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BARRY MAMADOU
DIABY MASSANDJE
HOBA DON
IPOU YOHANNE MARIE
KOUAME KOUAKOU DELAMARE
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION
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INTRODUCTION
1) AIMER
2) DESIRER
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Le désir est un souhait bien souvent irrationnel, obsédant et impossible à
satisfaire qui porte sur la possession de quelque chose. On dit souvent que le désir est
un manque que rien ne peut combler. Le désir est un manque que rien ne peut
combler. Le désir désigne aussi la sensation d’attraction et l’attente à l’égard d’une
personne, d’un objet, d’une situation ou d’un futur particulier. Le désir et son
contentement engendre une tension chez l’individu qui le ressent et qui cherche à
résoudre celle-ci pour combler le manque induit.
Pour Thomas Hobbes, le désir est par essence à l’origine de la motivation de toutes les
actions humaines … d’un point de vue psychologique, le désir est une tendance, une
inclination devenue consciente d’elle-même, qui s’accompagne de la représentation de
but à atteindre et souvent d’une volonté de mettre en œuvre des moyens d’atteindre ce
but.
L'amour et le désir ont plusieurs similarités et sont en quelque sorte liés. L'amour
pour quelqu'un d'autre peut être considéré comme un désir, un désir amoureux. Le
désir amoureux est d'être capable de formuler un promesse (un engagement) à la
personne que tu aimes. Lui promettre ta fidélité, l'exclusivité, loyauté et la confiance.
L'amour et le respect sont la permanence du sentiment amoureux. Faire une promesse
c'est aussi inviter l'autre à nous faire confiance et m'engager au respect de ma parole.
Exemple : Faire une demande en mariage à l'être que l'on aime, c'est lui faire une
promesse de notre fidélité, une promesse amoureuse. La promesse amoureuse est un
paradoxe logique, tant que la promesse nous engage dans la vie, alors que lui-même est
déterminer et incertain. On s'engage au-delà de ce que l'on peut prévoir. « Faire une
promesse, c'est disposer dans cet océan d'incertitude qu'est l'avenir, des ilots de
sécurités. » Hannah Arendt. La promesse amoureuse n'est donc pas basée sur la trace
du sentiment initial mais sur une volonté commune de faire perdurer une relation.
L'amour et le désir sont donc liés à travers la promesse amoureuse.
L'amour et le désir sont aussi identiques dans le désir de faire plaisir à l'autre, à
l'être aimer. Faire plaisir à l'autre c'est vouloir rendre heureux l'autre, désirer le rendre
heureux. Exemple : Un homme qui économise beaucoup d'argent pour pouvoir
s'acheter des places dans un match de foot qu'il désirait voir en direct mais va plutôt
privilégier le plaisir de sa femme en lui achetant son sac qu'elle désirait. Le désir de
faire plaisir est très dur et n'est pas accessible à tous. Beaucoup préfèrent se faire plaisir
plutôt que de faire plaisir à celle que l'on aime. Mais d'autre ont un désir intense de se
priver de ses propres désirs pour satisfaire ceux de la personne que l'on aime. « C'est
donc de cette époque lointaine que date l'implantation dans les êtres humains de cet
amour, celui qui rassemble les parties de notre antique nature, celui qui de deux êtres
tente de n'en faire qu'un pour ainsi guérir la nature humaine. Chacun d'entre nous est
donc la moitié complémentaire d'un être humain, puisqu'il a été coupé, un seul être en
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produisant deux ; chacun étant donc en quête de sa moitié complémentaire » Platon.
Le désir de faire plaisir à l'être aimer peut donc être expliquer par le mythe
d'Aristophane. On veut faire plaisir à l'être que l'on aime car il peut être notre
complétude, notre moitié et donc faire plaisir à la personne que l'on aime c'est se faire
plaisir.
L'amour se distingue pour nous du désir sur un point essentiel : il attribue une
valeur à l'objet aimé (nous disons bien : il l'attribue, et non : il la crée) alors que dans le
désir ne se retrouve rien de ce genre. Autrement dit : le désir n'attribue aucune valeur
réelle (peut-être éventuellement une valeur relative) à ce qui est désiré ; alors que
l'amour est fondamentalement affirmation de la valeur de l'aimé. Exemple : je peux
regarder avec des yeux luisants de convoitise cette tarte aux pommes : je la désire, mais
je ne l'aime pas, je ne lui attribue pas une place élevée dans la hiérarchie des êtres. En
revanche, j'ai pour celle-ci le plus grand désir.
De même un homme peut désirer une femme sans avoir pour elle un quelconque
amour (et vice-versa) ; il est attiré par elle (ou elle est attirée par lui) mais ne lui
attribue aucune valeur. A l'inverse, on peut imaginer un homme aimant une femme,
sans pour autant avoir pour elle le moindre désir, c'est de l'amour platonique.
CONCLUSION
Pour conclure, aimer et désirer sont les conséquences d'un manque qu'il faut
combler tout en cherchant du plaisir. Pour cela, l'homme aime des objets qu'il pourra
aimer par la suite. En ce qui concerne autrui, l'homme peut désirer autrui puis
progressivement l'apprécier au point de l'aimer, ou bien il peut l'aimer directement et
le désirer qu'ensuite. En contrepartie le désir a la possibilité de se dissocier de l'amour.
Les besoins vitaux ou génères par la société en seraient l'origine et deviendraient trop
exagérés car le désir apporte du désir. C'est ce en quoi aimer et désirer se distinguent
donc.
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