Vous êtes sur la page 1sur 10

Vision des enfants et réussite scolaire.

Carl Zeiss Vision apporte ses conseils pour mieux comprendre et


prendre soin de la vision des enfants et faire les meilleurs choix
en matière de verres et de montures adaptés.

- CARL ZEISS VISION -

Dossier de presse - Juin 2010


Contact Carl Zeiss Vision
Nicolas Ribeyre
Tel : 02 23 51 06 49
nicolas.ribeyre@vision.zeiss.com

Contact presse
Johann Fourmond
Tel : 02 99 65 05 47
Port : 06 07 89 09 44
j.fourmond@releasepresse.com
Carl Zeiss Vision France S.A.S
35304 FOUGERES Cedex
www.vision.zeiss.fr
Sommaire

Communiqué de presse……………………….................…………………………………….………..…..............p 3

Contexte………………………...................................................................................…………….….................p 4

Des points clés du développement……………..........................................……………………….….................p 5

Les signes avant-coureurs d’une mauvaise vision de l’enfant…………………....………….…………...............p 6

Que faire en cas de « doute » sur la vision de son enfant ………………………………….......….….............p 7-8

A chaque enfant son traitement de verres adaptés.……………….…………………….......…….......................p 9

A chaque enfant sa monture adaptée…………….…….................................................................…..............p 10

Comment faire accepter le port de lunettes à son enfant ? …………….……….............................................p 10

2
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
Communiqué de presse

Vision des enfants et réussite scolaire.


Carl Zeiss Vision apporte les conseils pour mieux comprendre et prendre soin
de la vision des enfants...pour faire les meilleurs choix de verres et de montures adaptés.
Carl Zeiss Vision, leader de l’optique de précision, fait le point sur la vision des enfants et livre ses
conseils pour le choix de leurs lunettes, verres et montures, parce qu’un bon confort visuel est à n’en
plus douter, le gage d’un bon développement physique et mental de l’enfant. Pour cette rentrée 2010, Carl
Zeiss apporte des solutions concrètes à un problème récurrent et handicapant, celui des troubles visuels
des enfants.

Prévenir les troubles visuels pour favoriser


le développement de l’enfant. Signes d’un défaut visuel
Aujourd’hui, on constate qu’entre 6 et 14 ans, un enfant sur trois chez l’enfant :
présente des défauts visuels, ce qui peut nuire à son travail  Il cligne souvent des yeux
scolaire. Car avoir 10/10ème d’acuité à chaque œil ne suffit pas, il  Il fronce les sourcils
faut vérifier que l’enfant distingue une grande variété de couleurs,  Il a les yeux rouges, qui le piquent
 Maux de tête, douleur dans la nuque au
que son champ visuel soit de 180° et qu’il appréhende les reliefs retour de l’école
correctement. Un dépistage dès le plus jeune âge est donc  Il dessine et lit le nez collé sur la feuille
primordial pour améliorer sa vision le plus rapidement possible et  Il est sensible aux fortes luminosités
assurer sa performance visuelle. C’est avant l’âge de 6 ans que
tout se joue, et quand la nécessité de porter des lunettes s’impose,
encore faut-il faire les bons choix…

✐ Un choix de verres spécifique aux besoins des jeunes enfants.


Avant 16 ans, les verres organiques ou polycarbonates sont obligatoires et les verres minéraux interdits. Il est
recommandé de choisir des verres ayant un niveau élevé de filtration UV. En effet, chez les enfants, et
notamment avant 6 ans, le cristallin n’est pas finalisé (seulement entre 10 et 12 ans). Chez ZEISS, les verres
de la gamme Clarlet filtrent les UV à 100% dès l’indice 1.6 et sont donc parfaitement adaptés à la vue des
enfants. Dans le cas d’un indice de réfraction du verre supérieur ou égal à 1.6, le verre est aminci, l’équipement
léger et plus résistant aux chocs. Aussi, un indice élevé procure un esthétisme plus important et un vrai confort
pour les enfants.
Par ailleurs, l’antireflet est une option aujourd’hui non négligeable. En effet, l’œil de l’enfant est par définition en
croissance. Aussi, sa rétine n’est pas pleinement mature et est donc plus sensible aux effets d’éblouissement
en cas de forte luminosité.
Enfin, les verres anti casse et les traitements anti-salissure sont devenus des incontournables chez les enfants.
Ces précautions permettent de parer aux chutes répétées des lunettes dans les cours d’école, et aux verres
« gras » surtout en maternelle et en classes primaires. Par exemple, le traitement LotuTec® de Zeiss, repousse
spontanément l’humidité, la poussière et les micro-particules de la surface du verre. Mieux préservés des
salissures, les verres restent propres et transparents plus longtemps, notamment vis à vis des traces de doigts.

✐ Pour les enfants, pas n’importe quelle monture.


Un enfant peut porter des lunettes dès l’âge de 3 ans. Sa monture doit alors couvrir la
zone au dessus de l’arcade sourcilière, de façon à ce que l’enfant puisse voir au travers du
verre en regardant vers le haut. De plus, les jeunes enfants n’ayant pas de racine de nez,
il est impératif de choisir une monture ayant une bonne assise nasale, comme celles en
silicone. L’ajustage est une étape très importante et elle se fait avec précision par
l’opticien. Pour Carl Zeiss Vision, porter des lunettes adaptées permet aux enfants de
devenir plus autonomes dans leur vie quotidienne, favorise leur réussite scolaire, et de
façon plus générale, participe à l'amélioration de leur bien-être.

3
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
Contexte

Natalité et réussite scolaire en France


Chaque année, 750.000 bébés naissent en France. 100 000 sont potentiellement amblyogenes, c’est-à-dire
qu’un des deux yeux peut ne pas être opérationnel. De plus, 20% des enfants de moins de 4 ans ont une
pathologie ou un défaut visuel qui peut entraîner un retard dans leur éveil ou dans leur développement
psychomoteur. Ces 20% se répartissent comme suit* :
L’enfant malvoyant : 1% des naissances ;
L’enfant strabique : 4% des naissances ;
L’enfant amétrope : 15% des naissances.

En 2007-2008, en France, les effectifs de la population scolarisée représentent 23,5 % de la population


totale, comme en 2006-2007. Un taux de scolarisation élevé qui relève d’un accès à l’éducation facilité et
favorisé par des infrastructures riches et compétentes. En 2009, ces statistiques se traduisaient par un
nombre d’élèves total de 11 983 311 (écoles, collèges et lycées) dont plus particulièrement 6 643 592
écoliers. Cette même année, le taux de réussite au Baccalauréat a été particulièrement bon avec chiffre de
78,4%.

A l’heure où les sessions 2010 d’examens sont déjà sur le point de prendre fin, il convient de se pencher sur
une des origines de ces réussites (et par déduction de ces échecs) : la vision de l’enfant. Plus précisément,
c’est entre 0 et 6 ans que tout se joue, de la détection d’un problème jusqu’aux traitements adéquats. Une
période charnière pendant laquelle les parents doivent redoubler de vigilance et avoir leurs enfants à l’œil.

*Source de tous ces chiffres = SNOF Syndicat National des Ophtalmologistes de France

L’enfant en CP : overbooké !

Ni working girls, ni business men, les enfants cumulent pourtant souvent des emplois du temps dignes de
d’adultes débordés. De longues journées au cours desquelles, leurs yeux sont particulièrement sollicités du
matin au soir. Dès 7 heures du matin, l’enfant fait appel à ses capacités visuelles pour se confronter à sa
propre image mais surtout appréhender celle des autres et de son environnement, et ce jusqu’au soir à la
lecture de l’histoire pour le bercer.

Tous les élèves suivent 24 heures d’enseignement obligatoire par semaine à l’école maternelle et
élémentaire. Les enseignements sont organisés du lundi au vendredi, soit sur quatre jours, soit sur neuf
demi-journées incluant le mercredi matin. Des dispositifs d’accompagnement peuvent s'ajouter à ces 24
heures pour les écoliers qui en ont besoin : deux heures d'aide personnalisée hebdomadaire et les stages
de remise à niveau pendant les vacances scolaires. Des journées et des semaines bien chargées dont le
bon déroulement est fonction d’une bonne vision comme le démontre cet emploi du temps type :
7h : Réveil Apprendre à lire l’heure sur son réveil pour ne pas avoir de panne...
7h-7h15 : Petit Déjeuner Regarder les dessins animés pour mieux faire passer les céréales...
7h15-7h30 : Débarbouillage Bien connaître son reflet dans le miroir, pour se faire beau pour les copines...
7h30-7h45 : Départ Reconnaître le chemin quand Maman l’emmène en voiture à l’école...
8h20-8h45 : Accueil à l’école Retrouver rapidement ses copains pour une partie de billes...
8h45-10H : Lecture, écriture, calcul Lire ce qu’il y a d’écrit sur le tableau et distinguer les petites lignes de son cahier...
10H-10H30 : Goûter Savoir choisir ce que l’enfant aime ou n’aime pas...
10h30-11H10 : Récréation dans la cour Jouer au foot avec les copains, courir, sauter, se situer dans la cour...
11H30-13H : Cantine Savoir reconnaître ses aliments préférés et faire preuve d’adresse pour débarrasser son couvert...
13H-15H15 : Ateliers d’arts plastiques Distinguer les couleurs, les formes, les matières, dessiner, découper...
15H15-15H30 : Goûter Savoir se servir dans un verre son lait, son jus d’orange sans renverser...
15H30-16H : Récréation dans la cour Avoir un bon équilibre pour une partie d’escalade, jouer à saute-mouton...
16H00-16H20 : Lecture et écoute de contes Savoir lire à voix haute et faire preuve de concentration...
16H30-16h45 : Retour S’orienter sur un parcours connu au bras de la nounou...
16h45-19h : Goûter, Jeux, TV, ordinateur Jouer à des jeux éducatifs sur l’ordinateur...
19h-20h : Dîner, Coucher Savoir lire et regarder les images de son histoire favorite et fermer - enfin - les yeux...

4
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
Des points clés du développement

La croissance de l’œil de 0 à 6 ans...


Mieux comprendre la vision de son enfant est essentielle à une meilleure détection de ses éventuels troubles
visuels. Cet argument est d’autant plus fort au vu de la très rapide maturité de l’œil. En effet, dès l’âge de 6
ans, il est beaucoup plus difficile, voire parfois, trop tard pour corriger certaines pathologies des yeux.
C’est pourquoi, savoir observer son enfant et connaître ou tout du moins pourvoi imaginer ce qu’il voit est très
important :
• De la naissance à 1 mois : le bébé voit flou mais est sensible à la lumière du jour, il voit à 30 cm
• 2 mois : il reconnaît les visages et les sourires et identifie les couleurs
• 3 mois : il voit parfaitement les couleurs, il voit net à 25 cm
• 4 mois : l’enfant sourit
• 5 mois : il sait différencier papa et maman
• 6 mois : il attrape les objets et les lâche, il voit net de loin
• 7 mois : il joue avec les objets (développe ses capacités motrices)
• 8 mois : il a peur des inconnus (distingue les familiers des autres)
• 9 mois : il utilise pouce et index dans la « préhension » (motricité fine) pour attraper les objets
• 1 an : ses yeux peuvent suivre des mouvements rapides, il est attiré par la TV
• 2 ans : il apprend à tracer des lignes droites et à mettre ses chaussures
• 4 ans : son acuité visuelle est égale à celle d’un adulte il est en petite section
• 6 ans : ses capacités visuelles sont au top, il est trop tard pour le corriger si on découvre son amblyopie

... intimement liée aux étapes du développement de l’enfant.


Pour un bon déroulement de ces journées, l’enfant entre 4 à 6 ans doit acquérir un certain nombre de
compétences propres à son développement, mental et également physique. Voici quelques étapes essentielles
à de bonnes conditions physiques de l’enfant pour accomplir les activités liées à son âge :

Améliorer et maîtriser son corps et ses déplacements : marcher (avant, arrière, vite, lentement), courir, sauter à
pied joins, par-dessus un objet, ramper, glisser sur un plan incliné, gérer sa vitesse, trouver de l’endurance ;
négocier les obstacles ; contrôler sa vitesse, se déplacer membres entravés
Acquérir et maîtrise de l’équilibre en trouvant son propre centre de gravité (debout sur une chaise) : grimper,
marcher en équilibre, se tenir sur un pied, glisser sans appui, porter un objet et se déplacer avec.
Coordonner et maîtriser les gestes et actions : franchir des obstacles, lancer avec la main, le pied, loin, en haut,
rattraper un ballon, faire rouler dans un sens donné, doser sa force.
Collaborer avec les autres : s’aider pour installer, ranger, tenir compte de ses voisins dans ses déplacements,
jouer à plusieurs, débuter les jeux de compétition.
Prendre conscience d’informations données par les sens et de la spécificité de chacun : bruit dans le couloir, se
diriger les yeux bandé, distinguer au toucher, développer la mémoire sensorielle.
Améliorer sa précision et sa coordination : découper avec des ciseaux en suivant un tracé, bricoler, manipuler
des objets de plus en plus petits, faire des colliers, défaire des nœuds, dessiner et colorier avec des outils fins,
lancer haut le ballon, frapper des mains et le rattraper.
Maîtriser et se diriger dans l’espace : Se situer dans l’espace : dedans/dehors, devant/derrière, en haut/en bas,
entre/à coté de, loin de/près de, autour, à droite/ à gauche, suivre un itinéraire prévu à l’avance ou fléché.
Acquérir une bonne perception du temps : Notion de durée : temps court/long, trop tôt/trop tard (lire l’heure)
Affiner ses capacités de discrimination sensorielle : regarder des objets, et les yeux fermés, les reconnaître au
toucher, jeux de contraste.
Au regard de ces étapes, on constate que ce sont dans les premières années de la vie de l’enfant que se
jouent les bases de son développement futur. On comprend surtout que sa vision est extrêmement
sollicitée. Elle joue donc un rôle clé et conditionne son équilibre au sens noble du terme.

5
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
Les signes avant-coureurs d’une mauvaise vision de l’enfant

Certains signes ne trompent pas...et parmi eux, une liste non exhaustive ci-dessous permet de « détecter » ou
évaluer certaines anomalies de la vue de l’enfant. Ces éléments sont des indicateurs à prendre en compte et
peuvent s’avérer cruciaux pour entamer une démarche corrective de la vision de l’enfant.

Chez le bébé et jusqu’à 3 ans :


• Il se frotte souvent les yeux
• Les yeux ne suivent pas les mouvements au dessus du berceau
• Il fuit la lumière
• Il tient sa tête penchée anormalement
• Il louche
• Il cligne des yeux
• Il louche nettement
• Il a des gros yeux
• Il n’arrive pas à attraper un objet
• Il ne fixe pas les objets

Chez le jeune enfant de 3 à 6 ans :


• Il se frotte souvent les yeux
• Il tient sa tête anormalement penchée
• Il plisse les yeux pour voir de loin
• Il ferme un œil au soleil
• Il dit qu’il a mal à la tête
• Il est trop près de la TV
• Il a de l’encre sur le nez
• Il trébuche fréquemment
• Il ne reconnaît pas les images
• Il dessine et lit le nez collé sur la feuille
• Il n’aime pas lire
• Il voit mal dans le noir
• Ses résultats scolaires chutent
• Il est nul au foot
• Il a du mal à se concentrer

Pour les parents, comment les dépister ?


L’observation de son enfant est un premier élément de détection du trouble visuel. Pour transformer cette
suspicion en conviction, il est conseillé aux parents, dans un premier temps (avant de se rendre chez un
spécialiste), de jouer avec leur enfant. Ainsi, sous la forme d’exercices ludiques, et de quelques
questionnements, il est possible de vérifier si l’enfant rencontre des difficultés dans différentes situations :

• Jouer avec l’enfant en lui présentant des objets (des objets non bruyants pour que la détection ne
vienne que de sa vision)
• Lui cacher un œil (colin maillard) puis un autre en lui montrant des objets (toujours silencieux). Si
tout va bien, l’enfant décalera sa tête, s’il ne réagit pas il faut consulter l’ophtalmologiste
• Dans un contexte de détente, lui demander : « Montre moi la vache, l’oiseau, le papillon … » sur un
livre d’images pour tester sa vision de près.
• Dehors : « Vois-tu la voiture de papa etc.. » pour tester sa vision de loin
• Sensibiliser les professeurs des écoles : au nez collé au cahier, à un comportement asocial, au
manque de concentration, écriture trop petite ou trop grande.

6
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
Que faire en cas de « doute » sur la vision de son enfant ? (1/2)

La consultation
CON-SUL-TER. Un « conseil » qui peut sembler dérisoire, mais il s’agit pourtant d’une évidence et d’un
préalable à prendre au sérieux. Se rendre chez l’ophtalmologiste dès le plus jeune âge (et surtout avant 6 ans),
reste le meilleur moyen de dépister et diagnostiquer une pathologie (strabisme, amblyopie, nystagmus). Il
préconisera alors un équipement optique, une rééducation orthoptique (exercices chez un spécialiste qui
restaurent la fonction visuelle), et dans certain cas, une chirurgie (strabisme) et des visites de contrôle dans
tous les cas (tous les 6 mois).

• Le strabisme : défaut d'alignement des yeux


5 % des enfants sont affectés à des degrés variables par le strabisme
(souvent entre la naissance et 21 mois). Pour diverses raisons, un œil se
déplace vers le haut, vers le bas, vers l'extérieur (exotropie) ou vers l'intérieur
(ésotropie) par rapport à l'autre œil. La faiblesse d’un ou plusieurs muscles
oculaires ou l’hérédité sont des causes possibles du strabisme. Mais il peut
également survenir à la suite d’un problème de vision non corrigé
(hypermétropie ou astigmatisme). D’une vision double, cette pathologie peut
évoluer vers une perte de fonction de l’œil. Le port de lunettes avec prismes et
les exercices d’orthoptie sont des traitements possibles du strabisme. Il
convient de souligner que la chirurgie n’a qu’une visée esthétique et ne
rééduque pas l’œil.

• L’amblyopie: développement insuffisant de l’œil


Entre 2% et 4% des enfants de moins de 6 ans présentent une amblyopie. Elle se
produit habituellement avant l'âge de six ans (des fois simultanément à un strabisme)
et touche essentiellement la vision centrale. L'image alors reçue par le cerveau est de
piètre qualité car le cerveau cesse d'utiliser l'œil « malade ». Aucun symptôme n’est
perceptible car l'autre œil a une vision raisonnablement bonne et prend alors en charge
toutes les autres tâches visuelles. Neutraliser (cacher) le bon œil pour obliger le
cerveau à utiliser l'œil amblyope et créer d'autres connexions qui amélioreront la vision
est une solution efficace dans la plupart des cas.

• Le nystagmus : mouvement involontaire et répétitif du globe oculaire


Les mouvements rapides (à ressort) sont dus à une déficience motrice, une lésion du système nerveux,
toxoplasmose ou sclérose en plaques. Les mouvements lents de types pendulaires sont causés par
l’albinisme, la cataracte congénitale ou l’amblyopie. Le port de verres avec prismes pour les mouvements
lents peut améliorer les symptômes mais cela s’avère inefficace sur les mouvements rapides.

3 visites obligatoires chez l’enfant :

à 8 jours, 9 mois et 2 ans


Ensuite au long de sa scolarité

7
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
Que faire en cas de « doute » sur la vision de son enfant ? (2/2)

Cette prise en charge rapide permet de faire le point et de mettre en œuvre les moyens nécessaires à une
éventuelle correction. Ce rendez-vous amènera le spécialiste à définir d’éventuels défauts visuels courants :

• L’astigmatisme : vision déformée


L’astigmatisme résulte d’une cornée à la surface irrégulière, plus ovale que ronde en général. Ce défaut
entraîne une vision déformée de près comme de loin, avec une perception atténuée des contrastes.
L’astigmatisme se double souvent d’une myopie ou d’une hypermétropie. La vision de l’enfant est
déformée ce qui provoquera un stress oculaire. En matière de lecture, cela peut se traduire concrètement
par des difficultés où l’enfant confondra les lettres « M » et « H ». Les rayures du Zèbre pourront
apparaître à l’enfant comme des « Z ».

• La myopie : difficulté à voir les objets lointains


La myopie se traduit par une vision floue des objets distants. Le myope voit donc mal de loin mais bien de
près. Si elle se déclare avant 4 ans, il s’agit d’une myopie sérieuse, plutôt héréditaire et plutôt évolutive.
Dans ce cas, l’enfant doit être corrigé et revu tous les 6 mois avant d’entrée à l’école maternelle. En
général, en forme modérée la myopie apparaît entre l’âge de 5 et 10 ans et dépasse rarement 6 dioptries
(entre 5 et 14 ans progression de 0.50 D par an).

• L’hypermétropie : difficulté à voir de près


L’hypermétropie est l’inverse de la myopie. L’hypermétrope voit mieux de loin que de près. Il peut toutefois
obtenir une vision nette en accommodant en permanence pour replacer l’image sur la rétine. Situation
normale chez l’enfant car son globe occulaire n’est pas encore mature. Ce défaut peut s’atténuer ou
disparaître complétement à l’âge de 6-7 ans.

Les défauts visuels chez


les enfants amétropes

8
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
A chaque enfant ses verres adaptés.

Faire le choix d’un verre organique ou polycarbonate.

Il s’agit d’une typologie de verres résistants aux chocs. Ils résistent en effet au test « drop ball ». C’est-à-dire
qu’une bille de métal projetée sur le verre ne peut en aucun cas briser celui-ci. L’objectif du port de ces types
de verres est de protéger la vue de l’enfant de ses turbulences et de ses gestes brusques. Ces verres
organiques ou polycarbonates sont en matière plastique (type polymère) en opposition avec les verres
minéraux (cassants). Les « polycarbonates » sont plus particulièrement résistants notamment aux UV (Sola
uniquement). Les verres organiques ou polycarbonates sont obligatoires jusqu’à 16 ans (les verres minéraux
sont interdits avant cet âge).

Avoir un verre de bonne qualité.

Parce que le port de lunettes doit avant tout apporter une meilleure vision à l’enfant, la précision optique est
une priorité nécessaire. Pour ce faire, l’enfant doit pouvoir bénéficier des mêmes critères d’équipement que
l’adulte : un verre durci avec un anti-rayure indispensable (port des lunettes dans le bac à sable).

Un verre durci de 0 à 8 ans.


C’est un verre équipé d’une résine protectrice qui limite l’apparition des rayures et permet de multiplier par
deux la durée de vie du verre. Sachant que les enfants oublient qu’ils portent des lunettes et travaillent et
jouent de la même façon qu’un enfant non équipé, ce traitement est incontournable pour ne pas changer de
verres tous les 3 mois. Zeiss propose un verre durci « HART » dont l’efficacité augmente considérablement
la résistance des verres organiques ou polycarbonates.

Un antireflet à partir de 12 ans.


À partir de 8 ans, la pratique de la lecture et de l’écriture est beaucoup plus intensive. De même, l’enfant est
exposé de plus en plus à la télévision, aux écrans d’ordinateurs, aux consoles de jeux vidéo.... C’est
pourquoi, l’antireflet est un traitement de verres hautement préconisé à partir de 12 ans. En effet, l’œil de
l’enfant n’est pas complètement mature et est donc plus sensible aux éblouissements. Une exposition
prolongée à de forts éclairages peut même engendrer des risques dans le développement oculaire. Outre cet
aspect préventif de l’antireflet, ce traitement a pour autre avantage de garder les verres plus propres plus
longtemps car il donne aux verres une propriété répulsive à la poussière. Aussi, pour diminuer le stress
oculaire de l’enfant lié à ces fortes luminosités, les parents doivent être attentifs aux signes avant coureurs
des troubles visuels, notamment des plaintes de l’enfant et opter pour un antireflet.

LotuTec®, traitement pour le confort et la sécurité visuelle des enfants


Le LotuTec® est recommandé pour la résistance aux rayures, l’esthétisme et la facilité d’entretien
LotuTec® de Zeiss est un traitement de nouvelle génération intégrant les dernières innovations Zeiss,
en associant un durci et un antireflet multicouches hautes performances à un revêtement de surface
ultraprotecteur.
L’effet ‘’lotus’’ : Inspirée de la feuille de lotus, la couche hydrophobe et oléophobe LotuTec® repousse
spontanément l’humidité, la poussière et les micro-particules de la surface du verre. Mieux préservés des
salissures, les verres restent propres et transparents plus longtemps, notamment vis à vis des traces de
doigts. La vision est claire pour une longue durée grâce à l’excellente tenue du traitement dans le temps :
pas de reflet gênant, un niveau de résistance maximal pour les verres, une sécurité supplémentaire face
aux activités des enfants, des verres plus transparents et une grande facilité d’entretien. La surface des
verres limite l’adhésion des gouttes d’eau, traces de doigts et produits graissants. Les propriétés
antistatiques permettent de repousser la poussière.
Pour toujours plus de performance, les verres Zeiss traités LotuTec® passent avec succès en laboratoire
des tests reproduisant les conditions de vie les plus extrêmes.

9
Dossier de presse – Vision des enfants 2010
A chaque âge sa monture adaptée

Chez le bébé (0 à 3 ans)


• La monture plastique est obligatoire ;
• Les formes rondes avec une grande hauteur sont à privilégier pour ne
pas que l’enfant regarde au-dessus ou au-dessous de sa monture ;
• Le pont doit être large car le bébé n’a pas de racine nasale (pas
d’angle d’inclinaison) ;
• La distance verre œil doit être courte ;
• Les branches doivent être avec crochets (bien prendre les oreilles) ou
l’enfant doit porter un cordon ;
• La taille doit être adaptée au visage et à l’âge de l’enfant.

De 3 à 7 ans
• Monture plastique (pour parer aux allergies à la peinture notamment) ;
• Nez silicone (ne pas blesser l’enfant) ;
• Plaquettes anatomiques et en silicone obligatoire en cas de montures métal ;
• Les formes rondes ou ovales sont préférables ;
• La charnière doit être flexible.

Après 7 ans
• La monture métal est tolérée, mais l’équipement plastique reste le plus efficace et
le plus durable. La longueur des branches doit être régulièrement contrôlée pour
les faire évoluer en accord avec la croissance de l’enfant (pré-adolescent).

Faire accepter le port de lunettes à son enfant.

Selon que Papa et Maman soient porteurs ou non de lunettes...


Les parents portent des lunettes en permanence :
Il est conseillé d’expliquer le port des lunettes aux enfants par le jeu. Aussi, et par mimétisme, il s’agit
dans ce cas de figure d’expliquer à l’enfant qu’il « faut faire comme ses parents ». Si l’enfant ne comprend
pas encore les bienfaits de sa monture pour sa santé, il conviendra que c’est bien d’en porter une pour
faire comme les grands.

Les parents portent des lunettes mais pas autant qu’ils le devraient :
Avant de demander à l’enfant de porter ses lunettes le plus souvent possible, encore faut-il lui montrer
l’exemple. Les porteurs de lunettes adultes sont en effet les premiers prescripteurs de leurs enfants. C’est
pourquoi, les parents peu habitués à porter leurs lunettes devraient faire cet effort de garder leurs lunettes
devant leurs enfants pour démontrer là encore leur utilité. Par imitation, l’enfant les portera plus
naturellement. Il en est de même pour le soin apporter aux lunettes.

Les parents ne portent pas de lunettes :


Impliquer l’enfant dans le choix de sa monture peut être un bon moyen de lui donner envie de porter ses
lunettes. Le souci d’esthétisme après 3 ans est souvent important. Plus sa monture lui conviendra (sa
couleur préférée, son héro favori), plus l’enfant voudra la porter. Par ailleurs, d’excellents livres existent
pour dédramatiser du rendez-vous chez l’ophtalmologiste et faire accepter le port de lunettes : « Arthur et
ses lunettes... ».

10
Dossier de presse – Vision des enfants 2010

Vous aimerez peut-être aussi