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Calcul de La Stabilite de La Digue en Terre Du Barragetine Et Interpretation Des Donnees D'auscultation
Calcul de La Stabilite de La Digue en Terre Du Barragetine Et Interpretation Des Donnees D'auscultation
Réalisé par :
Encadrant:
Ecole Polytechnique Privée (Agrément N°02-2009) – Boulevard Khalifa Karoui – Sahloul 4054 Sousse
Tél. : (00216) 73 277 777 / (00216) 50 995 885 – Fax : (00216) 73 243 685
www.polytecsousse.tn
PolytecSousse/ DG-BGTH
DEDICACES
Mon père Mvondo Messi Antoine que j’aime beaucoup et son soutien
inconditionnel,
P pP
PFE 20 12: Al exandr e Mvondo M< >Patri ck H Ngandjui
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DEDICACES
Je dédie ce précieux travail à tous ceux qui de près ou de loin donnent un sens à ma
vie, je pense particulièrement à :
Mes Frères
Mes Sœurs
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ABSTRACT
Analysis of stability of the dyke and interpretation of the data
auscultation of Tine dam
This work has for object the verification of the stability (slope and foundation) and the
interpretation of data auscultation. The use of adequate method is needed of analysis at best
Tine dam.
The stability methods of the dyke are mainly the following: Fellinius’s method, Bishop’s
method and finite element’s method. In this study, Talren software, whit Bishop’s method to
stability analysis in three cases:
End construction;
Normal operation;
And fast draining.
For the entire dam, Solvia software has been used to simulate the behavior of the structure
subjected to various stresses by the finite method. These studies gave satisfactory results.
The interpretation of auscultation’s data allows increased surveillance and allows designers to
be able to adjust if necessary in this stage of construction.
Indeed, the different numerical analyzes and the interpretation of auscultation data were used
to support the dam Tine.
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RESUME
Calcul de la stabilité et interprétation des données
d’auscultation du barrage Tine
Ce travail a pour objectif la vérification de la stabilité de la digue ainsi que l’interprétation des
données d’auscultation du barrage Tine.
La fin de construction ;
Le fonctionnement normal (comportement à court terme);
La vidange rapide (comportement à long terme).
La phase de test avec Talren a montré que les valeurs des coefficients trouvées sont bien
conformes aux prescriptions.
A l’aide du moteur de calcul Solvia, basée sur la méthode des éléments finis, une simulation
du comportement des matériaux (sols) soumis aux différents types de sollicitations a été
effectuée. Le résultat de cette analyse est satisfaisant car il donne un tassement définitif de 80
cm, valeur inférieure à celle prescrite (100 cm).
La phase auscultation quant à elle nous permet une surveillance accrue et sans faille de notre
ouvrage durant ses phases de vie, pour permettre d’éviter des catastrophes.
Toutes ces phases d’études et de l’analyse ont permis de justifier la stabilité et son
comportement général du barrage Tine dans le temps.
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GLOSSAIRE
CONTRAINTE : Rapport d’une force s’exerçant sur une surface à cette surface lorsque
celle-ci tend vers zéro. S’applique aux solides. Par définition, une contrainte n’est pas
mesurable. Le plus souvent, on la détermine indirectement par la mesure de la
déformation d’un corps d’épreuve. Unité Pascal.
CONTRAINTE EFFECTIVE : Contrainte exercée par les grains du sol sur une facette. On
ne tient pas compte de la pression de l’eau dans le sol (pression interstitielle). Voir Contrainte
totale. Unité Pascal.
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FIABILITÉ : Aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise dans des
conditions données pendant un temps donné.
PENDULE : Appareil comportant un fil tendu par un poids (pendule direct) ou un flotteur
(pendule inverse) qui donne la verticale entre deux points. On mesure le déplacement
horizontal relatif de la structure par rapport à un point du fil en supposant fixe un autre point
du fil. La lecture d’un pendule direct se fait à l’extrémité inférieure du pendule et à l’extrémité
supérieure pour le pendule inverse.
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PRESSION TOTALE : Terme impropre pour contrainte. Vient du terme “pression des
terres” utilisé par les géotechniciens.
TASSEMENT : Déplacement vertical d’un point d’un terrain. Le déplacement est orienté
vers le bas. Dans le cas contraire il s’agit d’un soulèvement. Un tassement différentiel entre
deux points, est égal à la différence entre les tassements absolus de chacun des points.
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SOMMAIRE
Introduction générale………………………………………………….1
Etude bibliographique………………………………………………....2
I.3.2.2 Etat critique de l’érosion régressive (cas du barrage Teton aux USA)… ….6
II.3 Problématique………………………………………………………………......9
II.6 Climatologie…………………………………………………………………...10
P pP
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II.6.1 Généralités……………………………………………………………………..11
II.7 Géologie……………………………………………………………………….13
III.1 Généralités………………………………………………………………… 17
III.2.3 Enrochements…………………………………………………………………18
III.2.6 Rip-rap………………………………………………………………………..21
P pP
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IV.1 Généralités…………………………………………………………………. 24
V.3.2.1 Les poids volumiques, indices des vides et teneurs en eau………………..... .35
P pP
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VI.1.1 Modélisation………………………………………………............................ 44
Chapitre VII : Calculs de la fondation du barrage Tine par la méthode des éléments
finis………………………………………………………………………………………….. 49
VII.1 Généralités………………………………………………………………… 49
VII.3.1 Introduction…………………………………………………………… …. 50
VII.4 Modélisation………………………………………………………………. 51
P pP
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VIII.1 Généralités……………………………………………………….……….57
VIII.2 Instrumentation…………………………………………………………...57
VIII.2.3 Le piézomètre……………………………………………………………..58
VIII.4.1.1 Cellules…………………………………………………………………..60
VIII.4.1.3 Le Tassomètre…………………………………………………….……68
Conclusion Générale………………………………………………… 70
P pP
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Figure II.9 : Coupe géologique sur l’axe de la digue : influence des sols de fondation sur le
phénomène d’infiltration………………………............……………………………………..16
Figure IV.1 : Emplacements des sondages et des puits dans le site du projet………………..25
P pP
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Figure VIII.10 : Variation du plan d’eau dans le puits PC2 en fonction du temps…………...65
Figure VIII.11 : Variation du plan d’eau dans le puits PC8 en fonction du temps…………...66
Figure VIII.12 : Variation du plan d’eau dans le puits PC14 en fonction du temps………….66
Figure VIII.13 : Variation du plan d’eau dans le puits PC20 en fonction du temps………….67
Figure VIII.14 : Variation du plan d’eau dans le puits PC20 en fonction du temps………….68
P pP
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e projet du barrage Tine rentre dans le cadre du système de mobilisation des eaux
du nord Tunisien (SMEN), il a pour objet de régulariser les apports de l’oued Tine,
de répondre aux besoins croissants de l’eau dans tous les domaines de l’économie
en Tunisie et ce depuis le début des années 90.
C’est une retenue destinée à stocker les eaux de l’oued Tine. Ces eaux ainsi mobilisées seront
convoyées vers le nord et injectées dans les secteurs de l’économie comme l’irrigation,
l’agriculture ou la consommation urbaine dans le système SMEN.
L’édification de cet ouvrage complexe et délicat nécessite, à priori, une analyse minutieuse de
plusieurs paramètres intérieurs et extérieurs à l’ouvrage afin de garantir sa sécurité vis-à-vis à
la rupture. Son étude a nécessité les phases de : la reconnaissance générale du site, l’analyse
des données hydrologiques et hydrauliques, les études géotechniques et les choix des
différents matériaux. Le calcul de la stabilité (talus et fondation) et surtout sa surveillance tout
le long de sa vie sont des taches d’une extrême délicatesse et demandent des moyens
colossaux pour prévoir des catastrophes.
Ainsi, d’une manière générale, ce travail proposé comportera :
Une phase de présentation de la zone de l’étude et des principales données de base du
projet à savoir : l’environnement du projet, l’hydrologie, la géologie ou la
géotechnique ;
Une analyse de la stabilité des talus par Talren (méthode de Bishop) ;
Une phase de la simulation du comportement du barrage par la méthode des éléments
finis (Solvia) ;
Et une étude de l’interprétation des données d’auscultation du barrage en
construction.
Au final, la conclusion générale portera sur une vision exhaustive du travail proposé.
e travail qui va suivre est dit de culture générale, le pratiquant appréciera à juste
titre la tâche ardue qui se présente au concepteur des ouvrages hydrauliques de
retenue en fonction de plusieurs paramètres, complexes et variables en majorité liés
les uns des autres. De même il en jugera de par son expertise, après réalisation de l’ouvrage,
de la nécessité de pouvoir les entretenir. Car la vie des milliers de personnes, des
infrastructures, l’économie des régions et même des pays tout entier en sont tributaires. En
somme, dans cette partie, qui comporte les chapitre I, nous développerons le thème des
barrages en remblai et en fin, ouvrir un pan de la pathologie des barrages.
I.1 Introduction.
Depuis le début de l’existence de l’homme, l’eau a toujours été au centre et même vecteur du
développement des pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, l’urbanisation,
l’hygiène, la protection contre les inondations. Le développement d'un réseau de canaux
exige la réalisation de réservoirs (barrages) très importants à l'échelle de l'époque. Jusqu'à
l'arrivée des chemins de fer, les canaux fournirent en effet le seul moyen de transport de
masse nécessaire à l'industrie naissante.
I.3.2.2 Etat critique de l’érosion régressive (cas du barrage Teton aux états unis).
Plusieurs accidents provoqués par l’érosion, parmi les exemples les plus connus Sont à la
rupture du barrage Téton. Le barrage de Teton est été situé sur la rivière de Teton, trois milles
de nord-est de Newdale, Idaho (U.S.A). Il a été conçu pour fournir la commande d'inondation,
la production d'électricité, et l'irrigation pour plus de 40.000 hectares de champs.
Photo I.3: Vue sur le barrage de Teton (USA) avant et après rupture.
Cause de rupture.
- Les informations sur le site et les études géologiques étaient inappropriées et étendues ;
- Les roches volcaniques de site sont fortement perméables ;
- La présence des sols argileux légèrement plastiques, est fortement érodables ;
- Le remplissage rapide du barrage n’a pas contribué à la rupture. Si le barrage avait été
rempli plus lentement, "une rupture semblable se serait produit à une certaine date ultérieure.
- La séismicité n'était pas un facteur ;
- Il n'y avait pas assez d'instruments dans le barrage pour fournir des Informations
proportionnées au sujet des états de changement du remblai et des butées ;
- L'infiltration par le matériel pourrait avoir causée l'érosion en arrière ;
- L'érosion par le contact direct pourrait être produite, où l'eau était en contact avec les joints
ouverts ;
- La cause fondamentale de la rupture peut être considérée comme une combinaison des
facteurs géologiques et des décisions de conception.
La jeunesse :
C’est un état qui correspond à la période proche de la mise en fonctionnement et possède une
probabilité importante de défaillances: les causes possibles sont un défaut de réalisation, la
mise en place des réglages et des corrections permet de remédier à certains désagréments
nuisibles.
La maturité :
Elle correspond à la période où le système est arrivé en période de fonctionnement normal et
dont l'usure ne se fait pas ressentir possède la plus faible probabilité de défaillance de la vie
de l’ouvrage.
La vieillesse :
C’est une période qui correspond à un état où l'usure commence à être importante et qui voit
la probabilité de défaillance augmentée.
La courbe baignoire montre que les ouvrages doivent être surveillés plus attentivement en
début et fin de vie afin d'appliquer une maintenance plus réactive.
II.3 Problématique.
Une mesure de la vulnérabilité des barrages peut dépendre de ses facteurs intrinsèques, en
particulier pour le Barrage Tine on aura :
II.6 Climatologie.
C’est la science qui étudie le climat de l’environnement immédiat du projet.
II.6.1 Généralités
L’objectif principal de cette partie est l’évaluation des différents paramètres de la climatologie
permettant la caractérisation du bassin versant de l’oued TINE ; Les données météorologiques
ont été relevées grâce à plusieurs postes d’observation dans le gouvernorat de Bizerte.
60
50
Temperatures °C
40
Moy
30
Max
20
Min
10
0
9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8
-10
Mois
608
560 533
600 491 494 466
458
Hauteur des
200
0
50 9 20 94 234 330 115 165 70 70 39 109
Altitudes des postes d'observation en m
200
0
5 10 20 50 80 90 100
Probabilité en %
La figure II.5 montre la variation des hauteurs de précipitations en fonction des mois de
l’année, et leur impact sur la répartition saisonnière annuelle.
100
précipitations, mm
Précipitation en mm
80 Précipitation en %
Hauteur des
60
40
20
0
9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 mois
Automne Hiver Printemps Eté
a) Evaporation
Selon les données recueillies à la station de météo de Tinja, assimilables à celle du site du
barrage TINE, l’évaporation est donnée par la figure II.6
200
154 157
150
112
96
100 83
61 49
43 36
50
0
9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8
Mois
II.7 GEOLOGIE.
0,1
infiltrations,mm
0,08
0,06
0,04 MIN
0,02 MOY
0 MAX
9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8
mois de l'année
III.1 Généralités
Dans cette partie, nous nous intéresserons à l’étude et aux calculs des talus des remblais de
la digue et pour cela, une campagne géotechnique doit être menée sur l’emprise ainsi qu’au
lieu d’emprunt et sur les matériaux devant servir à sa mise en œuvre (fondation, talus, digue).
Des puits de reconnaissance sont réalisés à raison d'un (1) mètre de puits par 5000m3 de
matériaux des zones d'emprunts (ce volume correspond au volume avant extraction).
Dans ces puits, un échantillon de 10kg pour 5 000m3 de matériau, et un échantillon de 50kg
pour 20 000m3 de matériau seront prélevés sur chaque échantillon, il sera procédé à la
mesure de la teneur en eau naturelle, à la détermination de la granulométrie et des limites
d'Atterberg. Sur l'échantillon de 50kg, il sera procédé à un essai Proctor.
III.2.3 Enrochements
On utilise la roche et la pierre dans de nombreux ouvrages comme les barrages en terre pour
lutter contre l'érosion des talus de l’ouvrage. Ces matériaux absorbent les forces érosives de
l'eau et transmettent l'énergie à la fondation sous-jacente. Les enrochements composent : les
filtres, drains, transitions, rip-rap et protection des talus. La majeure partie de ces matériaux
proviennent de carrière C-1 situées de 0,9 à 1,5km en amont du site.
b) Qualité
Les enrochements doivent avoir la particularité d’être homogènes, sans fissures et résistants
permettant un déversement en vrac et une manipulation avec des engins mécaniques sans
qu'ils ne se cassent ni se désagrègent. Leur granulométrie devra être aussi régulière que
possible et ils ne doivent pas contenir d'éléments en forme de dalles ou d'aiguilles en quantité
appréciable.
80
60
40
20
25
625
IV.1 Généralités.
Comme dans tout projet de cette envergure, les reconnaissances géologiques et géotechniques
ont permis la caractérisation du sol en place devant supporté la digue et ses ouvrages annexes.
Pour cela, plusieurs moyens d’investigation ont été employés notamment les sondages
carottés, des tranchées et des puits de reconnaissance ainsi que les essais in situ du site du
barrage Tine. Le résultat de tous ces investigations a donné lieu aux prélèvements
d’échantillons remaniés ou intacts qui ont permis les analyses au laboratoire.
IV.2 Essais de convenance / préliminaires sur les sols de fondations (Figure IV.1).
Dans le cadre de l’étude d’avant-projet effectué entre 2001 et 2003. Les essais
reconnaissances du site ont été réalisés selon la carte de campagne géotechnique ci-dessous,
soit :
- 31 sondages carottés le long de l’axe et sur l’emprise totale de la digue.
- 5 puits en rives et au fond du lit de l’oued de 2 à 5 m de profondeur d’échantillons
remaniés et intacts.
- 10 forages SPT à travers la couverture alluviale en rive gauche et en fond de vallée
- 7 piézomètres à tube ouvert sur l’axe de la digue.
- 4 essais de pompage en rives gauche et droite effectués dans un forage de 250 mm de
diamètre.
- 2 essais d’injection de coulis de ciments en rives gauche et droite
Donnant ainsi des propriétés mécaniques et physiques sous l’emprise de la fondation, issues
de la campagne géotechnique, classé dans le tableau ci-dessous:
Figure IV.1: Emplacement des sondages et des puits dans le site du projet.
IV.3 Les Essais de contrôle statistique et systématique.
Elles sont effectuées sur les matériaux pendant et après la mise en œuvre de l’ouvrage, afin de
s’assurer de la conformité des caractéristiques exigées.
Dans cette partie de l’ouvrage, on constate qu’il est posé sur du sol de très mauvaise qualité,
une suite de sols argileux sur une profondeur relativement importante de plus de 50 mètres au
moins (profondeur du sondage S-102).
En amont, elle repose sur des roches mères-calcaires composées de dépôts de couverture
d’argiles et de cailloutis. En aval, elle se pose sur des roches-mères peu profondes et aussi les
dépôts sont des argiles et des cailloutis.
C’est une coupe faite au droit du sondage S-103, d’une profondeur de 50 mètres, elle nous
montre une inclusion de sable relativement de faible épaisseur et prise en sandwich entre deux
sols de faible portance. En amont et aval, elle se repose sur des couches de sols constituées de
sables, de limons sableux, lentilles de gravier et des limons argileux.
C’est l’un des sondages les plus précis car il est complété par S-5 transversalement selon
l’axe de la digue. Les différentes couches de sol qui constituent cette tranche au droit du
sondage S-104 apparaissent avec une netteté poussée. Cette coupe est dans la même
continuité géologique que le sondage S-103. En amont et aval, elle prend appui sur des
couches de sols constituées de sables, de limons sableux, lentilles de gravier et des limons
argileux.
Coupe transversale au droit du sondage S-111, elle se situe en pleine rive droite de l’ouvrage
et est essentiellement composé de dépôts de couverture de sols argileux. Leurs surfaces sont
inclinées vers le lit de l’oued avec des pentes maximum à 20 degrés. Ceci accentue les
glissements, l’érosion, le ruissellement pluvial donc l’instabilité des versants.
IV.5 Caractéristiques mécaniques des sols de fondation (figure : IV.9 et tableau IV.1)
Il est constaté que tout l’ouvrage repose sur des sols très fins, avec des caractéristiques
mécaniques médiocres, cependant très recommandées pour l’édification des digues en terre
donc le corps du remblai est en argile à cause de leur flexibilité.
Le tableau : IV.1 énumère d’une façon succincte les différentes caractéristiques mécaniques
des sols rencontrés.
Teneur en eau
0,145 0,275 0,201 0,190
naturelle
Indice de plasticité 0,203 0,206
Densité t/m3 2,03 1,90 1,92 2,70 2,07
Densité sèche : t/m3 1,71 1,50 1,50 2,66 1,74
Poids spécifique t/m3 2,72 2,71 2,71 2,75
Coefficient de
0,600 0,840 0,734 0,266 0,581
porosité
Degré d’humidité 0,872 0,907 0,841 0,899
Angle de
degré 28 12,2 16,4 25 19
frottement interne :
Cohésion : MPa 0,006 0,051 0,058 0,01 0,080
Résistance à la
compression: MPa 0,24 0,24 6,5 5,0
en état naturel
en état saturé MPa 0,025 0,025 1,2 0,8
Résistance
MPa 0,20 0,30 0,30 0,65 0,50
théorique
Coefficient
m/jour 18,0 0,8 0,8 2,0 0.043
d’infiltration
- Elément d’une tranche ou notation des paramètres définissant l’équilibre d’une tranche.
Ffellenius = ((c’bi + (hi cos2i -uibi) tan ’) / cos i) / hibi sin i
Cette expression peut servir de valeur initiale dans le processus itératif de Bishop.
Figure V.4 : Coupe type de la digue, disposition des remblais et zone de saturation
a) Forces horizontales
- Pressions hydrostatiques :
L’action de l’eau se manifeste par la pression qu’elle exerce sur le parement amont de
l’ouvrage. En tenant compte de la répartition trapézoïdale de cette pression, l’expression
résultante de cette poussée est :
- Atterrissements :
Des sédiments s’accumulent souvent au pied du barrage et en résulte une poussée horizontale
qu’il faudra ajouter à la poussée hydrostatique.
En tenant compte de la répartition triangulaire, son expression analytique est :
Pa = ½ tan²(π/4-φ/2).d.H²as
Has : hauteur des sédiments, dans ce cas les regards ont été prévu et Has=0 ;
d. : densité des sédiments (terrain argileux avec arène de cailloux, d=14.2);
φ : angle de frottement interne des sédiments ;φ=18.5
Pa s’applique à Has/3
Pa=0.
- Butée des sols :
Les sédiments au pied aval du barrage réagissent à la poussée du corps du barrage. Il en
résulte ainsi une butée des terres qui présente l’expression ci-dessous
Pbs = 1/2 tan² (π/4-φ/2).d.H²bs
Hbs : hauteur de butée du sol
Cette résultante s’applique à Yb = Hbs/3
On va considérer dans ce cas que la partie du noyau ancrée dans la fondation est une butée,
car elle remplit exactement les fonctions de celle-ci.
Elle a pour caractéristiques : d=1.7 ; Hbs= 14.5m ; φ=17°.
Pbs = 98.30 .kN/ml
et elle s’applique à Hbs/3= 14.5/3= 4.83m de sa base.
b) Actions accidentelles
Ou action sismique qui est définie en fonction du risque sismique de la zone du projet et peut
s’accompagner d’une évaluation spécifique.
Méthode Pseudo Statique : Elle présente le chargement dynamique par l’application des
forces statiques équivalentes aux efforts maximum que peut supporter la digue.
La force d’inertie étant celles d’un solide rigide soumis à l’accélération maximale, elle a pour
composantes :
Fh = 0,67.α.Ɣb.S : composante horizontale
Fv = 0,20.α.Ɣb.S : composante verticale
.où α=0.1g : coefficient sismique horizontal
Ɣb =17.1kN/m : poids volumique de l’ouvrage
S : section de l’ouvrage= 1790.5m².
Fh= 20513.80 .kN/ml.
Fv=6123.5 .kN/ml
La force hydrodynamique sur la face amont de la digue
P(y)= (7/8) α.Ɣw (yh) 0,5
.où y =16m ; profondeur considérée ;
H=16m: profondeur de la retenue ;
Ɣw=10kN/m3 : poids volumique de l’eau
P(y) = 140 .kN/m3
a)
b)
Figure VI.6 a et b: Distribution des tranches en Aval.
Le fetch C’est la distance en mer ou sur un plan d'eau au-dessus de laquelle souffle un vent
donné sans rencontrer d'obstacle (une côte) depuis l'endroit où il est créé ou depuis une côte
s'il vient de la terre.
La valeur de R=0.71m< 2.7m valeur adopté pour le projet. Ce qui permet de dire que la
sécurité par rapport à ces phénomènes naturels est à priori assurée.
VI.1.3 Vérification du talus aval juste après la fin de la construction (Figure VI.2)
Dans ce cas, le barrage ne retient pas de l’eau et n’est soumis qu’à son poids propre (poids des
remblais, rip rap, filtre ….) ce qui risquera de perturber sa stabilité vue sa hauteur et sa
longueur qui sont assez importante. Les résultats obtenus par le logiciel Talren4 sont alors
résumés par la Figure VI.2.
D’après cette figure, on remarque que le coefficient de sécurité(FS) du barrage est égale à
FS=1.89>1.5 d’où le barrage est stable ; aucun risque n’est à observer lors de sa mise en eau.
VII.1 Généralités
La méthode des éléments finis consiste à calculer les contraintes et les déformations à l'aide
d'une modélisation en éléments finis. Cette modélisation est une opération beaucoup plus
complexe que le calcul à l’équilibre limite il est plus difficile d'assurer le contrôle des données
d'entrée et de s'assurer de la pertinence des résultats. Les calculs convergent généralement
vers une solution mais donnant l'illusion de la validité. Aussi, un calcul aux éléments finis ne
devrait jamais être réalisé sans une validation, par exemple par des calculs simplifiés d'ordre
de grandeur. Les calculs doivent être menés avec des logiciels adaptés à la géotechnique, et
notamment qui permettent au moins de :
Modéliser les lois de comportement élastique parfaitement plastique avec le critère de
Mohr-Coulomb ;
Modéliser le phasage de construction, qui détermine les états de contraintes dans les
matériaux ;
Prendre en compte les effets de l'eau interstitielle (pressions, gradients) ;
Si nécessaire (interface avec les ouvrages rigides), modéliser les non linéarités de
contact à ces interfaces ;
Si nécessaire (présence de matériaux fins), modéliser la consolidation.
VII.3.1 Introduction
Le logiciel choisie pour la modélisation du comportement de la fondation est le logiciel
SOLVIA disponible actuellement en quelques licences au laboratoire de Génie Civil de
l’Institut National Agronomique de Tunisie.
SOLVIA est un moteur de calcul en éléments finis capable de faire une simulation du
comportement des matériaux sollicités aux différents types de sollicitations. Cette simulation
est basée sur l'analyse linéaire et non-linéaire des déplacements, des efforts et des
températures dans des conditions statiques ou dynamiques.
L’avantage de Solvia par rapport à de nombreux autres moteurs de calcul en éléments finis
c’est qu’il nous permet d’imposer la forme de maillage et dispose d’une obéissance
remarquable pour le choix du type d’affichage des graphiques et des résultats de la simulation.
En outre il ne dispose pas d’interface graphique pour la saisie des données. Cette dernière se
fait dans un fichier texte qui sera importé au module de calcul Solvia lors de l’exécution de la
simulation.
Il intègre les modules suivants :
SOLVIA-PRE : pour la génération des entrées (input).
SOLVIA : pour l'analyse des efforts et des déplacements.
SOLVIA-TEMP : pour la température et l'analyse d'infiltration.
LE SOLVIA-POST : pour l'affichage des résultats (Output).
VII.4 Modélisation
La fondation du barrage est composée de trois matériaux différents dont la majorité est
composée d’une alternance de grès et de marne, avec une couche de dépôts vaseux
alluvionnaires qui atteint les 15 m en fond de vallée.
VIII.1 Généralités
L’auscultation est une méthode quantitative qui s’appuie sur une instrumentation et
l’interprétation des mesures physiques propres à chaque barrage.
VIII.2 Instrumentation
L’instrumentation c’est l’ensemble des appareils servant à surveiller un ouvrage.
VIII.2.3. Le piézomètre
C’est un dispositif permettant de mesurer la charge hydraulique en un point situé dans un
massif aquifère. Par abus de langage, il est assimilé à tout dispositif destiné à mesurer le
niveau du plan d’eau dans le sol.
Alors PM/ϒW = MA et H= z+MA =MB. Sur la verticale AB, la charge est donc constante
quelque soit M, et égale à la hauteur de la surface libre.
VIII.4.1.1 Cellules
120
100
80
60
40 Cote du remblai
20
0
-20
-40
-60
-80 Dates
17/11/10
17/3/11
2/12/11
31/3/12
28/10/10
27/12/10
23/10/11
12/11/11
22/12/11
29/8/10
18/9/10
8/10/10
7/12/10
16/1/11
25/2/11
26/4/11
16/5/11
25/6/11
15/7/11
24/8/11
13/9/11
3/10/11
11/1/12
31/1/12
20/2/12
11/3/12
20/4/12
10/5/12
9/8/10
5/2/11
6/4/11
5/6/11
4/8/11
Constat :
La cote du remblai évolue normalement en fonction de l’avancement des travaux dans
le temps ;
Le niveau de l’eau dans l’interface fondation du noyau et remblai amont monte
graduellement avec la hauteur des remblais:
- La cellule 1 se trouve en dessous du niveau de la nappe phréatique ;
- Les fluctuations de la cote de pression U entre le 7/2/11 et le 19/3/11 est une
réaction différée à plusieurs activités pluviométriques (figure I.7) qui influencent
la nappe de surface;
- La brusque cassure se situant entre le 22/2/12 et le 2/4/12 (cote pression U):
Ce phénomène traduit sans doute un dysfonctionnement de la cellule ou une erreur de lecture
des mesures. Rien ne peut expliquer ce comportement anormal de la cellule, le matériau étant
de l’argile, donc saturée et noyée dans la nappe, cette période de l’année est caractérisée par
une pluviométrie moyenne de 50 mm (confère figure I.7).
140 Pression U
120
100
Pression U (kPa)
80
Cotes remblai (dm)
60 Cote rembali
40
20
0
-20
-40
-60
-80 Dates
28/10/10
17/11/10
27/12/10
23/10/11
12/11/11
22/12/11
29/8/10
18/9/10
8/10/10
7/12/10
16/1/11
25/2/11
17/3/11
26/4/11
16/5/11
25/6/11
15/7/11
24/8/11
13/9/11
3/10/11
2/12/11
11/1/12
31/1/12
20/2/12
11/3/12
31/3/12
20/4/12
10/5/12
9/8/10
5/2/11
6/4/11
5/6/11
4/8/11
Constats :
La cote de remblai :
La cote de remblai a continué d’évoluer normalement depuis de sa pose. A la date du
14/10/10, elle atteint un niveau presque constant (NGT 120), ce niveau correspondant au
niveau zéro du barrage(TN), jusqu’à la date du 4/5/12. Cela veut tout simplement dire que,
malgré la continuité des travaux de construction du barrage, l’étape finale de cette partie est
atteinte.
La cote de la pression interstitielle U:
Du 9/8/10 (pose) au 18/5/11 : évolution normale du plan de l’eau dans l’interface car ajout de
l’eau contenue dans le remblai compacté du noyau ;
Du 18/5/11 au 5/10/11 : la cellule signale une baisse du niveau de l’eau dans l’interface : les
grains des sols se resserrent entre eux, l’eau est chassée, il y a consolidation des sols tout
autour de la cellule.
Du 5/10 au 24/2/12 : la courbe effectue une croissante car les sols sont alimentés par la nappe,
qui reprend du terrain. Le pic se situant entre le 24/2 et le 18/3/12 est une élévation du niveau
de l’eau au-dessus de la base du barrage : les causes probables sont des pluies qui ont alimenté
la nappe.
130
120
110
100
90 Cote rermblai
Pression U (kPa)
80
70
60
50
40
30 Pression U
20
10
0
-10
14/3/10
28/5/11
4/11/11
23/3/12
20/10/10
29/11/10
19/12/10
15/10/11
24/11/11
14/12/11
23/4/10
13/5/10
22/6/10
12/7/10
1/8/10
21/8/10
10/9/10
30/9/10
9/11/10
8/1/11
28/1/11
17/2/11
29/3/11
18/4/11
17/6/11
27/7/11
16/8/11
25/9/11
23/1/12
12/2/12
12/4/12
3/4/10
2/6/10
9/3/11
8/5/11
7/7/11
5/9/11
3/1/12
3/3/12
2/5/12
Dates
Constats :
La cote du remblai :
Du 19/3 au 28/4/10, il n’y a pas de mouvement des terres (niveau zéro du terrain naturel du
barrage= 120 NGT), à partir du 28/4 au 28/6/10, il y a remblai et compactage, l’ouvrage
atteint à ce point-là le niveau 131,30 NGT. à la date du 1/10/10, il atteint son niveau constant
qui est de 132 NGT soit 12 m au-dessus du sol.
La cote pression interstitielle :
Du 19/3 au 14/5/10, elle est presque stable et représente le niveau de la nappe phréatique en
ce point-là.
Du 14/5 au 27/7/10, la cellule indique une baisse considérable du niveau de U coïncidant avec
le début de l’opération de mise en place du remblai. Cette opération de mise en place du
remblai provoque une consolidation des sols de fondation, donc le resserrement des grains des
sols et la fuite de l’eau dus aux contraintes provoquées par cette opération.
Du 27/7/10 au 6/1/11, l’eau se réapproprie du site après le réarrangement des grains des sols,
et à partir de cette période, la cote de U devient stable.
100 Pression U
80
60
Cotes remblai (dm)
Pression U (kPa)
40
20
-20
-40
Cote remblai
-60
-80
Dates
28/10/10
17/11/10
23/10/11
12/11/11
27/12/10
22/12/11
29/8/10
18/9/10
8/10/10
7/12/10
16/1/11
25/2/11
17/3/11
26/4/11
16/5/11
25/6/11
15/7/11
24/8/11
13/9/11
3/10/11
2/12/11
11/1/12
31/1/12
20/2/12
11/3/12
31/3/12
20/4/12
10/5/12
9/8/10
5/2/11
6/4/11
5/6/11
4/8/11
Constats :
Cote du remblai :
Du 9/8/10 au 14/10/10, le niveau du remblai augmente rapidement et atteint sa cote constante
(120 NGT).
La cote de pression U :
Entre le 9/8 et le 23/8/10, le plan de l’eau est sensiblement de 1 m au-dessus du fond de
fouille, cela s’explique ainsi, le point considéré se trouve en dessous du niveau de la nappe
phréatique de surface.
Entre le 23/8/10 et le 16/5/11, le niveau de la cote U augmente difficilement dans le temps,
nourrit par la nappe, et difficilement à cause du phénomène de consolidation dû à la mise en
place du remblai et à son compactage.
Entre le 16/5 et le 5/10/11, il y a une décroissance du niveau du plan d’eau, phénomène de
consolidation. Et après cette période, la cote remonte et côtoie même le niveau 120 NGT.
230
220
210
200 Pression U
190
180
170
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40 Cote remblai
30
20
10
0
-10
11/10/11
24/5/11
6/9/10
16/10/10
25/11/10
15/12/10
31/10/11
20/11/11
10/12/11
30/12/11
29/5/10
18/6/10
28/7/10
17/8/10
26/9/10
5/11/10
24/1/11
13/2/11
25/3/11
14/4/11
13/6/11
23/7/11
12/8/11
21/9/11
19/1/12
28/2/12
19/3/12
28/4/12
8/7/10
4/1/11
5/3/11
4/5/11
3/7/11
1/9/11
8/2/12
8/4/12
Dates
La cote de remblai :
Du 29/5 au 25/6/10, elle grimpe et atteint un premier palier constant (131,30 NGT), puis à
partir du 20/9/10 elle atteint son niveau constant (132 NGT) jusqu’au 28/4/12.
Cote de pression interstitielle U:
La pression U ne cesse de croitre à cause de la présence de l’eau dans le matériau argileux de
remblai. A partir du 20/10/10, elle passera au-dessus de celle du remblai : l’influence des
précipitations (confère figure I.7) et la continuité des travaux au noyé central de l’ouvrage.
3
Niveau final risberme
Cote piézo.( m)
1
Cote piezo.
0
-1
-2
30/4/11
15/1/12
27/10/11
16/11/11
26/12/11
20/5/11
29/6/11
19/7/11
28/8/11
17/9/11
7/10/11
6/12/11
24/2/12
15/3/12
24/4/12
9/6/11
8/8/11
4/2/12
4/4/12
Dates
Figure VIII.10 : Variation du plan de l’eau dans le puits PC2 en fonction du temps.
Constats :
Du 30/4 au 17/10/11, pendant cette période, le niveau de l’eau dans le puits est presque nivelé.
Les fluctuations qui se produisent après cette période ont pour origine probable les
précipitations qui alimentent la nappe phréatique de surface et de l’eau contenue dans le
matériau des sols de remblais ainsi que les infiltrations du sol d’assise du barrage. Cette eau
déborde le puits PC 2 entre le 2 et le 11/11/11.
PC 8 (figure VIII.11), cote du tube au 26/6/11 : 120,63m (NGT) ; cote haut du tube :
120,69m.
5
4
3
2
cote piézo. (m)
1
0 Niveau final risberme aval
-1 Cote piezo.
-2
-3
-4
-5
-6
-7
15/10/10
14/12/10
29/12/11
16/8/10
27/2/12
27/4/12
24/11/10
10/10/11
30/10/11
19/11/11
17/6/10
27/7/10
25/9/10
4/11/10
23/1/11
12/2/11
24/3/11
13/4/11
23/5/11
12/6/11
22/7/11
11/8/11
31/8/11
20/9/11
9/12/11
18/1/12
18/3/12
7/7/10
5/9/10
3/1/11
4/3/11
3/5/11
2/7/11
7/2/12
7/4/12
Dates
4
3
2
1 Niveau final risberme aval
Cote piézo. (m)
0
-1
Cote piezo.
-2
-3
-4
-5 Dates
-6
29/6/10
28/8/10
10/1/12
27/10/10
16/11/10
26/12/10
5/4/11
4/6/11
22/10/11
11/11/11
21/12/11
20/5/10
19/7/10
17/9/10
7/10/10
6/12/10
15/1/11
24/2/11
16/3/11
25/4/11
15/5/11
24/6/11
14/7/11
23/8/11
12/9/11
2/10/11
1/12/11
30/1/12
19/2/12
10/3/12
30/3/12
19/4/12
9/6/10
8/8/10
4/2/11
3/8/11
9/5/12
Constats :
Des périodes 21/5 au 23/8/10 et du 23/5 au 18/10/2011, il se produit un phénomène de
réarrangement des grains des sols ce qui amène le plan d’eau à baisser dans le puits
(consolidation) dû aux contraintes issues de la mise en œuvre du remblai.
La période de la remontée du niveau du plan d’eau correspond à l’influence du facteur
pluviométrie (confère figure VI.2) et la géologie du sol de fondation de la digue (confère
figure I.2 à I.8).
PC 20 (figure VIII.13) ; cote haut du tube 120,40m ; cote tube au 26/3/11 :119,49m
4
3
2
1 Niveau final risberme aval
cote piézo. (m)
0
-1
-2
-3
-4
-5
-6
-7 Cote piezo.
-8 Dates
28/10/10
17/11/10
27/12/10
23/10/11
12/11/11
22/12/11
21/5/10
10/6/10
30/6/10
20/7/10
29/8/10
18/9/10
8/10/10
7/12/10
16/1/11
25/2/11
17/3/11
26/4/11
16/5/11
25/6/11
15/7/11
24/8/11
13/9/11
3/10/11
2/12/11
11/1/12
31/1/12
20/2/12
11/3/12
31/3/12
20/4/12
10/5/12
9/8/10
5/2/11
6/4/11
5/6/11
4/8/11
4
3
Cote piézo. (m)
2
Niveau final risberme Cote piezo.
1
0
-1
-2
-3
-4 Dates
20/5/11
28/8/11
15/1/12
24/4/12
27/10/11
16/11/11
26/12/11
30/4/11
29/6/11
19/7/11
17/9/11
7/10/11
6/12/11
24/2/12
15/3/12
14/5/12
9/6/11
8/8/11
4/2/12
4/4/12
Figure VIII.14 : Variation du plan de l’eau dans le puits PC 20 en fonction du temps.
Constats :
La consolidation dure pendant la période du 30/4/11 au 2/11/11, entrainant ainsi une baisse
significative du niveau de l’eau dans le puits. La nappe réapprovisionnant ces puits suites aux
averses à la période indiquée confère figure I.7. La structure du sol d’assise étant
essentiellement faite de matériaux argileux, elle rend l’infiltration difficile. Les effets de la
pluviométrie deviennent différés à moins d’avoir à faire aux écoulements de surface. Le
dernier cas des effets différés sur le niveau de la nappe dans le puits PC 29 est illustré à partir
du 2/11/11, ici la courbe reprend sa croissance après plus de 3 mois avec un niveau moyen de
117m.
0,5
Tassements, m
-0,5
Dates
-1
22/7/11
9/12/11
15/10/10
24/11/10
14/12/10
4/3/11
10/10/11
30/10/11
19/11/11
29/12/11
28/5/10
17/6/10
27/7/10
16/8/10
25/9/10
4/11/10
23/1/11
12/2/11
24/3/11
13/4/11
23/5/11
12/6/11
11/8/11
31/8/11
20/9/11
8/5/10
7/7/10
5/9/10
3/1/11
3/5/11
2/7/11
Constats :
Il est à noter que la structure de la fondation de la digue étant en général composée des sols
compressibles, le tassement en ce point considéré va continuer à se manifester dans le temps
même après la fin des travaux.
Du 8/5 au 30/7/10, le sol commence à être chargé et la descente brusque de la courbe le
confirme le phénomène du tassement instantané, l’air compressible est chassé dans les vides
qui entourent les grains des sols.
Du 30/7/10 au 16/12/11, c’est le tassement secondaire. Cette deuxième phase est moins
grande et évolue dans le temps en fonction des charges des remblais qui lui sont appliquées.
BIBLIOGRAPHIE
1) A.P.D : Avant-projet détaillé du barrage Tine, Tunis, (Ministère de l’agriculture,
direction générale des barrages et grands travaux hydrauliques), novembre 2003.
2) Berichte des BWG, Serie Wasser, Rapports de l’OFEG, série Eaux, Bienne ,2002.
3) CCT : cahiers des clauses techniques particulières du barrage Tine, Tunis (Ministère
de l’agriculture, direction générale des barrages et grands travaux hydrauliques),
novembre 2003.
P pP
PFE 20 12: Al exandr e Mvondo M< >Patri ck H Ngandjui
PolytecSousse/ DG-BGTH
12) Khaled MEFTAH, cours et exercices de mécaniques des sols, Septembre 2008.
P pP
PFE 20 12: Al exandr e Mvondo M< >Patri ck H Ngandjui
PolytecSousse/ DG-BGTH
ANNEXE 1
Géométrie du barrage ;
Tableaux des données inhérentes à la retenue ;
Capacité (tableau).
P pP
PFE 20 12: Al exandr e Mvondo M< >Patri ck H Ngandjui
PolytecSousse/ DG-BGTH
ANNEXE 2
Géologies et géotechniques ;
Hydrologies.
P pP
PFE 20 12: Al exandr e Mvondo M< >Patri ck H Ngandjui
PolytecSousse/ DG-BGTH
ANNEXE 3
Auscultation ;
P pP
PFE 20 12: Al exandr e Mvondo M< >Patri ck H Ngandjui
ANNEXES 1, 2 ET 3
32 PLANS FICHIERS AUTOCAD 2010