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Université Hassiba Benbouali - Chlef (UHBC)

Institut des sciences de la nature et de la vie


1ère année LMD SNV, Chimie 2
Année universitaire 2019/2020.

TRAVAUX PRATIQUES DE CHIMIE

Responsable du module :
K. Kradra Brahma

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TP N° 01 : DETERMINATION DE LA DURETEE D’EAU

I. Introduction
La dureté totale d’une eau est définie par la quantité d’ions calcium Ca+2 (dureté
calcique) et magnésium Mg+2 (dureté magnésienne) présents dans cette eau. Elle
s’exprime en °TH (degré hydrotimétrique). Les eaux courantes sont caractérisées par des
degrés hydrotimétriques français échelonnés entre 0 et 50.
Certaines eaux minérales possèdent une forte teneur en ions de calcium et de
magnésium, ce qui est au contraire recherché car ces ions confèrent à l’eau des propriétés
diététiques.

 1°TH = 1x10-4mol.L-1 ([Ca2+] + [Mg2+])


 Un degré français équivaut aussi à 4mg de calcium par litre et à 2,4 mg de
magnésium par litre.
 Une forte dureté de l’eau est responsable de la détérioration de la robinetterie et
rend difficile l’utilisation et le rinçage des détergents.
On utilise la classification suivante :

°TH 0à5 5 à 15 15 à 25 25 à 35 > 35


Eau Très douce Douce Moyennement Dure Très dure
dure

II. But du TP
Le but de ce TP est de déterminer la dureté calcique et totale d’une eau de distribution.

III. Principe des dosages

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Pour déterminer la concentration en ions calcium et en ions magnésium dans une
eau on utilise une réaction de complexation avec l’ion éthylènediaminetétraacétate EDTA
un tétracide que l’on note Y4- sa formule :

Ca+2aq+Y4-(aq) = [CaY]_2
Mg+2 (aq) + Y4- (aq) = [MgY]2-

Le dosage s’effectue à partir du sel disodique de l’EDTA Na 2H2Y en milieu tamponné


à pH 10, le pH auquel on observe de bons résultats expérimentaux.
Les complexes de l’EDTA avec les ions Ca+2 et Mg+2 ne sont pas colorés. Afin de
détecter l’équivalence, on complexe les ions Ca2+ et Mg+2 contenus dans l’eau minérale
par le noir d’ériochrome NET, donnant des complexes colorés mais moins stables qu’avec
l’EDTA. Lors de l’ajout de la solution titrante d’EDTA, le NET est progressivement libéré
jusqu’à l’équivalence où il est libre en solution.
Le NET joue le rôle d’indicateur de fin de réaction. Il est violet en présence d’ions
Ca et Mg, et bleu dans l’eau distillée.

IV. Mode opératoire

 Introduire V0 = 10 mL d’eau minérale dans un bécher ;


 Ajouter environ de 5 mL de tampon ammoniacal pH= 10 ;
 Ajouter quelques gouttes de NET ;
 Puis doser cette prise d’essai à l’aide de la solution d’EDTA placée dans la burette
jusqu’au virage de la solution du rouge au bleu ;
 Noter le volume de EDTA versé.
 Refaire le dosage 2 autres fois.

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TP N° 02 : SYNTHESE DE SAVON

I. Introduction :
Une réaction de saponification est la réaction à chaud d’un ester avec des ions
hydroxydes OH-. On obtient un alcool et ion carboxylate. C’est une réaction rapide et
totale. Les ions OH- proviennent généralement d’une solution concentrée d’hydroxyde de
sodium (NaOH) ou d’hydroxyde de potassium (KOH).

II. Objectif :
Réaliser au laboratoire la synthèse d’un savon.

III. Principe :
Une solution concentrée de soude est utilisée pour réaliser la saponification d’un corps
gras : l’huile d’olive. On admettra que cette huile n’est composée que d’un seul triester :
l’oléine ou trioléate de glycéryle.

IV. Mode opératoire :

1. Réaction de saponification sous chauffage à reflux

 Dans un ballon de 250 mL, introduire à l’aide d’une éprouvette graduée :


15 mL d'huile d'olive; 20 mL d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium à 10 mol.L–1 ;
20 mL d'éthanol ; quelques grains de pierre ponce pour réguler l'ébullition.
 Le ballon est ensuite placé dans un chauffe-ballon.
 Adapter un réfrigérant sur le dispositif et allumer le chauffe-ballon. On dit que l’on
effectue un « chauffage à reflux » : le chauffage permet d’augmenter la vitesse de
la réaction et le reflux permet d’éviter la perte de réactifs ou de produits par
évaporation. On maintient ce chauffage à reflux 15 min environ.

2. Relargage

 Verser le mélange obtenu dans un bécher contenant environ 100 mL de solution de


chlorure de sodium : on obtient un précipité qui est du savon de formule chimique
C17H31COONa.
 Agiter et laisser reposer.

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3. Filtration et lavage
Filtrer sur Büchner en commençant à verser le plus possible de liquide clair.

4. Séchage
Recueillir le savon à la spatule et le sécher sur papier filtre.

5. Test des propriétés moussantes


 Découper un petit morceau de savon obtenu et l’introduire dans un tube à essais.
Ajouter 2 à 3 mL d’eau distillée et agiter : de la mousse se forme.
 A l’aide d’un papier pH, déterminer le pH de l’eau savonneuse. La basicité de cette
eau est due à la réaction des ions carboxylates avec l’eau.

Remarque :
Il est déconseillé d’utiliser ce savon pour se laver les mains : en effet, il contient
encore beaucoup de soude et est donc caustique.
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TP N° 03 : DETERMINATION DE LA CAPACITE THERMIQUE
MASSIQUE D’UN CORPS SOLIDE

I. Introduction
Si on met un corps chaud au contact d’un corps froid, il se produit un transfert
thermique ; ce transfert s’arrête quand l’équilibre est atteint. Dans ce cas, la quantité de
chaleur prise par le corps froid au corps chaud est égale à celle cédée par le corps chaud
au corps froid. Si on opère à Pext = Cte, la variation d’enthalpie du système constitué par
les deux corps est nulle (en l’absence de pertes thermiques).
Quand la température d’un corps passe de T à T + dT, à pression constante, sa
variation d’enthalpie est :

dH = m.c.dT = δQ

c étant sa capacité thermique massique à pression constante et δQ étant le transfert


thermique (ou la quantité de chaleur) échangée avec l’extérieur. Si c = Cte,

ΔH = mc.ΔT

Un calorimètre est un dispositif destiné à mesurer les échanges de chaleur (calor =


chaleur/mètre = mesure). Il isole thermiquement le système de l’extérieur, et est en
général constitué d’un simple isolant, par exemple du polystyrène (bouteille thermos), ou
mieux, de vide. Si le calorimètre est parfait, on peut supposer qu’il n’y a aucun transfert
thermique avec l’extérieur : les transformations y sont adiabatiques. On y place un
thermomètre pour suivre l’évolution de la température du système, et on suppose que la
pression est toujours égale à la pression atmosphérique extérieure.
Un calorimètre est un système thermodynamique isolé (adiabatique et indéformable)
qui n’échange aucune énergie avec le milieu extérieur, ni le travail ni la chaleur (Q=0 et
W=0).
En tant que solide, le calorimètre est capable de capter et de stocker de l’énergie.
μ :la valeur en eau du calorimètre. La capacité thermique du calorimètre est donc :
Ccalorimetre = μce, avec ce = 4.18 J.g-1.K-1, la capacité thermique massique de l’eau.

II. But du TP
Il s’agit de déterminer la chaleur massique d’un corps solide (csolide).

III. Principe des dosages


Ce travail se base sur le principe de conservation de l’énergie ΣQ=0 appliqué aux
systèmes isolés thermiquement.

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IV. Mode opératoire

1. Détermination de la valeur en eau du calorimètre

 Prendre 100 ml d’eau à l’aide de l’éprouvette gradué ;


 Mettre cette quantité d’eau dans le calorimètre, fermé le système, puis mesurer sa
température avec le thermomètre (T1), c’est la température initiale de l’eau et du
calorimètre ;
 Prendre 100 ml d’eau à l’aide de l’éprouvette gradué, mettre cette quantité dans un
erlen ;
 Chauffer l’erlen à l’aide d’un bain marie, ensuite mesurer la température de l’eau
chaude (T2) ;
 Verser l’eau chaude dans le calorimètre (cette partie doit être rapide pour éviter le
refroidissement de l’eau) ;
 Attendre un moment puis mesurer la température d’équilibre (Teq).

2. Détermination de la capacité thermique massique d’un corps solide

 Le calorimètre est vide, prendre une quantité d’eau froide égale à 100 ml, introduire
cette quantité dans le calorimètre et mesurer sa température (T3) ;
 Prendre un morceau de métal, peser le puis chauffer le, noter cette température
(T4) ;
 Plonger rapidement le morceau de métal dans l’eau du calorimètre, fermer le
calorimètre et agiter bien puis mesurer la température d’équilibre de l’ensemble
(Teq¯).

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TP N° 04 : DETERMINATION DE LA CHALEUR LATENTE
DE FUSION DE LA GLACE

I. But du TP
Le but de ce TP est de déterminer la chaleur latente de fusion d’un morceau de glace.

II. Principe des dosages


Ce travail se base sur le principe de conservation de l’énergie ΣQ=0 appliqué aux
systèmes isolés thermiquement.

III. Mode opératoire

1. Détermination de la valeur en eau du calorimètre

 Prendre 100 ml d’eau à l’aide de l’éprouvette gradué ;

 Mettre cette quantité d’eau dans le calorimètre, fermé le système, puis mesurer sa
température avec le thermomètre (T1), c’est la température initiale de l’eau et du
calorimètre ;

 Prendre 100 ml d’eau à l’aide de l’éprouvette gradué, mettre cette quantité dans un
erlen ;

 Chauffer l’erlen à l’aide d’un bain marie, ensuite mesurer la température de l’eau
chaude (T2) ;

 Verser l’eau chaude dans le calorimètre (cette partie doit être rapide pour éviter le
refroidissement de l’eau) ;

 Attendre un moment puis mesurer la température d’équilibre (Teq).

2. Détermination de la chaleur latente de fusion de la glace

 Prendre un morceau de glace, peser le à l’aide d’une balance puis mesurer la


température de la glace (Tg);

 Déposer le morceau de glace dans l’eau tiède du calorimètre, fermer le système,


agiter bien et mesurer la température d’équilibre du mélange eau-glace (Teq-).

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Université Hassiba Benbouali - Chlef (UHBC)
Institut des sciences de la nature et de la vie
1ère année LMD SNV, Chimie 2, 2019/2020

Nom : Prénom : Groupe :

Compte rendu 01 : Détermination de la dureté d’eau minérale

1. But :

2. Principe :

3. Ecrire les résultats expérimentaux :

4. Ecrire toutes les réactions intervenant dans le dosage :

5. Donner la relation à l’équivalence entre le nombre de moles de Ca+2 et Mg+2 et le


nombre de moles d’EDTA.

6. Exprimer la concentration de ([Ca2+]+[Mg2+]) en mol/l pour l’eau minérale. En


déduire le degré hydrotimétrique de l’eau (°TH).

7. Calculer la dureté de l’eau minérale, à l’aide des indications de l’étiquète.


Comparer cette valeur au résultat trouvé précédemment (MMg = 24,3 g/mol et MCa =
40,1 g/mol).

8. Calculer les valeurs en mg/l des concentrations massiques des ions Ca+2 et Mg+2.

9. Qualifier la dureté de cette eau (dire si elle est dure ou douce.)

10. Conclusion :
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Institut des sciences de la nature et de la vie
1ère année LMD SNV, Chimie 2, 2019/2020

Nom : Prénom : Groupe :

Compte rendu 02 : Synthèse de savon

1. But :

2. Principe :

3. Ecrire les réactions de synthèse de savon (réaction de saponification) :

4. Ecrire le protocole de synthèse de savon :

5. Compléter l schéma suivant :

6. Quel est le rôle de pierre ponce et de chauffage à reflux :

7. Définir le Relargage :

8. Conclusion :
Université Hassiba Benbouali - Chlef (UHBC)
Institut des sciences de la nature et de la vie
1ère année LMD SNV, Chimie 2, 2019/2020

Nom : Prénom : Groupe :

Compte rendu 03 : Détermination de la chaleur massique d’un corps solide

1. But :

2. Principe :

3. Représenter tous les volumes et températures sous forme d’un tableau :

4. A quel système correspond le calorimètre, justifié votre réponse.

5. Calculer la valeur en eau du calorimètre.

6. Calculer la chaleur massique du corps solide en j/g et en cal/g.

7. Calculer l’erreur commise sur la chaleur massique.

8. Conclusion :
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Faculté des sciences de la nature et de la vie
1ère année LMD SNV, Chimie 2, 2019/2020

Nom : Prénom : Groupe :

Compte rendu 04 : Détermination de la chaleur latente


de fusion (Lf) de la glace

1. But :

2. Principe :

3. Représenter tous les volumes et températures sous forme d’un tableau :

4. Ecrire l’équation calorimétrique de cet échange thermique.

5. Calculer la valeur en eau du calorimètre (μ). (cp (H2O)l=1 cal/g.deg ; cp (H2O)S=0,5


cal/g.deg).

6. Calculer la chaleur latente de fusion de la glace si on suppose que la température


de cette dernière est égale à -13 °C.

7. Conclusion :

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