate de cette agglomération.
Afin de trouver des solutions définitives à cette problématique, la direction des

ressources en eau de la wilaya de Constantine a attribué un marché d’étude au bureau
d’études MATHE. Cette étude concernera « la protection de la nouvelle ville Ali Mendjeli
et les zones avoisinantes contre les inondations ».
En première phase, il est nécessaire de dresser un état des lieux détaillé aussi
bien concernant le contexte naturel de la zone étudiée que des aménagements et les
divers réseaux de collecte des eaux pluviales existants au niveau de cette zone. Le
présent dossier développera les principales actions entreprises et les observations
importantes mises en évidence à la fin de ce diagnostic.
4
1. Présentation de la zone d’étude

1.1. Division administrative de la wilaya :
La Wilaya de Constantine est découpée en 06 Daïras (sous-préfectures) et 12
communes.
Fig. N° 01 : Découpage administratif de la Wilaya de Constantine.
5
1.2. Présentation géographie de la zone d’étude :
1.2.1. Population :
Notre zone d’étude se situe dans le territoire de la commune de KHROUB qui est la
deuxième commune la plus peuplée de la wilaya de Constantine après le chef-lieu de
wilaya, selon le recensement général de la population et de l'habitat de 2008, la
population de la commune était évaluée à 179 033 habitants (contre 14 962 en 1977),
c'est aussi la commune qui enregistre le plus fort taux de croissance annuel (7,3 %
contre 1,5 % pour l’ensemble de la wilaya), sur la période 1998 - 2008.
Évolution démographique
1977 1987 1998 2008
14 962 42 261 88 498 179 033
(Source : RGHP – ONS - 2008)
Dont :
➢ KHROUB Chef-lieu : 90 122 habitants ;
➢ Ali MENDJELI : 64 120 habitants ;
➢ Salah DERRADJI : 7 349 habitants.
Cependant, la ville nouvelle Ali Mendjeli a connu une explosion démographique

durant cette décennie (2008-2017) avec la multiplication des opérations de relogement
des populations des vieux quartiers de la ville de Constantine vers la nouvelle ville, les
dernières estimations de la population résidente de celle-ci seraient de 350.000 hab.
environs.
1.2.2. Géographie et relief :
La ville nouvelle Ali Mendjeli est une ville récente, en pleine expansion, dont la
création a été décidée dans le cadre d’une politique d’aménagement et d’urbanisme.
Elle a comme objectif d’organiser et de planifier la croissance urbaine de la ville de
Constantine. Située sur le plateau de Ain El Bey et à environs 20 Km du centre de
Constantine, Elle est limitée :
✓ A l'Est par la commune D’OULED RAHMOUNE,
✓ A l'Ouest par la commune d’Ain Smara ;
✓ Au Sud par la commune d’Ain M’Lila ;
✓ Au Nord par la ville de Constantine.
6
- Relief de la ville :
Fig. N°02 Relief de la ville Ali Mendjeli
La zone d’étude a l’apparence topographique typique des régions des hauts

plateaux de l’est algérien avec de basses collines bordant des plateaux assez plats.
L’altitude varie entre 650 à 800m avec les zones les plus basses situées plus vers l’est
de la ville. Comme développé par l’étude morphométriques, la zone d’étude est
subdivisée en quatre (04) sous bassins versants.
7
1.3. Aperçu géologique de la zone d’étude :
1.3.1. La Litho-stratigraphie de Constantine et ses environs :

La litho stratigraphie des environs de Constantine comporte des séries allant du
Trias au Quaternaire.
A. Le Trias :
Dans la région de Constantine le Trias n'affleure jamais en position stratigraphique
normale. II est rencontre sous trois dispositions différentes :
o Soit, en forme de diapirs ;
o Soit, en forme de lames à la base des unités allochtones ;
o Soit, injecté le long d’accidents tectoniques.
Les affleurements du Trias sont circonscrits ou étendus sur plusieurs centaines
de mètres. II est constitué essentiellement par des évaporites.
B. Le Jurassique :
Il affleure au Nord : Dj Sidi Driss, TOUMIETTES, au Dj AKHAL, la série jurassique
est puissante d’environ 700m, entièrement carbonatée (calcaires oolithiques-
dolomies et calcaires à silex). Elle inclut des lumps, microconglomérats, stratifications
entrecroisées et des failles. Ces phénomènes indiqueraient une certaine instabilité
lors de la sédimentation de ces dépôts (C. Ben abas.2006). Au massif du CHETTABA,
les formations jurassiques sont dominées par des calcaires et des dolomies.
C. Le Crétacé inférieur
Il est représenté dans la région de Constantine essentiellement par des dépôts à
dominante marno-calcaires.
o Le Néocomien
II affleure au Djebel AKHAL a v e c une épaisseur totale d’environ 200m, et au
massif du CHETTABA, II est représenté par une épaisse série de marnes, de calcaires
et marno-calcaires du Valanginien. Cette série contient de nombreuses Ammonites et
se caractérise par la présence de surfaces durcies ; la série se termine par des calcaires
microlitiques et des niveaux de marnes noires de l’hauterivien (C. Ben abas -2006).
o Le Barrémien
Le Barrémien affleure sur toutes les feuilles de la région d’étude. Il est représenté par
deux ensembles un inferieur carbonaté à faciès micro graveleux à polypiers et
rudistes, et un ensemble supérieur qui se compose de calcaire et de dolomies massifs.
Au Djebel AKHAL et au massif du CHETTABA, il est représenté essentiellement par
des calcaires.
8
o L'Aptien
L’Aptien inferieur affleure au Dj KARKARA, au Dj ZOUAOUI est constitué par
un ensemble de marnes et de calcaires marneux bio micritiques à graveleux. Par
contre l’Aptien supérieur au Dj FRIKTIA est plus carbonaté avec des calcaires polypiers
et Orbitolines des niveaux supérieurs se composent de dolomie alternant avec des
lumachelles à Huîtres, la série se termine par un hard-ground très constant.
o L’albien
II affleure au Dj FRIKTIA avec une épaisseur d’environ une centaine de mètres, et
représenté par des marnes et marno-calcaires à la base, et par des conglomérats au
sommet, au NW du Djebel CHATTABA, mais la série albien au Djebel ZOUAOUI est
plutôt marneuse avec une alternance de marno-calcaires et de calcaires marneux.
Il est absent au Dj Oum SETTAS.
o Le Cénomanien
Il est représenté par une épaisse série de calcaire, de marne et de marno-
calcaire. Cette formation est remarquable au Djebel Salah au Nord de la ville de
Constantine (montagne tabulaire de forme triangulaire limité par des failles).
Sur le rocher de Constantine, le Cénomanien comprend à la base des
calcaires rubanés organo-détritique ravinés. Au massif du CHETTABA, il est représenté
par des calcaires à Orbitolines.
Dans la région du KHROUB et d’El Aria, l’épaisseur du Cénomanien est très variable, elle
peut atteindre les 250 m et il est essentiellement calcareux.
D. Crétacé supérieur
o Le Turonien
Il existe dans le rocher de Constantine, et dans les massifs du FELTEN, au Dj Oum
SETTAS, le Turonien constitué une série d’environ 200m avec un ensemble inférieur
formé de calcaires rubanés avec des niveaux de calcaires massifs à rudistes, et par
des calcaires à silex au rocher de Constantine et au massif du CHETTABA.
o Le Sénonien
II est visible dans le massif du CHETTABA, Djebel AKHAL et au massif de l'Oum
SETTAS-MAZELA et constitué essentiellement par les marno-calcaires. Au rocher
de Constantine, il est représenté par des marnes et des calcaires biomicritiques.
E. Le Paléogène
Le paléogène existe dans les monts de Constantine. Il est représenté par une
épaisse série de marnes et de calcaires phosphatés et de calcaires à silex.
9
F. Le Néogène
Il est représenté essentiellement par le miocène inférieur et situe au Sud de la
chaine numidique. Il est constitué de conglomérats et d’argile rouge.
G. Mio-Pliocène continental
II s'agit d'une formation détritique qui débute par une série de conglomérats et
d'argiles rouges de l’Aquitanien continental. Les conglomérats sont surmontés par des
argiles et des grés dans lesquels s’intercalent souvent des passes gypseuses
d’épaisseurs variables. Il est représenté par des dépôts continentaux (PH.E.COIFFAIT
1990) (Fig.10). Le sommet se termine par des calcaires lacustres plus ou moins
travertin eux. L’exemple le plus typique est celui de la plate-forme d’Ain-El-Bey et la
zone de la nouvelle ville Ali Mendjeli.
Source : Ph. E. Coiffait-

Fig.03 : Coupe géologique du Mio-Pliocène à l’Est immédiat de Constantine
H. Le Quaternaire
Dans notre région d’étude le quaternaire comprend surtout les alluvions anciennes et
récentes des fonds de vallées.
• Les alluvions récentes des Oueds correspondent à des limons et graviers et
des galets roulés.
• Les alluvions anciennes des Oueds se composent de cailloux roules et de
limons. Elles sont parfois encroûtées et proviennent d'anciennes terrasses. Les
alluvions anciennes.
• Les éboulis sont surtout développés en bordure des reliefs numidiens et des
massifs Calcaires et gréseux : Djebels Sidi Driss, El KANTOUR, TOUMIETS,
BOUGRINA, Kef Anser, TAYA et OUAHCH.
10
Les plateaux sont composées aussi de cailloux roules, de limons et de graviers.

Elles sont souvent cimentées par une croute calcaire.
Les formations de pentes correspondent à des glacis polygéniques qui
forment des surfaces très faiblement inclinées, près des plaines recouvertes d'un
matériel élastique, avec de vastes placages sur les versants marneux. Les glacis de
Constantine, dans la région d'El Aria, sont constitués exclusivement de blocs du
Numidien bien roulés.
11
Fig. N°04 : Extrait de la carte géologique de Constantine 1/200.000, montrant la zone d’étude
12
1.3.2. SISMICITE DE LA REGION D’ETUDES

2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12. Selon la classification sismique des wilayas d’Algérie (RPA 99 Rev. 2003), la wilaya
de Constantine est située dans la zone IIa dont l’activité sismique est moyenne.
13. Le coefficient d’accélération sismique à prendre en considération pour la conception
des ouvrages du projet, classés dans la catégorie d’usage 3, est de 0.14
Fig. N°05 : Carte du zonage sismique de l’Algérie

(Source : RPA - Centre du génie parasismique, 2003)
La wilaya de Constantine se trouve dans la zone classée (2a) selon les règles
parasismiques algériennes 1999/ Ver. 2003. Le coefficient d’accélération des ondes
sismiques est de 0,10.
13
2. Contexte physique et climatique :

2.1. Climat :
2.1.1. Température :
En Algérie, la présence du Sirocco, un vent chaud et sec qui vient du Sahara, est
caractéristique. Les températures maximales ont pour origine ce phénomène particulier,
qui est accompagné par une humidité qui s’en trouve réduite.
Dans le Tableau 01 sont portées les températures moyennes mensuelles mesurées à la
station d’Ain El Bey Constantine pour une période de 15 années.
TAB. N° 01 : Températures moyennes mensuelle à station d’Ain bey
Mois Sept octo nov Déc Jan fév Mar avr mai jui juille Ao Moy
T°C 21,15 16,77 11,15 7,79 6,547 7,657 9,89 12,25 16,96 22,11 25,22 25,42 15,24
30
25,22 25,42
25
22,11
21,15
20
16,77 16,96
T(°C)
15
12,25
11,15
9,89
10 7,79 7,657
6,547
5
0
Sept octo nov Déc Jan fév Mar avr mai jui juille Août
MOIS
Fig. N° 06 : Température moyenne mensuelle à la station d’Ain el bey.
14
2.1.2. HUMIDITE :
L'humidité moyenne inter annuelle à Ain El Bey est de 67%.

Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 Moy
Moyenne 77,4 75,0 73,6 71,8 67,2 58,8 47,4 51,2 63,6 70,1 72,9 77,5 67 %
%
TAB. N° 02 : Humidité moyenne mensuelle a station d’Ain el bey.
90
77,4 75 77,5
80 73,6 72,9
71,8 70,1
70 67,2
63,6
58,8
60
HUMIDITÉ (%)
51,2
47,4
50
40
30
20
10
0
Sept octo nov Déc Jan fév Mar avr mai jui juille Août
MOIS
Fig. N° 07 : Humidité moyenne mensuelle à la station D’AIN EL BEY
2.1.3. ENSOLEILLEMENT
L'ensoleillement moyen a été mesuré à Constantine pour une période de 15 ans

(1981 - 1996). La nébulosité a été mesurée à une ancienne station (étude GEC 1971) et la
radiation totale a été calculée par FAO (1984) sur base des observations de la période de
l'ensoleillement. C'est environ 2 961 heures d’ensoleillement par an à Ain El Bey et
l'énergie moyenne de la radiation solaire par jour est de 393 calories par cm2 (ce qui
représente 190 watts /m2).
TAB. N° 03 : Insolation, nébulosité et radiations solaires mensuelles
Mois jan fev mar avr mai juin juil aout sept oct nov dec
L'ensoleillement
5.8 6.5 7.3 8.1 9.4 10.5 11.4 10.6 8.9 7.3 6.2 5.2
heures/jour
Nébulosité 5.4 5.5 4.6 4.6 4.6 3.7 2.1 2.4 3.7 4.3 5.6 6.3
Radiation
202 285 370 457 459 559 604 534 439 317 224 184
Cal/cm2/jour
15
30
25
20
15
10
0
jan fev mar avr mai juin juil aout sept oct nov dec
MOIS
l'ensoleillement(h/jour) nébulosité radiation cal/cm2/h
Fig. N° 08 : Insolation, nébulosité et radiations solaires mensuelles
2.1.4. Vitesse du vent :
Les valeurs de la vitesse du vent enregistrées au niveau de la station d’Ain el bey

période 1990/1999 sont présentées dans le tableau N° 04.
TAB. N°04 : Vent moyen en (m/s) - Période 1970/1999
Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 Vm
V (m/s) 2.7 2.9 2.7 2.6 2.2 2.3 2.3 2.2 2.0 2.2 2.4 1.8 2.36
3,5
2,5
VITESSE (M/S)
1,5
0,5
0
jan fev mar avr mai juin juil aout sept oct nov dec
MOIS
Fig. N° 09 : Vitesse moyenne à la station D’AIN EL BEY.
16
2.2. PLUVIOMETRIE :
2.2.1. Station pluviométrique de référence :

Nous avons opté pour la station météorologique D’AIN EL BEY, (code 100510), qui se
trouve à proximité de la zone d’étude, et qui dispose de données complètes et fiables
concernant la pluviométrie de la région. Les caractéristiques de la station sont données
dans le tableau ci-après.
Tableau N°05 : Caractéristiques de la station
Nom de la station Latitude Longitude Altitude

Ain El Bey
36.28 N 06.62 E 504 m
(100510)
Fig. N°10 : Localisation de la station d’Ain el bey (100510)

« Extrait de carte Pluviométrique de la zone d’étude (ANRH, 1993) »
2.2.2. Données disponibles :

Dans le cadre de cette étude, on utilisera principalement les données
pluviométriques de la station d’Ain el bey de Constantine (100510) qui est la station la
plus proche de la zone de l’étude d’aménagement.
- Afin de calculer les caractéristiques climatiques de notre zone d’études nous avons
utilisé une série de données pluviométriques qui s’étend de 1984 à 2008.
17
- Tandis que pour l’ajustement des Pluies journalières maximales nous avons pris
une série de données qui s’étend de 1984 à 2016, vue l’importance de ses données
pour le calcul des crues.
Le tableau suivant montre les valeurs de la série pluviométrique :
TAB. N° 06 : Données pluviométriques moyennes mensuelles (1984-2008).

Année Sept Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Annuel
1984 37,5 139,3 8,5 330,1 64,1 34,3 177,4 22,2 72,7 1,1 1,6 0,1 888,9
1985 60 30,5 24,9 31,7 110,4 35,2 96,5 35,1 9,9 22,8 1,5 18,3 476,8
1986 30,4 53,1 107,7 99,6 50,8 153,5 80,2 24,2 40,4 5,2 21,6 2,5 669,2
1987 1,6 42,6 35,7 24,1 70,6 56,9 61,8 33,6 34 56,1 6 1,1 424,1
1988 43,9 1,4 22,9 172,2 31,2 61,1 45,7 56,8 24 29,4 12,7 26,2 527,5
1989 31,4 75,3 31,2 11,5 93,1 0 28,7 30,3 46,6 12,3 3 26,2 389,6
1990 13,7 9,1 89,5 124,6 25,1 79,5 95,4 55,9 52 15,5 0,2 0,8 561,3
1991 44,1 67,1 25,6 15 53,3 36,4 57,1 138,5 106,4 11,7 8 4,8 568
1992 43,2 14,9 117,5 174,6 55,5 53,7 30,1 12,4 46,8 11 0,6 4,7 565
1993 15,8 19 28 134,4 60,9 96,2 17,3 72,4 2,6 0 0,6 1,3 448,5
1994 18,8 118,5 7,9 51 226,7 19,5 86,8 36,2 7,3 69,9 0 5,8 648,4
1995 49,9 9,1 41,4 22,7 99,9 187 50,3 59,9 58,6 43,4 3,1 6,3 631,6
1996 14 15,3 30,8 47,9 38,8 21,5 39,6 43,6 19,9 22,2 3,2 10,4 307,2
1997 78,5 50,5 102,1 75,1 42,3 60,4 36,5 78,1 60,4 16,5 0 7,9 608,3
1998 74,7 33 150,3 58,5 90,4 44,1 44,9 31,7 27,9 23,5 7,9 1,2 588,1
1999 84,5 24 80,2 111 21,2 18,5 19,7 32,6 79,7 38,9 0 28 538,3
2000 17,9 46,4 29,2 58,9 121,9 34,4 21 43,6 42,1 0 0,2 3,6 419,2
2001 92,2 11,7 25,4 19,9 28,1 53,5 19,8 33,7 11,3 3,4 19,1 9,7 327,8
2002 15,6 32,9 133,1 117,1 203,8 56,5 32,6 115,5 23,5 6,3 12,6 8,4 757,9
2003 55,2 43,9 22,4 178,7 92,2 13 61,2 52,3 73,9 31 0 5,1 628,9
2004 34,7 45,1 155,1 202,5 64,9 87,3 40,7 64,4 11,3 3,5 3,7 4,4 717,6
2005 17,3 5,5 23 74,6 106,1 71 39,5 21,1 85,5 3,4 0,2 25,3 472,5
2006 47,2 8,6 21,2 148 18,3 40,2 150,3 89,4 22,2 15,1 2,4 13,1 576
2007 53,2 37,6 38,9 131,9 12,6 15,4 102,9 22,6 62,6 20,3 3,9 11,2 513,1
2008 68,2 22,2 47,1 24,6 105,7 59,5 76 133 71,5 0,6 6,1 24,6 639,1
Cette série est complète, sans lacunes, et assez récente pour dégager les valeurs
de pluviométrie moyennes annuelles.
18
2.2.3. Pluie annuelle :

La figure 10 représente l’évolution chronologique des pluies annuelles sur la
station pluviométrique d’Ain EL bey disponible pour cette étude. Le spectre des valeurs
de pluies annuelles est assez réduit, ce qui confirme l’hypothèse d’homogénéité de la
pluie dans la région d’étude.
1800
1600
1400
1200
PRÉCIPITATION (MM)
1000
800
600
400
200
0
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
ANNEES
Sept Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Annuel
Fig.10 : La variation des précipitations annuelles et mensuelles à la station d’Ain el bey

(100510).
19
2.2.4. Pluies maximales journalières

La figure N°11 montre la variation de pluies maximums journalières à la station
d’Ain El bey (100510) durant la période (1984-2016).
AIN EL BEY
(100510)
Année PJ max (mm)
1984-85 102,5
1985-86 29,1
1986-87 49,1
1987-88 28
1988-89 49,6
1989-90 37,6
1990-91 40,5
1991-92 55,6
1992-93 72,3
1993-94 53,2
1994-95 63,9
1995-96 37,8
1996-97 29,2
1997-98 39,6
1998-99 49,8
1999-00 36,1
2000-01 35
2001-02 55,1
2002-03 61,1
2003-04 36,7
2004-05 88,8
2005-06 31
2006-07 35,1
2007-08 81
2008-09 33,6
2009-10 65,6
2010-11 61,2
2011-12 29,9
2012-13 20
2013-14 39,4
2014-15 97,8
2015-16 35,2
Tableau N° 07 : Valeurs des Fig. N° 11 : Variation des

PJ maximales à la station PJ maximales à la station
d’Ain el Bey (1984-2016). d’Ain el Bey (1984-2016).
20
2.3. CARACTERISTIQUES MORPHOMETRIQUES ET

PHYSIOGRAPHIQUES DE LA ZONE D’ETUDE :
L’étude cartographique de notre zone d’étude a permis de subdiviser la nouvelle
ville ALI MENDJELI en quatre (04) sous-bassins versants, comme montré sur la fig. N°12.
Les paramètres physiographiques de chaque sous bassin ont été estimés en se basant
sur les cartes d’état-major : AIN M’Lila ouest et CONSTANTINE ouest à échelle (1/25000).
La superficie, le périmètre et la longueur des thalwegs de chaque bassin versant
ont été déterminés à l’aide (AUTOCAD, & ARCGIS) après numérisation de la carte d’état-
major et délimitation du contour des bassins versants.
Fig. N° 12 : Sous-bassins versants couvrant la nouvelle ville Ali Mendjeli

(Image Google Earth).
21
2.3.1. Caractéristiques morphométriques :
Les paramètres physiographiques étudiés du bassin versant sont définis comme

suit :
2.3.1.1. Surface du bassin versant

La superficie du bassin de l’oued a été est obtenue après avoir déterminé les
limites du bassin versant :
Tab n°08 :
Bassin
Surface km2
versant
BV01 45.97
BV02 3.70
BV03 6.13
BV04 13.07
2.3.1.2. Périmètre du bassin versant

Le périmètre du bassin versant mesuré est de :
TAB. n°09 :
Bassin Périmètre
versant km
BV01 32.59
BV02 7.98
BV03 12.87
BV04 16.33
2.3.1.3. Longueur du talweg principal

La longueur du thalweg principal a pour valeur :
Tab.n°10 :
Bassin Talweg principale
versant km
BV01 11.44
BV02 2.24
BV03 4.70
BV04 5.42
22
2.3.2. Caractéristiques physiographiques :
2.3.2.1. Indice de compacité de GRAVELIUS "Kc"
Cet indice caractérise la forme du bassin versant. Il est égal au rapport du périmètre du
bassin versant considéré à celui d’un cercle qui aurait la même surface, il est calculé
comme suit :
𝑃
𝐾𝑐 = 0.28
√𝑆
Avec : KC : indice de Gravelius ;

P : Périmètre du bassin versant (Km) ;
S : surface du bassin versant (Km2).
Plus ce coefficient s’approche de 1, plus la forme du bassin versant sera ramassée

et plus le temps de concentration des eaux seront court. Sa forme devient allongée dans
le cas contraire.
- si Kc = 1 => basin parfaitement circulaire.
- si Kc = 1.128 => bassin ramassé.
- si Kc > 1.128 => bassin allongé.
Tab. N° 11 :
Bassin
kc observation
versant
BV01 1.35 Bassin allongé
2.3.2.2. Coefficient d’allongement "Ca":
Ce coefficient est obtenu par la relation : Ca=L2/S…………………………………….(II.2)

Où L : la longueur du talweg principal
S : la superficie du bassin versant.
Tab. N° 12 :
Bassin Surface
Ca
versant km2
BV01 42.10 2.55
BV02 3.70 1.36
BV03 5.54 3.60
BV04 12.99 2.25
23
2.3.2.3. Rectangle équivalent
Le rectangle équivalent est défini comme le rectangle de longueur (L) et de largeur

(l) qui a la même surface (S), même périmètre (P), même indice de compacité (Kc) et
même répartition hypsométrique que le bassin versant étudié (Roche, 1963).
Ce périmètre permet la comparaison facile des bassins entre eux du point de vue
de l’influence de leurs caractéristiques sur la courbe ; d’où les dimensions du rectangle
équivalent qui sont :
S = L.l
Où :
L : longueur de rectangle équivalent : P/2 = L+l
l : largeur de rectangle équivalent.
Tab. N° 13 :
Bassin versant L l
BV01 12.50 3.68
BV02 2.45 1.51
BV03 5.21 1.18
BV04 5.89 2.22
2.3.3. Analyse hypsométrique des bassins versants :
2.3.3.1. Le relief :
Le relief est un facteur essentiel, il détermine en grande partie l’aptitude au

ruissellement des terrains, l’infiltration et l’évaporation, il régit donc la forme de
l’écoulement.
C’est un élément capital dans le comportement hydrologique d’un bassin. Le but
cherché dans ce volet, est la détermination de la classe de relief, la hauteur moyenne et
le pourcentage des aires partielles entre les différentes courbes de niveau.
La courbe hypsométrique est tracée après avoir estimé par planimètre les surfaces
partielles comprises entre les courbes de niveau successives. On obtient les résultats
suivants :
L’allure hypsométrique de chaque bassin versant est présentée par les figures
suivantes :
24
Fig. N°13 : réseau hydrographique de la zone d’étude.
2.3.3.2. Hypsométries Des Bassin Versants :
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 ALT. MOY.(M)

ALTITUDE (M)
860
866-840
840
840-800 820
800
800-760
780
760-720 760
740
720-700
720
700-680 700
680
680-660
660
660-620 640
620
620-600 600
600-558 580
560
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
surface partielles % surface cumulées SURFACE (%)
Fig. n°14 : Courbe hypsométrique du bassin versant 01.
25
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 ALT. MOY. (M)

ALT. (M)
820
838-800
810
800
800-760 790
780
760-740 770
760
750
740-720
740
730
720-710 720
710
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 SURFACE %
surface partielles % surface cumulées
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 ALT. MOY.(M)

ALTITUDE (M)
920
910
921-880 900
890
880
880-840 870
860
850
840
840-800 830
820
810
800
800-760 790
780
770
760-720 760
750
740
730
720-700 720
710
700
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 SURFACE %
surface partielles % surface cumulées
26
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 ALT. MOY.(M)

ALTITUDE (M)
875
882-860
850
860-820
825
820-800
800
800-760 775
750
760-720
725
720-690
700
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
surface partielles % surface cumulées SURFACE(%)
2.3.3.3. Altitude moyenne :
L’altitude moyenne Hm est calculée par la méthode pondérale, par la formule

suivante :
𝑆𝑖 𝐻𝑖
𝐻𝑚𝑜𝑦 = ∑
𝑆
Où : Si : Surface partielle entre deux courbes de niveau (Km2).

Hi : Altitude moyenne entre deux courbes de niveau successive (m).
S : Superficie du bassin versant (Km2).
Tab. N° 14 :
Bassin versant Hmoy(m)
BV01 711
BV02 757
BV03 807
BV04 784
2.3.3.4. Altitude médiane :

L'altitude médiane correspond à celle lue au point de l'abscisse 50% de la surface
totale du bassin, sur la courbe hypsométrique. Cette grandeur se rapproche de l'altitude
moyenne dans le cas où la courbe hypsométrique du bassin concerné présente une pente
régulière, dans ce cas le bassin est dit symétrique. D’après la courbe hypsométrique, on
obtient :
27
Tab. N° 15 :
Bassin versant H50% (m)
BV01 708
BV02 755
BV03 810
BV04 800
2.3.3.5. Les indices des pentes :

Le but de ces indices est de caractériser les pentes d’un bassin versant et permettre ainsi
des comparaisons et des classifications. Les indices de pente se déterminent à partir de
la connaissance de la répartition hypsométrique du bassin.
- Indice de pente globale Ig :
A partir de la courbe hypsométrique, nous déduisons les altitudes de fréquence 5%
et 95% de la surface du bassin versant.
H 5%  H 95%
Ig 
L
Avec :
L : longueur du rectangle équivalent.
Tab. N° 16 :
Bassin versant H5%(m) H95%(m) Ig
BV01 708 641 1.4 %
BV02 827 726 4.1 %
BV03 910 770 2.7%
BV04 870 755 2.0 %
- Indice de pente de Roche :

L’indice de pente de Roche (Roche, 1963) sert à déterminer la pente moyenne avec
les données réelles du bassin versant.
Il est déterminé par la formule suivante :
n
Si H i  H i 1 
1
Ip 
L

i
Où L : est la longueur de rectangle équivalent (m)

Si : surface partielle (%) comprise entre 2 courbes de niveau consécutives Hi et Hi-1
Détermination de la pente de Roche Ip.
Tab. N° 17 :
Bassin Ip
versant
BV01 1.39 %
BV02 2.04 %
BV03 1.90 %
BV04 1.48 %
28
- Indice de pente moyenne Ipm:

L’indice de pente moyenne est le rapport entre la dénivelée et la longueur du rectangle
Équivalent. Il est donné par la formule suivante :
𝐻𝑚𝑎𝑥 − 𝐻𝑚𝑖𝑛
𝐼𝑝𝑚 =
𝐿
Tab. N° 18 :
Bassin Ipm
versant
BV01 2.50 %
BV02 5.20 %
BV03 4.00 %
BV04 2.9 %
- Pente moyenne du bassin versant :

Elle est donnée par la formule suivante :
H (0.5 L1  L2  L3  .....  0.5Ln )
Im 
S
H : Dénivelés entre deux courbes de niveaux successives.
L1, L2….Ln: les longueurs des courbes de niveaux (Km).
S: superficie du bassin versant (Km2).
La pente moyenne des bassins est :
Tab. N° 19 :
Bassin Imoy
versant (m/km)
BV01 65
BV02 66
BV03 111
BV04 64
2.3.4. Classification du relief :

Il s’agit de caractériser le relief du bassin en se basant sur l’indice de pente globale
selon la classification de l’ORSTOM.
Tab. N° 20 : Classification du relief
Relief Ig
1 Très faible Ig<0.002
2 Faible 0.002<Ig<0.005
3 Assez faible 0.005<Ig<0.01
4 Modéré 0.01<Ig<0.02
5 Assez modéré 0.02<Ig<0.05
6 Fort 0.05<Ig<0.1
7 Très fort 0.05<Ig
29
Tab. N°21 :
Bassin
Classe
versant
BV01 Modéré
BV02 Assez modéré
BV03 Assez modéré
BV04 Modéré
2.3.5. Caractéristiques hydrographiques des bassins versants :
2.3.5.1. Le réseau hydrographique :
Le réseau hydrographique est défini comme l'ensemble des cours d'eau naturels
ou artificiels, permanents ou temporaires, qui participent à l'écoulement. La
différenciation du réseau hydrographique d'un bassin est due à plusieurs facteurs
principaux (MUSY & HIGY, 1998).
La caractérisation du réseau hydrographique est faite sur les mêmes cartes citées
pour la détermination de l’altitude moyenne.
Pour procéder au calcul de la densité de drainage, il faut classer les cours d’eau. Il
existe plusieurs méthodes de classification, dont la plus courante est la classification de
SCHUM.
Dans la classification de SCHUM, est considéré ordre(x+1) tout tronçon de rivière formé
par la réunion de deux cours d’eau d’ordre (x) ». L’application de la classification de
SCHUM est donnée dans la figure II.4.
2.3.5.2. Densité de drainage
C’est le rapport entre la longueur total de tous les talwegs « Li », du bassin

versant, à la surface « S ». Elle reflète la dynamique du bassin, la stabilité du chevelu
hydrographique et le type de ruissellement de surface, elle est exprimée en Km/Km 2.
n
 Li
Dd  i 1
S
Li : somme des longueurs de tous les cours d’eau d’ordre i.
S : surface du bassin versant (Km2).
Tab. N°22 :
Bassin Densité
versant (km/km2)
BV01 1.41
BV02 1.34
BV03 2.2
BV04 1.66
30
Fig. N°14 : Réseau hydrographique du bassin versant
2.3.5.3. Densité du thalweg élémentaire :

F= N/S
Ni : Nombre de thalwegs d’ordre 1.
S : Superficie du bassin versant.
2.3.5.4. Coefficient de torrentialité :
Le coefficient de torrentialité est calculé par l’expression suivante :
Ct= Dd.Fi
Tab. N°23:
Bassin Ct
versant
BV01 1.57
BV02 3.75
BV03 6.11
BV04 2.28
31
2.3.5.5. La longueur moyenne des versants

𝐿
𝐿𝑣 =
2𝐷𝑑
Dd : densité de drainage en Km/Km2
L : longueur de rectangle équivalent en Km.
Tab. N°23 :
Bassin versant Lv (km)
BV01 4.43
BV02 0.92
BV03 0.42
BV04 1.77
2.3.5.6. La pente moyenne du cours d’eau principal :

La pente moyenne du bassin d'Oued est calculée selon la relation suivante :
∆𝐻
𝐼 =
∆𝐿
ΔH : Différence d'altitude entre deux cours d'eaux suffisamment éloignés.

ΔL : La distance entre ces deux points.
Tab. N°24 :
Bassin versant I%
BV01 2.17
BV02 4.46
BV03 4.36
BV04 2.28
2.3.5.7. Calcul du temps de concentration des bassins versants :
Le temps de concentration intervient dans la détermination du débit de projet. Il

est défini comme étant la durée nécessaire pour qu’une goutte de pluie tombée sur le
point le plus éloigné hydrauliquement atteigne l’exutoire. Son estimation est
primordiale, puis qu’une sous-estimation de ses valeurs aurait des conséquences sur la
sécurité des ouvrages hydrauliques (REMENEIRAS, 1963). Généralement, on le
détermine à partir de séries de pluies enregistrées à un pas de temps de court.
Cependant, par manque de données hydrographiques, on utilise les formules
empiriques.
Dans notre étude, étant donné, la nature relativement accidentée du bassin et sa
superficie (S< 100 km²), on s’est basé sur les méthodes suivantes :
32
- Méthode des vitesses de ruissellement :

Il s’agit de calculer en premier lieu, le temps de parcours des eaux en fonction de
la longueur du thalweg principal et de la vitesse d’écoulement qui est choisie en
fonction de la pente du thalweg :
L
tc 
60.V (min)
Avec :
L : longueur du thalweg principal en m.
V : vitesse de ruissellement en m/s. Elle varie de 1.0 à 2.5 m/s selon la pente du
relief et la longueur du cours d’eau principal.
Tab. N°25 :
Bassin versant T (min)
BV01 160
BV02 58
BV03 96
BV04 45
- Formule de KIRPICH :
La méthode de KIRPICH est très utilisée pour des bassins montagneux ou

accidentés à forte pente :
0.000325. L0.77
Tc 
I 0.385  60 (min)
Avec L : longueur du thalweg principal (km)
I : Dénivelée = (Hmax – Hmin) /L (m/m).
Tab. N°25 :
Bassin T (min)
versant
BV01 107
BV02 24
BV03 40
BV04 55
- Méthode de Giandotti :
Le temps de concentration selon Giandotti est calculé comme suit :

4√𝑆 + 1.5 𝐿
𝑇𝑐 =
0.8√𝐻𝑚𝑜𝑦 − 𝐻𝑚𝑖𝑛
33
S : surface du bassin versant (Km2) ;

L : Longueur du cours d’eau principal (km)
Lcp : longueur de cours d’eau principal (Km) ;
Tc : temps de concentrations exprimé en heure
Tab. N°26 :
Bassin versant T (min)
BV01 185
BV02 73
BV03 88
BV04 130
- Méthode SCS :
Elle prend en considération la longueur du cours d’eau et le dénivelé :
1000
(( ) − 9)0.7
𝑇𝑐 = 0.023. 𝐿0.8 𝐶𝑁
𝐼0.5
L : longueur du cours d’eau (km)

CN : Curve number, il traduit l’aptitude à l’écoulement, pour notre bassin,
I = pente moyenne du bassin versant.
Tab. N°27 :
Bassin T (min)
versant
BV01 142
BV02 35
BV03 64
BV04 75
- Formule de Ventura :
Le temps de concentration est calculé comme suit :
S
Tc  0.1272 * ( )^0.5
I
Avec :
S : Superficie du bassin versant (km²).
I : Dénivelée = (Hmax – Hmin) /L (m/m)
34
Tab. N°28 :
Bassin T (min)
versant
BV01 329
BV02 64
BV03 94
BV04 161
Tab. N°29 : Résultats de calcul du temps de concentration.
Méthodes BV01 BV02 BV03 BV04

M. VITESSE 160 53 96 90
KIRPICH 107 24 40 55
GIANDOTTI 185 73 88 129
VENTURA 329 64 94 161
SCS 142 35 58 75
Tc choisi (min) 142 64 88 126
35
Tab. N°30 : Récapitulatif des caractéristiques physiographiques du bassin versant 01
Désignation Symbole Unités Valeur

Superficie S Km2 45,97
Périmètre P Km 32,59
Longueur du thalweg
L Km 10,82
principal
Pente du thalweg
I % 0,021652365
principal
Indice de compacité KC - 1,35
Coefficient
Ca - 2,55
d’allongement
Rectangle Longueur Lr Km 12,50
Équivalent Largeur lr Km 3,68
Maximale Hmax m 866
Moyenne Hmoy m 711
Altitudes
Médiane Hmed m 708
Minimale Hmin m 558
Pente moyenne de B. V Im m/Km 65
Indice de pente globale Ig % 1,38
Indice de pente
Im % 2,46
moyenne
Indice de pente de M
Ip % 1,39
Roche
Densité de drainage Dd Km/Km2 1.41
Coefficient de
Ct - 1.57
torrentialité
Temps de
Tc min 142
concentration
Vitesse de
Vr Km/h 7.2
ruissellement
36

Longueur du thalweg principal L Km 2,24
Pente du thalweg principal I % 4.46

Coefficient d’allongement Ca - 1,36
Rectangle longueur Lr Km 2,45
équivalent largeur lr Km 1,51
maximale Hmax m 838
moyenne Hmoy m 757
Altitudes
médiane Hmed m 755
minimale Hmin m 710
Pente moyenne de B.V Im m/Km 66
Indice de pente moyenne Im % 5,22
Indice de pente de M Roche Ip % 2,04
Densité de drainage Dd Km/Km2 1.99

Coefficient de torrentialité Ct - 3.76
Temps de concentration Tc min 64
Vitesse de ruissellement Vr Km/h 9
37

Pente du thalweg principal I % 0,04

maximale Hmax m 921
moyenne Hmoy m 807
Altitudes
médiane Hmed m 810
minimale Hmin m 710
Densité de drainage Dd Km/Km2 2,20

Coefficient de torrentialité Ct - 6,11
Temps de concentration Tc h 1,46
Vitesse de ruissellement Vr Km/h 9
38

Pente du thalweg principal I % 0,031734317

maximale Hmax m 882
moyenne Hmoy m 784
Altitudes
médiane Hmed m 800
minimale Hmin m 710
Densité de drainage Dd Km/Km2 1,66

Coefficient de torrentialité Ct - 2,28
Temps de concentration Tc min 129
Vitesse de ruissellement Vr Km/h 7.2
39
2.4. ETUDE DES PRECIPITATIONS :

L’étude des précipitations est importante dans toute analyse hydrologique,
puisqu’elle permet de caractériser le régime pluviométrique et son influence sur les
crues, ce qui permet de mieux dimensionner les ouvrages hydrotechniques.
Les données utilisées nous ont été fournies par l’Office National de la
Météorologie (O.N.M)
2.4.1. TRAITEMENT STATISTIQUE DES DONNEES :
Après avoir analysé et critiqué les données recueillies, il est indispensable de

vérifier leur homogénéité et leur indépendance.
Tab. N° 33 Caractéristique statistique de la série pluviométrique :
Statistiques de base Nombre d'observations 32

Minimum 20.0
Maximum 102
Moyenne 49.0
Ecart-type 20.9
Médiane 39.5
Coefficient de variation (Cv) 0.427
Coefficient d’asymétrie (Cs) 1.08
Coefficient d’aplatissement (Ck) 3.06
2.4.1.1. Test d’homogénéité :
Les échantillons sont dits homogènes, s’ils sont caractérisés par une même loi de
probabilité et par les mêmes paramètres, les données recueillies sont alors considérées
comme extraites d’une même population (Lamas, 1993).
Il existe plusieurs tests pour vérifier l’homogénéité des séries de données, nous
avons utilisé dans ce cas celui de Mann Whitney.
Pour vérifier l’homogénéité de la série pluviométrique on procède au Test de
WILCOXON :
La vérification de l’homogénéité d’une série pluviométrique par cette méthode
repose sur le procédé ci-dessous :
- On divise la série complète en deux sous séries : x et y, tel que :
N1 et N2 : représentent respectivement les tailles de ces deux sous-séries en considérant
généralement N2>N1.
40
On constitue par la suite, la série x unions, après-y avoir classé la série de pluie
d’origine par ordre décroissant. A ce stade, on attribue à chaque valeur de la série
pluviométrique classée, son rang, tout en précisant à quelle sous-série appartient-elle.
D’après Wilcoxon, la série est homogène avec une probabilité de 95%, si la relation
ci-dessous est vérifiée. Avec :
Wmin < WX < Wmax
WX: Somme des rangs de l’échantillon x;

Avec : U1-a/2=1.96
 ( N1  N 2  1)  N1  1   N1  N 2 N1  N 2  1  
0,5
Wmin     1,96x  
 2   12  
Wmax  N1  N 2  1  N1  Wmin 
N1 : taille de l’échantillon X = 17
N2 : taille de l’échantillon Y = 26
Tab. N° 34 :
Hypothèses
H0 Les moyennes des deux sous-échantillons sont égales
H1 Les moyennes des deux sous-échantillons sont différentes
Résultats
Valeur de la
|W| = 0.340
statistique
p-value p = 0.734
Conclusion
Nous pouvons accepter H0 au niveau de signification de 5 %
2.4.1.2. Test d’indépendance :
L’application des méthodes statistiques repose sur la validité de certaines

hypothèses de base relative à la constitution de l’échantillon observé.
Dans cette étude, nous avons appliqué le test de WALD-WALFOWITZ à toutes les
séries recueillies sur des pas de temps journaliers et mensuels.
La statistique du test est calculée comme suit :
n 1
R xi xi 1 xn x1
i 1
Pour n suffisamment grand, cette statistique suit une distribution normale de moyenne
et de variance :
41
ER
S12 S2 
n1
VarR
S22 S4  S14 4S12S2 4S1S3 S22 2S4 ER2
n1 n1n2
n
Sk  xik
i 1
S k : Moment d’ordre k de l’échantillon.
T  R R
VarR
La valeur statistique suit une distribution normale centrée réduite N(0,1), et
est utilisée pour tester à un niveau de signification, l’hypothèse d’indépendance en
U2
comparant la valeur absolue de T avec la valeur normale centrée réduite

correspondant à la probabilité de dépassement de 2 .
T U
Si est inférieure à 2 l’hypothèse d’indépendance est vérifiée, celle-ci est rejetée
dans le cas contraire. Le tableau II-5 présente les résultats de ce test.
Tab. N° 35 : Résultats du test de WALD-WOLFOWITZ
Pluie maximales journalière

T 0.425
U/2 (=5%) 1.96
Les résultats illustrés dans le tableau 35, montrent que les observations de toutes les
données de la station sont indépendantes.
2.4.1.3. Ajustement des pluies maximales journalières
L’étude des pluies maximales est importante, puisqu’elle intervient dans

l’estimation des débits de crue. Dans ce cas une analyse des données observées est
primordiale. L’objectif final consiste à faire un ajustement pour la série de données des
précipitations maximales journalières par une loi théorique afin de déterminer une
intensité de pluie et de période de retour donnée.
Pour ce qui est pluies de courte durée, l’exposant climatique pour notre région est : b=0,34.
En hydrologie fréquentielle, il existe plusieurs méthodes d’ajustement des séries
pluviométriques, l'efficacité d'une méthode d'estimation dépend de la loi de probabilité,
de la taille de l'échantillon et de certaines caractéristiques de l'échantillon. Toutefois, de
nombreuses études comparatives, autant empiriques que théoriques, ont été menées
42
afin de déterminer dans quelles circonstances une méthode d'estimation est la plus
efficace pour une loi donnée.
Les lois d’ajustement choisies pour les pluies maximales journalières sont :
1)-La loi log-normale : cette loi a déjà été développée précédemment.
2)-La loi de GUMBEL.
• Ajustement des pluies maximales à la loi de GUMBEL :
C'est la loi dite double exponentielle, elle s’applique pour les précipitations
maximales journalières afin de déterminer les valeurs fréquentielles.
La fonction de répartition de la loi de GUMBEL s’écrit :
 x a 
-exp   
 xa
F(x)  exp  b 
avecu var iablede Gumbel; u    
 b 
Où :
- F(x) : fréquence au dépassement de la valeur de x. a et b paramètre du modèle de
GUMBEL.
- u : variable réduite de GUMBEL.
- x : précipitation maximale journalière (mm).
Puisque c’est une loi à deux paramètres, cette loi s’ajuste facilement à des
ajustements graphiques. Donc on peut écrire (Laborde, 2000) : y = - ln (- ln (F (x))
Avant de procéder à l’ajustement, il faut suivre les étapes suivantes :
- Classer les valeurs des précipitations par ordre croissant avec attribution d’un rang
1, 2,3……n.
- Calculer, pour chaque valeur de précipitation, la fréquence expérimentale par la
formule de HAZEN :
𝑚 − 0.5
𝐹 (𝑥 ) =
𝑛
Où :
- m : rang de précipitation
- n : nombre d’observations.
- Calculer la variable réduite de GUMBEL donnée par la formule suivante :
y = - ln (-ln (F(x)))
- Calculer les paramètres d’ajustement « α » et « x 0 » La droite de GUMBEL est
donnée par la formule :
x= (1/α) y + x0
43
Où :
- (1 / α) : la pente de la droite de GUMBEL.
- Représenter graphiquement les couples (xi, yi) sur papier GUMBEL.
L’Ajustement de la série pluviométrique à la loi de Log-normale a été déjà développé
précédemment.
Test de validité de l’ajustement : Le test d’adéquation (ou d'ajustement) consiste à
vérifier la compatibilité des données avec une distribution choisie a priori. Il convient par
conséquent de comparer l’adéquation de ces lois afin d’adopter le meilleur ajustement.
L’un des tests le plus employé, est le test du Khi carré (χ2).
- Les résultats du test de χ2 ont été obtenus avec le logiciel HYFRAN :
Tab. N°36 : Résultats du test d’adéquation.

Loi de distribution 5% Khi-carré
GUMBEL 7,32 10,5
Log normal 7,32 10,5
Fig. N°15 : Ajustement à la loi GUMBEL
44
Fig. N° 16 : Ajustement à la loi log normal
A partir du tableau, on voit que la série de pluies annuelles présente un ajustement

adéquat avec les deux lois. Cependant, l’analyse graphique montre un ajustement
meilleur avec la loi de Log normal. Dans ce cas, cette loi sera exploitée pour
l’extrapolation des pluies maximales journalières pour des fréquences rares et pour
l’estimation du débit de projet telle que détaillé dans le tableau suivant :
Tab. N° 37 :
T q XT Ecart-type Intervalle de confiance
(95%)
1000 0.9990 156 26.8 103 208
200 0.9950 127 18.8 89.8 164
100 0.9900 115 15.8 83.7 146
50 0.9800 103 13.0 77.4 128
20 0.9500 87.3 9.55 68.6 106
10 0.9000 75.5 7.25 61.3 89.7
2.4.1.4. Etude des pluies de courtes durées et leurs intensités
Pour des temps inférieurs au temps de concentration, on peut estimer les pluies
de courtes durées pour différentes fréquences, par la formule de Body préconisé par
l’ANRH:
𝑡 𝑏
𝑃𝑚𝑎𝑥,𝑝% = 𝑃𝑚𝑎𝑥,𝑗 ∗ ( )
24
45
Où :
- Pmax, p% : pluie de courte durée de même fréquence que Pmax j, p% (mm) -
Pmax, j: pluie maximale journalière pour une fréquence donnée (mm).
- t: temps [heure].
- b: Exposant climatique, pour notre région il est de 0.34.
Tableau N°38: Précipitations maximales journalières pour chaque fréquence
T q XT P max j %
1000.0 0.9990 156 71
200.0 0.9950 127 57.8
100.0 0.9900 115 52.3
50.0 0.9800 103 46.9
20.0 0.9500 87.3 39.7
10.0 0.9000 75.5 34.3
2.4.2. ETUDE DES CRUES :
Les crues constituent un des risques principaux affectant la sécurité des barrages.
Le bulletin 99 de la Commission Internationale des Grands barrages (CIGB) montre que
plus d’un tiers des accidents graves ayant affecté des barrages sont causés par le passage
des crues. La maîtrise du risque crue, constitue donc une préoccupation importante et
légitime, à laquelle les ingénieurs et concepteurs de barrage, se doivent d’être sensibles
et d’accorder une attention soutenue et continue.
Dans les études hydrologiques des crues, le principal objectif est la détermination
de la crue de conception, presque toujours est abordée en termes de probabilité, ce qui
permet le calcul pour une certaine période de retour le débit de projet.
Étant donné qu’aucune station n’est disponible et qui soit proche du site, on se
réfère aux formules empiriques et pseudo-déterministes les plus utilisées.
2.4.2.1. Formule de Franco-Rodier :
On recommande d'employer les magnitudes précises de débits à partir des

courbes de Franco et Rodier (Franco et Rodier, 1967) dont l'expression générale a été
déduite de l'équation pour les conditions :
À partir des crues maximales observées lors des deux derniers siècles sur 1400
bassins versants répartis dans le monde et ayant des superficies dans la fourchette 10 -
2.106 km2, Franco et Rodier ont établi les courbes enveloppes des petits bassins versants
du Nord de l'Algérie, avec des données d'observations de crues rapportées dans 13
stations distribuées dans les régions du Centre, de l’Est et de l’Ouest (Benfares1992). La
formulation de ce modèle est la suivante :
46
𝑸/𝑸𝒐 = (𝑺/𝑺𝒐)𝟏−𝒌/𝟏𝟎
Avec :
- Q : représente le débit de pointe de la crue en m3/s d’un bassin versant de
superficie
- S : surface du bassin versant (km2).
- Qo = 106 ; So = 108.
- k : est un paramètre régionalisé.
S’agissant de l’enveloppe des crues maximales observées, ces estimations de débit ne

sont pas affectées d’une fréquence d’apparition, les auteurs considérant toutefois qu'une
bonne partie des crues correspondent à une période de retour voisine de 100 ans, les
points de données des principales crues observées sont groupés autour de k = 4.
Où:
- Qmax.: débits maximaux de la crue, en m3/s, du bassin de surface S, en km².
- K : est un exposant (3 – 4).
Tab. N°39 : Résultats pour chaque BV.
T (ans) 10 20 50 100 200 1000

BV01 - - - 73.07 - 395
BV02 - - - 12.53 - 87.29
BV03 - - - 17.83 - 118.16
BV04 30.30 186,10
2.4.2.2. Formule de Mallet –Gauthier :
Le débit de crue est calculé comme suit :

Q
max, p%

 2.K.log1  20 P
0
 SL 1  4logT  logS
Où :
✓ P: Précipitation moyenne interannuelle.=555 mm
✓ S: Surface du bassin versant
✓ L: Longueur du talweg principal
✓ K: Constant dépend des caractéristiques du basin (1÷3)
✓ A: Paramètre du bassin =20
✓ T: Période de retour en années.
47
Tab. N°39 : Débits maximums par Mallet –Gauthier
T (ans) 10 20 50 100 200 1000

BV01 55,3 64,5 75,0 82,0 88,5 101,9
BV02 11,3 12,7 14,4 15,5 16,6 18,9
BV03 8,3 9,4 10,7 11,6 12,4 14,1
BV04 24,0 27,4 31,4 34,1 36,7 41,9
2.4.2.3. La formule de Turazza :
Cette formule fait intervenir un paramètre qui dépend de la forme de

l’hydrogramme, et qui est fonction de la superficie des bassins versants, le débit de crue
est :
C PTc
Q . S
3.6 Tc
Où :
✓ Q est le débit de crue (m3/s) ;
✓ Ptc : est la pluie correspondant au temps de concentration (mm) ;
✓ C : coefficient de ruissellement pour différentes périodes.
✓ S : Superficie du BV (km²) ;
Tab. N°40 : Débits maximums par Turazza
T
10 20 50 100 200 1000
(ans)
BV01 46,0 53,3 63,0 93,6 103,5 127,1
BV02 5,0 5,8 6,8 10,1 11,2 13,8
BV03 6,1 7,1 8,4 12,5 13,8 16,9
BV04 13,9 16,1 19,0 28,2 31,2 38,3
2.4.2.4. La Méthode SCS
La méthode SCS (USGS, 1975) est appliquée dans les calculs hydrologiques pour
obtenir le débit maximal, mais aussi l’hydrogramme de crue, ainsi que les volumes de
crues. La méthode SCS s’appuie essentiellement sur un paramètre qu’il faut caler, ce
paramètre appelé « Curve Number », est fonction de plusieurs facteurs tels que le couvert
végétal, le type de sol, et les conditions antérieures d’humidité du sol.
La méthode SCS est une transformation de la relation pluie-débit, les pluies brutes
(pluies totales tombées sur le bassin versant) sont séparées selon trois composantes:
ruissellement direct (Q) (ou écoulement de surface), Infiltration instantanée dans les
48
dépressions et pores des sols (F), indice d’interception (I a). La rétention F est supposée
être une fonction des lames de précipitations et des débits, ainsi que de l’infiltration,
comme suit :
Q
(P  I a ) 2

P  0.2  S 2
P  I a   S P  0.8  S
Où :
✓ P: Lame d’eau précipitée, mm (précipitation journalière du projet)
✓ Ia: Indice d’interception, mm (Application empirique dans l’équation ; Ia = 0.2 x S).
✓ S: Capacité maximale d’infiltration, mm.
✓ Q: Lame d’eau ruisselée, mm (considéré comme débit unitaire).
Des applications empiriques antérieures ont été faites pour estimer les valeurs de "S”.
Ces études ont révélé que "S” est lié au type du sol, couverture végétale, et l'état hydrique
du bassin versant. Ils peuvent être résumés par le Curve Number (CN), qui est utilisé pour
estimer les valeurs de ‘S’ comme suit :
 1000 
S  25.4    10 
 CN 
Le débit de projet Qp estimé pour une période de retour donnée est calculé comme
suit :
2
Q p  0.000431  10 C0 C1log(tc )C2 (log(tc ))  A  Q
Où,
✓ Qp: Débit maximal, (m3/s).
✓ A: superficie du bassin versant (km2) ;
✓ tc : Temps de concentration (h) ;
✓ Q : Débit maximal unitaire par unité de surface, (m3/s/km²/mm).
Où, C0, C1 et C2 sont des paramètres, fonction des précipitations dépendant et du climat
du pays. Ces paramètres sont déduits des tables utilisées dans Hydraulic Design N°2
Série N°2 (2002). Ils représentent les caractéristiques des pluies antérieures. En Algérie,
on utilise les paramètres de type II.
Tab. N°41 : débits maximums par SCS
T (ans) 10 20 50 100 200 1000

BV01 15.3 24.8 39.9 52.7 66.7 130.2
BV02 1,7 2,8 4.6 6,0 7,7 11,9
BV03 2,0 3.3 5,3 7,0 8,9 13,8
BV04 4,6 7.6 12,2 16,1 20,4 31,6
49
Les débits de crue calculés pour différentes méthodes sont résumés comme suit :
Tab. N° 42 : Valeurs des débits maximums obtenues pour différentes méthodes (BV 01).
Méthodes Q10 Q20 Q50 Q100 Q200 Q1000
FRANCO-RODIER - - - 73.07 - 395
MALLET-GAUTHIER 55,3 64,5 75,0 82,0 88,5 101,9
TURAZZA 46,0 53,3 63,0 93,6 103,5 127,1
SCS 15.3 24.8 39.9 52.7 66.7 130.2
MOYENNE:DEBIT_PROJET 50,65 58,9 69 87,8 96 114,5
Tab. N°43 : Valeurs des débits maximums obtenues pour différentes méthodes (BV 02)
Méthodes Q10 Q20 Q50 Q100 Q200 Q1000
FRANCO-RODIER - - - 12.53 - 87.29
MALLET-GAUTHIER 11,3 12,7 14,4 15,5 16,6 18,9
TURAZZA 5,0 5,8 6,8 10,1 11,2 13,8
SCS 1,7 2,8 4.6 6,0 7,7 11,9
MOYENNE:DEBIT_PROJET 6,00 7,1 10,6 10,5 11,8 14,9
Méthodes Q10 Q20 Q50 Q100 Q200 Q1000
FRANCOU RODIER - - - 17.83 - 118.16
MALLET-GAUTHIER 2,6 14,3 16,2 17,5 18,8 21,4
TURAZZA 8,3 9,6 11,3 16,8 18,6 22,8
SCS 2,8 4,6 7.6 10,0 12,7 19,7
Méthodes Q10 Q20 Q50 Q100 Q200 Q1000
FRANCOU RODIER - - - 30.30 - 186,10
MALLET-GAUTHIER 4,0 27,4 31,4 34,1 36,7 41,9
TURAZZA 13,9 16,1 19,0 28,2 31,2 38,3
SCS 4,6 7.6 12,2 16,1 20,4 31,6
Remarque :
Les valeurs obtenues par la méthode de FRANCO-RODIER sont très majorées par
rapport aux autres méthodes, donc on prend la valeur plus proche à la moyenne des
débits obtenus.
50
3. DIAGNOSTIC DE L’ETAT ACTUEL :

3.1. Présentation du secteur d’étude :
La nouvelle ville ALI MENDJELI est une agglomération récente conçue comme un
ensemble d’ « unités de voisinage » ou « UV » au nombre de 20 unités, en plus de deux
« 02 » extensions ajoutée récemment (au sud et à l’ouest de la ville) et d’une (01) zone
d’activité multiples « ZAM ». Sa superficie totale est de 1500 Ha environs.
En termes d’habitat, la nouvelle ville compte environs 93.224 Logements réalisés ou

en cours de réalisation, tandis que sa population actuelle atteindrait 360.000 Habitants.
Cependant, l’importance et la dimension de l’agglomération n’a pas été répercutée

sur le niveau des équipements structurants nécessaires, et particulièrement en matière
de systèmes de drainage des eaux pluviales, qui n’existent que sous forme de quelques
regards-avaloirs « Types » en bordure des routes des grands boulevards et de quelques
rues assez importantes avec souvent des choix d’emplacement standard.
Ces regards avaloirs sont souvent mal entretenus, est même endommagés par
l’intervention humaine (élargissement anarchique de trottoirs, bouchage délibéré, vol
des grilles en fonte…etc.).
- Le réseau de collecte d’eau pluviale :
Les concepteurs du réseau d’assainissement de la nouvelle ville Ali Mendjeli ayant

opté pour un réseau unitaire pour les eaux pluviales et les eaux usées, le diagnostic
entrepris sur le terrain par notre bureau d’études a consisté en visites systématiques des
collecteurs primaires du réseau d’assainissement.
L’opération de diagnostic sur terrain a été précédée par une collecte méthodique de
toutes les données et études ultérieures en matière d’assainissement touchant notre aire
d’étude. Ceci a été fait en prenant attache avec toutes les entités administratives en
charge de l’étude, le suivi et la réalisation de la nouvelle ville (Direction de l’hydraulique,
direction de l’urbanisme, URBACO, divers bureaux d’études…etc.).
51
3.2. Diagnostic du réseau d’assainissement de la nouvelle

ville :
Cette opération se subdivise en deux démarches différentes :
- Analyse des dossiers des études antérieures.
- Reconnaissance de terrain.
- Etudes hydrauliques antérieures :
Ce sont essentiellement les études des différentes unités de voisinage « UV » de la

nouvelle ville, où le volet assainissement a été traité pour chaque UV séparément.
La plupart des études ont été élaborées par l’URBACO, dans les années 2000 – 2008.
Cependant nous avons eu accès qu’aux dossiers des études alors que la plupart des
dossiers de recollement (suite à la réalisation du réseau) ne sont pas disponibles.
En plus des dossiers d’études des UV, quelques études de certains ouvrages (Pertuis,
déplacements des conduites pour la réalisation du tramway…) ont été obtenues.
Le bureau d’études s’est basé sur ces données afin de dresser un plan d’action pour le
diagnostic de l’état actuel, et la mise en évidence des éventuels facteurs qui pourraient
avoir un impact sur le drainage des eaux pluviales de la nouvelle ville.
3.2.1. Analyse des dossiers de plans :

Après analyse des plans disponibles, les collecteurs primaires du réseau
d’assainissement de la nouvelle ville ont été étudiés, systématiquement, afin de faire
ressortir les points suivants, pour chaque collecteur (v. Plans):
✓ Parcours et cheminement de la tête jusqu’à l’exutoire.

✓ Zone assainie (délimitation des bassins versants et des sous bassins versants).
✓ Délimitation du nombre d’habitations desservies.
✓ Vérifications des calculs hydrauliques.
Des plans ont été dressés, faisant ressortir chacun des points ci haut, tandis que le
nombre d’habitations desservies par chaque collecteur et la vérification des calculs
hydrauliques sont portés ci-dessous.
52
3.2.1.1. Nombre d’habitations desservies :

Tab. N°46 :
Nombres
Collecteur Zone desservie Surface (Ha) Pourcentage
habitants
UV 07 8,07 9% 2 682,81
UV 05 30,19 64% 11 878,64
UV 06 5,24 13% 1 441,10
C UV 08 12,35 54% 8 489,17
UV 05 Ext. 30,72 63% 7 986,33
TOTAL 86,56 32 478,05
UV 01 33,51 38% 13 207,87
UV 02 10,54 19% 2 474,03
UV 07 20,70 23% 6 885,04
V UV 09 4,34 6% 1 407,27
UV 13 9,66 12% 2 075,92
TOTAL 78,75 26 050,14
I1 43,87 3 822,77
I2 58,05 16 157,02
I I3 32,72 10 794,54
TOTAL 134,63 30 774,33
UV 18 60,07 51% 21 931,56
UV 20 30,45 47% 5 390,04
N UV 20 EXT 9,16 10% 4 615,12
TOTAL 99,68 31 936,72
UV 12 10,48 41% 235,15
UV 17 73,20 82% 25 576,66
M UV 19 49,16 76% 15 110,06
TOTAL 132,83 40 921,86
Collecteur M 132,83 40 921,86
UV 10 35,44 83% 5 492,27
PERTUIS
UV 12 14,96 58% 335,63

UV 19 12,31 19% 3 785,16
UV 20 19,09 29% 3 378,58
Uv20 ex 89,72 100% 45 204,00
Ext. Sud 59,59 21% 12 913,59
TOTAL 363,95 112 031,10
UV 01 13,73 15% 5 412,62
UV 07 22,07 24% 7 339,39
F UV 09 16,80 22% 5 449,09
TOTAL 52,59 18 201,10
53
UV 05 14,94 32% 5 877,94

UV 05
K EXT 10,03 21% 2 608,30
TOTAL 24,97 8 486,24
UV 05 4,13 9% 1 625,00
G2 UV 06 24,83 61% 6 834,82
TOTAL 28,96 8 459,82
UV 06 2,03 5% 558,79
UV 07 3,74 4% 1 243,98
G1 UV 08 8,15 36% 5 601,82
TOTAL 13,92 7 404,59
UV 07 23,65 26% 7 866,37
G1 13,92 7 404,59
G G2 28,96 8 459,82
TOTAL 66,53 23 730,78
UV 08 2,68 12% 1 842,07
UV 13 50,82 62% 10 915,79
T UV 15 51,62 90% 13 937,40
UV 16 54,2 63% 14 634,00
TOTAL 159,32 41 329,26
UV 14 51,98 100% 15 000,00
S TOTAL 15 000,00
54
3.2.1.2. Vérification des calculs hydrauliques :
a) Evaluation des quantités des eaux usées :

Le calcul des eaux usées sera estimé sur la base de la consommation en eau
potable. Nous envisagerons une consommation de l'ordre de 150 l/ha/j. Cependant l'eau
consommée n’est pas entièrement rejetée et nous estimons que 20% de cette eau
n'atteignent pas les points de rejets.
La détermination des débits dépend des formules suivantes :
- Débit moyen journalier :
𝑸𝒎,𝒋 = 𝑻 ∗ 𝑫 ∗ 𝑵
Où :
N : Nombre d'habitant à raison de 6 personnes/logement
D : Dotation = 250 l/hab. /j
T : Taux de restitution à l’égout est fixe à (80%).
- Débit de pointe :
𝑸𝒑 = 𝒌𝒑 ∗ 𝑸𝒎𝒋
Où :
kp : coefficient de pointe
Qmj : débit moyen journalier
- Calcul du coefficient de pointe :

𝟐. 𝟓
𝐤𝐩 = 𝟏. 𝟓 +
√𝐐𝐦𝐣
b) Evaluation de la quantité des eaux pluviales :

Le débit des eaux pluviales à évacuer sera déterminé par différentes formules :
- TURAZZA,
- MALLET GAUTIER,
- SCS.
55
- Collecteur C :
Tableau N°47: Débits d’eaux usée collecteur C

Construction Nombres Dotation Débit moyen Q rejet kp Qp (l/s)
(litre/jour)
Habitations 32 478 250 8 119 512 75,2 1,8 134,4
Salle de sport 3 375 112 500 1,0 3,0 3,1
Aire de jeux 2 350 70 000 0,6 3,0 1,9
École 4 150 600 000 5,6 2,6 14,2
Sureté urbain 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Mosquée 1 20 100 000 0,9 3,0 2,8
Clinique 3 275 82 500 0,8 3,0 2,3
Crèche 1 275 55 000 0,5 3,0 1,5
EFS 1 300 300 000 2,8 3,0 8,3
PTT 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Equipement 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Superette 1 100 100 000 0,9 3,0 2,8
CFPA 1 200 200 000 1,9 3,0 5,6
Total 9 814 512 179,1
Tableau N°48 : Débit d’eau pluviale (m3/s)

COLL-C- S TC TURAZZA MALLET GAUTIER SCS
(ha) (min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
FIN 87 25 2,56 2,96 3,50 5,20 2,70 2,90 3,30 3,50 2,11 2,95 4,14 5,08
Tableau N°49 : Caractéristiques hydrauliques collecteur C
Données
Résultats
Géométrie Rugosité Débit Pente
D Q T I H Rh V RQ RV VPS QPS
Type K
(mm) (m3/s) ans (m/m) (m) (m/s) (m/s)
CR36-
1500 70 5,38 100 KR09 0,01 1099 0,73 3,78 0,907 1,127 3,35 5,93
4,76 100 INSUFFISANT
CR11-
1000 70 3,26 50 CR36 0,02 INSUFFISANT
2,63 20 767 0,77 3,97 0,96 1,13 3,5 2,74
C1R01-
1000 70 1,77 20 CR11 0,02 573 0,57 3,69 0,64 1,06 3,5 2,77
Buse cir/
béton armé 1000 70 0,82 20
CR11-
0,02 360 0,36 3,01 0,3 0,86 3,5 2,73
CR09
Tronçon -C-
CR09-
600 70 0,06 20 C1R01 0,02 101 0,17 1,28 0,09 0,54 2,39 0,67
CR09-
1000 70 0,7 20 CR06 0,02 327 0,33 2,85 0,25 0,82 3,5 2,80
CR06-
900 70 0,64 20 CR03 0,02 331 0,37 2,83 0,31 0,87 3,23 2,06
CR03-
700 70 0,58 20 CR01 0,02 281 0,4 3,84 0,36 0,92 4,19 1,61
56
Tableau N°50 : Condition d’auto curage collecteur C

Données
Conditions d'auto curage
condition condition condition
Type D K Q0.1% I
0 1 2
V> 1.0 V> 0,6 V>0,3

(mm) (m3/s) (m/m)
m/s m/s m/s
1600 70 5,38/100 ans CR36-KR09 0,01 3,78 1,83 0,47

4,76/100ans INSIFFISANT
1000 70 3,26/50ans CR11-CR36 0,01 INSIFFISANT
2,63/20ans 3,97 1,95 0,5
Tronçon -C- C1R01-
1000 70 1,77/20ans 0,01 3,69 1,57 0,37
Buse cir/ CR11
beton armé 1000 70 0,82/20ans CR11-CR09 0,01 3,01 1,98 0,53
CR09-
600 70 0,06/20ans 0,01 1,28 1,35 0,36
C1R01
1000 70 0,7/20ans CR09-CR06 0,01 2,85 1,83 0,47
900 70 0,64/20ans CR06-CR03 0,01 2,83 1,83 0,47
700 70 0,58/20ans CR03-CR01 0,01 3,84 1,38 0,25
- COLLECTEUR M :
Tableau N°51 : Débit d’eau usée collecteur M
Débits moyen
Construction Nombres Dotation Q rejet kp Qp ( l/s)
(l/jour)
Habitation 40 922 250 10 230 466 94,7 1,8 166,4
Aire de jeux 15 100 150 000 1,4 3,0 4,2
Protection civil 1 250 50 000 0,5 3,0 1,4
École 9 150 1 350 000 12,5 2,2 27,6
Sureté urbain 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Crèche 1 275 55 000 0,5 3,0 1,5
Mosquée 2 20 20 000 0,2 3,0 0,6
Équipement 3 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Parking 1 250 25 000 0,2 3,0 0,7
Hôtel 1 300 60 000 0,6 3,0 1,7
Complexe culturel 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Centre commercial 1 100 100 000 0,9 3,0 2,8
Place commerciale 1 100 100 000 0,9 3,0 2,8
Somme 211,1
57
Tableau N°52 : Débit d’eau pluviale collecteur M

COLL S TC TURAZZA MALLET GAUTIER SCS
(Ha) (min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
M 132,83 20 4,49 5,19 6,13 9,12 3,97 4,44 4,98 5,36 3,64 5,09 7,14 8,73
Tableau N°53 : Caractéristiques hydrauliques collecteur M

Données Résultats
Géométrie Rug. Débit Pente
D Q1% T I H Rh V RQ RV VPS QPS
Type K
3
(mm) (m /s) ans (m/m) (m) (m/s)
MR44-
1800 70 9,33 100 PERTUIS
0,01 1378 0,766 4,36 0,95 1,13 3,85 9,82
6,08 50 MR36- INSUFFISANT
Buse cir/ 1500 70 MR44
0,0068
béton 4,98 20 INSUFFISANT
armé 4,5 10 1114 0,74 3,12 0,92 1,13 2,76 4,89
MR19-
1200 70 3,56 10 MR36
0,0124 962 0,8 3,59 0,99 1,14 3,16 3,60
MR14
Tronçon - 1000 70 0,54 10 -MR19
0,015 307 0,31 2,38 0,23 0,78 3,03 2,35
M- MR09-
900 70 0,48 10 MR14
0,015 304 0,34 2,33 0,27 0,83 2,8 1,78
MR05-
800 70 0,34 10 MR09
0,015 267 0,33 2,11 0,26 0,83 2,56 1,31
500 70 0,05 10 MR05-MR01 0,015 113 0,23 1,18 0,14 0,66 1,8 0,36
Tableau N°54 : Condition d’auto curage collecteur M.
T Données Conditions d'auto curage

Condition Condition Condition
Type D K Q T I
0 1 2
(mm) (m3/s) ans (m/m) V> 1,0 m/s V>0,6 m/s V>0,3 m/s
Buse cir/ beton armé MR44-
1800 70 9,33 100
PERTUIS
0,01 4,36 2,15 0,56
8,95/100ans 100 INSUFFISANT

6,08/50ans 50 MR36- INSUFFISANT
1500 70 0,0068
4,98/20ans 20 MR44 INSUFFISANT
4,5/10ans 10 3,12 1,52 0,4
MR19-
Tronçon -M-
1800 70 3,56/10 ans 10
MR36
0,0124 3,59 1,79 0,48
MR14-
1800 70 0,54/10ans 10
MR19
0,015 2,38 1,71 0,45
MR09-
1800 70 0,48/10ans 10
MR14
0,015 2,33 1,67 0,46
MR05-
1800 70 0,34/10ans 10
MR09
0,015 2,11 1,46 0,4
MR05-
1800 70 0,05/10ans 10
MR01
0,015 1,18 1,03 0,28
58
- COLLECTEUR -I- :
Tableau N°55 : Débit d’eau usée collecteur I / tronçon IR01-IR18
Débits Q Qp
Construction Nombre Dotation Kp
moyenne rejet (l/s)
Habitations 16 157 250 4 039 254 37,4 1,9 71,4
Aire de jeux 3 375 112 500 1,0 3,0 3,1
Inspection commerce 1 350 35 000 0,3 3,0 1,0
Ecole 3 150 450 000 4,2 2,7 11,4
Sureté urbain 2 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Poste 1 20 100 000 0,9 3,0 2,8
CFPA 2 275 55 000 0,5 3,0 1,5
CASNOS 1 275 55 000 0,5 3,0 1,5
SONELGAZ 1 300 300 000 2,8 3,0 8,3
Algérie télécom 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Equipement 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Centre commercial 1 100 1 000 000 9,3 2,3 21,5
Ptt 1 200 200 000 1,9 3,0 5,6
Bibliothèque 1 200 20 000 0,2 3,0 0,6
Hôtel 1 300 30 000 0,3 3,0 0,8
Tour d'affaires 1 250 25 000 0,2 3,0 0,7
Station 1 20 20 000 0,2 3,0 0,6
Centre biotechnologique 1 300 30 000 0,3 3,0 0,8
Sureté urbaine 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Annexe APC 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Total 134,4
Tableau N°56 : Débit d’eau pluviale collecteur i / Tronçon IR01-IR18

(min)
10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
IR1-IR18 58,05 20 1,96 2,27 2,68 3,98 1,80 1,99 2,23 2,39 1,59 2,22 3,12 3,81
Tableau N°57 : Débits d’eau usée collecteur I / tronçon IR18-IR26DO
Construction Nombre Dotation Débits moy. Q rejet kp Qp (l/s)

IR01-IR18 / / 3 493 193,4 / / 134,4
I1R01-R18 / / 2 850 693,4 / / 69,8
I2R01-IR26DO / / 2 850 693,4 / / 55,4
I / / 9 194 580,2 / / 259,6
59
Tableau N°58 : Débit d’eau pluviale collecteur I / Tronçon IR18-IR26DO

(Ha) (min)
10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
I 135 25 4,48 5,13 5,98 8,36 4,28 4,79 5,43 6,45 3,69 5,16 7,23 8,84
Tableau N°59 : Caractéristiques hydrauliques collecteur I
Données Résultats
Géométrie Rug Débit Pente
Type K 3
(mm) (m /s) ans (m/m) (m) (m/s)
8,68 100 IR22- 1025 0,51 5,2 0,54 1,02
Buse cir/ 2000 70 IR126 0,025 5,09 16,07
6,11 50 DO 830 0,42 4,76 0,38 0,93
béton 7,26 100 IR18- INSUFFISANT
1600 70 0,0099
4,91 50 IR22 967 0,6 3,76 0,7 1,07 3,5 7,01
armé
4,16 100 IR14- 770 0,48 4,2 0,49 1 4,22 8,49
1600 70 0,0144
Tronçon - 2,81 50 IR18 613 0,38 3,77 0,33 0,89 4,22 8,52
3,86 100 IR10- 650 0,43 5,03 0,41 0,95 5,3 9,41
IR01- 1500 70 0,025
2,64 50 IR14 521 0,35 4,49 0,28 0,85 4,49 9,43
IR26DO 3,6 100 IR01- 668 0,48 4,79 0,48 0,99 4,83 7,50
1400 70 0,023
2,46 50 IR10 537 0,38 4,32 0,33 0,89 4,83 7,45
Tableau N°60 : Condition d’auto curage collecteur I
Données
Type D K Q T I
0 1 2
V>1,0 V> 0,6 V> 0,3
(mm) (m3/s) ans (m/m)
m/s m/s m/s
8,68 100 IR22- 5,2
2000 70 0,025 2,19 0,49
6,11 50 IR126DO 4,76
Buse cir/
7,26 100 IR18- INSUFFISANT
beton armé 1600 70 0,0099
4,91 50 IR22 3,76 1,99 0,53
4,16 100 IR14- 4,2
1600 70 0,0144 2,40 0,64
2,81 50 IR18 3,77
3,86 100 IR10- 5,03
Tronçon 1500 70 0,025 3,02 0,81
2,64 50 IR14 4,49
-IR01-IR26DO
3,6 100 IR01- 4,79
1400 70 0,023 2,76 0,74
2,46 50 IR10 4,32
60
- Collecteur -I1- :
Tableau N°61 : Débit d’eau usée collecteur I1
Construction Nombre Dotation Débits moyenne Q rejet kp Qp ( l/s)

HABITATIONS 3823 250 955 693 8,8 2,3 20,7
PAED 2 20 20 000 0,2 3,0 0,6
PSRE 1 350 700 000 6,5 2,5 16,1
Ecole 2 150 300 000 2,8 3,0 8,3
Bibliothèque 2 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Sureté urbaine 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Univ. 4000 places 1 275 1 100 000 10,2 2,3 23,3
Total 69,8
Tableau N°62 : Débit d’eau pluviale collecteur I1
TC TURAZZA MALLET GAUTIER SCS

COLL S
(min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
I1 43,87 20 1,49 1,72 2,03 3,02 1,38 1,53 1,70 1,82 1,21 1,69 2,36 2,89
Tableau N°63 : Caractéristiques hydrauliques collecteur I1
Données Résultats
D K Q T I H Rh V RQ RV VPS QPS
Type 3
(mm) (m /s) ans (m/m) (m) (m/s)
3,1 100 I1R09- 878 0,59 2,8 0,66 1,06 2,64
Buse cir./ 1500 70 0,0062 4,70
2,1 50 IR18 685 0,46 2,57 0,45 0,97 2,64
Béton armé
3,03 100 I1R05- 918 0,66 2,77 0,78 1,1 2,5
1400 70 0,0062 3,88
2,06 50 I1R09 711 0,51 2,55 0,53 1,02 2,51
Tronçon -I1- 2,75 100 I1R01- 514 0,43 5,68 0,4 0,94 6,01
1200 70 0,045 6,88
1,87 50 I1R05 411 0,34 5,04 0,27 0,84 6,01
61
Tableau N°64 : Condition d’auto curage collecteur I1
Données Condition d'auto curage

D K Q T I
Type 0 1 2
3
(mm) (m /s) ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
3,1 100 I1R09- 2,8
Buse cir./ 1500 70 0,0062 1,50 0,4
2,1 50 IR18 2,57
Béton armé
3,03 100 I1R05- 2,77
1400 70 0,0062 1,43 0,38
2,06 50 I1R09 2,55
Tronçon -I1- 2,75 100 I1R01- 5,68
1200 70 0,045 3,44 0,93
1,87 50 I1R05 5,04
- Tronçon I2 :
Tableau N°65 : Débit d’eau usée Tronçon I 2
Construction Nombres Dotation Débits moyenne Q rejet kp Qp ( l/s)

Habitants 10795 250 2 698 636 25,0 2,0 50,0
École 1 150 150 000 1,4 3,6 5,0
Sureté urbaine 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Total 2 850 693 55,4
Tableau N°66 : Débit d’eau pluviale Tronçon I 2

COLL S
(min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
I2 32,72 20 1,03 1,14 1,27 1,36 1,10 1,27 1,51 2,24 0,90 1,25 1,75 2,14
Tableau N°67 : Caractéristiques hydrauliques Tronçon I 2
Données
Rugosi Débi Résultats
Géométrie Pente
té t
Q100 VP QP
D I H Rh V RQ RV
Type K ans S S
(mm) (m3/s) (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/ beton I2

armé 120 r1- 0,012 54 0,4 2,7 0,44 0,97 2,8 3,2
70 1,42
0 ir2 1 2 5 4 2 6 3 0
Tronçon -I2
2
62
Tableau N°68 : Condition d’auto curage Tronçon I 2
Données
D Q100 ans I
0 1 2
Type K
V1> 0,6
(mm) (m3/s) (m/m) V > 1 m/s V>0,3 m/s
m/s
Buse cir/ béton armé I2 R1-
1200 70 1,42 0,0121 2,74 1,05 0,2
Tronçon -I2- IR22
- Collecteur -N- :
Tableau N°69 : Débit d’eau usée collecteur N
Construction Nombres Dotation Débit Moy. Q rejet kp Qp ( l/s)

Habitations 31 937 250 7 984 180 73,9 1,8 132,4
Aire de jeux 2 375 75 000 0,7 3,0 2,1
Marché 2 300 6 0000 0,6 3,0 1,7
École 12 150 1 800 000 16,7 2,1 35,2
Sureté urbain 2 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Crèche 3 275 55 000 0,5 3,0 1,5
Musée 2 50 10 000 0,1 3,0 0,3
Maison de jeunes 5 100 20 000 0,2 3,0 0,6
Mosquée 2 20 20 000 0,2 3,0 0,6
Poste 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Équipement 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
C. télé 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
PTT 2 200 100 000 0,9 3,0 2,8
Antenne APC 1 100 10000 0,1 3,0 0,3
C, comm 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Parking 1 250 25 000 0,2 3,0 0,7
PISC 1 100 100 000 0,9 3,0 2,8
Somme 183,4
Tableau N°70 : Débit d’eau pluviale collecteur N.
S TC TURAZZA MALLET GAUTIER SCS

COLL
(Ha) (Min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
N 145.8 15 5,88 6,81 8,05 11,96 4,34 4,85 5,45 5,87 4,66 6,48 9,05 11,05
63
Tableau N°71 : Caractéristiques hydrauliques collecteur N
Données Résultats
Type K 3
(mm) (m /s) ans (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/
12,14 100 NR40- INSUFFISANT
beton armé 2*1200 70 0,024
NR41
8,23 50 816 0,68 4,88 0,82 1,11 4,4 10,04
NR21-
1500 70 5,70 50 0,024 840 0,56 5,44 0,62 1,05 5,2 9,19
NR40
Tronçon -N- NR10-
1000 70 1,86 50 0,0211 559 0,56 3,99 0,62 1,05 3,81 3,00
NR21
VR01-
900 70 0,30 50 0,025 194 0,22 2,3 0,13 0,64 3,62 2,3
VR10
Tableau N°72 : Condition d’auto curage collecteur N
Données Condition d'auto curage

D Q T I
Type K 0 1 2
(mm) (m3/s) Ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
Buse cir/
12,14 100 NR40- INSUFFISANT
beton armé 2*1200 70 0,024
NR41
8,23 50 4,88 3,03 1,01
NR21-
1500 70 5,70 50 0,024 5,44 2,96 0,79
NR40
Tronçon -N- NR10-

1000 70 1,86 50 0,0211 3,99 2,17 0,58
NR21
VR01-
900 70 0,30 50 0,025 2,3 2,05 0,55
VR10
64
- Collecteur -T- :
Tableau N°73 : Débit d’eau usée - collecteur T.

Habitations 41 329 250 10 332 314 95,7 1,8 168,0
Station de service 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Sureté Daïra 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
École 5 150 750 000 6,9 2,4 17,0
Sureté urbaine 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Centre psychopédagogique 1 275 137 500 1,3 3,0 3,8
Mosquée 1 20 20 000 0,2 3,0 0,6
Centre d'impôts 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Cité administrative 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Salle de sport 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Bibliothèque 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Polyclinique 1 250 125 000 1,2 3,0 3,5
Centre d'archive 1 100 20 000 0,2 3,0 0,6
Somme 197,7
Tableau N°74 : Débit d’eau pluviale - collecteur T.

COLL S
(min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
T 159,60 20 5,39 6,24 7,37 10,96 4,73 5,29 5,96 6,41 4,38 6,12 8,58 10,49
Tableau N°75: Caractéristiques hydrauliques - collecteur T
Données
Résultats
D
Q1% T I Rh V RQ RV VPS QPS
Type K H
(mm)
(m3/s) ans (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/ beton armé TR14-
2000 70 11,15 100 REJET
0,01 1390 0,7 4,65 0,85 1,11 4,16 13,12
TR11-
1600 70 5,95 100 TR14
0,01 1100 0,68 3,92 0,84 1,11 3,52 7,08
Tronçon -T- TR07-

1500 70 4,44 100 TR11
0,01 952 0,63 3,66 0,75 1,09 3,35 5,92
4,12 100 TR01- INSUFFISANT

1000 70 TR07
0,024
2,8 50 749 0,75 4,33 0,93 1,13 3,83 4,43
65
Tableau N°76 : Condition d’auto curage collecteur T
Données
condition d'auto curage
Type D K Q1% T I
0 1 2
(mm) (m3/s) ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
Buse cir/ beton armé TR14-
2000 70 11,15 100 0,01 4,65 2,37 0,63
REJET
1600 70 5,95 100 TR11-TR14 0,01 3,92 2,00 0,53
Tronçon -T-
1500 70 4,44 100 TR07-TR11 0,01 3,66 1,90 0,51

1000 70 TR01-TR07 0,024
2,8 50 4,33 2,56 0,79
- Collecteur –V :
Tableau N°77 : Débit d’eau usée collecteur V
Construction Nombres Dotation Débit moy. Q rejet kp Qp ( l/s)

Habitations 26050 250 6 512 534 60,3 1,8 109,9
Salle de sport 1 375 37 500 0,3 3,0 1,0
Inspection commerce 1 350 35 000 0,3 3,0 1,0

École 8 150 1 200 000 11,1 2,3 25,0
Sureté urbaine 2 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Mosquée 1 20 100 000 0,9 3,0 2,8
POLYNINIQUE 2 275 55 000 0,5 3,0 1,5
S, OMNIS 1 275 55 000 0,5 3,0 1,5
SONALGAZ 1 300 300 000 2,8 3,0 8,3
CPA 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Équipement 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
CENTRE 2 100 1 000 000 9,3 3,0 27,8
COMMERCIAL
CENTRE DE JUSTICE 1 200 200 000 1,9 3,0 5,6
REQ 1 200 20 000 0,2 3,0 0,6
HOTEL 1 300 30 000 0,3 3,0 0,8
CADASTRE 1 250 25 000 0,2 3,0 0,7
Total 188,5
Tableau N°78 : Débit d’eau pluviale – collecteur - V
TURAZZA MALLET GAUTIER SCS

COLL S TC(min)
10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
v 78,75 20 2,67 3,09 3,65 5,42 2,42 2,69 3,01 3,23 2,17 3,03 4,24 5,19
66
Tableau N°79 : Caractéristiques hydrauliques collecteur - V
Données
Résultats
Type D K Q T I H Rh V RQ RV VPS QPS
3
(mm) (m /s) ans (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/
VR48-
beton armé 1800 70 5,61 100 VR50DO 0,015 842 0,47 4,62 0,47 0,98 4,71 11,94
VR26-
1600 70 5,61 100 VR48
0,015 921 0,58 4,55 0,65 1,06 4,31 8,63
VR22-
1500 70 4,30 100 VR26
0,0211 730 0,49 4,88 0,5 1 4,87 8,60
3,36 100 VR18- insuffisant

Tronçon -V- 1000 70 0,0205
2,29 50 VR22 678 0,68 3,94 0,82 1,11 3,54 2,79
2,13 50 insuffisant
VR11-
1000 70 1,81 20 VR18
0,0097 760 0,76 2,76 0,95 1,13 2,43 1,91
1,58 10 679 0,69 2,7 0,82 1,11 2,43 1,91
VR01-
800 70 0,70 10 VR11
0,0171 394 0,49 2,76 0,5 1 2,73 1,40
Tableau N°80 : Condition d’auto curage collecteur - V
Données
Type D K Q T I condition 0 condition 1 condition 2
(mm) (m3/s) ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
Buse cir/
VR48-
beton armé 1800 70 0,00 100 0,015 4,62 2,62 0,71
VR50DO
VR26-
1600 70 5,61 100 0,015 4,55 1,45 0,65
VR48
VR22-
1500 70 4,30 100 0,0211 4,88 2,77 0,47
VR26
3,36 100 VR18- INSUFFISANT
Tronçon -V- 1000 70 0,0205
2,29 50 VR22 3,94 2,02 0,54
2,13 50 INSUFFISANT
VR11-
1000 70 1,81 20 0,0097 2,76
VR18 1,38 0,37
1,58 10 2,7
VR01-
800 70 0,70 10 0,0171 2,76 1,57 0,42
VR11
67
- Pertuis :
Tableau N°81 : Débit d’eau usée / pertuis

Collecteur M 211,1
Habitants 71 109 250 17 777 310 164,6 1,7 279,0
Maison de Jeunes 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Salle De Sport 2 250 100 000 0,9 3,0 2,8
Bibliothèque 2 150 300 000 2,8 3,0 8,3
Sureté Urbaine 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Crèche 4 275 55 000 0,5 3,0 1,5
Mosquée 2 20 20 000 0,2 3,0 0,6
Equipement 4 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Institut Islamique 1 250 25 000 0,2 3,0 0,7
Polygénique 1 300 60 000 0,6 3,0 1,7
AEF 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Centre Commercial 1 100 100 000 0,9 3,0 2,8
Groupe Scolaire 8 100 100 000 0,9 3,0 2,8
Centre De Soins 1 300 150 000 1,4 3,0 4,2
Centre D'affaire 1 100 50 000 0,5 3,0 1,4
Tribunal 1 150 75 000 0,7 3,0 2,1
Total 520,6
Tableau N°82 : Débit d’eau pluviale collecteur / pertuis

(Ha) (min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
Pertuis 214,64 30 8,03 9,29 10,98 16,32 8,79 9,90 11,19 12,08 6,66 9,34 13,15 16,13
Tableau N°83 : Caractéristiques hydrauliques / pertuis
Données
Résultats
DIMENSION Q100ans I H Rh V RQ RV VPS QPS
Type K
(mm) (m3/s) (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/
béton armé PR01-
3,5*2,2 70 16,84 0,01 950 0,43 5,06 0,32 0,74 6,88 53
PRDO
PERTUIS
68
Tableau N°84 : Condition d’auto curage / pertuis
Données
Condition condition condition
D Q100ans I
Type K 0 1 2
(mm) (m/m) V>0,3
(m3/s) V > 1 m/s V1> 0,6
m/s
Buse cir/ béton armé PR49-
3,5*2,2 70 16,84 0,01 5,06 2,29 0,94
Tronçon -V- PRDO
- Collecteur F :
Tableau N°85 : Débit d’eau usée collecteur F
CONSTRUCTION NOMBRES DOTATION DEBIT MOY. Q REJET KP QP ( L/S)

Habitants 18201 250 4 550 274 42,1 1,9 79,4
CNAS 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
PTT 1 250 50 000 0,5 3,0 1,4
Ecole 3 150 450 000 4,2 2,7 11,4
Sureté Urbaine 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
Hôpital 1 275 137 500 1,3 3,0 3,8
Mosquée 1 20 20 000 0,2 3,0 0,6
SONELGAZ 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Cité ADMIN. 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Hôtel 1 300 60 000 0,6 3,0 1,7
Bibliothèque 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Polyclinique 1 250 125 000 1,2 3,0 3,5
Centre D'archive 1 100 20 000 0,2 3,0 0,6
Total 104,9
Tableau N°86 : Débit d’eau pluviale collecteur F

(Ha) (min)
10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
F 52,59 20 1,78 2,06 2,43 3,61 1,64 1,81 2,02 2,17 1,44 2,02 2,83 3,46
69
Tableau N°87 : Caractéristiques hydrauliques / collecteur F
Données
Résultats
Type D K Q1% T I H Rh V RQ RV VPS QPS
(mm) (m3/s) ans (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/
FR024-
PE_Annelé 1600 70 3,72 100 0,0122 756 0,47 3,83 0,46 0,99 3,89 8,09
FR29DO
FR19-
1400 70 2,4 100 0,0212 542 0,39 4,17 0,34 0,9 4,63 7,06
FR24
FR11-
1200 70 2,34 100 0,0233 568 0,47 4,28 0,48 0,99 4,33 4,88
FR19
Tronçon -F- FR07-

1000 70 1,83 100 0,0171 618 0,62 3,5 0,72 1,08 3,23 2,54
FR11
FR07-
700 70 0,93 100 0,02 511 0,73 3,01 0,9 1,13 2,67 1,03
FR11
FR07-
600 70 0,67 100 0,036 378 0,63 3,49 0,74 1,09 3,2 0,91
FR11
Tableau N°88 : Condition d’auto curage / collecteur F
Données
Condition d'auto curage
Type D K Q1% T I
0 1 2
(mm) (m3/s) ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
Buse cir/ PE_Annelé FR024-
1600 70 3,72 100 FR29DO 0,0122 3,83 2,23 0,6
1400 70 2,4 100 FR19-FR24 0,0212 4,17 2,63 0,7
1200 70 2,34 100 FR11-FR19 0,0233 4,28 2,47 0,66
Tronçon -F- 1000 70 1,83 100 FR07-FR11 0,0171 3,5 1,83 0,49
700 70 0,93 100 FR07-FR11 0,02 3,01 1,50 0,4
600 70 0,67 100 FR07-FR11 0,036 3,49 1,82 0,48
70
- Collecteur K :
Tableau N°89 : Débit d’eau usée collecteur - K

KR01-KR09 8486 250 2 121 559 19,6 2,1 40,5
Tronçon c 179,1
PARTIE ZAM 30
Total 11 444 180 249,6
Tableau N°90 : Débit d’eau pluviale collecteur - K

(min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
KR01-KR09 24,97 15 1,01 1,17 1,38 2,05 0,80 0,88 0,98 1,05 0,80 1,11 1,55 1,90
K 112 25 3,57 4,13 4,88 7,25 3,50 3,78 4,28 4,55 2,91 4,06 5,69 6,98
Tableau N°91 : Caractéristiques hydrauliques / collecteur K
Données Résultats
Type D K Q1% T I H Rh V RQ RV VPS QPS
(mm) (m3/s) ans (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/ PE_Annelé 1000 70 2,1 100 KR01- 0,0122 783 0,78 3,1 0,97 1,14 2,73 2,16
Tronçon -k- 1,42 50 KR09 583 0,58 2,9 0,66 1,06 2,73
1600 70 7,5 100 KR09- 0,0072 1020 0,7 4,82 0,86 1,11 4,31 8,72
5,13 50 KR24 1113 0,7 3,33 0,85 1,12 2,99 6,04
Tableau N°92 : Condition d’auto curage / collecteur K
Données
Condition d'autocurage
Type D K Q1% T I
0 1 2
V1> 0,6 V2 > 0,3
(mm) (m3/s) ans (m/m) V > 1 m/s
m/s m/s
Buse cir/ PE_Annelé 70 2,1 100 KR01- 3,1
1000 0,0122 1,54 0,4
1,42 50 KR09 2,9
Tronçon -k- 70 7,5 100 KR09- 4,82 2,28 0,6
1600 0,0072
5,13 50 KR24 3,33 1,70 0,46
71
- Collecteur G :
Tableau N°93 : Débit d’eau usée collecteur G/ tronçon GR01-GR20
CONSTRUCTION Nombres Dotation Débits moyenne Q rejet kp Qp ( l/s)

HABITANTS 8460 250 2 114 956 19,6 2,1 40,4
CNR 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
GENDARMERIE 1 250 50 000 0,5 3,0 1,4
ECOLE 3 150 450 000 4,2 2,7 11,4
SURETE URBAINE 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
MARCHE 1 300 30 000 0,3 3,0 0,8
CENTRE ISLAMIQUE 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
PARKING 1 250 25 000 0,2 3,0 0,7
SALLE DE SPORT 2 375 75 000 0,7 3,0 2,1
MAISON JEUNES 5 100 2 0000 0,2 3,0 0,6
SOMME 58,9
Tableau N°94 : Débit d’eau pluviale - collecteur G/ Tronçon GR01-GR20

COLL S
(min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
GR01-GR-20 28,96 15 1,17 1,35 1,60 2,38 0,92 1,02 1,13 1,21 0,93 1,29 1,80 2,20
Tableau N°95 : Débit d’eau usée collecteur G/ tronçon GR20-rejet
CONSTRUCTION Nombres Dotation Débits moyenne Q rejet kp Qp ( l/s)

HABITANTS 7866 250 1 966 591 18,2 2,1 38,0
G1 41,5
GR01-GR20 58,9
ECOLE 3 150 450 000 4,2 2,7 11,4
SURETE URBAIN 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4
BANQUE 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Centre de Soins 1 250 50 000 0,5 3,0 1,4
MOSQUEE 1 20 20 000 0,2 3,0 0,6
Total 152,9
72
Tableau N°96 : Débit d’eau pluviale collecteur G / Tronçon GR20-rejet
S TC TURAZZA MALLET GAUTIER SCS

COLL
(Ha) (min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
G 66,53 20 2,25 2,60 3,07 4,57 2,05 2,28 2,54 2,73 1,83 2,55 3,58 4,37
Tableau N°97 : Caractéristiques hydrauliques / collecteur G
Données
Pente Résultats
Géométrie DIM. Rug. Débit
I
Type D Q T H Rh V RQ RV VPS QPS
K
(m/m)
(mm) (m3/s) ans (m) (m/s) m/s (m3/s)
Buse cir/ GR20-
béton armé COLL
1200 70 - 0,01 0,9
3,20 50 963 0,80 3,22 1,14 2,83 3,23
BEFA 9
2,75 20 - 837 0,7 3,17 0,86 1,12 2,84 3,19
GR17- 50
1200 70 1,41 20 0,0131 0,42 3,03 0,38 0,93 3,35 3,71
GR20 0
GR12-
1000 70 1,36 20 0,0167 512 0,51 3,27 0,54 1,02 3,2 2,52
GR17
G
GR09-
900 70 0,74 20 0,0206 359 0,4 3 0,35 0,91 3,28 2,11
GR12
GR04-
700 70 0,37 20 0,0185 287 0,41 2,39 0,37 0,93 2,57 1,00
GR09
GR01-
500 70 0,075 20 0,02 134 0,27 1,5 0,18 0,72 2,08 0,42
GR04
Tableau N°98 : Condition d’auto curage / collecteur G
Données
DIMENSIO condition d'autocurage
N
Type D K Q T I condition 0 condition 1 condition 2
3
(mm) (m /s) ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
Buse cir/ beton armé 4,72 100 GR20-
INSUFFISANT
1200 70 3,20 50 COLL - 0,01 3,22
BEFA- 1,62 0,43
2,75 20 3,17
GR17-
1200 70 1,41 20 GR20 0,0131 3,03 1,85 0,5
G
GR12-
1000 70 1,36 20 GR17 0,0167 3,27 1,81 0,49
GR09-
900 70 0,74 20 GR12 0,0206 3 1,87 0,5
73
GR04-
700 70 0,37 20 GR09 0,0185 2,39 1,47 0,4
GR01-
500 70 0,075 20 GR04 0,02 1,5 1,19 0,32
- Collecteur G1 :
Tableau N°99 : Débit d’eau usée collecteur G1
NOMBRE DOTATIO DEBITS Q K QP (

CONSTRUCTION
S N MOYENNE REJET P L/S)
2,
HABITANTS 7405 250 1 851 148 17,1 36,1
1
CENTRE MEDICO- 3,
1 100 10 000 0,1 0,3
PEDAGOGIQUE 0
3,
ECOLE 1 150 150 000 1,4 4,2
0
3,
SURETE URBAIN 1 150 15 000 0,1 0,4
0
3,
MOSQUEE 1 20 20 000 0,2 0,6
0
Total 41,5
Tableau N°100 : Débit d’eau pluviale collecteur G 1
TURAZZA MALLET GAUTIER SCS

COLL S TC(min)
10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
g1 13,92 15 0,56 0,65 0,77 1,14 0,46 0,50 0,55 0,59 0,44 0,62 0,86 1,06
Tableau N°101 : Caractéristiques hydrauliques / collecteur G1
Données
Résultats
Géométrie DIM Rug. Débit Pente
I
Type D K Q T H Rh V RQ RV VPS QPS
(m/m)
(mm) (m3/s) ans (m) (m/s) m/s (m3/s)
Buse cir/
béton armé G1R16-
1000 70 0,69 20 0,0208 321 0,32 2,88 0,25 0,81 3,57 2,76
GR20
G1R12-
900 70 0,66 20 0,0225 326 0,36 2,97 0,3 0,86 3,43 2,20
G1R16
G1 G1R07-
600 70 0,28 20 0,0395 214 0,36 2,88 0,3 0,86 2,88 0,93
G1R12
G1R01-
500 70 0,23 20 0,0305 230 0,46 2,51 0,46 0,98 2,57 0,50
G1R07
74
Tableau N°102 : Conditions d’auto curage / collecteur G 1
Données
Géométrie DIMENSION Rug. Débit Pente
Type D Q T I
0 1 2
K
(mm) (m3/s) ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
Buse cir/
beton armé G1R16-
1000 70 0,69 20 0,0208 2,88 2,02 0,53
GR20
G1R12-
900 70 0,66 20 0,0225 2,97 1,97 0,53
G1R16
G1 G1R07-
600 70 0,28 20 0,0395 2,88 1,90 0,5
G1R12
G1R01-
500 70 0,23 20 0,0305 2,51 1,45 0,39
G1R07
- Collecteur – S-
Tableau N°103 : Débit d’eau usée /collecteur S
Construction Nombres Dotation Débits moyen Q rejet kp Qp ( l/s)

Habitants 15 000 250 3 750 000 34,7 1,9 66,8
École 5 150 750 000 6,9 2,4 17,0
Sureté urbain 1 150 15 000 0,1 3,0 0,4

Mosquée 1 20 20 000 0,2 3,0 0,6
Cité administrative 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Salle de sport 1 150 30 000 0,3 3,0 0,8
Bibliothèque 1 100 10 000 0,1 3,0 0,3
Polyclinique 1 250 125 000 1,2 3,0 3,5
Total 90,2
Tableau N°104: Débit d’eau pluviale collecteur S

COLL S
(min) 10 20 50 100 10 20 50 100 10 20 50 100
S 74,88 15 3,05 3,45 3,96 5,62 2,55 2,78 3,04 3,23 2,33 3,05 4,08 4,87
75
Tableau N°105 : Caractéristiques hydrauliques / collecteur S
Données
Dim. Résultats
D
Type Q1% T I H Rh V RQ RV VPS QPS
K
(mm)
(m3/s) ans (m/m) (m) (m/s)
Buse cir/
beton armé TR14-
2000 70 11,15 100 0,01 1390 0,7 4,65 0,85 1,11 4,16 13,11
REJET
TR11-
1600 70 5,95 100 0,01 1100 0,68 3,92 0,84 1,11 3,52 7,08
TR14
Tronçon -T-
TR07-
1500 70 4,44 100 0,01 952 0,63 3,66 0,75 1,09 3,35 5,92
TR11

1000 70 0,024
2,8 50 TR07 749 0,75 4,33 0,93 1,13 3,83 4,43
Tableau N°106 : Condition d’auto curage / collecteur S
Données
Géométrie Dim. Rug. Débit Pente
Type D Q1% T I
K 0 1 2
(mm) (m3/s) ans (m/m) V > 1 m/s V1> 0,6 V2 > 0,3
Buse cir/
beton armé TR14-
2000 70 11,15 100 0,01 4,65 2,37 0,63
REJET
TR11-
1600 70 5,95 100 0,01 3,92 2,00 0,53
TR14
Tronçon -T-
TR07-
1500 70 4,44 100 0,01 3,66 1,90 0,51
TR11
1000 70 0,024
2,8 50 TR07 4,33 2,56 0,79
76
3.2.1.3. Reconnaissance sur terrain :
Cette reconnaissance de terrain avait pour objectif de mettre en évidence les

caractéristiques des réseaux primaires existants, leur fonctionnement et les problèmes
existants pour chaque collecteur (V. Volume II : Enquête de terrain) :
Pour le réseau d’assainissement de la nouvelle ville :
✓ Matériau du collecteur et diamètre des conduites

✓ Fonctionnement du collecteur.
✓ Etat des regards de visites,
✓ Recensement des avaloirs d’eau de pluie existants (position, type, état) ;
✓ Recensement des aires inondables ou potentiellement inondables dans la zone
desservie par le collecteur.
Tandis que pour la zone d’activités multiples (ZAM Ali Mendjeli) une enquête
particulière a été réalisée auprès des opérateurs économiques actifs au sein de cette
zone.
o Les principaux collecteurs d’assainissement de la nouvelle ville :
Pour chaque collecteur une visite systématique des regards de visite a été effectuée,
avec diagnostic visuel de l’état du collecteur et du regard ainsi que la prise de mesures
(diamètre du collecteur, dimensions du regard, fil d’eau, photographies …etc.) toutes ces
observations ont été consignées dans des fiches d’enquête individuelles à chaque regard
(V. Vol. II : Enquête de terrain).
Afin d’individualiser les collecteurs et les regards visités, nous avons adoptés un nom
du collecteur par lettres alphabétiques, suivi du numéro de regard visité et d’un indice
dans certain cas (DO pour déversoir d’orages…etc.). L’ordre de numérotation des
regards débute d’amont en aval, du regard de tête vers l’exutoire du collecteur.
De façon générale, tous les collecteurs visités ont des diamètres supérieurs à 500 mm
en regard de tête, et ce diamètre augmente progressivement en allant vers l’aval.
Concernant les regards, une partie de celles-ci n’ont pu être visitées puisque se trouvant
enterrées soit sous chaussée de routes ou bien par des déblais de travaux. Parfois la
profondeur d’enfouissement est importante pouvant atteindre 2m.
77
➢ Le collecteur C (C1-C2) :
C’est l’un des plus anciens collecteurs réalisés au niveau de la nouvelle ville sur une
longueur de 2123 m environs, il collecte les eaux usées des zones suivantes :
Tab. N° 107 : Zones desservies par le collecteur C.

Surface Nombres
Collecteur Zone desservie Pourcentage
(Ha) habitants
UV 07 8,07 9% 2 682,81
UV 05 30,19 64% 11 878,64
UV 06 5,24 13% 1 441,10
C UV 08 12,35 54% 8 489,17
UV 05 Ext. 30,72 63% 7 986,33
TOTAL 86,56 32 478,05
En ce qui concerne les caractéristiques du collecteur, elles sont portées sur le tableau
suivant :
Tab. N°108 :
Matériaux Béton
Diamètres
600-1500
(mm)
Nombre de
regards visités 49
/ total
Exutoire Collecteur K
Ce collecteur est généralement en bon état, mais un bon nombre de regards de visite
nécessite un entretien, et certains nécessite un curage et un nettoyage (V. Volume II :
enquête de terrain).
Durant notre mission de diagnostic de terrain, nous avons rencontré des difficultés pour la
localisation d’une dizaine de regards enfouis soit sous chaussée, soit par divers déblais et
déchets de travaux.
Deux (02) affluents rejoignent ce collecteur au niveau de l’extension de l’UV05, Ces

deux affluents sont nommés C1, C2 mais ont peu d’importance pour notre projet.
78
➢ Le collecteur F :
Sur une longueur de 1715 m environs, il collecte les eaux usées des zones suivantes :
Tab. N° 109 : Zones desservies par le collecteur F.

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 01 13,73 15% 5 412,62
UV 07 22,07 24% 7 339,39
F UV 09 16,80 22% 5 449,09
TOTAL 52,59 18 201,10
En ce qui concerne les caractéristiques du collecteur, elles sont portées sur le tableau
suivant :
Tab. N°110 :
Matériaux Béton
Diamètres
600-1200
(mm)
Nombre de
regards 24/37
visités/total
Déversoir
Exutoire d’orages F37
DO
nécessite un entretien, et certains nécessite un curage et un nettoyage (V. Volume II :
enquête de terrain).
Durant notre mission de diagnostic de terrain, nous avons rencontré des difficultés
pour la localisation de 30% de regards (13 regards au total) enfouis soit sous chaussée, soit
par divers déblais et déchets de travaux.
➢ Le collecteur K :
Sur une longueur de 1335 m environs, il collecte les eaux usées des zones suivantes :
Tab. N° 111 : Zones desservies par le collecteur K.

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 05 14,94 32% 5 877,94
K UV 05 EXT 10,03 21% 2 608,30
TOTAL 24,97 8 486,24
79
En plus, Le collecteur C déverse ses eaux dans ce collecteur.

En ce qui concerne les caractéristiques du collecteur, elles sont portées sur le
tableau suivant :
Tab. N°112 :
Matériaux Béton/Fonte ( ?)
Diamètres
1600
(mm)
Nombre de
regards 17/25
visités/total
Exutoire Déversoir d’orages F37 DO
nécessite un entretien (V. Volume II : enquête de terrain).
par divers déblais et déchets de travaux.
En ce qui concerne les regards avaloirs, nous les avons portés sur les plans et les fiches
d’enquête (localisation, type) de façon générale les avaloirs sont de type latéral et dans un
état moyen à dégradé.
➢ Le collecteur I :
Sur une longueur de 2200m environs avec ses affluents, il collecte les eaux usées des
zones suivantes :
Tab. N° 113 : Zones desservies par le collecteur I.

Surface Nombres
Collecteur Zone desservie
(Ha) habitants
I1 43,87 3 822,77
I2 58,05 16 157,02
I I3 32,72 10 794,54
TOTAL 134,63 30 774,33

tableau suivant :
80
Tab. N°114 :
Matériaux Béton
Diamètres
1600 -2000
(mm)
Nombre de
regards 15/30
visités/total
Exutoire I-R30 DO / pertuis
par divers déblais et déchets de travaux mais aussi verrouillés à clé.
➢ Le collecteur T :
Sur une longueur de 1200m environs, il collecte les eaux usées des zones suivantes :

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 08 2,68 12% 1 842,07
UV 13 50,82 62% 10 915,79
T UV 15 51,62 90% 13 937,40
UV 16 54,2 63% 14 634,00
TOTAL 159,32 41 329,26

tableau suivant :
Tab. N°116 :
Matériaux Béton
Diamètres
500-2000
(mm)
Nombre de
regards 18/25
visités/total
Exutoire Chaaba
81
par divers déblais et déchets de travaux mais aussi verrouillés à clé.
➢ Le collecteur N :
Sur une longueur de1532 environs, il collecte les eaux usées des zones suivantes :

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 18 60,07 51% 21 931,56
UV 20 30,45 47% 5 390,04
N UV 20 EXT 9,16 10% 4 615,12
TOTAL 99,68 31 936,72

tableau suivant :
Tab. N°118 :
Matériaux Béton
Diamètres
900-1600
(mm)
Nombre de
regards 24/40
visités/total
Station d’épuration A.
Exutoire
Smara
par divers déblais et déchets de travaux parfois aussi verrouillés à clé.
82
➢ Le collecteur G (Aff. G1) :

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 05 4,13 9% 1 625,00
UV 06 24,83 61% 6 834,82
UV 06 2,03 5% 558,79
G UV 07 3,74 4% 1 243,98
UV 08 8,15 36% 5 601,82
UV 07 23,65 26% 7 866,37
TOTAL 66,53 23 731

tableau suivant :
Tab. N°120 :
Matériaux Béton
Diamètres
500-1200
(mm)
Nombre de
regards 06/49
visités/total
Exutoire Collecteur A1 (Ancien)
par divers déblais et déchets de travaux et certains étaient verrouillés à clé.
➢ Le collecteur V :

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 01 33,51 38% 13 207,87
V UV 02 10,54 19% 2 474,03
UV 07 20,70 23% 6 885,04
83
UV 09 4,34 6% 1 407,27
UV 13 9,66 12% 2 075,92
TOTAL 78,75 26 050,14

tableau suivant :
Tab. N°122 :
Matériaux Béton
Diamètres
700-1800
(mm)
Nombre de
regards 34/47
visités/total
Exutoire Déversoir VDO
➢ Le collecteur S :

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 14 51,98 100% 15 000,00
S TOTAL 15 000,00

tableau suivant :
Tab. N°124 :
Matériaux Béton
Diamètres
600 - 2000
(mm)
Nombre de
regards 25/32
visités/total
Exutoire STEP A. SMARA
84
➢ Le collecteur M :

Surface Nombres
(Ha) habitants
UV 12 10,48 41% 235,15
UV 17 73,20 82% 25 576,66
M UV 19 49,16 76% 15 110,06
TOTAL 132,83 40 921,86

tableau suivant :
Tab. N°126:
Matériaux Béton
Diamètres
400-1500
(mm)
Nombre de
regards 30/43
visités/total
Exutoire Pertuis N°01
85
4. Conclusions :
Après analyse des données techniques collectées et diagnostic approfondi de l’état
actuel du réseau d’assainissement de la nouvelle ville Ali Mendjeli, nous pouvons tirer les
conclusions suivantes :
- Notre zone d’étude se situe dans la région des hautes plaines orientales de
l’Algérie et reçoit en moyenne une pluviométrie annuelle de 550mm/an.
- Elle se répartit sur 04 sous bassins versants avec des pentes moyennes mais avec
des coefficients de ruissellement assez importants vu l’étanchéisation des terrains
par le tissu urbain (routes, esplanades, terrasses … etc.).
- Le réseau d’assainissement
86

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU

A l’origine, la nouvelle ville a été conçue pour répondre à une problématique

Afin de trouver des solutions définitives à cette problématique, la direction des

1. Présentation de la zone d’étude

Fig. N° 01 : Découpage administratif de la Wilaya de Constantine.

1.2. Présentation géographie de la zone d’étude :

Cependant, la ville nouvelle Ali Mendjeli a connu une explosion démographique

1.2.2. Géographie et relief :

Fig. N°02 Relief de la ville Ali Mendjeli

La zone d’étude a l’apparence topographique typique des régions des hauts

1.3. Aperçu géologique de la zone d’étude :

1.3.1. La Litho-stratigraphie de Constantine et ses environs :

Source : Ph. E. Coiffait-

Les plateaux sont composées aussi de cailloux roules, de limons et de graviers.

1.3.2. SISMICITE DE LA REGION D’ETUDES

Fig. N°05 : Carte du zonage sismique de l’Algérie

2. Contexte physique et climatique :

TAB. N° 01 : Températures moyennes mensuelle à station d’Ain bey

Fig. N° 06 : Température moyenne mensuelle à la station d’Ain el bey.

L'humidité moyenne inter annuelle à Ain El Bey est de 67%.

Fig. N° 07 : Humidité moyenne mensuelle à la station D’AIN EL BEY

L'ensoleillement moyen a été mesuré à Constantine pour une période de 15 ans

TAB. N° 03 : Insolation, nébulosité et radiations solaires mensuelles

l'ensoleillement(h/jour) nébulosité radiation cal/cm2/h

Fig. N° 08 : Insolation, nébulosité et radiations solaires mensuelles

2.1.4. Vitesse du vent :

Les valeurs de la vitesse du vent enregistrées au niveau de la station d’Ain el bey

TAB. N°04 : Vent moyen en (m/s) - Période 1970/1999

Fig. N° 09 : Vitesse moyenne à la station D’AIN EL BEY.

2.2.1. Station pluviométrique de référence :

Tableau N°05 : Caractéristiques de la station

Nom de la station Latitude Longitude Altitude

Fig. N°10 : Localisation de la station d’Ain el bey (100510)

2.2.2. Données disponibles :

TAB. N° 06 : Données pluviométriques moyennes mensuelles (1984-2008).

2.2.3. Pluie annuelle :

Fig.10 : La variation des précipitations annuelles et mensuelles à la station d’Ain el bey

2.2.4. Pluies maximales journalières

Tableau N° 07 : Valeurs des Fig. N° 11 : Variation des

2.3. CARACTERISTIQUES MORPHOMETRIQUES ET

Fig. N° 12 : Sous-bassins versants couvrant la nouvelle ville Ali Mendjeli

2.3.1. Caractéristiques morphométriques :

Les paramètres physiographiques étudiés du bassin versant sont définis comme

2.3.1.1. Surface du bassin versant

2.3.1.2. Périmètre du bassin versant

2.3.1.3. Longueur du talweg principal

2.3.2. Caractéristiques physiographiques :

2.3.2.1. Indice de compacité de GRAVELIUS "Kc"

Avec : KC : indice de Gravelius ;

Plus ce coefficient s’approche de 1, plus la forme du bassin versant sera ramassée

2.3.2.2. Coefficient d’allongement "Ca":

Ce coefficient est obtenu par la relation : Ca=L2/S…………………………………….(II.2)

2.3.2.3. Rectangle équivalent

Le rectangle équivalent est défini comme le rectangle de longueur (L) et de largeur

2.3.3. Analyse hypsométrique des bassins versants :

Le relief est un facteur essentiel, il détermine en grande partie l’aptitude au

Fig. N°13 : réseau hydrographique de la zone d’étude.

2.3.3.2. Hypsométries Des Bassin Versants :

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 ALT. MOY.(M)

Fig. n°14 : Courbe hypsométrique du bassin versant 01.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 ALT. MOY. (M)

Fig. n°15 : Courbe hypsométrique du bassin versant 02.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 ALT. MOY.(M)