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Constituants mécanique d’un axe

14/04/2018
élémentaire de CN
RAPPORT

MAAMAR Hamza Nour El Islam & BENABDELLAH Oussama Salim


USTHB
Table de matière :
1/ Introduction.
2/ Définition d’un Axe.
2-1/Axe X.
2-2/Axe Y.
2-3/Axe Z.
3/Axe de déplacement.
4/ Principe de la définition du sens des axes.
5/ Les Axe normalisés :
5-1/ Demi-axe.
5-2/ Axe séquentiel.
5-3/ Les axes principaux linéaire.
5-4/ Les axes circulaires primaires.
5-5/ Les axes additionnels.
6/ Fonctionne d’un Axe :
6-1/Génération des consignes de position.
Mesure de position.
6-2/ Asservissement en vitesse.
Mesure de la vitesse.
I. Introduction :
La fonction principale d'une CN est de contrôler en permanence les déplacements des divers organes
mobiles de la machine, en vitesse comme en position. Dans ce travail on est pour l’étude des axes
élémentaire leurs définition les organes qui constitue l’axe mécanique, aussi le contrôle de déplacement de
vitesse et en position avec des dispositifs utilisés et a l’aide d’un système asservi qui peut nous assurer se
contrôle.

II. Définition d’un axe :


Un degré de liberté d’un organe de machine est appelé AXE si l’actionneur du mouvement est asservi
en vitesse et position, et s’il peut être synchronisé avec un autre degré de liberté pour obtenir un
déplacement qui n’est pas parallèle à une direction principale du système de coordonnées.
Il permet d’obtenir une position, par une instruction numérique, à la résolution du moyen de mesure
près.
Un axe est constitué de la façon suivante :
 Un chariot mobile sur glissières.
 Un système de transmission vis-écrou (vis à billes).
 Un moteur et un réducteur.
 Un dispositif de mesure de vitesse.
 Un dispositif de mesure de position.
1. Définition de l'axe Z.
Machine avec broche :
Axe de la liaison glissière parallèle à l'axe de la broche principale si la broche est susceptible de pivoter
mais que son amplitude de mouvement ne lui permet d'occuper qu'une position parallèle à l'un des axes du
trièdre de référence. Si l'amplitude du mouvement permet à la broche d'occuper des positions parallèles à
deux ou trois axes du trièdre de référence, on désignera par Z l'axe qui est perpendiculaire à la surface de
bridage des pièces sur la table de la machine-outil.
Machine sans broche : Axe perpendiculaire au plan de bridage des pièces.

2. Définition de l'axe X :
Axe perpendiculaire à l'axe Z de plus grande amplitude de déplacement par rapport à l'axe
Y.
3. Définition de l'axe Y :
Axe perpendiculaire aux axes X et Z.

III. Axe de déplacement :


Chaque axe de déplacement est donc assujetti à un asservissement en boucle fermée, dont le
principe consiste à mesurer continuellement la position réelle du mobile et à la comparer avec la grandeur
d’entrée, ou position de consigne, que délivre la CN pour atteindre la nouvelle position programmée (figure
Ci-dessous). Dès que l’écart entre les deux mesures s’annule, le mobile s’arrête.
Le déplacement de la table ou de l'outil d'un point à un autre implique la connaissance :
- de l'axe (X, Y, Z,...) sur lequel le déplacement doit s'effectuer ;
- des coordonnées du point à atteindre ; - du sens de déplacement (+ ou –) ;
- de la vitesse de déplacement de la table ou de l'outil.
Les CN modernes permettent de contrôler simultanément plusieurs axes linéaires ou rotatifs (en général
de 2 à 5) et de les interpoler entre eux afin de suivre avec précision une trajectoire quelconque dans l'espace.

IV. Principe de la définition du sens des axes :


Quelle que soit la cinématique de la partie opérative, on considère que la pièce est fixe par rapport au bâti
et que l'outil à toutes les mobilités.
Le sens positif de l'axe est tel que lorsque l'outil s'éloigne de la pièce, les dimensions de la pièce croissent.
Lorsque qu'il n'est pas possible de définir le sens avec cette méthode, choisir le sens de travail principal. Sur
les machines comportant des pièces en rotation (tour, rectifieuse), l'axe X de mouvement est radial et son
sens positif correspond à l'accroissement de la distance entre l'outil et l'axe de rotation de la pièce.
Disposant du sens de deux axes, le sens du troisième axe est tel que le repère formé soit direct.
Pour positionner le système d'axes, il est simple d'utiliser la règle des trois doigts. L'axe du majeur
étant, par convention, parallèle à celui de la broche de travail (figure 2). Les axes additionnels présents sur
certains centres d'usinage, définissant les mouvements secondaires parallèles aux axes principaux (X, Y et
Z), sont repérés par U, V et W.
Fig. Règle des trois doigts

V. Les axes normalisés :

1. Demi-axe :
Un degré de liberté d’un organe de machine est appelé DEMI-AXE si l’actionneur du mouvement est asservi
en vitesse et position, sans pouvoir être synchronisé avec un autre degré de liberté.
2. Axe séquentiel :

Un degré de liberté d’un organe de machine est appelé AXE SEQUENTIEL si l’actionneur du mouvement
n’est pas asservi en vitesse et position. Le nombre de positions obtenues de façon automatique est très limité.
Exemples : déplacement d’une contre-pointe, plateau tournant indexé à quatre positions, broche indexée tous les
15 degrés ,...
3. Les axes principaux linéaires :
Ils sont au nombre de trois ayant pour symbolisation :
� X Y Z quand l'outil se déplace.
� X' Y' Z' quand la pièce se déplace.
Propriétés :

AXES PARTICULARITES
Dans la majeur partie des cas, l'axe Z ou Z' est l'axe
de la broche Le sens positif de
Z ou Z' ces axes correspondent à un accroissement des
distances relatives porte pièce-outil.

Il est perpendiculaire à l'axe Z ou Z' et correspond à


l'axe ayant le plus grand
déplacement.
X ou X'
Sur une fraiseuse : C'est généralement un axe // à la
glissière longitudinale.
Sur un tour : cet axe est radial

L'axe Y ou Y' forme avec l'axe (X et Z) ou (X' et


Y ou Y'
Z') un trièdre de sens direct.
Exemple :

4. Les axes circulaires primaires :


A, B, C, désignent les axes circulaires, ils tournent respectivement autour des axes X, Y, Z. Le sens positif
secondaire en positionnant la main droite tel que le pouce placé dans le sens positif du mouvement, les doits
repliés donnent le sens positif.

5. Les axes additionnels :


Si en plus des mouvements de translation rectiligne primaire X, Y et Z il existe des mouvements de translation
secondaires parallèles à ceux-ci, ils seront désignés respectivement par U, V, W. Si des mouvements tertiaires
existent, ils seront désignés par P, Q, R. Si en plus des mouvements de rotation primaires A, B et C il existe des
mouvements de rotation secondaires parallèles à A, B, C ils seront désignés respectivement par D et E.

Mouvement : Translation Rotation


Primaire Secondaire Tertiaire Primaire Secondaire
X U P A D

Y V Q B E

Z W R C
Exemple :

Fraiseuse aléseuse (4 axes)

Tour à tourelle revolver (3axes) Aléseuse Fraiseuse (4 axes) Fraiseuse profileuse (4 axes +2 x ½ axes)

VI. FONCTIONNEMENT D’UN AXE


Le contrôle de déplacements sur les machines-outils ordinaires est réalisé par le vernier de la
manivelle et les règles graduées. Sur les machines-outils semi-automatiques et automatiques, les
déplacements sont contrôlés par des contacteurs électriques, par des cames, par des butées, etc. A la
différence des précédentes, les machines-outils à commande numérique utilisent des capteurs
numériques incrémentaux ou digitaux ainsi que des capteurs analogiques.

1. Structure d'une commande d'axe asservie en position.


Sur une machine CN, un moteur électrique déplace le chariot de la machine au moyen d'une vis-à-
billes ou d'une crémaillère. La commande convertit un programme d'usinage en une séquence de
valeurs de positions correspondant à un déplacement continu de l'outil sur la trajectoire. Une boucle
d'asservissement contrôle le déplacement de l'axe pour que les positions programmées puissent être
abordées avec précision et à la vitesse correcte.
1. Génération des consignes de position :
L’interpolateur a pour rôle de générer les consignes de positions pour chacun des axes et de les
synchroniser. Ces informations sont calculées périodiquement à une cadence constante fonction de la
trajectoire à réaliser.

en

2. Mesure de position :

Sur les MOCN la connaissance de la position de l’outil par rapport à la pièce est obtenue par l’intermédiaire d’un
capteur de position.
Les capteurs de position diffèrent par:
• Le type de mouvement mesuré: linéaire ou rotatif.
• La nature de l’information délivrée:
Quand le déplacement du mobile entraine une variation continue d’une grandeur électrique (capteurs
résistifs) ou magnétique (capteurs inductifs, transformateurs variables), l’information est dite
“analogique”. Les capteurs incrémentaux (générateur d’impulsion et compteur), ou les codeurs
fournissent une information “numérique”.
• La nature de la lecture (ou détection du mouvement): La mesure est dite absolue pour un codeur, dans ce
cas la position est définie par rapport à l’origine au moyen d’un code binaire (code GRAY). Elle est dite
relative pour capteur incrémental. Le déplacement est mesuré comme un agrandissement de la coordonnée
par rapport à la position précédente. On parle de mesure semi-absolue dans le cas d’un codeur rotatif qui
effectue des mesures sur plusieurs tours, ou pour un “résolve” qui ne permet une mesure absolue que sur un
très petit déplacement. Il est alors nécessaire de compléter cette mesure par un comptage des tours.
3. Asservissement en vitesse :
Chaque carte d’axe fourni une consigne de vitesse (C.V.) au variateur correspondant. Le variateur de
vitesse a pour fonction de comparer la mesure de la vitesse réelle du moteur avec la consigne et d’adapter
l’énergie électrique à fournir au moteur. Dans le cas d’un moteur à courant continu :
• Dans le cas où un couple résistant freine le moteur, l’intensité du courant électrique consommé
augmente, il faudra imposer une tension plus grande pour l’accélérer ;
• Dans le cas où il faut ralentir le moteur (parce qu’il est entrainé par l’inertie de l’axe) il faut diminuer la
tension à ses bornes et dissiper l’énergie électrique dans des résistances.

4. Mesure de la vitesse :
Les capteurs de vitesse utilisés sont généralement des génératrices-tachymétriques. Ces dispositifs ont la
propriété de fournir une tension électrique proportionnelle à la fréquence de rotation de leur axe. Ils peuvent
être intégrés au moteur à la construction. Une autre solution consiste à calculer la dérivée de la mesure de
position.
On connaît deux types de mesure directe et indirecte,
La mesure directe : Le capteur de position est fixé directement sur l'organe mobile à positionner
La mesure indirecte :
Le capteur de position est monté en haut de vis mère ou sur le mécanisme d'entraînement

Capteur rotatif fixé sur le moteur

Capteur rotatif sur l’extrémité libre de la vis

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