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Comportement mécanique des systèmes: étude graphique des mouvements plans page 1/10
Sommaire
2. Mouvement plan 3
5.1. Equiprojectivité 7
5.2. Centre instantané de rotation (CIR) 9
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Avantages :
- Méthode plus visuelle et plus rapide.
Inconvénients :
- Méthode utilisée seulement pour des mouvements « plan sur plan ».
- Les résultats obtenus sont valables uniquement pour la position du système de la figure (sur laquelle ont été réalisés les
tracés). Si l’on souhaite une vitesse d’un point du solide dans une autre position, il faut refaire le schéma et la construction
graphique…
- Méthode moins précise.
2. Mouvement plan
2.1. Notion de mécanisme plan
Un mécanisme est supposé plan, d’un point de vue cinématique, à partir du moment où on peut étudier les mouvements
en projection sur un seul plan.
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1- La « base » du mouvement de 2/1 est le lieu des points I exprimés dans le repère associé à 1 (solide de référence
dans le mouvement de 2/1).
2- La « roulante» du mouvement de 2/1 est le lieu des points I exprimés dans le repère associé à 2.
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Définition :
Un solide est en translation (par rapport à un repère de référence) si et seulement si une droite (AB) de ce solide reste toujours
parallèle à elle-même (dans ce repère).
Le vecteur vitesse (linéaire) d’un point (par rapport au repère de référence) est :
perpendiculaire au rayon de la trajectoire,
orienté selon le sens de rotation
sa norme vaut V =R.
avec vitesse linéaire V en m/s, Rayon de la trajectoire R en m, Fréquence de rotation en rad/s
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Régle : en un point A, quels que soient les solides 0, 1 et 2 V( A1/ 0) V( A1 / 2) V( A2 / 0)
Il y a « roulement sans
glissement »(RSG) en A
entre 1 et 2 : V( A1/ 0) V( A1 / 2) V( A2 / 0)
V( A1/ 0) V( A2 / 0) 0
car RSG entre 1/2
Engrenage
V( A1/ 0) V( A2 / 0)
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l’équiprojectivité
le CIR (Centre Instantané de Rotation), parfois associé au théorème des 3 plans glissants.
Ces 2 méthodes sont équivalentes, à ceci près que l’une des deux peut parfois s’imposer par rapport à l’autre pour des raisons
pratiques dues au tracé (place disponible ou précision).
5.1. Equiprojectivité
Soient A et B deux points d’un solide (S) en mouvement par rapport à un repère R.
D’après Varignon on a :
V( BS / R) V( AS / R) S / R AB
[2]
En multipliant chaque membre de l’égalité par AB , on obtient :
V( BS / R) AB V( AS / R) AB
Interprétation graphique :
A une date t donnée, les projections orthogonales des vecteurs vitesse V( AS / R ) et V( BS / R ) sur un axe de direction AB
sont égales.
Direction
supposée connue
de V( BS / R )
Dans le mouvement d’un solide indéformable 1 par rapport à un solide de référence 0, les vecteurs vitesses de deux points
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V( A2 / 0) = V( A1/ 0) car A est centre de la rotation 2/1. Ce vecteur est donc perpendiculaire au rayon OA.
V( B2 / 0) = V( B3 / 0) car B est centre de la rotation 3/2. Ce vecteur est donc parallèle à la direction de translation du piston.
Projection des vitesses nulle sur (AB), donc V( B2 / 0) est V( A2 / 0) est sur (AB) : sa projection est alors maximale. C’est la
forcément nulle, puisqu’elle ne peut pas être perpendiculaire à (AB)
ici. position où V( B2 / 0) atteint son maximum (en supposant une
vitesse de rotation du vilebrequin constante).
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Dans un mouvement quelconque d’un solide (i) par rapport à un solide (j), il existe à un moment donné, un point
noté Ii/j ou Iij autour duquel le mouvement est une rotation instantanée.
Ce point Ii/j est appelé Centre Instantané de Rotation (CIR) du mouvement de i/j.
Ce point existe, sauf si le mouvement (i/j) est une translation. En fait, on peut dire que le CIR est alors à l’infini.
La différence avec une « vraie » rotation est que le CIR n’est pas fixe, mais se déplace à chaque instant.
Pour un mouvement plan entre 1 et 0, on peut écrire par définition que : V( I 1/ 0) 0 avec I Centre Instantané
de Rotation du mouvement de 1/0 à l’instant t de l’étude.
Exemple de l’embiellage :
V( A2 / 0) = V( A1/ 0) car A est centre de la rotation 2/1. Ce vecteur est donc perpendiculaire au rayon OA.
V( B2 / 0) = V( B3 / 0) car B est centre de la rotation 3/2. Ce vecteur est donc parallèle à la direction de translation du piston.
la perpendiculaire à VA2/0
Le CIR I2/0 se trouve sur :
la perpendiulaire à VB2/0
Dans cette position, tout se passe comme si la bielle tournait autour d’un pivot fictif en I 2/0.
Le problème est alors traité comme s’il s’agissait d’une « vraie » rotation, en traçant le champ des vecteurs vitesses sur
un rayon, à partir d’une vitesse connue. (ici, en reportant par exemple une vitesse équivalente en norme à V( A2 / 0) sur le
rayon IB)
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Alors, les CIR des mouvements relatifs I2/1, I3/2 et I3/1 sont alignés.
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