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UE 431 Histoire de L'etat Précolonial en Afrique
UE 431 Histoire de L'etat Précolonial en Afrique
Introduction générale :
Les recherches sur l’Etat faisait
Les recherches en anthropologie politique sont néanmoins très antérieures. En
fait, la première anthropologie politique est née dans le berceau du droit et de la
philosophie politique. Elle visait à comprendre l’évolution des sociétés
notamment ancienne la question de la légitimité religieuse du pouvoir se pose
immédiatement. Mais ce n’est qu’au XVIIIème siècle que cette question est
ouvertement posée avec Voltaire et Rousseau. Le siècle de Lumière est aussi
celui de la laïcisation de la politique et de l’idée de gouvernement.
Les philosophes cherchaient dans les études et par les réflexions à connaitre
l’origine des civilisations. Mais chaque auteur possède sa propre théorie de
l’évolution. Ce qui lui permet d’élaborer ses propres séquences de passage du
« sauvage » au « civilisé ».
Partant de là, il y a une réflexion sur les droits et les devoirs des souverains et
des citoyens. Cette réflexion sur l’Etat engagée depuis le XVIII ème siècle se
transpose en Afrique avec le phénomène colonial. En effet, Maurice Delafosse
écrivait déjà en 1925 à propos de l’autorité royale en Afrique que « en général,
« le pouvoir se transmet pour chaque Etat dans une famille donnée, mais il
n’est pas héréditaire à proprement parler en ce sens que ce n’est pas
nécessairement l’héritier naturel et direct du chef défunt qui succède à celui-
ci. A côté de la famille qui a le privilège de fournir le roi, il en existe le plus
souvent deux autres dont l’une fourni le ou les électeurs du roi et l’autre le ou
les intronisateurs. Le choix des électeurs ne peut s’exercer que dans la limite
des membres de la famille royale mais sous cette réserve et compte tenu de
l’opinion publique exprimée par les anciens. Ce choix s’opère librement. Il
faut d’autre part que les successeurs du roi soient désignés par le ou les
électeurs pour être investie de l’autorité. Non seulement les intronisateurs et
les électeurs détiennent la faculté de faire ou de ne pas faire des rois, mais ils
possèdent celle de les défaire en sorte que leur influence est considérable et
qu’elle suffirait à el le seule à constituer un important contre- poids au
véhemeté des tyrannies et à l’omnipotence. L’autorité de ce derniers est encore
contre- balancée par l’obligation que lui impose l’usage d’en déléguer une
partie à des ministres dont chacun a des attributions définies et qu’il n’en est
pas toujours maitre des nommés ou des révoquer à son gré. La coutume
conférant le plus souvent chaque charge ministérielle à une famille
déterminée aussi bien que la dignité royale et que la fonction d’électeur ou
d’introniseur. Nous sommes donc bien loin du système des monarchies
absolues, donc on est parfois enclin à supposer l’existence en Afrique ».
Normalement (changement de dynastie sonni et Askia).
Il faut noter aussi que les sociétés de l’Afrique précoloniale étaient très variées
et s’échelonna de la corde patrilinéaire ou matrilinéaire parfois très isolées aux
sociétés qui sont disséminées jusqu’à la lisière de la forêt et qui était hautement
différencié et vivait à l’unisson du reste du monde quoique avec des moyens
techniques beaucoup plus réduit à raison des multiples barrages géographiques
et économiques.
Evans Pritchard est fort meilleur dans un système politique africain (1940)
critique l’approche des philosophes. Cette approche est pour eux faibles de
valeurs car elle ne repose pas sur aucune recherche scientifique et se résume à
une vision qui est purement occidentale. Dans cette approche, il n’existe que des
recherches sur la société primitives qui ne soient pas considérées comme
développé. Ces recherches ne prennent en compte les sociétés qu’à travers des
stéréotypes occidentaux.
Malgré cette évolution dans le contexte du siècle des Lumières, l’Etat africain
précolonial devait être confronté à la fameuse « mission civilisatrice » à partir
de l’Europe qui elle-même cherchait à résolver ses problèmes internes.Cette
mission constituait l’affirmation d’idée de la civilisation et de la colonisation à
l’Afrique, donc de l’Etat. Ces délits viennent donc loin dans le temps. Il date de
la traite des noirs et se perpétue jusqu’à nos jours.
1. L’Etat est une unité politique fondée sur une souveraineté territoriale ;
L’appartenance à l’Etat c'est-à-dire à la citoyenneté ou la nationalité
est déterminée soit par la résidence, soit par la naissance à
l’intérieur des limites d’un territoire ;
2. L’existence d’un appareil gouvernemental centralisé qui assure le
respect de la loi, le maintien de l’ordre et de la cohésion de la société
en excluant tout acte d’indépendance c'est-à-dire que le monopole de
recours légitime à la force appartient à l’Etat et ses représentants en
excluant tout acte d’indépendance qui dispose du monopole des
sanctions sans à faire.
3. L’Etat suppose l’existence d’un groupe ou d’une classe des dirigeants
privilégiée et spécialisée différent du lot de la population par leur
formation, leur nom et leur organisation. (élite intellectuels, élite
économique (financement des partis), élite militaire (Tanja), élite
religieuse (ODF), une dynastie royale, [élite religieuse, dynastie
royale, élite militaire, élite intellectuelles, élite intellectuelles].
Ce groupe monopolise de façon corporative l’appareil de contrôle
politique. Il est considéré comme représentatif. Ses actes et décisions
sont acceptés par le peuple comme étant ceux de l’ensemble du pays.
Mais à ces trois critères de Nadel, il faut ajouter un 4 ème non moins
important.
4. Le ciment de tout système étatique et politique est l’idéologie dans
laquelle il baigne. C’est cette idéologie qui amène à accepter les
institutions et les dirigeants comme étant représentatif. Elle est aussi le
substrat duquel se dégagent une culture et une conscience politique.
Les légendes traduisent l’idéologie, les pouvoirs exceptionnelles du
dirigeant (sarkiBouzou, Adgada, Washa, Illéla, BawaZangorzo, Mali
Béro, Soumangouroukante, Usman dan fodio, sundiata,
sarraouniaMangou etc. Jangorzo ) qui attribue au groupe dirigeant des
pouvoir exceptionnels ou les bénédictions du souverain sont sans
appel.
Cette idéologie se trouve renforcée et entretenue par le rituel, les
cérémonies et la culture du pouvoir, par le pouvoir et pour le
pouvoir.
C’est l’idéologie matrice de la culture politique qui fixe le contrat entre le
peuple et les dirigeants (stabilité, sécurité, prospérité, justice, équité,
personnalité physique du dirigeant, chez les zarma le souverain ne doit
pas être borgne, chez les hausa, les touaregs et les kanuris, le souverain est
astreint à la retenue et à la discrétion etc.)
Le non respect de ce contrat peut être fatal à l’un ou à l’autre des deux
parties la dynastie des sonni, doulbawa, les souverains du gobir au début
du XIXème siècle).
L’Etat est donc par rapport aux autres formes de pouvoir politique situé à
un niveau supérieur celui dans lequel se manifeste au maximum le
caractère institutionnel du pouvoir et aussi son aspect globalisant qui
n’interdit ni la réalité d’une domination (de classe) , ni la prétention à
agir, ni la prétention d’agir au non et dans l’intérêt de la société globale
26-07-2007 « l’Afrique est restée toujours enfant, il n’est pas resté dans
l’histoire » Président Français Sarkozy, UCAD.
Les idées développées par Sarkozy à Dakar le 26 Juillet 2007 ne sont pas
des idées nouvelles elles sont l’écho tonitruant de ce qu’avaient déjà dit
des auteurs comme d’Hegel, Monteil, Gobineau, G. Hardy, Jules Ferry.
La continuité dans le discours de l’Etat en général et de la France en
particulier sur l’Afrique ne souffrent d’aucune rupture ni sur le plan
temporel, ni sur le plan politique (droite et gauche confondus), ni sur le
plan intellectuel, le commun des mortel comme l’élite, ni sur le plan de la
mise en œuvre sur le sol africain.
« On n’a pas abandonné l’âge de la pierre parce que les pierres sont
finis mais parce qu’elles sont substituées »
David Hume
Selon lui la naissance de l’Etat passe par 4 étapes
- La nécessité économique
- Le conflit
- La hiérarchie militaire
- La hiérarchie civile
L’Etat selon lui a donc une origine économique et une mission de
préservation des avantages acquis. L’Etat n’est qu’une institution
contingente historiquement exigée, appréciée en raison des services
rendus. Ce qui est sûr l’Etat rend des services.
J. J Rousseau (1712- 1778)
Il défend la théorie du contrat social. Il cherche un type d’association
qui assurerait à chaque individu sa sécurité toute en lui permettant de
conserver sa liberté. Il rejette toute autorité reposant sur les privilèges
de natures ou sur la loi du plus fort. La seule autorité légitime selon
Rousseau nait d’un accord réciproque des partis contractants d’une
convention. Cette convention peut être un pacte d’association qui
n’est suivi d’aucun pacte de suggestion. Le peuple est la source de la
souveraineté et apparait comme celui qui exerce cette souveraineté.
Les débats étaient intenses et variés chez les philosophes politiques à
propos de l’origine, la nature et le fonctionnement de l’Etat. Ces débats
vont soulever d’autres réactions. Marc Abélès critique le concept de
droit naturel (idée invérifiable. L’argumentation des philosophes dont
le but est de laïciser la société. Il leur reproche aussi l’ethnocentrisme
car la référence des philosophes politiques est celle des institutions de
l’époque ou de l’antiquité romaine. Selon Marc Abélès les philosophes
politiques n’étudient, n’y prennent pas en compte les systèmes
juridiques archaïques. L’idée de loi naturelle est une abstraction
élaborée à partir des lois existantes. Le contrat repose sur une contre
vérité car rien ne prouve que les hommes aient voulu ce contrat. Il n’y
a pas de contrat initial pour l’ensemble de la société. Si un contrat
existe, il aurait été élaboré au fur et à mesure de l’évolution de la
société. Selon cette critique, on n’explique pas le passé par le présent
mais le présent par le passé ce qui explique que l’on forme à la
transformation des choses. Cette dernière réflexion de ce penseur ne
rencontre pas l’assentiment des historiens. Ce sont donc les réactions
de ces différents penseurs qui vont faire naitre l’anthropologie
politique.
Le droit archaïque est basé sur le système familial c’est-à-dire sur le
lien du sang. (Passage du droit du sang au droit du sol)
Mais à partir du moment où la société comprend plusieurs familles
avec des origines différentes, le sang ne constitue plus le lien qui unit
les membres de la communauté, on passe alors à un système
différent où c’est le sol qui prime.
Cette primauté du sol nécessite un contrat entre tous les membres qui
l’occupent et qui vivent ensemble. Le droit du sang précède donc le
droit du sol. Il en résulte que la parenté s’oppose au territoire, la
famille à l’individu, et le statut au contrat.
Les premiers anthropologues ont étudiés les modifications de la société
et son passage du droit de sang au droit du sol. Ces anthropologues
s’appellent Morgan, Angels, Maine, Durkheim etc.
C’est Lewis Morgan (1876 – 1950) qui a étudié la société archaïque, il
est un évolutionniste qui dit que la société passe par trois stade : la
sauvagerie, la barbarie et le stade de la civilisation. Il s’appuie sur les
inventions pour montrer les diverses séquences de l’histoire. Pour lui,
le développement de l’intelligence va de pair avec un sursaut
technique. Le passage de la société traditionnelle à la société moderne
s’effectue en deux étapes. Son postulat a pour origine les grecs et les
ramains. Dans ce contexte la société se constitue autours de gens unis
par les liens de sang. Il étudie les systèmes politiques en fonction des
systèmes de parenté. Le système gentiliste se transforme
progressivement en tributs et confédération (c’est le type iroquois).
Il y aurait d’abord un conseil de pouvoir élu par les anciens puis plus
tard un conseil de chef et un commandement militaire distinct pour
enfin se terminer par un conseil de chef et un commandement
militaire et une assemblée du peuple. Lowie critique Morgan, il lui
reproche d’étudier les indiens qu’à travers la société iroquoise.
Or Clastres a montré que dans la société contre Etat, son cheminement
n’est pas normal dans la mesure où toutes les sociétés ne se terminent
pas par une phase (démocratique). Il reproche d’autre part à Morgan
d’oublier de parler des associations volontaires qui dominent la vie
sociale des indiens, société ou l’autorité militaire est exclue en tant que
gestionnaire de l’Etat. Il affirme que la monarchie est incompatible
avec la société clanique. Or l’Afrique possède de nombreuses royautés
à base de clans.
Engels (1820-1895) est un théoricien socialiste allemand ami à Karl
Marx. Il n’a effectué aucune étude de terrain. Il a écrit vers la fin de sa
vie un ouvrage intitulé origine de la famille, de la propriété privée et
de l’Etat ou il développe l’idée d’un communisme primitif. Selon lui,
la société serait le gage d’une communauté sans classe et sans Etat. Il
s’appuie sur l’économie pour établir un découpage qui définit les
étapes suivantes de l’évolution des sociétés : esclavagiste, féodale,
capitaliste et socialiste. Il insiste sur les rapports de production qui sont
des rapports sociaux. Or, il ne connait qu’une partie de l’histoire et
s’appuie uniquement sur le système esclavagiste.
La question est de savoir si toutes les sociétés sont passées par un
stade esclavagiste ou féodal. Or, la majorité des sociétés ne sont plus
esclavagistes et ne connaissent pas le capitaliste. Les rapports de
production sont basés sur la transformation de prisonniers de guerre en
esclave. Le système tel qu’il est vu est dualiste, opposition dominant
dominé (société féodale et esclavagiste), puis riche pauvre (société
capitaliste).
Il parait que les anthropologues veulent désormais étudier les Etats
sans vouloir théoriser et généralisé.
Les 7 républiques sont signe d’instabilité politique
4 coup d’Etat réussi (constitution est contre le coup d’Etat) dès qu’il y
a coup d’Etat, il faut changer de constitution
7 républiques
Des Transitions
Les travaux de Pritchard les ont conduits à une catégorisation des
sociétés politiques africaines. Ils se sont efforcés de distinguer les
sociétés à Etat et les sociétés sans Etat . Ainsi ils définissent les
sociétés avec Etat comme des sociétés disposant d’un appareil
administratif qui contrôle et régule l’emploi de la force physique.
Tandis que les sociétés sans Etat ont une politique fondée sur des
lignages dominant des classes d’âge et des sociétés sécrètent. Les
groupes ne s’unifient qu’en cas de conflit.
Par exemple selon Nuer, lorsque deux groupes s’unifient en cas de
conflit, ces groupes identifiés a et b appartenant au clan A. si a
possède un problème avec c du clan C. a et b se réunissent pour lutter
contre C. Ceci n’empêche pas a et b de lutter entre eux pour des
questions de pâturage par exemple. L’arbitrage de « l’homme à peau
de léopard»chez les Tallensi, le système politique s’organise en
fonction du système lignage.
Le premier traite des problèmes de compétition, de stratégies, des
manipulations et des conflits sociaux à connotation politique (cf.
Anthropologie politique C. Nuer).
D’une manière générale l’anthropologie politique étudie la manière
par laquelle la politique fonctionne localement. L’anthropologue
s’intéresse au fonctionnement du modèle réel. Celui qui existe et non
sur un modèle théorique comme le fait le politologue.
Exemple : Gluckman étudie les rites des rébellions qui permettent le
retour de pouvoir. Dans son ouvrage intitulé Rituel et rébellions dans
l’Afrique tribale. Edmund Leachn s’intéresse quant à lui aux
manipulations des règles pour favoriser ceux qui en sont détenteur. Sa
théorie est exposée dans son ouvrage les Règles du jeu politique. Son
idée est que tout est régit par les rapports de force. Les équilibres sont
fictifs et précaires. Son disciple Bailey étudie cette question dans le
contexte de l’Inde. Turner étudie les rituels politiques de la naissance,
des jumeaux, des mariages, de la mort, les rituels de l’intronisation des
rois. Il pense que ces rituels sont importants car ils mettent souvent à
jour le rôle des conflits sociaux.
L’anthropologie américaine est orientée vers le processus de décision.
Elle suivit l’influence des théories systémiques et étudie les règles du
jeu, la manipulation du pouvoir et l’interaction des individus par
rapport aux objectifs visés. Elle s’inscrit dans le courant de l’action et
du jeu politique.
Dans le courant de la société contre Etat, Clastres étudie à partir des
sociétés amérindiennes les groupes qui contrôlent le pouvoir. Dans
toutes les sociétés il y a du politique et l’exercice du politique n’est
pas automatiquement lié à l’exercice de la violence légitime et à la
coercition. En réalité, Clastres s’oppose à Max Weber par son étude
des sociétés dites égalitaires. Ces refusent à produire des surplus pour
éviter que ceci ne soit accaparé par certains groupe et que ces groupes
ne soient tentés de constituer des Etats ou des chefferies. Ces sociétés
dites sous formes de bandes ou les devoirs sont plus important que le
droit. Le chef est désigné transitoirement, il doit acquérir la richesse
pour la redistribuer aux autres. Son seul avantage est de partager les
femmes des autres membres de la famille. Le chef est un conciliateur
et un modérateur.
La stratégie de la société sans Etat est d’éviter que ne se développe
une sphère de pouvoir importante de manière que la
compétence politique ne se transforme en compétition politique.
Dans le courant de l’anthropologie du courant de l’Etat moderne Marc
Abelès analyse la politique locale. Il étudie les différentes formes de
la liturgie étatique moderne. Il s’efforce à travers cette ouverture sur le
monde contemporain de percevoir les mutations sociales et les crises
de légitimités. Il explore la modernité sans se figer dans le
traditionnel. Le système de transmission du pouvoir, le quotidien de
l’action politique (formel ou informel) sont les champs d’étude
privilégiés de l’anthropologie de l’Etat moderne et il recherche aussi
à saisir les débats publics et les manières dont s’affronte les
professionnels de la politique et des partis lors des campagnes
électorales. Comment est vécue l’administration au sein des
collectivités locales et l’action des médias sur la vie politique. Dans le
courant de l’anthropologie du courant moderne, on se situe à la limite
de l’anthropologie et de la sociologie politique.
Quelques concepts de l’anthropologie politique :
Le clan : c’est un groupe social fondé sur la descendance unilinéaire,
réelle ou supposée d’un ancêtre commun. Les clans sont connus dans
toutes les régions du monde et comprennent certains principes ou
objets (animal, objet ou autre comme le totem). Qui prétendent la
protection spéciale de filiation. Dans la plupart des clans, les
obligations et les devoirs sont réussis. Le clan repose sur la parenté
des groupes comme les tribus et les bandes. Le facteur distinctif est
que souvent le clan est une petite partie d’une grande société comme
une tribu, une chefferie ou un Etat. La descendance du clan est classée
par une seule ligne ou femelle. L’appartenance au clan a été limitée par
certains à ceux descendus par la mère dans ce cas on parle du clan
matrilinéaire contrairement à la descendance par le pere où clan
patrilinéaire. Un clan comprend plusieurs groupes familiaux. Certains
clans pratiquent le mariage exogamique et considèrent le mariage entre
les membres comme l’inceste. Un clan se distingue d’une lignée dans
un même clan qui prétend simplement à une descendance commune.
Une lignée peut être attribuée à un ancêtre commun. Un clan peut
avoir plusieurs lignées. Plusieurs clans peuvent être combinées en un
groupe plus social appelé phratrie ou tribut. Si une tribu comprend
deux clans ou phratrie, alors chaque clan ou phratrie est appelé une
fraction.