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CAS CLINIQUE : ÉNONCÉ

Mme. X âgée de 70 ans, veuve, vit à la campagne avec son chien. Elle mesure 155 cm pour un poids de 70 kg.
Elle se plaint de douleurs du genou droit, qui rendent difficile la marche, la montée et la descente d’escaliers. La
douleur est calmée par le repos. La reprise de la marche après une station assise prolongée est difficile. Il ne lui est
plus possible de faire des promenades avec son chien, de faire ses courses au village, d’entretenir son jardin et de
rendre visite à sa voisine, dont la maison est distante de 1000 mètres. Elle doit être aidée pour la plupart des tâches
domestiques lourdes. Mme X signale que son genou est gonflé le soir.
L’examen de cette patiente apyrétique trouve un genu varum bilatéral. Il existe un choc rotulien à droite, une limitation
des amplitudes extrêmes de flexion et d’extension. Il existe une laxité frontale au niveau du compartiment médial. La
palpation de l’interligne fémoro-tibial médial est douloureuse. La mobilité de la hanche droite est libre et indolore. Il n’y
a pas de lombalgies. On note également une amyotrophie de la cuisse droite. Il n’y a pas de déficit sensitivo-moteur.
Les réflexes ostéo-tendineux sont présents et symétriques. Les pouls sont perçus aux membres inférieurs.
Antécédents : insuffisance rénale, fracture du scaphoïde carpien droit laissant des douleurs chroniques.
Résultats biologiques : Hémoglobine 125 g/l, GR 4,5 T/l, GB 7,3 G/l, plaquettes 325 G/l, Ionogramme sanguin : Na
138 mEq/l, K 4,2 mEq/l, créatininémie 196 µmol/l, PCR 4 mg/l, TP 100%, VS 10/23.
Les radiographies des deux genoux en charge, de face et de profil montrent un pincement de l’interligne fémoro-tibial
médial, une densification osseuse sous-chondrale, des ostéophytes marginaux.

Question 1 :
Citer les arguments cliniques tirés de l’énoncé en faveur d’une gonarthrose. Quel est celui qui vous paraît
le plus évocateur de ce diagnostic ? Citer les arguments paracliniques tirés de l’énoncé en faveur d’une
gonarthrose.

Question 2 :
Identifiez dans l’énoncé de ce dossier, pour cette patiente les déficiences, les incapacités, les handicaps
et l’impact sur la qualité de vie.

Question 3 :
Proposez à propos de ce cas une échelle d’évaluation de déficience et une échelle générique d’évaluation
des incapacités. Quel serait l’intérêt dans ce cas d’utiliser une échelle spécifique d’évaluation des
incapacités ?

Question 4 :
La décision de mise en place d’une prothèse totale de genou à droite est prise. Le lendemain de
l’intervention, Mme X est alitée. Prescrivez le traitement préventif de la maladie thromboembolique et les
modalités de surveillance.

Question 5 :
Citez six autres complications de décubitus susceptibles de survenir si l’immobilisation se prolongeait. Précisez les
mesures préventives qui devraient être prises.

Question 6 :
Mme X est transférée dans un centre de rééducation au bout de 8 jours. Quels sont les objectifs poursuivis ? Quelles
sont les méthodes de rééducation et de réadaptation que vous prescrivez ?

Au bout de 15 jours, alors qu’elle a repris la marche avec une canne, Mme X se plaint d’une douleur du genou droit.
Celui ci est tuméfié, rouge et douloureux en permanence. Il n’y a plus de gain de mobilité en rééducation. La patiente
est apyrétique. Résultats biologiques : Hémoglobine 105 g/l., GR 4,1 T/l, GB 7.5 G/l, polynucléaires neutrophiles 62%,
polynucléaires éosinophiles 2%, polynucléaires basophiles 1%, lymphocytes 33% monocytes 2%, plaquettes 340 G/l,
PCR 5,2 mg/l, TP 100%, VS 15/36. Les séances de kinésithérapie sont douloureuses.
Question 7 :
Quels sont les deux diagnostics que vous évoquez en première intention et dites sur quels arguments.
Quelle est votre attitude par repport aux soins de kinésithérapie ?

CAS CLINIQUE : ÉNONCÉ

Une femme de 30 ans, employée de bureau, mère de deux enfants, présente depuis 6 mois une atteinte inflammatoire
bilatérale et symétrique des poignets et des métacarpo-phalangiennes. La VS est à 50 mm à la première heure. Les
radiographies de main et de poignet sont normales. Les antiinflammatoires non stéroîdiens soulagent incomplètement
la malade.

Question 1 :
Quels examens biologiques demandez-vous pour conforter le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde ?
recherche d’un facteur rhumatoïde (examen qui dispose en fait d’une bonne sensibilité et d’une bonne
spécificité dans le cadre de rhumatismes inflammatoires débutants)

Question 2 :
Quel outil pouvez vous utiliser pour coter la douleur chez cette patiente ?

Question 3 :
Pensez-vous que dans le cas présent, des orthèses soient nécessaires au membre supérieur ? Qui
confectionne ce type d’appareil ?

Question 4 :
Si le diagnostic est confirmé, quel traitement de première intention proposez-vous.

Question 5 :
La patiente vous demande si la maladie est héréditaire et si un dépistage génétique est utile chez ses
enfants. Que lui répondez-vous ?

Question 6 :
Si le diagnostic est confirmé quelle démarche envisagez vous auprès de l’assurance maladie ?

Cas clinique : énoncé

Une femme de 68 ans vit seule à domicile. Elle présente une polyarthrite rhuimatoïde depuis 35 ans. Elle a bénéficié
voilà une vingtaine d’année d’une arthroplastie de hanche de chaque côté, et voici dix ans d’une arthroplastie du genou
gauche. De nombreux traitements de fond ont été essayés puis arrêtés pour inefficacité ou intolérance. Depuis 5 ans
elle ne prend plus que 7,5mg de cortancyl. Il n’y a pas aujourd’ hui d’atteinte articulaire inflammatoire. Les mains sont
très déformées mais peu douloureuse, la patiente ne se plaint pas de troubles de la préhension. Les pieds sont
douloureux avec à l’examen une subluxation des têtes métacarpiennes réductibles, douloureuses à la pression.

Question 1 :
Pour une femme de cet âge quels traitements doit être associé à la prise de corticoïde au long cours ?
Question 2 :
La malade n’a jamais bénéficié d’un traitement par méthotrexate. Pensez-vous utile d’introduire ce traitement
actuellement ?

Question 3 :
Vous pensez que la patiente tirerait bénéfice de semelles orthopédiques. Comment les prescrire ? Comment et par qui
seront-elles fabriquées ? Comment seront elles prises en charge par l’assurance maladie ?

Question 4 :
En cas d’échec des orthèses plantaires, quel autre traitement pourrait-on proposer pour ces déformations douloureuses
de l’avant-pied.

Question 5 :
Des orthèses de repos main-poignet vvous paraissent-elles indiquées chez cette patiente. Quel professionnel est
susceptible de les réaliser ?

CAS CLINIQUE 9 : ÉNONCÉ

Une femme de 35 ans sans antécédent particulier est victime d’un accident de la voie publique.
Elle est mariée, mère de deux enfants de 7 et 10 ans, secrétaire de direction dans une grande entreprise privée.
Le bilan lésionnel initial met en évidence un traumatisme crânien, une fracture fermée du fémur droit et des deux os de
la jambe à gauche.
La patiente est admise dans un service de réanimation. Les fractures de jambes sont ostéosynthésées.
Le score de Glasgow initial est à 7. La patiente est ventilée 8 jours. La durée du coma est de 10 jours. Au 21 eme jour
elle execute tous les ordres. A la fin du premier mois, la patiente est orientée dans le temps et dans l’espace.

Question 1 :
Détaillez toutes les mesures qui doivent être prises dans le service de réanimation pour prévenir les
complications de décubitus

Ces mesures n’ayant pas été bien appliquées, la patiente développe une escarre talonnière gauche. Lorsqu’elle est
transférée dans le service de rééducation cette escarre est une plaque nécrotique, noire de 3 cm de diamètre.
Question 2 :
Décrivez aux différents stades d’évolution de cette lésion les mesures thérapeutiques adaptées.

La patiente ne présente pas de déficience motrice secondaires à son traumatisme cranien.


Question 3 :
Quelles autres déficiences (secondaires au traumatisme crânien) peut elle présenter ?. Comment en
faites vous le bilan (ne donnez que les grandes lignes) ?

Le chirurgien orthopédiste qui a ostéosynthésé les fractures des membres inférieurs revoit la patiente au deuxième
mois et vous dit qu’un appui partiel est autorisé.
Question 4 :
Quelles sont les techniques permettant dans cette situation un appui partiel ?

Question 5 :
Quels sont dans l’histoire de cette patiente les éléments qui vont déterminer ses possibilités de reprendre son activité
professionnelle antérieure ?
Question 6 :
Si la patiente est incapable, du fait de séquelles de son accident de reprendre son activité antérieure, que peut on lui
proposer en matière d’insertion professionnelle ?

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