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Bonour pour mma part je ytouve que la peine demort est un chatiment supremeLa peine de mort est

une sanction pénale ordonnant la suppression de la vie d’un condamné. Elle est infligée à une
personne reconnue coupable d’un crime passible de cette peine, à l’issue d’un procès organisé par
une juridiction légale appartenant à un État dont la législation prévoit ce châtiment. Il existe d’autres
cas dans lesquels des agents d’un État prennent la vie d’une personne, mais on parlera alors
d’exécution extrajudiciaire, d’exécution sommaire ou simplement d’assassinat. Malgré les avancées
en matière d’abolition, le débat sur la peine de mort n’est pas clos. Les partisans de la peine capitale
(les rétentionnistes) invoquent la nécessité de protéger la société, de dissuader les criminels ou
encore de contenter les victimes. Ceux qui réclament l’abolition universelle s’appuient en particulier
sur le droit fondamental à la vie, la cruauté de ce châtiment et l’irréversibilité de la peine.

L’extension du mandat initial de l’ACAT vers la lutte contre la peine de mort a été faite pour les
raisons suivantes:

La conviction qu’il existe un apparentement entre la torture et la peine de mort, notamment à


travers la souffrance vécue par le condamné dans l’attente de son exécution ;

L’importance attachée à la promotion des droits humains : tout individu a droit à la vie (Déclaration
universelle des droits de l’homme, art. 3) ;

Le fait que, pour un chrétien, tout être humain – aussi coupable soit-il – est à l’image de Dieu et que
nul ne peut avoir le droit de lui ôter la vie.

Depuis, l’action de l’ACAT se décline en quatre grands axes :

Le soutien aux condamnés à mort que ce soit en réclamant auprès des autorités concernées la
révision des procès et/ou la commutation de la peine, ou bien en entretenant des correspondances
avec quelques-un-e-s d’entre eux pour diminuer la souffrance d’une attente qui peut durer plusieurs
années ;

La pression auprès des autorités nationales ou internationales pour obtenir des avancées juridiques
contre la peine de mort : abrogation de ce châtiment, mise en place de moratoires, renforcement des
lois internationales interdisant le retour des exécutions capitales dans les pays y ayant renoncé ;
L’appel aux autorités de toutes les Églises chrétiennes pour qu’elles affirment sans ambiguïté leur
opposition à la peine de mort ou pour qu’elles interviennent en faveur de tel ou tel condamné ;

La réflexion sur les fondements éthiques et théologiques de notre engagement en faveur de


l’abolition de la peine de mort.

Faits sur la peine de mort

Bien que les chiffres exacts ne soient pas connus, le nombre total d’exécutions annuelles est en
baisse régulière. En 2012, la grande majorité des exécutions recensées ont eu lieu en Iran, en Irak et
en Arabie Saoudite. La Chine, dont les mises à mort sont tenues secrètes, exécuterait plus d’individus
que tous les autres pays réunis. Les États-Unis et le Japon sont les seuls pays démocratiques
pratiquant encore la peine de mort. Aux moins deux prisonniers ont été exécutés en 2012 au Yémen
pour des crimes commis alors qu’ils étaient encore mineurs.

Méthodes d’exécution

Même si les anciennes méthodes barbares ont été abandonnées (crucifixion, écartèlement, roue,
bûcher…), il n’existe aucune technique « humaine » pour ôter la vie, aucune méthode douce
d’exécution.

Depuis 2000, les méthodes suivantes ont été utilisées :


décapitation (Arabie saoudite)

électrocution (États-Unis)

pendaison (Égypte, Inde, Irak, Iran, Japon, Jordanie, Pakistan, Singapour, etc.)

injection létale (Chine, États-Unis)

exécution par arme à feu (Biélorussie, Chine, Viêt-Nam et autres.)

lapidation (Afghanistan, Iran)

Dans certains pays, les exécutions sont encore publiques: pendaison en plein air à l’aide de grues en
Iran ou tir d’une balle dans la nuque dans des stades en Chine. Après des pendaisons, les corps
peuvent aussi rester exposés plusieurs jours.

Crimes passibles de la peine de mort

Dans tous les pays pratiquant la peine de mort, le meurtre est le principal crime pour lequel des
sentences de mort sont prononcées. Mais bien d’autres crimes peuvent entraîner des
condamnations à mort : le viol, l’enlèvement, l’atteinte à la sûreté de l’État, le terrorisme,
l’espionnage, le trafic de drogues, l’incendie volontaire, l’homosexualité, l’adultère. Les exécutions
capitales pour homosexualité et adultère ont lieu dans les pays musulmans pratiquant la charia.
L’adultère y a une définition beaucoup plus large que la nôtre, une femme violée peut ainsi être
condamnée pour « adultère ».

La Chine détient le record du nombre de crimes passibles de la peine de mort (68) dont un bon
nombre – la fraude fiscale, le détournement de fonds, etc. – ne relèvent pas de la criminalité
violente.
Il est très fréquent que les sentences de mort soient prononcées après des procès bâclés et
expéditifs : absence ou manipulation de preuves, absence d’avocat, absence des accusés eux-mêmes,
absence d'interprètes, instruction uniquement à charge, faux témoignages, aveux obtenus sous la
torture, pas de possibilité d’appel, etc.

A contrario, il est important de souligner que, pour les crimes les plus graves comme le génocide ou
les crimes contre l’humanité, les juridictions internationales ont exclu le recours à la peine capitale.

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