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YOUSFI
D’une façon générale, la distance entre deux points est toujours ramenée à l’horizontale soit par calculs,
soit par méthode utilisée lors du mesurage.
La mesure linéaire s’effectue de deux façons : par la mesure directe et par la mesure indirect.
On a gardé le nom de chaîne qui devient le terme général englobant le décamètre, le double-décamètre,
etc. On utilise aussi le terme de ruban.
Les rubans sont répartis en trois classes de précision : le tableau ci-dessous en donne les tolérances de
précision fixées par une norme européenne CEE (Communauté Économique Européenne).
La précision qu’il est possible d’obtenir sur une mesure est au mieux de l’ordre de ± 5 mm à 50 m pour
un ruban de classe I.
Application
Vous mesurez une distance suivant la pente de 37,25 m et vous mesurez une pente de 2,3 %. Quelles
sont les valeurs de Dh et de H ?
Réponse
Remarque
Lorsque l’opérateur doit reporter plusieurs fois le ruban pour mesurer une longueur, il faut aligner les
portées.
Cet alignement s’effectue généralement à vue en utilisant des fiches d’arpentage ou des jalons.
Le défaut d’alignement doit être inférieur à 20 cm sur 30 m pour obtenir une précision au millimètre.
Cette méthode donne des résultats satisfaisants en mesurage de précision mais elle est longue à mettre en œuvre.
On obtient une précision millimétrique pour des portées d’une centaine de mètres. Elle est applicable à un ruban.
La stadia est dotée d’une nivelle sphérique et d’un viseur pour régler sa perpendicularité par rapport à la
ligne de visée A' B'. L’opérateur dispose en A un théodolite et en B une stadia horizontale
perpendiculaire à la distance à mesurer AB. Le réglage en hauteur est inutile : l’angle mesuré est l’angle
projeté sur le plan horizontal.
La stadimétrie est une méthode moins précise que les précédentes. Elle permet la mesure indirecte d’une
distance horizontale en lisant la longueur interceptée sur une mire par les fils stadimétriques du réticule
de visée.
Le point A, centre optique d’un théodolite, est situé à la verticale du point stationné en S ; l’opérateur
vise une mire posée en P et effectue la lecture interceptée par chaque fil sur la mire soit m1 et m2.
Variation de pente
Ce procédé s’applique à tout appareil mesurant des angles verticaux (ou des pentes).
Ces appareils peuvent être intégrés à l’optique d’un théodolite ou être montés en externe sur des bases
de théodolites optico-mécaniques classiques ou électroniques. Ils fonctionnent sur la base de différentes
technologies, dont les suivantes :
• les appareils électro-optiques utilisent une onde électromagnétique modulée par une onde porteuse
lumineuse de type lumière blanche, infrarouge ou laser. Ce sont les plus utilisés dans le domaine de
la topométrie.
La photographie suivante présente trois types de distancemètres indépendants pouvant être associés
à des théodolites optico-mécaniques ou électroniques ;
• les appareils à micro-ondes utilisent des micro-ondes dont les fréquences varient de 5 à 35 GHz
(Gigahertz ou 109 Hz) ;
• les appareils à longues ondes utilisent des ondes radio très longues, de l’ordre du kilomètre : d’une
moins bonne précision que les appareils précédemment cités, ils sont très peu utilisés en topométrie.