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FACULTÉ DE FRANÇAIS
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TRAVAIL DE RECHERCHE
INTRODUCTION
Chapitre 1: La présentation générale de la Banque Nationale de Belgique:
1. Histoire:
1.1: La Société Générale et La Banque Nationale de Belgique
1.2: Création de la Banque National et ses suites
1.3: La Première Guerre mondiale
1.4: L’entre – deux – guerre
1.5: La Seconde Guerre mondiale
1.6: L’entrée dans l’euro
2. Objectives et Missions:
2.1: Les objectives
2.2: Les missions
3. Organes de la Banque Nationale de Belgique
3.1: La Comité de direction
3.1.1: Le Gouverneur
3.1.2: Le Vice – Gouverneur
3.1.3: Les directeurs
3.2: Le Conseil de régence
3.3: Le Collège des censeurs
3.4: La Commssion des sanctions
3.5: Le Collège de résolution
Chapitre 2: Monnaie et politique monnétaire
1. Monnaie, émission et seigneuriage
2. Politique monétaire: objectif, cadre institutionnel et stratégie
1. Stabilité financière:
2. Gestion des systèmes de paiement
1. Au niveau international
2. Au niveau national
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Pourtant, à cause de mes limites des connaissances, les fautes sont inévitables,
alors, je souhaiterais acquérir vos remarques et vos conseils pour perfectionner
mon travail.
Enfin, je remercie sincèrement tous mes professeurs qui m’a fourni les
connaissances de linguistiques ainsi que ceux de la mercatique pour finir cet
article .
CHAPITRE 1: LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE
1. Histoire:
1.1: La Société Générale et La Banque Nationale de Belgique:
De 1830, année de la naissance de l'État belge, à 1850, c'est la Société générale
de Belgique qui assure la fonction de banque centrale. Elle fut fondée à
Bruxelles par Guillaume Ier3, roi du Royaume-Uni des Pays-Bas4, dans le but de
financer la dette publique. La banque sert alors de levier à l'industrialisation. De
plus, elle joue le rôle de caissier de l'État étant donné que, à l'époque, de
grandes sommes étaient utilisées pour des opérations de crédit3. Elle pouvait
alors, à ce moment, être qualifiée de banque mixte5. La Société
Générale détenait le droit d'émission des billets6, c'est-à-dire qu'elle mettait en
circulation des billets de banque en échange de crédits à court terme ou de
métaux précieux7. Après la Révolution de 1830-1831, Meeûs fut nommé
gouverneur de la banque. Il poursuivra la politique de Guillaume Ier mais
donnera aussi à la banque un rôle central dans le processus de l'industrialisation
de la Belgique6.
Cependant, à la suite d'un conflit concernant la fonction de caissier de la Société
Générale, est créée une institution concurrente : la Banque de Belgique6. À ce
moment, le roi des Belges est Léopold Ier et c’est Charles De Brouckère qui va
prendre la tête des opérations8. Les deux institutions vont alors entrer dans une
certaine concurrence étant donné qu’elles sont les deux principales banques
émettrices9.
En 1838 survient alors une crise économique. Une menace de guerre est à
nouveau présente, la vie économique baisse et la Banque de Belgique se porte
mal. À la fin de l'année 1838, elle est obligée de suspendre ses activités. Elle
décide alors de ne s’occuper plus que de la gestion d’épargne. Elle en vient à
"prêter" généreusement des personnes ayant déjà des dettes dans la Société
Générale. La banque est alors aidée par les Rothschild qui vont aller représenter
la banque à Paris. Le ministre des finances aide alors financièrement la banque
afin qu'elle puisse reprendre ses activités. Une période de reconstruction de la
Banque suivra10.
Vers 1848 il s’ensuit une période de crises successives, internes et externes
bouleversant le paysage politique, social et économique. Cette crise économique
est générale mais elle est plus frappante dans quelques régions11. Par ces crises
ont été révélés plusieurs problèmes12.
2. Objectives et Missions:
2.1: Les objectives:
Elle exécute des tâches d’intérêt général, aux niveaux national et international:
Missions internationales
o La Banque nationale joue un rôle actif dans le domaine de la
coopération internationale.
Services à l'État
o La Banque nationale joue le rôle de Caissier de l'État et est
également chargée de la gestion journalière du Fonds des Rentes.
Services rendus au secteur financier
o La banque centrale constitue le pivot du secteur financier. Comme
la plupart des banques centrales, la Banque nationale a développé
une série de services aux établissements de crédit. Le chiffre
d'affaires de la BNB a environ doublé depuis le début de la crise de
2008, entre juillet et octobre.
Services au grand public
o En tant qu'institution poursuivant une mission d'intérêt général, la
Banque nationale rend de nombreux services au grand public. Un
musée, gratuit le week-end, explique l'histoire de la BNB, de la
monnaie, de l'Euro, de la stabilité d'une monnaie, de l'économie…
à travers quinze salles à la muséologie attractive.
Réunion du Conseil
d'Administration de la Banque
nationale, 1918
L’impression des billets en euro a été répartie entre impri- meries de sécurité de
la zone. L’imprimerie de la Banque est spécialisée dans la production des billets
de 50 euros, qui, avec les coupures supérieures, présentent les signes
1.2: Seigneuriage:
Les mots « seigneuriage » et « revenu de seigneuriage » désignent le revenu que
l’émetteur tire de l’émission de billets de banque. Aujourd’hui, ce revenu est
perçu par les banques centrales, qui le rétrocèdent à l’État une fois leurs frais
déduits.
Dans toutes les banques centrales, des règles de partage font en sorte que le
surplus des revenus de celles-ci par rapport à leurs frais revienne à l’État. Celui-
ci se voit ainsi rémunéré pour la concession du privilège d’émission. En
Belgique, les règles de partage des revenus de seigneu- riage entre la Banque et
l’État ont uctué au cours de l’histoire et ont été à nouveau amendées, par la loi
du 3 avril 2009. À partir de l’exercice comptable 2009, le solde des béné ces
annuels est, après constitution des réserves nécessaires et rémunération des
actionnaires, alloué à l’État.
Le privilège d’émission n’est pas seulement à l’origine des revenus des banques
centrales. Il constitue également l’un des moyens leur permettant d’exercer leur
principale mis- sion, la mise en œuvre de la politique monétaire. En effet, pour
satisfaire la demande de billets de leurs clients, les établissements de crédit
doivent les acquérir en emprun- tant auprès de la banque centrale et c’est le taux
d’intérêt de ces emprunts qui représente le principal instrument de la politique
monétaire.
2.3: Statistiques:
Les efforts entrepris ces dernières années ont permis d’améliorer la qualité des
données récoltées, d’en aug- menter le détail et d’en optimiser la diffusion tout
en veillant à réduire la charge administrative pesant sur les entreprises.
Les statistiques établies par la Banque recouvrent plusieurs domaines :
commerce extérieur, qui portent quant à elles sur les opérations d’exportation
et d’importation de marchan- dises par produit et par pays ainsi que sur leur
ventilation sur une base régionale. Connexes à la balance des paie- ments, les
statistiques des investissements directs concer- nent les opérations en capital et
les autres ux nanciers réalisés entre les entreprises belges et les entreprises
étrangères qui leur sont apparentées.
Les statistiques monétaires et nancières sont envoyées régulièrement à
la BCE; elles constituent en effet des informations essentielles pour la
politique moné- taire. Il s’agit d’une part, de statistiques relatives aux ins-
titutions nancières monétaires (banque centrale, établis- sements de crédit
et organismes de placement collectif à caractère monétaire) et aux autres
institutions nancières (organismes de placement non monétaires, fonds de
pen- sions, compagnies d’assurances, etc.), et d’autre part, de statistiques
concernant le marché monétaire et le marché des capitaux (émissions et
détention de titres, évolution des taux d’intérêt et des indices boursiers,
etc.).
Le crédit aux entreprises est l’un des canaux par lesquels les décisions de
politique monétaire in uencent l’écono- mie. Il intéresse donc particulièrement
les banques cen- trales. Dans le contexte de la crise économique mondiale, cet
aspect requiert une attention spéciale.
La Centrale des crédits aux entreprises enregistre, par béné ciaire, les crédits
d’au moins 25.000 euros consentis à des ns professionnelles par les
établissements de crédit établis en Belgique. Ces informations constituent, pour
les participants, un élément important d’appréciation de leurs risques de crédit.
Cette centrale échange ses données avec ses homologues de six pays:
Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie et Portugal.
En 2009, plus de 98 p.c. des bilans ont été déposés via internet. Tous les
comptes annuels déposés pendant l’année et les cinq années précédentes sont
disponibles gratuite- ment via internet en format PDF. Le nombre de comptes
annuels consultés par cette voie est passé de 183.000 par mois en 2008 à
321.000 en 2009. Par ailleurs, à partir de mars 2010, les références des comptes
annuels déposés depuis 1992 seront aussi disponibles via internet. Il en sera de
même des comptes annuels déposés dans le format XBRL, ce qui encouragera
la production de logiciels tirant parti des possibilités de ce format.
Sur la base des comptes annuels des entreprises, la Banque publie chaque année
dans sa Revue économique une étude relative aux résultats des sociétés belges.
Elle publie aussi annuellement un rapport sur les ports belges et une estimation
de leur importance économique.
Par ailleurs, elle réalise d’autres études de façon non récurrente. Ainsi, en 2009,
elle a analysé les données de la centrale des crédits et la démographie des
entreprises. Elle a aussi mené à bien des études sur les secteurs de la sidérurgie,
de l’électricité, de l’immobilier et du transport aérien. La plupart de ces travaux
ont été publiés dans la série Working Papers.
2.5: Instruments:
Tout d’abord, les banques sont obligées de constituer des réserves sous la
forme de dépôts auprès des BCN, à concurrence de 2 p.c. de certains de leurs
passifs. Les réserves obligatoires augmentent la nécessité pour les banques de se
re nancer auprès de l’Eurosystème. Étant donné que l’obligation ne doit être
respectée qu’en moyenne sur des périodes d’un mois, les réserves peuvent
varier d’un jour à l’autre et absorber les uctuations de très court terme de la
liquidité, dues par exemple aux variations de la demande de billets. Les réserves
obliga- toires portent intérêt.
En temps normal, la plus grande part des liquidités sont accordées aux banques
commerciales de la zone euro par une adjudication hebdomadaire de crédits
pour une durée d’une semaine. L’Eurosystème procède aussi à des injections de
liquidités sous la forme d’opérations de re - nancement à plus long terme et
d’opérations de réglage n. Pour pouvoir participer aux adjudications, les
banques commerciales doivent au préalable déposer un certain nombre de
garanties auprès de la banque centrale de leur pays. Elles indiquent aussi le
montant de crédit qu’elles souhaitent obtenir et le taux d’intérêt qu’elles sont
prêtes à payer, le taux minimum des crédits à une semaine étant xé par le
Conseil des gouverneurs de la BCE (il s’agit de son taux directeur). Ces offres
sont envoyées à la BCE par les BCN. La BCE décide des montants qui seront
prêtés en accordant les crédits de préférence aux banques qui ont offert de payer
les taux d’intérêt les plus élevés. Depuis octobre 2008, toutefois, les opérations
de re nancement se font à taux xe, toutes les demandes étant satisfaites à ce taux
(voir encadré).
Dans le cadre européen, la Banque prend part aux travaux de divers organismes
et comités spécialisés dans la régula- tion et le suivi des marchés nanciers. Elle
est représentée dans le Comité de surveillance bancaire, dans lequel le SEBC
et les responsables du contrôle micropruden- tiel (surveillance des institutions
individuelles) des États membres de l’UE examinent les évolutions structurelles
et conjoncturelles au sein du système bancaire euro- péen. Ce comité contribue
en particulier à la rédaction de la Financial Stability Review de la BCE et
d’autres publications que l’Eurosystème consacre à la stabilité nancière.
La Banque prend aussi part aux travaux du Comité des superviseurs bancaires
européens, qui émet des avis destinés à la Commission européenne et promeut
la coopération, la convergence des pratiques ainsi que la mise en œuvre
commune et la bonne application du cadre législatif communautaire. En 2009,
ce comité a coordonné un ensemble de tests de résistance du secteur bancaire.
Ces tests, qui couvraient les années 2009 et 2010, ont concerné un échantillon
de vingt-deux groupes européens menant des activités internationales. Ils ont
notamment porté sur le rapport entre le noyau dur des fonds propres et le total
du bilan. Il en est ressorti que, même dans une situation économique
défavorable, ce ratio resterait, pour chacune des banques soumises à ce test,
largement supérieur aux exigences actuelles. Le comité des superviseurs
bancaires européens s’intégrera en 2010 dans la nouvelle structure
institutionnelle de sur- veillance prudentielle des marchés et des établissements
nanciers de l’UE qui, en coordination avec le réseau des superviseurs nanciers
nationaux, constituera le Système européen de surveillance nancière (voir
encadré).
Malgré les dif cultés rencontrées par plusieurs institu- tions nancières
d’importance systémique à la suite de la défaillance de la banque
d’investissement américaine Lehman Brothers en septembre 2008, aucun des
systèmes surveillés par la Banque n’a connu de problème de fonc- tionnement
majeur.
La Banque assure la gestion journalière du Fonds des Rentes. Outre son activité
visant à uidi er le marché des emprunts d’État, cet établissement public
autonome réglemente et surveille le marché secondaire des titres de l’État. Il
assiste aussi l’Agence de la dette dans la gestion de la dette publique.
Le projet SEPA (Single Euro Payments Area) vise à assurer, dans l’Espace
économique européen augmenté du terri- toire suisse, une circulation
standardisée, ef cace et bon marché des virements, des domiciliations et des
paiements et retraits par carte.
Depuis novembre 2007, les ordres de paiement en euro échangés par les
établissements de crédit de l’Euro- système transitent par une plateforme
unique. Ce sys- tème, appelé TARGET2, liquide un à un, en temps réel, les
ordres de paiement transmis par ses membres, via des comptes ouverts dans les
livres des banques centrales participantes. Il liquide aussi le volet cash des
transactions sur titres ainsi que les soldes de n de journée générés par les
systèmes de compensation nationaux traitant les petits montants. Il est donc
chargé de la liquidation des opéra- tions réalisées par les établissements de
crédit établis en
Belgique, et de la liquidation du volet cash des opérations du système de
liquidation de titres de la Banque NBB- SSS et d’Euroclear Belgium; il liquide
aussi les soldes du système belge de paiement de détail CEC. En 2009, il a
fonctionné de manière presque continue. Le nombre d’opérations traitées a
cependant légèrement diminué à la suite du recul de l’activité économique qui a
suivi la crise nancière. En moyenne journalière, le module belge a traité 8.300
opérations, ce qui représente un montant de 83 milliards d’euros
Dans l’ordre des priorités viennent ensuite les pays repré- sentés par
l’administrateur belge au FMI, les États candi- dats ou candidats potentiels à
l’UE et les pays partenaires de la coopération belge au développement.
2. Au niveau national :
La Banque joue aussi un rôle important dans l’émission des emprunts d’État et
assure leur service nancier. Un service payant dénommé «Bond center» permet
aux agences bancaires d’envoyer les titres et coupons rem- boursables
directement à l’encaissement à la Banque, sans devoir les centraliser
préalablement au siège central. Les titres émis par l’État sont désormais
dématérialisés.
BIBLIOGRAPHIE
1. https://www.astuce-credit.be/fr/banque-nationale-de-belgique/
2. https://www.nbb.be/doc/ts/publications/brochures/
brochnbb_fr.pdf
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_nationale_de_Belgique
4. https://www.zonebourse.com/BANQUE-NATIONALE-DE-
BELGI-5995/actualite/Banque-Nationale-de-Belgique-
Communique-de-presse-Rapport-sur-la-gestion-de-portefeuille-
et-le-s-25210767/
5. https://www.nbb.be/fr/la-banque-nationale/missions-et-activites
6. https://www.nbbmuseum.be/fr/offer
7. http://www.educpass.be/index.php/fr/avantages-nos-
partenaires/item/musee-de-la-banque-nationale