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DIGITALISER
MA FORMATION :
SE LANCER
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INTRODUCTION
Pourquoi faisons-nous ce livre blanc ?
Dans notre développement, nous avons croisé des centaines de responsables
formation, de responsables pédagogiques, de dirigeants d’organismes de
formation, de DRH.
Tous nous ont fait part des barrières, des obstacles qui se dressent devant
eux lorsqu’il s’agit de digitaliser.
Nous avons remarqué que beaucoup de ces obstacles peuvent être résumés
en 4 grandes catégories :
Nous avons collecté les interrogations les plus fréquentes et nous y avons
répondu le plus concrètement possible dans ce livre blanc.
Cependant, nous ne sommes pas parfaits. Aussi, nous avons surtout inscrit
dans nos valeurs les plus précieuses celle de la remise en question
permanente. Donc, si vous voyez une coquille, si une de nos astuces,
expressions ou phrases vous choque, n’hésitez surtout pas à nous envoyer
un mail ou à nous appeler.
Willem Rodier
Cofondateur de Flowbow
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CHAPITRE 1 :
COMMENT CONVAINCRE EN INTERNE ?
Nous avons identifié chez nos clients, nos partenaires, nos prospects
3 “grandes familles” de résistance :
“Pas convaincu que cela est nécessaire”. Souvent avancé dans les PME et
ETI, cet argument consiste à avancer que la formation en elle-même n’est
pas forcément la priorité, en cette période de crise sanitaire et
économique. Aussi, nous voyons beaucoup de direction “pousser” pour que
les formations continuent de se faire en physique, quel que soit les
mesures sanitaires.
“Pas pour notre secteur d’activité”. “Nos collaborateurs ne sont pas assez
matures pour cela”. Deux arguments qui sont liés, et souvent employés
ensemble. Il existerait certains secteurs plus compatibles au digital que
d’autres (sous entendu, plus “modernes” que d’autres). “Nous pouvons faire
par nous-mêmes”.
“Nous avons un budget très limité”. Entendre cet argument est déjà une
demi-victoire, puisque la direction semble ici accepter la nécessité de
digitaliser les formations. Souvent, même sans connaître le coût de la
digitalisation, l’argument budgétaire est avancé.
La seconde vraie raison est liée à la première, c’est celle de la croyance que la
digitalisation n’est pas une solution pérenne pour la formation. Forcées par la
crise à se former à distance, les entreprises et les apprenants opteront pour la
bonne vieille formation présentielle exclusivement au retour à la normale. Là
encore, difficile d’en vouloir aux dirigeants lorsque tout le monde, ou presque,
pense la même chose.
Maintenant que nous avons compris les principales raisons de la résistance des
directions au sujet “Digitalisation”, nous allons nous intéresser aux “trucs qui marchent”,
aux bonnes pratiques observées ici et là.
1. La puissance du pilote
Une des méthodes les plus puissantes est celle “du petit pas”, sous la forme
d’un projet “pilote” sur un périmètre déterminé, souvent réduit (une seule
formation, souvent sur une formation courte).
2. L’argument du gratuit
Tout d’abord, vous pouvez aller faire un tour dans notre section dédiée au
problème du budget plus loin dans le livre blanc 😉
Mais l’astuce ici consiste à utiliser les outils dans leur version “test”, donc
souvent gratuit, et de privilégier des modalités faciles à mettre en place et
peu coûteuse : les classes virtuelles, les “devoirs à faire à la maison” (étude de
cas, mise en situation…), les challenges de ventes, la vidéo témoignage ou
même la mise en avant de certaines vidéos libre d’accès, comme celles de
TED….
Ne pas oublier les innombrables AIDES DE L'ETAT, mais aussi des RÉGIONS et des
différents OPCO, sur le thème de la digitalisation. Passer du temps à chercher des
dispositifs d’aide n’est jamais perdu en ce moment !
Un des arguments indiscutables qui joue en votre faveur est le succès fulgurant
d’entreprises du Digital learning, comme Unow ou 360Learning en France.
Digitaliser ses formations a un impact très positif sur l’image marketing, l’image
employeur et la renommée d’un organisme de formation.
Nous distinguerons plus loin les solutions dans deux cas : le cas d’une équipe
interne (salariés de votre organisation) ou externe (souvent formateurs
externes, qui conçoivent également).
La cause principale que nous observons est tout simplement une peur du
changement, pour des populations d’experts, souvent expérimentés,
formateurs depuis des années.
Comme nous l’avons dit plus haut, la formation en France a toujours été
conçue, animée, vendue comme présentielle. La peur du changement est donc
une peur légitime pour un secteur qui a dû très peu se réinventer, qui, avant
2020, n’a jamais eu à se transformer pour survivre. Nous verrons donc que la
plupart des solutions à adopter face à ce blocage font partie de ce que l’on
appelle “l’accompagnement au changement” ou “change management”.
Nous avons identifé trois types de bonnes pratiques pour embarquer les
formateurs/concepteurs lorsque ceux-ci sont réticents.
1. La montée en compétences
Cette pratique est pour nous l’une des meilleures, car elle permet aux
formateurs de rester experts du sujet “formation”, de mettre en valeur leurs
compétences. Également, dans la stratégie “des "petits pas”, c’est une très
bonne première étape, car il est compliqué de refuser une formation, surtout
sur un sujet qui concerne autant l’avenir de leur métier.
2. Le fonctionnement en groupe
Cela peut être des félicitations de la direction, un mot sur le réseau social
d’entreprise, un post sur Linkedin, une certification….
BONNE NOUVELLE !
Mais le chemin n’est pas fini, il faut parfois faire face à vos clients internes ou
externes : les apprenants eux-mêmes. Ces derniers peuvent avoir une vraie
aversion pour le Digital learning.
Les signes que vous allez observer peuvent être les suivants :
Une mauvaise volonté de la part de certains, qui peut se traduire par une
absence d’inscription aux formations
Si certains contenus sont déjà digitalisés, vous pouvez voir une chute du
taux de complétion (pourcentage d’apprenants qui ne finissent pas les
formations) ou même une chute du nombre de connexions.
Déjà, une telle résistance peut ne pas être liée au digital : celui-ci devient une
“excuse” pour ceux qui n’ont juste pas envie d’être formés.
Comme pour les formateurs, c’est la peur de ce que l’on ne maîtrise / connait
pas bien. Il faut particulièrement être attentif aux populations les plus
expérimentées ou plus éloignées des outils digitaux.
Concernant les managers, l’une des clés est de leur donner un rôle officiel sur
le sujet global de la montée en compétences de leurs équipes. Ne focalisez
pas leur attention sur l’aspect “digital”, mais plus sur leur mission, en tant que
manager, de faire progresser les salariés. Cela peut être dans leurs objectifs
annuels par exemple.
Enfin, si vous rencontrez des difficultés d’adoption des outils, des méthodes
nouvelles liées au Digital learning, plusieurs cabinets de conseil ont une
spécificité en “Management du changement” ou “Conduite du changement”.
Lorsque vous rencontrez une résistance sur une large population, il vaut mieux
parfois passer par ces pros !
Nous allons ici vous donner quelques pistes de réflexion pour aller au-delà
de ce blocage.
Car chez Flowbow nous en sommes persuadés : toute formation peut (et
doit !) être pensée en dehors d’un cadre 100 % présentiel !
Enfin, nous nous pencherons sur le fameux problème des métiers pour
lesquels la formation serait “non digitalisable".
N’oublions pas que si les enfants de moins de 6 ans savent “utiliser” une
tablette aujourd’hui ce n’est pas qu’ils sont “nés” avec mais bien que
l’ergonomie de ces outils a été simplifiée à l’extrême.
Ainsi les plus jeunes n’ont pas nécessairement plus de facilités à utiliser “les
nouvelles technologies”, mais ont plus l’habitude des nouvelles ergonomies,
des nouveaux usages. Il convient donc de s’interroger sur les usages que vous
souhaitez mettre en oeuvre (les différents formats, les interactions sociales,
les durées plus courtes des contenus…) et l’intérêt qui y est associé
(connaissance, compréhension, application, évaluation…).
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital- Des apprenants peu digitaux, vraiment ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 1 : DES APPRENANTS "PEU DIGITAUX", VRAIMENT ?
Nous l’avons tous dans la poche, sur notre bureau presque scotché à notre
main toute la journée :
LE SMARTPHONE !
Quelque soit l’âge, l’appétence que l’on a pour les nouvelles technologies,
nous avons tous très rapidement adopté ce nouvel usage qui va désormais
bien plus loin que le simple outil de communication.
Cet appareil fait tellement partie de notre quotidien qu'on en vient à l’oublier !
Ainsi, au-delà d'un outil “froid” qui ne permet que de consulter du contenu, le
smartphone devient un outil “chaud” qui permet d’échanger, d’interagir, de
communiquer, de filmer, d’interroger, de répondre, de chercher… d’apprendre !
Ce qu’il faut donc retenir de ce chapitre, c’est que les freins des apprenants à
utiliser les nouvelles technologies tiennent plus des usages et de l’ergonomie
que de l’outil en tant que tel.
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - Des apprenants peu digitaux, vraiment ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 1 : DES APPRENANTS "PEU DIGITAUX", VRAIMENT ?
Pour aider les apprenants à acquérir les compétences requises pour leur poste
il est donc nécessaire que les formations qui leur sont soumises soient en lien
avec leurs usages du quotidien mais également qu’elles leur donnent envie,
qu’elles les stimulent.
Dans l’idéal, et pour faire en sorte que vos apprenants aient envie de suivre un
contenu de formation, il sera nécessaire d’adapter vos contenus à chaque
apprenant, à leur niveau de compétences, à leurs contextes.
En général la réponse qui m’est donné à l’issue de cette phrase est “tu es gentil
mais on ne peut pas s’adapter à 2000 collaborateurs ! Ce n’est pas possible !”.
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - Des apprenants peu digitaux, vraiment ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 2 : LE PROBLÈME DE L'ÉQUIPEMENT EN EST-IL UN ?
“Comment mes
apprenants vont-ils avoir
accès à leur formation ?”
Tout d’abord, pour identifier les outils, plateformes, connexions et autres dont
vous aurez besoin, il faut identifier le besoin que vous avez de suivre vos
apprenants.
En revanche, dès que vous aurez besoin de suivre plus finement l’activité des
apprenants, il sera nécessaire de passer par un LMS (Learning Management
System) qui au-delà de vous permettre de créer et d’organiser les sessions de
formation, vous permettra également de suivre précisément l’intégralité du
parcours de l’apprenant avec ses scores, ses temps de formation, ses
tentatives aux évaluations etc…
Dès lors, il faudra vous assurer que ce LMS est bien disponible sur l’ensemble
du parc informatique de votre entreprise, si possible compatible pour les
smartphones, et que les apprenants ont bien à leur disposition une bande
passante suffisante pour lire les contenus.
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - Le problème de l'équipement en est-il un ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 2 : LE PROBLÈME DE L'ÉQUIPEMENT EN EST-IL UN ?
Oui Non
Non
Je n'ai pas
besoin de LMS
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - Le problème de l'équipement en est-il un ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 2 : LE PROBLÈME DE L'ÉQUIPEMENT EN EST-IL UN ?
Le contexte idéal
IL N’Y EN A PAS ! ☺
Enfin, pour digitaliser vos présentiels il peut être intéressant de faire appel à
des outils comme klaxoon, kahoot, beedez ou autre qui sont très
ergonomiques, simples d’utilisation et très efficaces quand ils sont bien
intégrés dans votre pédagogie.
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - Le problème de l'équipement en est-il un ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 2 : LE PROBLÈME DE L'ÉQUIPEMENT EN EST-IL UN ?
Comment faire sans rien ?
Il existe aujourd’hui un grand nombre d’outils disponibles gratuitement, en
version limitée ou d’essai mais également 100 % gratuits sur le marché de la
“EDTECH” (Educational Technology).
L’objectif pédagogique
porte-t-il sur des échanges
ou sur du contenu ?
En effet, en fonction de l’un ou l’autre vous n’aurez pas besoin des mêmes
technologies.
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - Le problème de l'équipement en est-il un ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 2 : LE PROBLÈME DE L'ÉQUIPEMENT EN EST-IL UN ?
Si vous devez faire passer du contenu, faire en sorte que les personnes
s’entraînent, mémorisent des connaissances etc, alors il vous faudra des
outils pour créer et transmettre du contenu. Cela peut aller d’une simple
présentation Powerpoint (auquel nous préférons la solution Genia.ly) à un
module de elearning avec de la vidéo, des interactivités etc. Là vous pouvez
choisir d’utiliser les fonctions intégrées d’un LMS ou utiliser l’un des
nombreux outils du marché.
Là vous pouvez choisir d’utiliser les fonctions intégrées d’un LMS ou utiliser
l’un des nombreux outils du marché.
Pour les LMS, le plus connu et le plus utilisé par les universités du monde
entier est Moodle, une plateforme simple d’utilisation et d’administration à
condition d’avoir un service informatique pour gérer le serveur.
Pour les outils de création de module elearning le plus connu au monde est la
suite Articulate, mais là vous devrez dépenser environ 1300 € par an pour une
licence. Ce n’est en aucune façon une obligation de dépense d’autant que la
plupart des LMS vous permettent déjà un très bon niveau de création de
module.
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - Le problème de l'équipement en est-il un ?
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 3 : "MON MÉTIER N'EST PAS ADAPTÉ À DE LA
FORMATION DIGITALE"
ET C’EST VRAI !
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - "Mon métier n'est pas adapté à de la formation digitale"
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MES APPRENANTS NE SONT PAS À L'AISE AVEC LE DIGITAL
TOPIC 3 : "MON MÉTIER N'EST PAS ADAPTÉ À DE LA
FORMATION DIGITALE"
Prenons deux exemples de métier “Terrain”:
Les médecins
Les pilotes d’avions
Nous sommes tous d'accord : heureusement que les formations de ces deux
métiers ne se font pas uniquement en e-learning. Nous aurions tous peur de
prendre l'avion ☺
On voit bien ici que l’on ne va pas apprendre tout un métier en regardant un
e-learning, ce serait illusoire de le penser.
Par contre, il faut donner aux formats digitaux leur juste place : c’est-à-dire
un complément de formation sur lequel les apprenants ont le droit (voir le
devoir) de se tromper, de recommencer, d’essayer, sans autre conséquence
que celle de renforcer leur apprentissage.
Mes apprenants ne sont pas à l'aise avec le digital - "Mon métier n'est pas adapté à de la formation digitale"
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CHAPITRE 3 :
"J'AI PEU DE BUDGET"
Nous entendons souvent “J’ai peu de budget” ou encore “Je dois faire avec
zéro euro”.
Nous avons réuni ici quelques astuces pour vous sortir de cette impasse.
Ensuite, nous passerons en revue ce qu’il est possible de faire avec peu...
voire rien (le fameux “zéro euro”!).
Enfin, nous vous donnerons quelques coûts importants qu’il faudra quoi
qu’il arrive anticiper et prévoir dans votre projet.
C’EST PARTI !
La magie de l’asynchrone
Déployer une formation en partie digitalisée est donc plus facile, moins
coûteux... et plus rapide.
J'ai peu de budget - Pourquoi digitaliser ses formations, c’est rentable...à moyen terme
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"J'AI PEU DE BUDGET "
TOPIC 1 : POURQUOI DIGITALISER SES FORMATIONS, C’EST
RENTABLE...À MOYEN TERME
MAIS LA MAGIE NE S’ARRÊTE PAS LÀ !
Plus de partie “asynchrone”, signifie que vos apprenants auront beaucoup plus
de flexibilité pour suivre leur formation. Imaginez vos commerciaux que vous
n’avez plus besoin de convoquer au siège plusieurs jours ! Ils pourront
travailler de chez eux ou entre deux rendez-vous clients.
Pour les OF, le fait de digitaliser au moins une partie de vos formations a des
avantages “business” non négligeables :
J'ai peu de budget - Pourquoi digitaliser ses formations, c’est rentable...à moyen terme
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"J'AI PEU DE BUDGET "
TOPIC 2 : “JE PEUX FAIRE PLEIN DE CHOSES POUR
PEU...VOIRE POUR RIEN !”
Avant de commencer cette partie, vous pouvez aller faire un tour sur le
CHAPITRE 4 de ce livre blanc.
Nous n’allons pas en reparler ici en détails, mais nous insisterons sur
l’importance de commencer par cette étape, qui ne coûte rien et qui peut
amener une digitalisation à coût réduits.
Et puis bien sûr, si vous ne vous sentez pas à l’aise pour repenser tout cela,
flowbow en a fait un de ses principaux métiers 😉
Nous allons voir comment, dans une première partie, adopter des modalités
pédagogiques qui sont peu coûteuses et qui permettent un bon retour sur
investissement sur l’efficacité de la formation, et qui vous feront progresser
dans votre digitalisation.
J'ai peu de budget - “Je peux faire plein de choses pour peu...voire pour rien!”
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"J'AI PEU DE BUDGET "
TOPIC 2 : “JE PEUX FAIRE PLEIN DE CHOSES POUR
PEU...VOIRE POUR RIEN !”
1. Des modalités rentables ?
Classe virtuelle
C’est LA plus répandue des modalités que nous croisons.
J'ai peu de budget - “Je peux faire plein de choses pour peu...voire pour rien!”
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"J'AI PEU DE BUDGET "
TOPIC 2 : “JE PEUX FAIRE PLEIN DE CHOSES POUR
PEU...VOIRE POUR RIEN !”
Les vidéos à voir… qui ne sont pas de vous !
Parfois, certaines vidéos présentes sur le web en libre accès sont de très
grande qualités pour transmettre du savoir, illustrer un concept.
Nous recommandons la plateforme TED bien sûr (des vidéos courtes, de moins
de 17 minutes, souvent de très bonne qualité et sur des milliers de sujets
différents) ou certaines chaînes Youtube.
J'ai peu de budget - “Je peux faire plein de choses pour peu...voire pour rien!”
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"J'AI PEU DE BUDGET "
TOPIC 2 : “JE PEUX FAIRE PLEIN DE CHOSES POUR
PEU...VOIRE POUR RIEN !”
DES VIDÉOS “TUTOS”
Une vidéo “Tutoriel” ou “Tuto” est une vidéo courte (moins de 5 minutes) qui
explique souvent un geste (réaliser telle sauce pour un plat, mettre en marche
telle machine ou encore comment sauvegarder un fichier Excel) ou un concept
en l’illustrant.
Tous les smartphones aujourd’hui sont dotés de caméras de haute qualité, mais
utilisez tout de même un trépied si vous filmez une situation pour plus de
lisibilité.
Autre astuce si vous souhaitez réaliser une vidéo “Tuto” directement en filmant
votre écran d’ordinateur : il existe des logiciels gratuits (comme Vidyard) qui le
font très bien !
Simuler l’appel d’un client pour un commercial, ou celui d’un client mécontent
pour un chargé de clientèle, imiter un collaborateur en difficulté lors de son
entretien annuel pour un manager, ou encore se mettre dans la peau d’un
chargé de projet qui demande des explications financières à un contrôleur de
gestion.
Ces exemples montrent à quel point les possibilités sont nombreuses pour
exploiter la modalité pédagogique de “mise en situation”.
C’est une excellente modalité dans certains cas, pour évaluer les progrès ou
pour faire “pratiquer” à un apprenant ce qu’il a appris.
J'ai peu de budget - “Je peux faire plein de choses pour peu...voire pour rien!”
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"J'AI PEU DE BUDGET "
TOPIC 2 : “JE PEUX FAIRE PLEIN DE CHOSES POUR
PEU...VOIRE POUR RIEN!”
J'ai peu de budget - “Je peux faire plein de choses pour peu...voire pour rien!”
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CHAPITRE 4 :
PAR QUOI COMMENCER ?
Nous avons souhaité écrire ce dernier chapitre pour aider les responsables
de formation qui souhaitent digitaliser leur contenu, mais sans vraiment
savoir “par où commencer”. Ou qui ne se sentent pas assez “compétents”
sur ces sujets.
Ensuite, nous reprendrons, étape par étape, des bonnes pratiques pour
digitaliser votre premier contenu.
L’idée ici est vraiment de vous aider à vous lancer, pas-à-pas en vous
posant les bonnes questions.
Avec cette définition très large, il est facile de voir le large éventail des
solutions qui s’y réfèrent : présentiel augmenté, e-learning, serious game,
microlearning, classe virtuelle, réalité augmentée, réalité virtuelle, forum, wiki
… L’intérêt donc n’est pas de savoir si “on fait du digital learning” mais bien
comment.
L’immersion terrain : “vole petit oiseau” et on croise fort les doigts pour
qu’il ne s’écrase pas !
Lorsqu’on crée une formation, il est bien entendu indispensable de bien cibler
ses apprenants (quel est leur niveau actuel, quelle est leur typologie, savent-ils
lire/écrire/utiliser un ordinateur, quel niveau doivent-ils atteindre ?).
Ces questions nous les aborderons juste après dans la partie “Les grandes
étapes à ne pas manquer”.
Ainsi, pour chaque compétence, et donc chaque formation qui a pour objectif
de faire acquérir cette compétence on peut décomposer son acquisition en
trois parties distinctes.
Une fois chaque compétence divisée dans ces trois dimensions, l’idée est de
mettre en œuvre chacune de ces dimensions avec la méthode et la modalité la
plus appropriée.
Ainsi pour cette dimension de Savoir, l’idéal sera de proposer une modalité
asynchrone portant sur du contenu et non sur des échanges entre pairs.
Ainsi, on voit bien ici que pour apprendre un comportement on peut mettre en
œuvre à la fois une modalité asynchrone sur l'identification des bons et des
mauvais comportements, et une modalité synchrone pour s’entraîner sur le
terrain avec ses pairs et les experts.
En réfléchissant ainsi, l’idée est d’envisager chaque formation sur une durée
globale intégrant :
L’évaluation en amont pour définir le niveau de l’apprenant (et donc le
niveau de formation qui lui correspond).
La mise en oeuvre sur son poste de travail avec une évaluation en aval de
la formation.
Ici, on voit bien l’importance d’impliquer les managers dans l’évaluation des
apprenants pour leur permettre d’aller sur le bon niveau de formation.
Ici, plusieurs options s’offrent à vous, soit vous avez déjà un LMS (Learning
Management System) sur lequel vous allez pouvoir gérer des parcours de
formation, l’inscription et le suivi de vos apprenants.
Soit vous n’avez pas de LMS et là… il va falloir vous poser une autre question :
Si vous avez besoin d’un suivi très précis avec le temps passé par module ou
le score obtenu aux différents quiz par exemple, alors il faudra vous équiper
d’un LMS.
Si vous n’avez pas ce besoin de suivi très précis, et que pour vous l’essentiel
est que le contenu soit diffusé, des solutions simples existent comme l’upload
de contenu sur un simple site web, ou pour aller un peu plus loin, des solutions
gratuites comme “Parcooroo” peuvent largement suffire.
Quels que soient les sujets de vos formations voici quelques conseils (non
exhaustifs) pour concevoir vos formations :
FAITES COURT ! Pour une classe virtuelle essayer de ne pas dépasser les
60 à 90 minutes pour des questions d’attention des participants, pour un
e-learning essayez de viser les 15 à 20 minutes là aussi pour vous
contraindre sur le nombre d’objectifs pédagogiques à aborder. N’hésitez
pas par contre à multiplier ses formats pour constituer un parcours !
MIXER LES MODALITÉS ! Vous l’avez-vu, il est essentiel que les objectifs
pédagogiques soient mis en œuvre dans la modalité la plus adaptée
possible.
VARIER LES PLAISIRS : alterner les rythmes, les difficultés, les outils, les
activités, faites de vos formations une expérience enrichissante et
stimulante pour vos collaborateurs.
Il ne vous reste plus qu’à diffuser vos parcours, inscrire les apprenants en
fonction de leur niveaux et suivre l’évolution de vos apprenants dans leur
capacité à acquérir et développer des compétences.
Voilà les quelques clés que l’on pouvait vous fournir pour démarrer votre
digitalisation de formation.
L’idée ici est bien de mettre le pied à l’étrier pour aider vos collaborateurs à
continuer à se former de la meilleure façon possible.
À VOUS DE JOUER !
Flowbow est une start-up innovante, membre du Lab RH, soutenue par Schoolab et
l’incubateur de l’EMLyon.
Fondée par deux anciens responsables RH, Jonathan et Willem, Flowbow aide les
organismes et les entreprises à digitaliser intelligemment leurs formations.
Nos clients sont répartis dans toute la France, et nous accompagnons aussi bien des
organismes qui comptent 1 salarié que des académies d’entreprises multinationales.